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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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UN SPECTRE NOCTURNE EN MOSELLE

Posté par francesca7 le 25 octobre 2014

 

téléchargement (6)La très ancienne petite ville de Boulay (BolagiumBolaBolchen), en Moselle, fut de temps immémorial le théâtre de nombreuses apparitions d’êtres surnaturels, et les revenants s’y donnaient volontiers rendez-vous, notamment la Massue. Dans le premier quart du XIXe siècle, on recueillit les récits de quantité de faits étranges qui s’y étaient passés et s’y passaient encore journellement à cette époque.

Un de ces spectres nocturnes était la Massue ou Masse. La Massue apparaissait sous la forme d’une bête ayant la taille d’un veau à très longs poils de couleur sombre, sous lesquels disparaissait la tête dont on n’apercevait que les yeux gros et flamboyants et deux pointes d’oreilles émergeant de l’épaisse fourrure. On ne distinguait pas les pattes, et cette espèce d’être présentait l’apparence d’une masse informe, d’où lui était probablement venu son nom, soit du français masse, soit de l’allemand massiv. La Massue traînait des chaînes dont on entendait le cliquetis ; parfois elle passait sans bruit, et si elle venait à toucher quelqu’un en se serrant contre lui, son contact ne semblait que le frôlement d’un vent léger. Cette bête immonde se présentait tout à coup, sortant de l’obscurité, sans qu’on pût voir d’où elle venait. Elle semblait affectionner certaines rues de la ville.

C’est ainsi qu’on l’a vue le plus souvent dans la rue du Four Banal (Banngasse), la rue de la Halle (Hallegasse) et la rue de l’Eglise (Kirchegasse) d’où peut-être elle se rendait au cimetière ou, plus vraisemblablement par la rue du Pressoir (Keltergasse) et la rue de Saint-Avold, vers un lieu situé hors de la ville et appelé Stromerich. Cette bête n’a d’ailleurs jamais, de son propre mouvement, fait de mal à personne, se permettant seulement de barrer le passage au bon bourgeois attardé en s’asseyant sur son chemin à la façon des ours, et fixant sur lui ses yeux ronds et luisants ; une fois même elle empêcha un vol de s’exécuter.

Le témoignage d’une ancienne maîtresse d’école à Boulay vers la fin du XVIIIe siècle, Mlle Barbarat, nous fournit des détails quant à l’existence de cette apparition. « Une soirée, assez tard, je sortais avec ma sœur de nos écuries, et, pour rentrer chez nous, il fallait traverser la rue de la Halle. Voilà la Massue qui se présente : elle montait la rue. Ma sœur me crie : Retire-toi ! J’ai cru qu’elle voulait badiner ; mais tout à coup cette bête s’est trouvée près de moi et, en passant, s’est serrée contre mes jupons sans que je la sente. Elle était plus noire que grise et de la grosseur d’un chien dogue. C’est en 1770 que cela m’est arrivé. Depuis ma sœur l’a vue à cette même place à trois reprises différentes. M. Lefort, allant un soir chez M. de Villers et suivant la rue du Four Banal, la vit sortir du coin derrière la maison Coignard et venir au devant de lui.

« Au commencement de la Révolution, un garçon de Boulay faisait la cour à une fille qui habitait la grande maison située rue du Four Banal au-dessus de celle de M. Limbourg et se rendait chez elle. C’était à l’entrée de la nuit et plusieurs personnes étaient encore à prendre le frais du soir sur la porte. Ce garçon vit la Massue semblant sortir du cul-de-sac qui est derrière la maison Rimmel. Il courut frapper à une porte en criant : Vite ! Vite ! Ouvrez-moi. On ouvrit la porte et, se précipitant dans l’allée, il y tomba en faiblesse. C’était la seconde fois qu’il voyait cette bête. Un soir, le boucher qui demeurait alors dans la même rue sortit pour aller à sa boutique. Mais il revint aussitôt, les cheveux hérissés, et dit qu’il venait de voir une effroyable bête qui en gardait l’entrée. C’était la Massue.

« Un jour de l’hiver 1760, le vent avait renversé un gros arbre dans la forêt de Crombesch (défrichée depuis la Révolution). Des pauvres femmes, qui faisaient métier d’aller chercher des branches sèches au bois pour leur ménage, complotèrent d’aller la nuit suivante en couper en fraude à cet arbre. Mais il fallait s’assurer que le fortier (garde-forestier) n’était pas en tournée. Elles furent regarder à la fenêtre de sa cuisine sur le derrière de sa maison, située rue du Four Banal, et le virent assis près du feu. Mais quand elles s’en retournèrent pour aller accomplir leur vol, la Massue était là qui leur barrait le chemin. Quand elles voulaient passer d’un côté, la Massue s’y trouvait ; si elles essayaient de prendre l’autre côté, elle y était encore, et ce manège dura jusqu’à quatre heures du matin où la Massue s’éloigna ; mais l’envie et l’heure de mal faire étaient parties aussi !

« Un soir de l’année 1700, des garçons de Boulay se promenaient sur la place. La Massue est venue passer près d’eux ayant à peu près l’apparence d’un petit cheval. L’un d’eux, nommé Ritz, sauta dessus ; mais il tomba aussitôt à terre où il resta raide mort. Une nuit, un homme passait en Muehlenbach (lieu situé au sortir de la ville entre la route de Metz et celle de Roupeldange), avec une hotte sur le dos. La Massue le suivit et sauta sur sa hotte. Il la porta ainsi bien loin, mais il tombait sous le poids. Mlle Bettinger, qui habitait aussi la rue du Four Banal, vit, un soir de l’été 1820, une bête de grande taille avec des yeux étincelants s’arrêter vis-à-vis ses fenêtres. Elle le raconta le lendemain à ses voisins. Mme Weiss, un soir de la même année, et plusieurs personnes, étaient assises sur les escaliers d’une maison située vers le bout de la même rue d’où l’on peut voir la place. Tout à coup elles entendirent un bruit de chaînes et, en même temps, virent la Massue apparaître, comme si elle sortait de terre. Un petit chien la suivait en ne cessant d’aboyer. Sans s’en inquiéter, la bête descendit jusqu’au bout de la place et puis revint sur ses pas. En voyant cela toutes les personnes qui l’observaient se sauvèrent, et l’une d’elles, qui avait un plus long trajet à faire que les autres, demanda de l’eau bénite pour s’assurer contre les rencontres du chemin.

« Une soirée, Colin Coignard revenait de route avec sa charrette. Arrivé au fossé de Barenbach, derrière la montagne, il s’y trouva tout à coup embourbé et la Massue était près de lui qui le regardait. Son neveu alla chercher des chevaux pour le tirer de ce mauvais pas et quand, vers minuit seulement, ils arrivèrent près de la ville, au ruisseau de Muehlenbach, la Massue était dans le ruisseau qui dlatschait (de l’allemand flatsehen, barboter dans l’eau) et tapotait dans l’eau. Elle les accompagna jusque dans l’intérieur de la ville ».

Enfin voici le témoignage d’un homme fort honorable qui habitait Boulay au commencement du XIXe siècle : ancien professeur à Boulay, il avait été, avant la Révolution, précepteur dans la maison du comte de Clermont Mont-Saint-Jean, dans le midi de la France. Il écrit, dans une note adressée au comte de Bony de la Vergne : « Hier, 29 janvier 1823, à six heures du soir sonnées à l’hôtel de ville et sur le point de sonner à la paroisse, je sortais de chez nous pour aller donner une leçon dans la rue du Pressoir. J’apercevais déjà les lumières de vos fenêtres et je marchais sur le haut du pavé lorsque j’entendis un bruit de chaînes à ma gauche. Je regardai et je vis à mon côté une masse informe à poils longs sans que je la sentisse. Je crus d’abord que c’était le chien du moulin neuf ; mais me rappelant que celui-ci a des oreilles coupées ras, je cherchai à voir la tête de cette bête et j’aperçus un bout d’oreille saillant du poil. Je suivis de l’œil cette monstruosité jusque devant la maison Coignard, mais sans pouvoir distinguer une tête. Elle paraissait avoir des reins d’environ deux pieds de large et au moins la longueur du chien du moulin. C’est ce que j’ai vu de mes yeux sans être endormi ni ivre. Je n’avais pas encore vu cette bête et je vous en parle comme l’ayant vue ; croyez si vous le jugez à propos ».

Suivant la croyance populaire, cette Massue n’était autre que la propre personne d’un ancien gouverneur de Boulay, condamné par la justice divine à revenir sous cette forme odieuse, en expiation d’un crime. Le capitaine Dithau, ou Dithrau, gouverneur à Boulay pour le duc de Lorraine, en 1635, avait une tante nommée Sunna Roden, dont il convoitait les biens, 108 jours de terre sur le ban de Boulay et 9 fauchées de prés. Pour s’en emparer, le capitaine Dithau accusa sa tante de sorcellerie et la fit emprisonner. Le procès dura huit semaines et, sur les dépositions de son neveu, la pauvre dame fut condamnée à être brûlée vive, ses cendres jetées au vent et ses biens confisqués. Cette horrible sentence eut son exécution et la malheureuse femme fut brûlée sur le ban de Boulay, le 17 juillet 1635, en un lieu appelé Stromerich, à gauche du chemin de Machern et non loin du bois de Buch. Le cupide Dithau ne put cependant pas s’emparer des biens de sa tante, qui passèrent, dit-on, aux domaines et furent ensuite aliénés. Malheureusement, les pièces du procès ont été, dès l’origine, soustraites des archives de l’hôtel de ville, et la tradition seule a conservé jusqu’en ces derniers temps le souvenir d’un crime abominable, dont le sentiment populaire a fait justice en condamnant son auteur au sinistre châtiment relaté plus haut.

téléchargement (7)Les traditions populaires de plusieurs provinces de France et d’autres pays dépeignent aussi les allures analogues d’une bête qui se présente la nuit au voyageur, le suit ou lui barre le passage, quelquefois se fait porter par lui, épouvante les animaux, etc. Telles sont la Galipotedans le Poitou et la Saintonge, la Grand’Bête et la Bête qui se fait porter dans le Berry, lePoulain sans tête à Gondrecourt, la Bête de Brielles, la Bête de Béré, la Birette, le Birherou, la Bête de la Loyère en Haute-Bretagne, le Chien noir d’Alversdorf dans le Schleswig-Holstein, etc. Néanmoins la Massue bolagienne, quoique parente de ces fantastiques créatures, offre avec elles une assez grande différence. La Galipote, quoique plus innocente que le loup-garou, se rapproche de la nature de ce dernier en ce qu’elle est quelquefois le dédoublement d’une personne vivante, tandis que notre Massue est un véritable revenant. Elle a plus d’affinité avec la Grand’Bête, malgré les formes plus nombreuses qu’affecte cette dernière ; elle n’a pas la méchanceté de la Birette ; elle ressemble un peu au Poulain de Gondrecourt, comme elle, a la tête indécise, et au Chien noir d’Alversdorf, car ces derniers se font voir aussi, le plus souvent, dans l’intérieur d’une ville. Mais ce qui caractérise surtout notre Massue, c’est sa personnalité connue dans sa première et dans sa seconde existence et l’idée de l’expiation attachée à ses pérégrinations nocturnes.

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Les parcs et jardins en Moselle

Posté par francesca7 le 4 octobre 2014

Ukhange

Ukhange

Profitez de votre passage dans la Grande Région pour découvrir le réseau des Jardins sans Limite : de la Moselle à la Sarre en passant par le Luxembourg et 26 jardins thématiques, créations ou recréations, sont à visiter de mai à octobre.

aux pieds des Vosges du Nord ou au Pays des Trois Frontières, succombez aux charmes des Jardins sans Limites de Moselle

Jardin des Prairiales au Château de La Grange 

Les buis mélangés aux lys, les grandes fleurs de prairies dans lesquelles le promeneur peut s‘immerger et les allées de porcelaine forment un ensemble plein de promesses, que le visiteur découvrira avec émerveillement. La visite du jardin peut être complétée par celle de l‘intérieur du château.

Jardin des Faïenciers  

Installé sur les friches industrielles d’une ancienne faïencerie et imaginé par le paysagiste Philippe Niez, ce jardin évoque les sources d’inspiration des artistes décorateurs, l’alchimie des couleurs et la fabrication de la céramique. Labyrinthe de ruines, Jardin des grands feuillages… ou encore jardin du feu, autant d’invitations à fleureter avec la curiosité ! Sur le site, prolongez votre visite par la découverte du Musée des Techniques Faïencières et des expositions d’art contemporain proposées régulièrement.

Jardin du Château  

A Pange, autour du château XVIIIème siècle, le paysagiste Louis Benech a réalisé une composition particulièrement élégante.

Parfaitement intégré dans le paysage bucolique de la Nied française, ce jardin tout à la fois champêtre et contemporain évoque l‘histoire du domaine. Le parc romantique aux chênes tricentenaires invite à la flânerie.

Jardin pour la Paix

Au Jardin pour la Paix, les jardiniers vous feront partager leurs univers régulièrement renouvelés. Leurs créations y naissent au gré des inspirations et des échanges avec, entre autres, les verriers du CIAV de Meisenthal.

Poursuivez la découverte de ces bien nommés Jardins en Troc par une déambulation dans les Jardins des Rues, trouvailles végétales semées dans la Cité. Flânez dans un jardin au coeur de la forêt, dans le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, et prolongez votre visite par l’exploration de la Citadelle.

Jardin des Traces – Uckange (F)

Découvrez le jardin de l’impossible ! Contemporain et original, le Jardin des Traces évoque la sidérurgie et la mémoire ouvrière sur 4 hectares de friches industrielles.

smallit (1)Face au parc du haut fourneau U4, classé monument historique, il s’articule autour de 3 espaces : le jardin de l’Alchimie, le jardin du Sidérurgiste et le jardin des Energies.

Entre la coulée fleurie aux couleurs de la fonte en fusion et la légèreté des graminées, déambulez sur une promenade en béton qui vous conduira aux fontaines et jets d’eaux. Votre regard croisera alors les sculptures de Pierre Luu créées spécialement pour ce site. Laissez-vous surprendre par le mélange de minéral et de végétal, de couleurs et de senteurs, de bruit et de silence. Surface : 40.000 m2

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La Moselle Gourmande

Posté par francesca7 le 27 juillet 2014

 

La Moselle Gourmande regroupe une quarantaine de restaurateurs, de l’auberge traditionnelle au restaurant gastronomique salué par les meilleurs guides et critiques. Des opérations spéciales sont régulièrement menées pour faire découvrir les bonnes tables à tous… (ex : menu pour les 18-35 ans) 

Bergamote, mirabelle, macaron, chardon Lorrain… Découvrez ces merveilleux produits du terroir qui font la spécificité de la Meurthe-et-Moselle. Accueilli chez nos producteurs locaux pour une dégustation ou un déjeuner à la ferme, nul doute que vous succombiez à notre célèbre quiche lorraine. Et pour vous désaltérer, nous proposons : vin AOC des côtes de Toul, eau de vie et liqueur de mirabelle, bière artisanale… à consommer avec modération bien sûr. Il vous reste un petit creux ? Baba au rhum, madeleine et autres gourmandises vous attendent pour vous surprendre !

De Creutzwald à Lutzelbourg en passant par Metz et Sarreguemines, 9 chefs vous proposent de partager un moment unique ! En mettant leur savoir faire à votre portée, ils vous livreront astuces et secrets pour réussir toutes vos préparations !

Dégustations et repas clôtureront ce savoureux moment et régaleront vos papilles !

Alors laissez-vous séduire par ce moment de convivialité et inscrivez-vous sans plus attendre!

Renseignements : Moselle Tourisme 
Tél. : 03 87 37 57 80 – E-mail :info@moselle-tourisme.com 

220px-Macaron

Les gourmandises, comme par exemple : Le macaron

Le macaron apparaît en Europe au Moyen Âge où il va se diversifier et trouver de nouvelles formes et saveurs. D’Italie, il passe en France à la Renaissance. C’est en effet Catherine de Médicis qui a fait découvrir au xvie siècle les « maccherone » aux Français. Curieusement, cependant, il n’est pas mentionné dans le Traité des confitures et fardements publié par Nostradamus en 1552. Il apparait, la même année, pour la première fois en français, sous la plume de Rabelais, dans le Quart livre1, sous la définition « petite pâtisserie ronde aux amandes », sans que l’on puisse déterminer avec précision à quelle recette il fait référence.

On trouve des écrits qui présentent la recette du macaron sous le nom de Louzieh d’une confiserie omeyyade qui fut offerte à un calife ottoman au xve siècle en Syrie.

Au Moyen Âge, le « macaron » désignait deux produits différents : le gâteau, mais aussi un potage avec des éléments en farine qu’on mangeait avec du fromage râpé, de la cannelle et du safran et que l’on a appelé « macaroni » à partir, seulement, du xviie siècle. D’où la difficulté, parfois, de savoir à quels produits les sources historiques font référence.

Avant de s’unir deux à deux, ce petit gâteau à base d’amandes, de sucre et de blancs d’œufs, croquant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur se présentait tout seul. S’il est cité par Rabelais, son origine reste obscure. Pourtant bon nombre de villes en ont revendiqué la paternité et bon nombre de légendes se sont créées.

Certains prétendirent que ce « nombril du moine (Larousse gastronomique) » fut créé en 791 dans un couvent près de Cormery, d’autres que Catherine de Médicis l’apporta d’Italie quand elle entra dans la famille royale française. La première recette de macaron figure dans un ouvrage du début du xviie siècle.[réf. nécessaire]

À Joyeuse en Ardèche il apparaît en 1581 rapporté de la cour du roi Henri III où Catherine de Médicis, mère du roi, le fit servir lors des noces du Duc Anne de Joyeuse. Le Macaron de Joyeuse est à base d’amandes et entièrement craquant.

En Bretagne, une recette issue de Lannion correspond à un croisement entre le macaroni et l’oublie avec une moindre quantité de sucre glace.

Au Pays basque, à Saint-Jean-de-Luz, le macaron est apparu sous l’impulsion d’un pâtissier, M. Adam, qui en offrit à Louis XIV pour son mariage en 1660. Depuis lors, les descendants du pâtissier perpétuent la tradition, comme à Saint-Jean-Pied-de-Port ou à Louhossoaavec la Biscuiterie Basque.

À Paris, et en particulier à la Cour de Versailles, les officiers de bouche portant le nom de Dalloyau, ancêtres de ceux qui fonderont en 1802 la maison de gastronomie du même nom, servaient aux Rois des macarons, de 1682 jusqu’à Louis XVI et Marie-Antoinette.

En 1792, à Nancy, le macaron est apparu sous l’égide des Dames du Saint-Sacrement (plus connu sous le nom des sœurs macarons, dont une rue porte ce nom), dans une recette tenue secrète depuis le xviiie siècle. La recette des macarons de Boulay est apparue en 1854. Ces macarons perpétuent la recette initiale et présentent la particularité d’être à croûte dure et à intérieur fondant.

Enrichi de confitures, d’épices, de liqueurs, les coques de macaron sont accolées deux à deux dans les années 1830. Puis à la fin du xixe siècle naît le macaron parisien. Un cœur de crème au beurre ou de confiture/compote est rajouté entre les deux coques. On le trouve dès 1880 dans le quartier de Belleville à Paris. Il est popularisé dans le Quartier latinpar le salon de thé Pons, aujourd’hui disparu, ainsi que par la maison Ladurée qui les teinte en tons pastel indiquant leur parfum.

La présentation actuelle, sucrée et parfumée, n’a que peu de rapport avec les macarons lorrains au parfum d’amande, à la croûte croquante et fondants à l’intérieur.

les Brotgrompern

Les Brotgrompern, sont des pommes de terre rôties « à la lorraine » accompagnées de jambon fumé et de bibbelkääs (fromage blanc). Ceci fut a une époque le dîner presque quotidien en Moselle germanophone.

Cette recette existe également en Sarre.

 

Bouneschlupp

La Bouneschlupp (qui signifie « soupe aux haricots » en luxembourgeois) est un plat traditionnel de la cuisine luxembourgeoise. Il s’agit d’une soupe aux haricot verts avec des pommes de terre, du lard et des oignons. Cependant les recettes sont variables selon les régions, où l’on ajoutera tel ou tel légume ou viande supplémentaire, notamment la mettwurst, une saucisse luxembourgeoise.

Généralement considérée comme étant un plat national luxembourgeois, on trouve la Bouneschlupp aussi en Sarre (Allemagne), en Gaume,Pays d’Arlon (Belgique) et en Lorraine (France)

 smallit

Wagotine

La wagotine d’Uckange est une spécialité pâtissière de la ville d’Uckange, dont la recette originale a été mise au point par le grand-père de la maison Godet-Wagonnet, Émile, en 1937 ; plus tard, son fils en déposa la marque. Sa forme, sa taille et son aspect extérieur rappellent ceux des véritables wagonnets qu’on utilisait autrefois dans les mines de fers et de charbons. Il s’agit d’un petit wagonnet en nougatine garni de spécialités lorraines ; mirabelle de Lorraine, chardons lorrains, etc.

 

un site à visiter http://www.tourisme-meurtheetmoselle.fr/fr/fugues-enchantees/saveurs-et-specialites

 

 

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Les loisirs en Moselle

Posté par francesca7 le 27 juillet 2014

Des parcs de loisirs, des balades en plein air, des lieux pour faire du sport ou pour se détendre, les paysages et les équipements de Moselle répondront à vos envies…
Profitez de votre visite en Moselle pour découvrir : le Centre Pompidou-Metz 

 

Le centre Pompidou-Metz est un établissement public de coopération culturelle d’art situé à Metz, entre le parc de la Seille et la gare. Sa construction est réalisée dans le cadre de l’opération d’aménagement du quartier de l’Amphithéâtre.

Depuis son ouverture en 2010, le Centre Pompidou-Metz est chaque année le musée français le plus visité hors de Paris, du fait notamment de sa proximité avec l’Allemagne, le Luxembourg et la Belgique.

280px-Centre_Pompidou-Metz_nuit_07-01-2010Sa création est la première expérience de décentralisation d’un établissement public culturel, en l’occurrence le centre national d’art et de culture Georges-Pompidou de Paris. Perçu comme élément fondateur du nouveau quartier de l’Amphithéâtre, il a ouvert ses portes le 12 mai 2010. Les architectes sont Shigeru Ban et Jean de Gastines. Le maître d’ouvrage est la communauté d’agglomération de Metz Métropole en partenariat avec le centre Pompidou. La ville de Metz est mandataire du maître d’ouvrage. Le projet est également financé par la ville de Metz, le conseil général de la Moselle, le conseil régional de Lorraine, l’État et la Communauté européenne. L’édifice est réalisé par l’entreprise de construction Demathieu & Bard. La première pierre a été posée le 7 novembre 2006 par Claude Pompidou, épouse de Georges Pompidou. Le centre s’inscrit dans un projet d’urbanisation du quartier de l’Amphithéâtre au lieu d’anciennes friches ferroviaires. Engagé par Metz-Métropole, le nouveau quartier est dédié aux affaires, au commerce et à l’habitation, dans une démarche de haute qualité environnementale (HQE).

L’architecture de l’édifice est inspirée d’un chapeau chinois traditionnel acheté par Shigeru Ban à la Maison de la Chine dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris.

images (1)et le Center Parcs-Domaine des Trois Forêts.

Près de Sarrebourg, le Domaine des Trois forêts Moselle/Lorraine, 4e Center Parcs français s’étend sur 435 ha. De la construction, en passant par l’exploitation et les animations, tout a été conçu dans le respect de la démarche Très Haute Performances Energétiques (THPE). Les cottages en bois, construits selon les normes Haute Qualité environnementale (HQE) s’intègrent harmonieusement dans le paysage.

Grâce à l’utilisation d’une chaufferie bois, l’eau des lagons de « l’ Aqua Mundo » est à 29°C toute l’année. On y trouve aussi une ferme pédagogique et au centre du Domaine, un « coeur vert » de 58 ha protégés, pour favoriser le développement d’espèces végétales et animales peu communes.

Avec ses 435 hectares de forêt, le Domaine des Trois Forêts est le plus grand et le plus boisé des Center Parcs en Europe. Une faune et une flore exceptionnelles, des cottages tout en bois totalement intégrés dans la nature… Sans oublier «le coeur vert», un espace forestier préservé de 58 hectares, traversé par une rivière.

En vidéo

Image de prévisualisation YouTube

 

http://www.youtube.com/watch?v=W3vP4DKu2a0

 

CENTER PARCS – DOMAINE DES 3 FORETS

Domaine des Trois Forêts - rue de Bertrambois - 57790 HATTIGNY

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Jardins Fruitiers de Laquenexy

Posté par francesca7 le 27 juillet 2014

                  

téléchargementEn 2004, lors du centenaire du site, le Département de la Moselle décide de donner un nouvel élan au site désormais baptisé « Jardins Fruitiers de Laquenexy ».

Aujourd’hui, les Jardins Fruitiers de Laquenexy accueillent désormais au sein de leur verger conservatoire une vingtaine de jardins thématiques répondant au nom gourmand du « Jardin des Saveurs », un jardin contemporain au cœur d’un patrimoine arboricole. Le Conseil Général souhaite avec ce projet, promouvoir un important savoir-faire mosellan, arboricole et horticole. Ici, en effet, point de patrimoine architectural à mettre en valeur, point de bâtiment à qui s’associer, mais plutôt un patrimoine arboricole à faire fructifier.

Dès 2008, le label « Jardin Remarquable » décerné par le Ministère de la Culture et de la Communication est venu encourager les efforts entrepris à la création de ces jardins.

Afin de permettre aux visiteurs qui souhaitent poursuivre cette expérience, le restaurant des jardins, La Pomme Bleue, propose une cuisine de saison qui mêle cuisine traditionnelle et modernité. Il a fait son entrée en 2009 dans le guide Michelin, inscription confirmée en 2012.

Tout  commence en 1904 par la culture de la vigne…

A l’aube du XXe siècle, la Moselle est une terre viticole d’importance, le phylloxéra qui a fait son apparition, décime le vignoble. Le gouvernement d’Alsace-Lorraine acquiert 7 hectares à Laquenexy pour y installer un Institut Viticole, destiné à aider les viticulteurs à reconstruire leurs vignobles, en testant des plants américains résistants à la maladie. C’est à Laquenexy que fut entrepris le travail de sélection de l’Auxerrois devenu le cépage traditionnel de la région.

Après la première guerre mondiale, la Direction de l’Agriculture Française reconnaît la nécessité de l’institut. La Station encourage les petits propriétaires. Le Ministère de l’Agriculture n’étant plus en mesure de subvenir aux dépenses, le Département de la Moselle en reprend l’exploitation le 1er septembre 1935.

En 1946, il est décidé de limiter la production des plants de vigne aux besoins du Département. La Station de Laquenexy décide alors de s’orienter vers l’arboriculture fruitière et la fraisiculture. On crée de toutes pièces un verger comportemental comportant 1600 arbres fruitiers et 500 arbustes à petits fruits. Le but est de mettre en valeur des variétés commerciales et les porte-greffes les mieux adaptés aux conditions régionales de sol et de climat.

Dans les années 80, le Département de la Moselle souhaite que le Centre soit le support technique pour la relance de la culture fruitière en Lorraine. Le Centre a pour ambition de devenir « la vitrine de la culture fruitière » régionale face aux pays voisins.

En 1990, le Centre Départemental d’Expérimentation Fruitière de Laquenexy est le premier expérimentateur de la pomme pour le Nord-est de la France et la première station à tester les différentes espèces fruitières, en particulier le mirabellier. En 1996, il se donne pour tâche de soutenir la création de vergers à vocation économique et de promouvoir le patrimoine pomologique en créant un espace fruitier où sont cultivées les espèces traditionnelles. Des vergers de collections sont alors créés. Le centre s’ouvre d’avantage au grand public et aux associations arboricoles de la Moselle afin de développer le patrimoine fruitier par la pédagogie et la vulgarisation.

Après la tempête du 26 décembre 1999, le Département mettra en place un plan afin de permettre de replanter les vergers endommagés avec des espèces traditionnelles. Ce sont ainsi près de 70 000 arbres qui sont offerts.

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Richesse exceptionnelle au Domaine de Lindre

Posté par francesca7 le 23 juin 2014

 

 

1123167-1437979Le Domaine de Lindre est un site naturel riche. Son joyau, l’Etang de Lindre, et ses 11 étangs satellites accueillent une faune et une flore diversifiée. Leur biodiversité est extraordinaire : 248 espèces d’oiseaux, 11 espèces d’amphibiens, plusieurs plantes protégées, 4 espèces de reptiles, d’innombrables espèces d’insectes, une multitude de poissons d’étangs et autre faune aquatique abondante.

Grâce à cette biodiversité, le Domaine de Lindre et sa riche voisine, la Forêt du Romersberg bénéficient du label de reconnaissance international RAMSAR et sont inscrits dans un périmètre NATURA 2000. Le Domaine de Lindre est également situé dans la zone Est du Parc naturel régional de Lorraine au coeur du Pays des Etangs. 

La pisciculture extensive, associée à l’agriculture et la sylviculture ont façonné depuis des siècles les paysages du Domaine de Lindre. L’homme est omniprésent parmi ces étangs, prairies, roselières et forêts. Aujourd’hui, c’est par une gestion durable des écosystèmes que le Conseil Général de la Moselle préserve les richesses de ces paysages et la pérennité de leur biodiversité.

Situés à Lindre-Basse, les locaux du Domaine de Lindre vous proposent de multiples activités :

 

  • initiation à la nature tout au long de l’année : le Domaine de Lindre vous propose de découvrir ses richesses naturelles grâce à des visites guidées et à son programme de sorties nature, conférences, expositions naturalistes proposé pour toute la famille
  • détente et promenade à pied, en VTT ou en vélo
  • observation les oiseaux et les Cigognes blanches
  • découverte de la pisciculture d’étang

Le site dispose de deux circuits de promenade et découverte : « de rives en rêves » et « le sentier des paysages » (vers Tarquimpol).

Vous pouvez aussi faire une pause au salon de thé et à la boutique. Le Pavillon des Expositions vous permet de découvrir davantage la faune et la flore du Domaine 
Les travaux de restauration des étangs et de restauration des équipements de production piscicole s’achèveront en 2012. 

Le Domaine de Lindre : un Espace Naturel Sensible du Conseil Général de la Moselle

Le Domaine de Lindre, site naturel propriété du Département de la Moselle depuis 1976, est aujourd’hui la vitrine de la politique départementale en faveur des Espaces Naturels Sensibles. A ce titre c’est le seul site en propriété départementale.
Depuis 1992, le Département de la Moselle développe très fortement ses actions en faveur des Espaces Naturels Sensibles (ENS). 215 sites de nature extraordinaire sont reconnus par le Département. Les collectivités locales, communes et intercommunalités sont dans ce cadre très fortement aidées par le Département pour étudier, acquérir, gérer et préserver ces espaces, en partenariat avec les agriculteurs, les pisciculteurs et les sylviculteurs.
La politique des Espaces Naturels Sensibles de Moselle est financée par la Taxe Départementale pour les Espaces Naturels Sensibles (TDENS) instaurée depuis janvier 2004. Un droit de préemption spécifique aux ENS et très règlementé peut également être instauré à la demande des collectivités locales et sur les sites prioritaires.

Accessibilité personnes handicapées

Le Pavillon des Expositions et la digue de l’étang de Lindre sont aisément accessibles aux personnes en fauteuil roulant ou à mobilité réduite.
Des places de parking leur sont réservées sur le parking départemental 100 m avant la zone d’accueil des publics. La boutique du Pavillon des expositions est équipée d’un comptoir abaissé pour les personnes en fauteuil roulant et la totalité de la surface d’exposition est accessible grâce à un ascenseur central.
Il n’y a donc pas de présentation réduite pour les personnes en situation de handicap.
La pisciculture n’est pas ouverte à la visite, y compris pour les personnes valides 

 

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Au détour du Château de Malbrouck à Manderen

Posté par francesca7 le 23 juin 2014

 

Le château de Meinsberg à Manderen en Lorraine fut construit par la volonté d’Arnold VI seigneur de Sierck en 1419 et achevé en 1434, année où le château est déclaré en mesure de soutenir un siège, et mis au service de l’archevêché de Trèves. Malheureusement, à la mort du chevalier Arnold, la descendance n’est pas assurée et le château va passer de main en main de la fin du XVème au début du XVIIème siècle.

Château_de_Malbrouck_4567Lors de la guerre de succession d’Espagne, le château de Meinsberg se retrouve au premier plan de la scène internationale. L’Angleterre et les Provinces Unies se joignent à l’Empire et la France se retrouve face à une Europe coalisée et à son chef de guerre, John Churchill duc de Marlborough, que les Français surnomment Malbrouck. Au début de l’année 1705, le duc de Malbrouck prépare son plan d’invasion de la France en passant par la vallée de la Moselle, et rassemble une armée de 100 000 hommes à Trèves. Au mois de juin 1705, il dispose cette armée aux portes du royaume de France, de la Moselle au château de Meinsberg, où il installe son quartier général. Face à lui, le maréchal Louis Hector de Villars s’apprête à défendre la frontière avec moins de 50 000 hommes. A un contre deux, Villars ne peut se permettre d’attaquer.

Malbrouck, qui tient Villars en grande estime, décide de n’attaquer qu’avec le renfort du Prince de Bade, à qui il a donné rendez-vous au château de Meinsberg. Dans cette attente, Malbrouck fait tout pour que Villars sorte de ses positions mais celui-ci, patient, ne bouge pas. Le face à face dure ainsi une dizaine de jours sans ravitaillement pour l’armée de la coalition, tant et si bien que les soldats de Malbrouck, qui souffrent de la carence en vivres, désertent les uns après les autres. Le duc de Malbrouck se résigne donc à quitter la place sans livrer la bataille et profite d’une nuit de brouillard pour s’en retourner vers Trèves et Maastricht. Le 17 juin au petit matin, Villars a la surprise de constater la disparition des troupes ennemies. Malbrouck s’en est donc allé en laissant son nom à ce château.

Classé monument historique en 1930, racheté par le Conseil Général de la Moselle en 1975 au dernier propriétaire, un fermier, le château est entièrement réhabilité et ouvre ses portes en septembre 1998.

Le château de Malbrouck est un des huit sites Moselle Passion, propriétés du Conseil Général de la Moselle, collectivité territoriale présidée par Patrick Weiten et dont le Directeur Général des Services est Marc Houver. 

Le château de Malbrouck est un service du Conseil Général de la Moselle rattaché à la Direction de la Culture et du Tourisme dont le Directeur Général Adjoint est Marc Léonard et à la Direction des Sites Moselle Passion dont le Directeur est Pascal Garbe.

Architecture

Le château de Malbrouck possède de nombreux éléments de défense. Au Nord, l’entrée du château est protégée par une barbacane, un pont mobile, un fossé et un châtelet. L’accès à la cour intérieure est défendu par un porche en saillie et une archère canonnière permet de battre l’axe d’entrée.

La tour des dames est équipée de mâchicoulis donnant à la fois à l’extérieur et à l’intérieur du château.

L’épaisseur des murs constitue aussi un moyen de défense efficace, surtout pour la partie Nord : la tour de la lanterne et sa courtine Nord-Est possèdent des murs d’une épaisseur de 4,80m. Des ouvertures de tir sont présentes dans les quatre tours et la tour de la lanterne possède des chambres de tir adaptées aux armes à feu. Les escaliers du château tournent à l’envers. chateau de malbrouck 07_smallCe dispositif,  lié à une nécessité de défense, permet au défenseur droitier d’être le mieux placé pour frapper.

Restauration

Dès 1931, la charte d’Athènes posait les bases d’un vaste mouvement de réflexion sur la conservation du patrimoine. Les problèmes de préservation et de restauration devenant de plus en plus complexes, il apparut nécessaire aux professionnels d’approfondir et d’élargir cette réflexion. Ainsi en mai 1964, la charte de Venise fut adoptée lors du deuxième congrès international des architectes en chef des monuments historiques. Depuis cette date, ce texte est la référence en matière de restauration du patrimoine bâti.

« Article 9. La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse. Sur le plan de reconstruction conjoncturelle, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et doit porter la marque de notre temps. La restauration doit toujours être précédée et accompagnée d’une étude architecturale du monument. »

Comment peut-on restituer sur la base d’hypothèses, les parties détruites d’un édifice ? Le parti adopté pour le château a été de compléter les lacunes de parement par du moellonnage de petit appareil, s’opposant au gros appareil de la ruine. Cette technique exprime clairement l’intervention architecturale sans rompre pour autant l’unité du château. Les couvertures ont été restituées en ardoises schuppen, conformément aux découvertes archéologiques. Sur la base du projet établi par Michel Goutal, l’architecte en chef des monuments historiques, et validé par la commission supérieure des monuments historiques, le chantier voit le jour en 1991.

Cinq tranches de travaux s’enchaîneront, la dernière se terminant en 1998. Ces travaux ont permis de faire travailler en permanence sur le site même une dizaine de corps de métiers différents, soit environ une quarantaine d’ouvriers qualifiés.

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Maison de Robert Schuman à Scy-Chazelles

Posté par francesca7 le 22 juin 2014

 

Un site unique pour deux découvertes

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1 – La Maison de Robert Schuman

C’est à Scy-Chazelles, sur les coteaux du pays messin, qu’au cours d’un week-end d’avril 1950, Robert Schuman, alors Ministre des Affaires Etrangères, eu l’audace de concevoir un « acte hardi » qui allait changer le cours de l’Histoire. En collaboration avec d’autres hommes d’Etat européens, ce grand visionnaire a créé les conditions d’une paix durable en Europe.
Entrez dans l’intimité de Robert Schuman en visitant sa maison, une demeure lorraine typique des années 1950. Découvrez les débuts de la construction européenne à travers notre espace muséographique interactif. Appréciez l’architecture de la Chapelle fortifiée Saint-Quentin du XIIe s., classée Monument Historique, où repose le Père de l’Europe.

Tout au long de l’année, une programmation adaptée à tous les publics et des expositions temporaires variées vous permettront de mieux comprendre l’Europe, de découvrir Robert Schuman sous d’autres facettes et de passer d’agréables moments. 

Dépendait de l’ancien pays messin (Val de Metz). Siège de la mairie et bien de l’abbaye de Gorze. Domaine partagé entre l’abbaye, l’évêché, le chapitre et les Messins. En 1415, une troupe de Bourguignons mit tout à feu et à sang dans le village de Scy. Occupé par les Français en 1444. Scy (s’identifiant à source, d’origine probablement gauloise) et Chazelles (sous l’occupation Romaine, le latin Castellum devenu Chazelles) n’ont été réunies qu’en 1809 et constituent pendant très longtemps deux localités distinctes. Le mont Saint-Quentin où est situé Scy-Chazelles a vu s’organiser la défense de la ville de Metz et de ses environs contre les invasions. Les pentes de ce mont portèrent des ceps de vignes qui produisirent Le Roy des Vins, au milieu du xvie siècle.

Le village de Scy-Chazelles ne comporte pas moins de 13 sanctuaires (églises, chapelles, croix, oratoires…), mais le plus connu est certainement l’église fortifiée Saint-Quentin qui abrite la dépouille de Robert Schuman, père de l’Europe (1886-1963), qui est mort dans la commune. Cette église est fondée vers 1177 et fortifiée par la suite pour mettre les habitants à l’abri des brigands et des pillards.

L’église Saint-Rémi, datant de la fin du vie siècle, est également remarquable par son architecture. C’est l’actuelle église paroissiale située place de l’Esplanade, en face de la mairie, qui offre un panorama sur la ville de Metz et ses alentours.

En 1817, Scy, village de l’ancienne province des Trois-Évêchés, avait pour annexe le village de Chazelles. À cette époque, il y avait 348 habitants répartis dans 100 maisons. Et Chazelles, village de l’ancienne province des Trois-Évêchés. À cette époque, il y avait 125 habitants répartis dans 30 maisons.

Maison de Robert Schuman à Scy-Chazelles dans Moselle 250px-Metz1944-1Comme les autres communes de Moselle, la commune de Scy-Chazelles est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918 et de 1940 à 1944. Le 1er avril 1941, la commune de Scy-Chazelles, rebaptisée « Sigach« , intègre le district urbain de Metz (Stadtkreis Metz). Malgré la combativité des troupes allemandes de la 462e Volks-Grenadier-Division de l’armée de Knobelsdorff, Scy-Chazelles est libérée par la 5e DI de l’armée Patton le 21 novembre 1944, à la fin de la bataille de Metz, mettant ainsi fin à quatre années de souffrance.

 

2 – Jardin des plantes de Moselle

un jardin d’autrefois Surplombant la vallée de la Moselle, à quelques kilomètres de Metz, le plus petit des jardins sans limites vous invite à découvrir des plantes oubliées conçues par certains des plus grands horticulteurs du début du 20ème siècle. Votre promenade vous emmènera du sous bois, particulièrement agréable lors des grandes chaleurs, au jardin potager, en passant par le jardin classique. Cet espace de verdure est l’écrin de la Maison de Robert Schuman, jardin où aimait à se ressourcer le Père de l’Europe. Piochez de bonnes idées de décors ou d’associations de végétaux.

Situé dans l‘enceinte de la maison de Robert Schuman, un des pères de l‘Europe, à Scy-Chazelles près de Metz, ce jardin présente au public une partie des plantes obtenues au début du siècle par des pépiniéristes lorrains. Le visiteur trouvera une smallitmultitude d‘idées pour fleurir sa maison, des exemples de potées fleuries, mais aussi des plantes nouvelles ou peu connues.

 

Visite virtuelle de la maison historique
Le Conseil Général vous donne l’opportunité de visiter virtuellement la maison historique de Robert Schuman.

Voir la visite virtuelle

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Musée de la Guerre de 1870 et de l’Annexion

Posté par francesca7 le 22 juin 2014

 

Un musée d’histoire racontant la guerre de 1870, ses causes et ses conséquences, un musée utilisant les techniques de la muséographie d’aujourd’hui, en particulier l’audiovisuel et le multimédia, un musée tête de pont de la découverte des champs de bataille et des nombreux monuments qui s’y trouvent ! Un musée de portée internationale, entièrement bilingue et plus ! 

Histoire du musée 
 
Les combats autour de Metz d’août 1870 ont été certainement les plus violents de la guerre et marquèrent les esprits, tant en France qu’en Allemagne. En 1875, un musée est aménagé par un particulier sur l’un des lieux emblématiques des combats téléchargement: Gravelotte. En 1905, la Halle du Souvenir, le plus important monument commémoratif de la guerre, est inauguré par l’empereur Guillaume II. Après la Première Guerre mondiale, le musée devient communal. Il est reconstruit en 1958, l’ancien bâtiment ayant été bombardé en 1944. 

Un nouveau musée

A l’aube du nouveau siècle, avec l’accord de la commune de Gravelotte, le Département de la Moselle reprend en charge le musée afin de développer un nouveau projet. 
En 2009, le concours de maîtrise d’œuvre du musée est gagné par l’équipe de l’architecte Bruno Mader, Pierre Verger étant le muséographe. C’est le parti pris architectural fort qui a notamment retenu l’attention du jury.

I l exprime en effet différents états et sentiments liés à la guerre : la « tension », traduite par l’utilisation du cuivre patiné en façade, et la « destruction » évoquée par des « déchirures », visibles en toiture et au plafond du hall d’accueil, dramatisent l’espace. Le Conseil Général a prévu de consacrer à ce projet une enveloppe globale de 8,6 M €. 36 mois de travaux ont été nécessaires pour mener cette opération d’envergure…

Informations pratiques

Ouverture du musée
Du 16 janvier au 31 mars et du 16 novembre au 14 décembre : du mardi au dimanche de 14 h à 18 h
Du 1er avril au 15 novembre : du mardi au dimanche de 14 h à 18 h et de 10 h à 12 h pour les groupes sur réservation 

Fermeture annuelle : du 15 décembre au 15 janvier ; 1er mai. 

 

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Parc Archéologique Européen de Bliesbruck-Reinheim

Posté par francesca7 le 23 mai 2014

 

 

2A Reinheim le visiteur peut découvrir une nécropole celtique reconstituée formée de trois tertres funéraires appelés tumulus. Il est possible de pénétrer dans la tombe reconstituée de la Princesse de Reinheim après avoir franchi un pavillon d’accueil. L’ambiance de la chambre funéraire est restituée au moyen d’une muséographie audacieuse dans un espace de béton brut. Des panneaux d’informations disposés dans la galerie qui descend progressivement vers la chambre funéraire donnent au visiteur les clefs pour comprendre le monde celtique du Ve siècle avant J.-C.

> La tombe de la princesse de Reinheim 

A l’emplacement de l’étang situé à l’Est de la villa existait en 1950 une petite butte de 120 m de diamètre dépassant de 2 m le niveau des champs des alentours. Les fouilles ont montré qu’il s’agissait d’une nécropole de plusieurs tumulus celtiques nivelés dès l’époque romaine. L’un de ces tertres a été exploré en 1954 : il avait un diamètre de 23 m et sa hauteur a pu être restituée à environ 5 m. Il recouvrait une chambre funéraire en bois de 3,50 m x 2,70 m x 0,90 m.

La personne inhumée, une femme, portait un torque torsadé avec des embouts figurés représentant un masque humain surmonté à la manière d’un casque d’un rapace fortement stylisé. A son poignet droit elle portait un bracelet en or à embouts figurés, alors que la main était ornée de deux bagues en or. A son avant-bras gauche, elle avait trois bracelets en or, verre, et lignite. Les vêtements étaient agrafés par une fibule en or décorée de corail et une fibule en bronze en forme de coq. A droite de la défunte a été découvert un miroir en bronze à manche figuré. A sa droite ont été retrouvées de nombreuses perles en ambre et en verre et des amulettes.

La partie orientale de la chambre funéraire comprenait ce qui était nécessaire pour la vie dans l’Au-delà. A côté de deux plats en bronze, de deux anneaux en or et de trois rosettes qui décoraient des cornes à boire a été retrouvée une cruche décorée de motifs curvilignes dont le couvercle porte un équidé à tête humaine barbue.

La tombe princière de Reinheim a été élevée vers 400 av. J.-C. pour une femme qui faisait partie de la couche supérieure de la société fortement hiérarchisée de l’époque. Sa résidence se trouve peut-être sur la colline qui domine la vallée, comme des comparaisons avec des sites analogues le laissent penser.

A Bliesbruck, les thermes publics sont situés dans la partie inférieure du site, non loin de la rivière. Ils sont bordés par une aire empierrée, chemin ou place parallèle à l’axe principal qui se trouve sous la route actuelle et accessible sans doute depuis cet axe par un chemin empierré orienté nord-est/sud-ouest.

Construit à la fin du Ier siècle ap. J.-C., il comprend un corps central avec les pièces balnéaires, une cour avec un bassin central et des boutiques encadrant l’entrée. Au nord, un bâtiment abritant des ateliers – boutiques prolonge le complexe thermal.

Au cours du IIe siècle, l’ensemble fait l’objet d’aménagements et d’agrandissements pour atteindre son apogée au IIIe siècle. L’entrée est alors modifiée ainsi que les boutiques et leur portique.
Les invasions des années 250 – 275 mettent l’ensemble hors service.

Au IVe siècle, une partie du complexe est réutilisée par des bronziers. Mille ans plus tard, au XVe et au XVIe siècle, les restes des bâtiments sont réutilisés en maison-forte, un habitat légèrement fortifié.
Le bâtiment est ensuite abandonné, les pierres des murs récupérées et les terrains mis en culture jusqu’aux fouilles qui débutent en 1987.

En 1993 le bâtiment est présenté au public sous la protection d’un bâtiment moderne. 

La résidence : La fouille systématique de la villa a débuté à l’été 1987 C’est au IIIe siècle que cette villa a eu sa plus grande expression. Elle se compose alors d’une résidence formée de plusieurs corps de bâtiment (partie A) et d’une grande cour (partie B) délimitée par un mur sur lequel s’appuient plusieurs constructions isolées.

La résidence s’inscrit dans un rectangle de 80 m de long dans la direction est-ouest et de 70 m de large dans la direction nord-sud. Elle se compose d’un corps de bâtiment central rectangulaire orienté perpendiculairement à l’axe de l’ensemble et de deux ailes qui débordent largement par rapport aux façades du corps central. Au sud de cette résidence s’étend la cour agricole longue de 300 m (direction nord-sud) et large de 150 m (direction est-ouest).
L’ensemble couvre une superficie de 5 ha.

L’aile est est dégagée sur 2/3 de sa superficie. La partie méridionale de cette aile non encore dégagée actuellement a été fouillée partiellement au XIXe siècle. D’après les relevés de cette époque, une des pièces était dotée d’un chauffage par hypocauste.

Ainsi complétée l’aile est se compose de trois unités formant un ensemble dont celle médiane est bordée à l’extérieur par un portique.

La partie nord de cette aile se compose d’un ensemble de pièces ordonnées de façon symétrique qui sont séparées de la partie centrale par une cour relativement grande. Dans plusieurs pièces de cette aile sont conservés des sols en béton de chaux (terrazo).

Un couloir situé sur le côté ouest permet de relier ces pièces aux autres parties de la villa, en particulier au corps central et à l’aile ouest.

Le corps central est de forme rectangulaire, d’une longueur de 44,70 m et d’une largeur de 19,20 m. Il est mal conservé, mais une subdivision en trois pièces ainsi que deux portiques longeant les façades nord et sud sont encore reconnaissables. 

L’aile ouest ne formait pas une unité. Elle comprend un corps d’habitation, un ensemble balnéaire et une cave qui sont reliés entre eux par des couloirs ou des portiques.
La partie méridionale de cette aile, à usage d’habitation est formée de pièces dotées toutes d’un sol en terrazo ; deux d’entre elles étant aussi chauffées par le sol. Ces deux pièces chauffées par hypocauste étaient desservies à partir d’une même chambre de chauffe. Les chambres de chaleur de ces deux pièces étaient de plus reliées entre elles par un conduit traversant le mur les séparant.
La plus grande de ces pièces de 9 m de longueur sur 6,5 m de largeur n’était pas chauffée par le sol sur toute sa superficie. 

Au nord de ce corps de pièces d’habitation, a été construite, dans une deuxième phase, une cave de 5,40 m sur 5,20 m. Elle était éclairée par deux soupiraux encore partiellement visibles dans le mur ouest alors que celui situé du côté sud comprend deux niches. Les murs sont encore conservés sur une hauteur de 1,30 m. Ils sont construits en petit appareil calcaire à assises réglées avec des joints tirés au fer et soulignés d’un trait rouge.

Le sol était sans doute constitué d’un plancher en bois. Cette cave était accessible à partir d’un escalier parallèle au mur est dont les restes carbonisés ont été retrouvés lors de la fouille.

Après sa destruction, probablement lors des invasions germaniques du milieu du IIIe siècle, la cave partiellement comblée a été réutilisée en dépotoir. On y a retrouvé, mêlé à des débris et à des cendres, un important mobilier du IVe siècle, en particulier des monnaies et de la sigillée d’Argonne décorée à la molette.

La partie nord de cette aile est occupée par les thermes. Les fouilles effectuées jusqu’à présent permettent de reconnaître plusieurs petites pièces dont une avec une abside. C’est seulement lors d’une phase de transformation que cet ensemble a été inclus dans le pavillon d’angle nord-ouest. Formé de nombreuses petites pièces dont la fonction n’est pas identifiable de façon certaine, il comprend sans doute les pièces caractéristiques des bains romains, en particulier un caldarium (bain chaud), un tepidarium (bain tiède) et unfrigidarium (bain froid).

Au cours de la première phase de construction de la villa, le corps central était bordé à une distance de 3,50 m de sa façade 

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nord entre les avancées des deux ailes par un bassin long de 40 m mais seulement large de 3 m. Il est entièrement dégagé dans sa partie orientale. Il est construit en grandes plaques calcaires d’une longueur de 0,50 m à 1 m et d’une largeur de 0,35 m à 0,70 m et d’une épaisseur d’environ 4 cm. La paroi sud est constituée de dalles verticales fixées par des clous en T à un muret de pierres recouvert d’un enduit de mortier à tuileaux. Du côté est et nord, les dalles sont inclinées vers l’extérieur et reposent sur un lit d’argile assurant l’étanchéité. C’est probablement au début du IIIe siècle que le bassin a été abandonné et remblayé. Sa paroi sud a été recouverte partiellement par un mur parallèle au mur nord du corps central, délimitant ainsi un couloir qui se poursuit par deux galeries bordant les ailes et à mettre en relation avec la dernière phase de construction de la villa.


Au nord du pavillon d’angle nord-est et à une distance de 8,50 m ont été mis au jour les restes d’un puits cuvelé de côté 1 m. Il se composait d’éléments superposés formés chacun de 4 planches reliées entre elles. La dendrochronologie a permis de dater cet élément des années 90 ap. J.-C. (analyse dendrochronologique faite par M. Neyses, Musée de Trèves). Un puits maçonné à sec dont la fonction est encore indéterminée a été découvert dans l’aile est.

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