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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Sarthe en pays de Loire

Posté par francesca7 le 4 octobre 2014

 

Le Val de Loire symbolise pour beaucoup la douceur de vivre, la grâce paisible… L’altitude n’y excède jamais les 200 m, mais la Loire et ses affluents ont dessiné des reliefs en creux qui présentent une belle diversité. Un sous-sol également varié contribue à l’alternance de plaines fertiles, vignobles réputés, forêts, étangs et landes, où s’ébat une faune riche en tout genre.

 

images (9)Terre et paysages

Un relief façonné par la mer et les fleuves

Encastré entre les formations anciennes de l’ère primaire (-540 à -250 millions d’années) – Morvan, Massif armoricain et Massif central –le Val de Loire occupe le sud du Bassin parisien. Pendant l’ère secondaire (de -250 à -65 millions d’années), la mer recouvre à plusieurs reprises la région. Elle dépose sur le socle rocheux une couverture de sédiments marins : d’abord le tuffeau du turonien, craie tendre que l’on retrouve aux flancs des coteaux, puis le calcaire des gâtines (« terre gaste » : peu fertile), parsemées de plaques de sable et d’argile imperméables portant des landes et des forêts.

Durant l’ère tertiaire (de 65 à 1,75 million d’années), époque des grands plissements, la mer commence à se retirer. De grands lacs d’eau douce se forment où s’accumulent d’autres couches calcaires : ce sont leschampagnes , ou champeignes . Ces vastes plaines découvertes et peu fertiles présentent un soubassement affleurant de calcaire ou de craie.

Des fleuves torrentiels descendent du Massif central, surélevé par le plissement alpin, et étalent des nappes argilo-sableuses qui donneront naissance à la Sologne et à la forêt d’Orléans. En Sologne, ces dépôts de sable peuvent atteindre une épaisseur de 60 m !

Dans la seconde moitié de l’ère tertiaire, un affaissement de la partie ouest du pays détourne les cours d’eau qui se dirigeaient vers le nord, ce qui explique le coude que fait la Loire à Orléans. Dans le même temps, il amène lamer des Faluns (sédiments riches en coquillages – faluns) jusque vers Blois. Les « falunières » se trouvent en lisière du plateau de Ste-Maure et des collines bordant la Loire au nord.

Enfin la mer évacue définitivement la région, laissant un relief en creux. Les alluvions du fleuve et de ses affluents forment les varennes , terres légères formées d’un sable gras d’une grande fertilité.

Terroirs au fil du fleuve

Le Pays-Fort dans le nord du Berry, transition entre le Massif central et les Pays-de-la-Loire, est couvert d’un bocage à l’atmosphère mélancolique. Le Gâtinais de sable et d’argile, synonyme de « mauvaise terre », se consacre à l’élevage dans un bocage morcelé. En aval de Gien, le Val de Loire est large. Plutôt dévolu aux prés dans la région de St-Benoît, il est ensuite réservé à l’horticulture sur des alluvions nommées layes . Quelques sols bien exposés portent des vergers et des vignobles. L’ Orléanais englobe le Blésois, la Sologne, le Dunois, le Vendômois et la Beauce : bois impénétrables où les rois chassaient, étangs et maigres cultures alternent dans le Gâtinais orléanais , la forêt d’Orléans et en Sologne . Ici, les sables granitiques arrachés au Massif central par la Loire profitent à l’asperge et aux primeurs. Passé le fleuve, le Dunois abrite un pays de bocage où l’on pratique l’élevage bovin ; le Vendômois annonce la Beauce au sud-est, le Perche au nord et la Gâtine tourangelle à l’ouest. La Beauce ,vaste plateau calcaire, dénué d’arbres, recouvert d’une couche de limons fertiles (1 à 2 m),tranche avec le reste del’Orléanais.

À l’ouest de la Beauce, le Perche-Gouët présente une terre vallonnée arrosée par de nombreuses rivières. C’est le domaine de l’élevage (bovins, volailles et agneaux), mais c’est le cheval de trait – le percheron – qui a fait sa réputation.

Plus au sud, entre le Loir et la Loire, la Gâtine tourangelle laisse encore apparaître brandes et bois par vastes lambeaux (forêts de Chandelais et de Bercé, célèbre pour ses chênes).

Les vignobles de la vallée du Loir produisent les coteaux-du-loir et coteaux-du-vendômois (AOC).

En Touraine , l’opulence du Val enchante le voyageur, déjà séduit par la douceur d’une atmosphère lumineuse. La Loire, qui coule lentement entre les bancs de sable, a creusé son lit dans la craie tendre. D’Amboise à Tours, les coteaux portent les fameux vignobles de Vouvray et de Montlouis.

Le Cher, l’Indre, la Vienne et la Cisse, scindés en biefs ou boires , empruntent les bras que le fleuve a abandonnés. La Champeigne , trouée d’excavations appelées mardelles , déroule d’immenses étendues. Bosquets de noyers et châtaigniers sont fréquents. De la Loire à la Vienne s’étend le pays fertile de Véron où, entre champs et jardins, jaillissent les peupliers.

Le Saumurois s’étend, au sud de la Loire, de Fontevraud et Montsoreau jusqu’à la vallée du Layon : un pays de bois, plaines et coteaux couverts de vignes produisant d’excellents vins. Vers le nord, les sables du Baugeoisfavorisent bois de chênes, de pins, de châtaigniers et de guérets, mais aussi les vergers.

Si l’Anjou, comme la Touraine, n’a guère d’unité physique, la « douceur angevine » que vanta Du Bellay n’a rien d’un mythe. Sur la rive droite s’étend la fertile varenne de Bourgueil , où foisonnent les primeurs cultivées au cœur des vignes. Celles-ci couvrent le pied de collines sablonneuses plantées de bois de pins. Entre la rivière d’Authion, bordée de saules, et la Loire alternent pâturages, champs de légumes, de fleurs et d’arbres fruitiers. Autour d’Angers, la floriculture est omniprésente ; la vigne (Savennières) réapparaît en aval de la ville.

images (10)Le bocage a laissé quelques traces en Anjou , mais a beaucoup perdu de son hégémonie. à l’ouest, dans l’Anjou noir, le Segréen, le Craonnais et les Mauges sont coupés de haies. Ils étaient traditionnellement sillonnés de chemins creux menant à de petites fermes basses, cachées dans la verdure. On y pratique l’élevage (bovins, porcs).

Les vallées de la Mayenne et de l’Oudon arrosent le bas Maine, ou Maine noir , pays de bocage qui fait partie, géographiquement et par ses maisons de granit ou de schiste, du Massif armoricain. Le haut Maine, constitué par les bassins de la Sarthe et de l’Huisne, est appelé Maine blanc à cause de son sol calcaire utilisé dans les murs des maisons.

 

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Au Mans, la ripaille !

Posté par francesca7 le 29 mai 2014

 

mans21793, Westermann vient d’écraser les Vendéens à Savenay, au terme d’une terrible campagne de deux mois qui a mené les troupes royalistes et des milliers de femmes et d’enfants en fuite, jusqu’aux côtes de la Normandie.

Le Mans… Quelle aubaine pour des hommes qui depuis des semaines sont privés de tout et doivent se contenter d’une mauvaise et maigre nourriture. La ville est bien ravitaillée et on y trouve des vivres en abondance.
Des vivres et surtout du vin…
Les hommes. affamés. font cuire de grands quartiers de viande et mettent en perce les tonneaux qu’ils trouvent dans les caves. Nombreux sont alors ceux qui sont complètement ivres et qui, ne pouvant plus marcher, tombent dans les rues et. comme à Châtillon deux mois avant. s’endorment sans se soucier de ce qui peut se passer autour d’eux.

Fort heureusement quelques détachements, sans doute mieux commandés. veillent aux portes de la ville. Ce sont ces braves qui, à plusieurs reprises, repoussent victorieusement les Républicains qui tentent de reprendre Le Mans.

Les chefs royalistes tiennent conseil à l’hôtel de la Biche. place des Halles. Les uns vou draient laisser leurs hommes se reposer pendant quelques jours. Les autres veulent continuer la marche en direction de Paris. La Rochejaquelein hésite. Il sait que ses soldats sont épuisés et qu’ils ne veulent pas continuer à se battre loin de leur pays. 

Or deux armées viennent de se concentrer près de La Flèche et se préparent a passer à l’attaque.
Le jeudi 12 décembre, les troupes de Westermann. de Marceau et de Kléber parviennent pénétrer dans la ville où elles se heurtent à une vive résistance de la part des soldats groupés autour du prince de Talmont. La Rochejaquelein, de son côté. veut contourner l’ennemi mais cette audacieuse manoeuvre ne peut réussir car. à chaque instant, les Bleus reçoivent de nouveaux renforts.

Les Vendéens maintenant se réfugient dans les maisons qu’ils transforment en véritables fortins et d’où ils mitraillent leurs adversaires. 

On se bat pendant toute la nuit et des deux côtés les combattants sont épuisés. Westermann lui-même à bout de forces s’endort à quelques mètres de l’ennemi.

On assiste alors à une telle tuerie que Kléber et Marceau indignes font cesser le feu et l’on voit les grenadiers des régiments d’Armagnac et d’Aunis protéger les royalistes afin de leur permettre de s’enfuir. Chez les femmes. les vieillards et les enfants. c’est l’affolement et les malheureux ne savent pas de quel côté se diriger pour fuir la boucherie. Il faut que quelques hommes courageux les sauvent en contenant les Républicains.

Le vendredi 13, les Bleus sont totalement maîtres de la situation. Westermann. moins généreux que Kléber et que Marceau, continue à faire égorger les survivants. On dit qu’environ 15000 personnes ont trouvé la mort au cours du combat. Des femmes sont violées puis massacrées. Le général Kléber dira plus tard.

— On ne saurait imaginer le carnage qui se fit ce jour-là.

C’est près du Mans que la mère de Jean Chouan va trouver la mort. Ayant suivi l’armée royaliste elle se trouve au Mans au moment de la défaite et, malgré les conseils de son fils, elle veut prendre un peu de repos avant de s’enfuir. Quand elle veut quitter la ville elle est prise dans la foule des fuyards, renversée à terre, piétinée et affreusement blessée par les roues d’un chariot qui lui passe sur le corps. Relevée par deux de ses compatriotes, elle expire dans une maison abandonnée où ceux-ci l’ont transportée. Après la mort de sa mère, Jean Chouan quitte l’Armée catholique et royale et s’en retourne en Mayenne, dans le bois de Misedon. Ainsi lui et ses compagnons vont échapper au massacre de Savenay.

Aux environs du Mans. le carnage se poursuit. On assiste à des scènes qu’il est difficile de décrire et si certains Républicains font preuve de générosité. d’autres se déchaînent avec sauvagerie. C’est ainsi qu’ l’on voit l’un d’eux conduire dans sa maison des femmes et des enfants en leur disant qu’ils vont y trouver un lieu de repos et un asile sûr. Arrivés là. les fugitifs sont reçus par des soldats qui les égorgent sous les yeux de leur complice. La fille de ce misérable, indignée, intervient alors pour sauver plusieurs de ceux que son père veut conduire à la mort. 

Certains Vendéens qui ont échappé à la tuerie sont arrétés et vont subir une dure captivité en attendant d’être fusillés. Dans un récit écrit pour sa famille. Mlle Isidore de Gourcuff. qui est tombée entre les mains des Républicains. a donné ses impressions.

« Après nous avoir fouillés et pris ce que nous avions. l’on nous conduisit à l’état-major pour décider si on nous fusillerait. Plusieurs étaient d’avis de ne faire gràce qu’à celles qui n’avaient pas 15 ans. Nous les avions presque toutes… Le moment le plus périlleux pour nous. ce fut quand nous traversâmes la ville pour aller en prison. Nous passâmes au milieu de l’armée des Mayençais et nous entendions dire qu’il fallait nous fusiller.

Nous marchions sur les corps morts et dans des ruisseaux de sang. entendant continuellement des cris de personnes qui demandaient qu’on les achevât, d’autres qu’on jetait par les fenêtres et qui étaient reçues au bout d’une pique… Notre prison fut un autre suplice. Je fus transférée trois fois. La seconde. nous fûmes mis dans une église. hommes et femmes n’ayant de pain que tous les trois jours. tous malades et mourant de faim. couverts de poux, pas seulement de place a s’allonger, obligés de rester debout ou assis, ce qui n’est pas commode pour dormir. Tous les jours il mourait 7 à 8 personnes. »

Il faut cependant rendre hommage a ceux qui surent se montrer humains, tels ces grenadiers de Marceau qui sauvent Mlle Angélique des Melliers et la conduisent à leur chef. Celui-ci prend la jeune fille sous sa protection et il va la placer à Laval chez des personnes auxquelles il demande de la soigner. Hélas. quelques semaines après. Angélique est arrêtée et condamnée à mort. Prévenu. Marceau intervient auprès du Comité de Salut de Paris et obtient la grâce de sa protégée mais quand il arrive a Laval pour la faire libérer, la tète d’Angélique vient de tomber sous le couperet de la guillotine.

Revenons aux rescapés du Mans qui, pourchassés. se dirigent maintenant vers Ancenis ou La Rochejaquelein espère qu’il sera possible de passer la Loire.

http://www.histoire-en-questions.fr

 

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L’artisanat sarthois

Posté par francesca7 le 2 mars 2014

 par Sébastien Juteau

Introduction

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L’artisanat a longtemps été un moteur économique local jusqu’à ce que l’industrie ne le supplante. Avant la société de consommation de masse, l’artisan était un des notables du village de part son instruction plus élevée et sa maîtrise du français par rapport aux simples paysans, ce qui en fait aussi un animateur du débat politique local. Ces artisans étaient souvent leurs propres patrons et possédaient leur outillage, parfois produit pendant leur compagnonnage. Dans leurs communautés les artisans étaient connus et source de sociabilité, « la forge était un lieu de rencontre pour les hommes » (p.328*), même les artisans itinérants ou saisonniers sont connus. Souvent les artisans cumulaient deux activités, mis à part le forgeron, il était difficile pour eux de vivre que d’une activité.

Les artisans sont toujours associés à l’idée qu’ils exercent un métier ancien, dont le savoir faire se transmet de maître-artisan à compagnon de génération en génération. Il est vrai que certains métiers continuent de reproduire le même geste : on scie toujours le bois de la même façon et on bât toujours le fer de la même façon. Cependant, ce sont de métiers fragiles, ils sont très dépendants de leur environnement, puisqu’ils ont une portée locale, au sein d’une communauté réduite de la taille d’un village. Cet environnement qui les a longtemps fait vivre – voire placés au centre de la vie de la communauté – les a aussi fait en partie disparaître. Ils ont été les victimes du développement des voies de communication et de la mécanisation engendrés par la Révolution industrielle. L’arrivée de la société de consommation de masse dans un département rural comme la Sarthe, après la Seconde Guerre mondiale, marque l’entrée définitive dans le xxe siècle et est le dernier coup porté à l’artisan local. C’est la fin de l’artisanat et l’intégration définitive du monde rural à l’ensemble du territoire, en effet, plus le nombre d’artisans diminue et plus les contacts avec le reste de la nation augmentent.

Finalement, des professions artisanales disparaissent, comme le charron, le rétameur ou le chiffonnier mais d’autres se maintiennent, certainement les moins dépendantes à la modernité, comme les boulangers ou bouchers. Ces professions qui se maintiennent ont du aussi s’adapter à un nouvel environnement. Elles ont également beaucoup perdu en effectifs, comme le maréchal-ferrant. Une simple recherche dans l’annuaire laisse percevoir l’ampleur du recul, alors que les maréchaux-ferrants étaient très nombreux avant la Première Guerre mondiale, seulement 25 forgerons sont répertoriés aujourd’hui. Il en est de même pour les tonneliers, on n’en compte plus qu’un en activité actuellement.

Nous sommes donc face à un phénomène de décroissance de l’artisanat traditionnel et spécialisé, donc à une perte de compétences qui pouvaient faire la fierté d’un département, comme les tisserands (de chanvre) ou les ciergiers en Sarthe.

Cette introduction contient des éléments issus de l’ouvrage de : Werber (Eugen), La fin des terroirs La modernisation de la France Rurale 1870-1914, Paris, Fayard, 1983, p. 322-329.


L’artisan, qui est-ce ?
 

Il semble pertinent de commencer par définir ce qu’est un artisan. Devant la définition complexe de cet ensemble de corps de métiers, il a paru plus simple de chercher la définition qu’en donne la loi plutôt que de se fier à une définition d’un dictionnaire, même si celui-ci représente une autorité certaine. Donc, la définition qu’en donne la loi, et qui est notamment reprise par l’INSEE est la suivante : 

« On considère comme artisan, toute personne physique ou morale inscrite au registre des métiers. Sous certaines conditions d’activité exercée et de nombre de salariés, cette inscription est obligatoire ».

La loi du 5 juillet 1996, relative au développement et à la promotion du commerce et de l’artisanat précise en effet : 

« Doivent être immatriculées au répertoire des métiers (…), les personnes physiques et morales qui n’emploient pas plus de dix salariés et qui exercent, à titre principal ou secondaire, une activité professionnelle indépendante de production, de transformation, de réparation ou de prestation de services relevant de l’artisanat et figurant sur une liste établie par décret (…) ». 

Il existe d’ailleurs une nomenclature qui permette de savoir quels sont les différents types d’artisans et les métiers qui s’y rattachent. 

téléchargement (3)La définition est actuelle, alors que ce dossier documentaire recouvre la plus large période historique possible. Il a été plus simple de prendre une définition, celle sur laquelle se base actuellement le régime des artisans, plutôt que d’aller pointer du doigt les différentes variations au cours du temps. Pour mémoire, voici la définition qu’en donne Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d’Alembert en 1772 : 

« Nom par lequel on désigne les ouvriers qui professent ceux d’entre les arts mécaniques, qui supposent le moins d’intelligence. On dit d’un bon Cordonnier, que c’est un bon artisan; et d’un habile Horloger, que c’est un grand artiste ».

Version numérique disponible sur le site de l’ATILF à l’adresse suivante :
http://portail.atilf.fr/cgi-bin/getobject_?a.6:195./var/artfla/encyclopedie/textdata/IMAGE/

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dans le vieux Mans

Posté par francesca7 le 12 février 2014

 

La muraille gallo-romaine et la cathédrale du Mans, deux des édifices emblématiques du Vieux Mans.Le Vieux Mans, dont la dénomination Cité Plantagenêt a été proposée et retenue en 2003, est le centre médiéval historique de la ville du Mans anciennement Vindunum.

autrefois, La muraille gallo-romaine était composée de 26 tours et de 11 portes. Avec à peu près 700 mètres de longueur le long de la Sarthe et environ 400 mètres perpendiculairement à la rivière, la muraille formait un rectangle presque parfait. L’endroit le plus fréquenté à cette époque lointaine était les thermes, construits au milieu du ier siècle de notre ère. Ce monument a été fouillé entièrement en 1987 et est aujourd’hui conservé sous l’ancienne école Claude-Chappe dans le meilleur état possible, le temps ayant considérablement abimé l’édifice. Sept salles ont été retrouvées sur une trentaine de mètres carrés et on peut apercevoir des fragments de mosaïques imitées selon les règles italiennes de l’époque, par le peuple des Aulerques Cénomans.

Ses caractéristiques à l’époque Romaine ont contribué à la création d’une commune libre en 1979, la deuxième de France après celle de Montmartre à Paris. Elle bénéficie ainsi d’une situation juridique particulière et sa dénomination en est l’exemple en tant que « Cité Plantagenêt », de la dynastie éponyme. En haut de la muraille, sur la façade nord, sont construits des hôtels particuliers. Le sous-sol de ce quartier est constitué de sortes de « catacombes ». De nombreux chemins sont dissimulés. Ils permettaient autrefois de relier la Cathédrale, point central du Mans, à d’autres points stratégiques de la ville. Ils sont aujourd’hui inaccessibles au public car jugés dangereux. Au sein de l’ancienne cité se trouvent quelques restes des thermes gallo-romains. Le lieu sert à l’école des beaux arts. Des pièces de théâtres sont données au sein même des édifices d’époque. Ces représentations se veulent ludiques et originales pour les curieux de l’histoire de la ville du Mans.La nuit des chimères a lieu tous les ans chaque été. Elle met en lumière certaines parties du vieux mans, mais ce sont deux véritables fresques en sons et lumière qui mettent en valeur la muraille gallo romaine et la cathédrale.

Dans les murs

220px-Grande_poterneDe nombreux bâtiments ont été conservés dans un état remarquable, à commencer par la Cathédrale Saint-Julien qui est l’édifice le plus haut. Puis le Palais des Comtes du Maine, lieu de naissance d’Henry II, est l’ancienne place forte de la capitale Plantagenêt. La « Grande salle Plantagenêt » datant du xiie siècle a été rénovée en 2007. Le Musée de la Reine Bérengère, non loin de la cathédrale, est un haut lieu de l’histoire mancelle. Il regroupe trois maisons, toutes reconstruites au xve siècle. La fontaine du Vivier à la porte Sainte-Anne a été restaurée en 2008, et si sa datation est incertaine, son nom provient d’un vivarium retrouvé non loin et dont l’origine remonte au moins auxiiie siècle. Les hôtels privés sont nombreux et sont souvent ouverts lors des journées du patrimoine. Ils datent le plus souvent du début de la renaissance. Parmi ceux-ci on peut trouver: l’Hôtel de Clairaulnay, celui d’Amellon Saint-Cher dédié à la cuisine, celui de Legras du Luart avec un portail du xvie siècle, ou encore l’hôtel Nepveu de Rouillon entièrement reconstruit au siècle des lumières et classé monument historique. La maison des deux amis date du xve siècle. Elle est l’exemple type de la maison à pans de bois en encorbellement. Un maître sculpteur y est installé, Audrey Chamballu et y opère des démonstrations diverses. L’église Saint-Benoit est, elle, beaucoup plus récente. Inaugurée en 1910, elle se dresse cependant sur le site d’une ancienne église romane ayant été remaniée au xve, puis au xvie siècle. On y trouve moult statues en terre cuite, symbole du savoir-faire de la cité. On peut trouver l’hôtel Denisot, lieu de naissance du poète Nicolas Denisot, élevé au xve siècle.

Le Mans est aussi le berceau de la dynastie royale des Valois. Jean II le Bon, roi de France en 1350, est né en 1319 au château du Gué-de-Maulny. Ce château a été détruit pendant la guerre de 100 ans.

La chapelle royale qui l’accompagnait a été reconstruite à proximité du palais des comtes du Maine. Elle sera détruite au XVIIIe siècle.

L’ancienne capitale du Maine recèle de multiples traces de l’époque Plantagenêt. Les témoignages architecturaux, ce sont les murs et fenêtres des appartements privés des comtes et souverains Plantagenêt dans l’actuel hôtel de ville, la collégiale Saint-Pierre-La Cour, la nef de la cathédrale ainsi que, au-delà de la vieille ville, l’église de La Couture, l’église du Pré, l’hôtel-Dieu Coëffort et l’abbaye de l’Épau.

Parmi les événements majeurs, souvent à portée politique, on peut citer la naissance au palais et le baptême à la cathédrale de Geoffroi, qui sera le fondateur de la dynastie ; son mariage à la cathédrale avec Mathilde, héritière du royaume d’Angleterre ; la naissance et le baptême d’Henri, futur Henri II, roi d’Angleterre ; sans oublier la reine Bérengère, veuve de Richard Cœur de Lion, qui a vécu ses dernières années ici.

Le Mans est la ville par excellence qui peut s’approprier l’histoire des Plantagenêt quand on sait que ce mot y trouve son origine (quand Geoffroi chassait dans la campagne alentour, il parait sa chevelure d’un rameau de genêt en fleur).

En savoir plus »

Depuis plus de 5 000 ans, le menhir dit de « la Pierre Saint-Julien », appuyé de nos jours contre la cathédrale, veille sur la destinée de la ville du Mans.

L’oppidum gaulois a laissé place à la ville romaine dont l’enceinte est le seul élément de la parure monumentale qui marque aujourd’hui encore le paysage urbain. Ce mur est, avec ceux des capitales impériales de Rome et de Constantinople, le mieux conservé de tout l’Empire romain. La couleur dominante de ses somptueux décors, où alternent des successions de frises géométriques, est à l’origine du qualificatif de « ville rouge » donné au Mans.

Cette muraille enserre un enchevêtrement de rues et de ruelles bordées de plus d’une centaine de maisons à pans de bois en couleurs et de nombreux hôtels de la Renaissance, qui montent à l’assaut de la colline dominée par la cathédrale Saint-Julien (XIe-XIVe siècles). C’est un ensemble majeur de l’architecture religieuse occidentale, loué par Rodin comme par Renan. Ses différents styles (roman, gothique Plantagenêt et gothique d’Ile-de-France) trouvent ici leur cohérence dans une fusion de roussard, de calcaire et de verre. Son riche mobilier (vitraux, fresques, sculptures en terre cuite de l’école mancelle…) en fait un musée vivant d’art sacré.

La cathédrale, avec son grand rival de pierre, le palais des comtes du Maine et des rois Plantagenêt, garde le souvenir des évènements familiaux des deux dynasties royales dont Le Mans est le berceau : les Plantagenêts d’Angleterre et les Valois de France.

Ville d’art et d’histoire, la Cité Plantagenêt est candidate au patrimoine mondial de l’Unesco.

 

 

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A l’ombre de la Cathédrale Saint-Julien du Mans

Posté par francesca7 le 30 novembre 2013

 

 

280px-Le_Mans_-_Cathedrale_St_Julien_ext_02Érigée sur un promontoire entre le vallon d’Isaac et la Sarthe, la cathédrale possède sur son flanc ouest, une pièce rare et précieuse attestant de la présence ancienne de mégalithes. Il s’agit d’un menhir en grès d’une hauteur de 4,55 mètres. Ce menhir date de l’époque préhistorique et a été installé « Place Saint Michel » en 1778, suite à la destruction du « Dolmen de la Pierre au lait ». Le menhir fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1889.

La fondation de la cathédrale remonterait au ive ou ve siècle. Les premières traces historiques sont celles de l’évêque Vulgrin en 1056. Il choisit lui-même l’emplacement de l’édifice, à l’opposé du mur d’enceinte nord de la ville. Ce choix ne s’avérera pas être le meilleur pour les futurs agrandissements de la cathédrale. C’est alors le « redressement moral et religieux du Mans ». Dix ans après cette première construction, l’édifice s’écroule. Les successeurs de Vulgrin décident de poursuivre son œuvre. L’évêque Arnaud, en fonction dès 1067, reprend la construction. En 1081, le chœur et la crypte sont bâties, de même que les fondations du transept et de ses tours. De cette « reconstruction », il ne reste aujourd’hui plus qu’un fragment d’arc du transept nord. L’évêque Hoël décide en 1085 d’achever les travaux de son prédécesseur. Admiratif du travail normand, il fait appel à des ouvriers de cette région pour poursuivre la construction. Les tours et les bas-côtés de la nef sont achevés dans ce style. Pendant cette longue construction, il est impossible pour les pèlerins d’approcher les reliques et les tombeaux de saint Julien, premier évêque du Mans et grande figure du christianisme oriental. L’économie mancelle en est entachée. Les habitants obligent alors l’architecte à ouvrir l’édifice aux visiteurs. Cela est fait le 17 octobre 1093. Une partie achevée de la cathédrale est montrée au public.

Les traces de l’histoire de la construction se perdent alors. La taille du chantier est gigantesque. C’est une véritable transformation. Seuls trois noms d’architectes restent sur les registres des archives de la ville. Il y en a certainement eu beaucoup plus… Le nouveau chœur est achevé en 1254. Il surpasse de 10 mètres de haut le reste de la cathédrale. Après 100 ans de tranquillité, les pierres de l’édifice sont de nouveaux sollicitées pour une reconstruction. Une sacristie est édifiée alors qu’elle communique au sud avec le déambulatoire qui a servi à la construction du chœur. Le bâtiment gagne encore en grandeur.

Les chanoines trouvent ensuite que la construction « à deux vitesses » de l’édifice a conduit à le rendre assez laid. La rencontre des genres entre les deux parties rénovées et non rénovées amoindrit la splendeur du bâtiment. Le transept et la nef doivent alors être relevés de 10 mètres, pour se situer à la même hauteur que le chœur lui-même. Les travaux sont entamés dès 1385 par l’architecte Jehan le Mazçon. Le transept sud est achevé vers 1392. C’est à cette date que Charles VI arrive au Mans. Une salle d’archives naît au-dessus du portail de la nef.

En 1403, les travaux du transept Nord commencent. C’est alors une période noire pour tout le Nord de la France. La guerre de Cent Ans stoppe les constructions. En 1419, la cathédrale menace de s’effondrer. Heureusement, ses fondations seront consolidées à temps. Le transept Nord est achevé vers 1430. C’est à cette date que la cathédrale prend le visage qu’on lui connaît aujourd’hui.

De nombreux autres projets avaient été faits dès la fin de la guerre de Cent Ans, pour agrandir ce bâtiment déjà impressionnant, notamment l’exhaussement de la nef. Mais les caisses étant vides, les agrandissements ne seront pas mis en œuvre. Le roi Louis XI soutient ces restaurations, notamment par ses lettres patentes expédiées le 21 novembre 1467. Il confirme de nouveau sa protection royale en septembre 1482.

De nombreuses restaurations ont été faites au fil des siècles. Au xxe siècle, aucun bombardement ne touche le bâtiment lors des deux guerres mondiales contrairement aux ponts de la ville. La pollution de l’air donne à l’extérieur de la cathédrale un aspect sombre dès les années 1970.

A l’ombre de la Cathédrale Saint-Julien du Mans dans EGLISES DE FRANCE 220px-Le_Mans_-_Menhir_SJ_02

La pierre Saint Julien

L’édifice est souvent comparé aux cathédrales de Reims ou de Chartres. Moins connue, celle du Mans a subi maintes constructions et reconstructions depuis sa fondation. Commencée vers 1060 par l’évêque Vulgrin, elle fut achevée sous sa forme actuelle vers 1430. Elle ne fut jamais véritablement finie. En effet, elle aurait dû être encore agrandie vers 1500, mais le manque de moyens fit se résigner les autorités religieuses de l’époque. Attaquée par la pollution de l’air au fil des ans, sujette au vieillissement naturel, la cathédrale Saint-Julien est un chantier quasi-permanent de rénovation. Elle abrite les tombes de saint Julien et de Charles d’Anjou. Située sur la butte du Vieux-Mans, cet édifice unique possède une haute tour culminant à quelque 64 mètres d’altitude, ce qui en fait l’édifice le plus haut de toute l’agglomération mancelle. Elle offre ainsi une vue panoramique exceptionnelle sur l’ensemble du Pays du Mans. La grande tour ouest fait l’objet depuis début 2009 de la restitution de la flèche culminante qui était autrefois la sienne. Cela devrait augmenter de quelques mètres encore la hauteur maximale de l’édifice.

Avec 283 613 visiteurs, la cathédrale Saint-Julien a été le monument le plus visité des Pays de la Loire en 2009.

vous y verrez Les grandes orgues, installées au fond du croisillon sud du transept, furent réalisées, entre 1529 et 1535, par le facteur Pierre Bert dans un buffet de style Renaissance, conçu et sculpté suivant les directives de Symon Hayeneufve. En 1634, les frères Jean et François de Héman restaurent l’orgue qui a alors 42 jeux. En 1848, la division du Récit est agrandie et celle du pédalier est renforcée par les frères Claude qui portent le nombre de jeux à 46.

En 1913, le nombre de jeux est augmenté à 52. Louis Vierne inaugure l’instrument ainsi transformé.

En 1954, la partie instrumentale est classée par les Monuments Historiques.

De 1959 à 1963, Pierre Chéron entreprend une restauration qui sera achevée par Joseph Beuchet pour la partie mécanique et la maison Danion-Gonzalez pour la partie sonore néoclassique. L’instrument est inauguré par Gaston Litaize en 1974.

L’évangélisation du Mans et la fondation de la première cathédrale sont dues à un jeune clerc, Julien, présenté comme un disciple direct du Christ par les Actes des évêques, ouvrage de l’évêque Aldric (IXe siècle). Pourtant, la fondation de la cathédrale du Mans ne saurait remonter à une époque si lointaine. On la date généralement du IVe siècle. Un menhir légendaire posé à l’angle sud ouest de la cathédrale symbolise son emplacement.

Le premier édifice est dédié à Sainte Marie et à Saint Pierre. L’emplacement du sanctuaire étant étroit, on opte pour un positionnement nord-ouest/sud-est. A la fin du Ve siècle, la titulature est étendue à Saint Gervais et Saint Protais (on les retrouve à Soissons). Mais, suite à la rédaction des Actes des évêques et au transfert du corps de Saint Julien dans la cathédrale, ce dernier s’impose peu à peu. Il devient l’unique patron de la cathédrale dans la seconde moitié du Xe siècle. A cette époque, on ajoute un déambulatoire au choeur (pour faciliter l’accès aux reliques) et on reconstruit la nef.

 dans SartheEn 1134, un incendie détruit le vaisseau central de la nef (couvert en bois). Un second incendie, en 1137, finit de détruire la cathédrale. Au XIIIe siècle (1220), le choeur est rebâti dans le style gothique. Philippe Auguste donne, en 1217, l’autorisation de l’étendre au-delà des murs antiques, ce qui implique de procéder à un remblaiement avant toute construction, pour compenser le dénivelé au sud-est. Le nouveau sanctuaire est consacré en 1254. Dans l’intervalle, plusieurs plans se sont succédés. Le premier architecte édifie un double déambulatoire ouvrant sur 13 chapelles. Les architectes normands (maîtres de Bayeux puis de Coutances) qui lui succèdent adopte une élévation classique mais de grande ampleur. Enfin, un troisième architecte (peut-être Jean de Chelles, le concepteur du bras nord de Notre Dame de Paris), importe d’Ile de France un style nouveau : le gothique rayonnant.

site internet : http://www.cathedraledumans.fr/

 

 

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que faire à L’abbaye de l’Épau

Posté par francesca7 le 30 novembre 2013

L’abbaye de l’Épau, originellement appelée Abbaye de la Piété-Dieu, est certainement le plus bel exemple d’abbaye cistercienne en France. 

Située à l’est du Mans, elle fut fondée parla reine Bérengère de Navarre, veuve de Richard Cœur de Lion, en 1229. C’est dans ces murs qu‘elle termina ses jours. Son gisant y est exposé.

La Guerre de Cent Ans sera fatale à l’abbaye. Incendiée, sa reconstruction sera entreprise par des moines en 1444, mais pas achevée. Jamais dirigée par un ordre régulier, mais laissée en commende, l’abbaye sera définitivement fermée en 1790 et malheureusement laissée à l’abandon. 

Dans un cadre idéal, entièrement restaurée, classée « Monument historique », l’abbaye offre à ses visiteurs un moment de paix. Les bâtiments monastiques s’ordonnent autour du cloître : le réfectoire, le dortoir couvert d’une voûte en bois, lasalle capitulaire du XIIIème, le scriptorium et l’église du XIVème siècle. 

À l’intérieur de l’église, des fresques du XIVème sont conservées et vous admirerez l’immense verrière du chœur, finement sculptée. La pureté de l’architecture et la quiétude du grand parc vous laisseront une agréable sensation de tranquillité…

280px-Capitulaire_Epau

On peut considérer l’abbaye de Perseigne élevée aux confins du Maine-Normand par le puissant Guillaume III de Bellême, comme la plus ancienne abbaye cistercienne du Maine. Elle fut bâtie en 1145, elle est aujourd’hui située sur la commune de Neufchâtel-en-Saosnois. Il n’en reste aujourd’hui qu’un pan de mur. Mais durant le deuxième millénaire, la ville du Mans voit s’élever plusieurs abbayes. C’est l’essor de la foi dans la ville: les abbayes Saint-Pierre et Saint-Paul, mais aussi l’abbaye Saint-Vincent et celle bien connue de La Couture. Le plus souvent, les abbayes étaient tout de même installées de manière privilégiées aux confins de la forêt. Bérengère de Navarre se retrouve en 1199. Son mari, Richard Cœur de Lion est décédé de ses blessures d’un tir d’arbalète reçu au siège de Châlus en Haute-Vienne. La reine est écartée du pouvoir, usufruitière du comté du Maine elle vient s’installer dans la capitale plantagenêt en 1204. Selon la légende, elle se serait installée dans la fameuse maison de la reine Bérengère. Mais il n’en est rien car elle passera la totalité de son temps au palais des comtes du Maine. Il est communément rappelé que la reine trouva asile dans la ville, mais non le bonheur. Une partie des pouvoirs locaux, de mèche avec Aliénor d’Aquitaine ou Jean sans Terre, ne cessèrent de batailler contre elle afin de prendre possession de son douaire, légué par Philippe Auguste. Ce n’est qu’après vingt-six années d’exil dans la ville que la reine, à l’âge de 59 ans, décide de fonder une abbaye.

L’abbaye de l’Épau est une ancienne abbaye cistercienne fondée par la reine Bérangère en 1229. Elle est située aux portes de la ville du Mans, sur la rive gauche de l’Huisne, jouxtant la commune d’Yvré-l’Évêque. L’abbaye a failli disparaitre à de nombreuses reprises, tant par les guerres et les générations qu’elle a traversées, que par les problèmes financiers survenus à l’époque moderne. Elle est définitivement sauvée par le conseil général de la Sarthe en 1958.

Le lieu est d’abord choisi car très tranquille au bord d’une Huisne poissonneuse. Louis IX cède le terrain de l’Espal à la reine mais ce sont les petits frères hospitaliers de Coëffort qui mèneront la vie dure à Bérengère. Ces derniers demanderont compensation financière à la reine, prétendant que le terrain leur a été cédé par Arthur de Bretagne, neveu de Bérengère.

Le plan de l’abbaye est classique, la construction respecte l’unité de toutes les fondations cisterciennes. La période de construction s’étend de 1230 à 1365. Le début de la construction fut assez rapide. Quatre ans après le début des travaux, l’évêque du Mans Geoffroy de Laval effectue la dédicace du bâtiment monastique en le mettant sous le patronage à la fois de Notre-Dame et de saint Jean-Baptiste. Les bâtiments principaux ne furent achevés qu’en 1280.

Le 18 décembre 1925, un grand chambardement de restauration est lancé sur l’église par l’École des Beaux-Arts. La Seconde Guerre mondiale stoppe les travaux en 1938. Après la guerre, l’ensemble des élus Sarthois et Mayennais votent à l’unanimité le rachat et la restauration d’une abbaye ayant vécu pendant cinq siècles au rythme de la vie monastique. L’édifice est acquis en 1958 par le Conseil général de la Sarthe pour onze millions de francs anciens. Elle a fait l’objet d’une longue restauration dans un strict respect du style architectural du xiiie siècle. On a notamment vu la participation et le contrôle des instituts des Beaux Arts du Mans et de Paris. L’église, la sacristie, la salle capitulaire, l’escalier et le cellier étant déjà classé depuis 1925, les façades et toitures furent classés une première fois en 1961 avant que ce classement ne fut annulé pour un classement plus général en 1973 et étendu en 2005. C’est alors que l’abbaye devient également un lieu d’accueil et de visites. Entre 1965 et 1990, l’abbaye devient un lieu propre aux manifestations culturelles, surtout pour les concerts de musique classique, les conférences ou les expositions. Le lieu est également l’endroit où siège l’assemblée départementale, tout particulièrement dans l’aile xviiie siècle. La rénovation de cette dernière fut achevée en 1990. En 1991, on comptait au total une dépense de soixante millions de francs nouveaux pour l’ensemble des rénovations.

que faire à L'abbaye de l'Épau  dans EGLISES DE FRANCE

                                                                                                                                     La grange abbatiale’ au xixe siècle

Le gisant de la reine Bérengère de Navarre tint à sa mort, à se faire inhumer au sein même de l’abbaye. Le doute demeure quant à l’endroit exact où elle s’est fait inhumer, car si son gisant est bien là aujourd’hui, on ne sait avec certitude où son corps fut déposé. Pierre Térouanne trouva en 1960, un squelette de femme complet et intact dans le sous-sol de la salle capitulaire. Une petite boîte de chêne a toujours suivi le gisant de la reine, malgré ses multiples pérégrinations depuis la Révolution. Sur cette boîte était marqué « Ossa Berangeria / 1230-1672-1821-1861 ». Pourtant, la reine est décédée alors même que l’abbaye n’a pas fini de sortir de terre. La seule possibilité aurait été celle de l’inhumation dans l’abbatiale. 

Bérangère de Navarre (1163-1230), première née du roi Sanche VI de Navarre dit « le Sage » (Sancho El Sabio), fut l’épouse de Richard Cœur de Lion.

La date de naissance est incertaine. On la situe entre 1163 et 1165. Bérangère de Navarre a entre 26 ans et 28 ans lorsque Richard I Plantagenêt la demande en mariage. Elle ne possède aucune terre en propre. Apparentée aux comtes du Maine par sa grand-mère, elle n’a pas de lien de parenté direct avec Richard I d’Angleterre et donc pas de motif d’annulation du mariage à redouter du Pape. Le royaume de Navarre pour petit qu’il soit est la cible de l’appétit des royaumes puissants. Bien que considérée comme âgée pour un premier mariage, la main de Bérangère n’en est pas moins convoitée, ce qui explique – par la crainte pour l’autonomie du royaume – la résistance du roi de Navarre à faire contracter un mariage à sa fille aînée. En juin 1190, Richard Cœur de Lion entame des pourparlers avec Alphonse II d’Aragon et Sanche VI de Navarre afin de prévenir une hostilité de Raymond V de Toulouse avec lequel il était en litige pour la Provence. Il en profite pour demander la main de Bérengère de Navarre. Malgré les suspicions qui pèsent sur Richard, du fait de son long refus du mariage, de ses amitiés particulières et de la promesse faite à Philippe Auguste d’épouser sa demi-sœur Adélaïde de France, Sanche VI accepte. Le prestige d’une alliance entre le petit royaume de Navarre et l’empirePlantagenêt remédiait à certains défauts de forme. Le projet est cependant gardé secret, celui-ci impliquant l’acquiescement du Roi de France, forcément mécontent de la rupture des fiançailles avec sa demi sœur. Le départ prévu pour la 3e croisade, demandée par la bulle audita tremendi du 29 octobre 1187 prononcée par le pape Grégoire VIII, permettra l’éloignement du royaume.

 

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Monuments historiques en Sarthe

Posté par francesca7 le 24 novembre 2013

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La Sarthe possède aujourd’hui un patrimoine architectural riche et diversifié. En 2010, le département compte 408 monuments historiques protections dans sa base Mérimée, dont 115 bénéficient d’un classement et 293 bénéficient d’une inscription. Il occupe ainsi le 2e rang régional en nombre de monuments historiques derrière le Maine-et-Loire. La commune détenant le plus de monuments historiques classés et inscrits est Le Mans avec 82 protections. Suivent ensuite La Ferté-Bernard avec 10 protections, La Flèche et Luché-Pringé avec 7 protections. À l’inverse, près de la moitié des communes du département ne comptent aucune protection.

Image illustrative de l'article Dolmen d'Amenon

Le monument historique protégé le plus ancien du département de la Sarthe date de la Protohistoire, et plus précisément du Néolithique. Il s’agit du camp retranché d’Auvers-le-Hamon, où plusieurs objets et outils ont été retrouvés. Par ailleurs, un grand nombre de mégalithes sont recensés en Sarthe, principalement en vallée du Loir, comme le dolmen d’Amenon

Le patrimoine médiéval est très riche en Sarthe, et notamment au Mans. L’architecture civile y est très bien représentée au cœur de la cité Plantagenêt, avec un grand nombre de maisons à encorbellement, comme la « maison du Pilier-Rouge », ou la « maison d’Adam et Ève ». L’architecture militaire est elle aussi présente dans le département avec plusieurs forteresses médiévales, tel le château de Montmirail ou ceux de Sillé-le-Guillaume et Ballon. Pour l’architecture religieuse, la Sarthe possède de nombreux édifices protégés remarquables, au premier rang desquels on trouve la cathédrale Saint-Julien du Mans, bel exemple du style architectural gothique angevin. Ce style est assez répandu dans le sud du département et se retrouve notamment dans l’église Notre-Dame de Vaas ou l’église Saint-Martin de Luché. Le gothique est représenté par l’église Notre-Dame-des-Marais de La Ferté-Bernard, ou encore l’église Notre-Dame de la Couture au Mans, alors que le style roman, le plus répandu dans le département, compte lui aussi quelques belles représentations, comme l’église Saint-Hilaire d’Asnières, l’église Saint-Aubin de Bazouges ou la chapelle Notre-Dame-des-Vertus de La Flèche. En ce qui concerne le petit patrimoine, on peut citer plusieurs ponts romans subsistant principalement dans le nord du département, ainsi que le moulin de Mervé, rare exemple de moulin fortifié dans le nord de la France.Plusieurs vestiges de l’Antiquité bénéficient d’une protection. 320px-72241-Pont_RomainL’enceinte romaine du Mans, édifiée au iiie siècle, est l’un des rares exemples de construction de ce genre à travers le monde. Conservée sur près de 500 mètres, elle présente de riches ornementations dues à la polychromie des matériaux utilisés pour sa construction. Le site archéologique de Cherré, sur la commune d’Aubigné-Racan est un complexe gallo-romain sur lequel ont été retrouvés un théâtre antique, deux temples, des thermes romains, un forum et un aqueduc. Parmi les autres monuments de l’époque romaine, on peut citer le fanum d’Oisseau-le-Petit, ou le sanctuaire de Mars Mullo, à Allonnes, un sanctuaire religieux.

De la Renaissance au xviie siècle, le sud de la Sarthe se pare de nombreux châteaux, dont le plus bel exemple est le château du Lude, le plus septentrional des châteaux de la Loire. On peut encore cité le château de Poncé ou le château de Courtanvaux. Dans le reste du département, on voit apparaître des ponts, des croix, ou des halles comme celles de René ou La Ferté-Bernard.

Le XVIIIe est marqué par de nombreux châteaux ou manoirs et le XIX ouvre la protection à des architectures plus modernes et parfois industrielles comme la tuilerie des Saules à Avezé ou la rotonde ferroviaire de Montabon. Enfin, le xxe siècle possède lui aussi des monuments protégés, comme l’autogare de la S.T.A.O au Mans ou le restaurant scolaire de Marçon, œuvre du cabinet Le Corbusier.

La ville du Mans, le pays Vallée du Loir et le pays du Perche Sarthois détiennent le label Villes et pays d’art et d’histoire. Il est à noter que les Alpes mancelles sont un site naturel classé, et que la Sarthe compte neuf petites cités de caractère.

 

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LA MUSIQUE EN SARTHE

Posté par francesca7 le 24 novembre 2013

 

220px-Affranchis_La_FlècheLa pratique de la musique au Mans se fait, entre autres, au Conservatoire, structure municipale qui accueille 1 150 élèves encadrés par une soixantaine de professeurs. Le conservatoire propose également des formations en danse et en art dramatique. Par ailleurs, la Fédération Musicale de la Sarthe regroupe 98 associations, écoles de musique, orchestres d’harmonie ou de batterie-fanfare, parmi lesquelles l’Orchestre Départemental d’Harmonie(ODH).

La Sarthe compte de nombreuses salles pour la représentation de spectacles. La salle Antarès, qui accueille également des rencontres de basket-ball, est le plus grand équipement du département avec 7 200 places assises et debout en configuration spectacle. Toujours au Mans, le Palais des congrès peut accueillir jusqu’à 1 400 personnes, Les Saulnières ont une capacité de 1 000 places, tandis que le théâtre de l’Espal peut accueillir 512 personnes. D’autres scènes de taille plus modeste existent dans d’autres lieux du département : Coppélia et le théâtre de la Halle-au-Blé à La Flèche, l’Espace Ronsard au Lude, Épidaure à Bouloire, la salle Léon Besnardeau à Sillé-le-Guillaume, la Castélorienne à Château-du-Loir, ou encore le Centre culturel Joël Le Theule à Sablé-sur-Sarthe.

La Sarthe a vu naître sur son territoire quelques grands compositeurs, comme le fléchois Léo Delibes (LakméCoppélia) ou le manceau Jean Françaix, qui s’est également illustré dans la composition de musique de film. Parmi les artistes contemporains, plusieurs chanteurs ou groupes musicaux ont atteint une renommée dépassant le cadre régional, comme Emmanuel Moire, Leslie ou le groupe Outrage.

La littérature est souvent présente dans l’histoire en Sarthe. Le poète et dramaturge Robert Garnier, natif de La Ferté-Bernard, y a écrit ses plus célèbres œuvres. À la Renaissance, Joachim Du Bellay rencontre au Mans d’autres poètes de la Pléiade Jacques Peletier et Nicolas Denisot, natifs du Mans, ou encore Pierre de Ronsard. Du Bellay consacre d’ailleurs à la ville l’un de ses poèmes en 1547. Un siècle plus tard, Paul Scarron débute son Roman comique par l’arrivée d’une troupe de comédiens au Mans. Honoré de Balzac y situe une scène des Chouans. Plus récemment, François Vallejo, écrivain manceau, a obtenu le Prix du Livre Inter pour son roman Ouest, tout comme la romancière Alice Zeniter en 2013. Le scénariste et dessinateur de bande dessinée Jean Graton a créé la série Michel Vaillant qui se déroule dans l’univers des 24 Heures du Mans.

Plusieurs festivals ont lieu chaque année en Sarthe, la plupart étant consacrés à la musique. Le Mans Cité Chanson est un concours musical qui se déroule de janvier à mars et qui permet à des artistes amateurs de se produire dans différents lieux de la ville. Ce festival a notamment permis de révéler de nombreux talents, comme Jeanne Cherhal, Sanseverino ou Gérald Genty. L’Europajazz Festival a lieu chaque année au printemps depuis 1980 au Mans et ses alentours. Il réunit plus de 15 000 spectateurs venus écouter de artistes de jazz contemporain. Le Festival de l’Épau, créé par le conseil général en 1982, est un festival de musique classique au cours duquel une trentaine de concerts sont organisés dans le cadre de l’abbaye de l’Épau. À l’automne, le festival Bebop est consacré aux musiques actuelles et rassemble des artistes confirmés ainsi que des jeunes artistes locaux dans des salles de l’agglomération mancelle. Parmi les artistes qui s’y sont récemment produits, on peut citer Skip the Use, C2C, Gaëtan Roussel ou Caravan Palace.

Le festival de Sablé, créé en 1978, se tient chaque année au mois d’août et présente de nombreux concerts consacrés à la musique baroque. Toujours à Sablé, Rock Ici Mômes, festival destiné aux enfants de 3 à 12 ans, et les Nuits d’été, festival de musiques actuelles, se déroulent tous deux dans le parc du château. Le festival Soirs au Village, consacré à la world music, se tient à Saint-Calais où il a été créé par Manu Dibango en 1998. Plusieurs autres festivals de musique sont organisés en Sarthe : le festival des Garennes à Souligné-sous-Ballon, Les Troubles ville à Connerré, Révolud’son au Lude, Au bord de l’Aune, créé en 2008 à Pontvallain, et Arzikstanie, éco-festival organisé pour la première fois en septembre 2012 à Malicorne-sur-Sarthe. Le festival Le Son des Cuivres tient sa première édition en juillet 2013 à Mamers. Par ailleurs, le festival de musique classique La Folle Journée de Nantes organise des concerts dans plusieurs villes de la région, comme à Sablé-sur-Sarthe et La Flèche.

En littérature, la ville du Mans organise chaque année en octobre depuis 1978 la 25e heure du livre qui rassemble 30 000 visiteurs. Une bourse aux livres et des rencontres littéraires ponctuent la manifestation, au cours de laquelle un prix des lecteurs est décerné. À l’occasion de la Fête des Jardiniers le premier week-end de juin au château du Lude, le « prix P.J. Redouté » récompense les meilleurs livres de jardin et de botanique parus en langue française.

Photographie de la cathédrale Saint-Julien illuminée lors de la Nuit des Chimères.

cathédrale St Julien

Le spectacle vivant est également présent en Sarthe, avec le festival Les Affranchis, le deuxième week-end de juillet à La Flèche. Fondé en 1993, il réunit des compagnies de théâtre de rue qui proposent un grand nombre de spectacles dans différents lieux de la ville, ainsi que des spectacles itinérants. Le Mans fait son cirque propose le temps d’un week-end en juin des spectacles ainsi qu’une parade dans les rues du Mans. Le cinéma est à l’honneur lors de Mamers en Mars, un festival de films européens créé en 1993. Un festival d’art contemporain, Puls’Art, réunit les œuvres de nombreux artistes dans quinze lieux d’exposition de la ville du Mans depuis 1993.

La Nuit des Chimères est une manifestation nocturne qui se tient tout l’été et au cours de laquelle des spectacles holographiques sont projetés sur la cathédrale Saint-Julien, la muraille gallo-romaine et des bâtiments de la cité Plantagenêt.

Aussi, quelques manifestations folkloriques ont lieu un peu partout dans le département, comme la Fête du chausson aux pommes à Saint-Calais, célébrée depuis 1640, la Fête aux œufs durs de Coulaines, la Fête des lances à Champagné, ou encore la Fête de la pomme à Vaas.

 

 

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L’IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013


Les premières productions typographiques

et les premiers imprimeurs.

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En dehors de l’intérêt que présente cet opuscule à tous ceux qui s’intéressent aux débuts de l’imprimerie, il offre une particularité curieuse qui réside dans sa confection même.

Depuis plus de quatre siècles la composition typographique a toujours été exécutée à la main. Ce qui faisait dire souvent à ceux qui ont discouru des choses de l’imprimerie que la typographie, en ce qui concerne spécialement la composition, était restée dans les limites que lui avaient assignées Gutenberg, Fust et Schœffer.
L'IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES dans Alpes Haute Provence yriarte02
Il était réservé au XIXe siècle – et les tentatives premières qui remontent presque au début de ce siècle se sont formulées plus nettement et ont abouti à de sérieux résultats dans ces vingt dernières années de donner une formule nouvelle à la composition typographique.

Jusqu’à cette heure le progrès le plus réel qui ait été réalisé dans la composition mécanique semble dû à la Linotype (machine qui compose, espace, justifie, fond et distribue), dont l’idée première appartient à James C. Cléphane, typographe à Washington et qui a été perfectionnée à la suite d’incessantes et patientes recherches par Mergenthaler.

La Linotype, véritable merveille de mécanisme, est appelée dans un prochain avenir à prendre dans l’imprimerie la place importante que lui assignent, dans notre siècle de vapeur et d’électricité, la rapidité de travail qu’elle donne et l’économie de temps et d’argent qu’elle permet de réaliser.

L’Imprimerie en Europe aux XVe et XVIe siècles a été, sauf les premières pages, entièrement composé par la Linotype, et la composition a été exécutée par un seul ouvrier en une journée de 10 heures.

C’est l’un des premiers travaux qui aient été exécutés en France, à l’aide de la Linotype. Les imperfections matérielles qu’on pourra rencontrer dans cet ouvrage sont inséparables des premiers essais. Mais déjà les résultats s’améliorent et sont de nature à satisfaire les esprits les plus rebelles.

En publiant ces notes chronologiques, nous devions au lecteur quelques éclaircissements sur la confection matérielle du volume et dégager ce point spécial qu’un ouvrage relatant les labeurs accomplis patiemment et péniblement par la main des ancêtres typographiques, il y a quatre siècles et plus, est aujourd’hui mis à jour presque automatiquement, grâce aux combinaisons ingénieuses et multiples d’une machine à composer.

AVANT-PROPOS
Le relevé chronologique des premières productions de la typographie en Europe et des noms des imprimeurs qui, les premiers, ont exercé l’art d’imprimer depuis Gutenberg (XVe siècle) jusqu’à la fin du XVIe siècle, nous semble devoir offrir quelqu’intérêt aux érudits et aux amateurs bibliographes.

Des monographies spéciales à certains pays ont été publiées et contiennent des indications plus ou moins étendues sur les origines de l’imprimerie dans telle ou telle partie de l’Europe, dans telle ou telle ville.

Mais nous ne pensons pas qu’un travail d’ensemble présentant les noms des premiers typographes en Europe et les titres des premiers ouvrages qui virent le jour du XVe au XVIe siècle ait été publié jusqu’ici.

Nous aidant des renseignements divers empruntés aux historiens de l’imprimerie, aux bibliographes, aux manuels et catalogues les plus complets, nous avons dressé un relevé aussi précis que possible, nous attachant à la reproduction fidèle des titres des ouvrages, dans leur orthographie souvent bizarre, complétant ces indications sommaires par des notes intéressantes touchant l’histoire de l’imprimerie.

Nous souhaitons que l’aridité apparente de ce travail qui nous a demandé de patientes recherches soit excusée et que ce modeste essai soit accueilli avec une indulgente faveur.
L. D.

FRANCE
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220px-Buchdruck-15-jahrhundert_1 dans Ariège
ABBEVILLE (Somme), 1486.

L’imprimerie est exercée dans cette ville dès cette date. Jehan Dupré, l’illustre typographe parisien qui imprimait le « Missale » de 1481 confie à un artisan d’Abbeville, Pierre Gérard, les caractères et le matériel nécessaires a l’établissement d’une imprimerie considérable. Premier livre imprimé la « Somme rurale», complétée par Jeban Boutillier.

AGDE (Hérault), 1510.

Le premier livre paru dans cette ville, « Breviarium ad usum beatissimi protomartyris Agathi Diocaesis patroni », a été imprimé par Jehan Belon, qui avait également des presses à Valence en Dauphiné, sa patrie.

AGEN (Lot-et-Garonne), 1545.

On attribue l’introduction de l’imprimerie dans cette ville et l’impression du premier ouvrage à Antoine Reboul, qui fit paraître à cette date un ouvrage du célèbre César Frégose, devenu évêque d’Agen en 1550 : « Canti XI de le Lodi de la S. Lucretia Gonzaga di Gazuolo », etc.

AIX (Bouches-du-Rhône), 1552.

Le premier livre imprimé est un « Règlement des advocats, procureurs et greffiers et des troubles de cour », etc., par François Guérin. L’imprimeur est probablement Pierre Rest, ou Roux, bien que des privilèges aient été accordés en 1539 et 1545, aux libraires d’Aix, par François Ier, et que l’imprimeur de Lyon, Antoine Vincent, ait obtenu la permission pour trois ans (1536-39) d’imprimer les Ordonnances du pays de Provence.

ALBI (Tarn), 1529.

Le premier livre imprimé à cette date dans la quatrième des cités de l’ancienne Aquitaine est : « Sensuyt la vie et légende de madame saincte Febronie, vierge et martyre ». Le présent livre faict imprimer par Pierres Rossignol, marchât et bourgioys Dalby.

ALENÇON (Orne), 1530.

Le premier livre connu, « Sommaire de toute médecine et chirurgie », par Jean Gouevrot, vicomte du Perche, sort des presses de maistre Simon du Bois. A la fin du XVIe siècle et pendant tout le XVIIIe, une famille d’un nom très connu, les Malassis, fournit de nombreux imprimeurs à Alençon.

ANGERS (Maine-et-Loire), 1476.

C’est la cinquième ville de France dans laquelle ait pénétré l’imprimerie. Le premier ouvrage imprimé est la « Rhetorica nova » de Cicéron, qui dispute la priorité au « Coustumier d’Anjou », le plus ancien Coutumier français que l’on connaisse. La « Rhétorique » porte à la fin : « Audegani per Johanem de Turre atque Morelli impressores. »

ANGOULÈME (Charente), 1491.

Tous les bibliographes font remonter à cette date l’introduction de l’imprimerie dans cette ville par la publication de cet ouvrage : « Auctores octo Continentes libros videlicet », etc. etc. Le nom de l’imprimeur est inconnu. Au XVIe siècle, il faut citer parmi les imprimeurs la famille des Minières.

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Pour découvrir la Sarthe

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013

Pour découvrir la Sarthe dans Sarthe le_mans_-_enceinte_13-198x300

Enceinte romaine au Mans

La Sarthe (prononcé [sa.rt]) est un département français de la région Pays de la Loire. Ses habitants sont les Sarthois et les Sarthoises. L’Insee et la Poste lui attribuent le code 72. Son chef-lieu est Le Mans.

Le département a été créé par le décret de l’Assemblée nationale du 15 janvier 1790. Comme une soixantaine de départements en France, il s’identifie au nom d’un cours d’eau, en l’occurrence la Sarthe. Il correspond essentiellement au « Haut-Maine », qui formait la moitié orientale de la province du Maine. Le sud du département, le long de la vallée du Loir faisait toutefois partie de l’Anjou, et il est d’ailleurs appelé « Maine angevin ».

Le département se situe sur la zone de transition entre le Massif armoricain, à l’ouest, et le Bassin parisien à l’est. Marquée par une importante couverture boisée, avec quatre forêts domaniales dont celle de Bercé, la Sarthe est à dominante rurale. Le département comptait563 518 habitants et 375 communes en 2010. Malgré une croissance démographique modérée, la Sarthe demeure le second département le moins peuplé des Pays de la Loire. Elle ne possède que quatre villes de plus de 10 000 habitants : le chef-lieu, Le Mans, ainsi que La Flèche, Sablé-sur-Sarthe et Allonnes. Le Mans et son aire urbaine concentre plus de la moitié de la population. Le reste du département est peuplé de manière peu dense et inégale.

De tradition industrielle le département et notamment Le Mans ont subi de plein fouet la régression de ce secteur à partir des années 1970, compensée récemment par la dynamique des entreprises de services, notamment dans l’assurance et autour du campus universitaire.

Enfin la Sarthe possède un patrimoine architectural et culturel important. Au 31 décembre 2010, la Sarthe comptait 408 protections au titre des monuments historiques, parmi lesquels 115 classements, même partiels, et 293 inscriptions. Le département doit sa renommée mondiale à la célèbre course des 24 Heures du Mans, dont la première édition a eu lieu en 1923 et à laquelle la devise du département fait écho : En Sarthe, 24 heures comptent plus qu’ailleurs.

Les traces de l’occupation humaine de la Sarthe sont assez anciennes. Au Néolithique, plusieurs mégalithes sont édifiés, comme le dolmen de la Pierre couverte de Vaas, celui de Lhomme ou de Duneau. La Sarthe recense 28 dolmens et 46 menhirs, dont quatorze bénéficient aujourd’hui d’une protection au titre des monuments historiques. Plusieurs habitats néolithiques ont été découverts dans le département, comme à Gréez-sur-Roc,Vivoin ou Auvers-le-Hamon, ainsi que des haches de pierre polie au Mans.

À partir du ve siècle, une peuplade celte occupe le territoire actuel de la Sarthe : les Aulerques Cénomans. Ils y établissent leur cité, Vindunum, devenue Le Mans, ainsi que le sanctuaire de Mars Mulloà Allonnes. Tacite les comptait parmi ceux qui envahirent avant cela l’Italie sous la conduite de Bellovèse et qui s’installèrent dans le nord de la péninsule italienne. Pendant la guerre des Gaules, un lieutenant de Jules César, Publius Crassus, soumet la tribu, qui se joint quelques années plus tard à l’insurrection menée parVercingétorix. les Aulerques Cénomans envoient ainsi 5 000 hommes à l’armée chargée de délivrer Alésia.

Après la conquête de la Gaule, le territoire des Cénomans est rattaché à la province de la Gaule lyonnaise, puis sous Dioclétien, le civitas Cenomanorum intègre la Lyonnaise seconde. Vindunum, qui est ensuite mentionné sous la forme Subdunum sur latable de Peutinger, était située au centre d’un important réseau de voies romaines vers les cités importantes des peuplades voisines. Ces voies romaines se dirigeaient notamment vers Chartres , Châteaudun , Évreux (Mediolanum), Jublains (Noviodunum), Rennes(Condate), Angers (Juliomagus), Tours (Caesarodunum), Orléans (Cenabum) et Vendôme. Ces routes étaient jalonnées de relais de poste et gîtes d’étapes, comme à Cré, Vaas ou encore Oisseau-le-Petit.

Plusieurs vestiges de la période gallo-romaine ont été mis au jour en Sarthe. L’enceinte romaine du Mans a été édifiée à la fin du iiie siècle pour résister aux invasions barbares. Elle forme un quadrilatère irrégulier de 450 m de long sur 200 m de large. Sur la commune d’Aubigné-Racan, dans le sud du département, le site archéologique de Cherré regroupe un théâtre, un forum, un temple, des thermes ainsi qu’un aqueduc. Au Mans, un trésor de 152 pièces d’or gauloises a été découvert sur les bords de l’Huisne au début des années 1990.

À partir du iiie siècle, les invasions barbares troublent la Pax Romana. Le passage des peuples germaniques en Sarthe est attesté par la destruction d’une villa à Mont-Saint-Jean et le massacre d’une cinquantaine de ses habitants. Vers la fin du ive siècle, le civitas cenomanorum appartient à la 3e lyonnaise.

Le département de la Sarthe est un département traditionnellement situé à droite de l’échiquier politique. Sous la Cinquième République (débutée en 1958), le département a ainsi la plupart du temps élu des personnalités politiques de droite. Pour autant la nouvelle tendance observée depuis les récentes élections locales s’oriente vers un certain retour de la gauche, notamment par le biais du Parti socialiste. Ainsi, lors des élections législatives de 2012, les candidats de la gauche ont été élus dans quatre des cinq circonscriptions législatives, alors qu’ils n’en avaient remporté qu’une en 2007 et aucune en 2002. De même, lors de l’élection présidentielle de 2012, le socialiste François Hollande est arrivé en tête à chaque tour, atteignant 28,13 % des suffrages lors du 1ertour et 52,67 % lors du second tour.

Pour autant, la droite a conservé la majorité au Conseil général avec 22 sièges sur 40, et placé à sa tête le représentant de l’UMP Jean-Marie Geveaux. De même, la Sarthe compte trois sénateurs de droite : Roland du Luart, Marcel-Pierre Cléach et Jean-Pierre Chauveau.

Le département de la Sarthe enregistre le plus souvent des taux d’abstention plus faibles que ceux de la moyenne nationale lors des élections présidentielles. Ainsi lors des élections présidentielles de 2012, l’abstention n’atteignait que 17,83 % au 1er tour et 18,36 % au second, contre lorsque 20,52 % et 19,65 % au niveau national.

La Sarthe est un département moyennement peuplé : en 2010, elle occupait le 46e rang national avec 563 518 habitants, soit 16 % de la population régionale. Sa densité était alors de 91 habitants par kilomètre carré, légèrement inférieure aux 114 habitants/km2 en France métropolitaine. Elle est également inférieure à celle des Pays de la Loire, qui s’élève à 111 habitants/km2. La population sarthoise est en constante augmentation depuis 1968. Elle a par exemple augmenté de 6,3 % entre 1999 et 2010. La Sarthe possède une croissance démographique régulière, avec 0,6 % d’augmentation par an. Cet accroissement est dû à la fois au solde naturel, avec 0,3 % de hausse par an, ainsi qu’au solde migratoire, avec 0,2 %. La Sarthe présente un taux de natalité de 12,6 ‰, légèrement en retrait de la moyenne nationale (12,8 ‰). C’est dans les communes périurbaines composant la deuxième couronne mancelle, ainsi que le long des axes Angers-Le Mans et Laval-Le Mans que le dynamisme démographique est le plus fort.

Image illustrative de l'article France 3 Pays de la LoireDeux chaînes de télévision locales sont présentes en Sarthe : France 3 Pays de la Loire et son édition « Maine », ainsi que LMTV, implantée au Mans. Outre les principales stations de radionationales, la Sarthe est couverte par les programmes de plusieurs stations locales : France Bleu Maine, établie depuis 2010, Sweet FM, RCF Le Mans, Fréquence Sillé, Radio Prévert et Radio Alpa. Les programmes de la TNT et de la radio sont transmis en Sarthe par l’émetteur de Mayet, une des plus hautes constructions de France avec ses 342 mètres.

En ce qui concerne la presse écrite, la Sarthe est couverte par les éditions locales du quotidien Ouest-France, ainsi que par le journal régional Le Maine libre, qui occupe la place de 1er quotidien sarthois avec 46 145 lecteurs chaque jour en 2011. Le groupe Publihebdos propose quatre hebdomadaires en Sarthe : Les Alpes Mancelles, Les Nouvelles de Sablé, L’Écho Sarthois et le Petit Courrier.

Le parler sarthois est un dialecte français particulier qui a évolué à partir du latin puis du roman. Il partage de nombreux traits communs à d’autres dialectes de l’Ouest de la France. Son utilisation a peu à peu diminué au cours du xxe siècle, bien que le parler sarthois demeure présent dans les campagnes. En 2003, un partenariat entre le conseil général de la Sarthe et la radio locale Fréquence Sillé a donné naissance au programme « Sauvegarde de la parole sarthoise » dans le but de collecter et numériser des documents sonores en parler sarthois. Un autre dialecte, l’angevin, est utilisé dans le sud du département, et plus particulièrement le long de la vallée du Loir.

 

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