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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    Citation sur la France.
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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Ouessant, réserve naturelle de la biosphère

Posté par francesca7 le 4 septembre 2015

Vue aerienneOuessant est labellisée « réserve naturelle de la biosphère » depuis les années 1980. Cette île, la dernière à l’ouest du continent européen, jouit en effet d’une qualité environnementale exceptionnelle et mérite bien son titre de haut lieu de protection de la biodiversité.

L’île d’Ouessant est devenue le sanctuaire de l’Apis mellifera mellifera, une espèce d’abeille productive et en bonne santé, protégée à la fois de la pollution et des hybridations dues aux importations d’abeilles étrangères.

À l’initiative de quelques apiculteurs bretons, les abeilles d’Ouessant sont protégées. Depuis 1978, ils veillent à la sauvegarde de cette abeille noire, considérée comme une part du patrimoine local, mais aussi l’une des rares espèces en Europe à n’être porteuse d’aucun virus ou maladie.

Ni culture, Ni pesticide
Juste des fleurs sauvages, de la bruyère, et un bon air insulaire qui lui épargne toute contamination avec ses congénères désorientées… C’est dans le Finistère, à la pointe de la Bretagne, bordée par la Manche et l’océan Atlantique, que l’abeille noire d’Ouessant prospère depuis les années 1980. Cette espèce d’abeille résiste à la mortalité hivernale qui décime partout ailleurs les ruches pour la plus grande désolation des apiculteurs, des botanistes … et des gourmands !

L’île d’Ouessant peut être fière d’être dotée du Label de réserve naturelle de la biosphère, depuis les années 1980. Cette île, la dernière à l’ouest du continent européen, jouit en effet d’une qualité environnementale exceptionnelle et mérite bien son titre de haut lieu de protection de la biodiversité. Elle est même devenue LE sanctuaire de l’Apis mellifera mellifera, une espèce d’abeille aussi industrieuse et productive qu’en bonne santé, protégée à la fois de la pollution et des hybridations dues aux importations d’abeilles étrangères.

Si la côte est découpée par les caprices de la mer, l’herbe couchée et la terre écorchée de rochers griffés par les vents, il y fait doux, loin des rumeurs de la ville et du reste du monde. Y poussent la scille de printemps, le silène maritime, la jasione du littoral, la criste marine et la bruyère… des fleurs que butine, en toute quiétude, l’Abeille noire !

« Le continent est trop éloigné pour que la petite butineuse puisse survoler la mer ou que des colonies étrangères lui rendent visite, et puis comme il n’y a plus de culture sur l’île, elle n’est pas contaminée non plus par les produits phytosanitaires ou autre insecticide comme ceux abondamment répandus sur les cultures intensives du continent », explique Ondine Morin, animatrice de visites culturelles à Ouessant et dont le frère est apiculteur.

C’est au retour des beaux jours, explique Ondine Morin, lorsque les fleurs commencent à sortir de terre, que l’abeille noire d’Ouessant reprend la collecte du pollen, tôt le matin et même par mauvais temps car sa taille, ses ailes et ses longs poils lui permettent de travailler dans le vent ! « Son miel de printemps a une couleur chêne clair, celui d’été une couleur ambre clair et celui d’automne, brun foncé. C’est un miel de bruyère, à la fois fort et doux, à l’image même de notre île !… », ajoute-t-elle.

Principales sources :
• Abeille Noire Ouesssant : www.abeillenoireouessant.fr
• Mieux vivre autrement : www.mieux-vivre-autrement.com
• Races de Bretagne : www.races-de-bretagne.fr
• RFI : www.rfi.fr

Publié dans Bretagne, Finistère | Pas de Commentaire »

Histoire de la Penfeld

Posté par francesca7 le 9 juillet 2014

 

Le chanoine Moreau décrit ainsi le port en Penfeld à la fin du xvie siècle :

220px-Chateaubriand_Condé« L’entrée du chenal n’était pas, comme aujourd’hui, fermé par une chaîne [le texte date de 1860]. La rivière la Penfeld n’avait aucun barrage, et la nuit sa navigation demeurait entièrement libre. Aussi les rives, sous le château et du côté de Recouvrance, étaient-elles garnies d’une foule de bateaux parmi lesquels il y avait toujours une grande quantité de barques appartenant aux pêcheurs qui venaient journellement vendre leurs poissons aux Brestois. Les rivages, escarpés, entièrement en terre, étaient couverts à leur sommet de hautes herbes et à leur base de limon fangeux ; la rivière, mal curée, menaçait de se combler en certains endroits à cause de la vase qui obstruait son lit. »

Dans Mémoires d’Outre-Tombe, daté de janvier 1814, François-René de Chateaubriand décrit ainsi les quais côté Recouvrance :

« Souvent, assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots militaires, douaniers, forçats, passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s’embarquaient, des pilotes commandaient la manœuvre, des charpentiers équarrissaient des pièces de bois, des cordiers filaient des câbles, des mousses allumaient des feux sous des chaudières d’où sortaient une épaisse fumée et la saine odeur du goudron. On portait, on reportait, on roulait de la marine aux magasins, et des magasins à la marine des ballots de marchandises, des sacs de vivres, des trains d’artillerie. Ici des charrettes s’avançaient dans l’eau à reculons pour recevoir des chargements ; là, des palans enlevaient des fardeaux, tandis que des grues descendaient des pierres, et que des cure-môles creusaient des atterrissements. Des forts répétaient des signaux, des chaloupes allaient et venaient, des vaisseaux appareillaient ou rentraient dans les bassins. »

En 1882, l’École des pupilles de la Marine est transférée depuis Recouvrance sur les bords de la Penfeld, à La Villeneuve.

Dans sa Grande Encyclopédie publiée en 1885, Camille Dreyfus décrit le port en Penfeld, en commençant par la rive gauche, côté Brest même :

1024px-Brest_le_port_en_Penfeld_1777-Louis-François-Cassas_mg_8240« Le port proprement dit s’étend jusqu’à l’ Arrière-Garde dans une longueur de rivière de 2200 mètres. Les deux rives communiquent par deux ponts flottants. Les édifices du port, dont la plupart ont été construits par Choquet de Lindu, n’ont point d’ornements, leurs lignes sont simples.Immédiatement après la porte d’entrée principale, on rencontre la forme de Brest, bassin creusé en 1683 et agrandi en 1864 pour se prêter aux dimensions des navires actuels. Vient ensuite le bel édifice du Magasin général, où l’on remarque la tour carrée de l’Horloge, et dont l’esplanade est décorée d’une gracieuse statue de Costou, l’Amphitrite, qui surmonte une fontaine, et de la Consulaire, canon pris à Alger en 1830. Plus loin est l’ancien bagne qui renferma jusqu’à 3000 forçats, la Corderie, divers magasins et ateliers, tels qu’une scierie mécanique, puis les cales de construction de Brest, au nombre de six (1833-1863), pouvant recevoir les plus grands navires. Entre l’Arrière-Garde, bâtiment flottant, et le poste défensif à terre, est une chaîne de clôture. »

Il poursuit sa description en présentant les installations portuaires de la rive droite, côté Recouvrance :

« Du côté de Recouvrance, à partir du Pont tournant, on trouve les ateliers de l’artillerie, la Salle d’armes, les ateliers de la Madeleine et du plateau des Capucins, les quatre formes de Pontaniou. Aux extrémités de ces ateliers sont deux môles de maçonnerie : l’un d’eux, dit du viaduc, est relié au terre-plein du plateau par une arche en plein-cintre de 30 mètres d’ouverture. Une des curiosités du port est la Grue du viaduc pouvant servir de machine à mâter. Citons encore les deux cales de construction dites des Bureaux, les ateliers de calfatage, les quatre cales de Bordenave. À l’extrémité nord du quai de ce nom se trouvait la colline du Salou, massif de gneiss d’une hauteur de 25 mètres, formant une pointe vers l’est, en forçant la rivière à suivre une courbe prononcée. On l’a complètement dérasée, pour creuser une gigantesque forme double dans l’esplanade obtenue, à des profondeurs qui permettent d’y entrer à toutes marées les plus grands navires tout armés. au-delà, jusqu’à l’ Arrière-Garde, le quai de Quéliverzan sert à déposer les charbons de terre. »

Le même auteur poursuit ainsi sa description à propos de l’arrière-port :

« L’arrière-port, depuis ce point jusqu’à Penfeld, où se termine le bras de mer qui forme le port de Brest, renferme encore, sur une longueur de près de 2 500 mètres, plusieurs établissements. Citons : la Digue, ou Île factice, destinée à accumuler les eaux douces, qui rendent par leur mélange avec l’eau de mer, le séjour des tarets impossible, ce qui a permis d’établir en ce point un dépôt de bois ; la buanderie de la marine, à l’anse Saupin ; l’ancienne usine de la Villeneuve, vaste espace où l’on a placé dernièrement les pupilles de marine. »

Au xixe siècle et au début du xxe siècle, les rives de la Penfeld furent aussi un site de repos et de loisir pour l’aristocratie et la bourgeoisie brestoise : sur ses berges accueillantes et verdoyantes s’implantèrent de nombreuses maisons de campagne, propriété de familles cossues comme les Tremblay, les Bordenave, les De Vassal, les Malmanche, les Riou-Kerhallet (célèbres armateurs de bateaux corsaires).

Une stèle, située face à la cale de Kervallon, rappelle que François-René de Chateaubriand, inscrit à l’école des Gardes de la Marine de Brest afin de devenir officier, se promena sur ses rives en 1783.

En 10193, le fleuve s’appelait en latin Caprella issu de caprae : « chèvre sauvage » ou « chevreuil », en breton c’havr et gavrig : « cabri », « chevrette ». Et Brest s’appelait alors Bresta super caprellam, soit « Brest-sur-Chevrette ». Ici, la logique permet de voir une mauvaise transcription phonétique, par un moine, du breton en latin. Caprella est en fait Kap Uhelañ en breton avec une aspiration bien marquée sur le h qui a pu faire entendre un r. Aujourd’hui on rencontre Cap Uhella dans certains noms de lieux-dits tel qu’à Plougastel-Daoulas. Ce toponyme signifie La Pointe ou Le Promontoire d’en haut.

La Penfeld dans la base navale de Brest.Le latin cap ou caput se traduit par penn en breton, “tête” en français, Caprella est devenu pen-rella, variant au gré des générations en pen-vellapen-fell puis Penfeel en 1248 (du nom du petit village installé au niveau du gué existant à la limite de la remontée de la marée sur le petit fleuve côtier permettant le franchissement par la route, ancienne voie romaine allant de Vorgium à la pointe Saint-Mathieu via Saint-Renan), germanisé plus tard au xviie siècle en Penfeld par un ingénieur de la Marine ou par des brasseurs de bière alsaciens qui installèrent à la fin du xviie siècle une brasserie dans l’anse Saupin (à l’emplacement de l’actuelle buanderie de la marine).

La Penfeld, est un fleuve côtier français, long de 16 km, sur la rive gauche duquel s’est développée la ville de Brest, dans le Finistère.

 

 

Publié dans COURS d'EAU-RIVIERES de France, Finistère, LITTERATURE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

Benodet un petit port du Finistère

Posté par francesca7 le 6 mars 2014

Arrivée_course_croisière_à_Bénodet_en_aout_1936

A 15 km de Quimper, Benodet se présente comme un petit port de charme et une station balnéaire familiale. Le slogan de la ville est « Bénodet. Bonne idée ! » auquel s’est récemment ajouté « la station cinq étoiles ». C’est une station balnéaireclassée. La commune se dénommait Perguet jusqu’en 1878

Le 5 mai 1597 des bateaux appartenant à la troupe du soldat ligueur et brigand Guy Éder de La Fontenelle, qui prend ce jour-là momentanément Quimper avant d’être repoussé, attendaient dans le port de Bénodet pour prendre part au pillage, mais « frustrés de leurs espérances, s’en retournèrent à vide comme ils étaient venus » écrit le chanoine Moreau12.

 Des annotations de Berthou de Launay jointes à une carte datant de 1723 met en avant les qualités nautiques du site de l’estuaire de l’Odet (l’orthographe de l’époque a été respectée):

« Dans les marées ordinaires, il reste dans le canal de la rade cinq ou six brasses d’eau, la brasse de cinq pied de Roy. La coste du bon mouillage depuis l’anse de Sainte-Maraine du costé de Combrit jusqu’à l’anse de la Vieuville est roide (…), ayant au pied des roches qui se découvrent dans les basses mers deux ou trois brasses d’eau, on y pouroit fabriquer de beaux quays et de beaux magazins, la pierre étant sur les lieux. Pareillement depuis la pointe nommée pointe de la Pierre jusqu’à l’autre pointe du nord-est contigu, (…), où on pouroit fabriquer des quays de carrénage et de beaux magazins, ayant la pierre sur l’endroit, et même étant proche de la belle pierrière du manoir de Kergos et des anses du dit Kergos et de Penfoul, où on pouroit former des chantiers de construction et de radoub. Dans le bourg de Saint-Thomas [il s'agit de Bénodet], il y a plusieurs maisons ruinées qu’on pouroit rétablir, outre celles qui sont sur pied qui sont logeables, avec de beaux emplacements pour bâtir. On peut mettre facilement ce port hors d’insulte, bâtissant sur les pointes de saint Gildas et du corps de garde de Combrit des batteries de 30 canons de 24 et en augmentant le fort de 20 pièces de 36 (…). Outre que l’on pourrait fermer le port en cas de nécessité, de bonnes estacades en forme de « V », liées de grosses chaînes dans l’espace de la Pointe du Coq à l’autre pointe oposée du coté de Combrit, qui ne contient de distance que 130 toises. (…) »

Au xviie siècle, Bénaudet (orthographe utilisée à l’époque) est sous la mouvance des seigneurs de Bodigneau (Bodinio) en Clohars-Fouesnant, mais fait partie de la paroisse de Perguet : plusieurs actes notariés des juridictions de Kemper-Corentin et de la baronnie du Pont attestent de l’existence du village à cette époque.

Benodet un petit port du Finistère dans Bretagne 220px-B%C3%A9nodet_au_d%C3%A9but_du_XX%C3%A8me_si%C3%A8cleLe 5 août 1669, Nicolas Euzenou, chevalier, capitaine garde-côte de Bénodet et de l’Île-Tudy, seigneur de Kersalun et du Cosquer (en Combrit), marié avec Claude Guégant de Querpiguet, demande, tant pour lui que pour ses héritiers dont René Euzenou, chevalier, seigneur de la Vieuville, son fils aîné à être reconnus comme « nobles, issus d’ancienne chevalerie et extraction noble ». C’est lui qui fut pendu le 23 juin 1675 à une fenêtre de son château du Cosquer par des paysans révoltés lors de la révolte du papier timbré. Sauvé momentanément par un paysan de Combrit, Mathieu Mendez, il mourut le 1er juillet 1675 à Pont-l’Abbé des suites de ses blessures.

Le bailli de Quimper François-Marie de Kerguélen de Penanjeun écrit en 1709 : « Le port de Benodet est très mal gardé, qu’il vient tous les jours des battaux pecheurs se rendant à Quimper qui y acheptent des blets, du pain et des provisions qu’ils vendent aux grenesiens (Guernesiais) et cela de nuit et de jour. Il parait, Monseigneur, qu’il seroit à propos de faire aborder au fort tous les bataux entrant et sortant. Comme se sont quatre ou cinq péïsants des paroisses voisines mal disciplinés qui montent à leur tour cette garde, si sa Majesté le juge à propos, j’aurez le soin d’en faire la visite toutes les semaines et de remédier à ce désordre, sans en atteindre aucune rétribution que l’honneur de vous en rendre compte, et de marquer par là à votre Grandeur le zèlle que je conserverai toujours pour les intérêts du Roy ».

600px-Plage-Avant-apres-2 dans Finistère

Benjamin Girard, dans son livre « La Bretagne maritime », publié en 1889, décrit ainsi Bénodet les siècles précédents :

« Bénodet était il y a trois siècles un hameau habité par quelques familles de pêcheurs. Dès cette époque, son mouillage offrait un abri précieux aux navires surpris par le mauvais temps entre les Glénan et Penmarc’h. (…) Pendant les guerres du Premier Empire, un grand nombre de navires, chargés d’approvisionnements divers à destination de Brest, purent aborder à Bénodet, en échappant à des croiseurs anglais, obligés, par les dangers de la côte, à se tenir au large. Une corvette de la marine impériale s’y réfugia ; bientôt attaquée par des péniches anglaises armées d’artillerie légère, elle repoussa cette attaque grâce à l’appui des batteries de côte dont les défenseurs furent efficacement secondés par les habitants du pays. (…) Bénodet est un lieu de relâche très fréquenté : le mouillage y est excellent et on y trouve, à certains endroits, plus de 10 mètres d’eau à mer basse. La Compagnie des Indes eut, dit-on, le projet d’y faire un port. Deux fanaux, l’un à la pointe du Coq, l’autre à la Pyramide, indiquent la direction à suivre pour entrer dans l’Odet. Un troisième feu, situé sur la rive de Combrit, près du sémaphore, sera prochainement allumé. (…) Les ouvrages du port actuel comprennent un quai de 53 mètres de longueur et une cale perpendiculaire à ce quai, dont la longueur est de 66,50 mètres. À l’extrémité de cette cale les navires trouvent, à haute mer 4 m en vive eau ordinaire et 2,83 m en morte eau. Le commerce local consiste en quelques expéditions de poteaux de mines vers l’Angleterre et de bois à brûler pour les ports voisins ; 18 chaloupes y font la pêche côtière, principalement celles du congre et duhomard. »

Le bulletin du Conseil général du Finistère de décembre 1877 écrit : « Le conseil municipal de Perguet demande que la commune soit autorisée à échanger le nom de Perguet contre celui de Bénodet » ; le Conseil général donne un avis favorable dans sa séance du 23 décembre 1877.

La commune de Bénodet est née le 15 mars 1878 par décret du Président de la République, maréchal Mac Mahon. Jusqu’à cette date, elle s’appelait Perguet, du nom de la paroisse de Perguet qui, jusqu’au début du xixe siècle, se composait d’une multitude de petits hameaux agricoles, constitués de fermes et de penty à l’intérieur des terres, et d’un hameau de pêcheurs et de marins pratiquant le cabotage, constitué autour de la chapelle Saint-Thomas, au port.

C’est au cours du xixe siècle que ce hameau de pêcheurs devient le centre névralgique de la commune avec la construction de la mairie, de l’école mixte et l’agrandissement de l’ancienne chapelle Saint-Thomas, élevée au rang d’église paroissiale. Bénodet comptait environ 150 habitants en 1878. C’était la seule agglomération de la commune et seules quelques routes encaissées y menaient.

Marius Sepet visite Bénodet en 1894 et en fait cette description : « Environné de belles habitations, Bénodet est fréquenté par les Quimperrois (sic), qui se baignent sur une plage de sable en arc de cercle (grandes cabines), située en avant du petit fort, ou batterie de Bénodet. Deux phares, l’un à feu fixe rouge et haut de 10 mètres, l’autre à feu fixe blanc et haut de 17 mètres, signalent l’entrée de l’Odet. Il existe en outre un sémaphore sur la rive droite. Ce ne sont plus seulement les Quimperrois qui fréquentent la plage de Bénodet et la riante verdure qui la couronne, elle est en train de devenir, grâce aux facilités de circulation, une station recherchée de loin, même des Parisiens et des Parisiennes ».

Cette autre description de Bénodet date de 1899 :

« Bénodet, modeste village, assis au pied des collines de la rive gauche de l’Odet et près de l’embouchure de ce fleuve, n’a été pendant longtemps fréquenté que par les habitants de Quimper ; mais, attirés par ce site ravissant et un climat doux et régulier, des visiteurs de plus en plus nombreux viennent chaque année passer la saison ici ; un très confortable hôtel et plusieurs villas ont été construits de sorte que Bénodet est en passe de devenir une plage à la mode ; il le mérite à tous égards. »

500px-Archives_bac_B%C3%A9nodet dans VILLAGES de FRANCE

En 1890 la mise en service de deux bacs charretiers de 10 mètres de long et trois mètres de large est un grand progrès ; un essai de service assuré par une régie départementale échoue et le bac est à nouveau affermé (à Pierre Caoudal); en 1902 l’un des bacs fait naufrage en raison de son manque d’entretien et de sa vétusté sans faire de victimes et est renfloué, reprenant du service jusqu’en 1905, le second continuant toutefois à fonctionner. En 1906, Adrien de Baroncelli écrit : « Au hameau de Sainte-Marine, un grand bac à rames permet de traverser l’embouchure de l’Odet. Ce bac transporte au besoin des automobiles, néanmoins l’embarquement et le débarquement ne sont pas commodes ; enfin si plusieurs voitures doivent passer, on risque d’attendre longtemps son tour ». Le tarif est alors de 5 centimes pour les piétons, 10 centimespour les bicyclettes, 2 francs pour les automobiles et la durée de la traversée est estimée à six minutes. En 1908, Gordon Sturrock note que le tarif de la traversée est de 30 centimes par personne, mais que ce prix ne comprend pas le passage de la bicyclette.! La différence de tarif indiquée par ces deux auteurs, à deux ans d’intervalle, est surprenante.Le premier bac à vapeur, long de 15 mètres et large de huit mètres, est mis en service le 1er août 1911 : il est tracté par des chaînes mouillées s’enroulant autour d’un tambour, mais il doit cesser son fonctionnement dès 1925 car le mécanisme a mal vieilli et les pannes étaient trop fréquentes.

André Chevrillon décrit ainsi le départ du bac en 1920 :

« Maintenant le bac va partir. Il est amarré à la grève ; on a mis des planches sur les goémons pour que deux chars à bancs qui attendent puissent embarquer. C’est très difficile de caser ces deux hautes voitures, avec leurs chevaux, dans le radeau creux où de massives bigoudens, des pêcheurs avec leurs paniers de poisson, doivent aussi trouver place. Les passeurs crient, les cochers huent en faisant « culer » leurs bêtes : Zous ! An dré ! Chom azé (…) L’ordre est fait ; le calme règne. Les bons chevaux patients sont installés avec les charrettes paysannes dont le devant est peinturluré de fleurs naïves. Il reste même un peu de place entre les coffres et les redoutables bigoudens. Nous embarquons. Penchés en arrière, appuyant ensemble d’un grand effort sur leurs longues gaffes, les rameurs « poussent ». »

Un nouveau bac à vapeur est inauguré le 26 juillet 1929, mais coule lors d’une tempête (le patron aurait oublié de fermer l’un des hublots !) dans la nuit du 4 au 5 décembre 1929 dans le port de Bénodet ; il est renfloué et reprend du service après réparations le 20 avril 1930 jusqu’au 11 octobre 1944, jour où les Allemands le dynamitent. Une vedette à moteur, puis un chaland provisoire en bois le remplacent alors, la liaison n’étant rétablie avec une véritable bac qu’en 1951 : ce bac peut charger un maximum de 20 voitures et, très vite, est engorgé, principalement en saison estivale, en raison de l’accroissement du trafic (28 000 véhicules en 1951, 135 000 en 1964, 290 000 en 1971, le bac fonctionnant alors 18 heures par jour). Le temps d’attente avant d’embarquer peut être supérieur à une heure et de nombreux automobilistes, ainsi que les poids lourds, doivent faire le détour par Quimper où la rocade sud et le pont de Poulguinan (qui permet de traverser l’Odet juste en aval de Quimper) n’existent pas encore (mis en service en 1974).

Bénodet, aujourd’hui station balnéaire réputée de la côte de Cornouaille, a toujours été un lieu reconnu pour son intérêt géographique d’embouchure de l’Odet, navigable jusqu’à Quimper. Sa situation lui vaut son nom en breton de  » tête de l’odet « . Pendant tout le Moyen âge, Bénodet servit d’avant port commercial à Quimper pour le trafic des céréales, vins, toiles, bois, poissons et autres matières de cabotage vers l’Espagne, Bordeaux, l’Angleterre ou les Pays-Bas.

L’essor actuel de Bénodet débuta au début du siècle dernier par le développement du tourisme et la vogue des bains de mer puis du nautisme. Ses charmes alliant les douceurs champêtres de sa rivière à la rudesse de l’océan donnent à Bénodet son climat spécifique si apprécié par tous ceux qui le découvrent.

Des écrivains de talent comme Emile Zola, André Suarez, Frédéric le Guyader, Guillaume Apollinaire y ont traduit leurs émotions. De nombreux artistes-peintres ont idéalisé ces moments de lumière et d’émotions comme André Dauchez, Lucien Simon, Eugène Boudin.

 

L’église Notre Dame de la Mer située sur le port est dédiée à Saint-Thomas Becket. Edifiée au XIIIe siècle, elle ne comptait à l’origine qu’une nef et un petit clocher. Elle fut agrandie au cours du XVIe puis remaniée au XIXe avec réemploi d’éléments anciens.

Eglise d’architecture contemporaine, construite en 1968 sur l’avenue de la Mer.

Curiosité : Une piéta en bois de la fin du XVe siècle.

Musée du Bord de Mer

Un voyage dans le temps est proposé au visiteur pour découvrir la Belle Plaisance, les origines du yachting à Bénodet, ainsi que la magie de l’estuaire de l’Odet.

Exposition permanente : Art de vivre à la mer

Dans une ambiance marine, découvrez le monde des loisirs au bord de mer. Bains de mer, tourisme et hôtellerie se développent au début du XXéme siècle. Films inédits, photos d’époque, bateaux modèles et tableaux des peintres officiels de la marine agrémentent le parcours du visiteur. Un lieu à découvrir en famille!

Nouvelle exposition : A bord des paquebots

Embarquement immédiat pour 2 années de voyage avec l’association French-Lines pour  découvrir l’art de vivre A BORD DES PAQUEBOTS.

Jusqu’au printemps 2014, documents iconographiques, films et maquettes feront revivre au public cette fantastique épopée dans une reconstitution ludique accessible à toute la famille. Les loisirs à bord seront évoqués durant 2012, l’art de la table et la gastronomie à partir d’avril 2013.

Port de Bénodet vu de Sainte Marine.Exposition produite et réalisée par la ville de Bénodet et l’association French-Lines avec le concours de Franck Senant, ingénieur du patrimoine, spécialiste de l’histoire des paquebots.
Le musée est ouvert tous les jours (sauf mardi et mercredi) de 10h à 13h et de 14h à 18h. Ouvert tous les jours en Juillet-Août.

Exposition permanente sur le thème de la Belle Plaisance.

phare de la Pyramide

D’une hauteur de 48 mètres, il fut construit en remplacement d’une ancienne balise en bois en forme de pyramide qui servait d’amer aux marins pour l’entrée de l’Odet.

 

Phare du Coq

Balisage par alignement avec le phare de la Pyramide à l’entrée de l’Odet, il doit son nom à une roche immergée dont la forme étrange évoque un coq.

 

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l’Autruche de Bretagne

Posté par francesca7 le 20 décembre 2013

 

Depuis 1998, la ferme est reprise de génération en génération pour élever des autruches à Guidel en Morbihan / Guidel (56520)

Depuis le début, les produits issus de ces animaux sont transformés pour être vendus en circuit court.

Afin de découvrir cet animal, des visites sont organisées sur la ferme tous les jours de 10h à 19h. De mai à octobre, pendant la période de ponte, vous pourrez assister à l’éclosion des autruchons (adultes 3.5€ – enfants 2.5€).

m_parc-animalier-ferme-d-autruches-de-la-saudraye-guidel-groix-lorient-morbihan-bretagne-sud-1333Les Produits phares :

Les plats préparés, les rillettes, les terrines, les saucissons secs, les rôtis, les steaks, les tournedos … sont disponibles à la ferme, sur les marchés ou directement dans les rayons des grandes surfaces.

Vous trouverez facilement les produits de la ferme sur les étals des grandes surfaces grâce à un étiquetage précisant l’origine de la viande.

 

Encore méconnue en France, la viande d’autruche mérite d’être découverte. En effet, élevées en plein air et nourries à base de céréales, de luzerne et de pommes-de-terre, les autruches de la Saudraye produisent une viande d’excellente qualité nutritive. En plus de cette production alimentaire, la famille Le Bec lance une ligne de maroquinerie à partir des peaux d’autruches. Sacs à main, sacs à dos, portefeuille, porte chéquier, ceintures … sont autant de produits dérivés disponibles sur le point de vente.

 

La vente directe de produits frais et fermiers, du producteur au consommateur !

parc-animalier-ferme-d-autruches-de-la-saudraye-guidel-groix-lorient-morbihan-bretagne-sud-1335En vente à la ferme, mais aussi sur les Marchés des Producteurs de Pays et en magasin de producteurs , les agriculteurs vous proposent la production de leur exploitation : vente directe de légumes et de fruits, de viande ( agneau, porc, veau, bœuf, volaille, foie gras), de fromages vente directe de vins, de miel, de confitures, … Tous les produits du terroir – dont certains issus de l’agriculture biologique – sont sur les étals. Fraîcheur, qualité, origine et traçabilité sont bien sûr garantis.

Une question sur l’origine d’un produit, la conservation d’un légume ? Interrogez le producteur , il saura vous répondre et vous conseiller.

Les Autruches de la Saudraye

Boris Le Bec
La Haye
56250 Guidel
Tel : 02 97 65 04 54

http://www.autruches.blogspace.fr/

Animé par un constant souci de qualité et de traçabilité, Jean-Jacques Orvoën maîtrise l’élevage mais aussi l’abattage, de sorte que tous les produits que vous pouvez acheter sur l’exploitation ou commander par correspondance proviennent exclusivement de l’élevage de Saint-Adrien. 

 

Les animaux (autruches, émeux et nandoux) naissent, grandissent dans des enclos herbeux et sont abattus sur le site. Leur nourriture est composée de céréales, de luzerne et d’herbe. Les femelles autruches peuvent pondre jusqu’à 60 œufs par an. Placés en couvoir pendant 6 à 8 semaines, Jean-Jacques sait s’il devra aider l’autruchon à sortir de sa coquille et ce, grâce à une mesure régulière du poids de l’œuf. Dès leur naissance, les autruchons, très fragiles, sont placés dans un endroit chaud spécialement conçus pour leur permettre de grandir dans des conditions optimales.

 

A Scaër, dans le Finistère, au beau milieu de la campagne bretonne, se trouve nichée sur une petite colline, un élevage pas comme les autres… 

Ici, pas de volailles ni de porcs mais de grands oiseaux, les plus grands oiseaux du monde en fait, des autruches. Ancien producteur de petits pois, Jean-Jacques Orvoën a décidé, il y a une dizaine d’années, de changer de métier et d’assouvir sa nouvelle passion : créer un élevage d’autruches. Un sacré défi ! 

                                                                                         

Démarrant avec un couple de reproducteurs, ce pionnier est aujourd’hui à la tête d’une exploitation de 400 animaux. Ces grands oiseaux coureurs, encore mal connus du grand public, ont des caractéristiques gustatives et nutritionnelles aux vertus particulières qui en font des viandes d’exception… 

L’autruche de Bretagne 
Jean-Jacques ORVOËN 

Elevage de Saint-Adrien 
29390 SCAËR
Tel. 02 98 59 09 06
Fax. 02 98 66 40 18

SON SITE … 

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Port-musée de Douarnenez

Posté par francesca7 le 3 décembre 2013

 

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Le port-musée de Douarnenez, Finistère (France), inauguré en mai 1993, se situe au Port-Rhu sur l’ancienne ria de Pouldavid qui sépare Douarnenez et le quartier de Tréboul. Il prit la suite de l’ancien Musée du bateau, ouvert en 1985 à l’initiative de l’association locale Treizour créée en 1979. Dès 1986, l’association fit don à la ville de Douarnenez de sa collection de coques collectées depuis sa création et le musée devint municipal. Le port-musée est consacré aux bateaux et aux hommes de Bretagne et d’ailleurs. Il possède une collection de référence nationale, comme une invitation au voyage à travers les cultures maritimes du monde entier.

Musée à terre 

Le musée, installé dans une ancienne conserverie de sardines, possède une importante collection de bateaux premiers, bateaux de plaisance, de pêche ainsi qu’une multitude d’objets. Le musée à flot ouvert du 1er avril à la fin du mois d’octobre est unique en France. Les 5 bateaux ouverts à la visite se laissent découvrir dans le cadre exceptionnel de la ria du Port-rhu, à proximité de l’île Tristan. Trois sujets : pêche, cabotage et plaisance.
L’estacade a été rénové en 2006. La visite se fait grâce à des films et des audio-guides.

Expositions temporaires

Le port-musée présente diverses expositions temporaires, sur les thèmes liés à la navigation ou à la mer. Ces expositions sont installées pour une durée de 4 à 8 mois et parfois créés en partenariat avec des associations.

Animations

Des animations, gratuites sur présentation du billet d’entrée, sont proposées l’été. Elles ont pour thème les bateaux dans la sculpture et les sens au travers du monde maritime, les nœuds ou des visites guidées de navires (thonier Notre Dame des Vocations). Certaines visites se font en anglais.

Il est également possible de suivre une visite guidée, sur les expositions temporaires, ou sur le chantier de restauration du caboteur norvégien Anna-Rosa.

Port-musée de Douarnenez dans BretagneMusée à flot

Le musée à flot ouvert du 1er avril à la fin du mois d’octobre est le premier en France avant celui de Dunkerque. Les 5 bateaux ouverts à la visite se laissent découvrir dans le cadre de la ria du Port-rhu, à proximité de l’île Tristan. Trois sujets sont proposés : pêche, cabotage et plaisance.

  • Estacade du Musée :
    • Le Dieu Protège, une gabare bretonne de 1951, (en restauration)
    • Le Notre-Dame de Rocamadour, un langoustier breton de 1959,
    • Le Northdown, une barge à voile de la Tamise de 1924,
    • Le Saint-Denys, un remorqueur à vapeur britannique de 1929,
    • Le Notre-Dame des Vocations, un thonier d’Audierne de 1962.
  • Réserve du Musée :
    • Le Scarweather, un bateau-feu d’origine anglaise, rénové en 2008 (en attente de restauration),
    • L’Anna Rosa, un caboteur norvégien à voile (en restauration).
    • L’An Eostig, chaloupe sardinière de 1993.
    • Bateau de survie du porte-conteneurs Rokia Delmas, échoué en 2006.

 

 

 

 

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Sur la route de Plouescat

Posté par francesca7 le 3 décembre 2013

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La petite station balnéaire de Plouescat se trouve dans le Finistère Nord à proximité de Morlaix. Son littoral très découpé est bordé de plages, de dunes et de criques. 

Plouescat est une ville française de Bretagne, située sur le littoral nord du département du Finistère (29). Ses habitants sont appelés Plouescatais et Plouescataise. La ville se situe à l’ouest de l’évêché du Pays du Léon. C’est aussi une station balnéaire connue dans la région, qui attire de nombreux touristes.

Divers outils et armes lithiques ont été découverts et montrent ainsi que le littoral armoricain a attiré des humains aux temps préhistoriques vers 80 000 av. J.-C…

Différents monuments mégalithiques comme des menhirs ou des dolmens attestent la sédentarisation de peuples primitifs datant de 3000 ans av. J.-C. Une allée couverte, située à « Guinirvit » en baie du Kernic, a fait l’objet de fouilles archéologiques dans les années 80.

Il est à signaler que le menhir de Cam Louis, mesurant plus de 7 mètres de hauteur, est le septième de France de par sa taille.

Les légions romaines après l’écrasement de la flotte des Vénètes vers 56 av. J.-C. essaiment au Pays des Osismes (Nord Finistère actuel), s’installent et construisent un balneum (thermes) au Nord de la ville.

Avec la christianisation de la population locale par les moines irlandais apparaissent les premières mentions de la paroisse POESREZ-GAT en 1282 qui deviendra PLOEZCAT en 1467.

La ville est marquée par deux épidémies de peste. C’est à cette époque que sont dressés les calvaires et croix dans la ville, pour conjurer le fléau de la peste. De cette époque date la chapelle de Kerzéan, plusieurs manoirs ou encore les Halles situées en plein cœur de la ville.

Personnalités liées à la commune

Olivier Diraison Seylor

Olivier Diraison naît à Plouescat le 31 juillet 1873 de père notaire. Entré à l’École Navale en 1891, il est vite promu Enseigne de Vaisseau de 1re classe et affecté à Toulon en 1896. Sa carrière militaire lui inspira sous le pseudonyme de Seylor (pour sailor qui signifie marin en anglais) Les Maritimes, mœurs candides qui fera succès. Cet ouvrage le fera réformer par la Marine et il retourne à la vie civile en 1901. Sa carrière d’auteur commence alors. En 1914, la guerre éclata et Diraison s’engagea dans l’armée. Il succombera à ses blessures en juin 1916 à la suite d’une attaque allemande. Son nom figure au Panthéon entre Charles Peguy et Guillaume Apollinaire.

Paul Le Tallec

Paul Le Tallec naît à Plouescat le 13 octobre 1896 de père ingénieur TPE. Brillant élève, la guerre mis fin à ses études. Après celle-ci il s’engage du côté des Russes Blancs et fait campagne en Sibérie. Sa vie littéraire commence avec ses articles sur l’Amérique et sur les Bolchéviques. Son travail a beaucoup de succès et ses articles font même la une d’Ouest-Éclair. Il se spécialise après sur l’écriture d’article techniques pour des revues spécialisées (en agriculture et en industrie). Avec le Seconde Guerre, il s’adonne à la rédaction d’un essai sur ses années à l’étranger. ‘John Doe notre frère’ parait en 1956 et est salué comme un livre évènement par l’ensemble de la presse française. Il meurt peu de temps après, en août 1958.

Pierre Trémintin

Image illustrative de l'article Pierre TrémintinPierre Trémintin naît le 5 juin 1876, dans un bâtiment qui prendra son nom plus tard. Il vient d’une famille bourgeoise aisée qui va lui permettre de faire des études juridiques. La politique l’intéresse et surtout le catholicisme social. Il devient Conseiller Général du Finistère en 1904, conseiller municipal en 1908 puis Maire de la ville en 1912. Il va beaucoup contribuer à la modernisation de la ville : il crée la Fondation Hospitalière, un Centre Nautique, un port de pêche et restaure certains joyaux du patrimoine plouescatais. Il Installe aussi les processus d’électricité et d’eau. Il sera député de 1924 à 1940 puis Président de l’Association des maires de France et Conseiller de la République en 1947. Il meurt en octobre 1966 et rassemble pour ses funérailles une foule jamais égalée depuis.

Edouard Mesguen

Edouard Gabriel Mesguen naît le 28 novembre 1880 à Plouescat, de père douanier et de mère lingère. Après des études au Collège de Saint-Pol-de-Léon, il entre au séminaire de Quimper et devient prêtre en 1905. Il enseigna pendant 15 ans à Quimper et Lesneven et il est promu supérieur de l’institution en 1920. Il est nommé évêque du diocèse de Poitiers en 1934 et devient Monseigneur Mesguen. Il publia l’ouvrage ‘Trois cents ans, les Ursulines de Saint-Pol-de-Léon’. Il meurt en août 1956 à Poitiers.

Gwenc’hlan Le Scouezec

Gwenc’hlan Le Scouezec naît le 11 novembre 1929 de père artiste-peintre. Il détient la fonction de grande-druide de Bretagne, docteur en médecine, écrivain, ancien professeur de l’Institut Français d’Athènes, ancien officier à la Légion Étrangère, croix de la valeur et médaille d’Algérie. Il était marié et avait quatre enfants. Il est mort en 2008.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsDom Duff

Dom Duff le 20 août 1960 dans une famille d’agriculteurs côtiers. Cet auteur-compositeur-interprète bilingue parle breton et français au quotidien. Après avoir joué de nombreuses années au sein du groupe Diwall (1995-2004), il entame en 2000 une carrière solo qui le mène dans un univers folk acoustique.

 

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Sur la POINTE DU VAN

Posté par francesca7 le 3 décembre 2013

 

220px-Pointe_du_VanLa pointe du Van est un cap rocheux situé à l’extrême ouest de la commune de Cleden Cap Sizun dans le département du Finistère en France.

La pointe du Van est un cap rocheux qui, du haut de ses falaises, offre une vue inégalable. Voisine de la pointe du Raz, elle est beaucoup moins touristique. Pourtant le panorama y est tout aussi admirable. On peut en effet apercevoir la pointe de Penhir, le Cap de la Chèvre, les Tas de Pois, mais également les pointes de Castelmeur, de Saint Mathieu et de Brézellec. Enfin, on distingue très nettement la pointe du Raz ainsi que le phare de la Vieille. Par temps clair se dessine même l’île de Sein.

Dominant la mer, la petite chapelle Saint They, datant du XVe siècle semble perdue au milieu de nulle part. Pourtant, la légende raconte que sa cloche sonnait comme par magie pour avertir les pêcheurs en danger. Quant à son calvaire, il fut sculpté en 1630 par Roland Doré.

Un sentier permet de faire le tour de la pointe à pied et de découvrir deux jolies petites fontaines. Il faut alors compter environ 2 heures et de bonnes chaussures pour profiter au maximum de ce magnifique spectacle qui s’offre à nous : falaises accidentées, bruyère à perte de vue, et bien évidemment le bleu si particulier de l’Atlantique à cet endroit

Cette pointe est la petite sœur de la pointe du Raz, toutes deux sont gardiennes de la baie des Trépassés. Elle a, par chance, été plus épargnée que son aînée et certains la préfèrent pour ce côté plus naturel, moins ravagé par les aléas du tourisme de masse. La pointe du Van fait partie intégrante du Grand Site de France et sa protection ainsi que sa gestion sont assurées par leSyndicat mixte pour l’aménagement et la protection de la pointe du Raz et du cap Sizun.

La roche qui la compose est plus friable que celle de la pointe du Raz. En conséquence, elle est plus vulnérable aux attaques de la mer. Elle n’a donc de pointe que le nom car, lorsqu’on s’y promène, on a souvent des difficultés à trouver l’extrémité de la pointe tant elle est évasée et tant ses avancées rocheuses sont nombreuses. C’est peut-être ce qui caractérise cette pointe, pas de direction logique, les chemins y sont nombreux et la promenade peut être longue. Plusieurs rochers monumentaux se distinguent de la pointe, dont le fameux rocher Morgane situé à l’ouest de la chapelle Saint-They.

Sur la POINTE DU VAN dans Bretagne 220px-CHAPELLE_SAINT_THEY_-_POINTE_DU_VAN_-_CLEDEN-CAP-SIZUN_29La chapelle Saint-They a servi de lieu de tournage pour une partie du film « Qui a envie d’être aimé », réalisé par Anne Giafferi (Haut et Fort, 9 février 2011).

Arrivé à la tête de la Pointe de Van, vous avez une belle vue sur le Cap de la Chèvre, la pointe de Penhir avec les Tas Pois et la pointe de St. Mathieu. D’autre part, vous voyez l’ile de Sein et la Pointe du Raz avec le vielle phare.
De la Pointe de Van vous pouvez prendre le chemin de migration côtier à la Pointe du Raz. Puisque le paysage est ici légèrement plus amer et ne le donne plus de cheptel d’arbres, la manière doit être commise prudemment. (Le galet est glissant. Il y a certes quelques étapes encastrées, mais ceux-ci sont détruits par le temps dominant ici (à pied : vers 1 heure et de retour).

Une histoire très ancienne

La roche qui la compose est plus friable que celle de la pointe du Raz. En conséquence, elle est plus vulnérable aux attaques de la mer. Elle n’a donc de pointe que le nom car, lorsqu’on s’y promène, on a souvent des difficultés à trouver l’extrémité de la pointe tant elle est évasée et tant ses avancées rocheuses sont nombreuses. C’est peut-être ce qui caractérise cette pointe, pas de direction logique, les chemins y sont nombreux et la promenade peut-être longue. Plusieurs rochers monumentaux se distinguent de la pointe, dont le fameux rocher Morgane situé à l’ouest de la chapelle saint-They.

Le village actuel de Trouguer, au sommet des falaises de le Pointe du Van qui surplombent la Baie des Trépassés, est bâti à coté d’un vaste établissement romain dont les restes affleurent partout à la surface du sol. La culture, très intense intense dans cette partie du littoral où les villages sont très peuplés, a malheureusement nivelé presque entièrement les vestiges de construction en petit appareil qui s’élevaient encore, il y a quelques dizaines d’années, à plusieurs mètres au-dessus du sol .

De ce camp, il restait à la fin de XVIème siècle un mur de près de 6 mètres de haut. Aujourd’hui, les vestiges qui subsistent sont enfouis à quelques centimètres sous terre et constituent encore un quadrilatère 120 mètres de long environ.

 

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Sur la Pointe oui, mais du Raz

Posté par francesca7 le 9 novembre 2013


Sur la Pointe oui, mais du Raz dans Bretagne bretagne_finistere_pointeduraz15119Située à l’extrémité ouest du Cap Sizin, la pointe du Raz fait partie des sites emblématiques de la Bretagne. Depuis qu’il est classé « Grand Site national », le site bénéfice d’un plan de protection environnementale. 

Située à l’extrémité du Cap Sizun, la pointe du Raz est sans conteste le lieu le plus visité par les touristes de passage en Bretagne. Mais si elle est aujourd’hui classée « Grand Site National », la beauté de ses paysages a plusieurs fois été menacée.

Dès les années 1930, les notables se rendaient à Audierne, d’où ils rejoignaient la pointe pour y admirer le magnifique panorama. Il n’y avait alors pas moins de cinq hôtels, qui furent incendiés par l’armée allemande après la Seconde Guerre mondiale. En effet, la pointe, lieu stratégique, s’était vue construire nombre de blockhaus et de galeries souterraines. Par la suite, en 1962, le gouvernement décida de construire un grand centre commercial. Il fut à son tour rasé afin de conserver au mieux l’aspect naturel et sauvage du lieu. 

Désormais, on accède au site par un parking obligatoire et payant situé à 800 mètres à vol d’oiseau de l’extrémité de la pointe. Quelques boutiques et restaurants ont été reconstruits. La « maison du site » a également vu le jour, son  rôle étant d’accueillir et d’informer les visiteurs. Enfin, on peut décider de se rendre à la pointe par le sentier pédestre, en comptant une vingtaine de minutes, ou par la navette gratuite partant de la Maison du Site

Une fois sur place, il ne reste qu’à profiter un maximum de la vue qui s’offre à nous : tout d’abord le phare de la Vieille, allumé en 1887 et automatisé en 1994. Situé à l’extrémité de la pointe, là où les courants sont les plus violents, le phare est considéré comme l’un des plus dangereux. Ensuite, plus à droite, l’îlot et le phare de Tévennec. A l’Ouest, on distingue parfaitement l’île de Sein lorsque le ciel est dégagé, et par temps très clair on peut également apercevoir le célèbre phare Ar Men. En direction du Nord se dresse la pointe du Van et, encastrée entre les deux pointes, la Baie des Trépassés. Une statue de Notre-Dame des Naufragés a d’ailleurs été érigée en hommage aux marins disparus en mer. 

Le raz de Sein est en effet dangereux, ce qui lui a valu son nom. Un « raz » est un courant violent et l’on dit de celui-ci que « nul ne l’a passé sans peur ou sans douleur ». Mais pour le visiteur classique, l’endroit est bien au contraire un lieu de pur plaisir. Face à la mer, scrutant l’horizon, le bleu marine de l’océan et l’écume des vagues, on ne peut que se sentir tout petit, impuissant face à cette masse d’eau qui depuis des siècles tente tant bien que mal de venir à bout de ces infernaux rochers qui la déchirent. Un spectacle qui se passe de tout commentaire….  

La pointe du Raz , nom local en breton Beg ar Raz) est un cap rocheux situé à l’ouest de la commune de Plogoff (Finistère). Sa forme de proue s’avançant dans la mer d’Iroise, avec une différence de niveau de 72 mètres, en fait un des lieux les plus emblématiques des côtes granitiques de la Bretagne.

La beauté du site est renforcée par celles des côtes proches qui s’incurvent au Nord le long d’une grande plage sableuse au fond de la baie des Trépassés qui est fermée par un promontoire massif appelé la pointe du Van au-delà de laquelle on aperçoit l’immense baie de Douarnenez dont l’entrée est bornée par le cap de la Chèvre encore plus haut et plus massif. Vers le sud s’étend la baie d’Audierne.

290px-La_vieille_%26_la_plate_%282%29 dans Finistère

Un espace commercial et un parking payant sont construits à une distance respectable. Ils sont reliés au site, en saison, par une navette de bus payante.

Un sentier européen de grande randonnée de 3 050 km, le sentier européen E5, relie la Pointe du Raz à Venise. Le GR 34, qui longe toutes les côtes bretonnes depuis le mont Saint-Michel (en Normandie) jusqu’à Lorient passe également par ce site.

Le site de la Pointe du Raz a été récompensé par le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie pour la qualité de sagestion en juin 2004 et labellisé « Grand Site de France ».

Le terme raz désigne en breton un courant rapide. Cependant le terme breton est un emprunt au français ras, raz de même sens 4,5. Il est issu du norrois rás par l’intermédiaire du vieux normand ras (attesté dès 1120 avec le Ras de Catte, aujourd’hui Raz de Barfleur). Il a également donné le composé raz-de-marée et est de même origine que le mot anglais race « course », attesté dès le xiiie siècle, aussi au sens de « strong current of water » (fort courant d’eau), issu lui-aussi du norrois.

Avant le xixe siècle, la Marine royale mentionnait le passage ou la pointe du Raz de Fontenoy (puis Fontenay). Cela distinguait ce « raz » par la fontaine (ou plutôt la source) située dans une crique se trouvant à 1 km de la pointe, sur la face Sud du promontoire. Ce lieu est toujours dénommé Feunteun aod, la fontaine de la côte en breton, laquelle était appréciée des bateaux, même de très grande taille, pour s’y ravitailler en eau, car la mer y est très profonde à peu de distance de la côte.

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Ile aux Moutons ; y’en a-t-il

Posté par francesca7 le 9 novembre 2013


Ile aux Moutons ; y'en a-t-il dans Bretagne 224px-Paul_Signac_-_Concarneau%2C_Opus_221_%28Adagio%29A l’extrémité ouest de la France, le Finistère offre un littoral sauvage magnifique et un arrière-pays rural typique de la Bretagne. Partie intégrante de l’archipel des Glénan, l’île aux Moutons est aujourd’hui un espace protégé entièrement dédié aux oiseaux qui y nichent.  

Entre Bénodet et l’archipel des Glénans, l’île-aux-Moutons.

Elle est prolongée à l’Ouest par de nombreux écueils acérés et par le plateau de Trévarez, appelé « cimetière des thoniers ». Dès 1795, pour prévenir l’approche d’autres hauts fonds éventreurs de navires, comme les grands et les petits Pourceaux, entre l’île et les Glénans, les marins multiplient les demandes pour l’établissement d’un phare sur les Moutons.

  • Ce n’est que 80 ans plus tard, en 1879, après plusieurs dizaines de naufrages, qu’une tour carrée blanche équipée d’un feu de quatrième ordre, haute de 18 mètres et d’une portée d’une dizaine de milles, est construite. Elle est flanquée d’une maison abritant les gardiens et leur famille. Cette île est devenue célèbre depuis son occupation, dès 1905, par la famille Quéméré et ses quatre enfants, après cinq années passées au phare maudit du Tévennec au large de la Pointe du Van.
  • Aux Moutons, ils découvrent un paradis et Marie, la maman, met au monde sept autres bébés. Au cours de la Grande Guerre, ils souffrent des livraisons irrégulières du ravitailleur  »La Marie-Jeanne ». Très vite, une vache, rejointe par deux autres, fait son arrivée sur l’île et se met à produire un bon lait iodé, favorable à la bonne santé des enfants. Marie en améliore la saveur par l’adjonction d’une vieille recette : son élixir du Pérou.

Après l’enfer, le paradis

Un jardin protégé de murs est aménagé pour produire des légumes et des fruits, tandis qu’un peu partout vaquent en liberté moutons, poules, oies et canards. Louis, le maître de phare, achète deux canots, le  « Moélez », puis le « Goéland », capturant en expert poissons et crustacés. D’autres ménages de gardiens de phares se sont relayés autour du feu, certainement avec bonheur.

Aujourd’hui tout cela est terminé. Les robots ont pris le pouvoir depuis 1983.

280px-phare_de_lile_aux_moutons_glenan_fouesnant_france dans FinistèreL’île aux Moutons, que l’on rattache habituellement aux Glénans, a une surface de 5 hectares. Son nom lui vient, dit-on, de l’existence de troupeaux de moutons qui auraient été jadis détruits par les rats, Les marins lui donnent le nom breton de Moalès. Le beau menhir que l’on y voit prouve qu’elle était habitée déjà dans les temps préhistoriques ; elle n’a plus d’autres occupants que les gardiens du phare, Cette île est entourée de rochers, dont les principaux sont Trévarec et Penanguen ; aussi ces parages sont très dangereux. Entre les Moutons et les Glénans, il existe encore une série d’écueils, dits les grands et les petits Pourceaux, qui obligent les navires à se porter vers le sud, en suivant une direction qui les mène dans le couraut des Glénans. C’est sur les Leuriou, récif à l’est des petits Pourceaux, que la frégate du Roy, la vénus, s’est perdue au milieu du XVIIIe siècle,

Il y a peu d’années, un grand navire anglais, le Lyme Régis, qui allait de Bilbao en Angleterre avec un chargement de minerai, s’est perdu sur les Moutons par un temps de brouillard. Beaucoup d’autres naufrages l’avaient précédé et l’établissement d’un phare, demandé en 1795, fut décidé quatre-vingts ans plus tard. La tour a 18 mètres de hauteur, le feu est de 4 e ordre et sa portée est de 16 kilomètres, Il a été allumé le 1er janvier 1879, mais malheureusement il n’a pas toujours empêché les accidents de mer de se produire.

Le phare de l’île aux Moutons a été construit en 1879 sur une petite île au large de Concarneau, entre Bénodet et l’archipel des Glénan.

Le phare est automatisé depuis 1993 et télécontrôlé depuis Concarneau. Il n’est pas gardienné et ne se visite pas.

 

 

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L’IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013


Les premières productions typographiques

et les premiers imprimeurs.

~*~

En dehors de l’intérêt que présente cet opuscule à tous ceux qui s’intéressent aux débuts de l’imprimerie, il offre une particularité curieuse qui réside dans sa confection même.

Depuis plus de quatre siècles la composition typographique a toujours été exécutée à la main. Ce qui faisait dire souvent à ceux qui ont discouru des choses de l’imprimerie que la typographie, en ce qui concerne spécialement la composition, était restée dans les limites que lui avaient assignées Gutenberg, Fust et Schœffer.
L'IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES dans Alpes Haute Provence yriarte02
Il était réservé au XIXe siècle – et les tentatives premières qui remontent presque au début de ce siècle se sont formulées plus nettement et ont abouti à de sérieux résultats dans ces vingt dernières années de donner une formule nouvelle à la composition typographique.

Jusqu’à cette heure le progrès le plus réel qui ait été réalisé dans la composition mécanique semble dû à la Linotype (machine qui compose, espace, justifie, fond et distribue), dont l’idée première appartient à James C. Cléphane, typographe à Washington et qui a été perfectionnée à la suite d’incessantes et patientes recherches par Mergenthaler.

La Linotype, véritable merveille de mécanisme, est appelée dans un prochain avenir à prendre dans l’imprimerie la place importante que lui assignent, dans notre siècle de vapeur et d’électricité, la rapidité de travail qu’elle donne et l’économie de temps et d’argent qu’elle permet de réaliser.

L’Imprimerie en Europe aux XVe et XVIe siècles a été, sauf les premières pages, entièrement composé par la Linotype, et la composition a été exécutée par un seul ouvrier en une journée de 10 heures.

C’est l’un des premiers travaux qui aient été exécutés en France, à l’aide de la Linotype. Les imperfections matérielles qu’on pourra rencontrer dans cet ouvrage sont inséparables des premiers essais. Mais déjà les résultats s’améliorent et sont de nature à satisfaire les esprits les plus rebelles.

En publiant ces notes chronologiques, nous devions au lecteur quelques éclaircissements sur la confection matérielle du volume et dégager ce point spécial qu’un ouvrage relatant les labeurs accomplis patiemment et péniblement par la main des ancêtres typographiques, il y a quatre siècles et plus, est aujourd’hui mis à jour presque automatiquement, grâce aux combinaisons ingénieuses et multiples d’une machine à composer.

AVANT-PROPOS
Le relevé chronologique des premières productions de la typographie en Europe et des noms des imprimeurs qui, les premiers, ont exercé l’art d’imprimer depuis Gutenberg (XVe siècle) jusqu’à la fin du XVIe siècle, nous semble devoir offrir quelqu’intérêt aux érudits et aux amateurs bibliographes.

Des monographies spéciales à certains pays ont été publiées et contiennent des indications plus ou moins étendues sur les origines de l’imprimerie dans telle ou telle partie de l’Europe, dans telle ou telle ville.

Mais nous ne pensons pas qu’un travail d’ensemble présentant les noms des premiers typographes en Europe et les titres des premiers ouvrages qui virent le jour du XVe au XVIe siècle ait été publié jusqu’ici.

Nous aidant des renseignements divers empruntés aux historiens de l’imprimerie, aux bibliographes, aux manuels et catalogues les plus complets, nous avons dressé un relevé aussi précis que possible, nous attachant à la reproduction fidèle des titres des ouvrages, dans leur orthographie souvent bizarre, complétant ces indications sommaires par des notes intéressantes touchant l’histoire de l’imprimerie.

Nous souhaitons que l’aridité apparente de ce travail qui nous a demandé de patientes recherches soit excusée et que ce modeste essai soit accueilli avec une indulgente faveur.
L. D.

FRANCE
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220px-Buchdruck-15-jahrhundert_1 dans Ariège
ABBEVILLE (Somme), 1486.

L’imprimerie est exercée dans cette ville dès cette date. Jehan Dupré, l’illustre typographe parisien qui imprimait le « Missale » de 1481 confie à un artisan d’Abbeville, Pierre Gérard, les caractères et le matériel nécessaires a l’établissement d’une imprimerie considérable. Premier livre imprimé la « Somme rurale», complétée par Jeban Boutillier.

AGDE (Hérault), 1510.

Le premier livre paru dans cette ville, « Breviarium ad usum beatissimi protomartyris Agathi Diocaesis patroni », a été imprimé par Jehan Belon, qui avait également des presses à Valence en Dauphiné, sa patrie.

AGEN (Lot-et-Garonne), 1545.

On attribue l’introduction de l’imprimerie dans cette ville et l’impression du premier ouvrage à Antoine Reboul, qui fit paraître à cette date un ouvrage du célèbre César Frégose, devenu évêque d’Agen en 1550 : « Canti XI de le Lodi de la S. Lucretia Gonzaga di Gazuolo », etc.

AIX (Bouches-du-Rhône), 1552.

Le premier livre imprimé est un « Règlement des advocats, procureurs et greffiers et des troubles de cour », etc., par François Guérin. L’imprimeur est probablement Pierre Rest, ou Roux, bien que des privilèges aient été accordés en 1539 et 1545, aux libraires d’Aix, par François Ier, et que l’imprimeur de Lyon, Antoine Vincent, ait obtenu la permission pour trois ans (1536-39) d’imprimer les Ordonnances du pays de Provence.

ALBI (Tarn), 1529.

Le premier livre imprimé à cette date dans la quatrième des cités de l’ancienne Aquitaine est : « Sensuyt la vie et légende de madame saincte Febronie, vierge et martyre ». Le présent livre faict imprimer par Pierres Rossignol, marchât et bourgioys Dalby.

ALENÇON (Orne), 1530.

Le premier livre connu, « Sommaire de toute médecine et chirurgie », par Jean Gouevrot, vicomte du Perche, sort des presses de maistre Simon du Bois. A la fin du XVIe siècle et pendant tout le XVIIIe, une famille d’un nom très connu, les Malassis, fournit de nombreux imprimeurs à Alençon.

ANGERS (Maine-et-Loire), 1476.

C’est la cinquième ville de France dans laquelle ait pénétré l’imprimerie. Le premier ouvrage imprimé est la « Rhetorica nova » de Cicéron, qui dispute la priorité au « Coustumier d’Anjou », le plus ancien Coutumier français que l’on connaisse. La « Rhétorique » porte à la fin : « Audegani per Johanem de Turre atque Morelli impressores. »

ANGOULÈME (Charente), 1491.

Tous les bibliographes font remonter à cette date l’introduction de l’imprimerie dans cette ville par la publication de cet ouvrage : « Auctores octo Continentes libros videlicet », etc. etc. Le nom de l’imprimeur est inconnu. Au XVIe siècle, il faut citer parmi les imprimeurs la famille des Minières.

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