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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Par les routes de Bourgogne

Posté par francesca7 le 6 mars 2013

 

En Bourgogne, le climat semi–continental est soumis à de forts contrastes saisonniers. Les éclaircies sont fréquentes, mais l’air est vif. Le Sud de Bourgogne par exemple a un climat plus méridional.

Par les routes de Bourgogne dans Bourgogne morvan-d-hiver-2200-comp-300x222

L’hiver est souvent marqué par des journées ensoleillées et… glaciales ! Parfois jusqu’au mois de mai, les nuits sont fraîches (risques de gelées). Le contraste n’en est que plus fort avec la douceur de juin. Les étés peuvent être chauds, avec des pluies bienfaisantes. Hiver comme été, le ciel s’embrase au crépuscule de couleurs orangées superbes qui illuminent les façades des églises et des vieux hôtels. L’automne, lorsque le vignoble, après les vendanges passe par tous les tons du vert, de l’ocre et du doré (qui ont donné son nom à la Côte d’Or), le soleil est souvent au rendez-vous. C’est l’époque où il faut profiter de la Bourgogne, de ces paysages et de sa gastronomie, alors que les visiteurs sont moins nombreux. Les nappes de brouillards envahissent la plaine de Saône et les hauteurs du Morvan (en été, les nappes de brumes du matin sont signes de beau temps) et peuvent présenter un risque pour la circulation.

Le Morvan, qui sert d’écran à l’influence océanique, reçoit des pluies et des averses de neige abondantes. Novembre, pluvieux et froid, ne dissuadera pas les passionnés d’assister à la vente aux enchères des hospices de Beaune. Le brouillard s’en mêle souvent et le manteau neigeux confère aux grandes toitures et aux flèches un charme magique. Dans l’Yonne, les forêts sont pétrifiées de blancheur et le vignoble de Châblis est éclairé par les bougies qui éloignent les risques de gelées au printemps.

dolmen dans Côte d'Or

Région de passage par excellence, la Bourgogne est idéalement placée au cœur de l’Europe de l’Ouest. Les réseaux autoroutes nationaux et internationaux y font leur jonction à égale distance de Paris, de Lyon, de Genève. L’A 6 « l’autoroute du Soleil » dessert les grandes villes de Bourgogne (Auxerre, Beaune, Chalon sur Saône, Tournus et Mâcon) avant de descendre sur Lyon à travers le Beaujolais. L’A 5 (qui reçoit le trafic de Calais par l’A26) souvent moins chargée depuis Paris, peut être une bonne solution lors des grands départs. …. A  Macon, l’A 40 file vers Bourg en Bresse et les Alpes. A Beaune convergent l’A 6, l’A 31 et provenance de Dijon et, plus au Nord, de Metz et Nancy, l’A 36 qui relie Besançon à Mulhouse. Le Morvan peut apparaître comme le seul obstacle à une liaison aisée (emprunter l’A6, échangeur de Dordives).

UN MONDE MERVEILLEUX.

SENS (89). Le merveilleux existerait donc toujours en ce début du 21ème siècle ? Du rêve, de la poésie, il faudra retrouver

 votre âme d’enfant pour apprécier cet itinéraire. L’imposante cathédrale de Sens est, à elle seule, un monde merveilleux. Approchez seulement du portail centra et détaillez les bas-reliefs des deux soubassement : miroir des la Nature et Miroir de la Science. A l’intérieur, dans la partie Nord du déambulatoire, le vitrail retraçant la vie de St Thomas Becket présente l’immense intérêt d’avoir été exécuté peu de temps après la mort du Saint. 30 km séparent Sens de Joigny qui au fil des ans s’affirme comme le port d’attache d’une escadre pacifique de pénichettes, prêtes à fendre les flots bourguignons. A la barre, les animaux d’un week-end !

Si vous choisissez de rester sur la terre ferme, Laduz, l’étape suivante, propose l’incroyable, l’étonnante découverte de son musée. On rêve devant la collection de jouets anciens, on reste sous le charme de la richesse de l’ensemble. La danse macabre de la Ferté-Loupière nous invite à davantage de philosophie avant de revenir au rêve et à la poésie devant les œuvres de la Fabuloserie à Dicy Montargis, ses pralines  « merveilleuses » et surtout ses « rues sur l’eau » terminent l’itinéraire. 

 

 

Publié dans Bourgogne, Côte d'Or, Nièvre, Saône et Loire, Yonne | Pas de Commentaire »

Le Saut du Gouloux

Posté par francesca7 le 25 février 2013

« le Saut de Gouloux »,
cascade classée « Patrimoine naturel protégé »

        Le Saut du Gouloux dans COURS d'EAU-RIVIERES de France saut-du-gouloux

 

En Morvan, dans la Nièvre (58)

A travers un parcours ludique, vous découvrirez cet environnement exceptionnel, naturel et boisé, avec son célèbre pont DUPIN traversé par la Cure et le Saut de la Truite.

 

Son restaurant panoramique vous accueille toute l’année pour vous faire découvrir une cuisine riche de produits locaux, accompagnée de vins régionaux.

Tél. : 03 86 78 28 55 – Site Internet : www.saut-de-gouloux.com

 

Maison du Tourisme du Parc du Morvan

Tél : 03 86 78 79 57

Site web : http://tourisme.parcdumorvan.org

 

saut-300x224 dans MorvanSur la commune de Gouloux à 5 km de St Brisson, le Saut de Gouloux, est un haut lieu touristique du Morvan. A cet endroit le cours d’eau « le Caillot » tombe dans une faille ancienne qui a créé le surplomb, se terminant en une cascade de 10 mètres de haut. Cette cascade située dans la profondeur de la forêt ne se voit pas de la route, on la découvre progressivement grâce au bruit de l’eau qui s’amplifie à mesure de l’approche, le chemin d’accès est bordé d’anciens murets de pierres moussues, de feuillus et de conifères ce qui donne à cet endroit un caractère sauvage et authentique. Une cabane sonore est installée près de la rivière pour amplifier ce « Gloussements d’eaux vives ». A côté de la cascade, nous voyons de beaux murs de granit, ce sont les ruines de deux moulins, l’un à farine et l’autre à huile, ainsi que l’emplacement d’un ancien port de flottage. Ce site servait autrefois au flottage du bois car le Morvan fournissait du bois de chauffage à Paris et on acheminait les bûches par les cours d’eau : Cure, Yonne. Des panneaux sur le site permettent de découvrir l’histoire du site. Parking et restaurant ont été aménagés pour votre plus grand plaisir.

 

Voir en vidéo : Image de prévisualisation YouTube

 

La valeur paysagère du site du saut de Gouloux fait l’objet d’une reconnaissance et d’une protection nationale sous la forme d’un « site classé Loi 1930 ». Le décret du Premier Ministre a été pris le 23 juillet 1982.

saboterie-300x185 dans NièvreCe classement de 64 ha comprend, outre le Saut proprement dit et les moulins, la confluence Cure-Caillot, la denivelée de la Cure, le pont Dupin et la vallée de la Cure en aval. Le principal motif est le caractère « pittoresque intimiste et sauvage dans son écrin boisé ». Le second est historique.

Confrontés à des éléments naturels rudes et impétueux, les hommes ont su, au fil des siècles, s’en accommoder et même en tirer partie. Les sentiers aménagés, agrémentés de panneaux, vous permettent de découvrir les différentes facettes naturelles du site, ainsi que les éléments qui marquent l’intervention passée de l’homme.

Depuis 1991, le Conseil Général de la Nièvre met en œuvre une politique en matière de protection, de gestion et d’ouverture au public d’Espaces Naturels Sensibles.

Ces actions permettent de sauvegarder et aménager des espaces présentant de forts intérêts écologiques et paysagers.

Les aménagements et constructions réalisés sur le site du Saut de Gouloux sont issus d’une initiative concertée de la communauté de communes des Grands lacs du Morvan et du Conseil Général de la Nièvre avec la bienveillance de la commune de Gouloux

 un site à visiter : http://www.saboterie-marchand.com/loisirs-saboterie-marchand-gouloux-nievre.php

 

Publié dans COURS d'EAU-RIVIERES de France, Morvan, Nièvre | Pas de Commentaire »

Nevers dans la Nièvre

Posté par francesca7 le 16 février 2013

 

A Nevers dans la Nièvre

 rendez-vous sur ce site http://www.nevers.fr/histoire : pour mieux connaître Nevers

 

Nevers dans la Nièvre dans Nièvre 800px-nevers_-_vue_depuis_la_rive_sud_de_la_loire

Nevers est une commune du centre de la France, située dans le département de la Nièvre et la région Bourgogne. Elle compte 37 035 habitants (recensement de 2012) au cœur d’une aire urbaine estimée à 100 556 habitants (recensement de 1999).

Il s’agit de la ville principale du département de la Nièvre et de la 3e plus grande ville de Bourgogne, située entre Chalon-sur-Saône et Auxerre. Sa capitale et chef-lieu régional est la ville de Dijon.

Capitale de la province du Nivernais sous l’ancien régime, elle est désignée comme préfecture du département de la Nièvre lors de la réorganisation territoriale de 1790. Ses habitants sont appelés les Neversois.

Dotée d’un important ensemble patrimonial médiéval (Église Saint-ÉtienneCathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte), renaissance (Palais ducal) ou contemporain (Église Sainte-Bernadette du Banlay), la ville est affiliée au réseau national des villes d’art et d’histoire.

L’histoire de Nevers Le Moyen-Age

Une lignée de comtes héréditaires se fixe à la fin du Xe siècle ; la prise en main du comté par Landri et ses successeurs correspond à la cristallisation du système féodal et à l’indépendance face au puissant voisin bourguignon. Comme les héritiers sont souvent des femmes, c’est un prétexte pour le roi, suzerain direct, d’intervenir sur ce fief stratégique, par le choix des époux pour les jeunes comtesses. Le comté de Nevers est ainsi porté par ses héritières à diverses grandes familles, pour qui le Nivernais est une source financière mais Nevers n’est jamais considérée comme une capitale princière pour des comtes qui souvent n’y résident pas, l’administration étant d’ailleurs le plus souvent le fait des comtesses. Jusqu’à fin XIIIe siècle, luttes féodales et croisades rythment la vie des comtes.

En 1068, la restauration du prieuré Saint-Etienne, rattaché à l’ordre clunisien, dote la ville d’une église qui restera un modèle d’architecture romane. En outre, la concession par le comte d’une charte de franchise au prieuré apporte une nouvelle impulsion au bourg. La ville prend corps en 1194 avec l’édification, par le comte Pierre de Courtenay, d’une nouvelle enceinte qui englobe la cité et le bourg Saint-Etienne. Au centre de cet espace, la cathédrale Saint-Cyr Sainte-Julitte, témoin de l’évolution de l’art gothique du XIIIe au XVe siècle, marque l’affirmation de l’autorité de l’évêque.

 

En 1231, la ville dans son ensemble est dotée par la comtesse Mahaut de Courtenay d’une charte de franchise qui crée un pouvoir municipal représenté par les échevins. De 1280 à 1369, le comté appartient à la famille Flandre, ce qui pose la question du choix de la fidélité à la France ou à l’Angleterre pendant la Guerre de Cent Ans. Restée dans le camp français, Nevers est épargnée. Mais menacée par les Grandes Compagnies démobilisées qui ravagent le pays, elle s’efforce de restaurer ses fortifications. A partir de 1369, le comté devient possession de la Maison de Bourgogne et rentre dans le sillage du roi de France. Cependant, malgré elle dans le camp des Bourguignons contre les Armagnacs, Nevers est sous domination anglaise avec à ses portes les armées de Charles VII. Les échevins accélèrent les efforts défensifs, la Porte du Croux date de cette période. Nevers n’a certes jamais été prise, mais elle a vécu une forme d’occupation et ses caisses sont vides. La fin du Moyen-Age est marquée par la construction d’un nouveau château, l’actuel Palais ducal, entrepris en 1467 par le comte Jean de Clamecy.

 f06.nevers.palais_ducal.1161 dans Nièvre

La ville moderne de Nevers

L’urbanisation de la première moitié du XXe siècle apparaît comme le prolongement du mouvement de la fin du XIXe siècle, avec une forte extension des quartiers pavillonnaires aux Montapins, au Banlay… Cependant, la véritable mutation qui définit la ville actuelle n’apparaît qu’après la seconde guerre mondiale. La croissance démographique entraîne une nouvelle extension spatiale. La physionomie urbaine en est considérablement transformée, surtout à la périphérie où des grands ensembles d’habitation collective et une nouvelle génération de lotissements partent à la conquête d’espaces restés jusqu’alors agricoles. La construction des nouveaux quartiers commence vers 1950 pour la Grande Pâture, 1960 pour le Banlay, puis se poursuit dans les années 1970 et 1980 pour les Bords de Loire et la Baratte. Ces réalisations importantes, représentant chacune 1000 logements ou plus, sont les formes les plus évidentes de la croissance urbaine. D’autres formes d’occupation du sol contribuent également à cette transformation. Une nouvelle génération de pavillons apparaît. Ils se développent, soit dans les quartiers extérieurs nouvellement conquis à l’urbanisation, soit dans les vides du tissu pavillonnaire préexistant, principalement dans les zones nord et ouest : marges orientales du Banlay, quartier Faidherbe et Victor Hugo, Montapins, Montots… Enfin, à partir des années 1980, la construction individuelle prend un autre aspect avec l’implantation de lotissements à l’extérieur des limites communales, sur les terrains des communes proches appartenant à l’agglomération neversoise.

Les travaux la déviation de la RN7 (1957-1968) modifient également la physionomie urbaine. Elle a entraîné la démolition du quartier des Pâtis, la mise en impasse de plusieurs rues et la couverture de la Nièvre dans sa partie aval. Une autre demi-rocade, prise sur les emprises du « tacot » assure le contournement du centre ville par l’ouest (boulevard Trésaguet et rue des Docks) ; elle a été achevée en 1981 par la réalisation de la courte percée Gonzague assurant une liaison directe entre la gare et la Loire.

 180px-094_Nevers_Porte_du_Croux_Les_remparts

Unité urbaine

D’une façon générale, le territoire urbain se définit aujourd’hui différemment : d’une part, une unité urbaine, l’agglomération, englobant les communes périphériques se substitue au territoire réduit de la ville ancienne ; d’autre part, les partages qui sont apparus avec l’ère industrielle se renforcent en passant à une échelle plus grande : quartier résidentiel, quartier d’habitat social, quartier commerçant et administratif, quartier industriel se différencient nettement et accusent une opposition plus générale entre le centre et la périphérie.

 

Relevé météorologique de la station de l’aéroport de Nevers-Fourchambault de 1948 à 1999

Mois

jan.

fév.

mar.

avr.

mai

jui.

jui.

aoû.

sep.

oct.

nov.

déc.

année

Température minimale moyenne (°C)

-0,2

0,0

1,7

3,7

7,4

10,5

12,3

12,0

9,3

6,2

2,6

0,5

5,5

Température moyenne (°C)

3,0

4,1

6,8

9,3

13,2

16,4

18,7

18,3

15,4

11,3

6,4

3,8

10,5

Température maximale moyenne (°C)

6,2

8,2

11,8

14,9

18,9

22,2

25,0

24,5

21,4

16,3

10,1

7,0

15,5

Précipitations (mm)

66,6

60,7

59,6

55,4

89,8

66,1

53,5

70,8

71,0

68,3

69,2

73,2

804,2

Source : SOPHY – Banque de données botaniques et écologiques (1948-1999)

 

Les faïences de Nevers

Nevers doit à Louis IV de Nevers sa célèbre activité de faïencerie. Vers la fin du xvie siècle, il fait venir d’Italie Augustin Conrade, potier d’Albissola, près de Savone, et ses frères, Baptiste et Dominique qu’il installe au château du Marais à Gimouille. Leur réputation et leur réussite deviendront telles, que Nevers s’affirmera au xviie siècle comme capitale française de la faïence.

Augustin Conrad avait choisi Nevers pour s’implanter en France car tous les éléments étaient réunis pour fabriquer de la faïence de qualité (Les deux types de terre nécessaires, du bois qui chauffe mais ne fait pas de feu (dans les forêts du Morvan), la Loire pour le transport sécurisé de ses produits.

Autres aspects de l’économie sur Nevers

220px-Nevers_XVIITraditionnellement administrative, Nevers ne possède guère que la faïence comme industrie ancienne laissant le soin à plusieurs petites villes de ses alentours la fonction manufacturière : Fourchambault, Imphy (métallurgie), La Machine (mine de charbon), Varennes-Vauzelles (constructions mécaniques et ferroviaires), Cercy-la-Tour (équipementier automobile), Prémery (Lambiote). Depuis les années 1960, elle accueille de nombreuses petites et moyennes industries de construction électrique et mécanique, chimie. Elle entend désormais se spécialiser et étoffer différentes filières qui constituent ses pôles d’excellence : sous-traitance automobile principalement (Valeo à Nevers, Faurecia à Cercy-la-tour).

Nevers est le siège de la Chambre de commerce et d’industrie de la Nièvre. Elle gère l’aéroport de Nevers-Fourchambault « La Sangsue ». Des liaisons par hélicoptère relient Nevers au circuit de Nevers Magny-Cours pour le Grand Prix de France de Formule 1 et une ligne « Nevers - Dijon » par avion a été ouverte avec un vol hebdomadaire, mettant Dijon à 33 minutes de Nevers.

 

 

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