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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Une excursion à Selle-sur-Cher et son fromage

Posté par francesca7 le 15 décembre 2013

Selles-sur-Cher est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre.

Abbatiale Notre-Dame-la-Blanche

La ville de Selles-sur-Cher, baignée par le Cher, se trouve au carrefour du Berry, de la Sologne et de la Touraine ; le Canal du Berry et la Sauldre y coulent aussi.

D’après la tradition, saint Eusice y bâtit au vie siècle un oratoire qui fut épargné par une crue de la rivière. Une abbaye fut alors construite, marquant la naissance du village.

Un atelier monétaire battait une monnaie locale au XIe siècle.

Les seigneurs de Selles-sur-Cher :

  • La famille de Vierzon de 970 à 1198
  • La famille de Courtenay de 1198 à 1267
  • La famille de Châlon de 1267 à 1409
  • La famille de Husson de 1409 à 1496
  • La famille de Clermont de 1496 à 1604
  • La famille de Béthune de 1604 à 1719

Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l’effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Les haras de Selles-sur-Cher sont mis à contribution3. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s’il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré4. Au printemps et à l’été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau).

La viticulture est l’une des activités de la commune, qui se trouve dans la zone couverte par l’AOC valençay. On trouve chaque jeudi matin le marché

Le camping placé au bord du Cher est une autre activité de la commune.

Une excursion à Selle-sur-Cher et son fromage dans Les Fromages 220px-Selles01L’Abbatiale Notre-Dame-la-Blanche également appelée abbatiale Saint-Eusice est un édifice religieux situé à Selles-sur-Cher dans le Loir-et-Cher. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1862.  fondée au vie siècle par saint Eusice. Elle est reconstruite au cours du deuxième quart du xiie siècle. À la fin du xiie siècle la nef est partiellement reconstruite. Le 5 janvier 1563 les troupes protestantes de Coligny détruisent notamment le chœur de l’abbatiale qui est reconstruit provisoirement en bois en 1606. Ce n’est qu’en 1882 que l’architecte A. de Baudot entreprend de reconstruire l’édifice dans son état primitif.

 

L’édifice comprend une nef flanquée de collatéraux, un transept et un chœur entouré d’un déambulatoire à trois chapelles rayonnantes. Le carré du transept comporte quatre énormes piles supportant des arcs en plein cintre qui encadrent une coupole à pendentifs. Ce puissant massif supporte un clocher.

La nef, les voûtes d’ogives des bas-côtés et l’élégant portail latéral sont de belle qualité ; en revanche l’étage supérieur n’est composé que d’un simple mur percé d’oculi, le plafond étant recouvert de lambris.

Le chevet (extérieur des absides) de la chapelle d’axe est orné de deux frises sculptées de personnages. La première, au-dessous des fenêtres, est d’une facture assez fruste et représente différents épisodes de la vie du Christ. La seconde, au-dessus des fenêtres, est mieux proportionnée et représente la vie de saint Eusice.

La crypte située au-dessous du chœur renferme le tombeau de saint Eusice du vie siècle.

280px-Selles-sur-cher_1Fromage Selle-sur-Cher : présentation

 Le nom du fromage Selles-sur-Cher est celui de la commune du Loir-et-Cher où la commercialisation s’est faite très tôt. Le Selles-sur-Cher, au lait de chèvre entier, se reconnaît à sa pâte molle de couleur blanche et à sa croûte naturelle cendrée à la poudre de charbon de bois. L’aire de production du fromage Selles-sur-Cher regroupe de petites région naturelles du sud de la Loire au climat doux : Sologne, Touraine, Champagne berrichonne, sur une partie des départements du Loir-et-Cher, de l’Indre et du Cher. A l’origine, c’est un fromage de consommation familiale. Il a la forme d’un disque plat à bord biseauté et pèse 150 grammes. Son affinage est de trois semaines en cave sèche pour ressuyer.

Choix à l’aspect du fromage Selles-sur-Cher  : peau mince et bleu foncé
Choix à l’odeur  du fromage Selles-sur-Cher : légère odeur caprine
Choix au toucher  du fromage Selles-sur-Cher : ferme
Choix au goût du fromage Selles-sur-Cher  : doux et noiseté.

Située à la jonction de la Touraine, du Berry et de la Sologne, l’aire repose sur une grande diversité de sols aux aptitudes agronomiques variées. La viticulture, les cultures céréalières et fourragères et l’élevage caprin s’insèrent dans ce contexte varié. Les terres sont peu aptes à la monoculture et sur les exploitations, souvent de faible importance, l’élevage caprin, très anciennement implanté, constitue une des seules possibilités de nature à valoriser les superficies fourragères. Le foin, auquel les terroirs sableux et argilo-sableux de la Vallée du Cher, conjugués à la douceur du climat, confèrent un caractère particulier, est abondamment consommé par les chèvres et constitue un des facteurs de la spécificité du fromage Selles-sur-Cher. 

180px-Banon_et_poivre_d%27ane dans VILLAGES de FRANCEHistoire du fromage Selles-sur-Cher

Bien qu’il apparaisse certain que l’élevage de la chèvre soit, dans cette région, de tradition fort ancienne, les archives sont peu fournies quant à la naissance et à l’origine du Selles-sur-Cher. Au départ exclusivement fermier, fabriqué au jour le jour avec le lait des quelques chèvres de l’exploitation pour les besoins de la consommation familiale, le Selles-sur-Cher n’a pas fait l’objet d’écrits mais d’une tradition orale qui en a perpétué les usages et les tours de main. Il faut attendre le début du siècle pour que l’oral cède la place à l’écrit et qu’une fermière, native de la commune de Selles et née en 1887, atteste qu’elle a toujours fabriqué ce type de fromage « dit de Selles » dans des faisselles en terre puis en fer étamé, et sa mère avant elle. Au XIXème siècle également, les ramasseurs, appelés « coquetiers », qui passaient régulièrement dans les fermes pour collecter les produits de la basse-cour, prirent l’habitude d’acheter ces fromages de chèvre qu’ils revendaient dans les villes de la région où ils étaient très appréciés. Certains se spécialisèrent dans cette activité en collectant dans les fermes les fromages frais afin de les affiner eux-mêmes, dans des locaux spécialement aménagés à cet effet, avant de les commercialiser. Le fait que le principal centre de collecte et de revente ait été le bourg de Selles-sur-Cher explique que le fromage en ait pris la dénomination. Ainsi, dans les livres de compte des affineurs de la région, on retrouve l’emploi régulier du mot « Selles » pour désigner ces fromages ronds légèrement tronconiques. Aujourd’hui encore les affineurs continuent de jouer un rôle important dans la commercialisation du Selles-sur-Cher.  Le Selle-sur-cher est l’un des premiers fromages à obtenir une AOC par le décret du 21 avril 1975, ensuite modifié par décret du 4 août 1980.

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Berlingoles de Châtellerault

Posté par francesca7 le 25 novembre 2013

recette oubliée vieille de trois siècles ?

(D’après « Bulletin de la Société d’histoire de la pharmacie », paru en 1914)

 
pharmacie

 
C’était en l’an 1727. La population châtelleraudaise se plaignait de ce que Paul Beaupoil et Guillon Pierre, les seuls apothicaires de la ville, vendaient fort cher « drogues et médicaments »…

Sur leur refus de recevoir dans leur communauté un troisième confrère, les chirurgiens demandèrent au Lieutenant du Roy de faire subir eux-mêmes les chefs-d’œuvre à un aspirant, attendu « que la ville avait besoin d’un autre apothicaire, habile, soigneux, en qui l’on pût se fier pour la confection des médicaments ».

Cet aspirant à la maîtrise était François-Xavier Seuilly qui avait été apprenti chez Beaupoil, de là inscrit à l’Université de Montpellier, puis compagnon chez un apothicaire d’Agen et chez un autre dans l’île de Candie. Il passa ses connaissances et lectures les 18, 25 septembre et 2 octobre devant Joseph Calvin, Alexandre Bobin, et Charles Rasseteau, et son chef-d’œuvre pour être admis définitivement au corps et communauté des Maîtres Apothicaires le 9 octobre 1728.

Or, parmi les quatre chefs-d’œuvre qu’il avait à présenter pour montrer qu’il « savait cuire et confire » se trouvait « un ouvraige de cire, confiture et sucre ». Par une fatalité du sort le malheureux Seuilly laissa brûler une de ses préparations. Il tenta d’y remédier et se souvenant que pendant son passage à Candie il avait appris « à berlingoler sucres et confitures, il adjouta en poelons miel, sucres et espritz ». Il présenta ainsi ses tabellae aux juges dont la friandise adoucit l’âpreté officielle et qui « attendu que la ville a besoin de secours, donnèrent à lui Seuilly la main d’association et d’amitié pour par lui jouir des privilèges attribués aux aphothicaires ».

Fier de son succès, Seuilly dans son apothicairerie (la vente du sucre étant à cette époque un privilège des apothicaires) vendit pour beaux deniers les « Berlingoles » dont il gardait jalousement le secret. Après lui son fils François continua la confection des tabellae ou Pastilles Seuilly jusqu’au jour ou Paul- Alexandre Gallais ouvrit une boutique de confiseur et rendit célèbres les « Berlingoles ».

Plus tard, un nommé Briault eut connaissance de la recette. Il fit des berlingoles à son tour et courut de foire en foire en Guyenne et Gascogne au travers de toute la France. Gallais fit un procès à Briault, qui fut condamné à changer le nom, la forme et le goût. Briault adjoignit au miel, à la mélasse, au sucre, des amandes et de l’huile volatile de menthe et au lieu de gouttelettes solidifiées fit une pâte qu’il coupa au ciseau. Briault mourut et ce fut la fin des Berlingoles de Châtellerault qu’il avait fait connaître dans toute la France.

source http://www.shp-asso.org/index.php?PAGE=berlingoles

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Monuments historiques en Sarthe

Posté par francesca7 le 24 novembre 2013

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La Sarthe possède aujourd’hui un patrimoine architectural riche et diversifié. En 2010, le département compte 408 monuments historiques protections dans sa base Mérimée, dont 115 bénéficient d’un classement et 293 bénéficient d’une inscription. Il occupe ainsi le 2e rang régional en nombre de monuments historiques derrière le Maine-et-Loire. La commune détenant le plus de monuments historiques classés et inscrits est Le Mans avec 82 protections. Suivent ensuite La Ferté-Bernard avec 10 protections, La Flèche et Luché-Pringé avec 7 protections. À l’inverse, près de la moitié des communes du département ne comptent aucune protection.

Image illustrative de l'article Dolmen d'Amenon

Le monument historique protégé le plus ancien du département de la Sarthe date de la Protohistoire, et plus précisément du Néolithique. Il s’agit du camp retranché d’Auvers-le-Hamon, où plusieurs objets et outils ont été retrouvés. Par ailleurs, un grand nombre de mégalithes sont recensés en Sarthe, principalement en vallée du Loir, comme le dolmen d’Amenon

Le patrimoine médiéval est très riche en Sarthe, et notamment au Mans. L’architecture civile y est très bien représentée au cœur de la cité Plantagenêt, avec un grand nombre de maisons à encorbellement, comme la « maison du Pilier-Rouge », ou la « maison d’Adam et Ève ». L’architecture militaire est elle aussi présente dans le département avec plusieurs forteresses médiévales, tel le château de Montmirail ou ceux de Sillé-le-Guillaume et Ballon. Pour l’architecture religieuse, la Sarthe possède de nombreux édifices protégés remarquables, au premier rang desquels on trouve la cathédrale Saint-Julien du Mans, bel exemple du style architectural gothique angevin. Ce style est assez répandu dans le sud du département et se retrouve notamment dans l’église Notre-Dame de Vaas ou l’église Saint-Martin de Luché. Le gothique est représenté par l’église Notre-Dame-des-Marais de La Ferté-Bernard, ou encore l’église Notre-Dame de la Couture au Mans, alors que le style roman, le plus répandu dans le département, compte lui aussi quelques belles représentations, comme l’église Saint-Hilaire d’Asnières, l’église Saint-Aubin de Bazouges ou la chapelle Notre-Dame-des-Vertus de La Flèche. En ce qui concerne le petit patrimoine, on peut citer plusieurs ponts romans subsistant principalement dans le nord du département, ainsi que le moulin de Mervé, rare exemple de moulin fortifié dans le nord de la France.Plusieurs vestiges de l’Antiquité bénéficient d’une protection. 320px-72241-Pont_RomainL’enceinte romaine du Mans, édifiée au iiie siècle, est l’un des rares exemples de construction de ce genre à travers le monde. Conservée sur près de 500 mètres, elle présente de riches ornementations dues à la polychromie des matériaux utilisés pour sa construction. Le site archéologique de Cherré, sur la commune d’Aubigné-Racan est un complexe gallo-romain sur lequel ont été retrouvés un théâtre antique, deux temples, des thermes romains, un forum et un aqueduc. Parmi les autres monuments de l’époque romaine, on peut citer le fanum d’Oisseau-le-Petit, ou le sanctuaire de Mars Mullo, à Allonnes, un sanctuaire religieux.

De la Renaissance au xviie siècle, le sud de la Sarthe se pare de nombreux châteaux, dont le plus bel exemple est le château du Lude, le plus septentrional des châteaux de la Loire. On peut encore cité le château de Poncé ou le château de Courtanvaux. Dans le reste du département, on voit apparaître des ponts, des croix, ou des halles comme celles de René ou La Ferté-Bernard.

Le XVIIIe est marqué par de nombreux châteaux ou manoirs et le XIX ouvre la protection à des architectures plus modernes et parfois industrielles comme la tuilerie des Saules à Avezé ou la rotonde ferroviaire de Montabon. Enfin, le xxe siècle possède lui aussi des monuments protégés, comme l’autogare de la S.T.A.O au Mans ou le restaurant scolaire de Marçon, œuvre du cabinet Le Corbusier.

La ville du Mans, le pays Vallée du Loir et le pays du Perche Sarthois détiennent le label Villes et pays d’art et d’histoire. Il est à noter que les Alpes mancelles sont un site naturel classé, et que la Sarthe compte neuf petites cités de caractère.

 

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LA MUSIQUE EN SARTHE

Posté par francesca7 le 24 novembre 2013

 

220px-Affranchis_La_FlècheLa pratique de la musique au Mans se fait, entre autres, au Conservatoire, structure municipale qui accueille 1 150 élèves encadrés par une soixantaine de professeurs. Le conservatoire propose également des formations en danse et en art dramatique. Par ailleurs, la Fédération Musicale de la Sarthe regroupe 98 associations, écoles de musique, orchestres d’harmonie ou de batterie-fanfare, parmi lesquelles l’Orchestre Départemental d’Harmonie(ODH).

La Sarthe compte de nombreuses salles pour la représentation de spectacles. La salle Antarès, qui accueille également des rencontres de basket-ball, est le plus grand équipement du département avec 7 200 places assises et debout en configuration spectacle. Toujours au Mans, le Palais des congrès peut accueillir jusqu’à 1 400 personnes, Les Saulnières ont une capacité de 1 000 places, tandis que le théâtre de l’Espal peut accueillir 512 personnes. D’autres scènes de taille plus modeste existent dans d’autres lieux du département : Coppélia et le théâtre de la Halle-au-Blé à La Flèche, l’Espace Ronsard au Lude, Épidaure à Bouloire, la salle Léon Besnardeau à Sillé-le-Guillaume, la Castélorienne à Château-du-Loir, ou encore le Centre culturel Joël Le Theule à Sablé-sur-Sarthe.

La Sarthe a vu naître sur son territoire quelques grands compositeurs, comme le fléchois Léo Delibes (LakméCoppélia) ou le manceau Jean Françaix, qui s’est également illustré dans la composition de musique de film. Parmi les artistes contemporains, plusieurs chanteurs ou groupes musicaux ont atteint une renommée dépassant le cadre régional, comme Emmanuel Moire, Leslie ou le groupe Outrage.

La littérature est souvent présente dans l’histoire en Sarthe. Le poète et dramaturge Robert Garnier, natif de La Ferté-Bernard, y a écrit ses plus célèbres œuvres. À la Renaissance, Joachim Du Bellay rencontre au Mans d’autres poètes de la Pléiade Jacques Peletier et Nicolas Denisot, natifs du Mans, ou encore Pierre de Ronsard. Du Bellay consacre d’ailleurs à la ville l’un de ses poèmes en 1547. Un siècle plus tard, Paul Scarron débute son Roman comique par l’arrivée d’une troupe de comédiens au Mans. Honoré de Balzac y situe une scène des Chouans. Plus récemment, François Vallejo, écrivain manceau, a obtenu le Prix du Livre Inter pour son roman Ouest, tout comme la romancière Alice Zeniter en 2013. Le scénariste et dessinateur de bande dessinée Jean Graton a créé la série Michel Vaillant qui se déroule dans l’univers des 24 Heures du Mans.

Plusieurs festivals ont lieu chaque année en Sarthe, la plupart étant consacrés à la musique. Le Mans Cité Chanson est un concours musical qui se déroule de janvier à mars et qui permet à des artistes amateurs de se produire dans différents lieux de la ville. Ce festival a notamment permis de révéler de nombreux talents, comme Jeanne Cherhal, Sanseverino ou Gérald Genty. L’Europajazz Festival a lieu chaque année au printemps depuis 1980 au Mans et ses alentours. Il réunit plus de 15 000 spectateurs venus écouter de artistes de jazz contemporain. Le Festival de l’Épau, créé par le conseil général en 1982, est un festival de musique classique au cours duquel une trentaine de concerts sont organisés dans le cadre de l’abbaye de l’Épau. À l’automne, le festival Bebop est consacré aux musiques actuelles et rassemble des artistes confirmés ainsi que des jeunes artistes locaux dans des salles de l’agglomération mancelle. Parmi les artistes qui s’y sont récemment produits, on peut citer Skip the Use, C2C, Gaëtan Roussel ou Caravan Palace.

Le festival de Sablé, créé en 1978, se tient chaque année au mois d’août et présente de nombreux concerts consacrés à la musique baroque. Toujours à Sablé, Rock Ici Mômes, festival destiné aux enfants de 3 à 12 ans, et les Nuits d’été, festival de musiques actuelles, se déroulent tous deux dans le parc du château. Le festival Soirs au Village, consacré à la world music, se tient à Saint-Calais où il a été créé par Manu Dibango en 1998. Plusieurs autres festivals de musique sont organisés en Sarthe : le festival des Garennes à Souligné-sous-Ballon, Les Troubles ville à Connerré, Révolud’son au Lude, Au bord de l’Aune, créé en 2008 à Pontvallain, et Arzikstanie, éco-festival organisé pour la première fois en septembre 2012 à Malicorne-sur-Sarthe. Le festival Le Son des Cuivres tient sa première édition en juillet 2013 à Mamers. Par ailleurs, le festival de musique classique La Folle Journée de Nantes organise des concerts dans plusieurs villes de la région, comme à Sablé-sur-Sarthe et La Flèche.

En littérature, la ville du Mans organise chaque année en octobre depuis 1978 la 25e heure du livre qui rassemble 30 000 visiteurs. Une bourse aux livres et des rencontres littéraires ponctuent la manifestation, au cours de laquelle un prix des lecteurs est décerné. À l’occasion de la Fête des Jardiniers le premier week-end de juin au château du Lude, le « prix P.J. Redouté » récompense les meilleurs livres de jardin et de botanique parus en langue française.

Photographie de la cathédrale Saint-Julien illuminée lors de la Nuit des Chimères.

cathédrale St Julien

Le spectacle vivant est également présent en Sarthe, avec le festival Les Affranchis, le deuxième week-end de juillet à La Flèche. Fondé en 1993, il réunit des compagnies de théâtre de rue qui proposent un grand nombre de spectacles dans différents lieux de la ville, ainsi que des spectacles itinérants. Le Mans fait son cirque propose le temps d’un week-end en juin des spectacles ainsi qu’une parade dans les rues du Mans. Le cinéma est à l’honneur lors de Mamers en Mars, un festival de films européens créé en 1993. Un festival d’art contemporain, Puls’Art, réunit les œuvres de nombreux artistes dans quinze lieux d’exposition de la ville du Mans depuis 1993.

La Nuit des Chimères est une manifestation nocturne qui se tient tout l’été et au cours de laquelle des spectacles holographiques sont projetés sur la cathédrale Saint-Julien, la muraille gallo-romaine et des bâtiments de la cité Plantagenêt.

Aussi, quelques manifestations folkloriques ont lieu un peu partout dans le département, comme la Fête du chausson aux pommes à Saint-Calais, célébrée depuis 1640, la Fête aux œufs durs de Coulaines, la Fête des lances à Champagné, ou encore la Fête de la pomme à Vaas.

 

 

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Superbe balade vers la Sainte-Chapelle de Dijon

Posté par francesca7 le 23 novembre 2013

280px-Sainte-Chapelle_de_Dijon

La Sainte-Chapelle de Dijon a été la chapelle particulière des ducs de Bourgogne, et le siège de l’ordre de la Toison d’Or jusqu’à la mort de Charles le Téméraire et le déplacement de l’Ordre au palais de Coudenberg à Bruxelles.

Elle était particulièrement chère aux ducs capétiens, aux ducs valois puis aux rois de France.

Elle fut jusqu’à la fin de l’Ancien Régime intimement liée à l’histoire de la Bourgogne, aux services solennels, aux victoires et aux pompes funèbres des princes1. Les souverains et les gouverneurs y marquaient leur passage et les feux d’artifices y étaient tirés.

Elle fut détruite en 1802.

Le duc Hugues III de Bourgogne de la dynastie des capétiens partit en Terre sainte pour un pèlerinage en 1171. Il fit le vœu, au milieu d’une tempête au cours de laquelle il faillit perdre la vie, que s’il échappait au naufrage, il ferait construite dans l’enceinte de son hôtel, une église dédiée à la vierge et à Saint Jean l’évangéliste. Ayant fait don du terrain au Saint-siège du terrain sur lequel serait construite l’église, il fonda à son retour en 1172, un collège de dix chanoine à qui étaient concédés d’importants privilèges. Ce nombre fut porté à 20 en 1214, puis à 24 plus le doyen afin d’être identique au nombre initial de Chevaliers de la Toison d’Or à la fondation de l’Ordre en 1430.

L’ordre de la Toison d’Or 

Superbe balade vers la Sainte-Chapelle de Dijon dans Côte d'Or 180px-Assembly_of_the_Order_of_the_Golden_Fleece_presided_over_by_Charles_the_BoldEn 1432, Philippe le Bon choisit la Sainte-Chapelle de Dijon comme « lieu, chapitre et collège » de l’ordre de la Toison d’or, créé le jour de son mariage avec Isabelle de Portugal le 10 janvier 1430. En raison des guerres multiples et des menaces pesant sur les frontières, Dijon ne put pas recevoir l’ordre avant le jour de la Saint André (le 30 novembre) de 1433, pour son troisième chapitre.

La Sainte Chapelle du xve siècle au xviiie siècle

  • À peine arrivé à Dijon le 31 juillet 1479, Louis XI confirma sa protection royale par ses lettres patentes en août.
  • Louis XII recouvra d’une maladie et lui fit hommage, le 21 avril 1505, en envoyant deux Héraults d’armes porter la couronne d’or qu’il portait le jour de son sacre à Reims pour être attachée sur le vaisseau ou est exposée la sainte Hostie.
  • Le 22 juillet 1556, il y eut une procession solennelle de la sainte Hostie après six mois de sécheresse, et bien heureusement une pluie abondante se déclencha 4 jours plus tard.
  • Une autre procession eut lieu contre la peste qui avait envahi la ville de Dijon. Et le 27 juillet 1631, toute la ville suivit la procession et la contagion cessa.
  • Une fois encore en 1637, la peste fut stoppée par une procession de la Sainte Hostie, qui reçut des dons de cinq cents écus de tous les magistrats de la ville pour redécorer la Sainte-Chapelle de tapisseries neuves.
  • Le grand Condé lui fit don des drapeaux enlevés à la bataille de Rocroi, le 25 juin 1643

La destruction

Durant les premières années de la Révolution, la Sainte-Chapelle de Dijon fut livrée au saccage. Quelques dates: 8 janvier 1791, transfert de la Sainte-Hostie à l’église St Michel. 25 février 1792, quelques jeunes profanent des tombeaux. 18 mai 1792, les cloches qui ont été déposées sont brisées. 23 mai, on retire les boiseries du chœur. Elles seront transférées à l’église St Bénigne. 7 juin, destruction du sol. 11 juin, les grilles et statues qui entourent le chœur sont retirées. 30 juin, on retire les orgues pour les installer à St Michel. Pendant un certain temps, on y enferme des prisonniers. Les plombs des charpentes sont volés. Les vitraux brisés ou retirés. L’état du bâtiment se dégrade, la mairie n’ayant rien fait pour le protéger. Il est décidé de le démolir en 1801. La mise aux enchères de la démolition rapportera autour de 38000 francs. La Sainte-Chapelle de Dijon fut détruite à partir de 1802. La démolition durera jusqu’en 1804. (Il y avait aussi le cloître attenant).

 

 

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La Boisserie, le cocon familial du général de Gaulle

Posté par francesca7 le 20 novembre 2013

 

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Après la guerre, le général de Gaulle avait fait reconstruire sa maison, très endommagée, en y accolant une tour afin d’y installer son bureau © FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

Tout l’été durant, Le Point.fr vous propose de découvrir l’histoire de maisons de vacances. Parfois loufoque. Souvent extraordinaire. Cette semaine, nous faisons étape en Haute-Marne, dans la propriété du général de Gaulle.

En juin 1934, Charles et Yvonne de Gaulle, avec leurs trois enfants, rêvent de grand air et de tranquillité. Ils sont à la recherche d’un espace protégé où leur fille Anne, trisomique, puisse évoluer en toute sécurité, à l’abri des regards. Blottie derrière son mur d’enceinte dans une nature luxuriante, La Boisserie, une ancienne brasserie située en Haute-Marne, leur paraît idéale. Sans eau courante, elle n’a rien d’une maison bourgeoise…

Mais la bâtisse, au coeur d’un parc de deux hectares, se trouve à une distance raisonnable de Paris et également à proximité des principales garnisons de l’Est où le jeune lieutenant-colonel est amené à se rendre. Elle est également proche de l’abbaye de Clairvaux, où le militaire a l’habitude de se confesser.

Traversée du désert

Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que La Boisserie prend sa forme actuelle. Bombardée et incendiée par les Allemands qui l’ont occupée, elle doit être en grande partie reconstruite. La grande tour où le général installe son bureau, au rez-de-chaussée, est érigée à cette époque. Le chef de la France libre y trouve refuge après sa démission de la tête du gouvernement provisoire le 20 janvier 1946 ; il y rédige ses mémoires de guerre pendant sa longue traversée du désert. « C’est ma demeure. Dans le tumulte des hommes et des événements, la solitude était ma tentation. Maintenant, elle est mon amie. De quelle autre se contenter quand on a rencontré l’histoire ? » raconte-t-il.

Même après son élection en 1958 à la présidence de la République, de Gaulle revient très régulièrement à La Boisserie pour les week-ends et les vacances. « Là, regardant l’horizon de la terre ou l’immensité du ciel, je restaure ma sérénité », dit-il dans ses Mémoires d’espoir. Lui qui n’aime guère le téléphone fait pourtant installer celui-ci dans une pièce exiguë afin de converser avec les membres du gouvernement. Au calme, dans son bureau, il rédige aussi ses discours les plus délicats. Flanquée jour et nuit d’une garde militaire à cette époque, La Boisserie demeure néanmoins une résidence privée à une exception près… Car, pour poser la première pierre de la réconciliation franco-allemande, les de Gaulle y reçoivent le chancelier Konrad Adenauer les 14 et 15 septembre 1958. La Pietà du XVe siècle offerte par le dirigeant allemand à la maîtresse de maison trône aujourd’hui encore dans le salon.

« Juste les Compagnons de la Libération »

Quatre ans plus tard, le 22 août 1962, sur le chemin de la base aérienne de Villacoublay, où attend un hélicoptère à destination de Colombey-les-Deux-Églises, la DS présidentielle est prise pour cible à quelques centaines de mètres du rond-point du Petit-Clamart. Le général refuse alors que le village de Haute-Marne soit placé sous la sécurité de l’armée pour ne pas perturber la vie des habitants. Après son retrait de la vie politique, le 28 avril 1969, c’est d’ailleurs auprès d’eux qu’il choisit de s’installer définitivement.

Il se consacre alors à la rédaction de ses Mémoires d’espoir dans son bureau de La Boisserie. Le 9 novembre 1970, alors qu’il entame une partie de patience dans la bibliothèque, le général est pris d’un malaise. Terrassé par une rupture d’anévrisme, il ne s’en relèvera pas. « Je veux être enterré à Colombey. À mes obsèques, ni président, ni ministre, ni n’importe quel autre représentant de quelque assemblée. Juste les Compagnons de la Libération. Sur ma tombe : Charles de Gaulle, 1890- … Rien d’autre ». Ainsi repose-t-il aux côtés de sa fille Anne, décédée pendant l’hiver 1948, non loin de La Boisserie qui avait si bien abrité l’intimité de la famille.

 

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Un détour à la Clayette

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013


La petite ville de La Clayette s’étage au-dessus de la vallée de la Genette, rivière aux eaux courantes qui forment là un lac ombragé de platanes.

Entre Charolles au Nord et Charlieu au Sud. La Clayette, prononcée la Claite puisque La Clayette s’écrivait La Clayte sous l’Ancien Régime, exprimant une sorte de frontière entre le Maconnais et… La Bourgogne dans département de Saône-et-Loire. Les armes de la ville portent un cheval, témoin d’une très ancienne tradition, puisqu’on dit que le cheval blanc ‘Henri IV aurait été élevé ici !

Un détour à la Clayette dans CHATEAUX DE FRANCE essai

Le nom de La Clayette apparaît pour la première fois dans les textes en 1307 dans un acte par lequel Jean de Lespinasse reconnaît tenir en fief du roi de France « Le grand étang dit de la Claète » avec le moulin attenant ».

Ce fief situé dans la paroisse de Varennes sous Dun comprenait des terres situées en bordure de la rivière : la Genette.

  • 1368 Philibert de Lespinasse , successeur de Jean
  • 1380 , le Château fut rebâti à neuf. Le donjon et quatre grosses tour rondes et deux corps de logis furent construite. La chapelle du château (Saint Jean l’Evangéliste et Saint Etienne) fut consacrée par l’évêque de Mâcon en 1448. Elle est située dans l’une des quatre tours enfermée dans la partie construite au XVIIIe siècle .
  • 1420 Louis de Chantemerle , petit fils de Philibert hérita de La seigneurie de La Clayette . Louis de Chantemerle est souvent considéré comme le véritable fondateur de la ville car il obtint du duc de Bourgogne la création : 

de trois foires en 1437 
du marché du lundi en 1450

  • 1451 Louis de Chantemerle obtient de l’évêque de Mâcon l’autorisation pour la construction de la chapelle Saint Avoye.
  • 1632 Alice Éléonore de Chantemerle , dernière descendante de la famille fonde par testament le couvent des Minimes avec église attenante (Bâtiment actuel de la mairie)
  • De 1632 à 1722 le château aura huit propriétaires qui pour la plupart ne résideront pas au château.
  • 1722 La seigneurie de La Clayette est acquise par Bernard de Noblet , seigneur d’Anglure. Le château appartient toujours à ce jour à la famille de Noblet.
  • Bien que La Clayette soit plus important que Varennes-sous-Dun le « hameau » dépendra de la paroisse de Varenne jusqu’en 1790. Même si depuis 1572 le registre paroissial commun distinguait les deux bourgs. Le premier registre paroissial particulier à La Clayette ne date que de 1620. Il fallut attendre les décrets des 14 et 29 décembre 1789 de la Constituante pour que La Clayette deviennent commune et Chef lieu de canton en même temps.
  • 1795 Réquisition du château pour les besoins de la guerre.

Le château reçut au cours du XVIIIe siècle de nouvelles extensions et au cours du XIXe siècle une façade renaissance et un pont Levis furent ajoutés.

Source : « Chauffailles , La Clayette et leur région » de Jean Perche.

Château de La Clayette

Le Château de LA CLAYETTE construit au XIV siècle a été jusqu’à la Révolution, le centre de l’une des seigneureries les plus importantes de la région.
C’est en 1380, dernière année du règne de Charles V, que se situe la construction du Château

Image illustrative de l'article Château de la ClayetteTel bâtiment mesmement la chaussée despleut au sieur de la Bazolle. Pour donc saouler son despit, il lâchait l’eau de son étang (également alimenté par l’eau de la Genette plus en amont) et par la ravine et l’impétusité d’icelle, ruinait le nouveau étang de LA CLAYETTE.

Après un long procès, le Sire de la Bazolle fut condamné à laisser achever les travaux.
En 1420, la seigneurie de LA CLAYETTE échut à Louis de Chantemerle.
Pendant les guerres de religion, Antoine de Chantemerle, seigneur de LA CLAYETTE fut évincé de la seigneurie par son frère Marc qui avait embrassé la cause calviniste.
La seigneurie de LA CLAYETTE fut acquise en 1722 par Bernard de Noblet.
Au XVIIIe siècle, de nouveaux bâtiments furent ajoutés au donjon médiéval.
Il reçut au XIX ème siècle, une renaissance construite sur les données de Viollet le Duc.

  • Source :Texte (partiel) de Historique du Château « Chauffailles, La CLayette et leur région » de Jean PERCHE

De la route, on aperçoit le parc et son orangerie du XVIIème. Malheureusement vous ne pourrez que regarder car on ne visite pas !

Mais vous ne serez pas venu pour rien, car les communs du château abritent un Musée de l’Automobile avec quelques modèles assez exceptionnels… C’est l’œuvre de toute une vie de collectionneurs !

En été, un spectacle son et lumière anime et redonne vie au château.

 

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CARRIERE SOUTERRAINE D’AUBIGNY

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013

La carrière d’Aubigny, dans l’Yonne, en Bourgogne, constitue un univers très original dans la mesure où il s’agit là d’une des rares carrières aménagées en site touristique ouvert au public. Certains sites franciliens pourraient largement s’en inspirer. Les jeux de lumière mettent en valeur les contours étonnants de cette carrière dont l’exploitation commença il y a deux mille ans, selon les exploitants du site. Les pierres extraites d’Aubigny et des nombreuses carrières alentours ont notamment servi à la construction de l’Opéra ou de l’Hôtel de Ville de Paris.

voir le site officiel : http://www.carriereaubigny.org 

Seize carrières souterraines ont été ouvertes au cours des siècles. Le début exact de leur exploitation reste inconnu. Des fouilles dans La Carrière d’Aubigny et dans le village mérovingien de Jeuilly, tout proche, ont permis de découvrir des pièces de monnaie romaine, en particulier une à l’effigie de Domitien II, Empereur en 81. La Carrière était exploitée donc déjà exploitée à l’époque gallo-romaine. Au début, la pierre était utilisée à des fins religieuses : sculptures et sarcophages de pierre. Deux cercueils sont visibles dans une salle de La Carrière. L’extraction s’est poursuivie au Moyen-Age et à l’époque Renaissance. Et c’est au 18e et surtout 19e siècle que La Carrière a été le lieu d’une exploitation intense.

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L’évolution des techniques a permis le lancement de programmes de construction de plus en plus importants. Les besoins en pierre sont devenus énormes, en particulier pendant la rénovation de Paris par le Baron Haussman. Le produit des carrières de Forterre a été employé dans l’Yonne et en Bourgogne pour la construction de très nombreux édifices publics, mairies, hôtels de ville, palais de justice, écoles, prisons, gares… de maisons de maître et de châteaux. À Paris, la pierre de Forterre a servi à la construction de bâtiments importants : l’Hôtel de Ville, le Conservatoire des Arts et Métiers, le Jardin des Plantes récemment rénové, les piliers de la Tour Eiffel, et bien sûr l’Opéra Garnier.

En 1850, les carrières de Forterre employaient 1000 ouvriers dans l’Yonne.

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L’exploitation a cessé en 1940 car la pierre fut supplantée par le béton et le parpaing.

Seulement un cinquième du gisement de Forterre a été extrait.

Aujourd’hui les Compagnons utilisent La Carrière comme un lieu de transmission de leurs savoirs et de leurs pratiques.

Site touristique fascinant, La Carrière est devenue, depuis la mise en lumière en 1992, une fabuleuse vitrine de la pierre, une véritable cathédrale à l’envers qui s’ouvre devant vous.

L’EXTRACTION

La Carrière d’Aubigny présente l’intérêt de n’avoir jamais été exploitée avec des outillages mécaniques. Seuls deux outils venus de l’Age du Fer ont été utilisés :

  • la Lance, lourde barre de fer pointue à une extrêmité, suspendue par une chaîne à un support
  • l’Aiguille plus petite, sans support.

Pour extraire un bloc de pierre, on dit un blot, le Carrier balançait la lance et creusait deux tranches verticales sur une profondeur d’un mètre. Ensuite à l’aide de l’aiguille tenue à deux mains, il effectuait la tranche en plafond. Enfin à nouveau avec la lance, il creusait une large tranche basse appelée le four.

Exécuter ce travail sur un blot de cinq tonnes demandait cinq à six jours.

Au cours de la deuxième étape, l’ouvrier encastrait des coins de bois sec dans une des tranches verticales. L’atmosphère de La Carrière est saturée en eau à 80%. Les pièces de bois absorbaient l’humidité ambiante et gonflaient. Elles poussaient le blot sur le côté, et celui-ci se cassait dans sa partie arrière au fond des tranches. Le bloc basculait en avant, sur les chandelles, des morceaux de pierre installés par les carriers pour amortir la chute du blot. Dès le 19e siècle, les carriers ont utilisé la scie crocodile, le croco de carrier, pour scier l’arrière du bloc. Cela permettait d’obtenir une face arrière bien dressée, et d’accélérer la production.

Le blot était tiré sur des rouleux de fer à l’aide d’un treuil appelé crapaud, mis en place sur un chariot, le fardier. Les blots étaient acheminés par voie d’eau, ou en convois muletiers. À Paris les convoyeurs vendaient mules et chariots et rentraient à pied.

Un ouvrier carrier sortait un demi mètre-cube de pierre par jour. Il était payé selon sa production, à la surface de tranche effectuée. Dans les carrières modernes, les carriers qui découpent la pierre avec des haveuses, des grosses tronçonneuses à pierre, extraient quatre mètres-cube par jour.

La Carrière souterraine d’Aubigny a été exploité sur une hauteur moyenne de 12 à 16 mètres. Le ciel de La Carrière est d’un seul banc de pierre d’une épaisseur de 15 à 25 mètres.

Dans La Carrière, la pierre est remplie d’eau. Lorsqu’elle est exposée à l’air extérieur, l’eau s’évapore, entraînant du carbonate de chaux et autres sels minéraux, de l’intérieur de la masse vers la surface du bloc. Les sels se déposent à la surface et forment une pellicule qui protège la pierre qui ne peut plus réabsorber d’eau, et par conséquent geler. Cette croûte de calcite est le Calcin.

C’est pour cette raison essentielle que l’on extrait le calcaire en souterrain.

Dans La Carrière, vous remarquez plusieurs types de traces sur les parois et les plafonds.

  • Les stries sont les traces d’aiguilles et de lances.
  • Les faces lisses d’extraction sont les traces des scies crocodiles et non pas d’outillage mécanique comme on pourrait le croire.
  • Les séries verticales de trous ont été produites par les crémaillères du support de la lance.
  • Les petits trous au sol sont les marques des gouttes d’eau qui suintent des plafonds où dans quelques milliers d’années apparaîtront des stalactites.
  • Les taches noires aux plafonds sont les traces des lampes utilisées par les carriers. Les ouvriers ont utilisé jusqu’au milieu du 19e siècle des lampes à huile. Ce petit ustensile de cuivre ou de laiton où baignait une mèche dispensait peu de lumière et beaucoup de fumée ! Vers 1830, la lampe à acétylène, ou lampe à carbure, est apparue. Elle comporte deux réservoirs ; dans celui du bas on place du carbure de calcium, dans celui du haut, de l’eau. Un robinet permet de faire goutter l’eau sur le carbure, une réaction chimique produit un gaz inflammable, l’acétylène. Les traces laissées par les lampes à acétylène sont beaucoup plus discrètes que celles des lampes à huile. En vous promenant dans La Carrière, vous voyagez dans le temps ! Regardez les plafonds : les traces d’éclairage vous indiqueront à quelle époque vous vous trouvez !

Voici une visite bien insolite du monde souterrain, au cours de laquelle on découvre l’origine de l’Opéra-Garnier et de la cathédrale de Sens. L’origine de cette carrière monte à l’époque gallo-romaine. On devait alors l’utiliser pour la fabrication de sarcophages et la sculpture sacrée. Après un temps de sommeil, elle servit à la construction de quelques châteaux, puis connut son apogée au Second Empire, lors  de l’aménagement de Pais par Haussmann, et l’érection de l’Hôtel de Ville ou de la Bourse.

Tendre et très compact, le calcaire est âgé de 150 millions d’années, facile à exploiter et à travailler. Dans la forte humidité naturelle de la carrière (70 à 80 %), la pierre se remplit d’eau ; sous l’effet de la température, celle-ci s’évapore faisant ressortir la calcite, laquelle forme en surface une pellicule protectrice extrêmement dure permettant son utilisation en construction. Les méthodes d’extraction des « blots » (blocs) pratiquées avant 1939 sont expliquées ; les outils de taille (« la lance », « l’aiguille »), de sculpture et de transport, ainsi que des minéraux de Bourgognes, aux dimensions monumentales, sont exposés. 

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Château Chinon en Morvan (nièvre)

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013

Château Chinon en Morvan (nièvre) dans Nièvre 220px-plan_de_chateau-chinon_au_xviiie_siecle

La capitale du Morvan se développe sur un site privilégié. Du haut de sa colline, forteresse naturelle facile à défendre, Château-chinon fut successivement oppidum gaulois, camp romain, monastère, siège d’un château féodal et fief d’un maire future président de la république ; combats, siège en règle, hauts faits d’armes et soirées d’élections font valoir à la cité le devise. « Petite vile, grand renom ».

A l’époque celtique des Eduens, le nom du site évoquait une « cime blanche ». Au 12è siècle, le château Castro Canino donna son nom à la ville. 2 502 Château-Chinonais dont on ne présente plus leur ancien député-maire François Mitterrand à qui ils doivent le fameux musée du Septennat.

220px-Chateau-Chinon_-_Musee_du_Septennat_-_37 dans VILLAGES de FRANCEAu Musée du Septennat – Situé au sommet de la vieille ville, il occupe un ancien couvent de clarisses (18è siècle) et rassemble les cadeaux protocolaires reçus par François Mitterrand (maire de Château-Chinon entre 1959 et 1981) en sa qualité de chef d’état. Les collections se répartissent sur quatre étages et selon les deux septennats. La variété des cadeaux est extrême ; des vestiges archéologiques (Hydrie à figures rouges offerte par Caramanlis) côtoient les productions artistiques de maisons prestigieuses ou d’artisans locaux (Défense sculptée ajourée du Togo). Les plus richement décorés viennent souvent d’Arabie ou des Emirats qui privilégient la joaillerie (maquette d’un Boutre avec voile en or et Palmier d’or ciselé). Les arts orientaux sont représentés par de somptueuses pièces de mobilier et des objets finement travaillés. (Vases de laque du Vietnam).

Musée du Costume – Installé dans l’ancien hôtel du 18ème siècle, de Buteau-Ravisy, le musée présente une importante collection de costumes français, essentiellement du 18è siècle au 20è siècle, en particulier du Second Empire. Il expose également des accessoires de mode et de toilette, dentelles, bourses, éventails, des gravures et revues de mode anciennes, des tissus d’ameublement. Reconstitution d’une cellule de visitandine. Chaque année est organisée une exposition sur le thème de la mode ou des arts textiles.

220px-Chateau-Chinon_-_3_croixSe promener au Panorama du Calvaire : Du square d’Aligre, monter à pied. Le Calvaire (609 m d’altitude), constitué par trois croix de pierre ; est érigé à l’emplacement d’un oppidum gaulois et sur les vestiges d’un ancien château fort. Le prnorama circulaire est admirable (table d’orientation). On a une vue d’ensemble sur Château-Chinon et ses toits d’ardoise, au loin sur les croupes boisées du Morvan. Les deux sommets, le Haut Folin (901 m) et le mont Prémeley (855 m) apparaissent au Sued-Est. Au pied de la colline, la vallée de l’Yonne s’ouvre à l’Est, tandis qu’à l’Ouest, dominant le bassin supérieur du Veyrnon, la vue se prolonge au-delà du Bazois jusqu’au Val de Loire.

Une route, à flanc de coteau, fait le tour de la butte. Partir du faubourg de Partis et revenir par la rue du Château.

Le Vieux Château-Chinon – De la porte Notre Dame, reste d’un rempart édifié au 15è siècle, il est agréable d’arpenter les ruelles au cachet médiéval, en particulier le week-end, lorsqu’elles sont très animées. Ceux qui préfèrent les réalisations modernes peuvent aller voir la Fontaine monumentale située face à la marie, composée de sculptures indépendantes articulées, dues au couple Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle ainsi que le quartier des Gargouillats autour du collège, aux bâtiments conçus avec des matériaux traditionnels mais dans un style futuriste.

Histoire : Dès le deuxième siècle on a des preuves certaines de l’existence d’un poste militaire sur le Château et certains auteurs prétendent qu’il s’est formé autour de ce poste un municipe gallo-romain indépendant, berceau de la ville actuelle. Rien ne vient infirmer cette thèse, car la terre de Château-Chinon appartenait jusqu’au XIIe siècle à l’Evêché d’Autun et dans leurs multiples discussions avec leurs seigneurs, les habitants de Château-Chinon se sont toujours dits « êtres libres et de franche condition ». Charles le Téméraire voulant les assujettir à la Taille et à la Main morte, ils défendirent la ville qui, en représailles, fut brûlée et démantelée en 1460. Les archives municipales ayant été brûlées en 1693, on ne possède aucun document certain sur cette thèse qui, pour avoir été ainsi affirmée au péril de la cité, devait reposer sur des bases certaines à cette époque.

Le premier seigneur connu est SEGUIN. Baron de Château-Chinon et de Lormes à la fin du XIe siècle. En 1329, la seigneurie est érigée en comté. Elle avait alors 95 Fiefs nobles avec haute justice et 110 Fiefs ruraux, ses seigneurs appartenaient à de puissantes familles, de Mello, de Bourbon, de Bourgogne, d’Autriche, de Savoie-Carignan et ne relevaient que du Roi; l’Election avait son budget particulier; celui de 1762, signé de Louis XV, s’élevait à 50 133 livres 16 sols et 8 deniers. La justice était rendue au nom du comte par le baillage seigneurial créé par lettres patentes en 1395 et situé dans la maison dont le porche est encore existant au dessus de la rue du Centre; les appels de ses sentences, qui pouvaient aller jusqu’à la peine de mort, étaient portés devant le baillage royal de Saint-Pierre-le-Moutier.

Château-Chinon était une ville fortifiée, close de « haultes et puissantes murailles » dont il ne reste plus que la Porte Notre-Dame et les deux tours sur la place du même nom. Elle fut assiégée et brûlée bien des fois au cours des siècles, mais elle conserva toujours son indépendance et ce n’est que le 19 nivôse de l’An III qu’elle fut rattachée à la France et la seigneurie confisquée au profit de la Nation.

 

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Les Montgolfières de Dole

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013

La plus grosse montgolfière du monde
est née à Dole (Jura, Franche-Comté)

(Source : Le Progrès)

Ce mastodonte de 41 mètres de haut qui peut embarquer 32 passagers a été imaginé et conçu par Olivier Cuenot, dirigeant de la société Cameron Balloons France, basée à Dole.

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Z-750 : c’est son nom est à ce jour la plus grosse montgolfière homologuée au monde. Avec une capacité de 32 passagers (plus deux pilotes) elle n’a pas d’équivalent : le précédent record s’établissant à 28 passagers.

Avec des mensurations très impressionnantes, l’engin ne devrait pas passer inaperçu dans le ciel de Touraine. Car c’est là-bas qu’elle a élu domicile depuis qu’elle a été livrée à son propriétaire, il y a quelques semaines. Olivier Cuenot, chef d’entreprise installé à Dole est le concepteur de cette montgolfière gigantesque. Commande lui a été passée en octobre dernier par un client désireux de faire voyager dans le ciel un grand nombre de personnes.

Les Montgolfières de Dole dans HUMEUR DES ANCETRES 220px-early_flight_02562u_7-204x300Après quelques mois de calculs, de dessins et de démarches d’homologation, le travail de fabrication a pu débuter en janvier dans les ateliers de la société Cameron Balloons à Bristol en Angleterre. Pour un premier vol d’essai en juin. Pour l’entreprise doloise, c’est évidemment une belle réussite. « C’était un beau défi », se félicite Olivier Cuenot dont le parcours professionnel s’avère très atypique.

Originaire d’Arc-et-Senans (Doubs), il a été amené à découvrir le vol en montgolfière par son père, photographe amateur, désireux de prendre de la hauteur pour ses prises de vue. « Il a passé son brevet de pilote, moi aussi », se souvient-il. C’était en 1989. C’est ainsi que la passion est née. « Je suis ensuite devenu instructeur. Puis en 2001, le leader mondial de la fabrication de ballons lui demande s’il est intéressé pour s’investir et devenir son représentant en France. Olivier accepte.

« Les 3 ou 4 premières années, nous faisions cela, mon épouse et moi, à la maison, à Monnières. Mais assez vite la place manque. L’entreprise s’installe à Dole, rue Émile-Zola puis Avenue Pompidou, l’année dernière. Aujourd’hui, la société est prospère. L’activité s’organise autour de la vente de montgolfières, de la réparation des ballons, d’une école de pilotage et de baptêmes de l’air.

Pour répondre à la demande très importante l’été, le couple fait appel à des saisonniers. « Je pense que nous allons créer un emploi de permanent l’année prochaine », se félicite le patron heureux du bel envol de son entreprise.

Cameron Balloons France :  renseignements et réservations pour les baptêmes de l’air au 06 73 46 75 19 ou 03 84 82 45 35.

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