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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

  • a bientot

le château margaux

Posté par francesca7 le 5 novembre 2013

 

Image illustrative de l'article Château MargauxLe Château Margaux, symbole universel du vin, a une très ancienne origine et une vieille renommée.

Au quinzième siècle, il était connu sous le nom de Lamothe. C’était alors un château fortifié. En 1750, M. de Fumel y fit des plantations importantes de cépages fins. Il fut acheté en 1802 par le marquis de la Colonilla, qui fit raser le vieux manoir et construire le riche château que nous connaissons aujourd’hui avec son fameux fronton de style néo-classique.

Le vignoble du Château Margaux compte environ 100 hectares cultivés avec un soin tout particulier. L’encépagement est composé de : 75 % cabernet sauvignon, 20 % merlot, 5% petit verdot et cabernet franc.

Château Margaux produit un peu plus de 300 000 bouteilles par campagne. Alors que leur qualité s’était amoindri dans les années 70, le millésime 78 s’est distingué par sa supériorité. Depuis tous ceux qui ont suivi n’ont pas eu de faiblesse y compris dans les petites années.

Les vignes de Margaux sont plantées sur un sol de graves blancs – une sorte de gravier amené de la montagne par la rivière.

Les sols sont constitués par des graves günziennes moyennes et fines, d’origine garonnaise ancienne et d’une épaisseur de 4 à 11 mètres. Les graves sont parfois mêlées d’argiles. La légende dit que la densité des graves du sol y est tellement grande qu’elle permet d’y creuser un puits sans empierrage. Dans les parties basses, on trouve des zones calcaires, de la molasse de Plassac.

Le vignoble représente 87 ha réservés aux vins rouges pour une production annuelle avoisinant les 200 000 bouteilles. L’encépagement est classique en cabernet sauvignon (75 %), merlot (20 %), cabernet franc et petit verdot (5 %). 12 hectares sont plantés en sauvignon blanc destiné au vin blanc « Pavillon Blanc » de Margaux.

Margaux (également un prénom féminin en France) est la quintessence de l’excellence du terroir et du travail du vigneron. C’est probablement la raison pourquoi les meilleurs châteaux produisent les meilleurs vins.

A Margaux, Château Margaux produit le plus délicat des vins du Médoc. Il y a 18 Grands Crus Classés à Margaux.

Les vins de Margaux ont un bouquet très parfumé et une élégance remarquable. Parmi les plus récents, les meilleurs millésimes sont 2003, 2000, 1996, 1990, 1989, 1985, 1983 et 1982. 2005 apparaît comme un très grand millésime au potentiel égal ou supérieur au millésime 2000. Des millésimes de légende ont fait la réputation du cru tels que le Château Margaux 1900, 1928, 1937, 1945 ou l’exceptionnel « 1961, un vin bâti pour l’éternité ».

Un livre ici :  le château margaux dans CHATEAUX DE FRANCE 4183ann2s4l._sx385_

 

Le château Margaux est également un domaine viticole réputé de 262 hectares dans le Médoc, situé en appellation AOC margaux2 sur la commune de Margaux. Il produit l’un des vins de Bordeaux les plus prestigieux, qui porte ce même nom.

Le Château Margaux est un « premier grand cru classé » selon la classification officielle des vins de Bordeaux de 1855. Il partage cette rare distinction avec le Château Lafite Rothschild, le Château Latour, le Château Mouton-Rothschild et le Château Haut-Brion.

 Les propriétaires de Margaux, recevant le domaine par alliance ou mariage, constituent une longue lignée3 remontant au 24 novembre 1377, lorsque Bernard d’Albret lègue la Mothe à sa sœur Rose d’Albret, épouse de Bertrand de Montferrand. Vers 1420, est réalisée une alliance des Montferrand et des Dufort-Duras qui possèdent le château jusqu’en 1437 avec Médard de Dufort-Duras (qui a laissé son nom au château Dufort, voisin du château Margaux). Le 26 mai 1447, François de Montferrand est qualifié de baron Margaux. En 1479, Thomas de Dufort le vend à Jean Gimel un jurat de Bordeaux. Le 24 mars 1479, la fille de Thomas de Dufort épouse Jehan de Lory qui en devient le propriétaire, puis son fils Louis de Lory en 1557. À sa mort c’est son frère Isaac qui lui succède.

En 1590, Guy de Lestonnac achète le château à son cousin Isaac et ce sont ses petits enfants Pierre de Lestonnac et Olive de Lestonnac qui sont légataires en 1611 à la mort de leur grand-père. Le 20 novembre 1653, Jean-Denis Aulède, fils de Pierre hérite du château. Il est nommé officiellement baron de la Mothe à la mort de sa tante en 1658. Le 2 août 1682, la fille de Jean-Denis épouse le comte Joseph de Fumel. Le château reste dans la famille jusqu’en 1768.

220px-Aguado%2C_Alexandre dans Les Vins

Alexandre Aguado

Le 14 février 1802, le château est vendu aux enchères au marquis Bertrand Douat de la Colonilla pour 652 000 francs de l’époque. En 1816, avec le décès du marquis, le château est légué à ses quatre enfants : Thomas, Antoine, Joséphine et Marguerite. Le 17 août 1835, Margaux est mis en vente et acquis par le banquier espagnol Aguado pour 1 300 000 francs. En 1879, Frédéric Pillet-Will acquiert le vignoble de château Margaux appartenant aux héritiers du banquier Alexandre Aguado pour 5 000 000 francs or. Il investit des sommes importantes pour rendre tout son éclat à la propriété, mais ses efforts sont anéantis par le phylloxéra. C’est alors lui qui lance le concept de deuxième vin en créant le Pavillon rouge de Château Margaux. Le duc Louis Charles Marie de La Trémoille, en se mariant avec mademoiselle Pillet-Will, fille du comte, devient « seigneur de Margaux » jusqu’en 1925. À cette date le domaine est vendu à une société d’actionnaires ayant à sa tête Pierre Moreau, courtier en vins et homme de confiance du duc de La Trémoille. Vers 1950, Fernand Ginestet, à la tête d’une grande maison de négoce de vins de Bordeaux, se porte acquéreur du domaine et met son fils Pierre à s’occuper du négoce.

En 1977, André Mentzelopoulos achète à la famille Ginestet l’ensemble du domaine et le restaure. Ces investissements marquent le retour de Château Margaux au rang des Premiers Crus. En poursuivant le programme d’investissement défini par son père, Corinne Mentzelopoulos, dans les années qui suivent la disparition d’André, va réussir à faire face à l’explosion de la demande pour les grand vins de Bordeaux à partir de 1982. Elle s’associe en 1990 à la famille Agnelli, qui détient la majorité, avec 75 % du capital de Château Margaux. Cette association va durer jusqu’en 2003, date du décès de Giovanni Agnelli. Le groupe italien revend alors ses parts à Corinne Mentzelopoulos qui redevient l’unique actionnaire du domaine. Le prix du rachat aurait été de 350 millions d’euros. Actuellement, Corinne Mentzelopoulos dirige le domaine avec l’aide de l’œnologue Paul Pontallier.

 

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Un détour à la Clayette

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013


La petite ville de La Clayette s’étage au-dessus de la vallée de la Genette, rivière aux eaux courantes qui forment là un lac ombragé de platanes.

Entre Charolles au Nord et Charlieu au Sud. La Clayette, prononcée la Claite puisque La Clayette s’écrivait La Clayte sous l’Ancien Régime, exprimant une sorte de frontière entre le Maconnais et… La Bourgogne dans département de Saône-et-Loire. Les armes de la ville portent un cheval, témoin d’une très ancienne tradition, puisqu’on dit que le cheval blanc ‘Henri IV aurait été élevé ici !

Un détour à la Clayette dans CHATEAUX DE FRANCE essai

Le nom de La Clayette apparaît pour la première fois dans les textes en 1307 dans un acte par lequel Jean de Lespinasse reconnaît tenir en fief du roi de France « Le grand étang dit de la Claète » avec le moulin attenant ».

Ce fief situé dans la paroisse de Varennes sous Dun comprenait des terres situées en bordure de la rivière : la Genette.

  • 1368 Philibert de Lespinasse , successeur de Jean
  • 1380 , le Château fut rebâti à neuf. Le donjon et quatre grosses tour rondes et deux corps de logis furent construite. La chapelle du château (Saint Jean l’Evangéliste et Saint Etienne) fut consacrée par l’évêque de Mâcon en 1448. Elle est située dans l’une des quatre tours enfermée dans la partie construite au XVIIIe siècle .
  • 1420 Louis de Chantemerle , petit fils de Philibert hérita de La seigneurie de La Clayette . Louis de Chantemerle est souvent considéré comme le véritable fondateur de la ville car il obtint du duc de Bourgogne la création : 

de trois foires en 1437 
du marché du lundi en 1450

  • 1451 Louis de Chantemerle obtient de l’évêque de Mâcon l’autorisation pour la construction de la chapelle Saint Avoye.
  • 1632 Alice Éléonore de Chantemerle , dernière descendante de la famille fonde par testament le couvent des Minimes avec église attenante (Bâtiment actuel de la mairie)
  • De 1632 à 1722 le château aura huit propriétaires qui pour la plupart ne résideront pas au château.
  • 1722 La seigneurie de La Clayette est acquise par Bernard de Noblet , seigneur d’Anglure. Le château appartient toujours à ce jour à la famille de Noblet.
  • Bien que La Clayette soit plus important que Varennes-sous-Dun le « hameau » dépendra de la paroisse de Varenne jusqu’en 1790. Même si depuis 1572 le registre paroissial commun distinguait les deux bourgs. Le premier registre paroissial particulier à La Clayette ne date que de 1620. Il fallut attendre les décrets des 14 et 29 décembre 1789 de la Constituante pour que La Clayette deviennent commune et Chef lieu de canton en même temps.
  • 1795 Réquisition du château pour les besoins de la guerre.

Le château reçut au cours du XVIIIe siècle de nouvelles extensions et au cours du XIXe siècle une façade renaissance et un pont Levis furent ajoutés.

Source : « Chauffailles , La Clayette et leur région » de Jean Perche.

Château de La Clayette

Le Château de LA CLAYETTE construit au XIV siècle a été jusqu’à la Révolution, le centre de l’une des seigneureries les plus importantes de la région.
C’est en 1380, dernière année du règne de Charles V, que se situe la construction du Château

Image illustrative de l'article Château de la ClayetteTel bâtiment mesmement la chaussée despleut au sieur de la Bazolle. Pour donc saouler son despit, il lâchait l’eau de son étang (également alimenté par l’eau de la Genette plus en amont) et par la ravine et l’impétusité d’icelle, ruinait le nouveau étang de LA CLAYETTE.

Après un long procès, le Sire de la Bazolle fut condamné à laisser achever les travaux.
En 1420, la seigneurie de LA CLAYETTE échut à Louis de Chantemerle.
Pendant les guerres de religion, Antoine de Chantemerle, seigneur de LA CLAYETTE fut évincé de la seigneurie par son frère Marc qui avait embrassé la cause calviniste.
La seigneurie de LA CLAYETTE fut acquise en 1722 par Bernard de Noblet.
Au XVIIIe siècle, de nouveaux bâtiments furent ajoutés au donjon médiéval.
Il reçut au XIX ème siècle, une renaissance construite sur les données de Viollet le Duc.

  • Source :Texte (partiel) de Historique du Château « Chauffailles, La CLayette et leur région » de Jean PERCHE

De la route, on aperçoit le parc et son orangerie du XVIIème. Malheureusement vous ne pourrez que regarder car on ne visite pas !

Mais vous ne serez pas venu pour rien, car les communs du château abritent un Musée de l’Automobile avec quelques modèles assez exceptionnels… C’est l’œuvre de toute une vie de collectionneurs !

En été, un spectacle son et lumière anime et redonne vie au château.

 

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La Maison de l’Histoire de France

Posté par francesca7 le 27 octobre 2013

                                                                                                               La Maison de l'Histoire de France dans CHATEAUX DE FRANCE 220px-H%C3%B4tel_de_Clisson

S'aurait pu être l'Hôtel de Souvise

Riche d’une histoire multi-millénaire inscrite dans son paysage et dans ses bâtiments, forte d’une recherche historique reconnue, la France se dote d’une nouvelle institution nationale au service de ce domaine de la connaissance : la Maison de l’histoire de France

La Maison de l’histoire de France a l’ambition de mettre l’histoire au cœur de la société, de montrer toutes ses facettes et de faire réfléchir et débattre sur les épisodes fondamentaux de l’histoire de notre pays, dans une approche ouverte sur les enjeux européens et internationaux.

S’appuyant sur tous les champs de la recherche historique, lieu de débat et de questionnement, cette Maison aura à cœur de créer des passerelles entre les historiens, les chercheurs et le grand public, dont la demande d’histoire ne se dément pas.

Installée au cœur de Paris, dans le quadrilatère des hôtels de Rohan-Soubise, aux côtés des Archives nationales, elle y prépare pour 2015 l’ouverture d’espaces d’exposition. Une galerie des temps, créative et didactique, embrassera l’histoire de France depuis le peuplement du territoire jusqu’à nos jours ; une programmation culturelle dense permettra au public d’élargir et d’approfondir ses connaissances.

Grâce à une stratégie numérique de grande ampleur, le visiteur aura accès à un vaste ensemble de ressources sur l’histoire de France. Il pourra découvrir le réseau des lieux d’histoire – musées, centres d’archives, bibliothèques, sites, monuments… –, pour lesquels la Maison souhaite jouer le rôle de tête de réseau, avec l’objectif de mettre en valeur toute action tendant à la diffusion de la connaissance historique.

Site Web : www.maison-histoire.fr
Facebook : www.facebook.com/maisonhisto…

hotel_de_soubise_-_exterior_view dans Paris

La Maison de l’Histoire de France était un projet d’institution muséale dédié à l’histoire de France, voulu par le président de la RépubliqueNicolas Sarkozy. Elle devait s’implanter dans les locaux affectés aux Archives nationales, et notamment dans l’hôtel de Soubise.

Créée début 2011 sous la forme d’une association de préfiguration, présidée par Jean-François Hébert, elle devint un établissement public administratif au 1er janvier 20121, dont la présidente était Maryvonne de Saint-Pulgent.

L’objectif initial était de transférer à l’établissement le musée des Archives nationales ; compte tenu de la polémique engagée, les deux institutions devaient ensuite se partager le site. Comme le musée des Archives nationales, la maison de l’Histoire de France devait présenter, d’une part, un parcours permanent autour de documents emblématiques, d’autre part, des expositions régulières, des colloques et des conférences. Elle devait également regrouper plusieurs musées d’histoire ou d’histoire de l’art.

Le projet était critiqué par de nombreux historiens. Il avait également soulevé des protestations au sein des Archives nationales.

220px-Non_%C3%A0_la_Maison_de_l%27Histoire_de_FranceLa ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, annonça en août 2012 que le projet était abandonné, conformément aux engagements pris parFrançois Hollande dans son programme de campagne pour l’élection présidentielle de 2012.

La proposition de créer un musée de l’histoire venait de Nicolas Sarkozy candidat à l’élection présidentielle. Elle fut approfondie par le gouvernement, dès le 20 novembre 2007, date de la lettre de mission du ministre de la défense et du ministre de la culture, qui confiait la rédaction d’un rapport à un conservateur de patrimoine, Hervé Lemoine. Ce rapport, rendu en avril 2008, préconisait le choix du site des Invalides2. Certains historiens, comme Nicolas Offenstadt, Christophe Charle, Robert Descimon, Gérard Noiriel, etc. s’étaient alors inquiétés de l’orientation « patriotique et centralisatrice » du musée qui apparaissait dans les deux rapports. D’autres avaient publié dansLe Monde en 2010 une tribune qualifiant la Maison de l’histoire de France de « projet dangereux ».

Lors de son discours de vœux au monde de la culture à Nîmes, le 13 janvier 2009, Nicolas Sarkozy regrettait « qu’il n’y a aucun grand musée d’histoire digne de ce nom » et relançait son souhait de créer un musée de l’Histoire de France, « qui pourrait d’ailleurs être une fédération de musées et des monuments, qui travailleraient en réseau et collaboreraient avec de grandes institutions étrangères. Un musée doté d’un centre, situé dans un endroit symbolique. Il me semble que cette initiative renforce aussi l’identité qui est la nôtre, l’identité culturelle ».

Jean-Pierre Rioux fut alors chargé d’un rapport d’expertise pour le choix des lieux, parmi l’hôtel de Soubise, celui des Invalides, leschâteaux de Versailles, Vincennes et Fontainebleau, auxquels lui-même ajoute les sites des batailles de Bouvines, Valmy et Verdun, l’Hôtel des Monnaies, le Palais de Chaillot et le Grand Palais.

Par décret en conseil de ministre du 11 février 2010, Hervé Lemoine, auteur du premier rapport sur la question, fut nommé directeur, chargé des archives de France.

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à la Petite Ecurie du roi

Posté par francesca7 le 27 octobre 2013

(Source : Le Figaro)

à la Petite Ecurie du roi dans CHATEAUX DE FRANCE 220px-des_cylindres_hemispheres_colonnes_segmens_ou_portions_de_spheres_cones_etc._geometrie_pratique_t._1_pl._39-203x300Un lieu inconnu au coeur même de Versailles ? On n’ose y croire. D’autant qu’il ne s’agit pas de quelque modeste édifice accolé aux dépendances du bâtiment, mais d’une construction du grand Jules Hardouin-Mansart lui-même : l’ancienne Petite Ecurie du roi. A l’intérieur : une admirable collection de sculptures et de moulages historiques d’après l’antique.

En termes savants, on appelle cela une gypsothèque. Un endroit où 5000 chefs-d’œuvre se tiennent sagement en rangs serrés, tous siècles mélangés, où la mythologie côtoie la religion et l’histoire, où les bustes des grands hommes regardent vers les nymphes. C’est l’un des plus beaux endroits de Versailles, le plus onirique aussi, et le plus secret. Fermé au public depuis trente ans, il va être possible de le visiter sur réservation. Mais avant même son ouverture, nous l’avons photographié : voici un Versailles jamais vu.

La longue histoire de cette gypsothèque est superbe. Si l’on y voit tant de chefs-d’œuvre, c’est qu’elle réunit trois fonds importants : la collection de moulages du Louvre, celle de l’Ecole des beaux-arts et celle de l’Institut d’art et d’archéologie qui dépend de la Sorbonne. Il y a là des pièces très anciennes qui attestent du goût de Louis XIV pour l’antique. C’était un dogme pour le roi que la perfection des anciens : on ne peut, comme l’écrira La Bruyère, les égaler qu’en les imitant. Colbert impose aux pensionnaires de l’Académie de France à Rome leur stricte copie. Si bien que peu à peu affluent à Paris les moulages de plâtre et, à Versailles, les répliques de pierre ou de marbre. Ces copies favorisent la mainmise de l’Etat sur les arts et sont la règle dans les manufactures, celle des Bâtiments du roi et celle des Meubles de la Couronne : ainsi, rien ne s’oppose à l’étatisation générale du monde artistique. Mais les collections royales s’enrichissent de manière spectaculaire, on en a ici la preuve.

L’autre source de la gypsothèque de Versailles est l’Ecole des beaux-arts. Les moulages étaient accumulés dans les salles entourant la vaste cour vitrée aménagée par Duban au XIXe siècle. Ils seront en partie saccagés en mai 1968, comme les témoignages d’un enseignement académique honni, et couverts de graffitis, dont certains seront laissés bien visibles lors de la restauration des moulages. On a en effet estimé qu’ils faisaient partie de l’histoire des œuvres et de celle de l’enseignement des arts. Ce fonds témoigne d’une fascination pour l’art romain et les grands modèles venus d’Italie, bien avant ceux de la Grèce que les archéologues ne mettent au jour qu’à la fin du XVIIIe siècle.

C’est d’abord l’art grec classique puis l’art grec archaïque, révélé par les fouilles de Délos, d’Olympie et de Delphes, qui sont connus à une époque où le voyage en Grèce reste encore rare. Ce n’est qu’autour de 1930 que ces moulages seront un temps exposés au Louvre sur les paliers de l’escalier de La Victoire de Samothrace, où Debussy les vit et où la Colonne des danseuses de Delphes lui inspira une ode. Comme le souligne Jean-Luc Martinez, conservateur général du patrimoine et responsable de la gypsothèque du Louvre à Versailles : « La présence dans les mêmes murs des moulages et des marbres originaux montre l’importance que revêtaient alors ces plâtres, parfois présents dans les salles en complément des originaux. » Aujourd’hui, plus aucun musée ne se permettrait cette confusion.

700px-Versailles_Plan_Jean_Delagrive dans CHATEAUX DE FRANCE

Versailles et ses jardins

 

Les moulages retrouvent donc avec la gypsothèque de Versailles leur vocation première : être un conservatoire de formes et de civilisations disparues. Le cadre qui les abrite est l’un des plus beaux bâtiments du XVIIe siècle français. Construite par Hardouin-Mansart en 1678, la Petite Ecurie témoigne de la science de l’architecte pour la maîtrise des volumes et de l’espace. Il faisait, disait-on, preuve de promptitude dans la conception, de rapidité dans l’exécution. Il avait la réputation d’être hardi sur les chantiers, docile juste ce qu’il fallait devant le roi, doué pour imaginer l’accord qui « va de soi » entre le beau et l’utile. Les volumes grandioses qu’il a su donner à la Petite Ecurie allaient la désigner pour accueillir la gypsothèque en 1970. Puis il fallut aménager les galeries dans l’intention d’y recevoir un public désireux de découvrir l’originalité comme l’importance historique et artistique de l’ensemble. Les visiteurs qui le voudront pourront désormais voir les moulages présentés sur 2500 mètres carrés, révélant l’importance de ces œuvres dans l’affirmation de l’art exemplaire qu’est le classicisme français.

Louis XIV, collectionneur d’antiques
Amateur passionné, le roi avait rassemblé un magnifique ensemble de statues antiques. Elles sont à nouveau réunies à Versailles le temps d’une exposition, qui, selon Catherine Pégard, présidente de l’Etablissement public du château de Versailles, évoque « un style associé à un lieu de pouvoir ». Elle ajoute : « La passion de Louis XIV pour la collection fut une aubaine magnifique pour les plus grands artistes dont les chefs-d’œuvre allaient parfois surpasser leurs modèles antiques. » Versailles, nouvelle Rome, telle était l’ambition du souverain pour qui l’Antiquité était la référence suprême. L’exposition, qui rappelle cette référence, réunit plus de 200 œuvres parmi lesquelles les antiques les plus illustres, de retour à Versailles pour la première fois depuis la Révolution. L’antique, c’est d’abord un ensemble de peintures et de sculptures qui sont les témoignages recherchés des brillantes civilisations disparues.

Louis XIV, comme tous les souverains d’Europe, cherche à les acquérir (Vénus pudique, dite aussi Vénus Médicis, un titre qui souligne sa prestigieuse provenance) ou à les faire copier (Bacchus enfant). Ces statues sont ensuite installées à Versailles dans les grands appartements et les jardins. Elles donnent l’image d’une Antiquité recomposée à la gloire du roi, mais elles jouent aussi le rôle de modèles pour les créateurs appelés à collaborer au grand chantier versaillais. Quant aux peintures, leur faculté persuasive les rend précieuses : le mythe du héros et du Roi-Soleil, auquel Versailles va vouer son hymne immense, sera forgé à des fins politiques (François Lemoyne, L’Apothéose d’Hercule). Durant ce long siècle dédié au classicisme inspiré de l’antique, à peine entend-on un murmure qui, contre le consensus général, réhabilite l’imagination aux côtés de la raison et soutient que « la poésie est plus vraie que l’histoire ». Celui qui l’affirme s’appelle Nicolas Poussin.

Image illustrative de l'article Petite ÉcurieRenseignements pratiques : 
La réservation est ouverte 14 jours avant la date de la visite, au musée du Louvre ou au 01.40.20.51.77. Prochaines dates de visite : samedi 23 février 2013 à 14 h et samedi 23 mars 2013 à 14 h.

« Versailles et l’antique », château de Versailles (galerie basse, salles d’Afrique et de Crimée), jusqu’au 17 mars 2013. La scénographie de l’exposition est de Pier Luigi Pizzi, catalogue sous la direction d’Alexandre Maral et de Nicolas Milovanovic (Editions Artlys).

Le rapport entre le Roi-Soleil et l’antique est également évoqué dans Le Figaro Histoire du mois de décembre consacré à Louis XIV (132 p., 6,90 €) article de : Véronique Prat Le Figaro

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Château François Ier à Villers-Cotterêts

Posté par francesca7 le 27 octobre 2013

 

 (Source : L’Union Aisne)

Château François Ier à Villers-Cotterêts dans CHATEAUX DE FRANCE 220px-villers-cotterets_-_chateau_francois_ier_-_staircase_-_4Château Renaissance édifié par François Ier entre 1532 et 1540 et où le monarque signa l’ordonnance de Villers-Cotterêts instaurant l’usage du français dans les actes officiels et jetant les bases de l’état civil, ce magnifique témoin de l’art architectural de cette époque devra-t-il sa sauvegarde à l’association des Amis du Château François Ier, qui a déjà tenu sa première assemblée générale et se lance dans la phase de recrutement ?

Ils ont 23 ans tous les deux et ont décidé de consacrer une partie de leur avenir à sauver le patrimoine du passé. L’« agrégatif » Vincent Rousseau et le juriste Stéphane Mascitti connaissent le château François-1er depuis qu’ils sont tout petits et son évolution ne leur plaît pas. « J’ai connu des jours meilleurs », regrette ainsi le premier, son ami d’enfance faisant remarquer à quel point la nature a repris ses droits aux abords du bâtiment.

Ils ont décidé de prendre les choses en main en créant une association : Les Amis du château François-Ier. Elle compte, annoncent-ils, déjà une quinzaine de membres et les deux étudiants abordaient, pendant ces vacances de Noël, la phase de recrutement, tout en se lançant aussi dans la prise de contact. « On sait qu’il y a eu des choses de faites », précise le président, Vincent Rousseau, qui veut justement mieux savoir qui fait quoi en rencontrant, notamment, les représentants de la municipalité et de la Société historique régionale de Villers-Cotterêts, avec laquelle ils veulent travailler « en synergie ». Plus tard, il devrait être question de collecter des fonds.

« Je vis en région parisienne, je sais que les gens connaissent Pierrefonds »… Enfant de Villers-Cotterêts, le jeune président enrage de voir que d’autres communes, parfois plus petites, — il cite aussi Vic-sur-Aisne ou Compiègne — tirent parti de leur château mieux que Villers-Cotterêts, selon lui. Car, outre la résidence royale, c’est la ville et son attrait touristique, que ces hommes veulent défendre.

Ils se donnent le but de dynamiser l’économie et « promouvoir la notoriété de la ville à travers son château ». Pour eux, l’état du bâtiment est un handicap. Rénovation et mise en valeur de la bâtisse et du site sont leurs objectifs. Mais, d’abord, pense Stéphane Mascitti, il faut y voir plus clair dans « l’imbroglio juridico-administratif ».

Pourquoi pas des chantiers
En attendant, un « dossier complet » a déjà été préparé en vue de réaliser une brochure « pour mettre tout ça en images », indiquent ces messieurs, évoquant notamment un caisson de tôle recouvrant une partie du bâtiment, menaçant de s’effondrer, ou les fenêtres en mauvais état. « On a fait un appel aux dons », relatent les jeunes gens comptant aussi, par la suite, susciter du mécénat.

Concrètement, ils ont aussi pris les devants en s’assurant la présence d’un ingénieur de Poitiers, indique Vincent Rousseau qui, pour la réalisation de travaux, n’exclut aucune possibilité, envisageant, pourquoi pas, la mise en place de chantier. L’essentiel étant de ne pas traîner car « on approche du moment critique », mais, ce château, « il y a encore moyen de le sauver ! » Elle a déjà tenu sa première assemblée générale et se lance dans la phase de recrutement. Une association est née pour sauver le château.

Image illustrative de l'article Château de Villers-CotterêtsPour en savoir plus sur l’association des Amis du Château François Ier :http://chateaufrancoispremier.wordp… 

 

Appelé « Petit Parc » par opposition au « Grand Parc » ou « Parcq aux Bestes Sauvaiges » créé par Louis XII en 1507, ce parc existait déjà avant que François 1er n’entreprenne la construction du château et il est fort probable que l’enceinte, où subsistent deux échauguettes (dites tourelles Henri II et de Diane), soit antérieure à cette construction.

Les jardins, par contre, furent créés après 1539 par Guillaume Le Moyne, jardinier de Madame de Vendôme : pelouses magnifiques, parterres savamment dessinés, allées couvertes de coudriers embellissaient l’ensemble.

spacer dans CHATEAUX DE FRANCE

L’Allée Royale n’existait pas encore. On doit sa création à Monsieur, frère de Louis XIV, qui chargea Le Nôtre, « Maistre Jardinier du Roy », de dessiner le nouveau parc du château (1665-1667). En 1752, Louis-Philippe d’Orléans la fit prolonger en forêt jusqu’à la route du Faîte.

Le parc du château a conservé les grands traits de sa composition des XVIIème et XVIIIème siècles. Au nord du logis, le parc découvert montre encore la base de son bassin circulaire, encadré de deux boulingrins. A l’arrière-plan, la partie boisée est traversée par la patte d’oie formée par deux allées obliques (aujourd’hui appelées allées du Tir et de la Pépinière). Le fossé du « Saut du Loup » ou « Haha de la Porte Blanche » clôt le parc sans limiter la perspective sur la forêt proche et la splendide montée de l’Allée Royale.

 

 

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Le « château » du Corbusier

Posté par francesca7 le 27 octobre 2013


 

À l’origine, la façade du cabanon devait être recouverte de métal, mais le grand architecte a finalement préféré l’habiller d’un bardage en croûte de pin © DR

 Le

Tout l’été durant, Le Point.fr vous propose de découvrir l’histoire de maisons de vacances. Parfois loufoque. Souvent extraordinaire. Cette semaine, nous faisons étape sur la Côte d’Azur, chez Le Corbusier.

« J’ai un château sur la Côte d’Azur », se plaisait à dire, non sans ironie, Charles Édouard Jeanneret, alias Le Corbusier. Un « château » qui n’est autre qu’un cabanon cubique de 3,66 mètres de côté, dressé face à la Méditerranée, à Roquebrune-Cap-Martin. 

Ce n’est qu’en 1952 que l’architecte, un habitué de cette commune azuréenne, décide d’y construire sa résidence secondaire. Le patron de l’auberge L’étoile de mer, Thomas Rebutato, avec qui il s’est lié d’amitié trois ans plus tôt, lui propose de construire sur un côté de son établissement.

Pièce unique

Selon la légende, le plan de la future maison du Corbusier, minimaliste, fut griffonné en une heure, sur le coin d’une nappe en papier. Pourtant, le moindre détail est pensé à l’extrême avec une règle : pas de superflu, place à l’essentiel. À l’intérieur, une seule pièce où Le Corbusier conçoit un aménagement spartiate autour du Modulor, un système de mesure idéal qu’il a lui-même inventé sur la base du nombre d’or. Le lit, étroit, est sculpté dans le bois avec son oreiller. La table pivote autour d’un pied unique. Deux caisses de bois, dont les poignées permettent une manipulation aisée, font office de tabourets – bas ou à hauteur de table -, selon leur positionnement.

Les placards sont totalement intégrés et le plafond, peint en vert et orange pâle, dissimule aussi des rangements. Les volets intérieurs des deux petites fenêtres, habillés de miroirs, peuvent être utilisés pour se regarder, pour capter la lumière ou encore multiplier les angles de vue sur le paysage. Enfin, pour la toilette et la cuisine, l’architecte installe un petit lavabo en inox, récupéré dans un hôpital.

Bijou d’ingéniosité

Le tout compose un petit bijou d’ingéniosité, recouvert d’un bardage en croûte de pin, à l’esthétique très épurée. La réalisation de la structure du cabanon a été confiée à son menuisier attitré, basé en Corse. L’ensemble des panneaux, taillés dans différentes essences de bois, est ensuite acheminé, par bateau depuis l’île de Beauté, puis par train.

Une fois le « château » achevé, Le Corbusier et son épouse y passent dès lors tous leurs mois d’août. Du cabanon, on accède à une superbe crique protégée où le maître descend se baigner au moins trois fois par jour. En remontant, il se douche au moyen d’un simple tuyau d’arrosage installé sous un grand caroubier. 

Depuis le cabanon, une porte, façon cabine de bateau, lui permet de pénétrer directement dans l’auberge de son ami Thomas Rebutato. En 1957, en échange du lopin de terre offert pour la construction du « château sur la Côte d’Azur », Le Corbusier crée pour lui cinq unités de camping. Des réalisations qui, à l’instar de son propre cabanon, permettent de vivre proche de la nature. 

Roquebrune-Cap-Martin, un havre de paix où l’architecte de renom se retire au soir de sa vie. Là, il s’éteint paisiblement le 27 août 1965, à l’âge de 78 ans, lors d’un bain dans la Méditerranée qu’il disait être son seul véritable point d’attache.

UN SITE A VISITER : http://fcanarelli.free.fr/cabanondecorbu.html

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Le château d’ Essey Villeneuve

Posté par francesca7 le 20 octobre 2013

 

 Château de Villeneuve

Le château d’ Essey Villeneuve dans CHATEAUX DE FRANCE a-essey

              Cité pour la première fois en 1372, il appartenait à Hugues de Pontailler, mais vraisemblablement antérieur,
      le château ne resta jamais longtemps entre les mains d’une même famille. Il fut transformé par les Vienne qui le 
      possédèrent de 1500 à 1580, par Daniel de Bellujon, qui en fut maître de 1617 à 1669 et par les Saint Quantin du
      Bled qui le tinrent de 1670 à 1780. Les principaux travaux semblent se situer vers 1620 et 1740. Une restauration 
      générale, due à la famille de Champeaux, est intervenue en 1855. Les travaux effectués pour le comte de Blet au
      milieu du XVIIIe siècle ont peut-être concerné la façade ouest, dont les fenêtres sont différentes, mais surtout les
      communs et l’aménagement extérieur, que l’abbé Courtépée  décrivait comme « jardins immenses, beaux vergers, 
      terrasses, parterre, bosquets ».

      L’édifice est construit sur un terrain plat en fond de vallée. Entouré d’un fossé franchi au sud par un pont dormant,
      le logis se compose de trois corps de bâtiment : un corps central au nord, une aile en retour d’équerre à l’ouest et
      une aile à 45° à l’est. Il est flanqué sur les angles extérieurs de quatre tours hexagonales, d’une tour hexagonale demi-hors-oeuvre un peu plus haute s’élève au centre de la façade nord du corps central. Dans la partie est du sous-sol de ce bâtiment se trouve une salle couverte de voûtes d’ogives reposant au centre sur deux piliers de  section octogonale et du côté des murs sur des culots, dont certains sont figurés ; elle ouvrait au nord sur les douves par deux archères avec chambre de tir et au sud par une troisième archère occultée par la cour actuelle.

La façade sud du corps principal est précédée d’un escalier donnant accès à une belle & large terrasse. La porte de l’aile ouest, encadrée d’un bossage un sur deux, est surmontée d’un fronton brisé à volutes. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont couronnées, hormis sur la façade ouest, d’un fronton triangulaire à base interrompue, les fenêtres  de l’étage de la façade nord, d’un fronton cintré, et celles des tours, de frontons  cintrés brisés à base interrompue. Le salon du rez-de-chaussée du corps central est pourvu d’une cheminée monumentale à décor sculpté et peint. De part et d’autre du portail en plein cintre qui donne accès à la cour, trois bâtiments de plan allongé constituent les communs…                                                                                                                           

                  

       Château de Villeneuve 21320 Essey, actuellement centre d’éducation spécialisé, ne se visite pas. Essey – Accueil des enfants souffrant d’un handicap mental : les IME

Les Instituts Médico-Educatifs (IME) sont des établissements médico-social tel que défini par la loi du 2 janvier 2002.

Ils sont agréés pour dispenser une éducation et un enseignement spécialisés pour des enfants et adolescents atteints de déficience à prédominance intellectuelle. Les tranches d’âges varient selon les établissements.

Ils regroupent les anciens IMP et IMPro. Les IME ont souvent été au départ des fondations caritatives, généralement à l’initiative de familles bourgeoises touchées par le handicap mental.

 

chateau-de-villeneuve-21_dd_small dans Côte d'Or

La Côte d’Or dispose de trésors d’architecture civile : des ruines féodales (Thil, Chaudenay, Vergy, Mont Saint Jean, Montbard), châteaux forts, maisons fortes (Châteauneuf Corcelles les Arts, Posanges), châteaux renaissance ou XVIIe siècle (Commarin, Bussy Rabutin, Epoisses, Chailly sur Armançon, Jours lès Baigneux) où les traces de système défensif  font place au goût du confort et de l’embellissement, châteaux édifiés au XVIIIe par la noblesse parlementaire, le château d’Arcelot à Anceau, le château Beaumont sur vingeanne, le château Lantenay, le château Grancey, le château Bressey/Tille, le château Vantoux à Messigny & Vantoux, château Fontaine Française à voir aussi le château de Montfort à l’architecture unique, il  a connu d’illustres propriétaires et hébergea le Saint Suaire de nombreuses années, et également les grands châteaux viticoles, Pommard etc Nous répertorions tous les châteaux de la Côte d’Or 21 : châteaux forts en cote or, forteresses & manoirs en cote d’or 21, vestiges de chateau et ruines importantes en cote or.

       

Actuellement 161 châteaux, 28 châteaux forts et 3 manoir recensés, les châteaux détruits et les mottes féodales ne sont pas recensés

 

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Le château de Lux

Posté par francesca7 le 20 octobre 2013

 Image illustrative de l'article Château de Lux


Le château de Lux est une ancienne forteresse, maintes fois réaménagée à différentes époques. Il est situé à Lux en Bourgogne.

 

Il a été une ancienne propriété des gouverneurs de Bourgogne, des Saulx-Tavannes et des Condé.

Le château, la chapelle et les vestiges du xiiie siècle font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le8 janvier 1946

Le premier seigneur connu de Lux est Guy de Til-Châtel qui, en 1184, se plaça dans la mouvance du duc de Bourgogne et obtint l’autorisation de fortifier le château.

En 1443, il fut acquis par Odot de Malain. Les Malain, qui descendaient de banquiers enrichis au service des ducs, en firent une demeure à la fois puissante et élégante précédée d’une basse cour et défendue par quatre tours rondes, des courtines surmontées d’un chemin de ronde couvert, des fausses braies et des fossés alimentés en eau par la Tille qui baignait son flanc occidental. Il était en fort mauvais état quand roger de Bellegarde, gouverneur de Bourgogne; l’acquit en 1624. En 1646, il passa à Henri de Bourbon, prince de Condé, qui le céda en 1668 à Claude du Housset, marquis de Til-Châtel, lequel le donna à sa nièce, Catherine Daguesseau, lors de son mariage, en 1683, avec Charles-Marie de Saulx-Tavannes. Les Saulx-Tavannes l’ont conservé jusqu’en 1845 et l’ont totalement transformé: les fortifications ont disparu, les baies et les dispositions intérieures du corps de logis ont été modifiées par les architectes Le Jolivet et Jean Caristie de 1749 à 1751, de nouveaux aménagements intérieurs sont intervenus au début du XIXèS, les fossés ont été comblés et les abords transformés, d’abord en jardin à la française, puis parc à l’anglaise.

Le château de Lux dans CHATEAUX DE FRANCE 220px-chateau_de_lux_-_04A Lux, Les prospections aériennes et les fouilles archéologiques ont révélé l’existence d’un site gallo-romain d’une superficie de 9 ha. Le site présente de grands bâtiments organisés autour de cour. Les fouilles et prospection ont révélé la présence de maçonneries importantes, de mosaïques, d’hypocaustes et d’adductions d’eau. La nature exacte du site n’est cependant pas aisée à préciser. Le site ne constitue pas une agglomération ordinaire et ressemble plutôt à une très grande villa. Toutefois les bâtiments résidentiels de la pars urbana manquent et seule semble attestée la résidence d’un vilicus. La présence d’un bras fossile de la Tille le long de bâtiments et le plan de certains bâtiments peut laisser penser qu’il s’agit d’entrepôt liés à la navigation fluviale.

À partir de 1917, le village abrita l’un des plus grands hôpitaux vétérinaires de France, destiné aux chevaux et mis en place par l’armée américaine. Il se trouvait sur la route de Spoy, près de la Tille et de la voie de chemin de fer, afin de communiquer avec le camp et la gare régulatrice d’Is-sur-Tille.

 

 

 

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Le château de la reine Blanche

Posté par francesca7 le 20 octobre 2013

Le château de la reine Blanche dans CHATEAUX DE FRANCE telechargement-32

L’extrémité des étangs sur le territoire actuel de la commune de Coye, appartenant toujours au roi de france, ont été donné à l’abbaye de la Victoire, à proximité de Senlis, à sa fondation en 1223.

Situé face à l’étang de la Loge, ce petit château étrange, presque féerique, est construit dans un style néo-gothique. A l’origine il fut bâtis à la demande du seigneur de Viarmes, Pierre de Chambly et fut « médiévalisé » par l’architecte Victor Dubois, à la demande de Louis VI Henri de Bourbon-Condé en 1823, en fit de son petit château une halte de chasse. En 1828 la sculpture des trois statues, réalisée par messieurs Boichard et Thierry, fut placée sur la partie haute de l’édifice.

Son nom lui vient de la reine Blanche de Castille, mère du roi Saint-Louis, et fondatrice de l’abbaye de Royaumont, située non loin de Coye la forêt.

Malheureusement l’intérieur du château n’est pas ouvert au public, il est constitué de deux grandes pièces voûtées. Au rez-de-chaussée se trouve un grand salon, et à l’étage une salle à manger.

A ma connaissance ce château n’est plus utilisé pour quoi que ce soit, bien qu’apparemment l’inérieur soit toujours meublé de mobilier ancien et ouvragé. J’avoue que je trouve vraiment dommage qu’il soit impossible de le visiter, c’est un peu gâcher du patrimoine. Enfin, nous avons au moins la chance de pouvoir admirer sa magnifique et si particulière architecture extérieure. Personnellement, ce que j’aime le plus, ce sont les sortes de petites gargouilles qui soutiennent le balcon, entourant une petite lampe qui nous offre une jolie lumière jaune orangée lorsque le jour commence à décliner.

Parlons à présent des légendes qui entourent ce lieu, car vous vous doutez bien qu’il en existe, le paysage s’y prête tellement! Les arbres centenaires, les rochers couverts de mousse, les divers animaux qui s’y promènent et le château à l’architecture fantaisiste et au nom qui pourrait évoquer l’existence d’une dame blanche…Ça ne peut que laisser une grande place à l’imaginaire! Mais y’a-t-il un fond de vérité derrière ces légendes? Peut être bien…

La légende la plus célèbre est bien sûr celle de la dame blanche qui hanterait les étangs. Il paraîtrait qu’on peut l’apercevoir les nuits de pleine lune… Vous admettrez que tout ceci est très folklorique, et compte tenu du nom du château, ce n’est pas très étonnant que l’on se retrouve avec une telle légende. Cependant, je n’irais pas jusqu’à dire que l’étang n’est pas hanté…

La légende  veut que ce soit le fantôme de Blanche de Castille, qui y aurait fait une halte, sur le chemin de l’abbaye de Royaumont. Cependant il n’existe aucune preuve historique de son passage, qui est même jugé comme très peu probable.

Autre fait qui a tendance à alimenter l’imagination, l’écrivain Chataubriand écrivait sur ce lieu dans ses « Mémoires d’outre-tombe » en décrivant une étrange sensation de mélancolie et de tristesse qui émanerait du lieu. Ce qui n’est pas tout à fait faux, pourvu qu’on prête attention à des ressentis subtiles qui viennent se mêler à d’autres énergies plus merveilleuses issues de créatures discrètes.

Enfin, il existe une légende qui raconte qu’une reine

Gauloise aurait trouvé la mort, entraînée par sa monture, et que son fantôme hanterait toujours les alentours du château.

Comme pour toutes légendes, il y a une grande part d’imagination, d’autant que le lieu s’y prête énormément. Mais il y a des choses là bas, des énergies, qui n’appartiennent pas qu’à un esprit qui hanterait l’endroit, certains sont de passage, d’autre y ont élus domicile. Les énergies de l’histoire du lieu y sont également présentes, à travers la terre, à travers les arbres…Si vous y passez, n’hésitez pas à vous arrêter, à prendre le temps de vous asseoir près d’un tronc, de toucher son écorce, juste pour sentir ce qu’il a à vous raconter. Et puis ressentez la nature, ce lieu est très chargé et a beaucoup à offrir, pourvu qu’on sache s’ouvrir à lui.

Il ne faut pas se rendre là bas dans l’état d’esprit d’un chasseur de fantômes ou de légendes, il faut y aller en amoureux de la nature, avec beaucoup d’humilité, et laisser l’endroit se dévoiler petit à petit, car il ne parle qu’à ceux qui savent l’écouter…

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Le Petit Versailles de Bourgogne

Posté par francesca7 le 12 octobre 2013


 

Nous sommes au temps du roi Louis XV et au château de Bierre les Semur, c’est celui des Marc-Antoine Chartraire de Montigny, père et fils. Marc-Antoine I occupe la fonction de trésorier général des Etats de Bourgogne jusqu’en 1750. Son fils aîné, Marc-Antoine II, hérite de l’adite charge, à sa majorité, en 1770. Très riches, ils sont grands amateurs de fêtes somptueuses et de chasse.

A partir de 1740, Marc-Antoine I entreprend d’importants travaux sur son domaine de Bierre les Semur ; agrandissement du château et de ses dépendances, aménagement du parc, de jardins à l’anglaise et à la française, murs de 7 km entourant le tout !

 

Le Petit Versailles de  Bourgogne dans Bourgogne kgrhqeokoye33ewwbzzbokwlwlod_35

Après 1770, l’œuvre entreprise est poursuivie par Marc-Antoine II, avec la reconstruction complète de l’église, la ferme du Hameau, l’ermitage, le temple de l’amour… Surnommé « le trésorier sans compter », il ne recule devant aucune dépense ! Mécène et plutôt bon employeur, le personnage est apprécié. A la Révolution, il n’est pas inquiété et sera même le premier maire de Dijon élu.

Ce n’est tout de même pas la vie de château pour tout le monde comme le montre cette description de 1767 ; « une maison couverte en pailles consistante en une chambre à feu, de deux teqs a pourceaux joignants ladite maison, d’une grande avec deux écuries sous le même faîte derrière ladite maison, d’un four entre lesdits bâtiments, et d’une petite chambre dans ladite cour avec un four le tout couvert en pailles et en assez mauvais état plus un petit jardin derrière l’une desdites écuries, et une hâte de cheneviere joignant les dites maisons et jardin (…) situés au village dudit bierres…)

 

Bierre les Semur

 

Bierre-lès-Semur est un petit village français, situé dans le département de la Côte-d’Or et la région de Bourgogne. La commune s’étend sur 8,3 km² et compte 94 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 11,4 habitants par km², Bierre-lès-Semur a connu une hausse de 9,3% de sa population par rapport à 1999. Entouré par les communes de Montigny-Saint-Barthélemy, Roilly et Flée, Bierre-lès-Semur est situé à 52 km au Nord-Est d’Autun la plus grande ville à proximité. Situé à 356 mètres d’altitude, La Rivière Le Serein, le Ruisseau de Champboulin, leRuisseau du Larrey sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Bierre-lès-Semur.
La commune est proche du parc naturel régional du Morvan à environ 2 km.

Le maire de Bierre-lès-Semur se nomme monsieur Bernard JOUVENOT. Aujourd’hui le seul petit commerce qui fasse encore vivre ce petit village est simplement un café dénommé : L’Orée du Bois…

 

 

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