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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La légende de la Pierre qui Vire dans l’Yonne

Posté par francesca7 le 11 mars 2013

La légende de la Pierre qui Vire


La légende de la Pierre qui Vire dans l'Yonne dans LEGENDES-SUPERSTITIONS pierre-qui-vire-2009-2Il y a longtemps de cela, vivait une paysanne qui se prénommait Persevine. La jeune femme avait tout pour être heureuse : un mari aimant et travailleur, un bébé joufflu et plein de vie, une chaumiére aux murs épais et quelques lopins de terre, qui, ma foi, étaient largement suffisants pour y faire pousser l’orge, l’avoine et le blé. Pourtant Persevine aurait aimé avoir plus. Elle rêvait de se vêtir avec de jolis vêtements au tissu soyeux, d’une chaumière plus accueillante avec d’épaisses fourrures étalées sur le sol de terre battue afin que son fils puisse s’y rouler avec délices. Elle rêvait de choses inaccessibles pour une femme de sa condition. Pourtant, il y avait une histoire qu’on racontait lors des veillées, lorsque l’hiver était rude, lorsque le vent soufflait sa bise glaciale, lorsque la neige recouvrait la forêt jusqu’à la cime des arbres, lorsque tous les villageois étaient réunis autour de la cheminée de la chaumière commune. Cette histoire révélait l’endroit où était caché un trésor extraordinaire. Persevine en connaissait tous les détails : des pierreries de toutes les couleurs, étincelantes, ensevelies sous la Pierre qui Vire, le rocher légendaire qui avait la particularité de s’ouvrir à chaque nuit de Noël, permettant ainsi d’exhiber ses merveilles. Par contre, il ne restait béant que le temps que s ’égrène les douze coups de minuit de la chapelle de Vaumarin, ensuite, il se fermait l’année entière. Le seul qui avait pu admirer les entrailles de la roche n’avait jamais pu trouver de mots tellement il avait été ébloui mais n’avait pas manqué d’avertir ses amis :

 

  • Surtout n’y allez pas, la pierre se ferme aussi vite qu’elle s’ouvre.

Et l’idée avait fait son chemin dans l’esprit de Persevine, l’homme qui avait pu voir le trésor était un vieil homme, elle par contre, était jeune et vive et elle n’aurait pas l’effet de surprise, elle savait à quoi s’attendre, donc, elle ne perdrait pas une seconde pour admirer les précieuses richesses.

Le soir de Noël arriva, Persevine décida que cette nuit de Noël ferait d’elle une femme fortunée.

Peu avant de se rendre a la messe de minuit, elle se plaignit auprés de son époux :

  • Je me sens bien lasse, m’en voudrais tu si je restais à t’attendre ?
  • Evidemment que non, répondit son mari.

Il s’approcha, admira son fils endormi avec le sein de la jeune mére encore dans la bouche :

  • Ce gaillard t’épuise, ajouta t-il dans un sourire. Prends bien soin de toi.
  • Il se couvrit de son épais manteau de laine et quitta la chaumière avec en tête, le doux tableau de sa femme allaitant son petit.


Une fois seule, elle s’habilla chaudement, habilla de même son fils, prit un sac de toile, sortit et suivi le chemin qui grimpait à la pierre, éclairée par la lumière blanche de la pleine lune. Elle marchait vite, heureuse que la neige ne soit pas encore tombée, arriva à l’heure. Au premier coup de minuit de la chapelle de Vaumarin, la roche glissa, découvrant la crypte. Persevine descendit, posa son enfant qui dormait profondément  et se dépêcha de remplir son sac de pierreries resplendissantes et lumineuses, envoutée malgré elle par la magnificence de ce trésor. Elle s’enfuit au douziéme coup de minuit, alertée par les tremblements du sol annonçant la fermeture du rocher. Le froid glacial de la nuit la réveilla brutalement, la mit devant l’insupportable réalité : elle avait oublié son fils dans le ventre de la pierre… Son enfant chéri était prisonnier au fond du caveau !!!

Elle devint comme folle, entreprit avec toute la force de son désespoir de faire bouger le rocher maudit,  poussa, tapa, tira… Rien n’y fit… Alors un cri sortit de sa gorge, un cri inhumain, un cri d’animal blessé qui déchira le silence de la nuit, roula, explosa contre les rochers, résonna jusqu’au village, franchit les murs épais de l’église, terrorisant les fidèles. Les villageois accoururent, malgré la peur qui leur nouait leur ventre, la trouvèrent, collée contre la pierre, les mains et les bras en sang. Ils tentèrent aussi de faire glisser la pierre, de la soulever en se servant des arbres de la forêt comme levier… Leurs efforts furent vains aussi… le rocher ne formait plus qu’un bloc inviolable. De retour au village, le mari de Persevine, ivre de douleur et de colère, vida le sac au dessus d’un tas de fumier…Le lendemain matin, il ne restait plus rien du trésor, que quelques morceaux de charbon.

450px-Pierre-qui-Vire-2009-8 dans Yonne                                Une année s’écoula, une année aux jours sans fin, aux nuits interminables. Persevine ne se nourrissait plus, ne dormait plus, veillait sans bouger auprès de ce qui était devenu le tombeau de son petit. Elle priait Dieu d’avoir pitié de son chagrin, suppliait l’éternel d’accepter de l’emporter auprés de son enfant. Le remords la rongeait toute entière. Personne n’avait réussi à la défaire du rocher, ni son mari, ni quelque autre misécordieux. Au village, on ne parlait plus du trésor de la pierre qui vire, on ne parlait que de Persevine qui se laissait mourir d’amour pour son petit. Et la nuit de Noël revint. Agenouillée, priant avec encore plus de ferveur, donnant son âme à Dieu, elle attendit le premier coup de minuit. Et il résonna ce premier coup de minuit, comme un chant deliberté, elle allait enfin reposer auprès de son bébé pour l’éternité. La pierre s’entrebailla, Persevine s’y engouffra, courut jusqu’à son fils…. qui se réveilla…Une vague de bonheur la submergea et c’est temblante d’émotion qu’elle prit son enfant dans ses bras et se précipita à l extérieur… elle ne savait pas combien il restait de coups à la cloche de la chapelle de Vaumarin, mais elle ce qu’elle savait, c est que la cloche aurait pu sonner toute la nuit, la pierre, rester ouverte, rien n’était plus important que le trésor qu’elle tenait contre elle.

Un ange apparut :

  • Sotte mère, la leçon t’a t-elle suffit ? Sauras tu désormais résister aux tentations ?

Elle baissa la tête, repentante :

- je ne serai plus jamais envieuse, ni désireuse de chimères absurdes. J’ai ma vie et mon bonheur contre moi, cet enfant est le plus magnifique des joyau, je l’ai compris à la seconde où je l’ai perdu.

L’ange tendit son épée, interdit à la pierre de virer, enfouissant son trésor pour toujours. Il traça une croix sur le bloc et disparut…

La terre trembla, secouant les chaumiéres, faisant déborder le Trinquelin et disparaître la chapelle de Vaumarin.

Plus personne n’entendrait la cloche de la Chapelle…

FIN.


 Cette légende existe depuis la nuit des temps, de ces temps où vivaient les fées, de ces temps où elles avaient l’habitude de rire et de danser autour de la Pierre. A cette époque, dans l’intervalle des douze coups de minuit de la cloche de la chapelle de Vaumarin, le rocher tournait sur lui-même, découvrant une crypte regorgeant de fabuleux trésors, On disait qu’il était possible d’y puiser à pleine mains le temps que s’égrènent les douze coups de minuit.

 il est dit aussi que les gaulois venaient en ce lieu afin d’y prier leurs divinités et assister aux sacrifices en dédiés en leur honneur. Ils y faisaient des sacrifices humains ou autre, car des petites haches et des coins, ainsi que des rigoles tracées sur les pierres servant à l’écoulement du sang ont été trouvés sous le monument, Les druides (prêtres païens) vivaient au sein de cette forêt.

 La pierre-qui-Vire : le nom du monastère vient d’un amas granitique sculpté par I’érosion, dit « le dolmen », situé à proximité du monastère, au sein de la forêt du Morvan.

La pierre supérieure fut scellée par le Père Muard en 1853 (photo ci-dessus) pour y dresser la statue de « Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire ». Cette statue est actuellement placée dans l’entrée de l’église et a été remplacée par une statue plus récente.

 

pierre-qui-vire3-300x225La Pierre-qui-Vire aujourd’hui :  

Une abbaye est par vocation un lieu de prière. C’est aussi un lieu de travail, en particulier dans le cas d’une abbaye bénédictine ou cistercienne. La formule « Ora et labora » (prie et travaille), bien que ne figurant pas dans la règle de saint Benoît, résume bien les prescriptions de la règle qui prône l’alternance harmonieuse de la prière et du travail. Le travail a un autre but, celui de permettre à la communauté de subvenir à ses besoins : « Les moines seront vraiment moines s’ils vivent du travail de leurs mains » (chap. 48).

Un site à visiter : http://www.apqv.fr/apqv.php

 

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Le Sapin de Noël et ses symboles

Posté par francesca7 le 8 mars 2013

Le Sapin de Noël et ses symboles dans LEGENDES-SUPERSTITIONS sapin-215x300Au plus profond de l’hiver, au cours de la nuit la plus longue, il est un arbre qui nous ravit. C’est le sapin de Noël.

Une vieille légende dit qu’il y a très longtemps de cela, un bûcheron, qui rentrait chez lui par une froide et glaciale nuit d’hiver, tomba soudain en extase devant le spectacle des étoiles qui brillaient à travers les branches d’un sapin recouvert de neige et de glace.

Ne voulant pas perdre cette vision merveilleuse, il coupa un petit sapin qu’il rapporta chez lui et s’empressa de décorer de petits rubans blancs pour imiter la neige. Puis, il accrocha aux branches des petites bougies qu’il fixa avec des morceaux de fil de fer. Ce n’est qu’une fois allumées, qu’il s’aperçut qu’il avait reproduit la magie de sa vision féerique !

Il s’empressa d’appeler ses voisins qui, voyant l’arbre, voulurent immédiatement, eux aussi, en avoir un au sein de leur maison.

C’est en propageant cette nouvelle que la légende du sapin de Noël serait née…

Nous comprenons aisément, au travers de ce conte, que cet arbre est d’une importance capitale à ce moment particulier de l’année : le solstice d’hiver.

Outre la beauté des lumières qui le parent, il apporte par son parfum, et sa verdeur, une réconfortante présence au sein de la maison. Il est, en effet, porteur de l’espoir de la vie qui continue, malgré l’apparente disparition de celle-ci à la surface de la terre.

C’est pourquoi le sapin de Noël, est le support symbolique et physique qu’ont trouvé les hommes pour appeler de toutes leurs forces le retour de la lumière.


Imaginons-nous, pendant quelques instant, nous retrouver quelques siècles en arrière, dans une humble demeure où seules de faibles lueurs de chandelles et d’un foyer apportent un semblant de réconfort. Dehors le bruit de la bise fait rage, les bois et les pierres craquent, et même parfois des loups hurlent.

Dans les têtes, on ne pense qu’à tenir le coup, à passer cet hiver grâce aux récoltes qui ont été engrangées pour attendre la saison nouvelle. D’ailleurs, se conserveront-elles bien ? Et notre Soleil, reviendra t-il vite pour redonner vie à la vie ? Ne va-t-il pas tout abandonner au froid et à l’obscurité ?

Pour conjurer toutes ces peurs, on lui exprime ce besoin vital que l’on a de lui en lui sacrifiant ce modèle vivant d’immortalité qu’est le sapin  : « l’arbre toujours vert », car cet arbre, qui symbolise la vie qui ne meurt jamais, devient le support de tout ce dont on ne veut pas manquer (pièces de monnaie, aliments, jouets,…).

Cette période si dure, souvent faite de privations et de repliement, devient, grâce à lui, une période de fête. A la stérilité apparente de la terre, on oppose l’abondance, au froid de l’hiver, on répond par la chaleur du foyer, à l’absence de lumière, on apporte la lumière.

Mais la nuit de Noël revêt une autre importance pour les hommes. Elle imprègne de sa féerie tous les enfants de la terre qui retrouvent, l’espace d’une soirée, le modèle de monde auquel ils aspirent…

C’est ce soir là, que les regards les plus durs peuvent s’attendrir devant ceux émerveillés des enfants, et qu’en cette nuit particulièrement divine et sacrée, on peut encore croire que la beauté, la bonté la joie et la foi de tous les hommes en l’existence est possible.

Au sein du foyer, l’arbre de Noël devient une véritable icône vivante. Lorsque toutes les lumières de la maison auront été éteintes, et que seules ses petites bougies scintilleront, le beau vert sombre de sa ramure nous immergera dans la contemplation de la profondeur de l’univers pouvant guider une superbe méditation. Elle peut s’assimiler à la joie éprouvée par les cosmonautes qui, lorsqu’ils sont délivrés de l’atmosphère terrestre, contemplent sans écran, cette voie lactée si belle qui leur paraît soudain si proche, au point de se sentir intégrés à elle.

Au faîte de l’arbre, trône l’étoile. Elle symbolise ce point fixe qui guide les hommes depuis la nuit des temps : l’étoile polaire, mais elle symbolise aussi la Grande Mère.

La somptueuse guirlande blanche qui serpente et scintille de mille feux, c’est la voie lactée que nous contemplons, et qui est un autre repère pour le chemin du pèlerin : Saint Jacques de Compostelle.

Les petites lumière qui clignotent nous montrent les milliards de soleils qui constellent et illuminent la voûte des cieux.


Les boules, quant à elles, sont les planètes connues ou inconnues qui peuplent l’univers.

Mais l’autre secret de cet arbre magique, ce sont les cadeaux déposés à son pied ! Ils sont d’une grande importance (aussi modestes soient-ils), car ils représentent les grâces qui nous sont accordées après une année de travail.

Pour conserver toute la valeur à ces cadeaux, ils doivent rester dans leur paquet qui arborera un joli nœud. Il faudra en effet, défaire ce nœud qui signifie tous nos nœuds (en particulier ceux de notre esprit), avant de pouvoir recevoir ces grâces.

Ainsi, nous comprenons que le premier cadeau de Noël que nous offre dans son sacrifice « l’arbre toujours vert », est celui de pouvoir repartir tout neuf vers l’année nouvelle…

Je vous souhaite un joyeux Noël dans la paix et la joie.

Marie Emilia Vannier Auteur : www.arbreguerisseur.com

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Histoire du Père Noël

Posté par francesca7 le 8 mars 2013

 

Le lieu d’habitation du père Noël est très controversé. Selon les Norvégiens il habite à Drøbak, à 50 km au sud d’Oslo. Pour les Suédois, c’est à Gesunda, au nord-ouest de Stockholm, et pour les Danois au Groenland. Les Américains considèrent qu’il habite au pôle Nord, mais en 1927 les Finlandais ont décrété que le père Noël ne pouvait pas y vivre, car il lui fallait nourrir ses rennes : sa résidence fut donc fixée en Laponie, au Korvatunturi puis, cette région étant un peu isolée, ils l’ont fait déménager près de la ville de Rovaniemi au Santa Claus Village. La Sibérie revendique également cet honneur, mais il y a sans doute confusion avec Ded Moroz, le cousin serbo-russe du père Noël qui est fêté le 7 janvier avec sa fille Snegurochka. Le Canada, pour sa part, prétend qu’il serait dans le grand-nord canadien, ou selon la célèbre chanson de Joseph (Pierre Laurendeau), reprise par Les Colocs, le personnage serait en fait québécois comme l’indique le titre lui-même, Le Père Noël c’t'un Québécois.

En 1953, Réal Rousseau et Jacques T. Melchers construisirent la résidence d’été du père Noël à Val-David dans les Laurentides, au Québec. Le Père Noël y déménagea l’année-même et y arriva en hélicoptère. Il y revient à chaque été et a reçu près de 3 millions de visiteurs.

Dans le Pacifique, l’île Christmas se revendique également comme une résidence secondaire du père Noël. La Turquie, qui a gardé des reliques de saint Nicolas dans la très touristique région d’Antalya, est aussi de la partie.

Jusqu’au tournant du xxe siècle, le père Noël n’a que huit rennes (Tornade, Danseur, Furie, Fringant, Comète, Cupidon, Éclair et Tonnerre) . Le neuvième, nommé Rudolph (Rodolphe en français), fut créé en 1939 par le poète Robert L. May dans un conte où le père Noël doit affronter des conditions météorologiques si mauvaises qu’il risque d’être en retard dans sa livraison de cadeaux. Dans cette histoire, il réussit à les distribuer grâce au nez lumineux de Rudolph qui l’orientait dans la tempête.

En 2001 est sorti un film d’animation anglais avec des personnages en pâte à modeler dont le héros est Robbie le renne qui rêve de devenir un membre de l’attelage du père Noël comme son père. Dans nombre de pays, une lettre envoyée au père Noël (quelle que soit l’adresse inscrite : pôle Nord, Laponie ou autre) sera traitée par le service des postes qui répond aux jeunes expéditeurs.

Le Père Noël sur Terre

Histoire du Père Noël dans LEGENDES-SUPERSTITIONS pere_noel_1914En France, après la Seconde Guerre mondiale, le père Noël à l’image actuelle (vieillard débonnaire barbu, rondelet et jovial, à la houppelande rouge et au ceinturon noir) arrive en France avec le plan Marshall et la marque Coca-Cola qui fige (mais ne l’a pas créée) cette image du père Noël. Une campagne de presse condamnant son utilisation comme outil de merchandising est alors menée et atteint son paroxysme lorsqu’un jeune prêtre dijonnais Jacques Nourissat condamne au bûcher le personnage du père Noël, outré qu’il soit à l’effigie des grands magasins de Dijon, cet autodafé ayant lieu sur les grilles de lacathédrale Sainte-Bénigne le 23 décembre 1951. Cet évènement donne lieu à des débats enflammés entre les écrivains catholiques Gilbert Cesbron etFrançois Mauriac qui reprochent la marchandisation du père Noël tandis que des personnalités comme René Barjavel, Jean Cocteau ou Claude Lévi-Straussprennent sa défense.

Le Secrétariat du Père Noël est créé par le Ministre des PTT, Jacques Marette en 1962 dans le service des « rebuts » de l’hôtel des Postes à Paris. Il est ensuite transféré en 1967, grâce à l’intervention de Robert Boulin, alors Secrétaire d’État au Budget et maire de Libourne, au sein du centre des recherches du courrier la Poste à Libourne (le seul qui soit autorisé à ouvrir le courrier). La lettre au Père Noël est donc ouverte pour retrouver l’adresse de l’expéditeur et lui envoyer gratuitement une carte-réponse.
La première « secrétaire du père Noël » qui rédige ainsi la première réponse par l’entremise des PTT en 1962, est en réalité la propre sœur du ministre, la pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto.

Cette opération, plébiscitée par les enfants et leurs parents, connaît un succès grandissant : le courrier reçu par le père Noël a plus que doublé en dix ans. En 2007, le père Noël a reçu plus d’1,6 million de courriers, dont 1,43 million de lettres et 181 200 courriels (via le portail Internet du groupe La Poste et le site du père Noël de La Poste), cette évolution se stabilisant depuis. Le Service Client Courrier de Libourne est toujours au service du Père Noël.

Bien que la tradition du père Noël ait des origines en Europe du Nord, il est popularisé aux États-Unis au xixe siècle. La première mention du « père Noël » en français est trouvée en 1855 sous la plume de George Sand (on parle avant plutôt du bonhomme de Noël ou du petit Jésus). Qu’il soit appelé Father Christmas ou Santa Claus en anglais, Weihnachtsmann en allemand, ou Père Noël, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux aux enfants dans les maisons pendant la nuit de Noël qui a lieu chaque année du 24 au 25 décembre.

220px-Santa-eop2 dans LEGENDES-SUPERSTITIONSLe père Noël est l’équivalent français du Santa Claus américain dont le nom est lui-même une déformation du Sinterklaas (saint Nicolas) néerlandais. Il est aussi largement inspiré de Julenisse, un lutin nordique qui apporte des cadeaux, à la fête du milieu de l’hiver, la Midtvintersblot, ainsi que du dieu celte Gargan (qui inspira le Gargantua de Rabelais) et du dieu viking Odin, qui descendait sur terre pour offrir des cadeaux aux enfants scandinaves. De Julenisse, le Père Noël a gardé la barbe blanche, le bonnet et les vêtements en fourrure rouge, de Gargan il a conservé la hotte et les bottes.

Même si le mythe peut varier fortement d’une région à l’autre, notamment à cause du climat du 25 décembre qui peut aller du début de l’hiver dans l’hémisphère nord au début de l’été dans l’hémisphère sud, on l’imagine généralement comme un gros homme avec une longue barbe blanche, habillé de vêtements chauds de couleur rouge avec un liseré de fourrure blanche ; des lutins l’aident à préparer les cadeaux. Il effectue la distribution à bord d’un traîneau volant tiré par des rennes (ou sur une planche de surf en Australie).

Il entre dans les maisons par la cheminée et dépose les cadeaux dans des chaussures disposées autour du sapin de Noël ou devant la cheminée (en France), dans des chaussettes prévues à cet effet accrochées à la cheminée (en Amérique du Nord et au Royaume-Uni), ou tout simplement sous le sapin. En Islande, il dépose un petit cadeau dans une chaussure que les enfants laissent sur le bord d’une fenêtre dès le début du mois de décembre. Au Québec, les cadeaux au pied du sapin sont de mise, en plus des « bas de Noël » disposés sur la cheminée dans lesquels on met les petites surprises.

Contrairement à d’autres personnages de fiction, le père Noël est habituellement présenté aux enfants comme étant un être réel. Selon les familles, la tradition veut soit que l’enfant fasse une liste de cadeaux qu’il désire pour Noël, soit que le père Noël décide « lui-même » quels cadeaux mérite l’enfant.

En Europe, les rituels liés à l’approche de l’hiver sont ancestraux. Au Moyen Âge, l’Église catholique décide de remplacer les figures païennes par des saints. Par le nom de « saint Nicolas », elle désigne Nicolas de Myre, un personnage qui vécut au ive siècle au sud de la Turquie actuelle près d’Antalya, contemporain de la dernière vague de persécutions et du concile de Nicée, moment important du christianisme. Au xie siècle, sa dépouille est volée par des marchands italiens, mais ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire. Rapportée à Bari en Italie, la relique produirait des miracles. Selon la légende, il aurait ressuscité trois enfants trucidés par un horrible boucher. Il est alors présenté comme le saint protecteur des tout-petits. C’est pourquoi, en sa mémoire, le 6 décembre de chaque année, principalement dans les pays d’Europe du Nord et de l’Est (notamment dans l’Est de la France en Alsace, à Metz, à Nancy et à Saint-Nicolas-de-Port), la coutume veut qu’un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l’était (grande barbe, crosse d’évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages. C’est au xvie siècle, que la légende du saint s’enrichit avec le personnage du père Fouettard qui punit les enfants désobéissants (selon certaines traditions, celui-ci serait en fait le boucher de la légende). En France, à partir du xiie siècle également appelé, le vieux qui présidait ce cortège, est par la suite appelé « Noël ».

elf-212x300Au moment de la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l’enfant Jésus (le Christkind allemand). C’est aux Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas par l’influence des huguenots. Étrangement, au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps le personnage de l’enfant Jésus, alors que Santa Claus se charge de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les cadeaux de la nuit de Noël. Au xviiie siècle, les souverains allemands entament un processus de laïcisation : les figures chrétiennes sont remplacées par d’anciens symboles germaniques. C’est le retour du petit peuple des fées, des elfes et du vieil homme de Noël (le Weihnachtsmann) qui distribue en traîneau des sapins décorés de cadeaux.

 En 1821, le livre A New-year’s present, to the little ones from five to twelve (Un Cadeau pour le nouvel an aux petits de cinq à douze ans) est publié à New York (sous l’influence des Hollandais qui, en fondant la Nouvelle-Amsterdam au xviie siècle, importent le Sinter Klaas). Il contient le poème anonyme Old Santeclaus qui décrit un vieil homme qui apporte des cadeaux aux enfants sur un traineau tiré par des rennes.

Le 23 décembre 1823, le journal Sentinel de Troy, dans l’État de New-York, publie anonymement le poème A Visit from St Nicholas, qui sera attribué au pasteur américain Clement Clarke Moore dans ses œuvres complètes en 1844, dans lequel saint Nicolas est présenté comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un traîneau volant tiré par :

huit rennes nommés respectivement  : Fougueux (Dasher), Danseur (Dancer), Fringant (Prancer), Rusé (Vixen), Comète (Comet),Cupidon (Cupid), Tonnerre (Donder) et Éclair (Blitzen). Ce poème a joué un rôle très important dans l’élaboration du mythe actuel. Après le journal Sentinel en 1823, il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

En France, les catholiques, qui depuis longtemps s’échangeaient des petits cadeaux le soir de Noël en l’honneur de la naissance du Christ, résistèrent longtemps au « père Noël », patronyme qui désignera le personnage popularisé en France par les Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale, bien que celui-ci ait déjà été connu depuis longtemps.

Aujourd’hui, le père Noël est également utilisé le 25 décembre, dans des pays n’ayant pas de tradition chrétienne, tels que la Chine, comme outil de vente et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille. La hotte du père Noël peut être un panier ou alors être une sorte de grand sac marron, dans lequel les cadeaux de tous les enfants doivent être entreposés.

La véritable histoire du Père Noël en vidéo :

Reportages de l’émission du vendredi 25 décembre 2009

http://www.france5.fr/c-dans-l-air/culture-medias/la-veritable-histoire-du-pere-noel-32328

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