• BONJOUR A TOUS ET

    bienvenue (2)

     CHEZ FRANCESCA 

  • UN FORUM discussion

    http://devantsoi.forumgratuit.org/

    ............ ICI ............
    http://devantsoi.forumgratuit.org/

  • téléchargement (4)

  • Ma PAGE FACEBOOK

    facebook image-inde

    https://www.
    facebook.com/francoise.salaun.750

  • DECOUVERTES !

    petit 7

  • BELLE VISITE A VOUS

    aniv1

    PETITS COINS DE PATRIMOINE QUI SERONT MIS EN LUMIERE AU DETOUR DE NOTRE REGION DE FRANCE...

  • Cathédrale St-Etienne-Auxerre

    St-Etienne Cathédral, Auxerre

    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

  • M

    JE SUIS ORIGINAIRE MOI-MEME DE LA BOURGOGNE....

  • FRANCE EN IMAGES

    G

    « Un monument restauré traduit les connaissances, les ambitions, les goûts, non seulement du maître d’oeuvre mais aussi du maître d’ouvrage : c’est le vrai révélateur de l’appréhension des édifices par une génération donnée, qui leur permet de reconnaître pour sien un édifice centenaire. » citation de Françoise Bercé.

  • amis

  • Méta

  • amis

  • Architecture Française

    5

  • Artisanat Français

    1

  • A

  • amour-coeur-00040

  • montagne

    Tout devient patrimoine : l'architecture, les villes, le paysage, les bâtiments industriels, les équilibres écologiques, le code génétique.

  • 180px-Hlézard1

  • Patrimoine Français

    3

    Citation sur la France.
    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

  • a bientot

allons au Musée de la vie Bourguignone

Posté par francesca7 le 18 novembre 2013

 

 Du 14 septembre au 30 décembre 2013

Le Musée de la Vie Bourguignonne Perrin de Puycousin, situé dans le cloître du Monastère des Bernardines présente une collection d’ethnographie rurale (costumes, mobilier,…) et urbaine (vie quotidienne à Dijon du 18e au début du 20e siècles).

En 1623, les cisterciennes de l’Abbaye Notre-Dame de Tart arrivent à Dijon pour établir leur réforme et construisent un monastère, achevé en 1767.

Les moniales quittent le lieu en 1792 et les bâtiments sont alors occupés par une caserne puis affectés à un hospice en 1803. 

En 1975, une charte culturelle entre la Ville de Dijon et le Ministère de la culture prévoit la création d’un Musée d’art sacré dans l’église et d’un musée d’ethnographie régionale dans le cloître. Cet ensemble de bâtiments est un des rares exemples de monastère post-tridentin installé au coeur d’une ville.

Dés 1870, le fondateur du musée, Maurice Perrin de Puycousin, démarre ses collectes dans le Tournugeois, la Bresse et le Mâconnais.

En 1935, sa collection est donnée à la Ville de Dijon « en vue de créer un musée d’ethnographie régionale » ; il sera inauguré en 1938.
A sa mort en 1949, le musée est rattaché au Musée des beaux-arts de Dijon. Devant l’état de détérioration des collections, le musée Perrin de Puycousin ferme en 1970.

L’exposition, en 1978, « Aspects du futur musée de la vie bourguignonne : collection Perrin de Puycousin » préfigure, comme son nom l’indique le futur musée, inauguré en 1985 avec l’ouverture de la Galerie Perrin de Puycousin.

Le Musée d’Art Sacré est rattaché au Musée de la vie bourguignonne en 1993.

Les années 1994 et 1995 voient s’ouvrir le premier et le second étage du Musée de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin.

Les musées sont présents sur Facebook en tapant « Musée de la Vie bourguignonne Perrin de Puycousin et musée d’Art sacré »

 images (9)

Composante majeure du costume régional, la coiffe est une des pièces les plus convoitées des folkloristes de la fin du XIXème siècle. Elle éclaire le visage de nombreuses bergères que campent dans les paysages les artistes de la seconde moitié du siècle.

La collection Perrin de Puycousin compte environ 800 coiffes régionales, essentiellement mâconnaises et bressanes. Les donateurs du musée de la Vie bourguignonne ont enrichi ce fonds initial de quelques 300 pièces.

À la multiplicité des formes se mêle la diversité des origines et des coutumes : coiffe journalière ou de fête, bonnet de service ou de propreté, coiffe de travail connue en Bourgogne sous le nom de layotte, encore présente sur les cartes postales !

Cette exposition présente près de 70 coiffes, bonnets et layottes, largement documentés.

Une exposition à ne pas manquer, autant pour découvrir les secrets du langage des coiffes que pour admirer leur façonnage !

Le programme des visites commentées et animations autour de l’exposition est disponible sur www.dijon.fr et sur le programme de saison du musée.

images (10)

Musée de la Vie bourguignonne Perrin de Puycousin
17 rue Sainte-Anne
21000 DIJON
Tél : 03 80 48 80 90

museeviebourguignonne@ville-dijon.fr
www.dijon.fr

Dijon, Musée de la Vie Bourguignonne Perrin de Puycousin (collections)

 

 Au rez-de-chaussée, la galerie Perrin de Puycousin présente un patrimoine ethnographique rural et bourguignon de la fin du 19e siècle. Mobilier, équipement domestique, costumes traditionnels sont exposés soit dans les vitrines didactiques, afin de mieux comprendre la chaîne des savoir-faire, soit dans des reconstitutions d’atmosphère animés de mannequins de cire. 

Cette muséographie de la fin du 19e siècle renvoie à celle préconisée par le fondateur du musée : Perrin de Puycousin, admirateur de l’oeuvre de Frédéric Mistral.

Ainsi, la salle des âges de la vie entraîne le visiteur dans une farandole qui lui fait découvrir la somptuosité des costumes bressans et mâconnais, le clinquant des bijoux traditionnels, la diversité des objets symboliques. Une cuisine bressane est reconstituée avec un mobilier d’autant plus important que l’architecture de cette région ne permet pas l’aménagement de placards ; des ustensiles disposés dans leur contexte d’utilisation, illustrent à merveille cette vie d’autrefois.

Au premier étage, est évoquée la vie quotidienne à Dijon à la fin du 19e siècle. Ainsi, dix commerces sont reconstitués : une pharmacie, une chapellerie, un fourreur,… Toutes installées jadis au coeur de la cité, ces boutiques avec leur devanture d’origine, témoignent d’un mode de vie aujourd’hui disparu. 
Ce parcours se complète par des présentations thématiques : la faïence de Dijon, les industries de cycles, l’agro-alimentaire… Enfin, le panthéon dijonnais accueille le visiteur qui, grâce à un jeu de miroirs, se voit parmi les grands hommes de la ville ; moment qu’il peut perpétuer en se rendant à l’atelier du photographe pour se faire tirer le portrait, dans le costume de son rêve.

Au second étage, sont donnés à voir des éléments identitaires de la Bourgogne. La Bourgogne n’est pas seulement le Bourgogne. Dans cette galerie, circule d’un côté, un train miniature animant les affiches éditées par PLM pour vanter les richesses touristiques de la province ; de l’autre, déambule une procession de santons en pierre polychrome du sculpteur Pierre Vigoureux (1884-1965) campant les Bourguignons dans leurs activités quotidiennes.
Au centre, trois modules de huit vitrines permettent d’aborder les activités liées aux métiers de la pierre, de la terre et du bois. 
Enfin, aux cimaises, sont exposés des photographies d’auteur, comme celles de Janine Niepce ou de Rajak Ohanian. 
Un salon de lecture invite le visiteur à compulser des ouvrages sur la Bourgogne et une salle audiovisuelle présente un programme mensuel sur des techniques oubliées, des récits de vie, des façons de dire et de faire. 

allons au Musée de la vie Bourguignone dans Bourgogne 380px-Ch%C3%A2teau_de_Dijon

Le Château de Dijon 15è S.

Egalement au musée

Boutique du musée

Librairie (livres jeunesse, catalogues d’exposition,…), carterie (affiches, cartes postales, plans), terres vernissées, réedition de jouets anciens sont également à votre disposition.
Pour recevoir un livre ou un catalogue de la boutique, il vous suffit de faire parvenir à l’adresse du Musée, un chèque du montant de votre commande à l’ordre de la trésorerie municipale.

Bibliothèque et Centre de documentation

Lieu accessible à toutes les personnes ayant une recherche précise à faire autour des thèmes de nos collections (Bourgogne rurale au 19e siècle, commerces et industries de Dijon et Côte d’Or, métiers d’autrefois,…). Le fonds documentaire (ouvrages, périodiques, dossiers, photographies,…) consultable sur place uniquement est commun aux Musées d’art sacré et de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin. 

Le catalogue de la bibliothèque est informatisé, il est consultable sur le site internet de la Bibliothèque municipale de Dijon, sous la rubrique « réseau », « établissements culturels » (www.bm-dijon.fr).

 Service des publics

Il propose des visites guidées, des ateliers et réalise de nombreux outils pédagogiques : documents (livrets-jeux, fiches d’aide à la visite,…) et malettes pédagogiques diffusées par le Centre régional de documentation pédagogique (sur les thèmes du pain, de l’enfance, de la taille de la pierre, de l’alimentation…). Une exposition itinérante « Pain bis, pain blanc » peut également être prêtée gratuitement.

Pour plus de précisions, vous pouvez consulter le programme des activités ou contacter le service au 03-80-48-80-97. 
Entrée gratuite

Publié dans Bourgogne, Côte d'Or, MUSEES de FRANCE | Pas de Commentaire »

Les premières machines à laver le linge

Posté par francesca7 le 6 octobre 2013

 Les premières machines  à laver le linge dans AUX SIECLES DERNIERS telechargement1 Si la naissance de la machine à laver est difficile à dater, du moins peut-on connaître son histoire à travers ses emprunts, sa lente évolution au gré des progrès des techniques et de la chimie, de l’apparition de nouveaux tissus… 

   Elle cherche d’abord à reproduire les gestes de la laveuse. Les rainures des battoirs et des planches à laver se retrouveront sur les premières cuves en bois ou les autres tambours pour permettre le frottement du linge sur les parois. 

   La connaissance des différentes phases du blanchissage permit aux ingénieurs et industriels d’apporter des améliorations aux travaux de blanchissage. Utilisant les sciences de l’hydraulique et de la métallurgie, ils perfectionnèrent les différentes phases : lessivage – lavage – essorage. On distingue dans ses premiers objets, quatre origines : travail de la fonte, outillage agricole, travail de la chaudronnerie et de l’électricité. 

   Les recherches menées sur la machine à laver ont été initialement le fait de petites entreprises locales pour lesquels cet objets était davantage un sous-produit d’activité principale qu’une préoccupation majeure (par exemple Miele qui à l’origine produisait des barattes à beurre). 

   Les premières fabrications françaises viennent du Nord : industrie du chemin de fer, du charbon, production agricole… Cela explique la structure des machines du Nord (Speed de Calais) plutôt massive, utilisant la plupart du temps des bielles manivelles ou des manivelles à entraînement démultiplié. Ces machines s‘efforcent de reproduire les gestes de la lavandière tout en écartant ceux qui brutalisent le linge. 

   De plus les constructeurs, très souvent au fait des objets liés à l’exploitation agricole, se réfèrent à la baratte. Trois principaux types leur servent de modèle, soit dans la forme, soit dans les mécanismes : 

 - La baratte avec agitateur en bois, que la fermière remue dans un tonneau à fût évasé, donne naissance à un premier système de lavage, composé d’un baquet de bois dans lequel on plonge le linge et d’un agitateur à bout conique ou à trois branches, auquel on communique un mouvement rotatif alterné. 
 - La baratte normande à tonneau horizontal fonctionnant avec une manivelle, est sans aucun doute l’ancêtre de la machine à laver à tambour. 
 - La baratte à manivelle placée sur un engrenage ; le bac en bois et l’agitateur sont réunis en un seul appareil. Ce système typique du nord, implique l’utilisation de bielles-manivelles ou de manivelles d’entraînement démultiplié. Il permet en outre de créer un mouvement alternatif propre à éviter l’enroulement du linge et son tassement. 
    Tout commence en fait à la fin du 18ème siècle dans les campagnes sous l’impulsion des menuisiers, forgerons, tonneliers, certainement influencés par l’esprit de l’Encyclopédie. La baratte sert à battre le lait ; les femmes battent le linge. De cette correspondance naît l’idée de la baratte à linge. 

   Les solutions mécaniques performantes de l’industrie ne sont pas adoptées tout de suite : on reste longtemps à l’essoreuse à rouleaux, on respecte l’ébullition de la lessive, on bat le linge d’abord avec un agitateur, on s’ingénie à trouver des correspondances entre frottements d’un mouvement rotatif avec les frottements de la laveuse sur une planche. 
   Les Françaises recherchent au travers de l’entretien du linge la blancheur, la propreté, l’économie et le respect du trousseau. Leur attitude de méfiance face à la machine s’explique par la crainte de la déchirure, d’usure, d’une restitution insatisfaisante de la blancheur. A cela s’ajoute le poids de la tradition et les habitudes d’inconfort enracinées. 

On trouve différents types de machines jusqu’à l’adoption du tambour sur axe horizontal. Le linge est soumis à des malaxages obtenus par des dispositifs variés. En 1930 quatre types sont présentés dans l’Encyclopédie des familles. 


Les machines à barboteuses – tambour
 : 

Ces appareils comprennent en général un tambour cylindrique placé sur une cuve. Le linge baigne à l’intérieur du cylindre ; par des ouvertures pratiquées dans les parois, la lessive bouillante arrive sur le linge. Lorsque le tambour tourne, le linge est soulevé jusqu’à une certaine hauteur, d’où il retombe sur la lessive par son propre poids. Le mouvement de rotation est effectué dans les deux sens. 

telechargement-3 dans LAVOIRS DE FRANCE

Les machines à oscillations : 
Ces laveuses sont constituées par un récipient à double fond oscillant autour d’un axe. Le linge, ainsi que la lessive, sont précipités de l’un à l’autre fond par la rotation du récipient, ce qui provoque un brassage contenu qui libère les impuretés des pièces à laver. 

Les machines à succion ou à compression : 
Le lavage est obtenu par aspiration ou par succion. Le linge est placé entre le fond d’un récipient et un plateau perforé. Le fond du récipient est fixe, tandis que le plateau perforé est mobile. Le linge est compressé entre le fond et le plateau mobile. Le linge subit ainsi un foulage qui exprime le liquide par intermittence. 

Machines à palettes ou agitateurs : 
Ces machines sont constituées par une cuve ordinaire en bois, à l’intérieur de laquelle tournent soit des palettes, soit une planchette. Ces palettes ne tournent jamais plus d’un tour dans le même sens pour éviter l’enroulement du linge. Elles reçoivent un mouvement alternatif par l’action d’un volant manivelle. A chaque changement de rotation des palettes, il se forme un courant liquide en sens inverse et le linge est traversé par la lessive savonneuse. 
 Documents source : 

- Pour une histoire de la lessive en Nivernais au XIXe siècle Guy Thuillier.Annales. Économies, Sociétés, Civilisations.1969 Vol. 24 N°2 pp.377-390 
- Le savoir faire de nos grands parents : la bue ou la grande lessive - Mémoires vivantes /bulletin18   
- Un siècle de lavage du linge 
- Jours de lessive…Les techniques de lavage 
- Histoire de la machine à laver française, musée du lave linge
- La bugée, bughée, buée ou lessive à la cendre 

Publié dans AUX SIECLES DERNIERS, LAVOIRS DE FRANCE, MUSEES de FRANCE | 3 Commentaires »

A Clamecy dans la Nièvre

Posté par francesca7 le 26 septembre 2013

A Clamecy dans la Nièvre dans MUSEES de FRANCE images2

Clamecy est situé au coeur du joli pays des Vaux d’YONNE, véritable charnière entre le Morvan, le Nivernais et la basse Bourgogne. La vieille ville domine le confluent de l’Yonne et du Beuvron. Aménagements d’une plage sur l’Yonne, tourisme nautique et activités culturelles variées font de cette cité une station d’intérêt.

Le nom de Clamecy – Les sources de l’appellation ne sont pas très claires : il peut s’agir d’un personnage gallo-romain ; Clamicius ou d’un rapport un peu enterré avec la racine klam, « pierre ». A tout prendre, il suffit d’apprécier les suaves sonorités du vocable.

Les Clamecycois répartis entre « l’Yonne promeneuse et le Beuvron baguenaudant » (R.Rolland).

A découvrir : Bûches perdues et évêché retrouvé – On comprend mal l’existence d’un évêché à Clamecy, compte tenu de l’importance des évêchés voisins, Auxerre, Nevers et Autun. Il faut remonter aux Croisades pour en avoir l’explication. Parti pour la Palestine en 1167, Guillaume IV de Nevers y contracta la peste et mourut à St Jean d’Acre en 1168. dans son testament, il demandait à être enterré à Bethléem et léguait à l’évêché de ce lieu un de ses biens de Clamecy, l’hôpital de Pantemor, à condition que celui-ci serve de refuge aux évêques de Bethléem, au cas où la Palestine tomberait aux mains des infidèles. Lorsque s’effondra le royaume latin de Jérusalem, l’évêque de Bethléem vint se réfugier à Clamecy dans le domaine légué par le comte. De 1225 à la Révolution, cinquante évêques in partibus se succédèrent ainsi.

Le flottage à bûches perdues – Ce mode de transport du bois, qui remonte au 16è siècle, a fait la fortune pendant près de trois siècles, du port de Clamecy. Les bûches, coupées dans les forêts du haut Morvan, étaient empilées sur le bord des rivières et marquées suivant les propriétaires. Au jour dit, on ouvrait les barrages retenant l’eau des rivières et non jetait les bûches dans « le flot » qui les emportait en vrac vers Clamecy. C’était le flottage à « bûches perdues ». Le long des rives, des manœuvres régularisaient la descente et à l’arrivée des barrages arrêtaient le vois, c’était le « tricage ». A l’époque des hautes eaux, les bûches étaient assemblées et formaient d’immenses radeaux appelés « trains » qui descendaient par l’Yonne et la Seine jusqu’à Paris, afin d’être utilisés pour le chauffage. Dès la création du canal du Nivernais, on préféra à ce mode de transport celui par péniches. Le dernier flot à bûches perdues eu lieu en 1923.

Au xviie siècle, de nouvelles communautés religieuses s’installent à Clamecy : les Récollets, dont l’église est consacrée en 1636, puis les sœurs de la Providence.

La Révolution est bien accueillie à Clamecy. La ville est cependant agitée par une émeute de flotteurs au printemps de 1792. Fouché vient à Clamecy du 15 au 17 août 1793 ; il y poursuit notamment l’entreprise de déchristianisation. Clamecy connaît la Terreur, avec son lot d’arrestations arbitraires et plusieurs exécutions. En 1800, la ville devient siège d’une sous-préfecture, d’un tribunal de première instance et d’une justice de paix. En 1815, la ville subit l’occupation étrangère.

Au cours du xixe siècle, l’activité du flottage du bois diminue progressivement, concurrencée par l’usage du charbon. Aussi les flotteurs de Clamecy provoquent-ils régulièrement des grèves. On suppose que les flotteurs, qui conduisaient leurs trains de bois à Paris, ramenaient à Clamecy les idées politiques de la capitale. Lorsque Louis-Napoléon Bonaparte fait le coup d’État du 2 décembre 1851, une partie des Clamecycois, assistés par des habitants des communes environnantes, provoque du 5 au 7 décembre une insurrection, qui fait plusieurs morts. La révolte est durement réprimée par le pouvoir et quantité d’émeutiers sont condamnés à la prison ou à la déportation.

Sous le Second Empire est menée une politique de travaux, avec la construction d’un palais de justice et d’un nouvel hôtel de ville, comportant une halle, de 1859 à 1860. La ligne de chemin de fer de Clamecy à Auxerre est inaugurée en 1870. Au début de la Troisième République, en 1876, est fondée une société savante, la Société Scientifique et Artistique. La même année est créé un musée. L’activité du flottage s’achève, avec le départ du dernier demi train de bois pour Paris en 1876. Le dernier flot de bûches est lancé en 1923. Au début du xxe siècle, les travaux d’embellissement se poursuivent, avec le comblement d’un bras du canal, source d’insalubrité, à l’emplacement duquel est tracée l’avenue de la République. L’immeuble de la caisse d’épargne est bâti à partir de 1907. Plus de deux cents Clamecycois meurent pendant la Première Guerre mondiale, ce qui creuse un déclin démographique déjà amorcé depuis le début du xxe siècle. La ville regagne cependant des habitants dans les années 1920 et 1930. Une nouvelle faïencerie est créée. L’église Notre-Dame-de-Bethléem est construite en béton armé de 1926 à 1927. La Société des Produits Chimiques de Clamecy, qui a succédé en 1927 à l’usine de carbonisation du bois, est alors un employeur important.

Le 16 juin 1940, Clamecy est occupé par l’armée allemande, qui reste jusqu’à la libération de la ville le 19 août 1944. Le 18 juin 1940, la commune est le théâtre d’un des crimes racistes de l’Occupant : quarante et un prisonniers de guerre, appartenant aux régiments de tirailleurs africains, sont exécutés après que l’un d’eux ait attaqué un officier allemand. Un quarante-deuxième, blessé, s’échappe mais est repris et exécuté plusieurs jours après. Deux autres tirailleurs sont fusillés par les Allemands à Clamecy, à La Rochette, en juillet.

Après la Seconde Guerre mondiale, l’administration municipale connaît une certaine stabilité, avec notamment le mandat du docteur Pierre Barbier (1959-1977), et surtout celui de Bernard Bardin, qui dure trente et un ans, de 1977 à 2008. Dans les années 1950 et jusqu’à la fin des années 1960, la Société des Produits Chimiques de Clamecy emploie six cents ouvriers et constitue une sorte de ville dans la vill5. Clamecy connaît une certaine reprise démographique dans les années 1970. L’un de ses enfants, Alain Colas, se fait connaître mondialement grâce à ses navigations. La ville se dote d’une salle polyvalente et d’équipements sportifs. Elle maintient sa tradition culturelle et patrimoniale. Un secteur sauvegardé, reconnaissant la valeur du centre ancien, est créé en 1985. Cependant, l’absence de grande industrie contribue à une érosion démographique, qui a notamment pour conséquence la fermeture, en 2008, de la maternité de Clamecy.

Illustration.Alors que des moyens de transport de bois plus traditionnels (péniches sur le canal du Nivernais, rail), ainsi que l’usage du charbon faisaient péricliter le flottage, l’industrie de transformation du bois est apparue à la fin du xixe siècle, le 1er juillet 1894. La Société des Produits Chimiques de Clamecy (SPCC) a eu une activité importante de carbonisation du bois et d’exploitation des produits chimiques dérivés. Elle employait près de mille personnes dans les années 1950. À partir des années 1960, la concurrence du pétrole condamna rapidement le procédé (comme pour sa voisine, l’usine Lambiotte de Prémery). Dans l’ancienne usine de Clamecy reste actuellement un établissement de chimie de spécialité, nettement plus modeste et intégré au groupe international Rhodia.

L’agroalimentaire, avec l’usine des pains Jacquet, constitue aujourd’hui l’essentiel de l’activité industrielle locale.

Une faïencerie a été fondée à Clamecy sous la Révolution et a fonctionné jusqu’en 1888. Une nouvelle faïencerie a été créée après la Première Guerre mondiale par André Duquénelle. Elle a été dirigée successivement par Roger Colas, père du navigateur Alain Colas, puis par Jean-François Colas, et maintenant par Alexandre Colas. Elle s’est spécialisée dans la telechargement2 dans Nièvreproduction très élaborée de fèves de galettes des rois.

En se promenant dans Clamecy – Les maisons anciennes. Partir de la place du 19 août (parking), sur le parvis de la collégiale, suivre la rue de la Tour, la rue Bourgeoise ; prendre à droite la rue romain-Rolland, puis la rue de la Monnaie (Maison du Tisserand et maison du St accroupi). Par la rue du Grand-Marché, puis la place du Général-Sanglé-Ferrière, rejoindre la place du départ.

Du quai des Moulins de la Ville, jolie vue sur les maisons qui dominent le bief.

Du qui du Beuvron, on découvre le pittoresque quai des Iles.

Du pont de Bethléem qui porte une statue élevée en souvenir des « flotteurs », vue d’ensemble sur la ville et les quais.

En amont, à la pointe de la chaussée séparant la rivière d’un canal, s’élève telle une figure de proue, le buste en bronze de Jean Rouvet, marchand de bois à Paris, l’inventeur du « flottage ».

Une grande statue en bronze de César, L’HOMME DU FUTUR, érigée en 1987

A visiter : l’Eglise Saint Martin – Elle a été édifiée de la fin du 12ème siècle, au début du 16ème (pour la tour). Sur les voussures du portail (mutilées à la Révolution) sont représentés des épisodes de la vie de Saint Martin. A l’intérieur, remarquer le plan rectangulaire et le déambulatoire carré, typiquement bourguignon. Un faux jubé a été construit par Viollet le Duc afin de contenir le fléchissement d’un pilier gauche chœur.

A CLAMECY : UN MUSEE – Musée d’art et d’histoire Romain-Rolland ; Situé dans l’ancien hôtel du duc de Bellegarde (l’entrée vaste et moderne fait croire à un musée national), il abrite des tableaux de l’école française et de maîtres hollandais, de belles faïences de Nevers et Rouen, avec des assiettes révolutionnaires, ainsi qu’une collection archéologique. Une salle est consacrée à l’histoire du flottage des bois ; une autre expose les œuvres de Charles Loups (1892-1962), célèbre affichiste de l’entre-deux guerres qui vécut à Chevroches. Le centre cultuel Romain-Rolland présente dans l’hôtel More de Tannerre (1601) des objets personnels de l’écrivain et différentes éditions de ses œuvres. Dans les caves, expositions temporaires d’art contemporain.

 

Publié dans MUSEES de FRANCE, Nièvre, VILLAGES de FRANCE | 2 Commentaires »

Le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la ville de Paris

Posté par francesca7 le 14 septembre 2013


 Le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la ville de Paris dans MUSEES de FRANCE le-petit-palais-musee-des-beaux-arts-de-la-ville-de-paris

Un lieu prestigieux dédié à l’art

Avec ses vastes galeries éclairées par des ouvertures zénithales, ses jeux de transparence autour du jardin intérieur bordé d’un péristyle, et de ravissantes échappées visuelles sur les Champs-Élysées, le Cours de la Reine et la Seine, le Petit Palais est un véritable hymne à la lumière. Celle-ci lui rend son hommage en soulignant la finesse de son architecture. Chaque portion du bâtiment a bénéficié en effet de la plus grande attention et des services des artisans les plus reconnus de l’époque. Leur travail, désormais restauré, révèle au public un incroyable savoir-faire. L’utilisation des ordres classiques et la prédominance du décor sculpté, qui fait usage de l’allégorie, caractérisent le style « Beaux Arts » du musée. Exclusivement exécuté avec des matériaux nobles, tels que la pierre, le marbre, le béton ou la brique alliée à la fonte, le lieu s’orne également d’une ferronnerie d’exception. La grille d’entrée fait figure à ce titre de chef-d’œuvre du genre. Les mosaïques de pavement furent l’ouvrage de Facchina, célèbre mosaïste d’origine italienne, tandis que le décor peint, très présent, ravive l’éclat du musée autour du thème fédérateur de Paris, capitale des arts.

Pour accompagner cette véritable renaissance, l’organisation intérieure du Petit Palais a été repensée. Elle comporte désormais deux parties bien distinctes. La première, située du côté des Champs-Elysées, abrite les collections permanentes. L’autre, côté Cours de la Reine, est dévolue aux expositions temporaires. De nouveaux espaces ont par ailleurs été créés : un auditorium au sous-sol, deux niveaux inférieurs réservés aux locaux techniques et un étage pour les bureaux dans la galerie sud. Le Petit Palais est aussi un lieu de sociabilité qui offre au visiteur un jardin intérieur rénové, un café, et une librairie boutique.

Le musée occupe une place culturelle de choix au sein de la capitale. Ses collections permanentes sont plus nombreuses, avec un espace de présentation qui est passé de 3 000 à 5 000 m². Le parcours propose de remonter dans le temps, de l’art 1900 à l’Antiquité, et s’accompagne d’une orientation pédagogique travaillée. Son accès est gratuit et ouvert à tous les publics. De plus, un espace « d’expositions collections » de 450 m² présente par roulement les oeuvres trop fragiles pour être présentées de façon permanente. Sa vocation est aussi d’organiser des expositions d’envergure internationale dans un circuit de 1 800 à 2 200 m².

Le Petit Palais mis en lumière par son directeur, Gilles Chazal - Voir la vidéo

La visite

La grille d'entréeLa visite qui commence par le premier étage ne suit pas d’ordre chronologique. On part de l’art 1900 pour revenir à l’Antiquité. Pour commencer, l’Art Nouveau est mis en valeur, avec l’exposition de vases, coupes et pièces d’orfèvrerie. L’art décoratif des années 1900 se décline ainsi dans les œuvres de Gallé, de Fouquet et de Lalique. La  femme au singe est une œuvre intrigante pour laquelle Camille Alaphillipe a fait preuve d’une grande ingéniosité. Dans les tableaux de Roll, on note une tendance plus réaliste, tout comme dans les oeuvres de Courbet. Les sculptures de Dalou oscillent entre réalisme et ferveur républicaine. 


La salle voisine est consacrée à l’art du paysage et de la peinture en plein air. A voir, des toiles de Sisley, Monet, Jongkind, Boudin et Pissaro. Quelques sculptures de Rodin, dont l’étreinte intense d’Amour et Psyché, sont également exposées. Les baigneuses aux formes rondes sont les stars des tableaux de Paul Cézanne et de Maurice Denis.

Plusieurs salles en enfilade sont consacrées à l’art sous Louis XVI. On peut y voir des armoires, des fauteuils, de petits objets de la vie courante (sucrier, tabatière…), de la porcelaine de Sèvres et des émaux.

Avant de descendre au rez-de-chaussée, vous pouvez vous rendre dans le jardin intérieur et faire une pause. Un café y a pris place.

Lignes et ferronnerieAu bas du bel escalier on est accueilli par le tyran Ugolin de Carpeaux, tout en muscle. Plusieurs plâtres et statuettes en terre cuite montrent l’étendue du talent du sculpteur. Dans la salle suivante, le style de Carriès ne fera sans doute pas l’unanimité. 

Le XVIIe siècle est survolé au travers des écoles de peintures françaises et hollandaises dont les plus illustres artistes représentés sont Rubens, Rembrandt, Jordaens et Poussin. On remonte à la Renaissance. Pièces d’orfèvrerie, ouvrages reliés et émaux peints traduisent le raffinement de cette période.

Une belle collection de statuettes datant de l’Antiquité et de vases grecques est ensuite présentée.

Plusieurs vitrines sont consacrées à l’art religieux au Moyen Age. Au travers d’une série de délicats ivoires, on voit le développement du monde chrétien oriental, à l’époque où Constantinople (aujourd’hui Istanbul) avait une large influence sur le bassin méditerranéen. L’art chrétien en Occident à la même période est évoqué par des émaux champlevés, une technique maîtrisée par les artisans limousins. La collection d’icônes est tout aussi remarquable, certaines proviennent de Macédoine, de Crète et de Russie.

Avant de partir, vous aurez l’occasion de voir d’autres sculptures de Dalou, notamment le ventripotent triomphe de Silène.

Publié dans MUSEES de FRANCE, Paris | Pas de Commentaire »

Musée à BROU

Posté par francesca7 le 14 septembre 2013

 

 Musée à BROU dans MUSEES de FRANCE monestir_de_brou_claustre_2

Le Musée municipal de Bourg-en-Bresse, fondé en 1854, est abrité dans l’une des ailes du deuxième des trois cloîtres du célèbre monastère royal de Brou. Il présente une riche collection de peinture, notamment flamande et française, du XVe siècle jusqu’à l’art moderne. La sculpture est aussi représentée, surtout la sculpture religieuse ancienne. Le fonds principal du musée est composé des 120 tableaux donnés au milieu du XIXe par Thomas Riboud (1765-1835), avocat et député de l’Ain qui sauva l’abbaye de la destruction et la protégea en tant que « Monument national ».

Petit cloître – Cloître originel de Brou, il permettait aux moins de se rendre à couvert du monastère à l’église. Une galerie du 1er étage desservait l’appartement que Marguerite d’Autriche s’était réservé : l’autre devait lui permettre de gagner directement la chapelle haute en passant par le Jubé. Au rez de chaussée se trouvaient la sacristie et la première salle du chapitre maintenant réunie en une seule salle affectée aux expositions temporaires. Des galeries aujourd’hui dépôt lapidaire (fragments de corniches et pinacles), s’offre une vue sur le pignon du transept droit et le clocher.

Grand cloître – C’était celui où les moines déambulaient en méditant. Il donne accès à la deuxième salle du chapitre devenue salle d’accueil du musée.

Premier étage  - Un escalier permet d’accéder au dortoir, où les anciennes cellules des moines abritent des collections de peinture et d’art décoratif. Les cellules du côté Sud sont dédiées à l’art du 16ème au 18ème  siècle : on remarque parmi les tableaux hollandais le beau portrait de marguerite d’Autriche dû à son peintre de cour, B. Van Orlay (vers 1518) et un triptyque de la même année (vie de saint Jérôme) : les pièces suivantes représentent des peintures des 17ème et 18ème siècle de l’école italienne (Magnasco : Moines se flagellant) et de l’école française du 18ème siècle (Largillière, Gresly), ainsi que du mobilier bourguignon et lyonnais (meubles de Nogaret), et des objets d’art religieux français. Sur le côté Nord, les salles de droite sont consacrées à la peinture française du 19ème siècle (Gustave Doré, Gustave Moreau, école lyonnaise) ; celles de gauche, au style troubadour et à la peintre du début du 20ème siècle (L.Jourdan, Migonney, Utrillo). La grande salle des Etats abrite une collection d’art contemporain. Dans l’angle Sud-Est du grand cloître on pénètre au rez de chaussée dans le réfectoire où sont exposées des sculptures religieuses du 13ème et du 17ème siècle, notamment une Vierge romaine polychrome (12ème siècle) un Saint Sépulcre de 1443, Philibert et saint Philibert provenant du tympan de l’église de Brou (début du 16ème siècle) de là on accède au 3ème cloître.

 dans MUSEES de FRANCEOn retrouve, pour la peinture flamande et hollandaise, quatre peintures du peintre officiel de l’empereur Charles Quint, Bernard Van Orley, dont deux sont les portraits de Charles Quint jeune et Marguerite d’Autriche, la fondatrice du monastère de Brou, ainsi que de beaux anonymes des XVe et XVIe siècles et des œuvres de Jan de Beer, Adrien Ysenbrandt, Jan Bruegel l’Ancien, Frans Snyders, Frans Franken, Pieter Codde, Adam Frans van der Meulen, Adriaen van der Kabel, Gerard Seghers, Bartholomeus Breenbergh, Pieter Neefs le Jeune ou encore Melchior d’Hondecoeter. Pour la peinture française jusqu’au XVIIIe siècle, on peut voir des œuvres de Benoît Alhoste, Jean Jouvenet (son morceau de réception à l’académie royale de peinture), Nicolas Pierre Loir, René-Antoine Houasse, François de Troy ou Nicolas de Largillierre. L’Italie est présente avec le peintre de la Renaissance Defendente Ferrari (deux tableaux) et Pietro della Vecchia, ainsi que Francesco Fontebasso. Pour le XIXe siècle, on peut voir un bel ensemble de peintures de style troubadour : des œuvres de Fleury François Richard, Pierre Révoil, Gustave Moreau, Gustave Doré (avec aussi une sculpture de sa main), Jean-François Millet ou le lyonnais Louis Janmot. Le XXe siècle, enfin, se retrouve au musée avec des artistes tels que Jacques-Émile Blanche, Pierre Soulages ou Olivier Debré.

L’autre point fort du musée est la collection de sculpture religieuse ancienne (XIIe au XVIIe siècles) qui est exposée dans le réfectoire. Le musée abrite aussi du mobilier et une collection de faïences.

Le musée organise régulièrement des expositions temporaires, dont, en 2010, L’or du Japon et, en 2012, Gustave Doré, un peintre né.

Cloître des cuisines – Destiné aux communs, à la différence des deux autres, il conserve des traits caractéristiques de la région, tels les toits en pente douce couverts de tuiles creuses et les arcs en plein cintre.

 

Publié dans MUSEES de FRANCE | Pas de Commentaire »

Palais Idéal du FACTEUR CHEVAL

Posté par francesca7 le 13 septembre 2013

Palais Idéal du FACTEUR CHEVAL dans MUSEES de FRANCE

Le Palais idéal a été bâti à partir de 1879 jusqu’en 1912, par le facteur Joseph-Ferdinand Cheval (1836-1924). Ce monument n’est ni un château, ni une église, ni un tombeau, mais plutôt « un rêve de pierre », une œuvre unique sans fonction ni utilité, sinon celle d’élever un rempart contre la mort. Le facteur Cheval travailla sans répit durant trente-six ans afin d’édifier cette étrange construction faite d’un amalgame de matériaux naturels qu’il collectait durant ses tournées à pied dans la campagne. Ce montage hétéroclite entremêle les styles les plus divers (oriental, musulman, roman, baroque). Il semblerait que ce chef-d’œuvre de « l’art naïf », admiré par André Breton, Picasso, Malraux, Tinguely et bien d’autres encore, ait été influencé par l’extravagance architecturale des parcs et des résidences aristocratiques, ainsi que par une revue distribuée par la Poste, Le 220px-Facteur_Cheval_-_Fa%C3%A7ade_Est dans MUSEES de FRANCEMagasin pittoresque, qui évoquait des paysages lointains. Cependant, le travail du facteur Cheval se réalise en dehors de toute référence à l’art officiel de l’époque (impressionnisme, art nouveau?) qu’il ne connaissait pas. Le Palais idéal fut classé monument historique en 1969, contre l’avis de la plupart des fonctionnaires du ministère des Affaires culturelles, par André Malraux, pour qui c’était « le seul exemple en architecture de l’art naïf ». Le facteur Cheval consacra les huit dernières années de sa vie à la construction du « Tombeau du silence et du repos sans fin », au cimetière d’Hauterives. Cet ultime témoignage caractérise la dernière expression, plus abstraite, du facteur Cheval. La sépulture est le prolongement spirituel du Palais avec de nombreuses évocations de la mort. Cette obsession a été ravivée par le décès de sa fille, Alice, à l’âge de quinze ans. Ferdinand Cheval lui dédie cette chapelle ornée de bouquets de coquillages. En 1975, le tombeau est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Le Palais est aussi bien un hymne à la Nature qu’un mélange très personnel de différents styles architecturaux, avec des inspirations puisées tant dans la Bible (Grottes de Saint-Amédée et de la Vierge Marie, un calvaire, les évangélistes…) que dans la mythologie hindoueet égyptienne. Il ne faut pas oublier que Cheval fut facteur, à une époque où se développaient les voyages et la carte postale (apparue en France en 1873, cinq ans avant le début du Palais Idéal).

Les pierres sont assemblées avec de la chaux, du mortier et du ciment.

Ferdinand Cheval acheva la construction du Palais Idéal en 1912.

Le Palais du Facteur Cheval mesure 12 mètres de hauteur et 26 mètres de long.

Selon ses souvenirs, en avril 1879, durant l’une de ses tournées, le pied du facteur bute contre une pierre, manquant de le faire tomber sur le chemin. Son œil ayant été attiré par la forme curieuse de la pierre, il la ramasse et la glisse dans l’une de ses poches avec l’intention de la regarder plus tard à tête reposée. Elle sera nommée « la pierre d’achoppement ».

Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d’autres pierres ayant des formes encore plus singulières et, à son goût, plus belles que celle qu’il avait trouvée la veille. Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien lui-même, fort de ses longues rêveries préparatoires, se faire architecte, maître-d’œuvre et ouvrier dans la construction d’un « Palais idéal ».

220px-Facteur_Cheval_-_Pierre_d_achoppementDurant les 33 années qui suivent, Ferdinand Cheval ne cesse de choisir des pierres durant sa tournée quotidienne, les portant d’abord dans ses poches, puis se munissant d’un panier, voire d’une brouette en certaines occasions. Revenu à son domicile, il passe de longues heures à la mise en œuvre de son rêve, travaillant de nuit à la lueur d’une lampe à pétrole. Il est alors considéré comme un excentrique par les gens du cru, qui ne disposent pas de la vision d’ensemble qu’avait l’architecte.

Ferdinand Cheval passe les vingt premières années à construire la façade est de ce qu’il nommera globalement le Temple de la Nature (Le terme de Palais Idéal n’a été donné par Cheval qu’après sa rencontre avec le barde alpin Émile Roux Parassac en 1904).

Beaucoup moins organique, plus rigoureuse et délimitée dans ses formes, la façade ouest est ornée d’architectures miniatures du monde entier placées dans des alcôves : une Mosquée, un Temple Hindou, un chalet suisse, la Maison Carrée d’Alger, un château du Moyen Âge. On accède également par là à une galerie de vingt mètres de long, s’enfonçant dans le Palais et agrémentée de sculptures. Au-dessus se trouve une grande terrasse de 23 mètres de long (quasiment la totalité de la longueur du Palais) à laquelle on accède grâce à des escaliers.

Classé au titre des Monuments Historiques

8, rue du Palais -26390 Hauterives

Téléphone : 04 75 68 81 19
Courriel : contact@facteurcheval.com
Site Internet : http://www.facteurcheval.com

Publié dans MUSEES de FRANCE | Pas de Commentaire »

Musée de Brou en Bourgogne

Posté par francesca7 le 6 mai 2013

Musée de Brou EN Bourgogne

Adresse : 63 bd de Brou 01000 Bourg-en-Bresse

Horaires d’ouverture au public : Du 1/10 au 31/03 : 9 h à 12 h et 14 h à 17 h – du 1/04 au 30/06 : 9 h à 12 h 30 et 14 h à 18 h – du 1/07 au 30/09 : 9 h à 18 h

Téléphone : 04 74 22 83 83

Courriel : musee.de.brou@bourgenbresse.fr

Site web : Page Facebook du Monastère Royal de Brou

Situation sur plan : Localiser le musée de Brou

 

 

Musée de Brou en Bourgogne dans Bourgogne brou-300x225

Brou, autrefois petite agglomération née autour du prieuré bénédictin établi au voisinage de Bourg, c’est maintenant un quartier englobé par l’extension urbaine.

 Il est possible de visiter l’église en même temps de la Musée à Brou. Ce monument où le gothique flamboyant est pénétré par l’art de la Renaissance, est contemporain du château de Chenonceau. En avant de la façade, on verra à plat sur le sol un cadran solaire géant, recalculé en 1757 par l’astronome Lalande, enfant de Bourg.

 La façade principale, au pignon trilobé, est très richement sculptée dans sa partie centrale. Le tympan du beau portail Renaissance représente, aux pieds du Christ aux liens, Philibert le Beau, Marguerite d’Autriche et leurs saints patrons. Au trumeau, saint Nicolas de Tolentin, à qui l’église est dédiée (la fête de ce saint tombait le jour de la mort de Philibert) ; dans les ébrasements, saint Pierre et saint Paul. Surmontant l’accolade du portail, saint André. Toute une flore sculptée, gothique flamboyant (feuilles et fruits) ou d’inspiration Renaissance (laurier, vigne acanthe), se mêle à une décoration symbolique où les palmes sont entrelacées de marguerites.

 Les façades du transept, plus simples, offrent un pignon triangulaire à pinacles. La tour, carrée, élève ses cinq étages sur le flanc droit de l’abside. La nef, en entrant dans l’église… on apprécie la clarté blonde qui baigne la nef et ses doubles bas-côtés. La lumière des fenêtres hautes illumine l’enduit des murs sur lequel a été dessiné un faux appareillage. Les piliers composés d’un faisceau serré de colonnettes montent d’un seul jet à la voûte où ils s’épanouissent en nervures multiples aux clefs ouvragées. La balustrade qui court au-dessous des fenêtres de la nef est finement sculptée. L’ensemble architectural a beaucoup de noblesse. Dans la 2ème travée de la nef, à droite, une cuve baptismale en marbre noir du 16ème siècle porte la devise de Marguerite. Le bras droit du transept a un remarquable vitrail du 16ème siècle représentant Suzanne accusée par les vieillards (en haut) et disculpée par Daniel (en bas).

 La nef et le transept accessibles aux fidèles, étaient séparés du chœur, domaine propre des religieux et sanctuaire des tombeaux, par le jubé. A sa droite s’ouvre la chapelle de Montécuto qui représente des maquettes expliquant les procédés de constructions employés à Brou.

 Étonnante richesse décorative d’arc en anse de panier, surmontées de sept statues religieuses. Le chœur est la partie capitale de l’église. Marguerite a tout mis en œuvre pour obtenir la perfection dans la magnificence. Prise d’ensemble, l’ornementation sculptée de Brou frise l’excès…

Publié dans Bourgogne, MUSEES de FRANCE | Pas de Commentaire »

Musée Pompon à Saulieu

Posté par francesca7 le 6 mai 2013

Musée François Pompon de Saulieu (21)

 

 Musée Pompon à Saulieu dans Bourgogne musee-pompon-300x180

 

Le musée municipal François Pompon est hébergé dans un élégant hôtel particulier XVIIème siècle jouxtant la basilique Saint Andoche en plein coeur de la ville de Saulieu

On y découvre en premier lieu des collections ayant trait à l’art lapidaire (stèles funéraires gallo-romaines, bornes indicatrices, statues, art sacré…), puis une salle de gastronomie pour l’art culinaire et d’autres objets et documents médiévaux… 

Enfin accédant au premier étage, on entre dans le domaine de François Pompon… Cet artiste-sculpteur, formé par Rodin dont il devient le chef d’atelier, va rapidement se désintéresser du portrait dans lequel il excellait pour se consacrer à la représentation des animaux, familiers, sauvages, exotiques… 

Il travaille aussi sur la représentation du mouvement : retrouver dans la sculpture le sens du mouvement, synonyme de vie… 

Son travail très riche et fourni s’épure au fur et à mesure pour ne garder que l’essentiel… A tel point qu’on a parfois parlé en évoquant les oeuvres de François Pompon d’esthétique japonisante !

Qui ne connaît « l’Ours », le fameux ours polaire exposé au Musée d’Orsay à Paris , la panthère à l’allure féline, le taureau emblème de Saulieu…

saulieu-300x159 dans Côte d'Or

Au coeur de la Bourgogne,Porte d’entrée du Morvan,Saulieu est depuis toujours une ville étape sur la route Paris-Lyon… A l’époque gallo-romaine, on en trouve trace sous le nom de Sidolucum. 

Mais si elle a su « accrocher » le voyageur de passage, c’est par la qualité de sa gastronomie et son patrimoine.

Madame de Sévigné
 en 1677, fera grand éloge de l’étape qu’elle a fait à Saulieu… Rabelais en son temps avait également apprécier la richesse de la gastronomie avant que Napoléon, Sacha Guitry, Mitterrand ou Giscard d’Estaing… ne suivent l’exemple ! 

La bonne chère est histoire de traditions : en Bourgogne, il est réputé bien manger, qui plus est élever l’une des races de boeuf, le Charolais, dont la viande est des plus goûteuses est un atout de choix… et avoir de grandes tables, la Côte d’Or…, permet de se faire une réputation certaine et méritée… 

Saulieu c’est également la ville de François Pompom, sculpteur, élève de Rodin à qui un musée est dédié, et aussi la Basilique Saint Andoche, superbe édifice roman du XIIème siècle, remarquable pour ses chapiteaux… 

Et enfin Saulieu est la ville des Sapins de Noël, il en part plus d’un million par an dans le monde entier… 

Renseignements : 03 80 64 19 51 

 

Publié dans Bourgogne, Côte d'Or, MUSEES de FRANCE | Pas de Commentaire »

Musée du Costume

Posté par francesca7 le 6 mai 2013

Musée du Costume à Avallon (89)

6, rue Belgrand
Avallon 89200
tel: 03 86 34 19 95   fax: 03 86 31 63 67

Musée du Costume dans MUSEES de FRANCE musee-avallon-300x215

Visites guidées du 15 avril au 1er novembre tous les jours de 10 h 30 à 12 h 30et de 13 h 30 à 17 h 30 Entrée adulte 4 € – Groupes de plus de 10 personnes et enfant jusqu’à 18 ans 2,50 €

Au cœur d’un hôtel particulier des 17ème et 18ème siècles sont exposés des costumes, tous issus de fonds privés, changeant annuellement. Des robes de mariées, aussi belles que variées, sont à voir dans la chapelle.

Ce musée invite chaque année ses visiteurs à un voyage dans le temps moins lointain mais plein de charme, à travers une présentation, à chaque fois renouvelée, de costumes et d’accessoires de mode anciens, déployés dans le cadre d’un ancien hôtel particulier des XVIIème et XVIIIème siècles ayant appartenu à la famille de Condé

 

THEME :

Masculin Féminin tel sera le thème de cette année 2008. Le musée retrace en 12 salles l’histoire du costume d’homme pendant 300 ans et son influence sur le costume féminin.

A découvrir, l’habit de cour à la française au 18esiècle – l’habit brodé sous l’Empire et la Restauration – l’habit moderne à la fin du 18e siècle avec notamment les Incroyables – le triomphe de l’habit noir aux 19e et 20e siècles, les dessous de ces messieurs, l’unisexe pour les moins de 5 ans et les premiers costumes pour les plus grands – les costumes de sport – les accessoires du costume masculin et l’influence du masculin sur le féminin.

Lorsque le visiteur pousse la porte du discret musée du costume, dans la petite rue Belgrand, à Avallon, il pénètre un autre monde. Celui d’Agnès et de Sylvie Carton, propriétaires des lieux. Une vraie encyclopédie de la mode à elles deux. Cette année, les deux s’urs ont décidé de consacrer l’espace de leur belle demeure à l’histoire de la gravure de mode.

Si le thème ne touche sans doute pas tous les publics, il ravira les amateurs éclairés et les simples curieux. Car l’exposition fourmille d’une infinité de détails, d’informations et de documents.

Ces gravures ont guidé les élégantes pendant des siècles

Dans chaque salle, les mannequins sont vêtus de façon similaire aux gravures exposées. De manière souvent tellement identique que c’en est troublant.

« On disposait d’un stock important de gravures anciennes, raconte Agnès Carton. Elles nous servaient habituellement de guide pour vêtir et coiffer nos mannequins. Cette fois-ci, on a eu envie de les sortir de l’ombre et de montrer à quel point ces gravures servaient également de guide pour les élégantes, autant au XVIII e siècle que jusque dans les années 60 ».

L’exposition est agencée de façon linéaire (« le plus simple pour nous comme pour les visiteurs », explique Agnès) : la première salle dévoile des tenues portées sous l’Empire, la dernière est consacrée aux années 60, avec de vrais trésors signés Balenciaga, Dior ou Courrèges.

« Le XVIII e siècle correspond au tout début de la gravure. Avant, c’était par le biais de poupées que circulait la mode ! », révèle Sylvie Carton. Publiée dans des revues de nouvelles et de propos mondains, la gravure était en quelque sorte l’équivalent des séries photo dans les magazines féminins d’aujourd’hui. « Ça faisait rêver les provinciales de contempler les dernières tendances parisiennes », sourit Agnès Carton. Peintes à la main, ces gravures n’avaient au départ qu’un tirage modeste. Mais face à la forte demande, l’offre s’agrandit. « Il y a eu la grande idée de présenter le modèle de dos et de face, pour donner plus de détails techniques », souligne Agnès Carton. Leurs mannequins, dans chaque salle, reproduisent parfaitement les poses, l’allure et les coiffures des modèles.

Évolution de la société

Les gravures proviennent des journaux les plus célèbres des différentes époques : Le journal des Demoiselles, le Petit Écho de la Mode, ou, plus tard,Vogue et Marie-Claire. L’observateur peut constater ainsi leurs changements : d’abord peintes à la main, puis photographiées ou réalisées par des artistes célèbres, mises en scènes ou épurées, elles racontent l’évolution de la société à travers la façon de se vêtir. Certaines font même référence à l’actualité, en mettant par exemple en scène des militaires de la Première Guerre mondiale.

En ressortant du musée, le visiteur a l’impression étrange d’avoir traversé les siècles, des crinolines aux robes des années folles, pour revenir un peu abruptement à l’époque du jean et des baskets.

banniere-gugus-300x14 dans Yonne

PratiqueLe musée du costume au 6, rue Belgrand, à Avallon. Ouvert tous les jours, de 10 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30. Les visites sont guidées. Réservation obligatoire pour les groupes, au 03.86.34.19.95. Tarifs : 5 €, réduit 3 €.

 

Publié dans MUSEES de FRANCE, Yonne | 2 Commentaires »

Musée du liège et du bouchon

Posté par francesca7 le 11 mars 2013

http://www.dailymotion.com/video/xhmzr5

Musée du liège et du bouchon

(Lot-et-Garonne)

 

Dans une muséographie moderne et originale, ce musée, seul musée industriel d’Aquitaine, rappelle ce que fut le métier de bouchonnier depuis le XVIIIe siècle à nos jours.

Deux personnages de l’époque 1900, le petit Jules et son grand-père, vous guident en voix off à travers l’histoire de l’industrie bouchonnière, en commençant par l’évocation du Président de la République Armand Fallières, enfant du pays, lors de sa venue à Mézin après son élection, le 1er octobre 1906, dans une ville en fête.

La forêt de chênes-lièges des Landes de Gascogne, qui en ce début de siècle a pour l’essentiel cédé la place au pin maritime, est étonnamment reconstituée. Vous découvrirez comment entre vin et armagnac, farine et grain, bois et charbon, résine, goudron et térébenthine, le liège embarque au port de Lavardac, comment dans les ateliers de Mézin, qu’il vienne d’Algérie, d’Espagne ou du Portugal, le liège se transforme en bouchons. L’atelier manuel et son outillage, l’atelier mécanisé de 1936 et ses machines à grande production, font connaître et apprécier par le visiteur le travail minutieux nécessité par ce bouchon de quelques grammes.

Aujourd’hui, la généralisation du bouchage plastique, la concurrence du bouchon portugais et la crise économique ont lourdement affaibli l’activité bouchonnière en Albret. Certaines entreprises continuent de fabriquer un bouchon de liège naturel, d’autres se sont engagées dans la fabrication de nouveaux produits de haute technologie.

Musée du liège et du bouchon dans MUSEES de FRANCE liege1

POUR TOUT RENSEIGNEMENT : 
MUSÉE DU LIÈGE ET DU BOUCHON
Rue du Puits Saint Côme – 47170 Mézin
Tél / Fax 05 53 65 68 16
Mail museemezin@wanadoo.fr

Publié dans MUSEES de FRANCE | Pas de Commentaire »

123456
 

leprintempsdesconsciences |
Lechocdescultures |
Change Ton Monde |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | C'est LE REVE
| Détachement Terre Antilles ...
| ATELIER RELAIS DU TARN ET G...