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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Saint-Hippolyte et son histoire

Posté par francesca7 le 14 mai 2015

(Doubs)

 

Saint-HippolyteMalgré une population légèrement supérieure à 1000 habitants (1045 en 1999 contre 1179 en 1982), Saint-Hippolyte peut revendiquer fièrement le statut de ville. Elle l’est en effet depuis que la charte de 1298 lui en a conféré le titre et les droits en découlant.

C’est la première marque d’indépendance de la commune, et la première date importante d’un passé historique riche qui lui vaut son appartenance aux Petites Cités Comtoises de Caractère (PCCC) : une église collégiale du XIVème siècle avec pavement intérieur de pierres tombales ; passage du vénéré Saint Suaire de 1418 à 1452 ; le couvent des ursulines ; des maisons à l’architecture particulière avec encorbellement et fenêtres à meneaux ; le souvenir de la révolution française où la ville fut chef-lieu de district puis sous-préfecture…Ce passé est en effet très lourd.

Mais, Saint-Hippolyte est aussi tournée vers l’avenir grâce à ses inégalables atouts naturels. A mi-chemin entre le Haut -Doubs et le Pays de Montbéliard, la petite cité n’appartient à aucune de ces entités. Elle est unique. Indépendante. Tous les chemins y passent et y mènent. Au confluent, cœur de la ville que les eaux de deux rivières se rencontrent, se confondent, s’unissent, pour être plus fortes sans doute.

Ce paradis vert et bleu est bel et bien celui du pêcheur et du randonneur. Celui des artistes aussi : peintres, poètes, musiciens… nombre d’entre eux sont nés dans la localité ou sont venus chercher dans sa quiétude leur inspiration.

Au milieu de cet écrin de verdure coulent deux rivières : le Doubs, cours d’eau tranquille réputé pour la diversité et l’importance de sa population piscicole ; et le Dessoubre, rivière fougueuse de première catégorie, connue au-delà des frontières pour la qualité de ses eaux et de ses salmonidés.

La nature est le cœur de Saint-Hippolyte. Ses possibilités de randonnées y sont multiples. Tout marcheur, amateur ou confirmé peut y trouver son bonheur sur des sentiers balisés, soigneusement entretenus, pour des balades qui peuvent durer de trois à dix heures. Toutes permettent de profiter de la verdure, de la faune, de la flore, puis en récompense des efforts fournis, de contempler la ville et ses deux vallées d’un des nombreux points de vue qui l’entourent.

Les événements du passé ont inscrit Saint-Hippolyte dans l’histoire. Ses dons de la nature en font aujourd’hui une ville qui a un avenir à construire sur le plan touristique : un camping deux étoiles géré par l’Association locale des Commerçants , les huttes de France placées sous la responsabilité de la municipalité , nombreux gîtes et meublés proposés par des particuliers et des chambres hôtelières dans le domaine commercial, permettent d’accueillir les vacanciers ; tous les commerces indispensables sont présents ; les structures sportives élémentaires existent ou ont existé… Tout est réuni pour que le vieux bourg médiéval, ancienne capitale des Franches Montagnes, devienne une jeune cité du XXIème siècle, capitale du tourisme vert et bleu. Il faut pour cela que tous y travaillent, en toute quiétude, en convergence, comme la nature en donne ici l’exemple.

Chapelle Notre Dame du Mont

Sur les hauteurs de la ville, la chapelle Notre Dame du Mont semble veiller sur les habitats de Saint-Hippolyte. Et cette croyance explique sans doute pourquoi tant de paroissiens lui rendent hommage à l’occasion de la fête de l’Assomption le 15 août. 

Cette chapelle qui surplombe la ville est en effet un lieu de vénération à la Vierge depuis plus de cinq siècles. Le nombre de pèlerins ne fit qu’augmenter au fil des siècles et des événements difficiles. Les habitants de Saint-Hippolyte, en accord avec les chanoines, construisirent d’abord un oratoire à l’emplacement dela Chapelle actuelle. 

Une vénération décuplée quand, en 1595, des mercenaires dévastant la Franche-Comté furent noyés dans un épais brouillard en essayant d’attaquer la ville. Entendant beaucoup de bruit en contrebas, ils la crurent bien défendue. Les habitants de Saint-Hippolyte attribuèrent leur sauvegarde à Notre Dame du Mont, ce qui accrut leur reconnaissance. On comptait même plus de dix mille fidèles au lendemain de la guerre de 1870.

Image illustrative de l'article Saint-Hippolyte (Doubs)Puis pendant les guerres du vingtième siècle, les soldats et leurs familles invoquèrent souvent Notre Dame du Mont. Et, le 19 juin 1940, lors de l’attaque des troupes allemandes contre Saint-Hippolyte, la Chapelle reçue un obus incendiaire : la nef et le clocher furent la proie des flammes. Celles-ci s’arrêtèrent à la grille du chœur. La statue et ce qui l’entourait furent miraculeusement protégés.  Le pèlerinage reprit le 22 avril 1946. Le livre paroissial note la présence de 1500 pèlerins venus de toutes les paroisses du Canton. 

Ces faits historiques font que les habitants de Saint-Hippolyte et de la région attribuent à l’intercession de notre Dame du Mont de nombreuses grâces dont ils ont bénéficié et leur foi en elle est toujours vive. En témoigne leur forte présence à chaque fête de l’assomption à l’occasion du pèlerinage et de la messe en plein air, et leur attachement à ce site qui domine et protège la ville. 

De plus, cette chapelle est lieu de culte certes mais aussi de promenade, cher au cœur des habitants qui en ont fait depuis longtemps déjà un lieu de sortie en famille. Il faut dire que, du banc installé à quelques pas de l’édifice cultuel, on domine la ville en découvrant d’en haut les vallées du Doubs et du Dessoubre, les deux rivières qui se rejoignent au confluent, au pied de l’église. Autant de lieux sur lesquels on peut avoir une vue panoramique depuis la chapelle qui a donné son nom à la nouvelle paroisse.

Pour se rendre à cette chapelle, prendre à Saint-Hippolyte la direction de Montécheroux et face au cimetière, prendre la petite route à gauche de la route.

 

HISTOIRE ET MYSTERES… Grotte de la Roche

Eglise Saint-Hippolyte Doubs 003.jpgDepuis le centre ville, en levant les yeux vers la vallée du Doubs qui mène vers la Suisse, on ne voit qu’elle : la grotte de la roche, là d’où autrefois, les seigneurs locaux veillaient sur la cité. Aujourd’hui, l’itinéraire favori des randonneurs.

Débutée à Villeneuve au lieu-dit le gros chêne, La promenade se poursuit à travers forêts et champs jusqu’à la tuffière, exploitée jusqu’au début du XXème siècle. Le tuf, roche sédimentaire obtenue par ruissellement des eaux était apprécié pour sa légèreté. Excellents isolants phoniques et thermiques, les blocs de tuf étaient utilisés pour la construction des cloisons, des voûtes, des cheminées…Un peu plus loin sur le parcours, une bâtisse se dresse une ferme qui appartenait aux Ursulines, ces religieuses qui s’étaient donné pour mission d’apporter l’enseignement aux jeunes filles, dans le couvent au centre du bourg.

On devine le bruit de l’eau qui sort de la roche et jaillit en cascade au pied d’un pan de mur, dernier vestige de l’ancien moulin, une eau qui va poursuivre sa route en direction du Doubs. Bientôt, on aperçoit l’imposant rocher avec son ouverture immense. Au moyen âge, le château des Comtes de la Roche  s’est appuyé sur cette entrée et une niche dans le rocher servait de poste de guet aux soldats qui surveillaient les alentours. De cette époque, il ne reste ici que quelques pierres, le château ayant été détruit après la conquête française, à la fin du XVIIème, sur ordre du roi de France Louis XIV. 

Plus de château, plus de moulin, plus de petit bistrot non plus comme par le passé aux abords de la ferme, mais une faune et une flore particulière que les promeneurs se plaisent à venir observer. Parmi les plus observées, il y a bien sûr les chauves souris. Et les cavités où se cachent parfois le gibier n’ont pas encore fini d’être explorées par les amateurs de spéléologie.

Aujourd’hui, cette roche est avant tout un lieu riche de souvenirs, d’anecdotes historiques et aussi d’une légende bien connue, celle du serpent blanc. Un mystérieux reptile qui aurait été vu dans la rivière souterraine de la grotte et que l’on rendait responsable de la maladie du prince. Le garde du château qui crut bon affirmer avoir tué la bestiole alors qu’il n’avait capturé qu’une vulgaire couleuvre décolorée en fut puni. Il mourut en effet étouffé par un mystérieux serpent venimeux venu des entrailles de la grotte.  

Liens

http://www.tourisme-saint-hippolyte-doubs.fr

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Un patrimoine à Montréal-la-Cluse

Posté par francesca7 le 10 mai 2015

(Ain)

 

imagesUN PEU D’HISTOIRE
L’histoire de Montréal-la-cluse commence à Senoches où existait au nord du bief du Landeyron un village celtique.
Ensuite s’installa à Orindis, au sud de ce même bief, un vicus gallo-romain. Orindis fut probablement détruit par l’invasion burgonde.

Après la destruction d’Orindis, un habitat se développa autour de l’église de Senoches édifiée sur une structure plus ancienne. Il est fait mention de cette bourgade dès 855 dans un acte de l’empereur Lothaire et en 1145 dans une bulle du pape Eugène III.

Montréal est né de la volonté des sires de Thoire : en 1170, Humbert par son mariage avec Alix de Coligny reçut Brion et Senoches, puis Étienne II construisit vers 1244-1248, sur un roc escarpé, au nord du château de Brion qui existait déjà, un château qu’il appela Montréal (Mons Régalis). 
Il fit appel aux gens de Senoches pour le construire, puis par la suite, pour édifier une enceinte au bas des rochers. Il leur accorda alors des franchises en avril 1287. En 1294, Montréal possédait déjà une école de formation de clercs. Il n’y eut bientôt plus qu’un seul curé pour les paroisses de Montréal et Senoches, et, dès le XVIe siècle, ne subsistait de cette dernière que sa petite église oubliée.

Après deux siècles de luttes parfois sanglantes avec les prieurs de Nantua, les sires de Thoire et Villars, en la personne de Humbert VII, vendirent leurs terres de montagne au Comte de Savoie AmédéeVIII.
Le 13 septembre 1414 un des officiers du comte de Savoie s’installa au château : des travaux de fortification firent de cette place « la ville capitale des possessions de montagne » des comtes puis ducs de Savoie.

Le 2 novembre 1523, Montréal fut vendu à Laurent de Gorrevod, Comte de Pont de Vaux. Une clause de rachat, immédiatmement appliquée, ramena la ville forte aux mains de CharlesIII, Duc de Savoie, qui la vendit et l’inféoda, le 1er septembre 1529, à messire de la Chambre, Baron de Meximieux.

En avril 1566, la terre de Montréal fut rachetée par Louis Odinet, Baron de Montfort qui n’en prit possession qu’en 1571, après avoir remboursé le montant de sa dette, aux héritiers de Louis de la Chambre. Montréal depuis le 22 juillet 1570 avait rang de Comté ; Louis Odinet le légua à son neveu Georges de Mouxi, seigneur de Saint Paul, qui le laissa à sa fille Gasparde.

Le château féodal fut détruit en 1602, puis reconstruit pour faire face à la guerre des Comtois et définitivement abattu en 1635.

Entre 1622 et 1720, à la suite de mariages et d’héritages, le Comté appartint à Louis de la Chambre de Seyssel, Marquis d’Aix, époux de Gasparde, puis à ses descendants. En 1720 il est vendu à Bernard de Budé; en 1757, les héritiers de celui-ci le cédèrent à Charles Joseph de Douglas, seigneur de Mépillat, Chiloup et Hautepierre ; son neveu Archambaud fut le dernier seigneur Comte de Montréal.
Montréal gardait cependant ses attributions judiciaires sur Bellignat, Giriat, Groissiat, Oyonnax, Peyriat, Saint-Martin-du-Fresne, Condamine-La-Doye, Martignat, Nerciat, Alex, Evron, Charbillat et pour moitié sur Volognat, Chevillard, Le Balmay. 
Les condamnés étaient pendus aux fourches de Port, quant aux hérétiques ils étaient brûlés au mollard de Mottant.

Des halles, restaurées au XIVe siècle.comme le prouvent des lettres patentes d’Humbert VII de Thoire et Villars du 26 octobre 1384, attestent que, très tôt, cette cité eut une grande activité ; situées à l’angle des chemin de la Halle et de la rue de la Ville, elles ont disparu dans l’incendie de 1779 qui détruisit le tiers de la vieille ville.

téléchargementOn se préoccupait constamment de l’amélioration des voies de communication et jusqu’à la Révolution la grande levée en terrassement, qui traverse le Couloux, fut un lieu de corvée pour tous les habitants de la communauté. Ceux-ci s’en plaignaient encore dans les cahiers de doléances.
Montréal fut aussi un centre administratif important : au XVIIe et XVIIIe siècles, la famille Delilia fournissait à chaque génération les châtelains notaires, les juges et les avocats au Comté.

Dès le milieu du XVIIe siècle la vie économique devient plus intense et évolue rapidement. Au Martinet une grande roue à aube, installée par Charles Joseph Douglas, actionne des marteaux qui façonnent le métal, fabriquent des clous et des tiges ; cette activité prend fin avant la Révolution. Le travail du bois a déjà pris le relais.

La plus ancienne scie du pays « la scie de montréal » était située à l’entrée du moulin Montange, près du château dont elle dépendait.
Au moment de la Révolution, la scierie du Martinet, au bord de l’Ange sur la route d’Oyonnax, traitait l’autre moitié des bois de la commune. Totalement détruite, y compris la maison du scieur, par un incendie le 13 fructifor an III (31 août 1795) elle fut reconstruite par Louis Archambaud Douglas.
Le travail du bois garda une grande importance dans la commune : plusieurs scieries virent le jour entre 1870 et 1917; à La Cluse la dernière a disparu en 1988, celle du Martinet cessera bientôt son activité.

Dès 1846, le travail de la soie occupe près de 100 métiers. En 1859, le conseil municipal constate, que plus de la moitié des habitants de la commune travaillent ou dépendent du travail de la soie. Mais dès 1861, il déplore « la stagnation qui règne dans les affaires industrielles et surtout dans la soierie ».
En 1863 à La Cluse, une usine de tissage de la soie est organisée sur le modèle de Jujurieux, grâce à l’arrivée de trois sœurs contremaîtresses de la congrégation de Saint Joseph : 72 jeunes filles y travaillent et vivent en internat.
En parlant de La Cluse, A. Cartel écrit dans le Courrier de l’Ain du 20 janvier 1870: « c’est partout un cliquetis de métiers de soierie des plus assourdissants. Pas une maison qui ne soit remplie de métiers à tisser ; pas une personne qui n’ait un emploi dans cette industrie que semble avoir établi là son quartier général. Cinq représentants des principales maisons de Lyon y ont leur centre d’affaires. Des constructeurs de métiers, des tourneurs, des mécaniciens y sont constamment occupés ».
A la veille de 1914, il ne restait qu’une usine de soierie en activité et deux succursales d’ateliers lyonnais. A la place, s’installa et se développa le travail du plastique.
images (1)
L’agriculture, autrefois essentielle se maintint longtemps : en 1914 Montréal compte encore 70 exploitations, mais disparurent bientôt, d’abord les foires, puis les agriculteurs eux-mêmes; il n’en reste plus que deux aujourd’hui.

La vie quotidienne s’améliora régulièrement : création d’un nouveau captage public des eaux. Les travaux débutèrent en 1860 (conducteur de travaux E. Lardière) pour permettre l’arrivée et la répartition de l’eau en grande quantité dans les fontaines du bourg.
Puis un bureau de téléphone fut installé en 1906 dans l’ancienne mairie et en 1907 une recette de poste auxiliaire.

 

LA QUALITÉ DE VIE
Située à 6 kilomètres de Nantua, sur l’axe Lyon-Genève, Montréal-La-Cluse, s’étend sur 1 282 ha 19 a.

La commune de Montréal comprenait plusieurs hameaux dont, La Cluse était le principal : carrefour ferroviaire et routier, à la fin du XIXe siècle, La Cluse prit de l’importance. A partir de 1960, la construction des lotissements de La Plaine et de l’Ange fit de Montréal et de La Cluse une seule agglomération. En conséquence, à partir du 1er janvier 1980, le nom officiel de la commune devint Montréal-La-Cluse.

Graphies anciennes : De Monte Régali 1280, Apud Montem Regalem 1299, Curatus de Montréal et de Sénoches 1325, In Burgo Montis Régalis 1347, Le baillage de Montréal 1650, la Châtellenie de Montréal XVIIIe siècle, Delilia de Croze 1789.
Les habitants sont appelés les Montréalais.

L’agglomération s’allonge, depuis les bords du lac de Nantua, dans une plaine qui, de Saint-Martin-du-Fresne, s’étend vers le nord, entre les montagnes du Don et de l’Antessard. Sa vaste forêt se développe sur le plateau en arrière du « Don », jusqu’à Apremont, avec un dénivelé de 900 à 1000 m.

Le Lange (ou l’Ange) descendu d’Apremont par Oyonnax, Bellignat et Martignat coule en un lit sinueux ombragé de saules. Il porte ses eaux à l’Oignin après un parcours de 4km sur le territoire de la commune. Il reçoit à gauche quelques torrents : le plus important est le Landeron (ou Landeyron) qui coule dans une gorge profonde après avoir recueilli les eaux depuis la Latte et la Tour. A sa limite méridionale, la commune confine au lac de Nantua et au Bras du Lac qui conduit ses eaux à l’Oignin.

Les hameaux s’égrènent le long du grand S que forme la route Lyon-Saint-Claude :
– La Cluse, au carrefour des nationales, altitude 476m;
– Le Landeyron, à la rencontre de la route nationale et du vallon du bief du Landeyron;
– Le Grand Pont et la mairie, situés au bord de l’Ange, à la jonction de la nationale et de la route montant au vieux Montréal :
– Les Narix, nouveau quartier à l’extrémité d’un branchement quittant la nationale à droite, peu après la sortie du Grand Pont ;
– Le Martinet, situé dans « les étroitures » de la vallée de l’Ange, à l’extrémité nord de la commune;
– Sur le pic situé à l’est et en avant de l’Antessard, fut construite aux environs de 1245, la première forteresse des Sires de Thoire et Villars, baptisée « Mons Régalis » (Mont Royal) ; ce puissant seigneur créa la « Ville » de Montréal au pied de son château.
Sur l’axe routier et ferroviaire, La Cluse-Bourg par le col du Berthiand sont situées :
– la Prairie, autour d’un ancien moulin jouxtant les deux ponts sur l’Ange.
– puis la nouvelle zone industrielle du Musinet, extrémité sud-ouest de la commune.

 

LES LOISIRS
Un intense réseau associatif offre de nombreuses possibilités. Nous citerons : le football (320 licenciés) – les boules (avec un boulodrome couvert et chauffé) – le tir à l’arc – la gymnastique – la lutte – le yoga – le tennis de table – le tennis – le twirling – la chasse – le Budo (école d’arts martiaux) – la batterie fanfare – le club de l’âge d’or – les pompiers – la sté Mogad’art (promotion de l’art) – la bibliothèque – la sté d’éducation populaire – le sou des écoles. Les pistes de ski de fond sont à 10 kms. Importantes possibilités de randonnées. Zone industrielle

ÉDUCATION
– 1 collège 720 élèves
– 1 école primaire 350 élèves
– 2 écoles maternelles 200 élèves accueillis dès 2 ans
– 1 restaurant scolaire

PERSONNES ÂGÉES
– rencontres hebdomadaires
– portage de repas à domicile

L’ÉCONOMIE
Particulièrement bien placé : échangeur autoroutier A404 – A40, en bordure de zone industrielle (à 30 minutes aéroport ST EXUPERY LYON SATOLAS).

La vie artisanale, commerciale et industrielle est particulièrement intense et encouragée par la Commune. Environ 1200 emplois existent à MONTREAL LA CLUSE et une zone industrielle de 18 hectares sera prochainement disponible à la vente, avec possibilité de petites, moyennes ou grandes surfaces.

Contact : MAIRIE de MONTREAL LA CLUSE 04 74 76 08 88

VISITER LE SITE 
www.montreal-lacluse.fr

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Le Grand hôtel la Cloche

Posté par francesca7 le 10 mai 2015

 

 

L’écrivain Guy Des Cars a fait de cet hôtel une œuvre littéraire en 1957 dans son romain intitulé LA TRICHEUSE et que je mets en vente ici :  http://bibliothequecder.unblog.fr/

Dijon_Hotel_de_la_cloche_porteLe Grand hôtel la Cloche est un hôtel cinq étoiles situé au 14, place Darcy à DIJON (21). Ses façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1975.

Existant depuis plus de cinq siècles, l’hôtel de la Cloche, que les Dijonnais appellent « la Cloche », est, par son histoire, son architecture, sa réputation, un véritable monument dijonnais.

L’hôtel de la Cloche est mentionné pour la première fois au XVe siècle dans un document d’archives. Il se trouvait dans l’actuelle rue de la Liberté et portait le nom d’« ostelerie de la Cloiche ». D’autres documents citent l’hôtel en 1594, en 1670, en 1687. En avril 1753, l’acteur Lekain, protégé de Voltaire, y séjourna. Dans les années 1750, l’établissement fut rebaptisé « hôtel de Condé » par l’hôtelier de l’époque, en l’honneur du prince de Condé, gouverneur de Bourgogne. L’établissement reprit son nom d’hôtel de la Cloche sous la Révolution. Redevenu hôtel de Condé sous la Restauration, il retrouva définitivement son nom d’« hôtel de la Cloche » en 1830.

Sous le Second Empire, Napoléon III fut reçu à l’hôtel de la Cloche en 1856. L’établissement était toujours installé dans l’actuelle rue de la Liberté, à l’emplacement du no 9.

De 1881 à 1884, le propriétaire de l’établissement, Edmond Goisset, fit construire un nouvel hôtel de la Cloche, au bord de la place Darcy qui s’aménageait à ce moment. Cet établissement de prestige fut inauguré le 13 avril 1884. L’hôtel possédait alors une grande salle à manger éclairée par des lustres et ornée dans ses angles de cloches dorées, ainsi qu’un salon de style Louis XVI.

En 1902, l’hôtel fut repris par Louis Gorges. Celui-ci le fit agrandir en ajoutant des lucarnes sur la toiture et en édifiant en 1926 une nouvelle aile le long de la rue Devosge. Les Allemands occupèrent l’hôtel de 1940 à 1944. Les années 1970 sonnèrent le glas d’une époque. La clientèle avait diminué, notamment en raison du passage loin de Dijon de l’autoroute A 6. L’hôtel de la Cloche ferma en décembre 1973 ; son mobilier fut vendu aux enchères en 1974, ce qui permit à de nombreux Dijonnais de découvrir les lieux pour la première fois. Un moment fut envisagée la destruction de l’édifice, à la place duquel aurait été élevé un immeuble moderne. Cependant, deux associations dijonnaises protestèrent contre ce projet et demandèrent la conservation du bâtiment, sans lequel l’harmonie architecturale de la place Darcy aurait été rompue. La presse locale relata régulièrement les évènements, et certains journaux parisiens, Le MondeLe Figaro, leur donnèrent même un écho. Par arrêté du 29 octobre 1975, le secrétariat d’État à la Culture inscrivit la façade et les toitures de l’hôtel de la Cloche à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. L’intérieur du bâtiment avait été détruit en 1974 ; la partie de l’ancien hôtel sur la rue Devosge avait été vendue et aménagée en bureaux. L’extrémité gauche du bâtiment des années 1880 fut quant à elle transformée en appartements. Le groupe La Hénin aménagea dans l’immeuble des années 1880 un nouvel hôtel de la Cloche, inauguré en janvier 1982. L’établissement fut vendu en 1984 à la famille hôtelière Jacquier.

En 1994, l’établissement intégra la chaîne des hôtels Sofitel du groupe Accor et devint ainsi le « Sofitel la Cloche ». En 2013, il a quitté Sofitel pour la collection des hôtels MGallery du groupe Accor, et a pris le nom de « Grand Hôtel la Cloche ».

Dès le XIXe siècle, l’hôtel de la Cloche a accueilli nombre de célébrités, comme en témoignait son livre d’or : le maréchal Ney, le roi des Belges Léopold Ier de Belgique, Alphonse de Lamartine, Napoléon III, Ferdinand de Lesseps et bien d’autres. L’archiduc Charles François Joseph d’Autriche, Camille Saint-Saëns ou encore Auguste Rodin ont séjourné dans le nouveau bâtiment de la place Darcy au début du XXe siècle. La Cloche a reçu également le roi des Belges Albert Ier de Belgique, le général de Lattre de Tassigny,Bourvil, Louis de Funès, Jean Marais, Paola de Belgique, Charles Aznavour ou encore Grace de Monaco. Le livre d’or atteste de la satisfaction des hôtes comme Barbara qui a écrit qu’elle appréciait « cette halte douce et chaleureuse. »

L’hôtel a été construit place Darcy de 1881 à 1884 sur les plans de l’architecte dijonnais Louis Belin. En 1926, il est agrandi par l’architecte parisien Joseph Jardel, qui élève à la place de dépendances le long de la rue Devosge, une aile exactement similaire à celle bâtie dans les années 1880. De 1979 à 1981, l’architecte dijonnais Paul Chaudonneret aménage, à l’intérieur du bâtiment de Louis Belin, un nouvel hôtel de la Cloche. Depuis, les chambres et d’autres espaces ont été rénovés à plusieurs reprises, sous la direction des propriétaires, Alain puis Patrick Jacquier.

Le Grand hôtel la Cloche à Dijon.

Les façades le long de l’avenue de la Première-Armée-Française, de la place Darcy et de la rue Devosge sont en pierre de taille ; elles sont percées régulièrement de fenêtres rectangulaires munies de garde-corps métalliques, ceux du premier étage étant décorés en leur centre d’une cloche. L’étage de combles sous la toiture d’ardoise brisée est éclairé par des lucarnes de pierre à ailerons. L’immeuble des années 1880 comprend un avant-corps central ajouré au rez-de-chaussée de trois grandes ouvertures cintrées, celle du milieu servant d’entrée principale. Au sommet de cet avant-corps, devant la toiture d’ardoise, un fronton de pierre, gravé de la date MDCCCLXXXIII (1883), comporte un cadran d’horloge surmonté d’un campanile muni de trois cloches.

Derrière le bâtiment s’étend un jardin intérieur.

Le Grand hôtel la Cloche est un des plus beaux hôtels dijonnais. Il ne dispose pas pour le moment de la Distinction Palace, une reconnaissance officielle instaurée fin 2010.

Le restaurant « les Jardins de la Cloche » est un établissement gastronomique installé sous la verrière d’un jardin d’hiver qui ouvre sur le jardin intérieur et sa fontaine. Le chef cuisinier est Aurélien Mauny. Le restaurant est qualifié d’établissement de « très bon standing » par le Guide Michelin. La carte des vins du restaurant compte cent cinquante crus dont de grands vins de Bourgogne

Mais également sa bibliothèque – Visite virtuelle ici : http://www.hotel-lacloche.fr/visite-virtuelle

 

 

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Une cloche pour ADANO

Posté par francesca7 le 9 mai 2015

 

 1 CLOCHE

Comment la ville se procurait-elle de l’argent en 1943 ? Eh bien voici l’affaire des balles de mousseline. Un vaisseau de la liberté était arrivé au port d’Adano et avait déchargé une cargaison de matériel de guerre : machines à cintrer, traverses de ponts, tentes et munitions. Au fond de la cale, les débardeurs avaient trouvé des ballots de mousseline blanche. Le capitaine du bateau voulait qu’on les déchargeât. Le quartier-maître du port en le voulait pas, car il n’y avait ni papiers ni lettres de consignation concernant ces ballots. Comme ils portaient l’estampille du Trésor des Etats Unis c’étaient évidemment des marchandises envoyées en lend-lease et égarées. Le commandant Joppolo, sachant que les gens de la ville s’en allaient en guenilles, dit qu’il les utiliserait. Il appela au téléphone le chef des Fournitures civiles et obtint la permission de vendre cette mousseline à un prix équitable. Il en avait mis deux ballots en vente et les quatre autres en réserve. Le manque d’étoffes dans la ville était si grand que les deux ballots avaient disparu en un rien de temps.

-          Voilà du bon travail Joppolo, dis Sa Seigneurie. Et puis ?

Venais ensuite la question des réfugiés. Le jour de l’invasion, il n’y avait que six ou sept mille habitants dans la fille, les autres s’étant réfugiés dan la montagne. Peu de jours après, on en comptait trente-deux mille environ. Cet afflux de population, très gênant pour Adano, s’expliquait par le fait qu’un grand nombre de ces réfugiés étaient des habitants de Vicinamare qui avaient fui leur ville lors des bombardements. A présent, la bataille se livrait au-delà de Vicinamare. Les réfugiés auraient voulu rentrer chez eux, mais il n’y avait pas de moyen de transport. Le commandant, rencontra un jour dans la rue un autocar allemand conduit par un soldat américain, avait eu l’idée de s’en servir. Renseignements pris l’autocar appartenait au génie ; L’officier en charge, consulté par téléphone, lui avait permis moyennant l’autorisation officielle du commandant de la base, de le mettre en circulation une fois par semaine. Quelques jours plus tard, l’autocar partait bondé d’Italiens ravis et exubérants. Mais ce rapatriement n’avait pas continué, parce que le colonel Sartorius, chef des Affaires civiles pour la province de Vicinamare, ayant appris cette initiative, s’en était montré très blessé.

-          je me demande, dit le commandant Joppolo, si le colonel Sartorius n’est pas une véritable dope !

-          Vous voulez dire qu’il prend de la drogue ? demanda lord Runcin, puisant dans sa tabatière.

-          Oh non lord. Je veux simplement dire qu’il est un abruti.

-          Dope c’est ça ? dit Sa Seigneurie qui inscrivit le mot dans son carnet. Très bon, et puis ?

-          Eh bien, lors, les habitants d’Adano étaient si contents de l’administration américaine qu’ls avaient offert, tout à fait spontanément, d’entretenir à leurs frais le petit cimetière américain aux portes de la ville ; Ils avaient construit une barrière tout autour et l’avaient peint en blanc et Russo, le vieux tailleur de pierres, faisait les dalles. Tous les dimanches, les gens de la ville portaient des fleurs sur les tombes des soldats américains morts en prenant la ville.

-          Mais dites, c’est diablement touchant, commenta Sa Seigneurie. Et puis ?

Le ravitaillement marchait bien. Un des premiers jours, le commandant avait trouvé cinq wagons de blé sur une voie de garage. Il avait fait moudre le blé et avait pu en garder un peu pour les villages voisins qui en manquaient. Il avait imposé une très lourde amende – trois mille lires – à un boulanger pour avoir fait du pain spongieux, refusé de vendre à crédit, refusé d’accepter les lires américaines et parce qu’il avait les mains sales. A partir de ce moment, le pain avait été tolérable chez tous les boulangers. Il prenait des mesures pour que les pêcheurs puissent retourner en mer. Grâce à lui, on recommençait à manger des pâtes dont on avait été privé pendant huit mois. La situation alimentaire était bonne.

-          Bravo dit Lors Runcin. Chaque fois que Sa Seigneurie prenait une prise, le commandant Joppolo la regardait avec des yeux ronds et oubliait de quoi il parlait.

-          Quoi d’autres ?

Mon Dieu, veiller à la propreté de la ville ressemblait pas mal au travail d’Hercule dans sa fameuse écurie. Heureusement, le commandant était au courant des questions sanitaires ; Lorsque les Américains étaient arrivés, le vieux balayeur chargé de l’entretien des rues avait juste assez de force pour balayer devant le palazzo et vider la boîte aux ordures du maire Nasta. Le commandant Joppolo avait à présent une équipe de quarante-cinq hommes, huit voitures pour le service de la voirie et un camion itialen qu’il avait fait transformer en voiture d’arrosage. On arrosait les rues tous les matins.

-          De l’eau ! dit Sa Seigneurie. Mais c’est absolument efféminé.

Le commandant ne compris pas l’expression, mais il la prit pour son compliment .

[…]

D’abord, on peut se rassembler dans la rue et parler comme on veut ; Il est permis d’écouter la radio. On sait que je suis juste et qu’on peut venir me trouver à toute heure à l’hôtel de ville. Le maire Nasta avait mis son heure de bureau de midi à lune heure et il fallait lui demander un rendez-vous des semaines à l’avance. Je vous ai parlé de l’entretien des rues. Oh il ya beaucoup d’améliorations et il y en aura bien d’autres, lord, si je continue à m’en occuper.

Joppolo commençait à ennuyer légèrement sa Seigneurie qui puisait de plus en plus souvent dans sa tabatière et regardait par la fenêtre :

-          Une seule chose, lord.

-          Je souhaiterais que toutes les villes n’en aient pas davantage, Joppolo.

-          Mon Dieu ce n’est pas d’une importance immédiate, lord, et je crains que cela ne vous paraisse un peu ridicule.

-          Ma mission, dit lord Runcin, en prenant majestueusement du tabac, est de donner un sens aux choses ridicules. qu’est-ce, Joppolo ?

-          La ville a besoin d’une cloque.

-          Une cloche ? Mais commandant, j’ai entendu de tels carillons ce matin que je me suis cru à Noël.

-          Celle-ci était du XIIIè siècle. A entendre parler des habitants, c’était ce que la ville possédait de plus beau. Mussolini à la prise…

Et le commandant raconta comment la cloche avait été mise en caisse et expédiée pour faire des canons, comment les habitants lui en avaient parlé, comment il avait fait une enquête et établi que la cloche avait été très probablement fondue, en tout cas se trouvaient en territoire occupé.

Le Colonel, en la personne de Sa Seigneurie, montra le bout de l’oreille .

-          Ces gens, du lord Runcin, doivent se suffire avec les cloches qu’ils ont. Nous ne pouvons nous permettre d’être sentimentaux, vous savez Joppolo. C’est une faute d’amollir la discipline en rendant les gens trop heureux.

 

Pour lire l’intégralité de ce livre de John Hersey, rejoindre le site : http://bibliothequecder.unblog.fr/2015/05/08/une-cloche-pour-adano/

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Des records de Longévité grâce à l’hygiène de vie

Posté par francesca7 le 18 avril 2015

 
 
longevidadLes recherches qui se rattachent à la détermination de l’âge auquel l’homme peut parvenir, en supposant que sa constitution réunisse les conditions les plus favorables, intéressent généralement, chacun se demandant jusqu’où il peut, sans folie, espérer de pousser sa carrière, et le dénominateur commun entre ceux qui auraient vécu le temps d’un siècle et demi sont l’accoutumance aux travaux du corps, au grand air, ainsi qu’une vie simple et frugale

Quelques médecins ont fourni, sur la solution de cette question, des données capables de satisfaire les plus ambitieux. Hufeland, dans son ouvrage intitulé l’Art de prolonger la vie de l’homme, traduit en français par Jourdan, après avoir cité des exemples nombreux de longévité extraordinaire, discutant les faits qu’il a passés en revue, arrive à celte conséquence que l’homme naît avec une organisation qui lui permet de prolonger sa vie pendant deux siècles. Pour donner du poids à cette proposition, il ne se borne pas à rappeler les faits curieux qu’il a cités, il fait encore remarquer qu’elle s’accorde, d’une manière parfaite, avec le rapport qui existe généralement entre la durée de l’accroissement et celle de la vie chez les êtres organisés.

On peut poser en principe qu’un animal vit huit fois autant de temps qu’il en met à croître dans tous les sens : or l’homme, dans les cas ordinaires, quand l’art ne hâte pas chez lui la marche de la nature, a besoin de vingt-cinq ans pour arriver au dernier terme de sa perfection physique ; ce qui lui assigne réellement une durée de 200 ans.

Une pareille considération, fondée sur des aperçus dont les applications aux cas particuliers offrent peu de certitude, est réellement peu propre à faire impression sur les esprits droits ; mais ce qui peut sembler plus concluant aux amateurs de longue vie, ce sont les exemples assez nombreux et très authentiques de gens qui ont prolongé leur existence jusqu’à un siècle et demi et au delà. Citons-en quelques-uns.

En 1670, mourut, dans le comté d’York, en Angleterre, Henri Jenkins, âgé de cent soixante-neuf ans. On ne peut élever aucun doute sur la vérité de ce fait. Jenkins prouva qu’il s’était trouvé à la bataille de Flowderfield, et qu’il était alors âgé de douze ans. Les registres des chancelleries et des divers tribunaux faisaient foi, d’un autre côté, qu’il avait paru en justice et prêté serment, à deux reprises, à cent quarante ans d’intervalle. Sa dernière profession fut celle de pêcheur ; et, à l’âge de plus de cent ans, il avait encore assez de force pour nager dans les courants les plus forts.

La Pologne a présenté, au début du XIXe siècle, un exemple de longévité encore plus extraordinaire. Jean Bovin y est mort, en 1815, à l’âge de cent soixante-quinze ans. Ce qui rend le fait plus remarquable encore, c’est que la femme de cet étonnant vieillard atteignit elle-même l’âge de cent dix ans. On annonçait dans le numéro de la Gazette de santé, où ce fait a été recueilli, que parmi ses enfants il s’en trouvait un plus que centenaire.

En 1797, mourut, au mois de septembre, en Norvège, dans un petit bourg près de Berghen, Joseph Surrington, âgé de cent soixante ans. Il conserva jusqu’au dernier moment, et sans la moindre altération, l’usage de ses sens et de sa raison. La veille de sa mort il réunit autour de lui sa famille à laquelle il partagea ce qu’il possédait. Il avait été marié plusieurs fois, et il laissa en mourant une jeune veuve avec plusieurs enfants. Son fils aîné était âgé de cent cinq ans, et le plus jeune de neuf.

L’exemple qui se rapproche peut-être le plus de ceux-là est celui de Thomas Parre. Celui-ci ne vécut, il est vrai, que cent cinquante-deux ans et neuf mois, mais il ne mourut pas de vieillesse ; c’était un pauvre paysan obligé de vivre du travail de ses mains. Jusqu’à cent trente ans il ne s’était reposé sur personne du soin de tous ses travaux, sans excepter même celui de battre le blé. Ce ne fut que quelques années avant de mourir que sa mémoire et sa vue commencèrent à s’affaiblir ; mais il conserva jusqu’à la fin la faculté d’entendre et l’usage de la raison ; il avait cent cinquante-deux ans, lorsque, pour son malheur, le roi ayant entendu parler de lui, voulut le voir et le fit venir à Londres.

Là, le genre de vie tout nouveau pour lui auquel il fut soumis, une nourriture trop succulente pour un homme habitué à vivre très sobrement, produisirent un état de pléthore qui le conduisit au tombeau : telle fut du moins l’opinion du célèbre Harvey, qui, ayant fait l’ouverture de son corps, trouva tous les viscères parfaitement sains ; les cartilages de ses côtes n’étaient pas même ossifiés, comme ils le sont chez les vieillards. Thomas Parre avait épousé en secondes noces, à l’âge de cent vingt ans, une veuve qui en vécut douze avec lui, et assura ne s’être jamais aperçu de son âge. La petite-fille de ce même Parre vécut jusqu’à cent trois ans.

Le Danois Drakenberg, après avoir passé quinze ans en esclavage chez les Turcs, avoir servi quatre-vingt-onze ans en qualité de matelot, mourut, en 1772, sur la flotte royale, dans la cent quarante-sixième année de son âge. II. s’était marié à cent onze ans pour la première fois, et avait épousé une femme de soixante ans, à laquelle il survécut. A l’âge de cent trente ans, il devint amoureux d’une jeune paysanne, qui ne voulut pas de lui pour mari. Pour se consoler, il fit des propositions de mariage à plusieurs autres femmes ; mais voyant qu’on le rebutait partout, il se décida à rester dans le veuvage, où il vécut encore seize ans. En 1767, Jean Essingham mourut, à Cornouailles, âgé de cent quarante-quatre ans.

Nous ne donnerons point la liste très nombreuse des centenaires qui ont poussé leur carrière jusqu’à cent dix, cent vingt, cent trente et cent quarante ans ; les exemples de ces derniers ne peuvent plus offrir autant d’intérêt après ceux que nous venons de rapporter ; ceux-ci, revêtus de toute l’authenticité qu’on peut désirer, prouvent, sans réplique, que l’homme peut vivre plus d’un siècle et demi. On pourrait remarquer que les hommes qui nous les ont fournis étaient accoutumés aux travaux du corps et au grand air, menant une vie simple et frugale.

Ces exemples extraordinaires de longévité rendent croyables ceux que fournit l’histoire des Juifs, au moins depuis le temps d’Abraham ; ce patriarche, en effet, atteignit l’âge de cent soixante-quinze ans ; c’est justement l’âge de Jean Bovin ; son fils Isaac en vécut cent quatre-vingts ; Jacob, cent quarante-sept ; Ismaël, cent trente-sept ; enfin, Joseph, cent dix. Moïse mourut à cent vingt ans, malgré ses fatigues et ses soucis ; mais ce grand législateur se plaint de ce que la vie de l’homme ne durait, de son temps, que soixante-dix ou quatre-vingts ans, ce qui prouve qu’alors les choses se passaient déjà comme au temps où nous vivons.

Quant aux patriarches qui ont précédé Abraham, la durée de leur vie sortirait de tout ce qu’on pourrait imaginer de vraisemblable sur celle de la vie humaine, si on n’adoptait pas l’opinion des savants qui ont supposé que l’année des ancêtres d’Abraham se composait de trois mois seulement ; qu’elle en eut huit après ce patriarche, et que ce ne fut que pendant leur séjour en Egypte, c’est-à-dire après Joseph, que les Hébreux eurent des années de douze mois. En adoptant ces idées très vraisemblables, tout pourrait se comprendre, puisque les neuf cents ans de Mathusalem, celui des patriarches qui a vécu le plus longtemps, se réduiraient à deux cent vingt-cinq ans.

Mais, pour ne parler que d’Abraham et de ses descendants, si leur année n’était que de huit mois, leur longévité n’offre plus rien qui doive surprendre, leur frugalité, leurs mœurs simples et leur vie nomade ayant dû leur permettre d’atteindre à un âge très-avancé. Peut-être aujourd’hui ne serait-il pas impossible de trouver sur la terre quelque famille qui présentât une suite de générations semblable à ce qu’a offert la leur, surtout en supposant que leurs années n’étaient que de huit mois.

Il est naturel de se demander quels sont les pays dont le climat se prête le mieux à la prolongation de la vie de l’homme. Nous ne pouvons répondre à celte question que pour l’Europe ; mais là les faits se groupent en foule pour nous montrer que ces pays sont la Suède, la Norvège, le Danemark, l’Angleterre, et plusieurs contrées de la Russie.

SangsuesQuant à la France, les exemples de très grande longévité y sont extrêmement rares. L’homme qui paraît y avoir vécu le plus longtemps est cet invalide qui mourut au début du XIXe siècle à Paris, à l’âge de 125 ans. Il avait vécu sous Louis XIV, et assista à l’inauguration de la statue de ce roi sur la place des Victoires. Un almanach universel de l’année 1825 décrit en outre la longévité remarquable d’un certain Étienne Baqué, né à Angoumer, en Ariège, le 16 janvier 1700, et mort le 22 août 1824 à Estadens, en Haute-Garonne, âgé de 124 ans. En 1757, un homme mourut aussi dans notre pays, âgé de 121 ans. L’Italie, l’Espagne, le Portugal, toutes les contrées de l’Allemagne, la Suisse elle-même, sont, sous ce rapport, comme la France, très peu favorisées.

Le genre de vie qu’on adopte, la nature des occupations auxquelles on se livre, ont certainement une grande influence sur la prolongation de la vie. Au premier rang des conditions favorables, sous ce rapport, on doit placer l’habitation à la campagne, l’habitude des exercices du corps, une vie frugale surtout exempte de soucis et de chagrins. Les plus étonnants de nos centenaires étaient tous d’une humeur gaie, assez insouciants par caractère, ou remplaçant cette insouciance par leur résignation aux décrets de la providence. Il est vrai que cette gaieté, cette tranquillité d’âme est plutôt le résultat que la cause d’une organisation saine.

L’état de mariage paraît avoir une influence très heureuse sur la longueur de la vie ; tous les hommes qui sont parvenus à un grand âge avaient été mariés ; presque tous l’avaient été plusieurs fois, et avaient contracté leur dernier engagement dans une vieillesse très avancée. L’exemple le plus frappant, sous ce rapport, est celui d’un Français appelé Longueville, qui vécut cent dix ans ; il avait épousé dix femmes, la dernière à quatre-vingt-dix ans. Celle-là lui donna encore un fils dans sa cent-et-unième année.

L’histoire des ermites et des religieux qui, assujettis à un régime sévère, étaient dégagés, autant qu’il est possible à l’homme, du joug des passions, et menaient une vie contemplative, offrent des exemples remarquables de longévité : l’ermite saint Paul vécut 113 ans ; saint Antoine atteignit le même âge ; saint Athanase et saint Jérôme devinrent tous deux plus qu’octogénaires ; et ce qu’on sait de plus positif sur la mort de l’apôtre saint Jean nous prouve qu’il poussa sa carrière jusqu’à 93 ans.

Les philosophes aussi ont de tout temps atteint un âge avancé. Parmi les anciens, les stoïciens et les pythagoriciens peuvent surtout être cités : la différence qu’on remarque à leur avantage, sous ce rapport, paraît tenir au genre de vie plus sévère qui résultait de l’application de leurs principes, surtout au soin avec lequel ils s’attachaient à dompter leurs passions. Xénophile, pythagoricien, vécut 106 ans ; et le philosophe Démonax parvint au même âge. Epiménide de Crète atteignit, dit-on, l’âge de 157 ans. Giorgias de Léontium mourut à 108 ans. Démocrite, si savant et si gai, à 109 ans. Zénon, fondateur du courant stoïcien, mourut à 100 ans ; Isocrate à 98 ; le sale et frugal Diogène à 90. Protagoras d’Abdère vécut le même âge. Sophocle, Pindare, le jojreux Anacréon, vécurent chacun 80 ans.

Dans les temps modernes, Kepler, Bacon, Newton, Euler, Kant, ont tous vécu de 80 à 90 ans ; le spirituel et indifférent Fontenelle mourut à 98 ans. Voltaire, Young, Haller, Métastase, sont tous devenus plus qu’octogénaires. Pour les rois, les princes, les personnages appartenant au haut clergé, il est très rare de les voir arriver à une grande vieillesse. Les rois de France de la maison Bourbon paraissent seuls faire exception à ce sujet.

images (1)On peut remarquer que les femmes, bien qu’elles arrivent, même plus souvent que les hommes, à une vieillesse avancée, ne figurent point dans le tableau des exemples de longévité les plus merveilleux. Beaucoup d’entre elles vivent jusqu’à 80 ans et au-delà ; très peu passent 100 ans.

L’histoire romaine fournit pourtant quelques exemples de femmes qui ont atteint un âge extrêmement avancé. Nous en avons vu une de 132 ans figurer dans le tableau de Pline ; peut-être le genre de vie qu’elles menaient avait-il quelque influence sur ce résultat. Ce qu’il y a de plus singulier, c’est que les actrices fournissent plusieurs exemples d’une longévité extrême. Luceia, qui débuta fort jeune sur les théâtres de Rome, joua pendant un siècle entier, et parut encore sur la scène à l’âge de 112 ans. Galeria Capiala, actrice et danseuse à la fois, remonta sur le théâtre quatre-vingts ans après son début, pour complimenter Pompée. Elle vécut encore plusieurs années, car on la vit de nouveau reparaître sur le théâtre au couronnement d’Auguste.

(D’après « Le Pirate. Revue hebdomadaire de
la littérature et des journaux », paru en 1829)

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A la découverte de Sarlat

Posté par francesca7 le 4 avril 2015

 

180px-P1070142_lanterne_des_morts_SarlatPérigueux est riche de 2000 ans d’histoire. De l’ancienne cité-gallo-romaine Vesunna aussi peuplée qu’aujourd’hui à la ville médiévale Renaissance, la ville compte 39 édifices inscrits ou classés Monuments historiques. C’est l’un des plus vastes secteurs sauvegardés de France. 

Le musée Vesunna conçu par Jean Nouvel retrace la vie quotidienne des anciens habitants de la cité sur les vestiges d’une ancienne demeure gallo-romaine. 

La cathédrale Saint-Front et ses coupoles byzantines dominent ces huit siècles d’histoire architecturale. Les marchés sont devenus incontournables les mercredis et samedi matins, surtout en hiver pour les marchés au gras primés et aux truffes.

Visitez le site de l’Office de Tourisme de Périgueuxwww.tourisme-perigueux.fr
Visitez le site du Musée Vesunnawww.perigueux-vesunna.fr

Sarlat s’est développée autour d’une abbaye bénédictine édifiée par Pépin le Bref. Au moyen âge, autour de la cathédrale, les échoppes et ateliers d’artisans participèrent à l’essor de la ville. 

De nombreux commerces nichés dans les maisons médiévales contribuent au charme des ruelles. 

Les immeubles aux façades anciennes, protégées par des toits de lauzes ont retrouvé leur authenticité. 

La majeure partie de ces monuments est inscrite ou classée Monuments historiques avec en symbole la Maison de La Boétie, fidèle ami de Montaigne.

A la découverte de Sarlat dans DordogneSarlat-la-Canéda, communément appelée Sarlat, Capitale du Périgord noir, aux confins des causses du Quercy, cette cité historique est un site touristique majeur, renommé pour sa parure monumentale datant essentiellement de la période médiévale et du début de la Renaissance (xiiie au xvie siècle). Son centre-ville, d’une grande homogénéité, est ainsi composé d’un lacis de ruelles et de venelles pittoresques, de placettes ombragées, bordées d’hôtels particuliers aux toits de lauze dont les plus célèbres sont la maison de La Boétie, l’hôtel du Barry, l’hôtel de Savignac ou encore le présidial. Centre névralgique de la ville, la place de la Liberté, bordée de terrasses, est le siège du marché, où se vendent les spécialités de la région : foie gras, truffes, figues et noix. Dans son prolongement, s’ouvrent en perspective la cathédrale Saint-Sacerdos et le palais des évêques, qui rappellent que Sarlat a été cité épiscopale pendant plusieurs siècles.

Le festival du film de Sarlat est un festival de cinéma se déroulant depuis 1991 au mois de novembre à Sarlat-la-Canéda, en Dordogne.

La spécificité du festival consiste en l’accueil de lycéens de classe terminale littéraire, « option cinéma », venus de toute la France. Ils ont la possibilité de préparer leur futur baccalauréat, en rencontrant les réalisateurs, scénaristes, techniciens, acteurs, ainsi que des critiques, historiens ou enseignants du cinéma, présents à Sarlat durant le festival

En 1964, le centre ville de Sarlat est l’un des tout premiers secteurs sauvegardés de France par application de la loi Malraux, quelques mois après ceux de Lyon et de Chartres, et le même jour que ceux de Montferrand et Saumur – Sarlat-la-Canéda compte 74 édifices comportant au moins une protection au titre des monuments historiques, soit 8,5 % des monuments historiques du département de la Dordogne.  d’entre eux font l’objet de deux protections et un autre de trois protections. 19 édifices comportent au moins une partie classée ; les 55 autres sont inscrits.

Bien que ne comptant que 9 739 habitants en 2010, Sarlat-la-Canéda est la 36e commune de France en termes de protections au titre des monuments historiques.

Visitez le site de l’Office de Tourisme de Sarlat : www.sarlat-tourisme.com

 

L’ancien monastère des Récollets de Sarlat-la-Canéda se situe dans un quadrilatère compris entre la rue Jean-Jacques-Rousseau et l’enceinte de la ville d’une part, et entre la rue de la Charité et la Côte de Toulouse d’autre part. En 1604, Louis II de Salignac de La Mothe-Fénelon est évêque de Sarlat et prend possession de son diocèse. Les guerres de Religion sont terminées et il devient nécessaire pour l’évêque de restaurer son diocèse. Il commande à son vicaire général, Jean Tarde (1562-1636) , une carte et un état de son diocèse.

Les guerres de Religion avaient vu s’affronter entre eux les membres des différents états de la société. i Sarlat était restée attachée au catholicisme, le protestantisme était présent dans le Périgord. Henri IV avait essayé de rétablir la paix dans les esprits en promulguant l’édit de Nantes.

Pour rapprocher les laïcs de l’église, l’évêque favorise l’installation des confréries de Pénitents blancs, en 1607, et bleus, en 1608.

En 1613, il soutient l’installation des Récollets à Sarlat, malgré l’opposition des Franciscains dont un couvent se trouvait dans le faubourg de Lendrevie (détruit aujourd’hui) depuis 1258-1260. L’ordre des Récollets était issu d’une réforme de l’ordre des Franciscains et se voulant proche de l’étroite observance de saint François.

Les habitants de Sarlat contribuent à la construction du couvent en achetant la maison de Tustal ainsi que d’autres maisons autour. La construction de l’église peut commencer en 1618. Son gros œuvre est terminé en 1626. Mais son aménagement intérieur n’est terminé qu’en 1651 avec la pose de la voûte lambrissée en planches de châtaignier.

L’église est à nef unique orientée vers le sud avec deux chapelles à l’ouest dédiées à saint Bonaventure et à Notre-Dame. La décoration de l’église est très simple. Éclairée par quatre fenêtres en plein cintre à l’est, le long de la rue Jean-Jacques-Rousseau, on y accède par un portail monumental de style baroque. Ce style de portail, assez rare dans le Périgord, peut être comparé à celui de l’hôtel de ville de Sarlat donnant sur la rue Fénelon datant de la même époque.

Le décor de l’église était complété par un retable achevé en 1647, mis qui a disparu au xixe siècle. On peut voir sur le mur nord une pierre gravée rappelant la date de construction et les circonstances. Les parents de Fénelon y ont été enterrés.

Pendant la Fronde, après la pris de Sarlat par l’armée du Grand Condé en 1653, les Récollets ont donné le signal de la révolte des habitants de la ville contre la soldatesque qui était logée chez eux.

En 1792, les derniers Récollets sont expulsés. L’église devient un club, puis est vendue comme bien national en 1796.

En 1804, elle est revendue et est occupée par les Pénitents blancs. Ils réaménagent la chapelle et ajoutent une tribune au nord.

Un chanoine de Notre-Dame de Paris leur donne un morceau de la Couronne d’épines en 1808.

Sarlat - Chapelle des Pénitents blancs et Récollets -560.JPGLe général-comte Fournier-Sarlovèze rachète en 1816 les deux chapelles situées à l’ouest où il fait célébrer des cérémonies en l’honneur de la famille royale.

Les deux confréries des Pénitents blancs et des Pénitents bleus s’unissent en 1876. Les Pénitents bleus font transférer dans la chapelle leur mobilier liturgique datant de 1705. La confrérie fait poser un vitrail daté de 1890 rappelant cette union.

La chapelle est désaffectée depuis 1914. Elle a alors servi de gymnase et d’entrepôt. Elle est transformée en 1970 en musée d’art sacré à l’initiative de la Société des amis de Sarlat.

La chapelle des Récollets, devenue l’église des Pénitents, ainsi que son cloître, ont été inscrits à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1937. La chapelle des Pénitents est classée au titre des monuments historiques en 1944.

 

 

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Senlis est une ville historique

Posté par francesca7 le 4 avril 2015

 

Une ancienne ville royale qui a conservé toute sa noblesse. En lieu et place du vieil oppidum gaulois (ville fortifiée), les romains construisirent une ville neuve qui sera détruite au IIIeme siècle. Très vite sur ses ruines, sera édifié Augustomagus, cité protégée par 840 mètres d’enceinte dont seize tours sont encore remarquables aujourd’hui. Fief chrétien dès le IVeme siècle et érigée comme place forte sous Charlemagne, elle cesse d’être citée comme royale après Henri IV et connaît un déclin économique avec les Guerres de Religion.

 Hotel_du_Nord

 Elle reste prisée du XVIIeme au XIXeme siècles par les aristocrates qui y font construire de magnifiques hôtels particuliers dont elle préserve de remarquables exemples. Ainsi, les visiteurs curieux découvriront en traversant Senlis des vestiges gallo-romains sur lesquels a été construit le Palais Episcopal au IVème siècle transformé aujourd’hui en Musée d’Art et d’Archéologie (avec des peintures de Thomas Couture, Philippe de Champaigne ou Flameng, des objets gallo-romains de la vie quotidienne et la collection d’ex voto du IIème siècle.) La Cathédrale Notre-Dame, d’époques gothique et Renaissance présente un exceptionnel portail occidental polychromé faisant apparaître l’évènement du Couronnement de la Vierge.

 

Une flèche de 78 mètres de haut restaurée en 1993, des vitraux du XVIème, une Vierge en pierre du XIVème siècle et une succession d’hôtels particuliers du XVIIème siècle dans les rues Bellon, Saint-Yves-à-l’Argent, de Meaux, des Cordelières, de la Poulaillerie et la Place Gérard de Nerval complètent cet endroit particulier. On notera aussi la présence de l’ancienne abbaye royale Saint-Vincent, du Musée d’Histoire de la Ville (à l’hôtel Vermandois), de celui de la Vénerie et de celui des Spahis qui y ont, au XIXème siècle, tenu garnison durant trente ans.

La commune de Senlis est située à 40km au nord de Paris, en suivant le grand axe entre la capitale et la ville de Lille. Senlis n’est pas toute récente et le patrimoine qu’elle a su longuement conservé en est la preuve. Senlis a toujours marqué l’histoire en étant témoin des plus grands hommes qui ont fait l’histoire. Parmi eux et depuis le moyen-âge Hugues Capet, Saint Louis, ou encore le Maréchal Foch. La visite de la ville de Senlis se veut donc sous le charme de siècles d’histoire, il y a beaucoup de monuments et de vestiges à découvrir comme la cathédrale Notre-Dame de Senlis qui l’une des plus petites de France. Elle commença à être construite au XIIe siècle pour s’achever au XVIe siècle ce qui fait d’elle un voyage dans le temps rien qu’à travers son architecture. Toute l’évolution de l’architecture gothique y est représentée. Les hôtels particuliers l’hôtel Vermandois du XIIème siècle qui accueille d’ailleurs un musée mérite une petite visite. Après votre visite culturelle de la commune, il est possible de se réconcilier avec la nature en découvrant ses très beaux sites naturels. D’ailleurs une petite promenade en famille dans la Parc Naturel Régional Oise-Pays de France, créé en 2004, devrait réjouir les petits comme les Senlis est une ville historique dans Oise 150px-Senlis_%28Oise%29%2C_vieille_borne_rue_du_faubourg_Saint-Martingrands.

Senlis : ville de nature et ville d’histoire à seulement quelques kilomètres de Paris

À seulement 40 km au nord de Paris , Senlis a su préserver son calme et son identité à l’abri des forêts qui l’entourent. Lieu occupé probablement depuis la préhistoire, la ville connaît son essor dans l’Antiquité, puis au Moyen-âge. De nombreux témoignages nous sont parvenus, notamment sa célèbre cathédrale gothique enserrée dans une vieille ville parfaitement conservée. 

À voir, à faire à Senlis : 

Senlis est d’abord une ville d’histoire riche en monuments et traces des périodes successives de l’histoire de France . Son patrimoine exceptionnel compte notamment un quartier médiéval et renaissance à l’intérieur des remparts gallo-romains de 4m d’épaisseur. On y compte de nombreux hôtels particuliers le long de ses rues pavées ainsi que plusieurs édifices religieux magnifiquement conservés. Le plus important est la cathédrale Notre-Dame, symbole de la ville, dont le clocher est visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Sa construction s’est étalée entre le 12e et le 16e siècle. On ne manquera pas de visiter la chapelle Saint Frambourg, l’église Saint-Pierre ou encore le prieuré Saint-Maurice. 

La ville médiévale compte également les restes du château royal où Hugues Capet, fondateur de la dynastie capétienne, a été notamment élu roi de France en 987. 

Hors des remparts, les visiteurs pourront admirer les vestiges de l’époque gallo-romaine, notamment les arènes. Mais, on peut également y visiter de nombreuses églises, des demeures anglo-normandes et plusieurs bâtiments ruraux d’époque. 

Les collections d’objets trouvés dans la région, ainsi que son histoire plus récente, ont permis la création de quatre musées (labélisés Musée de France) dans la ville : le musée d’art et d’archéologie (fermé pour travaux), le musée de la Vénerie, le musée des Spahis et le musée de l’hôtel de Vermandois. 

Située au coeur du Parc naturel régional Oise Pays de France, Senlis, c’est aussi une ville bordée de plusieurs forêts (d’Halatte, d’Ermenonville et de Chantilly) offrant un cadre idéal aux amoureux de la nature. Ainsi, de nombreux sentiers de randonnées pédestres sont balisés pour découvrir le patrimoine naturel de la région. De plus, des centres équestres proposent aux débutants et aux initiés des promenades à cheval. Par ailleurs, les étangs et rivières des alentours sont autant de coins de pêche appréciés des amateurs.

Cuisine et spécialités culinaires :

 Comme beaucoup d’autres régions françaises, la Picardie cultive sa propre gastronomie grâce à un terroir donnant de nombreux produits typiques. On peut ainsi citer la bière avec trois brasseries dans la région, l’anguille, le canard, le haricot de Soissons, le maroilles (un des formages français les plus réputés) ou encore le miel, et la liste est encore longue.

Liens utiles: 

http://www.ville-senlis.fr  : Portail de la ville de Senlis

http://www.senlis-tourisme.fr  : Office de tourisme

Senlis et son patrimoine historique

A une quarantaine de kilomètres au nord de Paris, au-delà des frontières de la Picardie, Senlis est une ville d’environ 20000 habitants connue pour l’excellent état de conservation d’un riche patrimoine historique : déjà d’actualité à l’époque gallo-romaine, la ville demeure fortifiée durant la période médiévale ; ces remparts figurent parmi les monuments remarquables de Senlis, avec, sans ordre particulier, l’hôtel de ville, le château royal, la cathédrale Notre-Dame et de manière générale tout le centre historique de la ville, au cours de la visite duquel on croirait revenir quelques siècles en arrière. Plusieurs musées complètent ce patrimoine architectural, formant un ensemble patrimonial de haut niveau culturel.

Quels hébergements recommandés Senlis ?

220px-Senlis%2C_faubourg_de_Villevert%2C_pr%C3%A8s_du_calvaire_de_Villevert dans VILLAGES de FRANCELes hébergements à Senlis sont assez nombreux, allant des hôtels, des charmants cottages, des chambres d’hôtes aux auberges. Les prix sont assez moyens en général et varient de 20 euros à 130 euros par nuitée. Les prix assez élevés sont parfois justifiés par la qualité du service, les équipements et les matériels qui rendent le séjour agréable. Certains établissements disposent par exemple de jacuzzi. Les hôtels économiques disposent généralement de chambres confortables, et de quelques activités.

En savoir plus sur Senlis avant de réserver votre hôtel

Senlis se trouve dans le département de l’Oise, en région Picardie. Plus d’une douzaine des monuments de Senlis sont classés. C’est le cas de la Cathédrale Notre-Dame de Senlis qui conserve sa beauté architecturale, de la Collégiale Saint-Frambourg de Senlis et de l’Ancien Château royale. Le Vieux Senlis conserve des rues pavées et des maisons en bois ou en pierre taillée… Ses importantes galeries sont placées dans son musée d’art et d’Archéologie et dans son musée de la Vénerie. Les plats typiques de la région sont la ficelle de Picardie et la flamiche. La visite de la ville en elle-même est un spectacle, avec les ruelles médiévales et les constructions.

Gites, chambres hôtes et locations vacances Senlis: infos et réservation en ligne

Lors de vos vacances en famille ou entre amis dans la région de Picardie, vous pourrez facilement découvrir la ville de Senlis en logeant dans l’une des locations de vacances. Il peut s’agir de gîtes, maisons d’hôte ou chambre d’hôte près de grands axes touristiques. À Fresnoy-le-Luat par exemple, vous pourrez réserver un des gîtes dans l’écrin de verdure, pour environ 300 EUR la semaine. À la lisière de la forêt de Compiègne, il est possible de louer une des maisons du village de la Vallée de l’Automne ou celui de Verberie, pour en moyenne de 50 EUR la nuitée. Les villes voisines vous réservent également de nombreuses surprises comme Neuilly-en-Thelle avec ses chambres d’hôte, pour en moyenne 60 EUR la nuitée ou 400 EUR la semaine.

 

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Le village d’ Oradour-sur-Glane

Posté par francesca7 le 5 mars 2015

village martyr de la Haute-Vienne dont la population a été assassinée par les nazis le 10 juin 1944.

220px-Car_in_Oradour-sur-Glane4Les 7 et 8 juin 1944, la division « Das Reich » (Waffen SS), stationnée dans la région de Montauban depuis le mois d’avril, reçoit l’ordre de faire mouvement vers le front de Normandie. Sur son chemin, elle a aussi pour mission d’aider la Wehrmacht dans la lutte qui l’oppose aux nombreux maquis du Sud-Ouest et du Massif central. Dirigées par le général Lammerding, les unités de la division « Das Reich » se sont déjà illustrées par leur cruauté sur le front de l’Est ; en France, elles ont reçu le renfort de soldats alsaciens, les « malgré-nous », enrôlés de force dans la Wehrmacht comme dans la Waffen SS en vertu du décret du 25 août 1942. Face à la détermination des maquis FTP et des combattants de l’Armée secrète, Lammerding choisit la terreur : le 8 juin, il fait pendre 99 otages à Tulle. L’horreur atteint son paroxysme à Oradour-sur-Glane, où Dickmann, chef du 1er bataillon, ordonne à ses hommes de commettre un massacre, d’autant plus arbitraire que ce bourg du Limousin ne constitue guère un foyer de la Résistance : le 10 juin, 642 civils, presque toute la population d’Oradour, à laquelle s’ajoutent 44 réfugiés lorrains, sont assassinés ; les hommes sont fusillés au fond du garage et dans les granges, les femmes et les enfants, brûlés dans l’église.

 

Dès les lendemains de la Libération, Oradour devient le symbole de la barbarie nazie : les ruines du village sont respectueusement conservées ; des visiteurs y affluent. Mais le procès des bourreaux, qui s’ouvre devant le tribunal militaire de Bordeaux en janvier 1953, est difficile : morts ou en fuite, les principaux responsables sont absents ; surtout, parmi les 21 inculpés, on ne compte que sept Allemands contre quatorze Alsaciens, dont douze ont été incorporés de force dans la SS. En vertu de la loi du 15 septembre 1948, ces derniers sont passibles d’un jugement et leur condamnation est réclamée par les rares survivants et l’ensemble de la population du Limousin, mais l’Alsace unie se mobilise en leur faveur, refusant de distinguer leur sort de celui des autres « malgré-nous ». Face aux risques que fait peser sur l’unité nationale l’affrontement de deux mémoires, les responsables politiques privilégient la raison d’État : condamnés à des peines de prison et de travaux forcés par le tribunal, les douze Alsaciens sont aussitôt amnistiés par le Parlement. Seuls les députés communistes se sont prononcés en bloc contre cette amnistie. L’Alsace est soulagée, mais les habitants et les élus de la Haute-Vienne sont durablement meurtris par ce qu’ils jugent être une « trahison » de l’État.

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Massacre des femmes et des enfants : Le groupe emmené et enfermé dans l’église comprend toutes les femmes et tous les enfants du village. Des soldats placent dans la nef, près du chœur, une sorte de caisse assez volumineuse de laquelle dépassent des cordons qu’ils laissent trainer sur le sol. Ces cordons ayant été allumés, le feu se communique à l’engin, qui contient un gaz asphyxiant (c’était la solution prévue) et explose par erreur ; une fumée noire, épaisse et suffocante se dégage. Une fusillade éclate dans l’église ; puis de la paille, des fagots, des chaises sont jetés pêle-mêle sur les corps qui gisent sur les dalles. Les SS y mettent ensuite le feu. La chaleur était tellement forte qu’à l’entrée de cette église on peut voir les restes de la cloche, fondue et écrasée sur le sol. Des débris de 1,20 m de hauteur recouvraient les corps.

Une seule femme survit au carnage : Marguerite Rouffanche, née Thurmeaux. Son témoignage constitue tout ce qu’il est possible de savoir du drame. Elle a perdu dans la tuerie son mari, son fils, ses deux filles et son petit-fils âgé de sept mois.

Le chœur de l’église comprenant trois ouvertures, dans un instinct de survie, Mme Rouffanche se dirigea vers la plus grande, celle du milieu et à l’aide d’un escabeau qui servait à allumer les cierges, elle parvint à l’atteindre. Le vitrail étant brisé, elle se jeta par l’ouverture. Après un saut de trois mètres, elle atterrit au pied de l’église sur un fourré et fut blessée par un SS en fuyant vers un jardin voisin. Dissimulée parmi des rangs de petits pois, elle ne fut délivrée que le lendemain vers 17 heures.

Le centre de la mémoire est un musée et un mémorial témoignant des atrocités commises par les occupants nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale. Sa vocation est de perpétuer le souvenir des victimes, d’informer et d’œuvrer afin que de tels événements ne se reproduisent plus jamais. Le projet, qui naît en 1989, se concrétise dix ans plus tard et est inauguré par le président de la République Jacques Chirac et le ministre de la Culture Catherine Trautmann le 16 juillet 1999.

Son architecture atypique (qualifiée de « Non-architecture » par son concepteur, Yves Devraine) s’inscrit dans le cadre tourmenté du village martyr, distant de quelques centaines de mètres. Le centre présente des expositions permanentes permettant de mieux comprendre le drame, sans omettre de replacer la tragédie dans son contexte historique. Le visiteur transite ainsi dans quatre espaces thématiques, avant de rejoindre un « espace de réflexion » où des messages de paix et des citations sont présentés.

Des expositions temporaires ont également lieu dans l’enceinte du centre, où des stagiaires du service autrichien de la Mémoire sont accueillis régulièrement.

L’ensemble du mémorial et du village martyr font d’Oradour-sur-Glane le site le plus visité en Limousin, avec 306 427 visiteurs en 2007.

 

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Les grottes de Niaux

Posté par francesca7 le 3 mars 2015

 

400px-Niaux,_bisonsl’une des plus célèbres et des plus remarquables grottes ornées de peintures du paléolithique supérieur, qui sont attribuables au magdalénien, et datent d’environ 12 000 ans avant notre ère.

La grotte de Niaux, dite aussi « la Grande Caougno » ou « la Calbière », est située à près de 700 mètres d’altitude, à 5 kilomètres de Tarascon-sur-Ariège (Ariège). Elle se compose de plusieurs galeries dont le développement atteint 2 kilomètres, au sein d’un réseau souterrain d’environ 15 kilomètres de longueur. Des visiteurs s’y sont sans doute introduits dès le XVIIe siècle, mais les peintures préhistoriques ne furent reconnues qu’au début du XXe siècle.

La localisation de cet art pariétal - dans les profondeurs obscures - indique que le site n’était pas un lieu couramment habité, mais un espace destiné au rituel. Les premières peintures apparaissent à environ 500 mètres de l’ouverture de la grotte, sous la forme de signes schématiques rouges et noirs - points et bâtonnets -, qui paraissent marquer l’entrée du sanctuaire. Celui-ci se trouve à l’extrémité d’une première galerie - dite « le Salon noir », à cause de la couleur dominante des peintures, qui comptent parmi les œuvres majeures de l’art préhistorique. Plusieurs dizaines d’animaux sont répartis en six panneaux principaux, séparés par des parois non ornées, et qui se distinguent par la taille différente des représentations. Il s’agit surtout de chevaux et de bisons, deux espèces qui, comme l’a montré André Leroi-Gourhan, symbolisent le dualisme masculin-féminin, cette thématique étant caractéristique de l’art des grottes. Bouquetins et cervidés sont en position marginale, ainsi qu’un certain nombre de signes, peints en noir, rouge ou brun. Sur le sol argileux, et en général protégées par des renfoncements de la paroi, plusieurs gravures d’animaux (bisons, chevaux, bouquetins, poissons) ont échappé à une destruction totale provoquée par le passage des visiteurs. Ces vestiges - très rares - font aussi l’intérêt archéologique de Niaux.

Au-delà du Salon noir, le réseau de galeries se poursuit et traverse plusieurs petits lacs. Cette partie moins accessible est ponctuée de peintures représentant surtout des chevaux et des bouquetins. Leur exécution, plus rapide, est l’indice d’une fréquentation très occasionnelle. En vidant des lacs intermédiaires, les spéléologues ont pu atteindre en 1970 une autre galerie décorée, dite « réseau René-Clastres », dans laquelle on devait pénétrer, à l’époque préhistorique, par une entrée plus directe, aujourd’hui colmatée. On y a trouvé de nombreuses empreintes de pieds laissées par trois enfants, des fragments de torches en pin carbonisé et plusieurs peintures noires : signes, bisons, cheval, ainsi qu’une belette, la seule connue dans l’art paléolithique ; curieusement, à quelques dizaines de mètres de là, gisait le squelette d’une belette…

L’art de Niaux, comme l’art paléolithique en général, n’a pas pour objectif une simple représentation paysagère figurative : aucun élément du paysage n’est représenté (flore, soleil, montagnes, etc.). À l’exception d’un petit bouquetin qui semble prendre appui avec ses pattes avant sur une fissure du rocher pouvant figurer une ligne de sol, les animaux semblent flotter sur les parois de la grotte, épousant la forme de celle-ci. Seuls des animaux de grandes dimensions semblent représentés, de préférence ici des herbivores. L’ours ou le loup ne sont pas représentés alors qu’ils étaient présents dans la région.

Un siècle de fouilles dans la région a permis de mettre en évidence des campements saisonniers, établis par des groupes humains du Paléolithique supérieur venus chasser le bouquetin ou le renne, entre autres. Semi-nomades, certains passaient neuf mois par an dans le piémont pyrénéen pour redescendre plus bas dans la vallée durant la saison hivernale. L’économie était basée principalement sur le travail de la peau, des bois et des os de rennes. L’une des premières hypothèses concernant l’art pariétal du Paléolithique supérieur dans toute la chaîne pyrénéo-cantabrique a été par conséquent liée à la chasse : les œuvres seraient des représentations de scènes de chasse (des flèches semblent dessinées sur certains animaux du « Salon noir ») et auraient été réalisées dans le cadre de cérémonies aux esprits pour s’assurer une bonne chasse (représentation seulement de grands herbivores).

Une hypothèse émise dès la fin du xixe siècle et remise au goût du jour récemment, notamment par Jean Clottes met en relation l’art paléolithique avec le chamanisme. Dans la plupart des représentations pariétales paléolithiques (que ce soit à Niaux ou ailleurs, àLascaux par exemple), les chevaux et les bisons sont très fréquemment figurés alors qu’ils ne font pas partie des espèces les plus chassées, ni pour la consommation de chair, ni pour la fabrication d’outils. Les représentations sont stylisées et conventionnées (pattes en triangle, la queue ne touchant jamais l’arrière-train) et suivent les formes de la paroi. Par ailleurs, certaines grottes voisines contiennent des représentations de prédateurs. L’hypothèse du chamanisme consiste donc à voir dans la grotte de Niaux un lieu privilégié de rencontres entre l’homme et le monde des esprits de la nature, qui transparaissent à travers les parois de la grotte. Il s’agit alors d’un système social et mystique dans lequel l’interaction avec les esprits naturels fait partie intégrante du quotidien.

La grotte de Niaux est ouverte au public. Les visites se font dans le respect de règles précises afin d’assurer la conservation des œuvres pariétales. Les visites se font par petits groupes de 20 personnes au maximum et sont conduites par un guide.

Image illustrative de l'article Grotte de NiauxIl n’y a pas de système d’éclairage permanent installé dans la grotte. Chaque groupe s’éclaire donc à l’aide de lampes électriques portatives, sur un parcours de 800 mètres, jusqu’au « Salon noir » qui renferme la majorité des peintures visibles. L’autre partie ornée de la grotte, appelée Réseau Clastres, n’est pas ouverte à la visite.

La visite emprunte des passages étroits et s’effectue sur le même sol que les magdaléniens parcouraient.

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UN PETIT TOUR AU VILLAGE DU LAC

Posté par francesca7 le 28 février 2015

 

1) Raphaël Lalaouna, vous vous occupez du « Village du Lac » qui propose des stages de développement personnel avec une ouverture sur la spiritualité contemporaine et aussi des formations certifiantes en Ardèche. Pouvez-vous nous parler un peu de l’historique du lieu ? Comment le lieu a-t-il été crée ? Quelle est la vision ou le message que vous souhaitez partager avec ce centre? 

Les activités du Village du lac ont débuté en l’an 2000 à l’initiative des frères Bonhomme. Le pari mené par ces deux entrepreneurs-thérapeutes a été de transformer une ancienne colonie d’équitation en un centre de développement personnel. Nous les remercions chaleureusement pour tout le travail accompli. Je suis entré en tant qu’associé dans le projet en 2006 et, suite au départ de Michel Bonhomme, j’en assure la direction depuis septembre 2012.

lac1

Jusqu’en 2012, la vocation du centre était principalement l’accueil de stages de développement personnel et de groupes extérieurs. Depuis 2012 tout en poursuivant le travail déjà engagé sur les énergies de transformation nous ouvrons le centre à dimension de spiritualité universelle.

Nous sommes une équipe animée par des valeurs communes et nous souhaitons partager cette aventure dans un esprit de célébration avec bienveillance et simplicité.

2) Quelle est la capacité d’accueil du Village du lac ?

La capacité d’accueil du Village du lac est d’environ 80 lits répartis en chambres individuelles, chambres à deux ou trois lits et en dortoirs de 4 à 6 lits. L’été nous avons également un espace camping avec des sanitaires. A 1050 mètres d’altitude, en moyenne montagne, sur les hauts plateaux du Vivarais, le domaine s’étend sur 6 Ha de prés et de forêts à proximité du très beau lac de Deveset  Nous proposons 6 salles d’activités de 40 à 150 m2 + une salle de pratique et de méditation. Notre cuisine est végétarienne et nous avons un grand restaurant avec deux terrasses, l’une face au soleil levant, très agréable le matin, et l’autre face au soleil couchant très agréable le midi et le soir. Le centre est situé sur les hauteurs et nous bénéficions d’un magnifique panorama sur le lac de Devesset et sur les montagnes alentours, notamment le mont Mezenc qui culmine à 1850 m et le mont Gerbier de Jonc source de la Loire.

3) Le Village du Lac est en général plein en juillet et août et j’ai lu sur votre site web que vous recherchez des bénévoles pour venir vivre, expérimenter et travailler dans le centre pendant l’été. Quelles sont les conditions de ce bénévolat et quelle type de profile vous recherchez ?

Effectivement nous recherchons des bénévoles pour soutenir les activités tout particulièrement en été. La demande est principalement dans les cuisines pour de l’aide, à la pluche, à la plonge, la mise en place du self…et également pour la maintenance et les extérieurs, entretiens des bâtiments, des pelouses, de la fôret et des jardins. Les conditions d’accueil sont les suivantes, nous demandons 15 € / jour pour l’hébergement en pension complète en chambre à deux personnes pour environ 6 heures par jour de service au lieu. Venir faire du bénévolat au Village du lac, tout particulièrement en été, c’est profiter de la nature environnante, du lac, des forêts et de toutes les belles présences. Cette année eu égard aux nouvelles énergies qui s’enracinent progressivement les bénévoles ont été particulièrement enchantés de séjourner sur le lieu.

4) J’ai entendu que l’enseignante spirituelle Somasekha sera au Village du Lac pour un stage du 26 juillet au 1er août 2015, la connaissez-vous un peu ?

Somasekha est venue sur le lieu pour la première fois avec un groupe en automne 2013. C’est une grande joie pour nous qu’elle ait choisi de nous faire confiance et de revenir à nouveau en été 2015. Nous apprécions tout particulièrement les personnes qui l’accompagnent et qui lui font confiance tout comme sa démarche universelle qui prône l’espace du cœur comme demeure de l’essentiel  

Dans un autre registre, le domaine de l’agir ensemble et de la sociocratie, nous allons également accueillir l’Université du Nous (UdN) en juillet 2015. L’UdN est déjà venu en juillet 2014 et choisi également de nous accorder à nouveau sa confiance pour 2015. Nous en sommes très honorés car nous apprécions leur démarche qui consiste à explorer les modes de prise de décisions commune dans le cadre de démarches solidaires et humanistes et l’exercice et l’influence de la souveraineté individuelle dans le cadre de projets communs et globaux http://universite-du-nous.org  

5) Vous proposez vous-même des cercles de tambours et danses au Village du Lac, pouvez-nous dire quelques mots sur ce travail chamanique ?

Ce que je propose avec les cercles de tambours et danses est une célébration. Une célébration de la vie par le jeu et la danse, une célébration de la vie par le rythme, la voix et la transe. Avec le soutien puissant de la vibration comme véhicule et du cercle comme matrice, l’idée est d’établir un contact direct avec l’énergie et la conscience, un contact direct avec les espaces de l’être et du corps et de nous installer durablement dans l’espace du coeur.

Au sujet du Chamanisme, et dans la continuation de la célébration chamanique de Trimurti, nous avons la joie et l’honneur d’accueillir l’Odyssée chamanique du 22 au 25 mai 2015.
http://www.presence-ardeche.com/l-odyss-e-chamanique.html

 

6) Vous êtes situez dans une région de moyenne montagne, êtes-vous ouvert toute l’année ?

Oui, nous avons fait le choix d’être ouvert toute l’année. En 2005 nous avons installé un système de chauffage central à plaquettes forestières qui nous permet de chauffer tous les bâtiments. Nous bénéficions d’un climat de montagne et nous avons régulièrement de la neige entre novembre et mars. Nous oeuvrons à développer les activités hivernales afin de lisser l’activité sur toute l’année.

L’un de nos projets est de valoriser nos conditions de moyenne montagne en période hivernale, par exemple en développant l’accueil de séjours individuels de quelques jours à plusieurs semaines ainsi que l’accueil de groupes souhaitant faire des retraites. L’énergie de l’hiver sur le plateau nous invitent fortement à l’intériorisation et au ralentissement, en ce sens elle est d’un grand soutien pour les personnes ou les groupes recherchant un lieu propice à la méditation et à l’introspection.

7) L’activité est-elle suffisante pour financer les emplois, la maintenance et la rénovation du centre ? 

Nous avons une activité soutenue en période estivale et au ralentie en période hivernale. A moyen terme notre projet est de pouvoir maintenir plusieurs emplois toute l’année afin de fidéliser nos visiteurs. Nous avons à trouver un équilibre entre maintenir et créer des emplois  et maintenir le centre en bon état pour le confort et l’accueil des permanents et des visiteurs.

lalaounaDepuis 2013 nous avons ouvert à nouveau les portes de la SCI (Société Civile Immobilière propriétaire du domaine). Nous recherchons de nouveaux associés pour réaliser des apports en fonds propres. Notre priorité est de rembourser les prêts des banques et des particuliers qui en font la demande. Ensuite nous souhaitons réaliser des travaux pour améliorer la qualité et le confort de l’accueil. Toute personne intéressée par le centre et notre projet est bienvenue de nous contacter pour échanger à ce sujet.

Site web : http://www.presence-ardeche.com

 

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