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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    Citation sur la France.
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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Tour de l’Orle d’Or Semur-en-Auxois

Posté par francesca7 le 27 mai 2014

 

Tour de l’Orle d’Or – 1, rue du Rempart à SEMUR EN AUXOIS (21)

 

images (8)Au centre de la cité médiévale, le quartier du Donjon possédait sa propre enceinte flanquée de quatre tours imposantes : la tour de la Prison, la tour Margot, la tour de la Gehenne et la tour de l’Orle d’Or. Cette dernière est la plus grande : elle mesure plus de 44 mètres de haut, avec une épaisseur de murs de 5 m à la base et de 2,50 m au sommet. Elle servait aussi d’entrée principale dans le bourg Notre-Dame, pour les gens qui arrivaient du pont Dieu ou pont des Minimes, avant la construction du pont Joly, en 1786. Initialement nommée tour Lourdeault, elle devient tour de l’Orle d’or à cause du bandeau de plomb cuivré qui protégeait ses créneaux (mais qui ont aujourd’hui disparu). Au cours de la visite guidée, vous découvrirez les cinq niveaux de la tour qui abritent les collections de la Société des Sciences historiques et naturelles de Semur. Le dernier étage est libéré pour permettre aux visiteurs d’admirer la vue panoramique. Le sous-sol donne sur une estacade reconstruite, qui permettait de surveiller la route venant de Paris. On sait, depuis 2010, grâce à une étude datant les arbres utilisés pour la construction des planchers et de la charpente, que la tour a été érigée en 1274.

 La plus imposante des 4 tours du donjon (XIIIe-XIVe s.) était l’entrée principale de la cité au Moyen Âge. Elle abrite sur ses 4 niveaux les collections de la Société des Sciences Historiques de Semur. La salle des gardes a un accès sur une estacade reconstruite. Imposante  par sa hauteur de 44 mètres et par ses murs dont la base a 5 mètres d’épaisseur. Sa lézarde date de 1602 et son sommet était autrefois cerclé de métal doré. Elle est le siège depuis 1904 de la Société des Sciences de Semur-en-Auxois, dont elle est « affectataire » par accord avec la municipalité de Semur afin d’exposer ses collections, d’aménager sa bibliothèque. La Tour est par ailleurs ouverte au public par le biais de visite touristique, mené par le plus jeune sociétaire, Antoine LACAILLE. 

Ouvert du 01/07 au 31/08 de 14h à 19h (dernière visite vers 18h30),  fermé le lun. Ouv. certains weekend en mai, juin et septembre. Se renseigner auprès de l’office de tourisme et de la mairie. A (plus de 18 ans ) : 3 e. E (moins de 18 ans) : Gratuit. Tél. 03 80 97 05 96

  

Voir aussi  la Collégiale Notre-Dame

Edifiée aux XIIIe et XIVe s., c’est l’une des églises les plus raffinées du gothique Bourguignon. Le porche  pinacles flamboyants, les chapelles et les reliefs du tympan de la Porte des Bleds sont remarquables ainsi que le mobilier, les vitraux et les orgues du XVIIIe s. 

Ouvert du 01/01 au 07/04 et du 02/11 au 31/12, tlj de 9h à 12h et de 14h à 17h30 et du 08/04 au 01/11, tlj de 9h à 12h et de 14h à 18h30 sauf le dim. de 9h à 18h30 – office religieux le dim. à 11h Gratuit. (visite libre) Tél. 03 80 97 05 96

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Semur-en-Auxois

 le pont Joly enjambant l'Armançon

ET LE Musée municipal – Rue Jean-Jacques-Collenot

Installé dans l’ancien couvent des Jacobines (XVIIe s): galerie de plâtres originaux d’Augustin Dumont – dont le célèbre Génie de la Place de la Bastille à Paris, lapidaires de

l’époque médiévale, pièces archéologiques, section géologique, section zoologique, gravures des planches originales de Buffon et, autour de trois oeuvres de Corot, tableaux et sculptures des XIVe-XIXe s, le tout dans une ambiance du XIXe siècle !

 

Ouvert Du 01/04 au 30/09 tlj sauf mar. de 14h à 18h. En plus, du 01/06 au 30/09 lundi, mer. , jeudi, ven. de 10h à 12h30. Du 01/10 au 31/03 lundi, mer. , jeudi, ven. De 14h à 18h. Gratuit pour le public individuel. Tél. 03 80 97 24 25

 

Eco-musée agricole Ferme des Alouettes – Route de Lantilly

Visite guidée et commentée. Présentation de la collection d’outils et d’engins agricoles de

1930 à 1960 et de la collection complète de charrues utilisées pour les divers travaux  agricoles. Visites en calèche dans et autour de Semur-en-Auxois.

 

Ouvert du 01/05 au 30/09 le ven. de 14h à 18h et sam. et dim. de 9h à 12h et de 14h à 18h et toute l’année sur rendez-vous. Gratuit. (au choix des visiteurs, participation libre et reversée à une oeuvre) Tél. 03 80 97 26 13 

Visite guidée nocturne, le soleil a rendez-vous avec la lune

A la tombée de la nuit, redécouvrez la cité médiévale semuroise autrement ! Visite avec un guide en costume au départ de l’office de tourisme. Du 06/07/2012 au 31/08/2012 tous les vendredis de 21h à 22h30. A : 5 e Enfants (de 4 à 16 ans ) : 2.50 e Tél. 03 80 97 05 96 

Visite découverte de la cité médiévale

Du 19/06 au 11/09, tous les mardis de juillet et août, départ à 15h devant l’office de tourisme.

 

 

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Monastère des Clarisses de Poligny

Posté par francesca7 le 25 mai 2014

 

 

280px-Poligny_-_Monastère_des_Clarisses_1La chapelle est dans le monastère Sainte-Claire, 13 rue Sainte-Colette. L’accès est public, vous pouvez entrer sans crainte de déranger et suivre l’allée jusqu’aux escaliers menant à la chapelle.

La chapelle primitive du couvent a été démolie en 1793, lors de la Révolution. La chapelle actuelle date de sa dernière reconstruction en 1938. Elle est intégrée dans les bâtiments du monastère. Orientée avec le chevet à l’est, elle possède un chœur voûté d’ogives.

La chapelle montre plusieurs statues en bois et un tableau d’une Descente de Croix.
Dans le chœur, le Christ en croix est une reproduction du Christ de Saint-Damien, une œuvre du 12e siècle évoquant le style italien à l’époque où vécut saint François d’Assise.
Au fond un tableau illustre la vie de sainte-Colette.

Face à l’entrée, une chapelle latérale, dite chapelle des reliques, abrite les reliques de sainte Colette, morte à Gand en 1447, dans une châsse de bronze doré. Cette chapelle fut reconstruite après la Révolution.

Ces reliques ont été offertes au 18e siècle à la ville de Poligny par Madame Louise (Louise-Marie de France, 1737-1787, dernière fille de Louis XV et de Marie Leszczynska), elle-même carmélite sous le nom de Thérèse de Saint-Augustin au monastère de Saint-Denis (actuellement musée d’Art et d’Histoire de la ville).

 

Le monastère de Sainte-Claire de Poligny a été fondé en 1415 par sainte Colette. D’après la légende, sainte Colette aurait eu la vision de saint François d’Assise et de sainte Claire lui demandant de réformer l’ordre des Clarisses. Allant trouver le pape Benoît XIII, celui-ci donne son aval à l’entrée de la jeune femme chez les Clarisses et la fait nommer supérieure générale de l’ordre. Sainte Colette va fonder des couvents de nonnes en France, en Espagne et dans les Flandres. Pour l’établissement de Poligny, Jean sans Peur donna les celliers ainsi que l’arsenal qu’il possédait en ville. 
Cette page vous propose quelques photos de la chapelle du monastère de Poligny, un lieu dédié au recueillement et à la prière. Les reliques de sainte Colette ont été offertes au XVIIIe siècle à la ville de Poligny par Louise de France, fille de Louis XV, elle-même carmélite au monastère de Saint-Denis (actuellement musée d’Art et d’Histoire de la ville). Une quinzaine de religieuses vivent dans le monastère de Poligny et y suivent la règle de sainte Claire.

Au XIIIème siècle, Claire et François d’Assise ont inauguré une nouvelle forme de vie à la suite du Christ pauvre : vie partagée en communauté, rythmée par la prière personnelle et liturgique, le travail et l’accueil. François choisit d’annoncer l’Evangile en parcourant villes et villages ; Claire, elle choisit de vivre retirée dans le monastère de saint Damien pour privilégier la prière vécue en communion avec l’Eglise et le monde.  » Vivre pour Dieu avec les soeurs que le Seigneur m’a données. «  (sainte Claire) A Poligny, une communauté de clarisses est présente depuis 1415 dans le monastère fondé par sainte Colette.

 

Monastère des Clarisses de Poligny dans EGLISES DE FRANCE 200px-Simone_Martini_047Le monastère de Sainte-Claire à Poligny, se situe au nord-est de la commune, au pied des premiers reliefs rocheux et quasiment derrière le chevet de la collégiale Saint-Hyppolite. Composés de plusieurs édifices côté rue, le monastère est clos de murs au nord et au sud ; les jardins étagés, ultivés et/ou partiellement arborés qui entourent la chapelle et le cloître sont limités en nord par les rochers surplombés d’une végétation naturellement boisée.

images (6)L’ensemble bâti, qui s’ancre sur un terrain assez pentu (principalement orienté est-ouest) et dont le chevet oriental de la chapelle est à proximité de la falaise, est protégé au titre des monuments historiques – inscription par arrêté du 2 août 2006 pour l’intérêt tant architectural et artistique que proprement historique qu’il présente.

Fondé en 1415 par Sainte-Colette de Corbie, le monastère originel a été construit à la même époque que l’église Saint-Hyppolite. L’architecture de ce monastère a été adaptée, modifiée et complétée au cours des siècles: la chapelle primitive du couvent a notamment été démolie en 1793 ; sa configuration actuelle date de sa dernière reconstruction en 1938.

La châsse contenant les reliques du corps de Sainte-Colette se trouve dans une chapelle latérale sud reconstruite à la Révolution. Les édifices qui composent ce monastère, à la fois hétérogènes et plus ou moins complexes – dans leurs plans respectifs, leurs matériaux, les structures qui les composent – expriment assez nettement les marques de certaines périodes de l’histoire.

La chapelle du monastère est orientée (chevet à l’est) et se compose d’un vaisseau unique sur trois travées. Le chevet à trois pans est flanqué au nord-est d’une petite sacristie également accessible par une extension moderne formant couloir le long de la nef au nord. Une chapelle latérale au sud, largement ouverte sur la nef articule ce lieu de culte accessible au public avec les parties sud composant la clôture que sont le chapitre et la chapelle de Sainte-Colette longeant le cloître.

Un clocheton de plan hexagonal surplombe la chapelle à l’ouest, à la jonction avec le bâtiment qui abrite notamment les cellules des sœurs.

 

Depuis 1415 une Communauté de Sœurs Pauvres, fondée par Sainte Colette, est présente à Poligny. Mais l’aventure a commencé en Italie au XIII ème siècle lorsque St François et Ste Claire d’Assise quittent tout pour suivre les traces du Christ Pauvre.

Notre Ordre fait partie – avec les Frères Mineurs, les sœurs apostoliques et les frères et sœurs laïcs – de la Famille Franciscaine.

Le soeurs Clarisses se présentent : « Nous sommes actuellement 18 sœurs et selon notre charisme nous désirons contempler et vivre la pauvreté et l’humilité de notre Seigneur Jésus Christ et de sa sainte Mère. Notre vie de Communauté se tisse au fil des jours par l’accueil de l’Esprit Saint et de l’Evangile dans nos vies »

 

Monastère des Clarisses
13 rue sainte Colette
39800 Poligny

Tel : 03-84-37-11-40
Email : clarisses.poligny@free.fr

 

Images à voir : http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Poligny/Poligny-Chapelle-des-Clarisses.htm

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Rendez-vous aux Forges de Rans

Posté par francesca7 le 29 avril 2014

 

 

Les Forges de Rans sont un établissement métallurgique industriel fondé en 1705 par le prince de Bauffremont sur les bords de la rivière Doubs, à Rans dans le département du Jura. Cet établissement se composait d’un haut-fourneau, d’une forge et de feux d’affinerie. Les bâtiments sont inscrit aux monuments historiques le 21 décembre 1984

 280px-RansVueGénérale

Le prince de Bauffremont construisit une usine à Rans, elle se composait d’un haut-fourneau, d’une forge et de deux feus d’affinerie. A cette époque, il existait un port de flottage du bois à Rans. Le minerai de fer, tout d’abord extrait de la localité et de Dampierre, viendra ensuite d’Ougney où une mine fut ouvert en 1846. En 1854, la création de la société des forges de Fraisans permit en développement très important des forges de Fraisans et du site de Rans. Quatre nouveaux hauts-fourneaux, deux au bois et deux au coke, sont construits. En 1863, ceux au bois sont remplacés par deux autres plus gros fonctionnant au coke. Le début du XX ème siècle marque le début du déclin. La mine d’Ougney ferme en 1922, la société des forges connaît de grosses difficultés. Le dernier haut-fourneau de Rans s’éteint en 1935. (Pays Dolois)

Fichier: MartinetsRans.jpg

Le prince de Bauffremont est autorisé, par un arrêt royale du 13 janvier 1705, à construire un forge au bord du Doubs. En 1790, les installations se composent d’un haut fourneau, d’une forge et de deux feux d’affinerie. L’ensemble est racheté par Léonard Caron en 1798. En 1840, la chaleur des gaz du gueulard est récupérée pour la soufflerie. On dénombre alors 27 ouvriers.

En 1854 est créé la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté. Le site de Rans étant destiné à devenir le principal centre de production, l’usine est profondément modifié entre 1854 et 1857. Le minerai de fer, d’abord extrait à Dampierre est exploité, dé 1846, dans une mine à ciel ouvert situé à Ougney. Les forges de Rans sosnt alors relié à ces mines ainsi qu’à la nouvelle usine en développement du site des forges de Fraisans, quatre autres hauts-fourneaux furent construits dès 1854, deux au bois, deux au coke (construits en 1863, pendant que le personnel atteignait 250 personnes).

Vers 1870, les fourneaux en bois sont démolis, seul les fours à coke reste en activité avant que l’usine ne ferme en 1891, l’usine compte 125 ouvriers 1878. Elle reprise par la société Distibois qui fabrique du charbon de bois entre 1938 et 1976. Cette entreprise installe un laboratoire non loin du logement de fonction patronal. Une centrale hydroélectrique est construite en 1920. Elle sert de bâtiment d’eau à la société jusqu’en 1976 avant de redevenir autonome, elle reste active jusqu’en 19881.

Le xxe siècle voit le déclin de cette industrie avec la fermeture des mines d’Ougney en 1922. Le dernier fourneau de Rans s’éteint en 1935.

Au sein du petit village situé dans le Jura, entre Dole et Besançon, ses habitants sont appelés les Rantiers et les Rantières. La commune compte environ 450 habitants et bientôt 2 de plus  
Situé à 238 mètres d’altitude, la commune est bordée de la Forêt de Chaux et elle est traversée par le Doubs.
 

Produisant de la fonte à partir du minerai de fer, les hauts fourneaux se localisent dans deux zones : au nord sur les rives du Doubs (Dole, Rans, Fraisans notamment) et au centre sur le premier plateau.
Ce dernier groupe comprend les usines de Pont-du-Navoy, Bourg-de-Sirod et Clairvaux-les-Lacs, auxquelles peuvent être ajoutées celles de Pont d’Héry et Toulouse-le-Château (Baudin). Il périclite au milieu du XIXe siècle et seul fonctionne encore, jusqu’en 1874, le haut fourneau de Baudin.

168px-ForgesRans4Ces disparitions témoignent des difficultés que rencontre alors la métallurgie comtoise, basée sur la production de fonte au bois et concurrencée par les fontes au coke. Afin de mieux lutter, les maîtres de forges se regroupent en 1854 au sein de la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté, laquelle décide de concentrer la production de fonte dans les usines du nord du département, Rans et Fraisans essentiellement. Malgré cette restructuration, leur modernisation (passage au coke) et l’exploitation de la mine de fer souterraine d’Ougney, ses derniers hauts fourneaux disparaissent progressivement dans le dernier quart du XIXe siècle.

Le dernier site de fabrication des métaux du département est l’aciérie de Champagnole, d’implantation tardive (1911), où ne se pratiquent actuellement plus que le laminage et le profilage des aciers.

 

 

 

 

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l’histoire de la gare de Mouchard (39)

Posté par francesca7 le 29 avril 2014

 

280px-Gare_de_Mouchardj’avais envie de parler cette gare, à Mouchard car tout simplement j’en ai des souvenirs encore à vif, lorsque mon oncle, paix ait son âme aujourd’hui, nous racontait ses péripéties lorsqu’il devait prendre son train dans ce village afin de pouvoir venir passer ses vacances chez nous en Bourgogne…..

tout petit village tout de même, Mouchard comprend tout de même un énorme complexe ferroviaire depuis des lustres. En 2010, la commune comptait 1 142 habitants. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.

 

Plus de 160 ans d’existence et de bons et loyaux services. La gare de Mouchard a joué et continue de jouer un rôle capital pour toute la région, sur les plans stratégiques, démographiques et économiques. Véritable noeud ferroviaire , passage obligé vers toutes les directions et destinations, son implantation en plein coeur de la cité du bois ne fut pas un hasard.

Lors du tracé des premières lignes de chemin de fer, avant le milieu du 19ème siècle, nos ancêtres avaient bien mesuré l’importance de la situation géographique occupée par la cité muscadienne. Importance statégique à une époque où la rapidité des déplacements de troupes et de leur intendance pouvait se révéler capitale pour la sécurité de la patrie. Importance économique et démographique pour des régions excentrées et enclavées.

En effet depuis Mouchard, le voyageur peut prétendre se rendre dans toute l’Europe et au delà. Ligne directe pour la capitale permettant de rejoindre le Nord et l’Ouest; ligne pour la Suisse et tout le Sud-Est et l’Orient ; ligne vers Lyon permettant de gagner le Sud-Ouest, l’Espagne et l’Afrique; ligne vers Strasbourg, l’Europe de l’Est, la Russie et les pays nordiques. Que d’efforts humains pour aboutir à ce résultat. Percer, forer, creuser, remblayer, construire, tout cela dans un paysage et sur un terrain qui ne s’y prêtaient pas toujours et pour lesquels il a fallu déployer beaucoup d’ingéniosité. Les témoignages nous sont parvenus, un siècle et demi après, comme la formidable tranchée creusée pour faire passer la ligne de Vallorbe et de Salins ou bien encore celle qui mène à Arbois et Lons. Talus remblayés avec le machefer des locos à vapeur, construction des quais bordant les voies en direction de Besançon, roche taillée et minée à la main du coteau des Vignes, la gare de Mouchard reste un exemple de cette entreprise opiniâtre et un peu folle que lancèrent ces hommes du 19ème siècle avec des moyens bien modestes.

 

Infrastructures et installation de personnes donnèrent un bel élan à la cité muscadienne. Il faut imaginer aujourd’hui le dépôt de machines à vapeur, bien utiles pour pousser les trains qui montaient la difficile rampe de la ligne de Vallorbe. Il faut imaginer les quais encombrés de marchandises. Il faut imaginer l’effervescence des agents de trains, des agents de gare, du nombreux personnel d’entretien des voies. Pour eux furent construites les cités du « Bel-Air », plus communément appelées « cités SNCF » et qui aujourd’hui, au vu de la baisse inexorable des effectifs cheminots ont dû être cédées à un organisme d’habitat jurassien et n’abritent pratiquement plus d’employés des chemins de fer. Car progrès et modernisation ont entraîné comme ailleurs la baisse des effectifs . De deux cents cheminots autrefois, la gare de Mouchard n’en emploie plus aujourd’hui que cinquante. La gare de Mouchard entre dans une nouvelle ère , avec l’avènement du TGV et la création en janvier 1984 de la liaison Paris – Lausanne puis le baptême quelques mois plus tard de la rame TGV 74 aux armes de Mouchard-Arbois-Port-Lesney. Les bâtiments se transforment, les souterrains se creusent, les lignes s’électrifient. Le 25000 volts gagne toutes les lignes et la dernière portion, qui relie Frasnois à Saint Amour, se termine en 1995.

Avec cet extraordinaire bond en avant , la physionomie du chemin de fer se transforme . Les dessertes marchandises ne font pratiquement plus partie du décor et le dépôt ne sert plus désormais qu’à abriter un locotracteur de gare et quelques automoteurs pour les nuits. La plaque tournante est partie un beau matin sous les chalumeaux des démolisseurs. La nostalgie du passé a gagné les anciens cheminots et malgré leurs récits, la relève montante (celle de l’ordinateur qui a envahi les guichets du commercial et les pupitres des chefs de sécurité et des aiguilleurs) a entamé un tout autre parcours dans un tout autre et nouvel esprit. Pourtant la gare de la cité du bois traverse bravement les vicissitudes et beaucoup espèrent, malgré les craintes, qu’elle continuera à assurer le rôle important pour lequel elle avait été créée.

A Mouchard : Spécialité

  • 220px-Mouchard_Pince_à_lingeÉcole du Bois de Mouchard, de renommée internationale. Elle prépare aux métiers du bois (exploitation forestière, scierie,menuiserie…) depuis la 4e jusqu’à différents BTS (Technico-commercial, Développement et Réalisation Bois (anciennement Productique Bois), Système Constructif Bois et Habitation, Charpente Couverture). Création d’une plate-forme technologique comprenant un banc de taille K2. L’Association des anciens élèves contribue à mettre sur pied le rassemblement annuel, la Nuit du Bois, ainsi que la diffusion du journal interne, De Feuilles et de Bois.
  • Objets en bois de grande taille, dispersées sur les espaces publics, dont : une pince à linge de 5 mètres de hauteurNote 3, une cabine téléphonique en bois, une pyramide de 5 mètres, un ballon de foot géant, etc.

 

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Église Saint-Martin-du-Bourg d’Avallon

Posté par francesca7 le 29 avril 2014

 

 

280px-Église_Saint-Martin-du-Bourg_d'AvallonL’église est située dans le département français de l’Yonne, sur la commune d’Avallon. L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1989

L’église Saint-Martin-du-Bourg est une église catholique située à Avallon, en France.L’église Saint-Martin est propriété privée et ne se visite pas.

La paroisse de Saint Martin d’Avallon a pris naissance dans le prieuré de Saint Martin, l’un des plus importants de l’ancienne abbaye de Saint Martin d’Autun. Sa fondation, sur laquelle on ne possède aucun titre, paraît contemporaine de la reine Brunehaut. Comme celle d e l’abbaye mère, l’église de Saint Martin d’Avallon reposait sur les substructions romaines d’un temple païen que saint Martin, selon la tradition, aurait détruit lors de son passage à Avallon, vers l’an 380. Quatre colonnes de marbre cipolin qu’on peut apercevoir dans l’ancienne église, encore debout, son t évidemment des débris de l’ancien temple situé sur la voie romaine, comme on s’en est assuré dans ces derniers temps.

Le Prieuré d’Avallon, détruit lors de l’invasion des Sarrasins, fut vendu à l’abbaye d’Autun par Charles le Chauve. Nous avons la charte où ce prince déclare que, pour la restauration de l’abbaye et pour l’honneur de Saint Martin, il donne à Aroulf et à la Congrégation confiée à ses soins, dans le pagus Avallonnais, la chapelle qui existe en l’honneur de Saint Martin à Avallon, avec tout ce qui lui appartient et tout ce qui en dépend. Après le dixième siècle, le monde étant sorti de la stupeur où l’avait jeté l’appréhension de sa fin prochaine, il y eu un élan admirable de régénération. De toutes parts, on se mit à reconstruire les édifices religieux. L’abbaye de Saint Martin restaura tous ses Prieurés et entre autres celui d’Avallon, qui fut sa dernière construction importante, selon M.Bulliot, l’auteur de l’Histoire de l’abbaye d’Autun.

 

Le corps de l’église est divisé en trois nefs par des piliers cantonnés de pilastres ou de colonnes engagées et surmontées de chapiteaux à crochets fouillés avec soin et recouverts de feuillages et de figures d’une certaine richesse. Dans cet édifice remarquable par les détails architectoniques, par la profondeur de l’expression religieuse et la sévérité de l’ensemble, les moines conservèrent un débris de l’église mérovingienne qui l’avait précédée et qui devait, selon toute apparence, sa fondation à Brunehilde. L’arc doubleau placé au fond du presbytérium est soutenu par deux colonnes antiques de cipolin témoins oubliés de cette riche phase où l’art byzantin dans sa pureté empruntait à l’Orient et à l’Italie l’usage de ces marbres, que la domination romaine lui avait légués.

A LIRE… L’histoire de la Paroisse St martin : http://echo.auxerre.free.fr/dossier_telechargement/Bulletin_Avallon/Extraits/1876_N0213844_st_martin.pdf

Lien pour les chapiteaux romanshttp://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_5=LBASE&VALUE_5=PA00113610.

 

 

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Les loups dans les villes

Posté par francesca7 le 18 avril 2014

 

chauffeursLa chasse ayant été suspendue depuis 1792, les loups se sont multipliés et, aussi affamés que les hommes, ils attaquent jusque dans les maisons. Pour stimuler les battues, des arrêtés sont publiés et des primes versées à chaque prise : 10 livres pour un adulte, 3 pour un louveteau. Le 10 Messidor an V, on les porte à 40 F pour un loup et une louve non pleine, 60 F pour une louve pleine et 20 F pour un louveteau. Pour toucher cette prime, il faut apporter comme preuve une tête coupée, l’oreille gauche ou les deux.

Cependant, tous les gouvernements ne se sont pas montrés sourds aux plaintes de la Vendée militaire. Au gré des hommes politiques, certaines propositions pour venir en aide aux Vendéens sont faites, comme la création de greniers, la reconstitution de l’outillage et des cheptels. Les départements accordent des primes et des encouragements.

Certains, comme un ingénieur nommé Cavoleau, propose des solutions concrètes ; il s’agirait de choisir une riche terre et de la faire régir pour le compte et aux frais de la nation : « les premiers frais de l’établissement seraient douze boeufs choisis parmi ceux appartenant à la nation, vingt belles brebis, les deux plus beaux taureaux, deux beaux étalons, quelques belles juments, quatre ou six béliers avec de belles brebis de Montagne et la plus grande espèce de cochon »… Ce cheptel s’agrandissant se perfectionnerait de son produit : « Partant de ce foyer, se propageraient de proche en proche les bonnes méthodes de cultures, les beaux types d’animaux et les grains dont l’expérience aurait démontré l’utilité. La nouveauté n’inspirerait plus de défiance parce qu’on serait rassuré par le succès »…

Ce projet n’est pas unique, certains mêmes se proposant de nationaliser les terres et d’y établir un kolkhoze avant l’heure.
En fait, il faudra attendre la prise du pouvoir par Bonaparte pour que le gouvernement prenne des mesures d’aide concrètes et à grande échelle.

Les gros bourgs ou les petites villes comme Clisson, Cholet, Mauléon sont dévastés. Les grandes villes sont pareillement touchées, notamment Nantes : « Assiégée depuis trois ans, frappée par les actes les plus atroces de la tyrannie, soumise à toutes les charges militaires, elle a vu ses négociants emprisonnés ou contraints d’aller chercher ailleurs la paix, la liberté qui conviennent à l’industrie, ses marchandises enlevées au maximum, ses vaisseaux mis en réquisition, ses capitaux perdus par l’insurrection des colonies, son commerce anéanti par la guerre maritime. »

A la famine, à la misère, aux maladies vénériennes s’ajoute un fléau nouveau : « les chauffeurs de pieds ». Des troupes de malfaiteurs composées de laboureurs affamés, d’anciens soldats se livrent au vol, au viol, à la torture, à l’assassinat.

A Frossay, comme partout ailleurs, les maires se plaignent qu’il leur soit impossible de faire la moindre police : « en dehors des bourgs, les brigands volent, pillent, assassinent toutes les nuits et souvent le jour ». Dans les Deux-Sèvres « le système de pillage et d’assassinat y prend un caractère alarmant ».

Parfois ce sont de véritables bandes de 1 500, voire même 2 000 hommes qui se constituent : alors, elles n’hésitent pas à menacer les bourgs comme Parthenay. Partout, ce sont les mêmes scènes : on pille, on lacère les papiers de l’administration. Les meuniers sont souvent visés car on les accuse d’abuser de la situation.

Face à cette situation, les populations désarmées sont la plupart du temps livrées à elles-mêmes. Certaines pour s’autodéfendre prennent les mesures qui s’imposent : en Brière, par exemple, les habitants fabriquent trois canons de bois liés de fer.

Des milices sont réquisitionnées, des gardes de nuit créées. Cependant, toutes ces mesures se révèlent insuffisantes comme s’en plaint le maire de Salartenne : « La famine ne tardera pas à faire sentir ses funestes effets dans le pays sans un meilleur ordre des choses… On ne souffre pas le cultivateur dans sa chaumière, sa fille et sa femme sont violées devant lui. On le rend témoin et quelquefois complice de cette infamie. La mort le poursuit de toutes parts et le désespoir le fait abandonner ses terres. Bientôt, ses champs seront couverts de ruine au lieu des belles moissons qu’ils produisaient autrefois. »

Pour affronter ces dangers, l’administration exhorte les Vendéens à la seconder. Cependant, elle continue à ne pas faire la distinction entre les criminels de droit commun et les rebelles politiques : « Savez-vous, citoyens, qui sont ceux qui violent vos asiles, portent une main criminelle sur vos prisonniers et vos propriétés ? Ce sont les émigrés, les prêtres qui se cachent pour méditer de nouveaux forfaits et leurs satellites… »

Elle pousse à la délation : « Arrêtez, dénoncez tous les individus qui se cachent ou qui vous sont inconnus » et menace : « Si vous ne prenez pas cette ferme résolution (…) votre sang coulera encore et nous aurons la douleur de ne pouvoir l’arrêter »…

 

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Le nouveau musée d’Histoire de la ville de Marseille

Posté par francesca7 le 11 avril 2014

 

 document

 

À deux pas du Vieux-Port de Marseille, aux portes du centre commercial Bourse, le vieillissant et poussiéreux musée d’histoire de la ville, créé il y a trente ans, semble avoir totalement disparu. À sa place et après plus de dix-huit mois et 35 millions d’euros de rénovation et d’extension, c’est un tout nouveau musée moderne et innovant qui est apparu. D’une superficie couverte de 6500m ² et avec quelque 4000 objets et supports exposés, le visiteur pourra remonter les 26 siècles d’existence de la cité phocéenne à travers treize séquences chronologiques parfaitement orchestrées. 

Compter 26 siècles d’histoire

Selon la légende, l’origine de la ville de Marseille proviendrait de l’union d’une princesse gauloise, Gyptis et d’un marin grec venu d’Asie Mineure, Prôtis. C’est de cette rencontre que naquit la cité de Massalia, tissant dès lors un lien indéfectible avec la mer et le commerce. Il s’agit d’ailleurs du fil d’Ariane du musée reliant les treize séquences chronologiques, des premières occupations préhistoriques aux développements urbains et contemporains. L’histoire de Marseille est celle d’une ville portuaire ouverte sur la mer Méditerranée. Ainsi, la première partie du musée s’intéresse à l’évolution de la ville comme colonie grecque, prospérant grâce au commerce maritime des amphores à vin et à l’huile sans pour autant éviter des conflits avec ses voisins gaulois. En -49, la cité conquise par Jules César, passe sous domination romaine mais ne renie pas son passé, l’occasion pour le visiteur d’admirer la plus grande épave antique maritime du monde, véritablement impressionnante de ses 23 mètres de long.

 Au Moyen Âge, Marseille reste une riche ville marchande tout en devenant une place forte du christianisme dès le Ve  siècle comme en témoigne les importants vestiges provenant de l’abbaye de Saint-Victor.

Dépendant de différents royaumes comme ceux de Bourgogne-Provence ou d’Anjou, la ville devient finalement française en 1481. 

Le nouveau musée d'Histoire de la ville de Marseille dans MUSEES de FRANCEÀ l’aube de l’époque moderne, Marseille reste plus que jamais un port ouvert sur la Méditerranée, commerçant avec l’Empire ottoman et bénéficiant des influences des villes italiennes de la Renaissance. C’est sans doute pour cela que le Roi Soleil engage au XVIIe  siècle une véritable politique d’aménagements portuaires et urbains afin de développer le potentiel économique de la cité phocéenne. Et si le visiteur se verra confronté aux effets de la Grande Peste de 1725 décimant près de la moitié de sa population, il comprendra comment Marseille continua son évolution maritime, devenant le quatrième port mondial au XIXe  siècle. 

Porte des suds en lien avec les colonies africaines, la ville est durement touchée par la Seconde Guerre mondiale mais se relève pour être aujourd’hui la deuxième ville de France, cherchant à se tourner vers l’avenir. C’est en effet le thème de la treizième et dernière séquence du musée, quelle ville pour demain ? Ce musée apparaît déjà comme un premier élément de réponse.

 

Une scénographie pensée pour un musée moderne

Moderne et innovant, le nouveau musée de la ville de Marseille bénéficie d’une remarquable scénographie tournée vers le multimédia et les dispositifs interactifs (maquettes, ambiances sonores, reconstitutions 3D, etc.). Il en résulte un parcours à la fois pédagogique et ludique. En outre, si le musée s’enorgueillie de sa superficie, il évite la surenchère d’œuvres et de pièces archéologiques. Il laisse de la place au visiteur et jamais ne l’étouffe, rendant la muséographie fluide.

 Enfin, la découverte de l’histoire de Marseille peut se poursuive en dehors des murs du musée grâce à un parcours numérique fondé sur la réalité augmentée. Fonctionnant à l’aide de QR codes à scanner, les promeneurs du Vieux-Port pourront ainsi découvrir la plus ancienne rue de Marseille telle qu’elle existait autrefois. Marseille, citée grecque fondée il y a plus de 2600 ans et considérée comme la plus ancienne ville de France se devait d’avoir un musée à l’image de sa riche histoire, c’est aujourd’hui chose faite. 

Musée d’histoire de la ville de Marseille 

A deux pas du Vieux-Port, la nouvelle architecture recrée un lien intime entre la ville, son musée et le site archéologique. Sa façade en verre sérigraphiée projette le site dans une nouvelle dimension, avec une vue exceptionnelle sur le Port Antique, là où tout a commencé. Vous découvrirez ainsi un musée à ciel ouvert, au coeur de la galerie commerciale du Centre Bourse.  Le bâtiment abrite une exposition de référence de 3 500 m2, des espaces d’exposition temporaire, un atelier pour le public scolaire, un auditorium de 200 place­s, un centre de documentation disposant d’un cabinet d’arts graphiques et une librairie-boutique.­ 

150px-Marche_des_Marseillois dans VILLAGES de FRANCEPlus de 2600 ans d’histoire à parcourir 
Le nouveau parcours muséographique s’appuie sur 2 idées fortes : Marseille est la plus ancienne ville de France et c’est une ville portuaire ouverte sur la mer Méditerranée. Partant de ces deux évidences, le visiteur découvre l’histoire de la ville grâce à un fil d’Ariane maritime reliant 13 séquences chronologiques, des premières occupations préhistoriques aux développements urbains contemporains. Grâce aux recherches des scientifiques et à la documentation des pièces de la collection, le parcours du musée raconte les hommes et les femmes, inconnus ou célèbres, qui ont participé à l’histoire de Marseille. 

Un musée vivant et innovant pour tous les publics

Reconstitutions, multimédia, films, parcours pour enfants. Chaque séquence historique du parcours muséographique se déploie autour d’un objet phare, emblématique de la ville. Grâce à des dispositifs multimédia à taille humaine, archéologues et historiens viennent s’adresser directement aux visiteurs. Les choses ne sont pas expliquées, elles sont vécues, racontées, humanisées, et vous pourrez par exemple voir renaître le marin et géographe Pythéas, ou encore le héros d’Alexandre Dumas Edmond Dantès. Chaque étape de la visite est enrichie de nombreux films et multimédia interactifs qui donnent vie aux objets et contextualisent la présentation des collections. 

Pour le jeune public, retrouvez « les Escales de l’Histoire », des modules d’exposition spécialement conçus pour les enfants. S’initier, manipuler, expérimenter : de quoi apprendre en s’amusant !  

Pour préparer votre visite ou aller plus loin après : découvrez l’extension numérique du Musée d’Histoire­

 

 

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La prise de Cholet

Posté par francesca7 le 8 avril 2014

397px-Cholet_-_Menhir_de_la_Garde_(1)La nouvelle de la levée arrive à Cholet un jour de marché, le samedi 2 mars 1793. Brouhaha, tumulte. Le lendemain, cinq ou six jeunes gens réunis à l’auberge déclarent : Si nous devons servir, nous servirons dans le pays ; nous refusons d’aller aux frontières. Déjà des bousculades se produisent, des coups s’échangent ; des coups de poing en attendant les coups de fusil, ce qui ne va pas tarder. A Beaupréau, la garde nationale, voyant ses chefs menacés, tire ; trois des mutins tombent frappés à mort ; huit sont blessés, dont plusieurs mortellement. Premier sang versé dans la grande lutte qui va mettre aux prises la Vendée et la Convention. Il en coulera des torrents.
Le soulèvement s’est opéré sans chef. Quelques jours plus tard, déjà des chefs apparaissent, des chefs du cru. Voici Perdriau, caporal sous l’Ancien Régime ; il donne les premières leçons à un autre chef qui va faire parler de lui, Cathelineau. Cathelineau, voiturier au Pin-en-Mauge. 
A Chanzeaux, c’est Forest qui prend la tête des rebelles. Il avait suivi dans l’émigration son maître, le marquis de Chanzeaux, et était rentré après la campagne de 1792. C’est Tonnelet, garde-chasse de Maulévrier, comme Stofflet. Demain, ce sera Stofflet lui-même.
Cependant, la colonne paysanne, fière de son succès, s’est précipitée sur les petits bourgs de Begrolles et du May. Les jeunes gens des paroisses limitrophes y sont déjà rassemblés ; ils ont copieusement pillé les maisons des patriotes. Jallais est submergé. Toute la contrée des Mauges se dresse contre la conscription. Les fonctionnaires qui veulent faire respecter la loi sont roués de coups. Le citoyen Duval, procureur-syndic du district de Saint-Florent, monté sur une chaise, essaie de calmer les jeunes gens. Il n’a pas achevé sa harangue qu’il se voit assailli, souffleté, jeté à terre. Le surlendemain, il remonte sur sa chaise ; il en est aussitôt renversé.
Que peuvent les cent cinquante gardes nationaux de Saint-Florent contre six mille manifestants ?
Au 12 mars, toutes les petits villes sont emportées ; bien peu ont échappé ; il reste debout Chemillé et Montjean. Montjean tombera sans fracas, le 14. Chalonnes ne sera pris que le 22 mars par Stofflet ; sa garnison saisie de panique ne combattra même pas, rendra ses armes.

La prise de Chemillé a été célébrée par certains historiens comme un événement extraordinaire. La bande qui s’est emparée de Jallais marche sur cette importante petite cité. Elle a conquis à Chalonnes le fameux canon Je Missionnaire qui va jouer désormais aux yeux des paysans le rôle de fétiche. Le canon prestigieux s’avance sérieusement encadré. Au premier rang de la troupe, les prisonniers ; parmi eux, un curé intrus, un juge de paix.
Perdriau et Cathelineau commandent la colonne. Un certain Bruneau, dit Six-Sous, ancien artilleur de marine, tourne une couleuvrine dont il vient de s’emparer contre les gardes nationaux. Un autre homme contribue à la victoire, l’abbé Barbotin, vicaire au Puy-la-Garde ; il amène ses paroissiens. rudes gars qui ne craignent point les coups. Le Vexilla Regis retentit au-dessus de la mêlée. Le capitaine Poirier, qui commande les gardes nationaux, menacé d’être pris entre deux feux, n’en lutte pas moins désespérément.
— A la baïonnette ! crie Cathelineau.
La baïonnette du Vendéen, c’est la faux emmanchée à revers, c’est le couteau de pressoir au bout d’un bâton, armes terribles et dont le seul aspect épouvante. Le choc est dur un grand nombre de Vendéens tombent, aux abords de la ville, mais Chemillé vaut bien de tels sacrifices.

prise de cholet en 1793
La prise de Chemillé fait prévoir la marche sur Cholet. Le même jour, une masse de cinq à six mille hommes exaltés par Stofflet et Barbotin se dirige sur la capitale du pays des tisserands. Stofflet qui a vu, plein de colère, les gardes nationaux enlever du château de Maulévrier dont il a la garde, douze canons offerts au comte Colbert de Maulévrier par la République de Gênes, vient d’entrer dans la bagarre. Il ne restera pas au second plan.
L’armée s’avance sans ordre, à plein chemin, débordant sur les champs. En cours de route, on récite le chapelet, on chante des cantiques. La garnison de Cholet est commandée par le marquis de Beauvau, le seul noble des Mauges rallié à la Révolution. Il attend dans le manoir de Bois-Grolleau l’arrivée des Vendéens. Il comprend les impossibilités de victoire, quand il aperçoit à l’horizon la masse sombre de l’ennemi. Il veut battre en retraite il n’est plus temps précipitée en avant par son feu intérieur, l’armee vendéenne s’avance si rapidement qu’elle encercle de tous côtés les 400 hommes du marquis de Beauvau.
Quelques citoyens s’enferment dans le château, résolus à lutter jusqu’à la mort. Stofflet les somme de se rendre rendez vos armes et vous aurez la vie sauve. Ils préfèrent périr jusqu’au dernier. C’est la victoire c’est la joie délirante. Le tocsin de Notre-Dame et celui de Saint-Pierre appellent au pillage les communes voisines. Les paysans bourrent leurs poches d’assignats. Parmi les trophées, un canon dont les détonations les avaient, durant la bataille, fortement impressionnés. Ils le nomment le Brutal, en raison de son bruit et le placent à côté du Missionnaire. L’occupation de Cholet durera jusqu’au 15 octobre 1793.

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L’art d’être heureux en Avignon

Posté par francesca7 le 1 avril 2014

“L’Art d’EtreS Heureux” Avignon, Samedi 21 et dimanche 22 juin 2014, marraine Véronique Jannot

 

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L’art D’EtreS Heureux, un évènement exceptionnel sous le marrainage de Véronique JANNOT en Avignon

Pour la première fois en Avignon, dans ce Palais des Papes légendaire, seront réunisThomas d’ANSEMBOURG (le spécialiste en Communication NonViolente, auteur et conférencier), Meena COMPAGNON(psycho-énergéticienne), Marie de HENNEZEL (psychologue et écrivain),Thierry JANSSEN (psychothérapeute, docteur en médecine, chirurgien), Ilios KOTSOU (chercheur en psychologie positive des émotions), Denis MARQUET(philosophe, thérapeute, coach parental et conférencier), Fabrice MIDAL (philosophe, spécialiste du bouddhisme et écrivain), Shelle ROSE CHARVET (Enseignante certifiée de PNL, formatrice, écrivain et conférencière), Dr Antonella VERDIANI (Docteur en Sciences de l’éducation) pour un évènement joyeux et profond : “L’Art d’EtreS Heureux” le samedi 21 et dimanche 22 juin 2014.

Véronique JANNOT, actrice pour le cinéma, le théâtre et la télévision, chanteuse, présidente fondatrice de l’Association “Graines d’Avenir”, sera la marraine de l’évènement.

Patrice VAN EERSEL, journaliste, écrivain et rédacteur en chef du magazine CLES, en sera l’animateur.

Etre heureux est un art qui s’apprend au quotidien et qui facilite l’accueil de l’inconnu et du changement. C’est un chemin vers l’intérieur  de soi : il demande une vigilance de ses propres mouvements émotionnels, une attention à ses pensées. Jour après jour, l’observation des émotions permet leur apaisement sous le regard aimant de soi à soi. Une vie riche de sens et de potentialités s’ouvre alors, une plus grande liberté face aux aléas  s’acquiert. Chacun à leur manière, selon leurs compétences et leur savoir-être, les intervenants de cet évènement transmettront leur  manière de concevoir l’Art d’EtreS Heureux.

Marie-Paule ROUS, organisatrice de cet évènement, psychothérapeute, enseignante en PNL et en Hypnose Ericksonienne, cogérante de Rous & Roy Consulting, porte ce  projet en elle depuis plus de trois ans. Ses différents métiers sont tous “habités” par le même objectif : amener les êtres à se découvrir, se transformer afin d’être plus épanouis dans leur vie.  Marie-Paule ROUS favorise l’émergence de cet Art d’EtreS Heureux en recueillant dès aujourd’hui des témoignages répondant à cette question : « Qu’est-ce qui vous rend heureux ? » (voir https://www.facebook. com/Art.EtreS.Heureux).

Thierry VERMONT, artiste, “collectionneur de bonheurs” et créateur du Happython , le Virus du Bonheur… a en effet eu l’idée de demander à des personnes du monde entier (et de 2 à 110 ans !) ce qui les rendait heureuses, puis il a épinglé leurs témoignages comme des productions artistiques. A travers des « expositions citadines », où les habitants sont tous présupposés être de potentiels artistes de leur vie et de leur ville, sur Internet et dans la presse au niveau international, le Happython en est à plus de 60 000 témoignages heureux !

Avignon deviendra-t-elle la capitale des Moments Heureux  et du Happython 2014 ?
Marcel MELON,
 clown humaniste, spécialiste du décalage et de l’humour, sera là pour proposer une synthèse originale à la fin de chaque conférence. Ce clown nous empêche de tomber dans le piège du trop intelligent et sera le garant de l’illogisme et de l’absurde… avec tant d’humanité. Une touche artistique sera apportée pour émerveiller notre regard : LES ARTS DE L’EVEIL seront présents, ainsi que Jean- Marie  GASTEUIL (peintre vauclusien reconnu au niveau international).

 

Réservez votre PASS CONGRÈS dès maintenant : 
185 € les 2 jours Etudiants et demandeurs d’emploi : 160 €
Prix spécial jusqu’au 20 avril – 225 € après Inscriptions ICI
Renseignements : info@art-etre-heureux.com
Tél : 04 90 39 46 95

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Lons le Saunier et Rouget de Lisle

Posté par francesca7 le 29 mars 2014

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excellent lieu de séjour pour les touristes qui veulent rayonner dans le « vignobles » ou sur les « plateaux », Lons le Saunier est aussi une station thermale qui utilise des eaux salines pour le traitement des troubles de croissance et des rhumatismes.

 Site connu dès la préhistoire, sa fondation remonte au moins à l’horizon 100 av. J.-C. ; les Séquanes dominaient alors la région jusqu’à la conquête romaine.

À l’époque gallo-romaine, la ville s’appelait Ledo salinarius (en latin : la ville du sel). Les ressources en sel étaient déjà exploitées (voir salines de Lons-le-Saunier et histoire du sel du Jura). La ville tirant son nom de la source Lédonia, autour de laquelle s’est constituée la ville dès le Moyen Âge.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Franciade.

Lons-le-Saunier est la préfecture du département du Jura, d’après la loi du 2 pluviôse an VIII (29 mars 1800).

Les curistes bénéficient des bienfaits de la source Lédonia depuis 1892 au centre thermal Ledonia, situé dans le parc des bains.

Le Docteur Jean Michel (Jean-Marie-Vital Michel), chirurgien de l’hôpital de Lons-le-Saunier, a été torturé et abattu par l’occupant allemand le 27 avril 1944 en représailles des soins apportés à des maquisards blessés.

Au cours de la seconde Guerre mondiale, Lons-le-Saunier est libérée le 2 septembre 1944 par les troupes débarquées en Provence.

 

Rouget de Lisle : L’auteur de La Marseillaise naît, en 1760, au n° 24 de la ruelle du Commerce. Son père est avocat du roi. Entré dans l’armée, Rouget devient capitaine du génie, mais ce n’est pas un foudre de guerre, ses goûts le portent vers la versification et la musique. D’une veine féconde – le musée de Lons conserve quatre volumes entiers des chants – il charme les salons.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsC’est en avril 1792, à Strasbourg, sa garnisons, qu’il compose le « Chant de guerre pour l’Armée du Rhin », devenu La Marseillaise. Le pète-musicien commet ensuite l’imprudence de dédier un hymne à Henri IV. Il est emprisonné jusqu’au 9 thermidor.

Vivant chichement – il copie de la musique – Rouget retourne au pays natal. A Montaigu, où se trouve la maison de campagne familiale, il mène de 1811 à 1818 la vie du vigneron, puis revient à Paris. Pauvre comme Job, il est emprisonné à St Pélagie pour une dette de 5OO francs et libéré grâce à la générosité du chansonnier Béranger. En 1830, des amis de Choisy le Roi le recueillent à demi paralysé, presque aveugle. A ce moment, Louis Philippe accorde au vieillard une pension de 1 5OO francs qui soulage sa misère pendant les six dernières années de sa vie.

La défection de Ney : Après le départ de Napoléon pour l’Ile d’Elbe, le Maréchal Ney rallié au Louis XVII, a été nommé commandant de la division militaire de Besançon. Mais l’Empereur débarque au golfe Juan et, par Grenoble et Lyon , se dirige sur Paris. Ney part pour lui barrer la route. Toujours impulsif, il déclare : « Je le ramènerai pieds et poings liés dans une cage de fer ».

Image illustrative de l'article Michel NeyArrivé à Lons le 14 mars 1815, le maréchal passe les troupes en revue sur la promenade de la Chevalerie. Ce sont des cris de « Vive l’Empereur » qui l’accueillent. Impressionné, repris par le passé, Ney change de camp une fois encore et clame sa nouvelle conviction : « La cause des Bourbons est à jamais perdue ». Il rejoint Napoléon à Auxerre, et se jette dans ses bras. En juillet 1815, Louis XVIII reprend son trône et, en décembre, un feu de peloton termine la glorieuse carrière du «  brave des braves ». Le maréchal Moncey, bisontin « tête de bois », qui a refusé de siéger dans le conseil de guerre, se fait destituer et emprisonner.

 

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