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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Produits locaux de la région Parisienne

Posté par francesca7 le 5 novembre 2013


 Produits locaux de la région Parisienne dans Les spécialités neuilly-terroir-agricultue-ruches-1046676-jpg_922955

Le miel de Neuilly

Très parfumé, d’une belle couleur ambrée, liquide… Tel est le miel de Neuilly. Comme Levallois avant elle, la ville a elle aussi son propre nectar depuis que la municipalité a décidé, en 2010, d’installer des ruches. Dix essaims de 20 000 abeilles ont été implantés sur l’île du Pont, dans un espace clos de 2 500 mètres carrés, sous le pont de Neuilly. Que butinent-elles ? Les dizaines de fleurs plantées depuis trois ans juste pour elles, et dont une partie est renouvelée chaque année : lavande, romarin, thym, mahonias, trèfles en fleur ou encore roses de Noël en hiver. Mais elles rapportent aussi les saveurs des arbres plantés jusqu’à 3 kilomètres à la ronde (tilleuls, marronniers, acacias), ainsi que celles des espèces présentes dans les nombreux jardins privés. Un environnement qui, autant que les conditions climatiques, joue à plein sur le goût du miel : si la première récolte (20 kilos) en 2010 exprimait des notes de tilleul, les suivantes (40 kilos et 50 kilos) ont donné un produit plus parfumé et plus concentré, les saisons ayant été plus chaudes. La prochaine récolte devrait pouvoir être dégustée, comme les précédentes, à l’occasion du Week-end du végétal.

Le gigot de Sébillon

On vient de tout Neuilly, et même d’ailleurs, pour déguster le gigot d’agneau de Sébillon. Charles Pasqua, Robert Hossein, Omar Sharif, mais aussi de grands patrons du CAC 40, sont des aficionados de cette spécialité qui a fait depuis longtemps la réputation du restaurant. Cuit nature (sans aucune herbe ni matière grasse), rosé à coeur, cet allaiton d’Aveyron AAA tranché devant le client et servi à volonté a de quoi séduire les gourmets les plus exigeants. »Il est élevé exclusivement sous la mère, ce qui lui donne une chair ferme et très soyeuse et un goût très raffiné. Il est également d’une parfaite composition : ni trop sec, ce qui en ferait une viande dure, ni trop gras, ce qui le rendrait écoeurant », explique Christophe Joulie, PDG du groupe Joulie, propriétaire de onze restaurants à Paris. Issu à l’origine de la race de brebis lacaune, l’agneau servi dans cette institution provient aujourd’hui exclusivement d’un groupe de 250 éleveurs aveyronnais qui ont obtenu une indication géographique protégée. A l’origine de leur alliance : Gérard Joulie, père de Christophe, qui eut l’idée il y a une quinzaine d’années de créer une filière susceptible de fournir en agneaux de grandes tables (dont la sienne) toute l’année. Le seul Sébillon en consomme aujourd’hui 80 par semaine. Le strict cahier des charges des éleveurs (des bêtes âgées de 3 mois au plus et d’un poids maximal de 16 kilos) garantit à leur viande une qualité optimale. Peu étonnant qu’on ne puisse se retenir d’en redemander.

20, avenue Charles-de-Gaulle. 01.46.24.71.31.

Les scampi fritti de Livio

C’est l’une des recettes mythiques de la cuisine italienne. Mais c’est aussi l’un des plats phares de Livio : les scampi fritti figurent à la carte de cette trattoria neuilléenne depuis son ouverture, en 1964 ! Presque un demi-siècle plus tard, le succès de ces beignets de gambas légèrement frits ne se dément pas : « Nous servons environ 10 000 scampi par an et certains de nos clients nous les réclament chaque dimanche depuis vingt ou trente ans », assure Pierre Innocenti, le petit-fils du fondateur, qui règne sur le restaurant depuis le 1er janvier 2012 en compagnie de son frère, Charles, et de son cousin, Stéphane. En une cinquantaine d’années, la recette a un peu évolué : « Les langoustines, hors de prix, ont été remplacées par des gambas bio afin de maintenir ce plat à un tarif raisonnable, explique Pierre Innocenti.Et nous avons progressivement allégé la pâte à frire. » Mais les scampi sont toujours servis avec des beignets de courgette découpés en forme de frites et accompagnés d’une sauce dont la composition est jalousement conservée. »Il s’agit d’une mayonnaise aux herbes dont le secret de fabrication remonte à l’époque de mon grand-père et se transmet de génération en génération », sourit Pierre Innocenti. Une préparation si savoureuse qu’il n’est pas rare que les habitués la réclament pour accompagner une autre spécialité de Livio, le fameux carpaccio.

6, rue de Longchamp. 01.46.24.81.32.

Le T-burg du Tropical

Où mange-t-on l’un des meilleurs hamburgers de Paris ? Au Tropical, à Neuilly, jurent les inconditionnels. »Des clients qui sont partis à l’étranger reviennent chez nous à chacun de leurs retours à Paris », raconte, non sans fierté, Muriel Quiles, la responsable du restaurant. Et que dire de ces deux Américains octogénaires qui, assis à deux tables différentes, jurèrent n’avoir jamais mangé de burger aussi bon de toute leur vie ? Le T-burg n’a pas changé dans sa fabrication depuis l’ouverture du lieu en 1987. Celle-ci suit à la lettre la recette du premier hamburger qui fut servi à Boston en 1901. La viande, hachée sur place, est mélangée avec un jaune d’oeuf, de la noix de muscade et du jus de citron, avant d’être saisie à l’américaine sur une plaque « à snacker » rapportée des Etats-Unis, qui lui donne toute sa saveur. Rien d’industriel n’entre dans sa composition : il est fait à partir de boeuf frais du Limousin, ni trop gras ni trop sec, que livre deux fois par jour le boucher neuilléen Michel Lemoine. 

La garniture est à son image : les buns (petits pains) viennent du laboratoire d’une jeune boulangère de la ville. Le coleslaw qui l’accompagne est fait maison, tout comme la salade César. Quant aux petites pommes de terre grenailles qui complètent ce plat à l’équilibre savamment étudié, elles sont cuites à la vapeur, et non frites comme dans les fast-foods. Adapté à tous les appétits (de 150 à 500 grammes de viande au choix), la star du Tropical se décline selon les goûts. Au bacon, au cheddar fermier ou encore au gorgonzola fondu, il peut également afficher une touche très française, avec du foie gras cuit fondu (le Rossini) et même avec des lamelles de truffe, arrosé de jus de truffe. Patrice Henras, le patron du restaurant, possède en effet une société familiale qui les produit à Cahors depuis 1820. Dans ces conditions, est-il encore besoin de traverser l’Atlantique ?

5, place Parmentier. 01.47.45.15.55.

 

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Méditation sur le Lac de Vincennes : Daumesnil

Posté par francesca7 le 3 novembre 2013


 

Méditation sur le Lac de Vincennes : Daumesnil dans LACS DE FRANCE 250px-lacdaumesnil1-222x300Le lac Daumesnil, qui porte le nom du baron Pierre Daumesnil, comporte deux îles, l’île de Bercy et l’île de Reuilly. Près des berges du lac se trouvent la pagode de Vincennes et le temple bouddhiste tibétain de Kagyu-Dzong.

Vers 1865, la promenade publique du bois de Vincennes s’accrut du parc de Charenton, détaché de la commune voisine de Charenton-le-Pont et qui vint rattacher le bois à la ville de Paris ; c’est dans cette partie que fut creusé ce plan d’eau de 12 hectares.

Le canotage avec des barques a commencé en 1904 et est encore possible.

Le lac Daumesnil fait partie du réseau hydraulique du bois de Vincennes. De 1866 à 1974, c’est l’eau de la Marne qui l’alimente, à travers le réservoir de 28 000 m3 que constitue le lac de Gravelle qui est le lac le plus élevé des quatre présents dans le bois et était alimenté par la station de pompage hydraulique de Saint-Maur-des-Fossés située 40 mètres plus bas. L’émissaire du lac de Gravelle vers le lac Daumesnil est le ruisseau de Gravelle long de 6,7 km. Depuis 1974, suite à l’ouverture de l’autoroute A4 qui condamna la station sur la Marne, l’eau du système hydraulique du bois est pompée dans la Seine par l’usine du pont d’Austerlitz, puis ramenée au lac de Gravelle.

Le lac Daumesnil est un lac artificiel situé dans le bois de Vincennes dans le 12e arrondissement à l’est de Paris, en France. Le lac Daumesnil est situé au sud-ouest du bois de Vincennes. Il présente une superficie d’eau de 12 hectares et possède deux îles distinctes, l’île de Reuilly et l’île de Bercy, reliées par des ponts. L’île de Reuilly arbore une grotte et une cascade artificielles avec une rotonde romantique dues à l’architecte Gabriel Davioud.

Il y a 4 lacs au bois de Vincennes autour desquels se concentrent des activités de loisirs. Jogging, balades à poney, romantiques promenades en barque…

Le lac Daumesnil, à la porte Dorée, est reconnaissable à son îlot central. On peut y faire des promenades en barque. Il est le coin préféré des joggers qui s’y retrouvent le week-end pour entretenir leur forme. Deux ponts suspendus, une grotte et une cascade réalisés dans la tradition pittoresque d’Hubert Robert en sont les principaux emblèmes. Promenades en poney pour les enfants.

Le lac des Minimes (avenue de Nogent, à la porte Jaune) a pris le nom de l’ordre religieux fondé par Saint-François-de-Paule qui a possédé ce terrain du 16e siècle à la Révolution. Il est ponctué par trois îles. Des promenades en barque y sont proposées. Profitez sur place du chalet de restauration, des locations de vélo, des promenades en poney le week-end.

Le lac de Saint-Mandé (métro Saint-Mandé-Tourelle) est situé au fond d’une vallée. Il est entouré de routes sinueuses, de plantations et de ruisseaux. C’est l’une des parties les plus pittoresques du bois. Il est alimenté grâce à un réseau de rivières artificelles qui prennent leur source au lac de Gravelle. On y trouve des oies bernaches, des poules d’eau et diverses espèces de canards. Le mercredi et le week-end, promenades en poney.

Le lac de Gravelle (1860) culmine dans le bois. Il sert de réservoir aux trois autres lacs. Paradis des pêcheurs, il est situé avenue de Gravelle, près de l’hippodrome. Attention, un permis de pêche spécial doit être demandé à l’association de pêcheurs qui le gère. 

320px-Bois_de_Vincennes_20060816_16 dans ParisInformations canotage :
– Lac des Minimes
Location barque ou canoë : 10,80 €/ h (1-2 pers.), 11,80 €/h (3-4 pers.). Caution : 10 €
Ouvert de mars à fin novembre, mercredi et samedi à 13 h 30 et dimanche à 11 h
Tous les jours pendant les vacances scolaires. Fermeture selon saison

- Lac Daumesnil
Location barque : 10,80 € / h (1-2 pers.), 11,80 €/h (3-4 pers.). Caution : 10 €.
Durée 1 heure
Ouvert tous les jours de 9h30 à 20h00 (dernière location à 19h)
Tél.: 01.43.28.19.20

Situer les lacs sur le plan du bois de Vincennes : » Consulter le document au format pdf 

 

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L’IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013


Les premières productions typographiques

et les premiers imprimeurs.

~*~

En dehors de l’intérêt que présente cet opuscule à tous ceux qui s’intéressent aux débuts de l’imprimerie, il offre une particularité curieuse qui réside dans sa confection même.

Depuis plus de quatre siècles la composition typographique a toujours été exécutée à la main. Ce qui faisait dire souvent à ceux qui ont discouru des choses de l’imprimerie que la typographie, en ce qui concerne spécialement la composition, était restée dans les limites que lui avaient assignées Gutenberg, Fust et Schœffer.
L'IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES dans Alpes Haute Provence yriarte02
Il était réservé au XIXe siècle – et les tentatives premières qui remontent presque au début de ce siècle se sont formulées plus nettement et ont abouti à de sérieux résultats dans ces vingt dernières années de donner une formule nouvelle à la composition typographique.

Jusqu’à cette heure le progrès le plus réel qui ait été réalisé dans la composition mécanique semble dû à la Linotype (machine qui compose, espace, justifie, fond et distribue), dont l’idée première appartient à James C. Cléphane, typographe à Washington et qui a été perfectionnée à la suite d’incessantes et patientes recherches par Mergenthaler.

La Linotype, véritable merveille de mécanisme, est appelée dans un prochain avenir à prendre dans l’imprimerie la place importante que lui assignent, dans notre siècle de vapeur et d’électricité, la rapidité de travail qu’elle donne et l’économie de temps et d’argent qu’elle permet de réaliser.

L’Imprimerie en Europe aux XVe et XVIe siècles a été, sauf les premières pages, entièrement composé par la Linotype, et la composition a été exécutée par un seul ouvrier en une journée de 10 heures.

C’est l’un des premiers travaux qui aient été exécutés en France, à l’aide de la Linotype. Les imperfections matérielles qu’on pourra rencontrer dans cet ouvrage sont inséparables des premiers essais. Mais déjà les résultats s’améliorent et sont de nature à satisfaire les esprits les plus rebelles.

En publiant ces notes chronologiques, nous devions au lecteur quelques éclaircissements sur la confection matérielle du volume et dégager ce point spécial qu’un ouvrage relatant les labeurs accomplis patiemment et péniblement par la main des ancêtres typographiques, il y a quatre siècles et plus, est aujourd’hui mis à jour presque automatiquement, grâce aux combinaisons ingénieuses et multiples d’une machine à composer.

AVANT-PROPOS
Le relevé chronologique des premières productions de la typographie en Europe et des noms des imprimeurs qui, les premiers, ont exercé l’art d’imprimer depuis Gutenberg (XVe siècle) jusqu’à la fin du XVIe siècle, nous semble devoir offrir quelqu’intérêt aux érudits et aux amateurs bibliographes.

Des monographies spéciales à certains pays ont été publiées et contiennent des indications plus ou moins étendues sur les origines de l’imprimerie dans telle ou telle partie de l’Europe, dans telle ou telle ville.

Mais nous ne pensons pas qu’un travail d’ensemble présentant les noms des premiers typographes en Europe et les titres des premiers ouvrages qui virent le jour du XVe au XVIe siècle ait été publié jusqu’ici.

Nous aidant des renseignements divers empruntés aux historiens de l’imprimerie, aux bibliographes, aux manuels et catalogues les plus complets, nous avons dressé un relevé aussi précis que possible, nous attachant à la reproduction fidèle des titres des ouvrages, dans leur orthographie souvent bizarre, complétant ces indications sommaires par des notes intéressantes touchant l’histoire de l’imprimerie.

Nous souhaitons que l’aridité apparente de ce travail qui nous a demandé de patientes recherches soit excusée et que ce modeste essai soit accueilli avec une indulgente faveur.
L. D.

FRANCE
________

220px-Buchdruck-15-jahrhundert_1 dans Ariège
ABBEVILLE (Somme), 1486.

L’imprimerie est exercée dans cette ville dès cette date. Jehan Dupré, l’illustre typographe parisien qui imprimait le « Missale » de 1481 confie à un artisan d’Abbeville, Pierre Gérard, les caractères et le matériel nécessaires a l’établissement d’une imprimerie considérable. Premier livre imprimé la « Somme rurale», complétée par Jeban Boutillier.

AGDE (Hérault), 1510.

Le premier livre paru dans cette ville, « Breviarium ad usum beatissimi protomartyris Agathi Diocaesis patroni », a été imprimé par Jehan Belon, qui avait également des presses à Valence en Dauphiné, sa patrie.

AGEN (Lot-et-Garonne), 1545.

On attribue l’introduction de l’imprimerie dans cette ville et l’impression du premier ouvrage à Antoine Reboul, qui fit paraître à cette date un ouvrage du célèbre César Frégose, devenu évêque d’Agen en 1550 : « Canti XI de le Lodi de la S. Lucretia Gonzaga di Gazuolo », etc.

AIX (Bouches-du-Rhône), 1552.

Le premier livre imprimé est un « Règlement des advocats, procureurs et greffiers et des troubles de cour », etc., par François Guérin. L’imprimeur est probablement Pierre Rest, ou Roux, bien que des privilèges aient été accordés en 1539 et 1545, aux libraires d’Aix, par François Ier, et que l’imprimeur de Lyon, Antoine Vincent, ait obtenu la permission pour trois ans (1536-39) d’imprimer les Ordonnances du pays de Provence.

ALBI (Tarn), 1529.

Le premier livre imprimé à cette date dans la quatrième des cités de l’ancienne Aquitaine est : « Sensuyt la vie et légende de madame saincte Febronie, vierge et martyre ». Le présent livre faict imprimer par Pierres Rossignol, marchât et bourgioys Dalby.

ALENÇON (Orne), 1530.

Le premier livre connu, « Sommaire de toute médecine et chirurgie », par Jean Gouevrot, vicomte du Perche, sort des presses de maistre Simon du Bois. A la fin du XVIe siècle et pendant tout le XVIIIe, une famille d’un nom très connu, les Malassis, fournit de nombreux imprimeurs à Alençon.

ANGERS (Maine-et-Loire), 1476.

C’est la cinquième ville de France dans laquelle ait pénétré l’imprimerie. Le premier ouvrage imprimé est la « Rhetorica nova » de Cicéron, qui dispute la priorité au « Coustumier d’Anjou », le plus ancien Coutumier français que l’on connaisse. La « Rhétorique » porte à la fin : « Audegani per Johanem de Turre atque Morelli impressores. »

ANGOULÈME (Charente), 1491.

Tous les bibliographes font remonter à cette date l’introduction de l’imprimerie dans cette ville par la publication de cet ouvrage : « Auctores octo Continentes libros videlicet », etc. etc. Le nom de l’imprimeur est inconnu. Au XVIe siècle, il faut citer parmi les imprimeurs la famille des Minières.

Lire la suite… »

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Ascension de LA TOUR EIFFEL AU 19ème siècle

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013

(D’après Guide officiel de la Tour Eiffel, paru en 1893)

Ascension de LA TOUR EIFFEL AU 19ème siècle dans FONDATEURS - PATRIMOINE 220px-tour_eiffel_1905_championnat_de_lescalierL’Ascension à pied :
Le piéton est mieux partagé pour cette première partie de l’ascension. L’escalier est droit, commode, facile, avec des paliers nombreux sur lesquels il peut. s’arrêter à tout moment pour admirer. Nous avons fait cette ascension un grand nombre de fois, et, chaque fois, avec un plaisir nouveau et grand !

Si les ascenseurs ont l’avantage de vous élever rapidement et de vous donner la surprise d’un changement subit, les escaliers vous permettent, par contre, de détailler le plaisir de la montée. C’est là une question de goût et de tempérament. En résumé, nous conseillons les deux modes d’ascension. Celui qui aura détaillé

son plaisir via-escalier, recherchera ensuite les montées rapides. Celui qui n’aura vu, de la cabine, en passant, que des broussailles de fer, ne sera pas fâché de monter une fois à pied, tranquillement, savourant à l’aise les cent tableaux différents découpés dans le panorama de Paris par les entretoises et les treillis. La montée via-escalier se faisant, par exemple, par la pile Ouest, on a tout de suite une vue cavalière des palais du Champ de Mars.

Un tournant d’escalier vous met devant les yeux les dômes du Palais des Beaux-Arts, énormes bijoux de turquoise, derrière lesquels apparaît, non moins énorme, le dôme des Invalides. Tout est colossal dans le colosse qui vous abrite. La montée par l’escalier peut seule donner l’idée de l’immensité du travail de fer accompli sous le premier étage et son admirable ordonnancement. Elle procure le sentiment de la sécurité parfaite donnée par l’édifice tout entier.

Lorsqu’on arrive aux trois quarts de la montée, à une quinzaine de mètres au-dessous du premier étage, on se trouve abrité comme dans une chambre, derrière les parois pleines qui forment à l’intérieur les encorbellements et les voussures qui supportent la galerie. Comme suspendues sous le premier étage, sont les cuisines et les caves des restaurants. Il est curieux de voir les chefs et les marmitons le nez à leurs fenêtres, si haut placées, et cependant en sous-sol.

Le premier Étage : 
Enfin, que vous émergiez de l’escalier, ou que vous sortiez de la cabine de l’ascenseur, quelle surprise ! C’est à n’en pas croire ses yeux. On ne sait, en vérité, où porter les regards. Tout vous sollicite et vous attire. Une petite ville de près de 5.000 mètres de superficie s’étale devant vous : salle d’exposition, restaurant, café, brasserie, luxueux et vastes comme les grands établissements des boulevards vous ouvrent des portes hospitalières ; çà et là, égrenés auprès des quatre grandes salles, les kiosques de vente, les guichets d’ascension, un graveur sur verre, un amusant découpeur de portraits-silhouettes, les bureaux d’administration, etc., qu’anime tout un monde cosmopolite de visiteurs ; la vie parisienne en petit, à la hauteur des tours 220px-Eiffel_Tower_and_the_Trocadero%2C_Exposition_Universal%2C_1900%2C_Paris%2C_France dans ParisNotre-Dame, et la vue du splendide panorama de la Ville-Lumière.

A quelques pas de là, des galeries donnent sur l’ouverture béante au fond de laquelle se trouvent les pelouses et les fleurs, entre les étonnants raccourcis des piliers de la Tour, avec des bonshommes. tout petits, tels que Gulliver devait les voir en Lilliput. Mais si l’on se retourne, c’est le merveilleux panorama de paris qui se développe et vous empoigne. On resterait des heures à le contempler. D’autant qu’on éprouve déjà, à cette hauteur, un véritable bien-être. On respire à pleins poumons un air pur, étant au-dessus de la couche plus ou moins altérée et chargée de microbes qui avoisine le sol de la capitale et en remplit les rues profondes. Nous voici sur la plate-forme du premier étage. Sachez que le pourtour extérieur de cette plate-forme est un immense carré de 70m,69 de côté, enfermant près de 5.000 mètres superficiels.

Je suppose l’arrivée au premier étage par le pilier Ouest, par ascenseur ou par escalier. On remarque aussitôt que le premier étage a deux niveaux : celui des restaurants et des cafés, balcons et terrasses et celui des galeries de pourtour, plus bas d’un mètre environ. Cette différence est rationnelle et ingénieuse, en ce qu’elle permet aux visiteurs des galeries de circuler sans obstruer la vue de ceux des restaurants et des terrasses. Douze escaliers mettent ces deux plans en communication.

Vous perdez le sentiment de la hauteur où vous êtes, et dès que vous mettez le pied sur le premier étage, vous ayez la sensation de l’entrée dans une ville. Si vous avancez sur la vaste terrasse qui s’étend devant vous, vers l’intérieur, vous arrivez devant une ouverture immense, béante, dans laquelle vous voyez, comme au fond d’un abîme, le pendule de Foucault, érigé sous la direction de M. Mascart (de l’institut) ; puis les jardins, les lacs, le départ des piliers de la Tour ; tout en raccourci, tout petit. Au milieu de ce paysage vu à vol d’oiseau, les hommes circulent comme des êtres lilliputiens. On s’identifie tellement avec le colosse de fer qui vous porte, que l’on voit tout, au-dessous de soi, avec des yeux de géant.

Devant chaque grande salle règne un balcon arrondi, partant des pans coupés des terrasses intermédiaires et formant un gracieux dessin d’ensemble. Le gouffre béant mesure environ 25 mètres d’ouverture.

Le Restaurant, la Terrasse, la Brasserie et la Salle des fêtes : 
Comme nous le disions plus haut, les quatre grandes salles du premier étage sont luxueuses et richement décorées. Le Restaurant occupe toute la surface du bâtiment située entre les piliers Est et Sud (côté Champ de Mars). On y sert, à la carte, d’excellents repas. La cave a même acquis déjà une renommée.

L’ancien Restaurant russe (côté Paris, entre les piliers Nord et Est) est aujourd’hui une annexe du restaurant ; complètement ouvert sur la façade, c’est une véritable terrasse particulièrement agréable pendant les grandes chaleurs, et il n’est guère nécessaire de dire que la carte et les prix y sont exactement pareils. Sur le côté Grenelle, nous trouvons l’ancienne salle de lecture de 1890, transformée aujourd’hui en café-brasserie. Enfin, la quatrième salle (côté Trocadéro) est convertie en salle de spectacle, où dans la saison d’été (du 1er juin au 15 septembre), sous l’habile direction de Bodinier, directeur-fondaleur du théâtre d’application, il y a représentation tous les soirs à 9 heures.

Image illustrative de l'article Le Jules VerneLa façade extérieure de chaque salle donne sur une terrasse de plain-pied, dominant la galerie du pourtour. De là, la vue est merveilleuse. L’admiration et l’extase, aussi bien que l’ascension et l’air vif, poussent naturellement à la consommation.

Les caves et les cuisines en sous-sol sont vastes et commodes. En sous-sol à 55 mètres au-dessus du niveau du Champ de Mars ! Lorsque vous monterez et que vous verrez par vous-même, vous direz que les phrases que vous venez de lire ne sont ni baroques ni fantaisistes. M. Eiffel vous élève à des hauteurs où les termes terre-à-terre de cette terre, sur laquelle nous rampons, ont besoin d’être corrigés, modifiés, élargis.

Le dernier mot n’est pas dit pour les installations à faire sous le sol du premier étage, dans les espaces vides si considérables que vous remarquez entre les fers de la charpente. Il y aura là, quelque jour, des installations de toutes sortes : étables, poulaillers, glacières et même des fours à pâtisserie, pour les restaurants et les bars : tout aussi bien que les caves et les cuisines qu’on y voit actuellement.

Qui sait, lorsque la Tour Eiffel sera, avec le temps, devenue un lieu hygiénique, l’équivalent d’une station balnéaire, le sanatorium des anémiés d’en bas, si l’on n’y installera pas des chambres, des salles de bains, de douches, de gymnastique et d’escrime ? Tout est possible dans ce vaste sous-sol… en l’air !

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La Maison de l’Histoire de France

Posté par francesca7 le 27 octobre 2013

                                                                                                               La Maison de l'Histoire de France dans CHATEAUX DE FRANCE 220px-H%C3%B4tel_de_Clisson

S'aurait pu être l'Hôtel de Souvise

Riche d’une histoire multi-millénaire inscrite dans son paysage et dans ses bâtiments, forte d’une recherche historique reconnue, la France se dote d’une nouvelle institution nationale au service de ce domaine de la connaissance : la Maison de l’histoire de France

La Maison de l’histoire de France a l’ambition de mettre l’histoire au cœur de la société, de montrer toutes ses facettes et de faire réfléchir et débattre sur les épisodes fondamentaux de l’histoire de notre pays, dans une approche ouverte sur les enjeux européens et internationaux.

S’appuyant sur tous les champs de la recherche historique, lieu de débat et de questionnement, cette Maison aura à cœur de créer des passerelles entre les historiens, les chercheurs et le grand public, dont la demande d’histoire ne se dément pas.

Installée au cœur de Paris, dans le quadrilatère des hôtels de Rohan-Soubise, aux côtés des Archives nationales, elle y prépare pour 2015 l’ouverture d’espaces d’exposition. Une galerie des temps, créative et didactique, embrassera l’histoire de France depuis le peuplement du territoire jusqu’à nos jours ; une programmation culturelle dense permettra au public d’élargir et d’approfondir ses connaissances.

Grâce à une stratégie numérique de grande ampleur, le visiteur aura accès à un vaste ensemble de ressources sur l’histoire de France. Il pourra découvrir le réseau des lieux d’histoire – musées, centres d’archives, bibliothèques, sites, monuments… –, pour lesquels la Maison souhaite jouer le rôle de tête de réseau, avec l’objectif de mettre en valeur toute action tendant à la diffusion de la connaissance historique.

Site Web : www.maison-histoire.fr
Facebook : www.facebook.com/maisonhisto…

hotel_de_soubise_-_exterior_view dans Paris

La Maison de l’Histoire de France était un projet d’institution muséale dédié à l’histoire de France, voulu par le président de la RépubliqueNicolas Sarkozy. Elle devait s’implanter dans les locaux affectés aux Archives nationales, et notamment dans l’hôtel de Soubise.

Créée début 2011 sous la forme d’une association de préfiguration, présidée par Jean-François Hébert, elle devint un établissement public administratif au 1er janvier 20121, dont la présidente était Maryvonne de Saint-Pulgent.

L’objectif initial était de transférer à l’établissement le musée des Archives nationales ; compte tenu de la polémique engagée, les deux institutions devaient ensuite se partager le site. Comme le musée des Archives nationales, la maison de l’Histoire de France devait présenter, d’une part, un parcours permanent autour de documents emblématiques, d’autre part, des expositions régulières, des colloques et des conférences. Elle devait également regrouper plusieurs musées d’histoire ou d’histoire de l’art.

Le projet était critiqué par de nombreux historiens. Il avait également soulevé des protestations au sein des Archives nationales.

220px-Non_%C3%A0_la_Maison_de_l%27Histoire_de_FranceLa ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, annonça en août 2012 que le projet était abandonné, conformément aux engagements pris parFrançois Hollande dans son programme de campagne pour l’élection présidentielle de 2012.

La proposition de créer un musée de l’histoire venait de Nicolas Sarkozy candidat à l’élection présidentielle. Elle fut approfondie par le gouvernement, dès le 20 novembre 2007, date de la lettre de mission du ministre de la défense et du ministre de la culture, qui confiait la rédaction d’un rapport à un conservateur de patrimoine, Hervé Lemoine. Ce rapport, rendu en avril 2008, préconisait le choix du site des Invalides2. Certains historiens, comme Nicolas Offenstadt, Christophe Charle, Robert Descimon, Gérard Noiriel, etc. s’étaient alors inquiétés de l’orientation « patriotique et centralisatrice » du musée qui apparaissait dans les deux rapports. D’autres avaient publié dansLe Monde en 2010 une tribune qualifiant la Maison de l’histoire de France de « projet dangereux ».

Lors de son discours de vœux au monde de la culture à Nîmes, le 13 janvier 2009, Nicolas Sarkozy regrettait « qu’il n’y a aucun grand musée d’histoire digne de ce nom » et relançait son souhait de créer un musée de l’Histoire de France, « qui pourrait d’ailleurs être une fédération de musées et des monuments, qui travailleraient en réseau et collaboreraient avec de grandes institutions étrangères. Un musée doté d’un centre, situé dans un endroit symbolique. Il me semble que cette initiative renforce aussi l’identité qui est la nôtre, l’identité culturelle ».

Jean-Pierre Rioux fut alors chargé d’un rapport d’expertise pour le choix des lieux, parmi l’hôtel de Soubise, celui des Invalides, leschâteaux de Versailles, Vincennes et Fontainebleau, auxquels lui-même ajoute les sites des batailles de Bouvines, Valmy et Verdun, l’Hôtel des Monnaies, le Palais de Chaillot et le Grand Palais.

Par décret en conseil de ministre du 11 février 2010, Hervé Lemoine, auteur du premier rapport sur la question, fut nommé directeur, chargé des archives de France.

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le miel de Paris

Posté par francesca7 le 7 octobre 2013

 

La capitale compte aujourd’hui près de 300 ruches. Un investissement nécessaire pour perpétuer la pollinisation.

le miel de Paris dans FLORE FRANCAISE images-7

« Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. » À l’heure où scientifiques et écologistes tirent la sonnette d’alarme, la phrase d’Albert Einstein n’a jamais autant été d’actualité : de 50 à 90 % des abeilles ont disparu de la surface de la Terre en à peine vingt ans. Pour tenter de remédier à cette inquiétante disparition qui nuit à la pollinisation, plusieurs villes de France et de plus en plus de particuliers s’investissent. Rien qu’à Paris, on compte environ 300 ruches. Sur les toits de l’Opéra Garnier, à l’Assemblée nationale, dans les jardins de Matignon, au Luxembourg ou encore au-dessus du restaurant La Tour d’argent… Le toit de la rédaction du Point n’échappe pas à la règle, avec ses trois ruches installées par la société Mugo. Le grand spécialiste des abeilles, Jean Riondet, auteur du Rucher durable (Ulmer, 2013), nous explique en quoi ce regain d’intérêt pour l’espèce est fondamental à notre survie. 

Le Point.fr : Paris compte aujourd’hui près de 300 ruches. Comment expliquez-vous cette recrudescence ?

Jean Riondet : En fait, il y a toujours eu des ruches dans les grandes villes, mais naturelles, donc on y faisait peu attention. Depuis quelques années, on a banni l’utilisation de produits phyto-sanitaires ou toxiques dans les jardins publics, et certains ont même reçu un label pour leur gestion écologique. Il faut le dire : les abeilles se sentent mieux en ville. Les parcs renouvellent les plantes au gré des saisons, les hivers sont relativement plus doux, et les abeilles sont pratiquement insensibles à la qualité de l’air… Leur mortalité y est moins importante qu’à la campagne. Parallèlement à cette réalité biologique, les citadins ont trouvé avec les abeilles une façon agréable de participer à l’agriculture. Ils n’ont pas besoin de terre, ni de terrain, et l’élevage est sans contrainte puisqu’il s’agit de s’en occuper une fois par mois. 

Pourquoi est-ce important de protéger les abeilles ?

220px-Wiki_miel dans ParisParce que 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Or, de 50 à 90 % des abeilles ont disparu de la surface de la Terre en à peine vingt ans. À moyen terme, si personne ne réagit, nous pouvons tirer un trait sur les fruits et les légumes. Dans la région lyonnaise, où je vis, des agriculteurs se mettent d’accord avec des apiculteurs du coin, font l’effort de raisonner sans les pesticides et participent à la pollinisation.

L’apiculture séduit de plus en plus de particuliers. Est-ce une bonne chose ?

Étant bien souvent consommateurs de miel eux-mêmes, ils sont les meilleurs vecteurs de la communication sur les abeilles. Les Parisiens sont nombreux aujourd’hui à vouloir installer une ruche sur leur balcon ou sur les toits.

Quels conseils leur donner ?

À Paris, la ruche doit être située à 5 mètres minimum de son voisin, et à plus de 25 mètres d’un hôpital ou d’une école. Néanmoins, si elle est protégée par un mur ou un grillage d’au moins deux mètres de hauteur au dessus de l’entrée, ces règles sont annulées. Ce qui signifie que vous pouvez en installer à peu près partout. L’important est de conserver de bonnes relations avec ses voisins en les tenant au courant de la vie de la ruche, de se former et de s’entraîner avant de se lancer, en compagnie d’un apiculteur. Ce n’est pas un jeu. Pour commencer, il est peut-être mieux d’acheter une colonie douce. Il faut aussi savoir que, depuis janvier 2010, les apiculteurs doivent obligatoirement déclarer leur rucher chaque année.

REGARDEZ la récolte du miel sur la terrasse du « Point » :

http://www.lepoint.fr/insolite/video-paris-fait-son-miel-21-09-2013-1733729_48.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20130922

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Le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la ville de Paris

Posté par francesca7 le 14 septembre 2013


 Le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la ville de Paris dans MUSEES de FRANCE le-petit-palais-musee-des-beaux-arts-de-la-ville-de-paris

Un lieu prestigieux dédié à l’art

Avec ses vastes galeries éclairées par des ouvertures zénithales, ses jeux de transparence autour du jardin intérieur bordé d’un péristyle, et de ravissantes échappées visuelles sur les Champs-Élysées, le Cours de la Reine et la Seine, le Petit Palais est un véritable hymne à la lumière. Celle-ci lui rend son hommage en soulignant la finesse de son architecture. Chaque portion du bâtiment a bénéficié en effet de la plus grande attention et des services des artisans les plus reconnus de l’époque. Leur travail, désormais restauré, révèle au public un incroyable savoir-faire. L’utilisation des ordres classiques et la prédominance du décor sculpté, qui fait usage de l’allégorie, caractérisent le style « Beaux Arts » du musée. Exclusivement exécuté avec des matériaux nobles, tels que la pierre, le marbre, le béton ou la brique alliée à la fonte, le lieu s’orne également d’une ferronnerie d’exception. La grille d’entrée fait figure à ce titre de chef-d’œuvre du genre. Les mosaïques de pavement furent l’ouvrage de Facchina, célèbre mosaïste d’origine italienne, tandis que le décor peint, très présent, ravive l’éclat du musée autour du thème fédérateur de Paris, capitale des arts.

Pour accompagner cette véritable renaissance, l’organisation intérieure du Petit Palais a été repensée. Elle comporte désormais deux parties bien distinctes. La première, située du côté des Champs-Elysées, abrite les collections permanentes. L’autre, côté Cours de la Reine, est dévolue aux expositions temporaires. De nouveaux espaces ont par ailleurs été créés : un auditorium au sous-sol, deux niveaux inférieurs réservés aux locaux techniques et un étage pour les bureaux dans la galerie sud. Le Petit Palais est aussi un lieu de sociabilité qui offre au visiteur un jardin intérieur rénové, un café, et une librairie boutique.

Le musée occupe une place culturelle de choix au sein de la capitale. Ses collections permanentes sont plus nombreuses, avec un espace de présentation qui est passé de 3 000 à 5 000 m². Le parcours propose de remonter dans le temps, de l’art 1900 à l’Antiquité, et s’accompagne d’une orientation pédagogique travaillée. Son accès est gratuit et ouvert à tous les publics. De plus, un espace « d’expositions collections » de 450 m² présente par roulement les oeuvres trop fragiles pour être présentées de façon permanente. Sa vocation est aussi d’organiser des expositions d’envergure internationale dans un circuit de 1 800 à 2 200 m².

Le Petit Palais mis en lumière par son directeur, Gilles Chazal - Voir la vidéo

La visite

La grille d'entréeLa visite qui commence par le premier étage ne suit pas d’ordre chronologique. On part de l’art 1900 pour revenir à l’Antiquité. Pour commencer, l’Art Nouveau est mis en valeur, avec l’exposition de vases, coupes et pièces d’orfèvrerie. L’art décoratif des années 1900 se décline ainsi dans les œuvres de Gallé, de Fouquet et de Lalique. La  femme au singe est une œuvre intrigante pour laquelle Camille Alaphillipe a fait preuve d’une grande ingéniosité. Dans les tableaux de Roll, on note une tendance plus réaliste, tout comme dans les oeuvres de Courbet. Les sculptures de Dalou oscillent entre réalisme et ferveur républicaine. 


La salle voisine est consacrée à l’art du paysage et de la peinture en plein air. A voir, des toiles de Sisley, Monet, Jongkind, Boudin et Pissaro. Quelques sculptures de Rodin, dont l’étreinte intense d’Amour et Psyché, sont également exposées. Les baigneuses aux formes rondes sont les stars des tableaux de Paul Cézanne et de Maurice Denis.

Plusieurs salles en enfilade sont consacrées à l’art sous Louis XVI. On peut y voir des armoires, des fauteuils, de petits objets de la vie courante (sucrier, tabatière…), de la porcelaine de Sèvres et des émaux.

Avant de descendre au rez-de-chaussée, vous pouvez vous rendre dans le jardin intérieur et faire une pause. Un café y a pris place.

Lignes et ferronnerieAu bas du bel escalier on est accueilli par le tyran Ugolin de Carpeaux, tout en muscle. Plusieurs plâtres et statuettes en terre cuite montrent l’étendue du talent du sculpteur. Dans la salle suivante, le style de Carriès ne fera sans doute pas l’unanimité. 

Le XVIIe siècle est survolé au travers des écoles de peintures françaises et hollandaises dont les plus illustres artistes représentés sont Rubens, Rembrandt, Jordaens et Poussin. On remonte à la Renaissance. Pièces d’orfèvrerie, ouvrages reliés et émaux peints traduisent le raffinement de cette période.

Une belle collection de statuettes datant de l’Antiquité et de vases grecques est ensuite présentée.

Plusieurs vitrines sont consacrées à l’art religieux au Moyen Age. Au travers d’une série de délicats ivoires, on voit le développement du monde chrétien oriental, à l’époque où Constantinople (aujourd’hui Istanbul) avait une large influence sur le bassin méditerranéen. L’art chrétien en Occident à la même période est évoqué par des émaux champlevés, une technique maîtrisée par les artisans limousins. La collection d’icônes est tout aussi remarquable, certaines proviennent de Macédoine, de Crète et de Russie.

Avant de partir, vous aurez l’occasion de voir d’autres sculptures de Dalou, notamment le ventripotent triomphe de Silène.

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LA TOUR EIFFEL construite par un Dijonnais

Posté par francesca7 le 13 septembre 2013


(D’après Guide officiel de la Tour Eiffel, paru en 1893)

LA TOUR EIFFEL construite par un Dijonnais dans ARTISANAT FRANCAIS 220px-Caricature_Gustave_EiffelM. Gustave Eiffel, né à Dijon en 1832, sortit, en 1855, de l’École centrale des arts et manufactures de Paris. Son premier travail de direction fut celui du grand pont de Bordeaux (1861).

Les projets du palais des Machines de l’Exposition universelle de 1867, la construction des viaducs sur piles métalliques de la ligne de Commentry à Gannat (1868), de la Tardes, près Montluçon, de Cubzac, près Bordeaux, et surtout le grand pont en arc sur le Douro, à Porto, de 160 mètres d’ouverture (la plus grande qui ait été jusqu’alors réalisée pour un pont fixe de chemin de fer) établirent sa renommée, grâce à laquelle il fut chargé de la construction de la belle galerie, avec les trois dômes, formant la grande façade, sur la Seine, du palais de l’Exposition de 1878.

En 1879, il construisit, sur le type de son pont du Douro, le pont de Garabit (à la lisière des départements du Cantal et de la Corrèze), qui est la principale de ses œuvres. Le pont de Garabit, posé entre deux collines distantes de 534 mètres, franchit le torrent de la Truyère, à une hauteur de 122 mètres au-dessus du sol, par un arc de 465 mètres d’ouverture.

En 1886, M. Eiffel, déjà célèbre par ses importants travaux, dont nous venons d’énumérer quelques-uns, soumettait à M. Éd. Lockroy, ministre du Commerce et de l’Industrie, l’un des plus puissants promoteurs de l’Exposition de 1889, le projet hardi de construire une tour métallique de 300 mètres au Champ-de-Mars. Malgré des attaques injustifiées, l’idée fut admise en principe par le gouvernement et imposée aux architectes, dans le programme du concours de l’Exposition.

Le 5 novembre 1886, la commission de contrôle et de finances accordait à M. Eiffel la concession de l’exploitation, pendant vingt années, de la Tour de 300 mètres et lui votait une subvention de 1.500.000 francs. Une énergie indomptable, une volonté opiniâtre, forment le fond du caractère de l’éminent ingénieur qui a attaché à la Tour de 300 mètres un nom désormais connu dans le monde entier, jusque dans les bourgades les plus reculées.

M. Eiffel a eu de vaillants collaborateurs : MM. Nouguier, Koechlin, ingénieurs de sa maison, et M. Sauvestre, architecte, qui ont établi les premiers avant-projets ; MM. Martin, Compagnon et A. Salles, son gendre, qui ont plus spécialement suivi l’exécution des travaux.

Porté dès le début par l’opinion publique, M. Eiffel a surmonté les obstacles que rencontrent toujours dans leur réalisation les conceptions grandioses faites pour exciter l’envie.

A point nommé, le 31 mars 1889, M. Eiffel a pu planter lui-même le drapeau français sur ce monument incomparable, le plus élevé qui soit jamais sorti de la main des hommes. Ce jour-là, M. Tirard, président du Conseil et commissaire général de l’Exposition, lui a annoncé, en présence de ses ingénieurs, de ses ouvriers et du haut personnel de l’Exposition, que le Président de la République lui avait conféré la croix d’officier de la Légion honneur. Cette distinction, cent fois justifiée déjà par d’étonnants travaux accomplis en France et à l’étranger, M. Eiffel ne l’attendait pas ce jour-là ; et cette surprise lui a été faite par M. Tirard aux applaudissements chaleureux de toute l’assistance.

Le succès était dès lors assuré et ne fit que s’accroître ; il n’est pas besoin de rappeler quelle grande part a eu la Tour dans celui de l’Exposition de 1889, dont elle devint l’une des principales attractions et dont elle restera, dans l’opinion publique, comme le plus durable souvenir. Il nous suffira de rappeler le nombre de ses visiteurs, qui en 1889 a été : Au premier étage, de 1.968.287. Au deuxième étage 1.283.230. Au troisième étage 579.384.

Le produit de ces entrées a été de cinq millions neuf cent quatre-vingt-trois mille neuf cent trente francs (5.983.930 fr). Le 10 juin 1889, la Tour a pu recevoir 23.202 personnes, c’est le jour où les visiteurs ont été le plus nombreux. La plus forte recette a été de 60.156 francs, le 9 septembre 1889. En 1890, le chiffre des ascensions et montées payantes à été : Au premier étage,

220px-les_fondations_de_la_tour_eiffel_maconneries dans AUX SIECLES DERNIERS

 de 393.414. Au deuxième étage 256.158. Au troisième étage 173.225. Et le produit en a été de 896.394 fr. 50.

Les Fondations : 
Avant de conduire le visiteur à travers les étages de la Tour ou dans les ascenseurs, nous devons indiquer en quelques lignes sur quelles bases solides elle repose.

La Tour est placée dans l’axe du Champ de Mars et, comme celui-ci est incliné à 45° sur la méridienne, il en résulte que les quatre piles de la Tour se trouvent très exactement aux quatre points cardinaux. Les deux piles en avant, vers la Seine, sont Nord et Ouest, 1 et 2, celles en arrière sont Est et Sud, 3 et 4. Pour la personne placée sur le pont d’Iéna, la pile la plus rapprochée de la Seine, à gauche, est la pile Nord. La pile Est est derrière celle-ci. A droite, la pile la plus rap-prochée de la Seine est la pile Ouest. Derrière celle-ci est la pile Sud. Nous emploierons les points cardinaux pour désigner les piles aux ascensionnistes.

Les fondations des deux piles en arrière Est et Sud sont établies sur un massif de béton de 2 mètres qui repose sur une couche de plus de 5 mètres de gravier et de sable. Les fondations des piles eu avant, vers la Seine, sont établies à l’aide de caissons en tôle de 45 mètres de longueur sur 6 mètres de largeur, au nombre de quatre pour chaque pile, enfoncés jusqu’à 5 mètres au-dessous du niveau de la Seine. Les fondations sont parfaites.

Par excès de sécurité, on a, au centre de tous les massifs, faisant suite aux seize arêtes des quatre piles, noyé dans la maçonnerie d’énormes boulons de 7m,80 de longueur, qui intéressent les massifs de maçonnerie par des sabots en fonte et des fers à I. Les assises, en pierre de taille de Château-landon, sont capables de résister à un écrasement de 1.235 kilo-grammes par centimètre carré. Et la pression sous les sabota de fonte qui supportent les arêtes de la Tour n’est que de 30 kilogrammes par centimètre carré. La pierre des assises ne travaille donc qu’au quarantième de sa puissance de résistance.

Il n’y a donc aucun doute à concevoir sur la solidité des fondations. Les fondations proprement dites sent noyées dans un remblai arasé au niveau du sol. La base massive qui apparaît sous forme de rocaille et de soubassement n’est qu’un habillage. La rocaille est composée par des massifs de maçonnerie pittoresquement arrangés, entre lesquels naissent des fleurs et ces arbustes. Si bien que chaque pile a l’air d’être placée sur un énorme rocher émergeant du sol.

Puisque nous en sommes encore aux fondations, nous devons dire que celles de la pile Sud sont à l’état de cave destinée au logement des machines et de leurs générateurs. Cette chambre des machines correspond par un canal à une tourelle qui s’élève de l’autre côté du lac. Celte tourelle pittoresque est la cheminée de la chambre des machines.

Les fondations, attaquées le 28 janvier 1887, termi-nées le 30 juin de la même année, ont occasionné 31.000 mètres cubes de, fouilles et absorbé 12.000 mètres cubes de maçonnerie.

 dans ParisLa Construction métallique : 
La Tour de 300 mètres, qui a rendu le nom de M. Eiffel si populaire, ne pèse pas moins de 7 millions de kilos : 3 millions de kilos jusqu’au premier étage et 4 millions de kilos du premier étage au sommet ; elle a étonné les Parisiens par la marche si rapide, si régulière et si scientifique de sa construction. C’est le plus colossal spécimen de l’art de l’ingénieur qui soit au monde.

Voici quelques détails sur le montage de la partie métallique. Chaque pile est formée par quatre montants, composés de tronçons dont le poids a varié de 2.500 à 3.000 kilogrammes. Ces montants sont de vrais caissons dans lesquels un homme peut se tenir. Ces caissons sont reliés entre eux par des treillis et des entretoises qui forment les remarquables et inextricables dentelles de fer qui font l’admiration de tous dans cet édifice si colossal et si léger à la fois.

La construction métallique de la Tour Eiffel a été une merveille de précision. Elle a été le dernier mot de l’art de l’ingénieur. Les pièces arrivaient sur place sans avoir besoin de retouches. C’est ainsi que des millions de trous de rivets et de boulons ont été percés dans les ateliers de Levallois, et que les petits chantiers mobiles qui s’élevaient avec l’édifice ont pu forger, riveter et boulonner les pièces au fur et à mesure de leur arrivée en place au moyen de grues, également mobiles et ascensionnelles. Une telle précision a été l’objet de l’admiration de tous les hommes compétents.

Pour faire l’étude de la Tour, on a employé 5.000 feuilles de dessin d’atelier de 1 mètre de large sur 0m,80 de hauteur. Quarante dessinateurs et calculateurs ont travaillé pendant deux ans aux études des 13.000 pièces différentes qui composent la Tour. Chacune de ces 15.000 pièces métalliques a exigé un dessin spécial, où l’on a déterminé ses dimensions et notamment la position exacte des trous destinés aux rivets. Pour assembler ces 15.000 morceaux de fer, on a employé 25.000.000 de rivets.

L’électricité atmosphérique reçue par cette masse de fer s’écoule dans le sol, dans chaque pile, par deux tuyaux de conduite de 0m,50 de diamètre, immergés jusqu’à 48 mètres au-dessous du niveau de la nappe aquifère. La première partie de la Tour Eiffel se compose donc de quatre piles inclinées, réunies à la hauteur de 55 mètres par des poutres de 7m,50, qui ont fait de cette base colossale la masse rigide sur laquelle repose la Tour proprement dite. L’espace occupé par les quatre piles est de plus d’un hectare, puisque, de l’axe d’une des piles (à la hase) à l’axe d’une autre pile, la distance est de 103m,90. Cette première partie du monument, mal jugée par des gens qui n’ont pas la patience d’attendre la fin des choses, est et restera un monument à la fois grandiose, élégant et artistique. Ces quatre arcs immenses ne sont-ils pas des cadres merveilleux, qui entourent de magnifiques édifices sans nuire à leurs proportions, pas plus qu’un cadre ne nuit à tel détail d’un tableau ?

Au-dessus de la poutre qui a fermé les grands arcs, se trouve l’encorbellement qui soutient les galeries du premier étage. Entre les consoles se trouve une frise sur laquelle sont inscrits en lettres d’or, parfaitement lisibles d’en bas, les noms de 72 hommes qui ont honoré la science française : 18 de chaque côté.

Côté de Paris :
Petiet, Daguerre, Wurtz, Leverrier, Perdonnet, Delambre, Malus, Breguet, Polonceau, Dumas, Clapeyron, garda, Fourier, Bichat, Sauvage, Pelouze, Carnot et Lame.

photographie du bas de la tour Eiffel avec quelques immeubles en premier planCôté du Trocadéro :
Séguin, Lalande, Tresca, Poncelet, Bresse, Lagrange, Belanger, Cuvier, Laplace, Dulong, Chasles, Lavoisier, Ampère, Chevreul, Flachat, Navier, Legendre, ChapttaI.

Du côté de Grenelle :
Jamin, Gay-Lussac, Fizeau, Schneider, Le Chatelier, Berthier, Barrai, de Dion, Gouin, Jousselin, Broca, Becquerel, Coriolis, Cail, Triger, Chiffard, Perrier, Sturm.

Vers l’École militaire :
Cauchy, Belgrand, Regnault, Fresnel, de Prony, Vicat, Ebelmen, Coulomb, Poinsot, Foucault, Delaunay, Morin, Hauy, Combes, Thénard, Arago, Poisson et Monge.

Au-dessus, tout autour, la galerie ou promenoir se présente extérieurement comme une succession de loggias à arcades gracieuses, nouées à leurs bases par de superbes écussons en bronze. Les tympans de ces arcades sont en treillis dorés disposés en éventail, dont les lignes partent d’une légère colonnette. Les entre-deux verticaux qui séparent les loggias sont à jour, avec des cabochons en cristal de cornaline. Derrière ces cabochons un bec de gaz. Si bien que ce sont autant de colonnes étincelantes les jours d’illumination. Comme ces jours-là les lignes de feu suivent les grandes lignes du monument, on se rend compte de la valeur artistique de cette conception cyclopéenne.

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Les surprises de la Cinémathèque

Posté par francesca7 le 22 août 2013


 Les surprises de la Cinémathèque dans CINEMA FRANCAIS telechargement-1

L’institution de Bercy possède quelques objets mythiques du 7e art. Suivez le guide.

En apparence, ce n’est qu’une simple boîte en bois. Elle attire pourtant à la Cinémathèque française, où elle est conservée, certains des meilleurs directeurs de la photographie américains, qui viennent ici en pèlerinage. Il s’agit de la première caméra de Georges Méliès, mise au point par le grand réalisateur en 1896. »Méliès prétendait qu’il l’avait entièrement construite, ce qui est inexact », entame le conservateur scientifique Laurent Mannoni. C’est en réalité chez un opticien londonien que le cinéaste récupère le mécanisme de base, un projecteur de film. Après avoir pris soin de gommer le nom de son concepteur, il change l’optique et enferme le tout dans un boîtier étanche à la lumière. »Comparée à celle des frères Lumière, la caméra ainsi créée était un vieux clou qui faisait un bruit de mitraillette », poursuit Laurent Mannoni. Un jour que le réalisateur tourne sur la place de l’Opéra, la pellicule se bloque. Le temps de relancer le mécanisme, l’omnibus filmé avant la panne avait disparu au profit d’un corbillard. Au visionnage, il semblait que la métamorphose s’était opérée par magie. Ainsi, sans le savoir, Méliès venait d’inventer les effets spéciaux qui seront la signature de toute son oeuvre, et dont la mode se répand à travers le monde.

Grâce à un don de sa veuve, la caméra atterrit en 1938 à la Cinémathèque, dont les archives sont alors conservées près du Palais-Royal. En 1940, les nazis réquisitionnent le lieu, raflant tout, excepté cet objet à l’aspect vieillot. »Un véritable miracle », se réjouit aujourd’hui Laurent Mannoni, qui l’a découvert à son arrivée en 1994. Depuis, la caméra a reçu de prestigieuses visites. Avant de réaliser son dernier film « Hugo Cabret »,qui évoque la vie de Méliès, Martin Scorsese, accompagné de son accessoiriste, est venu l’étudier pour en réaliser une copie conforme.

Dons. 

Collectionnant de mythiques objets de l’histoire du cinéma (une partie des engrenages des « Temps modernes » de Chaplin, le robot de « Metropolis »de Fritz Lang, une robe de Martine Carol dans « Lola Montès » de Max Ophüls…), la Cinémathèque a bénéficié de nombreux dons, grâce au charisme de son fondateur, Henri Langlois. Unique directeur d’une cinémathèque à avoir reçu un oscar, il avait tissé des liens d’amitié avec nombre de réalisateurs. C’était le cas d’Alfred Hitchcock, qui lui adressa un surprenant colis à la fin du tournage de « Psychose ». Il contenait, sans un mot pour l’accompagner, l’effrayante tête de cire qui apparaît dans la scène finale. Aujourd’hui encore, les dons se poursuivent. A la mort de Claude Chabrol, en 2010, sa veuve, Aurore, a offert nombre de photos et de scénarios annotés de la main du prolifique réalisateur.

 

un site www.cinematheque.fr.  

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Les égoûts de Paris – toute une histoire

Posté par francesca7 le 8 août 2013

Les égoûts de Paris – toute une histoire dans Paris 220px-paris_souterrain_-_les_egouts_service_de_lassainissement__collecteur_du_boulevard_sebastopol

C‘est sous l’actuel boulevard Saint-Michel que les Romains construisirent les premiers égouts parisiens.
« Oubliés » au fil de l’histoire, ces égouts antiques laissent place au Moyen Âge à une version à ciel ouvert. Vers 1200, Philippe Auguste fait paver les principales rues de Paris avec en leur milieu une rigole d’écoulement.
Les eaux sont stagnantes et les rues de Paris sont alors un véritable cloaque.
À compter du xive siècle apparaissent des égouts à fossés qui se développent réellement à l’époque du prévôt Hugues Aubriot. Celui-ci fait construire en 1374 le premier égout voûté en maçonnerie, aujourd’hui localisé en dessous de la rue Montmartre.
Le lit du ruisseau de Ménilmontant devient le Grand Égout et 5 autres égouts, en partie à ciel ouvert sont construits. Ils recevaient les conduits nommé esviers, gargouilles, trous punais, trous Gaillard, trous Bernard. Dans le quartier de l’Université, une partie de l’ancien lit de la Bièvre, détourné par Charles V sert d’égout. Dans le quartier de la Cité, il n’y a pas d’égout; les eaux s’écoulent dans la Seine, par les ruisseaux des rues, des éviers et des gargouilles.
Les fossés de l’enceinte de Charles V (construite de 1356 à 1383) servent d’égouts à ciel ouvert sur la rive droite. Ils sont comblés sous Louis XIV pour aménager à leur emplacement les grands boulevards, avec un premier égout de ceinture sous eux.

Jusqu’au xviiie siècle, les urines et matières fécales sont recueillies dans des fosses d’aisance peu étanches qui participent à la dégradation des nappes phréatiques les plus superficielles et à la pollution des eaux de puits. Les fosses d’aisance sont vidées régulièrement par des vidangeurs ; les matières fécales extraites lors des vidanges sont acheminées à la voirie de Montfaucon au pied des Buttes-Chaumont où elles se dessèchent. La matière ainsi obtenue est ensuite revendue aux agriculteurs comme engrais.

Les égouts se développent peu à peu.
La grande épidémie de choléra de 1832 joue un rôle de déclencheur. Pour la première fois depuis la période romaine, la ville de Paris entreprend une grande opération d’assainissement. Les égouts sont encore fort peu nombreux au début du xixe siècle : moins de 50 kilomètres (pour plus de 2 000 à la fin du XXe).
Le peu d’égouts existant est mal connu de l’administration de l’époque, qui n’en possède pas les plans.
L’inspecteur des travaux de la ville de Paris Pierre Emmanuel Bruneseau (1751-1819) entreprit d’ailleurs d’en établir la cartographie tout en tentant d’en réaliser le curage. Ami de Victor Hugo, il est cité dans Les Misérables.

Rive droite, le Grand Égout suit le lit du Ru de Ménilmontant qui reçoit plusieurs ruisseaux descendant des buttes de Belleville et de Ménilmontant. Il se jette dans la Seine à hauteur du Pont de l’Alma. D’autres égouts descendent également vers la Seine, drainant sa rive nord.
Rive gauche, c’est la Bièvre qui joue le rôle d’égout collecteur principal. Déjà au Moyen Âge, les Parisiens utilisaient les pentes naturelles de la Montagne Sainte-Geneviève pour évacuer lesexcréments vers la Bièvre ou directement vers la Seine. Notons qu’à cette époque, l’eau de la Seine est puisée pour être consommée.

Le réseau contemporain

 dans ParisC’est Eugène Belgrand qui, sous l’impulsion du préfet Haussmann, en adéquation avec les théories hygiénistes, entreprend à partir de 1854 le vaste chantier d’assainissement dont est issu le réseau d’égouts actuel. Ils installent des collecteurs sous les artères nouvellement percées. Les immeubles sont progressivement contraints par la loi de 1894 à déverser leurs eaux pluviales et ménagères dans le réseau des égouts : c’est le tout-à-l’égout, ce qui signifie qu’aucune eau usée ne doit être rejetée directement dans la Seine.

Les égouts eux-mêmes ne se déversent plus dans Paris mais en aval, à Clichy. Pour y parvenir, les réseaux de la rive gauche se rejoignent au pont de l’Alma, où ils passent sous la Seine par unsiphon. La pollution de la Seine par le déversement des égouts pousse les successeurs d’Haussmann à mettre en place un système de décantation (premiers bassins en 1878 à Clichy) et d’épandage (d’abord sur Asnières et Gennevilliers). À partir de 1895, les émissaires sont prolongés jusqu’à Achères où les eaux d’égout sont exposées sur des champs d’épandage à Achères même, mais aussi à Pierrelaye et Triel-sur-Seine.

L’année 1930 voit naître les premières usines d’épuration. La plus importante est celle d’Achères, mais d’autres stations sont installées sur d’autres sites : Valenton (94), Noisy-le-Grand (93) et Colombes (92).

En 1985, un crocodile échappé d’une réserve s’est réfugié dans ces égouts, mais les autorités n’ont pas mis longtemps à le capturer.

Les égouts de Paris dans la littérature 

  • Victor Hugo, Les Misérables, tome 5, livres deuxième et troisième : les égouts anciens en 1862 Les Misérables TV L2.
  • Umberto Eco, Le Pendule de Foucault.
  • La Grande Vadrouille (1962), un film de Gérard Oury avec Louis de Funès et Bourvil
  • Les Frères Pétard (1986)
  • Bon voyage ! (1962)
  • Delicatessen (1991), de Jean-Pierre Jeunet, où des égoutiers s’infiltrent dans un immeuble par les égouts.
  • Ratatouille (2007), où le rat Rémy arrive dans les égouts de Paris entraîné par le courant d’une rivière (peut-être la Bièvre) dans laquelle il s’est jeté, à la campagne.
  • Rush Hour  (2007), avec Lee et Carter qui rejoignent Kenji dans les égouts après avoir été jetés du taxi de George et récupérés par les hommes de Kenji. Ensuite Lee et Carter plongent dans les égouts parisiens.

Les égouts de Paris au cinéma

 

 http://www.dailymotion.com/video/xaj4jr

 

 À Paris, les égouts font partie des attractions touristiques de la capitale. Ils peuvent être visités : un accès est ouvert au public sur la rive gauche de la Seine, au pied du pont de l’Alma. Ce « musée des égouts » accueille près de 95 000 visiteurs par an. Le parcours donne des informations sur l’histoire et le fonctionnement du réseau des égouts parisiens. Le musée présente les égouts de Paris depuis Hugues Aubriot, prévôt de Paris à l’origine du premier égout voûté de Paris vers la rue Montmartre, à Eugène Belgrand, ingénieur duxixe siècle, à l’origine de l’actuel réseau d’égouts.

On y aborde aussi le travail des égoutiers de la ville de Paris et l’assainissement de l’eau.

En 2007, le musée a reçu près de 95 000 visiteurs.

 

 

 

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