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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Histoire de Charolles

Posté par francesca7 le 7 avril 2013

en SAONE ET LOIRE : A l’Antiquité

Histoire de Charolles  dans Saône et Loire charolles-188x300Dans l’antiquité Charolles est le siège ou une partie d’une terre romaine dévolue au Culte impérial des Césars et appartient de ce fait à l’Empire romain, sans propriétaires privés. De même l’ensemble du pays dit Charolais encore que ses contours soient mal dessinés. Il pouvait tout aussi bien contenir l’ensemble du Charolais et du Brionnais qu’une simple partie, réduite aux alentours de Charolles telle qu’elle apparait sous les Comtes de Chalon vers 1200. Le fait est que des bœufs blancs étaient sacrifiés depuis bien avant la conquête romaine sur les autels de Jupiter ainsi que ceux dévolus au culte particulier de Rome. Il existe plusieurs espèces de bœufs blancs dont une en Égypte. Mais leur transport aurait couté trop cher et le commerce avec l’Égypte se contentait de blé et non d’animaux, sinon pour l’exotisme. Les conquérants se sont arrogés des terres qu’ils ont revendu et d’autres qu’ils ont gardé pour la République. Ce qui explique qu’on en trouve pas de trace sinon par les sacrifices des bêtes sur les autels de la République. Le souvenir est resté de cette appartenance dans le patois latin qui désignait le pays entier, réduit ou agrandit par les diverses invasions Barbares. Faute d’écrits, les esclaves disaient Tsarolles pour donner leur appartenance à la Terre ou villa des Césars. Les vaches blanches dans l’antiquité étaient sacrées et rappelaient directement Io la maitresse de Jupiter. Outre l’élevage des bœufs qui ne pouvait être sous mains privées parce qu’il entrait dans le domaine du culte Sacré, au même titre que les Vestales dont les lois qui les régentaient étaient des plus strictes et étaient les gardiennes du feu sacré de la durée de Rome, quand les Césars en étaient les Pontifes. On y élevait aussi des chevaux pour les Légions romaines. D’où le nom de kadrigel venu avec les lettres romanes, anciennement: Quadrige. Qui, en ce cas pouvait aussi désigner quatre routes. La monté du christianisme, les différentes lois contre le paganisme, ont réduit ce souvenir avec un vague regain sous Julien vers 355 ont pu redonner vie à cette esprit. Puis les invasions Barbares en lutte contre l’empire et la poursuite de l’évangélisation des campagnes l’ont fait oublier, pour ne pas dire mépriser, par les nouveaux maîtres. Les uns parce qu’il était issu des Césars,les autres parce qu’il était païen…

Avec l’avènement de l’empire Carolingien, Charolles qui signifiait encore le pays Charolais dans une étendue encore à préciser, puisqu’il fut créé de toute pièce par le Comtes de Châlon qui devait avoir de bonnes raisons, pour ainsi, lui rendre son existence, sinon de recevoir des pressions de la part de ses habitants libres ou pour contrecarrer la puissance des Abbés de Cluny. Mais pour l’heure nous n’en somme pas là. Charolles (ais) prit le nom du nouvel Empereur: Karolus Rex. C’était encore une villa romaine et les comtes de Châlon étaient fonctionnaires de l’empereur, de même qu’elle l’était sous les Burgondes puis sous les Mérovingiens. Ceux-ci s’installaient dans les meubles sans rien en changer. Ils prenaient le titre de propriété des terres libres ou d’Empire, esclaves compris, ceux ci cependant étaient toute fois mieux traités d’après la Loi gombette Les Carolingiens installés à l’Empire, ceux-ci poussés par le besoin de stabilité des provinces,et en guerre contre tout Paganisme se servirent du (Charolais) Tsarolles en base militaire d’élevage de chevaux en même temps qu’un carrefour pour le courrier rapide dans toutes les directions de leur puissance tout comme sous les Romains, Tsarolles était à mi-chemin entre Rome et les frontières du Nord. La villa Romaine n’était pas dépecée. Ce n’est qu’au cours de la décadence de l’empire que les terres ont été données à leurs vassaux. Puis, la fondation de Cluny ne pouvait tolérer ce souvenir païen et tentait en même temps d’en récupérer le prestige sous le giron de l’Église. Nous voici rendu à la Châtellenie, des comtes de Châlon, nommée Kadrigel dans les manuscrits mais qui devait rester Tsarolles dans l’esprit de ses habitants tant Serfs que libres.

Moyen Âge

À l’époque carolingienne, le site est le siège d’une vicomté dépendant d’Autun. Au xe siècle, le lieu est rattaché au comté de Chalon. En 1166, le comte rend hommage au roi Louis VII tout en se reconnaissant vassal du duc de Bourgogne. En 1237, la forteresse entre dans le domaine ducal lors de l’achat du comté de Chalon par Hugues IV avec établissement d’un bailli. En 1277, Charolles devient la capitale et le siège des états particuliers du comté de Charolais ; le comté regroupe six châtellenies et est inféodé à Béatrice de Bourgogne, nièce de Robert II de Bourgogne.

En 1301, la ville reçoit sa charte de Robert de Clermont, époux de Béatrice de Bourgogne. En 1316, le lieu est érigé en Comté. En 1327, par mariage, la ville et le comté passent à la maison d’Armagnac en la personne de Jean Ier d’Armagnac. En 1391, Bernard VII d’Armagnac, petit-fils du précédent, ayant de pressants besoins d’argent, vend le comté à Philippe II de Bourgogne et la ville devient à nouveau le chef-lieu d’un bailliage.

Époque moderne

En 1477, à la mort de Charles le Téméraire, le comté est rattaché au royaume de France. La ville comme le comté, extrêmement fidèles à la maison de Bourgogne, sont gravement malmenés par les troupes de Louis XI qui sont obligées de faire le siège de toutes les places fortes du Charolais et d’en tuer les habitants, enfants ,femmes vieillards et hommes périssent défenestrés, incendiés dans leur château, jetés dans les puits, ou écorchés vifs. Louis XI n’en peut rien faire et décide de le rendre à Marie de Bourgogne, femme de Maximilien Ier du Saint-Empire non sans l’avoir parfaitement ravagé afin qu’il ne puisse servir de base militaire à l’Empereur. De 1493 à 1684, Charolles est restitué à la maison d’Autriche et les rois d’Espagne de cette maison.

En 1684, le prince, Louis II de Bourbon-Condé se voit attribuer le comté en paiement des dettes contractées par les Habsbourg. En 1751, la ville est rattaché aux États de Bourgogne. À la mort de Charles de Bourbon (1700-1760). Ce Comtes de Charolais qui s’était rendu odieux par ses frasques, et demeurait, un temps, à Charolles,son fief. La ville retiendra qu’il s’amusait à tirer sur les couvreurs qui réparaient les toits. À la suite d’un meurtre sans raison apparente, commis au pistolet. Louis XV de France par son tuteur Le Régent lui accorda sa grace en ces termes: »Mon cousin je vous accorde votre grâce, en même temps que je signe celle, de celui qui vous tuera. » À sa mort, le comté passait à sa sœur, fille de Louis III de Bourbon-Condé. En 1771, Louis XV achète le comté à Mlle de Charolais et le réunit définitivement à la couronne.

Charolles était, à la veille de la Révolution, la 14e ville de la grande roue des États de Bourgogne, siège du bailliage royal de Charolles, de la maréchaussée et prévôté, du grenier à sel et de la subdélégation de Charolles. Elle comprenait en outre une église collégiale (l’église Saint-Nizier, composée théoriquement d’un Primicier-curé, d’un sacristain et de dix chanoines (en fait de trois chanoines), le prieuré de la Madeleine, un couvent de Picpus, de Clarisses et de Visitandines, un collège et un hôpital général.

Époque contemporaine

Au xixe siècle, la ville connaît une grande prospérité (forges, faïencerie, commerce de vins, de bois et de bestiaux). En 1896, Charolles fusionne avec la commune de Saint-Symphorien-lès-Charolles.

 

 

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Les boeufs blancs peuvent cacher des trésors

Posté par francesca7 le 7 avril 2013

 (en saône et loire)

Derrière les boeufs blancs, il y a tant de choses à voir et visiter ! D’abord Charolles.

Ici on ales mots justes pour vous présenter l’entrecôte persillée. D’ailleurs pour vous persuader de la rigueur des propos, la profession a créé un institut charolais qui propose des dégustations. Mais à Charolles on fait aussi dans la faïence. Bref, le souvenir de Charles le Téméraire aidant, vous quitterez, cette paisible petite ville en jurant d’y revenir. Ensuite, des châteaux. Par dizaines ils émaillent le bocage et d’ailleurs celui de Digoine est la première halte de cet itinéraire. Son théâtre, intacte depuis 1850, a vu déclamer Sarah Bernhardt et Offenbach créer certaines de ses valses et opérettes étonnant non ?

Les boeufs blancs peuvent cacher des trésors dans Saône et Loire boeuf

Paray le Monial retient l’attention à plus d’un titre. Sa basilique est la réplique, en plus modeste, de ce qu’était Cluny avant son démantèlement. Plus au sud, le Brionnais surprend par la qualité de ses églises, leur clocher et sculptures (Anzy le Duc, Semur en Brionnais). A St Christophe on est au cœur de la zone d’élevage. L’activité y est à son comble les jeudis matins, mais attention, inutile de se présenter sur le champ de force en milieu de matinée ; à cette heure la « floère » est tenue !

C’est à 6 heures qu’il faut être à pied d’œuvre. L’itinéraire mène ensuite à Charlieu et sa très belle abbaye, sans oublier de faire les quelques pas qui conduisent au cloître des Cordeliers. Avec Parey, Charlieu est un point fort de ce programme de découvertes.

Proche de la Clayette, le château de Drée, fait l’objet d’une magnifique restauration intérieure. A ne pas manquer. Sur le chemin du retour, les 400 et quelques mètres du Mont des Carges donne une dernière fois l’occasion d e photographier le bocage charolais.

Charolles est une commune française, située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne. Ses habitants sont appelés les Charollais et Charollaises1.

La ville a donné son nom au pays du Charolais, et est ainsi emblématique de la race bovine charolaise. Charolles est également connue pour ses faïences. Située au confluent de deux rivières, la ville est parsemée de nombreux canaux à l’origine de son surnom de Venise du Charolais.

Capitale du comté de Charolais au xiiie siècle, Charolles a appartenu aux ducs de Bourgogne, notamment Charles le Téméraire. Au xve siècle, la ville est passée aux rois d’Espagne, et ne fut intégrée au domaine royal français qu’au xviiie siècle. Bien que Charolles ait été désignée sous-préfecture de la Saône-et-Loire, elle n’a pas connu au xixe siècle l’essor industriel de ses proches voisines Paray-le-Monial et Digoin, et a conservé son charme de petite ville rurale.

La commune de Charolles est labellisée Village étape depuis 2006.

 

 

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Au temps de la Mine

Posté par francesca7 le 17 mars 2013

(Sâone et loire 71)


Ils sont encore nombreux à conserver, au fond de leur cœur, le souvenir de la mine. Que reste-t-il aujourd’hui de ce passé dur, mais où pourtant régnait entre tous les hommes, une solidarité exemplaire ? C’est à la découverte de ce monde révolu que nous convie cet itinéraire au centre de la Bourgogne.

Quitter Châlon sur Saône par le N80 jusqu’au Creusot. Le musée de l’Homme et de l’industrie retrace l’histoire de la dynastie des Schnerder et celle de la métallurgie à la fin du 19ème siècle. Au sud de l’agglomération, on rendra hommage au marteau-pilon, symbole de la cité. Autun, était, il y a quelques dizaines d’années le centre d’un bassin minier. Pour voir des blocs de houille, il faut maintenant visiter le Muséum d’histoire naturelle. Il faut dire qu’à Autun, on passera tout de même plus de temps à visiter la cathédrale Saint-Lazare, son magnifique tympan et ses chapiteaux que les vestiges des terrils d’autan !

En direction de Montceau les Mines, le temple des Mille Bouddhas retiendra l’attention. Le thème de la mine se retrouve à Montceau qui abrite un musée des fossiles et surtout à Blanzy ou un chevalement de 22 m de haut signale le carreau de l’ancien puits St-Claude. On peut visiter ces anciennes installations. On regagnera Châlon sur Saône par le Mont St Vincent et les charmantes petites villes de St Gengoux le National, Buxy et Givry.

 

L’histoire des mines françaises

Comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne, la France a su tirer de son sous-sol de nombreuses richesses qui ont permis, au 19e siècle et au 20e siècle, son essor industriel et commercial.

Ces produits sont des combustibles (charbon et lignite), des minerais (du fer, du plomb, du zinc, un peu d’antimoine, Au temps de la Mine dans Saône et Loire minesdu manganèse, du cuivre…), des substances industrielles (le sel, la potasse, les schistes bitumineux, la fluorine, l’uranium…).

Contrairement à une idée reçue, la France n’a jamais été autosuffisante ni en combustible ni en minerais, sauf pendant quelques années pour le minerai de fer. En particulier, elle a toujours dû importer son charbon, même dans les années 60′, alors que la production atteignait son maximum de capacité.

Une mine est éphémère. Le développement de l’industrie minière, d’une façon générale, suit de nombreux aléas : expansion ou récession de l’industrie, variation des cours des matières premières, pressions environnementales, etc. C’est la raison, entre autres, pour laquelle cette industrie demeure très irrégulière. Ainsi, par exemple, il n’est pas rare qu’une mine fasse l’objet d’une fermeture tout juste après son début d’exploitation. Par exemple, à la suite de la chute des cours boursiers. Mais encore, elle peut être rouverte de nombreuses années plus tard, ou, à nouveau fermée (de manière répétitive). Il faut aussi tenir compte des aléas géologiques, pas toujours discernables au moment des recherches. Ainsi, il est assez souvent arrivé qu’une mine, sur laquelle on fondait des espoirs, se soit rapidement avérée inexploitable à la suite de nombreuses failles (infiltrations d’eau importantes, grisou, etc.). Enfin, un autre élément négligeable à prendre en compte résulte des progrès technologiques : les minettes phosphoreuses lorraines, inexploitables avant l’invention des aciers Bessemer, ce sont avérées aujourd’hui impropres à la filière fonte hématite.

La France a été un important producteur de métaux non ferreux (ZnS-blende et PbS-galène) ainsi que de matières premières non métalliques (BaSO4-barytine, CaF2-fluorine) particulièrement abondantes dans des gisements à l’interface entre socle ancien et séries sédimentaires transgressives. Ces zones de circulations de fluides ont piégé les solutions minérales. Dans cette catégorie de gisements, on peut citer des mines de la Haute vallée de la Maurienne, les mines de Fontsante dans les Alpes Maritimes, Montagne Noire, Cévennes, massif de l’Arize en, Ariège et du Massif de Mouthoumet, dans l’Aude.

 mine1 dans Saône et Loire

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L’histoire de la Bourgogne (petit sommaire)

Posté par francesca7 le 10 mars 2013


L'histoire de la Bourgogne (petit sommaire) dans Bourgogne la_bourgogne1-270x300 la Bourgogne

Mille ans après les Burgondes, la Bourgogne gouvernée par des princes a bien faillis être à nouveau un puissant royaume. Si le nez de Louis XI eut été plus court…. Il convient donc de faire la claire distinction entre l’histoire de la Bourgogne et l’histoire de la France, en particulier avant la fin du 15ème siècle.

 


EPOQUE PREHISTORIQUE

Dès les temps les plus reculés, la Bourgogne fut un lieu de passage et d’échanges entre le Bassins parisien et la vallée de la Saône, les pays du Nord et la Méditerranée.

Notre ancêtre de Cro-Magnon vit dans les grottes d’Arcy sur Cure quand il les préfère aux campements. La mise au jour d’ossements et d’outillages à Solutré, près de Mâcon (voire la roche de Solutré), atteste l’existence d’établissements humains entre 18 000 et 15 000 ans avant l’ère chrétienne. Cette période du paléolithique a depuis pour nom le solutréen.

 

ANTIQUITE

Avant Jésus-Christ :

page-54-du-guide-589x640-276x300 dans Côte d'Or

8ème siècle : Invasion des Celtes (civilisation dite de Hallstatt, du nom d’un village autrichien célèbre pour ses épées de fer) et apparition de terres funéraires ou tumuli, des sépultures par incinération ou par inhumation. Trésors de Blanot et de Villethierry.

Vers 530 : Début de la société gauloise (« Celtes » se dit Galli en latin) et développement du commerce avec les négociants grecs d’Italie du Sud, ce dont témoigne le Trésor de Vix sur la route de l’étain dans la région de Châtillon sus Seine. A l’âge de La Têne, la région est habitée par trois peuples gaulois : les Eduens, le plus puissant de Gaule avec les Arvernes, et qui ont pour capitale l’oppidum de Bibracte  ; les Séquanes au bord de la Saône ; les Lingons sur le plateau de Langres, dans le Châtillonnais

En 58 : Menacés par les Helvètes les Eduens demandent le secours de Rome son alliée. Par sa victoire près de Montmort (Saône et Loire), César commence sa conquête des Gaules.

Campagne de César contre les Helvètes en 58 av. J.-C.

En 52 : Insurrection générale contre l’envahisseur romain. Les Eduens s’allient aux Arvernes après la victoire de Vercingétorix à Gergovie. Assiégé à Alésia le chef gaulois rend les armes à César. La guerre des Gaules prend fin quelques mois après la capitulation, tandis que César rédige ses Commentaires sur le Mont Beuvray.

 

APRES Jésus-Christ

En 21 : Révolte de Sacrovir et les Eduens contre Tibère. Prise d’otages à Augustrodunum (Autun) chef lieu remplaçant Bibracte à l’intérieur de la Gaule lyonnaise.

En 70 : Avec la Pax romana, la civilisation gallo-romaine s’épanouit en Bourgogne.

En 313 : Par l’édit de Milan, l’empereur Constantin accorde aux chrétiens la liberté de culte : au cours du siècle le christianisme, s’étend en Bourgogne, avec l’apparition des saints Andoche, Bénigne, Reine. En 418, Saint Germain, ancien commandant de garnison romaine, devient évêque d’Auxerre.

En 356 : Invasion germanique.

LA BURGONDIE

En 442 : Originaires de la région balte (de Borneholm), porteurs d’une civilisation avancée, les Burgondes s’installent dans le bassin de la Saône et du Rhône puis fondent un royaume auquel ils donnent leur nom : Burgondia, qui deviendra Bourgogne. Le roi Gondebaud institue par la fameuse loi Gombette l’égalité entre citoyens romains et burgondes. Sous la poussée des barbares venus de l’Est, l’Empire romain d’Occident se disloque (Rome est pris en 476).

En 500 : Clovis, roi des Francs, bat les Burgondes qui deviennent tributaires des Mérovingiens. Ses héritiers saisissent en 534, le royaume qui couvrira près du quart Sud-Est de la France actuelle.

En 734 : La Bourgogne se soumet à Charles Mariel qui a arrêté les Arabes à l’approche d’Autun. A la mort de son fils Pépin le Bref (768), la Bourgogne va à Caroman, frère de Charles 1er. Ce dernier s’en empare en 771.

En 641 : Dans la lutte pour l’Empire de Charlemagne, Charles II le Chauve bat son frère Lothaire à Fontanet (Fontenoy en Puisaye, près d’Auxerre). Par le traité de Verdun (843), l’Empire d’Occident est démembré entre les fils de Louis le Pieux : la Bourgogne franque, qui s’arrête à la Saône, revient à Charles le Chauve ; la Bourgogne impériale, dont le Nord deviendra le Comité de Bourgogne (Franche-Comté) est attribuée à Lothaire.

LE DUCHE DE BOURGOGNE

Fin 9ème siècle : Ayant repoussé les Normands, Richard le Justicier, comte d’Autun, fonde le duché qui englobe les pagi, c’est-à-dire les comtés, de la zone franque.

1002-1016 : Le roi de France Robert II le Pieux, fils d’Hugues Capet, occupe la Bourgogne.

1032 : Henri 1er , fils de Robert le Pieux, cède le duché à son frère Robert 1er le Vieux (branche bourguignonne de la maison capétienne) afin de préserver son trône. Langres, Troyes, Sens, Auxerre, Mâcon et Nevers n’en font plus partie. Sous les ducs capétiens, la Bourgogne devient un bastion de la chrétienté ; c’est l’époque du rayonnement de Cluny puis de Cîteaux et de Clairvaux.

En 910 : Fondation de Cluny par Guillaume d’Aquitaine.


1098 :
Fondation de l’abbaye de Cîteaux.

-       En 1146, Saint Bernard prêche près de Vézelay la 2ème croisade. Après leur échec à Damas, Allemands et Français rentrent en 1149. Ils ne sont pas totalement bredouilles puisqu’ils rapportent un arbre alors inconnu en Europe, le prunier : de là l’expression : « se battre pour les prunes ».

1186 : Le duc de Bourgogne se soumet à Philippe Auguste. En 1199 ce dernier est frappé d’interdit par le concile de Dijon, suite à un mariage irrégulier.

1361 : Après un hiver où la Bourgogne fut pillée par les Anglais (guerre de Cent Ans : 1337 – 1453), le jeune duc Philippe de Rouvres meurt de la peste ; avec lui s’éteint la lignée des ducs capétiens. Le duché passe alors entre les mains du roi de France, Jean II le Bon, qui le remet en apanage à son 4ème fils, Philippe le Hardi, dès 1363.

LE RETOUR DE LA COURONNE

1482 : A la mort de Charles le Téméraire, Louis XI s’est empressé d’annexer la Bourgogne ducal au domaine royal ; il transfère le parlement à Dijon. Frustrée d’une partie importante de son héritage, Marie de Bourgogne, fille du défunt duc, a épousé Maximilien de Habsbourg à qui revient à sa mort le reste des territoires de l’ancien duché. Elle a donné à l’archiduc un fils, Philippe le Beau (image), et une fille, Marguerite d’Autriche (Bourg en Bresse).

1513 : Dijon, assiégé par les Impérieux qui ont envahi la province, est sauvé par des négociations conduites au vin de Bourgogne.

1525 : Le désastre de Pavie en février contraint François 1er à céder le Milanais et la Bourgogne, à laquelle Charles Quint renoncera plus tard (paix de Cambrai – 1529). A la tête du Saint-Empire auquel aspirait François, Charles Quint, fils de Philippe le Beau est donc prince bourguignon et francophone. L’un de ses principaux objectifs, fut de reconquérir ses droits à l’héritage du duché de Bourgogne. Son rêve était d’ailleurs de prendre place parmi les siens dans la chartreuse de Champmol.


1559
 : Par le traité de Cateau-Cambrésis, qui marque la fin des guerres d’Italie, la province est définitivement rattachée au royaume.

1595 : Henri IV bat les Espagnols à Fontaine Française, libérant la Bourgogne. L’Espagne conserve le Charolais.

1601 : La Bourgogne s’agrandit de la Bresse, du Beugey et du Valmorey acquis au duc de Savoie.

1631-1789 : A partir du règne de Louis 13 et jusqu’à la Révolution, les princes de Condé se succèdent comme gouverneurs de la province, partageant le pouvoir avec l’intendant de la généralité de Dijon (justice, police et finances). En 1650, le Grand Condé implique ses administrés dans la Fronde contre le jeune roi Louis XIV.

1693-1710 : Années difficiles, car la région connaît les famines.

1789 : En juillet, Saint-Florentin est un des centres d’où part la Grande Peur. Près de Cluny et de Cormatin, des groupes de paysans révoltés sont battus par les milices. Les coupables de ces jacqueries sont condamnés à Dijon.

1790 : Le 24 février, la province est divisée en quatre départements. Les grands domaines du clergé, dont les vignobles, sont vendus à la bourgeoisie. Ainsi, le clos de Vougeot passe de la pioche des moines de Cîteaux à la poche de banquiers parisiens.

 

DE LA FIN DE L’EMPIRE A LA GRANDE GUERRE

1814 : Congrès de Châtillon sur Seine et invasion de la Bourgogne par les Alliés. De retour de l’Ile d’Elbe, Napoléon est triomphalement accueilli.

1822 : Invention de la photographie par Nicéphore. Niepce à St Loup de Varenne, au sud de Châlon sur Saône.

1832 : Le canal de Bourgogne est ouvert à la navigation.

1836 : La famille Schneider s’installe au Creusot.

1838 : Lamartine est élu député de Mâcon.

1842 : Lamartine fonde à Mâcon le journal LE BIEN PUBLIC.

1848 : La martine proclame la 2ème République et intègre le gouvernement provisoire comme ministre des Affaires étrangères.

1851 : Première vente aux enchères des vins des Hospices de Beaune. Inauguration à Dijon de la ligne PLM par Louis-Napoléon, qui en profite pour annoncer tacitement son prochain coup d’Etat.

1873 : Le maréchal Mac-Mahon, natif de Sully (Saône et Loire), vaincu à Sedan mais vainqueur des communards, est nommé président de la République par les monarchistes. Tenant de l’ordre moral, il institue un pèlerinage à Paray le Monial, dont le Renouveau charismatique relancera la mode cent ans plus tard.

1878 : Destruction du vignoble par le phylloxéra.

1914 : A Châtillon sur Seine, Joffre lance l’ordre du jour du 6 septembre « Au moment où s’engage une bataille… le moment n’est plus de regarder en arrière »

1934 : La création de la confrérie des chevaliers du Tastevin à Nuits saint Georges tire le vignoble bourguignon de sa léthargie.

NOTRE EPOQUE

Philippe Pétain vers 1930.Juin 1940 : le 11. Paul Reynaud et Winston Churchill tiennent un conseil suprême à Briane. Le 17, alors que de Gaulle est parti pour Londres, les Allemands sont sur place.

1940-1944 : Pétain rencontre Goering à St Florentin le 1er décembre 1941. La Résistance est active en Bourgogne ; combat des enfants de troupe d’Autun ; les forêts du Châtionnais et du Morvan tiennent lieu de maquis. Le Mâconnais est resté en zone libre. Le frère Roger Schutz venu de Suisse mais de mère Bourguignonne s’installe à Taizé et y crée une communauté œcuménique.  

14 septembre 1944 : La division Leclerc et l’armée de Lattre de Tassigny opèrent leur jonction près de Châtillon sur Seine. Le 11, Dijon a été libéré.

1945 : Le chanoine Kir est élu maire de Dijon.

1953 : Découverte archéologique du « Trésor de Vix » dans le Châtillonnais.

1959 : En avril, en visite à Dijon, le général De Gaulle s’adresse à la foule et rend hommage au chanoine Kir, député-maire : « En octobre 1944, dans les grandes joies et les grandes espérances de la Libération, j’avais à côté de moi le maire que vous avez aujourd’hui ».

1970 : Création du parc naturel régional du Morvan.

1981 : Mise en service du TGV Sud-Est. La Bourgogne est desservie par les gares du Creusot-Montchanin et Mâcon-Loché.

120px-Reagan_Mitterrand_1984_%28cropped%29 dans Nièvre1981 : Le 10 mai, François Mitterand est élu président de la république. Il prononce à Château-Chinon, dont il est le maire depuis 1959, sa première allocution radiotélévisée ;

1982 : Création de la région Bourgogne, 500 ans après son annexion à la France.

1993 : L’ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy se suicide le 1er mai à Nevers.

 

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L’oppidium de Bibracte

Posté par francesca7 le 7 mars 2013

 

L'oppidium de Bibracte dans Côte d'Or bibracte2Objet d’étude et site touristique L’oppidum de Bibracte fut la ville d’un siècle seulement, le 1er siècle avant J.-C., comme la plupart (sinon la totalité) des villes gauloises mentionnées par césar dans son récit sur la Guerre des Gaules.

Elle connut néanmoins une population importante, qui culmina vers 30-20 avant J.-C. et dont l’ordre de grandeur peut être fixé à 104 . Les raisons de son grand intérêt archéologique sont multiples. À son époque, il s’agit d’une des plus grandes agglomérations de la Gaule, dont l’importance est à la mesure de la puissance du peuple éduen.

Son abandon rapide, vers le changement d’ère, lorsque le peuple éduen décide de se doter d’une nouvelle capitale de physionomie purement romaine, à Autun (augustodunum), a permis une conservation exceptionnelle de ses vestiges, en l’absence de réoccupation ultérieure notable (à l’exclusion de deux modestes établissements religieux). On a donc aujourd’hui la possibilité, du moins théorique – car l’étendue de l’agglomération s’y oppose en pratique – de conduire une exploration extensive de la ville, alors que les autres sites gaulois contemporains de même importance sont soit fort érodés par l’agriculture (comme Gergovie, oppidum principal des arvernes), soit occultés par des occupations plus récentes (comme Besançon, oppidum principal des Séquanes).

Au terme d’un demi-siècle d’exploration  méthodique entre 1865 et 1914, et de deux décennies supplémentaires depuis 1985, avec des moyens accrus, l’oppidum de Bibracte nous livre l’image d’un site de contrastes (romero 2006).

On ignore encore les motifs exacts de l’installation de l’oppidum sur cette montagne peu facile d’accès et au rude climat. Les raisons semblent plutôt à rechercher du côté des préoccupations religieuses et politiques (la matérialisation d’un centre de rassemblement au cœur du territoire éduen) qu’économiques. Quoi qu’il en soit, une population importante s’est regroupée sur le mont Beuvray à l’extrême fin du IIème siècle avant J.-C. La ville qui se développe alors montre une grande vitalité économique. C’est un important lieu de consommation où les richesses du peuple éduen se concentrent et servent à acheter des denrées très variées, notamment du vin acheminé à grand prix et en grandes quantités depuis l’Italie centrale. C’est aussi un centre industriel où se côtoient des dizaines d’ateliers de bronziers, de forgerons, d’orfèvres…de fréquents incendies nous bibracte_porte dans MUSEES de FRANCEvalent de disposer de vestiges exceptionnellement conservés d’édifices à ossature de bois, qui étaient la norme dans la ville de la première moitié du Ier siècle avant J.-C. (ill. 4). On peut également suivre pas à pas l’introduction de manières de construire méditerranéennes (ill. 5) à partir du milieu du Ier siècle, Avec de vastes domus de type italique et un probable forum, qui suppose l’assimilation très précoce par les Éduens de modes de gouvernance d’origine romaine, peut-être en relation avec leur statut privilégié de civitas foederata au lendemain de la Guerre des Gaules.

En matière d’accueil du public, le mont Beuvray présente à la fois des avantages et des inconvénients (Barnoud et al. 2003). Au rang des avantages, il faut signaler avant tout le cadre naturel d’exception qui permet au site d’attirer un public familial et populaire nettement plus large qu’un musée traditionnel (cf. infra). Le même public apprécie également de découvrir un lieu animé, où les vestiges archéologiques sont en cours de dégagement et non pas figés dans un état issu de recherches achevées depuis des décennies, comme c’est généralement le cas.

La présentation de la ville gauloise au grand public est néanmoins rendue délicate par deux facteurs complémentaires.

Il s’agit d’abord de la grande étendue de la ville (2 km d’un bout à l’autre) et de son occultation quasi complète par la forêt: aucune appréhension d’ensemble de la ville n’est possible, les chantiers de fouilles étant dispersés dans des clairières sans continuité visuelle (ce qu‘un nouveau plan de gestion paysagère cherche à combattre ; cf. Guichard, Chazelle). D’un point de vue matériel, les grandes distances entre les points de visite compliquent la gestion des flux de visiteurs et rendent très coûteuses les tâches d’entretien des secteurs ouverts au public.

Il s’agit ensuite du caractère peu spectaculaire des vestiges architecturaux dégagés: dans de nombreux cas, les bâtiments ne sont plus perceptibles que par les empreintes dans le sol de leur ossature de bois. Le risque est grand de mettre trop en avant les vestiges d’architecture romanisée, plus facilement présentables car plus substantiels (maçonneries de pierre).

Au total, ces difficultés sont palliées en proposant aussi systématiquement que possible aux visiteurs un accompagnement par des guides animateurs, en mettant en avant le travail des archéologues autant que le résultat de leurs recherches – à ce titre, la visite de Bibracte peut se concevoir comme une visite d’entreprise – et en proposant, en complément de la visite du site, celle d’un musée où sont présentées les différentes facettes de l’archéologie de Bibracte, avec une mise en perspective européenne (ill. 6) 

mont-beuvray_-_cave dans NièvreDes missions de recherche et de formation ; Le cœur de l’activité scientifique de Bibracte est constitué par l’animation d’un programme de recherche archéologique sur la ville gauloise du même nom. Ce programme, ininterrompu depuis 1984, s’appuie sur les forces vives d’une quinzaine d’universités et instituts de recherche européens. Les partenariats actuellement les plus importants (2008) concernent des universités et centres de recherches basés dans les villes suivantes: Besançon, Bologne, Budapest, Dijon, Durham, Lausanne, Leipzig, Mayence, Paris, Rzeszow, Strasbourg, Vienne.

C’est en effet une originalité du programme de recherche d’être mis en œuvre par des chercheurs associés issus d’autres établissements, l’équipe permanente de Bibracte se contentant d’assurer la cohérence scientifique et le soutien logistique. Bibracte prend en charge l’intégralité des besoins techniques de ses chercheurs associés durant leurs séjours, soit, typiquement quatre à cinq semaines par an avec une équipe d’une quinzaine de collaborateurs et étudiants pour les opérations de terrain (fouille, prospection). Au total, ce sont quelque 6000 journées ouvrées d’intervenants extérieurs (étudiants stagiaires et chercheurs) qui sont encadrées chaque année.

Ces recherches se déroulent selon des cycles triennaux. Les documents de programmation sont évalués par les services du ministère de la culture, avec le concours du conseil national de la recherche archéologique, de même que les rapports annuels d’activité, auxquels contribuent les chercheurs associés .Le programme de recherche s’intéresse prioritairement à la ville gauloise elle-même: évolution de l’urbanisme et de l’architecture, étude des nombreux ateliers d’artisans du feu qu’elle abrite… il se déploie aussi de plus en plus sur des problématiques plus larges, tant du point de vue spatial que chronologique.

Des résultats substantiels ont ainsi été acquis récemment sur l’évolution à l’échelle millénaire de l’environnement végétal et des pollutions atmosphériques, à partir de l’étude pluridisciplinaire de tourbières proches de Bibracte.

Outre l’hébergement, les moyens logistiques permettent de subvenir à l’ensemble des besoins de la « chaîne opératoire » de l’archéologie: chantier (matériel lourd, conducteurs d’engins, topographe, photographe…), conditionnement et stockage des découvertes (restaurateur, magasinier, espaces de stockage), documentation (bases de données partagées, documentaliste, bibliothèque spécialisée sur les âges du Fer), édition (secrétaire d’édition, illustrateur, support éditorial). Ces outils partagés contribuent notablement à la promotion de méthodes de travail homogènes au sein de la communauté des archéologues protohistoriens et à la formation pratique des étudiants en Archéologie.

Le programme de recherche sert également de support au développement de nouvelles méthodes et nouveaux outils de recherche. Signalons par exemple des efforts importants pour développer un outil de documentation partagé par plusieurs dizaines de chercheurs et des expérimentations en cours pour la protection des chantiers de fouille et pour le relevé tridimensionnel des vestiges.

La logistique de Bibracte est également mise à profit pour l’organisation régulière de séminaires et colloques. Les actes de ces réunions scientifiques font généralement l’objet d’une publication dans la collection Bibracte, aux côtés des monographies qui rendent compte des recherches sur le Mont Beuvray et son environnement. Bibracte développe également des partenariats qui bénéficient de soutiens spécifiques de la part de la commission européenne (programmes Leonardo da Vinci, culture 2000…).

Signalons encore que les activités de recherche et de vulgarisation de Bibracte sont encadrées par un conseil scientifique constitué de huit experts européens reconnus dans la discipline. Un pôle régional d’attraction culturelle et touristique BiBracTE consacre la moitié de ses dépenses à valoriser l’archéologie auprès du grand public, au moyen d’un musée de site, d’expositions temporaires thématiques et de manifestations diverses. Pour cela, Bibracte peut s’appuyer sur une offre très diversifiée:

- un environnement naturel d’exception,

- un site archéologique en constante évolution,

- une vitrine de la civilisation celtique et des premières villes de l’Europe moyenne,

- des expositions et des événements tout au long de l’année,

- une politique active de démarchage et d’accueil du public,

- des activités éducatives pour les plus jeunes.

bibracte_musee_travail_du_bois-300x201 dans Saône et LoireAu total, ce sont entre 40000 et 45000 visiteurs qui sont accueillis chaque année au musée, dont 8000 scolaires. Ces chiffres sont stables depuis l’ouverture du musée en 1996, grâce à une politique promotionnelle soutenue et à un renouvellement régulier de l’offre événementielle (expositions, journées à thème…).

Le jeune public fait l’objet d’attentions particulières, avec une large gamme d’activités proposées dans le cadre scolaire et périscolaire (visites courtes, ateliers, « classes patrimoine », chantier école). Ces activités peuvent avoir une tonalité très archéologique ou historique, mais des approches plus variées sont proposées aux enseignants, à caractère artistique, scientifique, environnemental ou pluridisciplinaire. Une offre et des services spécifiques sont également proposés aux personnes disposant d’un handicap, quel qu’il soit (le site de Bibracte est labellisé Tourisme et Handicap).

Bibracte est aussi l’établissement culturel de référence du Pôle national de ressources éducatives « Patrimoine archéologique » mis en place en 2003 dans le cadre du plan interministériel pour l’éducation aux arts et à la culture. À ce titre, Bibracte s’investit fortement dans la formation des enseignants et médiateurs.

Un acteur du développement régional / ce fut une gageure du président Mitterrand que de décider de la création d’un important équipement scientifique et culturel au cœur du Morvan, un massif de moyenne montagne qui souffre depuis la fin du 19ème siècle d’une déprise agricole et d’une baisse démographique continues. Que l’on en juge: la population du Morvan est passée de 140000 à 35000 habitants en 150 ans, tandis que les communes où se situe le Mont Beuvray ont une densité de population de moins de dix habitants au km2. La population et les élus locaux attendent de BiBracTE une contribution notable à l’économie et à l’animation de ce territoire rural. Le défi était d’autant plus difficile à relever qu’un des principaux facteurs qui influent sur la performance d’un équipement qui accueille du public est sa situation au cœur d’un important bassin de population, alors que moins de 50000 personnes habitent aujourd’hui dans un rayon de 50 km autour du site et que l’infrastructure de ce territoire y est médiocre (pas de routes rapides, services publics en cours de démembrement…). Il fallait donc assumer ces contraintes et, autant que possible, les retourner pour en faire des avantages! De fait, si ses missions débordent largement du cadre régional, Bibracte revendique son attachement à la Bourgogne et au Morvan, en reconnaissant les obligations «sociales» que lui impose son implantation dans un territoire particulièrement déprimé du point de vue démographique et économique. L’impact de Bibracte sur le Morvan se décline de multiples façons :

- environ 40 emplois (équivalent temps plein, hors emplois fixes en sous-traitance), soit un pouvoir d’achat de plus de 1 M€ et une demande qui contribue à maintenir des services de proximité (bureau de poste, école…),

- des recettes à hauteur de 1 M€ pour les entreprises locales,

- des recettes fiscales directes à hauteur de 0,3 M€ pour les collectivités locales,

- des recettes induites pour l’économie touristique locale à hauteur de 0,5 M€ minimum (soit 20 € par visiteur de Bibracte résidant à l’extérieur de la Bourgogne, sur la base de 25000 visiteurs/an, ce qui est une base de calcul très prudente),

- une offre culturelle diversifiée pour le public local, notamment le jeune public,

- une notoriété (en progression) qui contribue fortement à l’attractivité touristique du Morvan et à la renommée de la région.

320px-Bibracte_Musee_Salle_des_maquettes dans YonneNéanmoins, il faut bien reconnaître que la « greffe » de Bibracte dans son environnement rural a eu quelques difficultés à prendre. L’installation de l’équipement a en effet été rondement menée dans le cadre de la politique de Grands Travaux de l’État, sans toujours prendre le temps de la concertation.

Certains, au niveau local, ont donc pu vivre Bibracte comme un projet parisien qui ne les concernait pas. Cette période semble aujourd’hui définitivement révolue, et Bibracte est aujourd’hui inscrit en bonne place dans les politiques publiques régionales et locales. Depuis 2008 et au terme d‘un traité de concession de quinze ans, Bibracte s‘est transformé en Établissement public de coopération culturelle (EPCC), un nouveau statut créé par le législateur en 2002 pour mutualiser les moyens nécessaires à l‘exploitation des établissements culturels. Les membres fondateurs de Bibracte EPCC sont pour la plupart d‘anciens actionnaires de la SAEMN : l’État, le conseil régional de Bourgogne, le conseil général de la Nièvre, le conseil général de la Saône-et-Loire, le Parc naturel régional du Morvan et le centre des Monuments nationaux. Ce statut fournit à Bibracte une meilleure garantie de soutien financier de la part de ses financeurs publics, tout en préservant l‘autonomie de gestion dont bénéficiait la SEM.

Le centre de recherche et de formation Le développement des activités de recherche et de formation ne requiert pas d’ajustage des équipements, l’objectif étant plutôt de profiter des disponibilités encore existantes dans le calendrier d’occupation des locaux et d’améliorer la qualité et (ou) l’impact des actions, tout en profitant de réseaux scientifiques déjà bien établis à l’échelle européenne.

Dans le domaine de la recherche, Bibracte souhaite consolider son rôle de lieu de référence européen pour les études consacrées à la période celtique et à l’émergence de la civilisation urbaine en Europe moyenne. Le programme de recherche sur le mont Beuvray doit pour cela demeurer un laboratoire permanent où les nouvelles hypothèses doivent être testées et débattues. Ce rôle de lieu de référence a été tenu par le passé par d’autres sites et institutions (notamment par le site de Manching en Bavière, fouillé de façon exemplaire par l’institut archéologique allemand dans les années 1950-1970), mais Bibracte n’a plus de tel « concurrent »

Aujourd’hui. Dans le domaine de la formation, Bibracte espère devenir un (le?) lieu de référence en Europe pour la formation pratique des archéologues. Le chemin pour y parvenir est déjà en partie parcouru, dans la mesure où le site accueille d’ores et déjà le plus important programme de recherches archéologiques de terrain organisé dans la durée.

Rappelons tout d’abord qu’une petite moitié du public qui fréquente le mont Beuvray n‘utilise pas les services culturels proposés par Bibracte. Sur les 43000 visiteurs du musée, près de la moitié réside en Bourgogne, ce qui explique l’attention particulière portée à la politique événementielle, afin de donner à ce public le goût de revenir, au moins une fois tous les deux ans. Les étrangers comptent pour 20 %, très majoritairement issus de Belgique et des Pays-Bas. Au total, la diversité du public est le reflet assez fidèle de la clientèle touristique du Morvan: un public familial, aux revenus souvent peu élevés, adepte du tourisme vert et exigeant sur la qualité de son environnement. Ce public est très différent de celui, bien plus nombreux, qui fréquente les églises romanes et les caves viticoles de la côte bourguignonne, entre Dijon et Mâcon. Ceci montre qu’il existe un potentiel important de développement de la fréquentation, pour peu que l’on parvienne à capter les touristes de la côte bourguignonne. De la même manière, les Bourguignons qui constituent le gros contingent du public de Bibracte sont en fait des locaux, le site parvenant très mal à drainer les habitants des principaux centres urbains de la région, tous situés en périphérie de celle-ci et à plus de 80 km de Bibracte.

La stratégie du plan de développement consiste à construire une offre culturelle qui permette de fixer les visiteurs sur une journée entière (contre rarement plus de trois heures précédemment). De cette façon, on espère pouvoir mobiliser des visiteurs potentiels en résidence (fixe ou touristique) à trois heures de trajet de Bibracte. Avec une offre qui ne permet pas aujourd’hui de capter des visiteurs à plus de 1h30 de trajet, le « bassin de chalandise » de Bibracte pourrait ainsi passer théoriquement de moins de 400 000 à plus de 10000000 personnes.

bibracte_musee_-200x300Bien que Bibracte soit le résultat d’un projet décidé au plus haut niveau de l’État, il est sans doute utile de rappeler que l’établissement actuel et les équipements qu’il gère sont le fruit d’un développement largement empirique et d’une histoire qui n’a pas toujours été exempte de débats contradictoires, entre l’État, les acteurs politiques locaux et les archéologues. Ces derniers ont vu leurs espérances largement rattrapées par les ambitions des politiques, à tel point qu’ils ont pu, par moments, avoir le sentiment que la gestion du site leur échappait. Rappelons ainsi que les Archéologues qui participaient aux premières campagnes de fouille, au milieu des années 1980, étaient loin d’imaginer l’ampleur que prendrait l’entreprise. Bibracte a donc bénéficié d’heureux concours de circonstances et des bonnes intuitions de quelques-uns.

Le programme de recherche a eu le bon goût de s’internationaliser par nécessité (car on manquait d’archéologues français spécialistes du sujet) au moment où la construction européenne avait besoin d’initiatives symboliques; la structure de gestion, qui devait être une solution provisoire, le temps des constructions, s’est révélée suffisamment robuste et efficace pour pouvoir être maintenue quinze années…

De cette histoire atypique, est née un équipement original et d’une certaine façon paradoxal, parce qu’il allie ce que l’on a coutume d’opposer ou du moins de traiter de façon séparée, par exemple:

- le local et l’international: un ancrage fort sur un site patrimonial du Morvan et un fonctionnement fondé sur des réseaux scientifiques résolument européens,

- le culturel et le rural: Bibracte est l’exemple unique d’un équipement culturel décidé au niveau national et implanté en pleine campagne (moins de 50000 habitants dans un rayon de 50 km),

- le patrimoine culturel et l’environnement: l’intérêt du site de Bibracte/Mont Beuvray vaut autant pour ses qualités environnementales (forêt séculaire au cœur d’un paysage préservé de bocage) que pour ses vestiges archéologiques (ceux de la plus importante agglomération de la Gaule à l’époque de césar),

- le scientifique et l’économique: l’établissement Bibracte gère une chaîne opératoire complète

conservation, étude et mise en valeur d’un site, exploitation culturelle et touristique,

- l’échelon politique local et l’échelon national : l’État/ministère de la culture est résolument le chef de file des partenaires publics de Bibracte, mais les collectivités locales (région, départements, PNRM) sont étroitement associées à sa gestion.

Bibracte peut donc être considéré comme une sorte de laboratoire où l’on expérimente la façon de traiter conjointement la recherche archéologique, la gestion du patrimoine, la coopération internationale, la revitalisation d’un territoire rural… au moyen d’un outil de gestion intégrée lié à un site patrimonial emblématique. L’histoire qui s’est déroulée ces vingt dernières années au mont Beuvray, avec ses succès et ses moments difficiles, constitue un important capital d’expérience qui témoigne, selon nous, de l’intérêt, tant pour le patrimoine que pour la population qui en est le dépositaire, de ce mode de gestion, qui prend en compte à la fois les exigences de conservation et de connaissance des spécialistes et les besoins d’appropriation des communautés locales.

Fichier: Bibracte333 crop.jpg

Bibliographie :

Barnoud et al. 2003 : Barnoud (P.), Boura (F.), Gorlier (J.), Guichard (V.). – L’aménagement de l’oppidum gaulois de Bibracte: chronique de quinze années de tâtonnements.

In:BaLsamo (I.) dir. — Vestiges archéologiques en milieu extrême, actes de la table ronde de Clermont-Ferrand (2000).

Paris: Centre des monuments nationaux, 2003, p. 150-163.

Guichard, Moreau 2000 : Guichard (V.), Moreau (r.).

— La conservation de la documentation archéologique au Centre archéologique européen du mont Beuvray.

In: DEYBER-PERSIGNAT (D.) dir. — Le dépôt archéologique, conservation et gestion pour un projet scientifique et culturel, actes des Assises nationales de la conservation archéologique, Bourges, 26-28 novembre 1998.

- Bourges:Editions de la ville de Bourges, 2000, p. 55-61.

- Romero 2006 : ROMERO (a.-M.). — Bibracte: l’aventure archéologique sur le mont Beuvray. Dijon; Glux-en-Glenne : France Territoires magazines; BIBRACTE, 2006.

 

 

 

 

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Sentiers battus du Morvan

Posté par francesca7 le 7 mars 2013

 Sentiers battus du Morvan dans Côte d'Or morvan-300x238

Au départ de Château-Chinon (58) – sportifs, randonneurs, amoureux de la nature, le Morvan est à vous. A une condition indispensable : être animé d’un bon esprit de découverte. De vastes plans d’eau, d’es forêts propices à la marche, des villages qui, certes, ne se livrent pas à qui ne fait que les traverser, mais qui réservent les meilleures surprises aux amateurs d’authenticité.

Arleuf, Anost, Chassy les galvachers, Balthus vous conteront le Morvan. Le Haut-Folin et le Mont Beuvray constituent les deux ponts forts de cette « aventure morvandelle ». Les vues sont étendues comme l’on a coutume d’écrire dans la littérature touristique et l’histoire est au rendez-vous : l’ancienne Bibracte vous confirme que vous êtes bien au centre de la Gaule.


En Résumé
 : Bibracte est le nom de l’ancienne capitale des Éduens, puissant peuple gaulois qui occupait aux IIè et 1er siècles avant J.-C. Un vaste territoire situé entre Saône et allier. Abandonné peu après la conquête romaine, le site de la ville gauloise occupe un des plus hauts sommets du Morvan, le mont Beuvray, dans la région de Bourgogne.

La ville de Bibracte fut redécouverte et intensément fouillée dans la seconde moitié du XIXe siècle. Elle est ainsi devenue un des principaux sites de référence de l’archéologie celtique. Bibracte est aussi un lieu emblématique de l’histoire nationale française, où se déroulèrent plusieurs épisodes majeurs de la guerre des Gaules.

Bibracte fait l’objet depuis 1985 d’un ambitieux programme de recherche archéologique International.  Celui-ci a bénéficié de deux impulsions complémentaires : la nouvelle dynamique de la discipline archéologique que connaît la France depuis un quart de siècle et l’intérêt d’un grand personnage de l’État, François Mitterrand, pour ce lieu chargé d’histoire et pourvu d’une grande qualité paysagère.

Aujourd’hui, BiBracte est aussi un établissement scientifique et culturel original, pourvu D’équipements de grande qualité mis en place dans le cadre de la politique de Grands Travaux de l’État. BiBracTE gère un centre archéologique européen où, chaque année, sont accueillis des chercheurs et des étudiants venus d’une dizaine de pays européens. C’est aussi un lieu culturel qui reçoit un public nombreux. Nous en reparlerons plus en détail…

dijon_ dans MorvanDIJON : Dijon, Beaune, (21) clos de Vougeot, Pommard, Meursault… si ces noms ne résument pas à eux seuls la Bourgogne, ils représentent, à coup sur, ce qu’il y a de plus prestigieux dans cette province. Dijon d’abord où la gastronomie la dispute à l’histoire.

L’ordre de la Toison D4Or , les tombeaux des ducs de Bourgogne au musée des beaux-Arts, pour les fervents d’histoire, St Bénigne, la chartreuse de Champmol pour les curieux d’architecture et sculpture. Mais Dijon, est aussi ce que l’on appelle communément une « belle ville ». La où il fait bon vivre, flâner et s’arrêter l’espace d’une ou deux journées. Au sud, la N74, jusqu’à Beaune offre une succession de villages célèbres dans le monde entier pour la qualité de leurs crus. Visites et dégustation s’imposent.

Prenez votre temps, admirez ces vignes que des générations de vignerons ont entretenues avec un soin méticuleux et pourquoi ne pas le dire, avec amour. Beaune, qui jadis rivalisait avec Dijon offre toujours le même attrait, les hospices, le célèbre polyptyque du Jugement dernier… et, on y revient toujours, en son centre, de formidables boutiques où l’on se laissera tenter par les mille e tune spécialités de la région. Meursault et Pommard achèvent cette voie royale du savoir-faire vigneron. L’itinéraire, à moins que l’on ne préfère regagner Dijon par la même chemin, s’enfonce dans l’arrière Côté et permet de découvrir d’étonnants châteaux : la Rochepot, Château-neuf (que l’on distingue si souvent depuis l’A6) et Commarin.

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Les Gouverneurs de Bourgogne

Posté par francesca7 le 6 mars 2013

 

 Les Gouverneurs de Bourgogne dans Bourgogne clio1

Gouverneurs de la province de Bourgogne, de 1477 à 1789:

  • Georges II de La Trémoille (1427-1481), 1er gouverneur nommé en 1477
  • Louis de la Trémoïlle (1460-1525), gouverneur de 1506 à 1525

 

  • Philippe Chabot (1492-1543), de 1526 à 1543
  • Antoine de Lorraine (1489-1544), de 1543 à 1544
  • Claude de Lorraine, duc de Guise (1496-1550), de 1544 à 1550
  • Charles de Lorraine, duc de Mayenne (1554-1611), de 1570 à 1595
  • Charles de Gontaut-Biron de 1595 à 1602
  • Roger de Bellegarde (1562-1646), de 1602 à 1631
  • Henri II de Bourbon-Condé de 1631 à 1646
  • Louis II de Bourbon-Condé dit Le Grand Condé (1621-1686), de 1646 à 1686
  • Louis III de Bourbon-Condé (1668-1710) de 1686 à 1710
  • Louis IV Henri de Bourbon-Condé (1692-1740) de 1710 à 1740
  • Louis V Joseph de Bourbon-Condé (1736-1818), de 1740 à 1789

 

 

 

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Par les routes de Bourgogne

Posté par francesca7 le 6 mars 2013

 

En Bourgogne, le climat semi–continental est soumis à de forts contrastes saisonniers. Les éclaircies sont fréquentes, mais l’air est vif. Le Sud de Bourgogne par exemple a un climat plus méridional.

Par les routes de Bourgogne dans Bourgogne morvan-d-hiver-2200-comp-300x222

L’hiver est souvent marqué par des journées ensoleillées et… glaciales ! Parfois jusqu’au mois de mai, les nuits sont fraîches (risques de gelées). Le contraste n’en est que plus fort avec la douceur de juin. Les étés peuvent être chauds, avec des pluies bienfaisantes. Hiver comme été, le ciel s’embrase au crépuscule de couleurs orangées superbes qui illuminent les façades des églises et des vieux hôtels. L’automne, lorsque le vignoble, après les vendanges passe par tous les tons du vert, de l’ocre et du doré (qui ont donné son nom à la Côte d’Or), le soleil est souvent au rendez-vous. C’est l’époque où il faut profiter de la Bourgogne, de ces paysages et de sa gastronomie, alors que les visiteurs sont moins nombreux. Les nappes de brouillards envahissent la plaine de Saône et les hauteurs du Morvan (en été, les nappes de brumes du matin sont signes de beau temps) et peuvent présenter un risque pour la circulation.

Le Morvan, qui sert d’écran à l’influence océanique, reçoit des pluies et des averses de neige abondantes. Novembre, pluvieux et froid, ne dissuadera pas les passionnés d’assister à la vente aux enchères des hospices de Beaune. Le brouillard s’en mêle souvent et le manteau neigeux confère aux grandes toitures et aux flèches un charme magique. Dans l’Yonne, les forêts sont pétrifiées de blancheur et le vignoble de Châblis est éclairé par les bougies qui éloignent les risques de gelées au printemps.

dolmen dans Côte d'Or

Région de passage par excellence, la Bourgogne est idéalement placée au cœur de l’Europe de l’Ouest. Les réseaux autoroutes nationaux et internationaux y font leur jonction à égale distance de Paris, de Lyon, de Genève. L’A 6 « l’autoroute du Soleil » dessert les grandes villes de Bourgogne (Auxerre, Beaune, Chalon sur Saône, Tournus et Mâcon) avant de descendre sur Lyon à travers le Beaujolais. L’A 5 (qui reçoit le trafic de Calais par l’A26) souvent moins chargée depuis Paris, peut être une bonne solution lors des grands départs. …. A  Macon, l’A 40 file vers Bourg en Bresse et les Alpes. A Beaune convergent l’A 6, l’A 31 et provenance de Dijon et, plus au Nord, de Metz et Nancy, l’A 36 qui relie Besançon à Mulhouse. Le Morvan peut apparaître comme le seul obstacle à une liaison aisée (emprunter l’A6, échangeur de Dordives).

UN MONDE MERVEILLEUX.

SENS (89). Le merveilleux existerait donc toujours en ce début du 21ème siècle ? Du rêve, de la poésie, il faudra retrouver

 votre âme d’enfant pour apprécier cet itinéraire. L’imposante cathédrale de Sens est, à elle seule, un monde merveilleux. Approchez seulement du portail centra et détaillez les bas-reliefs des deux soubassement : miroir des la Nature et Miroir de la Science. A l’intérieur, dans la partie Nord du déambulatoire, le vitrail retraçant la vie de St Thomas Becket présente l’immense intérêt d’avoir été exécuté peu de temps après la mort du Saint. 30 km séparent Sens de Joigny qui au fil des ans s’affirme comme le port d’attache d’une escadre pacifique de pénichettes, prêtes à fendre les flots bourguignons. A la barre, les animaux d’un week-end !

Si vous choisissez de rester sur la terre ferme, Laduz, l’étape suivante, propose l’incroyable, l’étonnante découverte de son musée. On rêve devant la collection de jouets anciens, on reste sous le charme de la richesse de l’ensemble. La danse macabre de la Ferté-Loupière nous invite à davantage de philosophie avant de revenir au rêve et à la poésie devant les œuvres de la Fabuloserie à Dicy Montargis, ses pralines  « merveilleuses » et surtout ses « rues sur l’eau » terminent l’itinéraire. 

 

 

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