Le château de Lux
Posté par francesca7 le 20 octobre 2013
Le château de Lux est une ancienne forteresse, maintes fois réaménagée à différentes époques. Il est situé à Lux en Bourgogne.
Il a été une ancienne propriété des gouverneurs de Bourgogne, des Saulx-Tavannes et des Condé.
Le château, la chapelle et les vestiges du xiiie siècle font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le8 janvier 1946
Le premier seigneur connu de Lux est Guy de Til-Châtel qui, en 1184, se plaça dans la mouvance du duc de Bourgogne et obtint l’autorisation de fortifier le château.
En 1443, il fut acquis par Odot de Malain. Les Malain, qui descendaient de banquiers enrichis au service des ducs, en firent une demeure à la fois puissante et élégante précédée d’une basse cour et défendue par quatre tours rondes, des courtines surmontées d’un chemin de ronde couvert, des fausses braies et des fossés alimentés en eau par la Tille qui baignait son flanc occidental. Il était en fort mauvais état quand roger de Bellegarde, gouverneur de Bourgogne; l’acquit en 1624. En 1646, il passa à Henri de Bourbon, prince de Condé, qui le céda en 1668 à Claude du Housset, marquis de Til-Châtel, lequel le donna à sa nièce, Catherine Daguesseau, lors de son mariage, en 1683, avec Charles-Marie de Saulx-Tavannes. Les Saulx-Tavannes l’ont conservé jusqu’en 1845 et l’ont totalement transformé: les fortifications ont disparu, les baies et les dispositions intérieures du corps de logis ont été modifiées par les architectes Le Jolivet et Jean Caristie de 1749 à 1751, de nouveaux aménagements intérieurs sont intervenus au début du XIXèS, les fossés ont été comblés et les abords transformés, d’abord en jardin à la française, puis parc à l’anglaise.
A Lux, Les prospections aériennes et les fouilles archéologiques ont révélé l’existence d’un site gallo-romain d’une superficie de 9 ha. Le site présente de grands bâtiments organisés autour de cour. Les fouilles et prospection ont révélé la présence de maçonneries importantes, de mosaïques, d’hypocaustes et d’adductions d’eau. La nature exacte du site n’est cependant pas aisée à préciser. Le site ne constitue pas une agglomération ordinaire et ressemble plutôt à une très grande villa. Toutefois les bâtiments résidentiels de la pars urbana manquent et seule semble attestée la résidence d’un vilicus. La présence d’un bras fossile de la Tille le long de bâtiments et le plan de certains bâtiments peut laisser penser qu’il s’agit d’entrepôt liés à la navigation fluviale.
À partir de 1917, le village abrita l’un des plus grands hôpitaux vétérinaires de France, destiné aux chevaux et mis en place par l’armée américaine. Il se trouvait sur la route de Spoy, près de la Tille et de la voie de chemin de fer, afin de communiquer avec le camp et la gare régulatrice d’Is-sur-Tille.
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