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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Dolmen Chevresse

Posté par francesca7 le 9 juin 2013

Le dolmen Chevresse, ou dolmen de Chevresse, ou encore fort Chevresse, est un empilement de blocs granitiques situé à 595 m d’altitude dans la forêt domaniale de Breuil Chenue, sur le territoire de la commune de Saint-Brisson (Nièvre), dans le parc naturel régional du Morvan. Il s’agit d’une des « pierres de légende » de cette région, qui suscite encore de nos jours des réunions d’inspirations druidique ou autres (comme des cérémonies de confrérie cladiste par exemple).

Malgré son appellation et son aspect extérieur rappelant un dolmen, il semble qu’il s’agisse en fait d’une formation naturelle, un chaos granitique, due à l’érosion, comme il en existe divers exemples dans le Morvan et ailleurs. Sa forme a donné lieu à des cultes et légendes et lui a valu le terme injustifié de Dolmen.


Dans la forêt domaniale de Breuil Chenue à 595 mètres d’altitude, le « dolmen de Chevresse », près de Saint-Brisson est en fait un amas naturel de blocs de granite découpés par l’érosion. Les nombreuses « pierres de légende » qui parsèment le Morvan sont toutes d’origine naturelle ou bien postérieure à la préhistoire. 

Dolmen Chevresse dans Morvan dolmenchevresse1

Un site Internet très sérieux, consacré au patrimoine du Morvan, nous apprend même que « Les dolmens sont des monuments funéraires construits par les hommes au début du deuxième millénaire avant JC qui se composent toujours d’une chambre funéraire dont les parois sont faites de dalles installées verticalement. A proximité de tels monuments funéraires, les archéologues retrouvent généralement des débris d’os, de silex…, qui permettent d’attester de la présence de l’homme. »

L’absence de ces indices aurait-elle nourri une légende selon laquelle ce véritable lieu cultuel n’aurait jamais eu d’existence réelle ? Fort heureusement, ce mégalithe, témoin d’une antique civilisation, peut toujours être admiré à partir de la route qui traverse la forêt de Breuil-Chenue entre St Brisson et Dun-les-places.

Publié dans Morvan, Nièvre | Pas de Commentaire »

Parc naturel régional du Morvan

Posté par francesca7 le 7 mai 2013

                                                Parc naturel régional du Morvan dans Bourgogne

Le parc naturel régional du Morvan est un parc naturel régional français situé dans le massif du Morvan, au cœur de la région Bourgogne. Créé en 1970, il regroupe 117 communes adhérentes et 5 villes portes depuis la dernière révision de sa charte en 2007 et le renouvellement de son agrément en 2008.

Le parc naturel régional du Morvan est situé à cheval sur les départements de la Nièvre, de la Saône-et-Loire, de l’Yonne et de la Côte d’Or. Il est délimité à l’ouest et au nord par les dépressions du Bazois et de l’Auxois, et au sud et à l’est par les plaines du Charolais et de l’Autunois.

morvan dans Côte d'Or

La maison du parc se trouve à Saint-Brisson. (58)

Depuis 2008, le parc comprend 117 communes, dont 40 sont situées en zone de montagne, et couvre une superficie de 290 900 ha, soit 9 % de la région Bourgogne. Sa population est de 51 357 habitants pour ses 117 communes adhérentes et de 70 865 habitants si l’on inclut également les 5 villes partenaires.

Le Morvan possède un écosystème riche, mêlant forêts, haies de bocage et rivières. Cependant, la biosphère n’est pas à l’abri de menaces comme la pollution des eaux, l’arrachage des haies (qui constituent un refuge pour de nombreuses espèces) ou encore la réduction des forêts de feuillus.

Pour réussir à concilier préservation du milieu naturel et développement économique et touristique de la région, le parc naturel régional du Morvan fut créé en 1970 à l’initiative de Paul Flandin, conseiller général de l’Yonne. Le parc comptait alors 64 communes et 8 villes-portes. Suite à la dernière révision de sa charte et le renouvellement de son agrément en 2008, le parc comprend officiellement aujourd’hui 117 communes adhérentes et 5 villes partenaires. 

La création du parc en 1970

La création du parc naturel régional du Morvan et de ses 64 communes adhérentes fut entérinée le 16 octobre 1970 par le décret ministériel no 70-950.

Révision de la charte et renouvellement de l’agrément en 1979

Conformément à la législation, l’agrément d’un par naturel régional doit être renouvelé au moins tous les 10 ans. À cette occasion, la Parc révise sa charte.

Cette révision fut approuvée par l’établissement public régional de Bourgogne (ancêtre du conseil régional de Bourgogne) les 1er et 2 février 1979. L’agrément fut, quant à lui, donné préalablement dès le17 janvier 1979 par arrêté ministériel.

Révision de la charte en 1996 et renouvellement de l’agrément en 1997

Suite à la nouvelle charte de 1996, le décret ministériel no 97-430 du 28 avril 1997 renouvelle l’agrément du parc et porte le nombre de communes adhérentes à 94.

Cette nouvelle charte s’orientait selon 5 axes principaux :

  • Préservation, maîtrise et valorisation des milieux naturels et des paysages
  • Valorisation harmonieuse des forêts
  • Renforcement du tourisme avec un respect des équilibres locaux
  • Promotion du développement culturel, éducatif et informatif
  • Amélioration de la qualité du cadre de vie tout en assurant la cohérence des aménagements

Révision de la charte en 2007 et renouvellement de l’agrément en 2008

La dernière révision de la charte date de 2007. Le classement du parc est renouvelé pour une période de 12 ans par le décret ministériel no 2008-623 du 27 juin 2008. Le nombre de communes adhérentes est dès lors porté à 117.

Cette nouvelle charte comprend 3 orientatiosn principales :

  • Actions pour la gestion et la préservation des patrimoines culturels et naturels
  • Soutien de la dynamique économique via une valorisation des produits et des ressources du territoire en favorisant le développement durable
  • Développement d’un territoire vivant et solidaire en assurant des partenariats actifs et une transmission du savoir du Morvan

En 2009, la commune d’Empury, situé dans la partie nord-ouest du parc, a déposé sa candidature pour devenir la 118e commune adhérente du parc. Cette adhésion fut acceptée par l’équipe du parc naturel régional du Morvan. Néanmoins, afin que la commune, jusqu’à présent enclavée dans le périmètre classé du parc, soit officiellement reconnue comme « commune adhérente », il est nécessaire d’attendre la prochaine révision de la charte et le renouvellement de l’agrément qui aura lieu vers 2018-2019. D’ici là, elle bénéficiera du statut de « commune partenaire ».

Missions et projets

Le parc s’investit dans un grand nombre de missions :

  • L’éducation à l’environnement
  • La gestion de l’eau avec des contrats territoriaux réalisés en partenariat avec les agences de l’eau de Seine-Normandie et de Loire-Bretagne
  • L’éco-tourisme
  • La biodiversité
  • La sauvegarde de la culture et du patrimoine du Morvan

Il participe également à plusieurs projets comme Natura 2000, LEADER et le programme LIFE Ruisseaux

Le réseau Natura 2000

Natura 2000 est réseau européen de sites naturels ou semi-naturels considérés comme ayant une grande valeur patrimoniale de par leur faune, leur flore et leurs habitats naturels

Le Parc s’investit dans la conservation des milieux naturels et dans la protection des espèces et de leurs habitats.
Le massif du Morvan comprend 12 sites classés dans le réseau Natura 2000 comme « sites d’importance communautaire » (SIC), ainsi que 22 espèces déclarées d’« intérêt communautaire ».

 220px-Carte_du_Parc_naturel_r%C3%A9gional_du_Morvan_en_Bourgogne.svg dans FLORE FRANCAISE

Le projet LEADER

La Liaison entre actions de développement de l’économie rurale, ou LEADER, est un projet européen visant à concilier gestion du patrimoine et développement économique et social.

Un comité de programmation, le « Groupe d’action locale Leader Morvan 2007-2013 » (GAL Morvan), a été créé dans le cadre de ce projet et est composé de 50 membres : 27 d’origine privée (issues des milieux socio-professionnels ou associatifs) et 23 élus locaux.

En 2009, le GAL Morvan a défini deux orientations pour valoriser le développement rural local : renforcer l’image du Morvan et promouvoir ses produits. À cet effet, plusieurs objectifs ont été définis pour la période 2008-2015 :

  • Développer l’image du Morvan et de ses produits à travers une mise en valeur du terroir et du patrimoine
  • Promouvoir la culture et l’identité du Morvan
  • Développer la « marque du Parc »
  • Valoriser et promouvoir les produits agricoles, la filière bois et les savoir-faire morvandiaux
  • Soutenir la commercialisation des produits locaux à travers des ventes directes par les producteurs, des boutiques de commerçants et par l’intermédiaire d’organismes publics

Les contrats pour la protection des ressources en eaux

Outil technique et financier créé en 2000 par l’Agence de l’eau, les contrats ruraux sont des programmes d’actions pluriannuels d’une durée de 5 ans, qui visent à réaliser des actions de suivi, de maintien et d’amélioration de la quantité et de la qualité de l’eau sur un territoire intercommunal défini. Ils furent par la suite remplacés par des contrats territoriaux, puis par des contrats globaux.

Le contrat territorial des grands lacs du Morvan

Le Parc a créé le 15 septembre 2000 le contrat rural des grands lacs du Morvan, devenu par la suite le contrat territorial des grands lacs du Morvan, en partenariat avec l’Agence de l’eau Seine-Normandie.

À sa création, le contrat rural des grands lacs du Morvan intégrait 33 communes situées dans le bassin versant de l’Yonne. Le 16 juillet 2003, le contrat rural devient un contrat territorial pour une nouvelle échéance à 5 ans et inclut alors 64 communes et comprend également les milieux naturels associés à ce bassin versant. Un avenant est signé en 2005 pour intégrer le programme LIFE Nature, puis un second est signé en 2007 pour inclure les têtes de bassin du Cousin, de la Cure et de la Romanée.

Arrivé à terme, ce contrat prend fin le 15 juillet 2008.

Le contrat global Cure-Yonne

Pour prendre la suite du contrat territorial des grands lacs du Morvan et continuer à protéger les ressources en eau du massif, le Parc a créé le contrat global Cure-Yonne, signé le 6 novembre 2009 pour une durée de 5 ans.

Il rassemble 103 communes situées sur les départements de la Côte-d’Or, de la Nièvre et de l’Yonne sur un territoire de 207 300 ha. Il comprend 1 639 km de cours d’eau situé dans la tête de bassin de l’Yonne amont et dans l’intégralité du bassin versant de la Cure, 14 027 ha de zones humides et inclut également les 6 grands lacs du Morvan.

Le contrat global Sud Morvan

En partenariat avec l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, un diagnostic est en cours en vue de l’élaboration d’un contrat global incluant la totalité des bassins versants des affluents de l’Arroux (la Braconne, la Celle, le Méchet et le Ternin) et de l’Aron (l’Alène, le Chevannes, la Dragne, le Guignon, le Morion et le Veynon). Il couvrirait ainsi une surface de 145 000 ha répartie sur 54 communes situées dans les départements de la Nièvre, de la Saône-et-Loire et de l’Yonne.

Ce contrat devrait être validé au début de l’année 2010.

Les marques du Parc

Une fois classé, un parc naturel régional peut obtenir la marque « Parc naturel régional ». C’est un label appartenant à l’État et déposé à l’INPI.

Le parc naturel régional du Morvan a créé à cette effet 3 marques :

  • « Produit du Parc naturel régional du Morvan » 
  • « Accueil du Parc naturel régional du Morvan » 
  • « Savoir-faire du Parc naturel régional du Morvan » 

Initiées en 2000, elles sont officiellement créées et validées par le Ministre de l’Écologie et du Développement durable 3 ans plus tard.

La marque « Produit du Parc naturel régional du Morvan »

La marque « Produit du Parc naturel régional du Morvan » fut initialement apposée sur le miel d’apiculteurs du Morvan qui s’étaient engagés à respecter la charte définie par le Parc. Elle fut ensuite étendue à d’autres produits dont les producteurs souhaitaient valoriser le mode de production et leur authenticité.

En 2009, cette marque peut concerner du miel, de la viande bovine, ovine, de la volaille, des produits laitiers fait à base de lait de vache et de chèvre, des escargots et du lait de jument.

La charte à respecter fixe des critères adaptés à la spécificité de chacun des produits. Des critères fondamentaux et communs ont toutefois été définis :

  • matière première, élevage et élaboration exclusivement d’origine morvandelle,
  • authenticité,
  • production à dimension humaine,
  • production respectueuse de l’environnement.

La marque « Accueil du Parc naturel régional du Morvan »

La marque « Accueil du Parc naturel régional du Morvan » est destinée à des auberges et bistrots morvandiaux s’étaient engagés à proposer régulièrement des produits du terroir et marqués « Produit du Parc naturel régional du Morvan ».

L’accueil par le professionnel et les aménagements extérieurs tiennent également une place prépondérante à l’obtention de la marque : accueil convivial, connaissance du territoire et conseils sur la découverte du parc, utilisation prioritaire de matériaux et végétaux locaux dans les aménagements extérieurs.

La marque « Savoir-faire du Parc naturel régional du Morvan »

En 2009, aucun savoir-faire n’est encore marqué « Savoir-faire du Parc naturel régional du Morvan ». La communication sur l’existence et les avantages de ce label par l’équipe du Parc auprès des professionnels locaux pourra peut-être dans les années à venir permettre le « marquage » de différents artisans.

Les tables de lecture de paysage

Afin d’animer certains sites panoramiques et de mieux faire comprendre les paysages environnants, le Parc a créé 6 « stations de lecture paysagère » en y installant des « tables de lecture » (tables d’orientation définissant les diverses entités paysagères visibles).

Le Rocher de la Pérouse (Quarré-les-Tombes)

Située à 556 m d’altitude, une table de lecture circulaire a été installée en 1978 sur le Rocher de la Pérouse, dans la forêt domaniale au Duc. Elle propose une vue sur le Morvan central, la vallée de la Cure et l’éperon barré du Vieux-Dun.

La Croix Grenot près du Dolmen Chevresse (Saint-Brisson)

Également installée en 1978, cette table est située à environ 600 m d’altitude et se trouve au lieu-dit Croix Grenot, près du Dolmen Chevresse. On peut y observer une vue sur le Morvan central et oriental, Gouloux et Dun-les-Places.

Le Calvaire (Château-Chinon (Ville))

Créée en 1994, une table de lecture en arc de cercle à environ 600 m d’altitude détaille le panorama s’ouvrant sur la vallée de l’Yonne et les monts du Haut-Morvan.

À proximité, au faîte du Calvaire à 609 m d’altitude, une table d’orientation circulaire datant de 1914 et établie par le Touring club de France, offre un panorama sur le Morvan et la vallée du Bazois située à l’ouest.

Le belvédère de la colline éternelle (Vézelay)

Une table en arc de cercle a été installée en 1997 à 280 m d’altitude sur le belvédère de la colline éternelle à Vézelay. Elle offre un panorama sur la vallée de la Cure et sur l’Avallonnais.

Les Rochers du Carnaval (Uchon)

Trois tables ont été installés en 2004 sur la commune d’Uchon :

  • une table principale sur les « Rochers du Carnaval » du Signal d’Uchon, aux côtés d’une table d’orientation à 650 m d’altitude. Le panorama permet d’observer la vallée de l’Arroux, les plus hauts monts du Morvan (Mont Beuvray, Haut Folin) distants de plus de 20 km et même la chaîne des Puys du Massif central.
  • une table secondaire située dans la végétation du Signal d’Uchon.
  • une 3e table dans le bourg de la commune, près de l’église.

Le Mont de la Justice (Lormes)

Deux tables en arc de cercle, situées à 425 m d’altitude, ont été installées en 2005 sur le Mont de la Justice, face aux plaines et plateaux du Bazois et du Corbigeois.

Fréquentation des sites et éco-compteurs

Depuis l’été 2006, le Parc installe des éco-compteurs dans différents sites afin de mesurer leur fréquentation. Ces mesures ont pour but de valoriser et protéger les sites en question ainsi que de justifier d’éventuels aménagements supplémentaires et leur budgétisation.

Les premiers compteurs furent installés durant l’été 2006 à la cascade du « Saut du Gouloux » et sur le tracé du GR 13 près de cette même cascade, suivi d’un 3e au mois d’octobre de la même année sur le chemin d’accès au Dolmen Chevresse à la table de lecture de la Croix Grenot.

D’autres furent installés en 2007 sur le sentier pédagogique de la Maison du Parc, le sentier pédagogique de Montour, le sentier de « PR du Lac des Settons », sur le sentier de GR de Pays Tour du Morvan (au lieu-dit Champ de la Vente) et à la zone d’embarquement de Plainefas du lac de Chaumeçon.

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Un peu d’histoire à Château Chinon

Posté par francesca7 le 22 avril 2013


Époque préhistorique - Époque gauloise et gallo-romaine 

Un peu d'histoire à Château Chinon dans Nièvre 220px-Oppidum_gaulois_de_Castrum_Caninum_%28Ch%C3%A2teau-Chinon%29.svgLes observations et fouilles réalisées au sommet du Calvaire, ainsi que la physionomie du site permettent de penser à la présence d’un éperon barré d’époque protohistorique et d’une enceinte.

Les fouilles réalisées au xixe et xxe siècles ont en effet permit de découvrir, outre des objets datant des époques gauloise, gallo-romaine et médiévale, une hache en cuivre, un bracelet en bronze et d’autres« objets de l’âge de la pierre ».

On ignore le nom primitif, sans doute gaulois, de Château-Chinon (voir Toponymie), c’est-à-dire celui de l’oppidum gaulois établit par le peuple des Éduens au sommet du Calvaire. D’après les fouilles archéologiques, l’oppidum était constitué d’une enceinte ovale, d’une superficie d’environ 3,5 ha (~130 m x ~250 m). L’accès y était rendu possible par deux poternes : l’une située au nord-est près d’une source, donnant accès aujourd’hui au bois de La Promenade, la seconde située au sud, tournée vers la ville actuelle en contre-bas.

L’oppidum était divisé en deux parties inégales, séparées par une langue de terre entourée de deux fossés, encore observables de nos jours. La partie située au sud a ensuite servi d’emplacement au château féodal. Avant cela, l’oppidum gaulois fut également un castrum romain occupant une position très stratégique de la voie romaine reliant Augustodunum (Autun) à Intaranum(Entrains-sur-Nohain).

Des fouilles dirigées par le Dr Edmond Bogros au xixe siècle ont mis au jour des bijoux, statues, lampes, poteries et divers objets en bronze. Des monnaies gauloises et romaines (de Germanicus,Vespasien, Domitien, Marc Aurèle, Dioclétien et Constance Chlore) ont également été découvertes.

Moyen Âge et Époque moderne

Château-Chinon fut d’abord le siège d’une seigneurie, puis d’une châtellenie, et enfin d’un comté duquel relevaient plus de 255 fiefs et seigneuries. Ces terres appartinrent aux plus grandes familles du Royaume de France.

La date d’érection de la châtellenie en comté est inconnue.
D’après l’abbé Baudiau et le comte Georges de Soultrait, le roi Charles VI érige en 1389 la châtellenie de Château-Chinon en comté avec la châtellenie d’Ouroux, les seigneuries de Brassy et des Places, ainsi qu’une partie de la baronnie deLormes. Joseph Pasquet reprend cette même date dans son ouvrage Le Haut-Morvan et sa capitale Château-Chinon.
Néanmoins, comme l’a souligné le Dr Bogros, aucune lettre patente ne confirme une telle érection. De plus, certains écrits officiels, postérieurs à 1389, mentionnent encore les terres de Château-Chinon sous l’appellation de « châtellenie ». C’est notamment le cas en juin 1462 dans une charte de Louis XI confirmant la création d’une élection et d’un grenier à sel dans « laditte terre, chastellenie et seigneurie de Chastel-Chinon » ; en janvier 1477, le même roi, dans une charte de cession de ces mêmes terres à Jean II de Bourbon, parle encore « desdites ville, chastel et chastellenie, terres et seigneurie de Chastel-Chinon ».
Toutefois, en 1506, Charles Quint porte le titre de « comte de Château-Chinon ».
L’érection en comté serait donc située à la fin du xve siècle ou au tout début du xvie siècle.

Maison de Bourbon (1394-1454) 

chateau dans VILLAGES de FRANCEDurant 5 ans, Charles VI conserve la seigneurie, puis, en 1394, l’échange contre d’autres d’autres avec Louis II de Bourbon. À sa mort le 10 août 1410, son fils, Jean Ier de Bourbon, hérite de ses terres.

Durant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Jean Ier de Bourbon prend le parti de Louis Ier d’Orléans, contre les Bourguignons. Une troupe d’Armagnacs, dirigée par le capitaine Baquin-Beul, occupe à cette époque la seigneurie de Château-Chinon et gêne les proches fourrageurs de l’armée royale qui se voient obligés de se ravitailler dans le Nivernais. Jean Ier de Bourgogne, dit Jean sans Peur, décide alors d’éliminer ce contingent et met donc le siège devant le château de Château-Chinon à la fin du mois de juin 1412.

Retenu au siège de Bourges, Jean Ier de Bourbon ne peut venir en aide aux assiégés. Les Armagnacs capitulent fin juillet ou début août, après un mois de siège. Ce fut une « capitulation honorable » puisqu’ils « sortirent de la ville avec les honneurs de la guerre, mais encore emportèrent une somme de 500 livres [...] comme prix de leur capitulation ». En effet, la petite forteresse était difficilement prenable du fait de sa position et, plutôt qu’une capitulation, il s’agissait plutôt de l’achat d’une reddition. Malgré tout, les Bourguignons démantèlent les murs de la ville et ruinent le château.

Jean Ier de Bourbon est fait prisonnier par les Anglais à la suite de la bataille d’Azincourt d’octobre 1415 et décède à Londres en 1434. Son fils, Charles Ier de Bourbon lui succède donc en tant que seigneur de Château-Chinon. Vingt ans plus tard, le30 octobre 1454, sa fille, Isabelle épouse en secondes noces son cousin Charles le Téméraire, futur duc de Bourgogne, et lui apporte notamment en dot les terres de Château-Chinon.

Maison de Bourgogne (1454-1477) 

En 1462, Charles le Téméraire obtient de son cousin le roi Louis XI, la création d’un grenier à sel et d’une élection à Château-Chinon.

Le 20 juin 1475, alors que Charles le Téméraire assiège en vain Neuss en Allemagne, une bataille éclate près de Château-Chinon entre les troupes de Louis XI et les Bourguignons dirigées par le comte de Boussi, gouverneur de Bourgogne. Le lieu de cette bataille reste incertain : Prosper de Barante évoque le combat de Guipy, près de Château-Chinon ; Adolphe Joanne indique qu’elle eut lieu près de Sermages ; Jean de Troyes mentionne Guy, près de Château-Chinon.
C’est ce dernier lieu qui semble le plus probable et défendu par René-Pierre Signé (ancien maire de la commune) ainsi que par le docteur Bogros (médecin et historien de la ville). Il s’agirait donc de Guy-lès-Château-Chinon, petit village aujourd’hui disparu, situé au nord de l’actuel territoire de Château-Chinon (Campagne) vers le lieu-dit Montbois, proche de l’actuelle chapelle Saint Roch.

À l’issue de la « bataille de Guy », les troupes bourguignonnes sont vaincues par celles de Louis XI. À cette occasion, le château et les remparts de la ville furent détruits. Seule subsiste de cette époque la tour de guet du château sur le faîte du Calvaire.

Charles le Téméraire meurt le 5 janvier 1477 à la bataille de Nancy. Marie de Bourgogne, sa fille, hérite donc des nombreuses terres de son père qu’elle a du mal à assumer du fait de la situation économique, la crise démographique et les épidémies de peste qui sévissent. Louis XI en profite pour attaquer la Bourgogne et donne également l’ordre de s’emparer de Château-Chinon qui se rend. Tout en promettant qu’il souhaite ainsi protéger les biens et droits de la duchesse de Bourgogne, le roi « cède » la jouissance de la seigneurie à Jean II de Bourbon, l’oncle de Marie, début 1477.

Quelques mois plus tard, le 18 août 1477, Marie de Bourgogne épouse l’Archiduc Maximilien d’Autriche, futur empereur du Saint-Empire romain germanique, et lui apporte en dot la seigneurie de Château-Chinon ainsi que l’État bourguignon. L’Archiduc ne put néanmoins profité de la jouissance de Château-Chinon, cédée à la maison de Bourbon, avant le traité d’Arras de 1482.

Époque contemporaine : xixe siècle

Deux épidémies de choléra éclatent au xixe siècle : l’une en 1849 qui touchera 137 habitants dont 37 succombèrent ; l’autre en 1854 qui fut moins meutrière44.

La commune est néanmoins toujours un important lieu de commerce, d’artisanat et de prospérité. L’exploitation des forêts environnantes, bien que moins importante qu’auparavant, permet toujours de fournir d’importants revenus grâce au flottage du bois à destination de Paris45.

Ce siècle marque également l’essor, à Château-Chinon et dans le reste du Morvan, de « l’industrie des nourrices » : d’une part les « nourrices sur lieu » qui se rendaient généralement à Paris, employées par des familles bourgeoises, d’autre part les « nourrices sur place » chez qui l’Assistance Publique de l’ancien département de la Seine plaçait des enfants parisiens : les « Petits Paris ».
En 1880, Château-Chinon (Ville) disposait de la plus grande agence de placement de France avec l’accueil de 3 000 enfants par an46.

Les limites de la ville ont par ailleurs largement débordé l’ancienne ceinture de remparts : le faubourg de Paris, au nord dans la partie haute de la ville, ainsi que la route d’Autun (future rue Jean-Marie-Thévenin), sont maintenant raccordées à la vieille ville45.

xxe siècle

Les années 1950 marquent l’arrivée d’un homme politique d’origine charentaise : François Mitterrand. Maire de 1959 à 1981, conseiller général (il présida le conseil général de la Nièvre) puis député, il fut ministre sous laQuatrième République.

Alors député-maire, il signe le 15 juillet 1967, dans les locaux de l’ancienne mairie (devenu médiathèque de puis), l’acte de fondation de l’Académie du Morvan, avec Léon Bondoux (ancien maire de la commune), Joseph Pasquet, Jacques Thévenet, Jules Basdevant, Henri Perruchot, Régine Pernoud, Jean Chatelain, Lucien Olivier, Claude Régnier et Henri Desbruères.

Candidat malheureux en 1965 et 1974 à la présidence de la République, François Mitterrand fut finalement élu le 10 mai 1981, puis réélu en 1988. La ville se trouva alors propulsée dans l’actualité. François Mitterrand, qui ne possédait pas de domicile à Château-Chinon, louait une chambre (la chambre 15) à l’année à l’hôtel du Vieux-Morvan qui partagea alors la vedette avec son hôte illustre.

Très attaché à la ville qui l’avait adopté, le Président Mitterrand lui offrit une grande partie des cadeaux reçus au cours de ses deux septennats. Ils sont exposés au musée du Septennat, installé dans un ancien couvent. De nombreux présents de toutes natures sont exposés. Ce sont des tapis, meubles, vases, objets en or et pierres précieuses, comme ceux offerts par les chefs des États du Golfe. Plusieurs salles sont consacrées aux cadeaux africains. On peut également y voir les décorations, médailles et « clés de villes » reçues par le Président à l’occasion de ses voyages.

On peut également admirer la statue-fontaine-mobile, œuvre conjointe de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, installée en 1990 à la demande de François Mitterrand, devant l’ancien palais de Justice devenu la mairie.

Vue sur le Morvan et la plaine du Bazois, depuis le sommet du Calvaire

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La lessive en Nivernais

Posté par francesca7 le 15 avril 2013

 

La lessive en Nivernais dans LAVOIRS DE FRANCE lessivetrempé pendant un ou deux jours, puis on le dépose par couches successives dans un cuveau (le ťnot) installé sur un trépied de 80 cm ; on sort les cendres du cendrier г, situé au-dessous de la plaque du four, et on les étend en une couche de 10 à 15 cm d’épaisseur sur le charrier (ou charrouée), drap étendu sur le cuveau. Pour couler la buée, l’eau bouillante est versée sur les cendres, traverse le linge et s’écoule du cuveau « goutte à goutte », par la pisserotte (en paille tressée) 2, dans la tinotte, petite cuve placée sous le ťnot ; on fait chauffer à nouveau l’eau de lessive et l’on recommence l’opération pendant trois ou quatre heures, parfois pendant toute la journée. Le lendemain, le linge est porté à la fontaine ou au ruisseau, savonné puis frotté à coup de brosse, tapé et rincé dans l’eau.

La méthode était assez primitive. La pièce où l’on lavait — la cuisine — « était envahie à la fois par la fumée venant de l’âtre et par la buée : c’était une atmosphère un peu étouffante et il se dégageait l’odeur fade du linge qui a longuement bouilli » 3, et cette humidité lourde détériorait les murs 4. D’autre part, le travail des femmes — rapporter continuellement la lessive refroidie à la chaudière pour la réchauffer et la reverser au cuveau — était pénible et même dangereux, les brûlures étant très fréquentes ; la perte de chaleur était considérable — la moitié selon certains — , surtout la saponification était incomplète avec des lessives insuffisamment chauffées ; il fallait savonner le linge à nouveau pour enlever les taches et les traces jaunes, ce qui accroissait la dépense ; inversement, le linge était parfois abîmé par des lessives trop fortes (quand on se trompait sur la quantité de cendres), ou trop bouillantes 5.

Certes, le coût de l’opération est difficile à dresser. On utilisait généralement du savon blanc ou bleu marbré de Marseille, en table ou en

1. Cavité en pierre de taille mépagée sous la cheminée, que l’on retrouve dans presque toutes les maisons anciennes.

2. A Baleine, « on met dans le fond du cuveau trois ou quatre torchons dont on fait sortir les cornes par les goulottes ; en dessous de ces torchons et sur l’ouverture du goulot, on place l’os d’une mâchoire inférieure de brebis : elle sert à empêcher les torchons de s’affaisser et facilite le passage de l’eau qui doit filtrer doucement pendant douze à seize heures… » (Aglaé Adanson, ouv. cité, p. 177.)

3. R. Baron.

4. « II arrive souvent, note le sous-préfet de Clamecy, que les familles malheureuses occupent en commun de petites salles basses dans lesquelles tous les effets du ménage sont lavés, séchés, repassés, ce qui produit des exhalaisons délétères, entretient l’humidité dans le logement et devient une cause de maladie et de mort » (Mar- lière, Statistique de l’arrondissement de Clamecy, 1859, p. 120).

5. Sur les inconvénients de la méthode traditionnelle, on se reportera aux plaintes de Rouget de lisle (Notice historique, théorique et pratique sur le blanchissage du linge, op. cit., p. 60-63) : la méthode est « longue, coûteuse, empirique, embarrassante et le plus souvent inapplicable pour les pauvres ménages, qui ne possèdent qu’une ou deux chambres » ; le linge prend une couleur jaune-brunâtre et « l’emploi répété de la lessive colore et salit de plus en plus le linge à mesure qu’on multiplie les arrosages ».

 

Annales {2A » année, mars-avril 1969, n° 2) 10

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En passant par Château Chinon

Posté par francesca7 le 11 mars 2013

Dans la Nièvre (58)

Randonneurs, amoureux de la nature, le Morvan est à vous. A une condition indispensable : être animé d’un bon esprit de découverte. De vastes plans d’au, des forêts propices à la marche, des villages qui certes, ne se livrent pas à qui ne fait que les traverser, mais qui réservent les meilleures surprises aux amateurs d’authenticité.

 Arleuf, Anost, Chassy les galvachers, Balthis vous conteront le Morvan. Le Haut-Folin et le Mont Beuvray constituent les deux points forts de cette « aventure morvandelle ». les vue sont étendues comme l’on a coutume d’écrire dans la littérature touristique et l’histoire est au rendez-vous : l’ancienne Bibracte vous confirme que vous êtes bien au centre de la Gaule….

Ainsi, le Conseil Général de la Nièvre, Electricité De France et le Parc naturel Régional du Morvan se sont associés pour vous l’expliquer,dans le cadre de l’aménagement du bassin de compensation de Pannecière.

En vous enfonçant au travers d’une magnifique saulaire, dont l’ambiance mystérieuse éveillera votre curiosité et vos sens, vous découvrirez la richesse écologique de ce site plein d’énigmes. Le Sentier du petit lac de Pannecière 

La ville est bâtie en amphithéâtre sur les flancs sud et ouest d’une colline culminant à 609 m, Le Calvaire, qui surplombe la rive gauche de l’Yonne et la plaine du Bazois.

Ce gros bourg est considéré comme la capitale du Haut-Morvan et se situe à l’est du département de la Nièvre, à environ 13 km de la limite avec la Saône-et-Loire.

En passant par Château Chinon dans Nièvre chateau1Avec ses 428 hectares, Château-Chinon (Ville) est l’une des communes du département ayant le plus petit territoire.

Le territoire de la commune de Château-Chinon (Ville) est quasiment enclavé dans celui de la commune de Château-Chinon (Campagne). L’unique contact avec une autre commune se situe à l’ouest, dans la forêt communale de Château-Chinon, vers le lieu-dit Chaligny de la commune de Saint-Hilaire-en-Morvan. Cette limite avec une autre commune que Château-Chinon (Campagne) ne fait qu’une centaine de mètres de longueur.

 hâteau-Chinon (Ville) est traversée d’ouest en est par la route départementale 978 (portion de l’ancienne RN 78) qui permet de rejoindre Nevers à l’ouest, et Autun, puis Louhans à l’est.

Par le sud, depuis Luzy, on peut rejoindre la commune via la route départementale 27.

La commune est également accessible par la route départementale 37 depuis Cercy-la-Tour au sud et Montsauche-les-Settons au nord.

Toujours depuis le nord, on peut rejoindre Château-Chinon depuis Lormes et Avallon par la route départementale 944 (portion de l’ancienne RN 444 reliant Château-Chinon à Troyes avant son déclassement en 1972).

 

Sites à visiter : Jouets en Bois 
Jean-Paul MARTIN
Le Bourg – 58120 BLISMES – Tel. : 03-86-84-78-55

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Bijoux – Joaillerie 
Séverine BEDU

Buis  – 58120 BLISMES – Tel. : 03-86-84-75-04

BERTHE Eric – ATELIER JADE D’OR
Le Bourg – 58800 MONTREUILLON
Tel : 03 86 84 78 34 – Fax : 03 86 84 78 34

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Dinettes en Feutrine
Michèle FUX SCHWINDENHAMMER - » MIMI – MIAM »

Les Joies – 58430 ARLEUF
Tel.: 03 86 85 16 59
mail : mimi.fux@orange.fr - web : http://mimi-miam.eklablog.com

la Poterie de Tamnay
Marc et Véronique VINCENT - « les Flammées du Morvan »
58110 TAMNAY EN BAZOIS
Tel.: 03 86 84 08 32
web : www.poteries-tamnay-flammes-morvan.fr

 

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L’histoire de la Bourgogne (petit sommaire)

Posté par francesca7 le 10 mars 2013


L'histoire de la Bourgogne (petit sommaire) dans Bourgogne la_bourgogne1-270x300 la Bourgogne

Mille ans après les Burgondes, la Bourgogne gouvernée par des princes a bien faillis être à nouveau un puissant royaume. Si le nez de Louis XI eut été plus court…. Il convient donc de faire la claire distinction entre l’histoire de la Bourgogne et l’histoire de la France, en particulier avant la fin du 15ème siècle.

 


EPOQUE PREHISTORIQUE

Dès les temps les plus reculés, la Bourgogne fut un lieu de passage et d’échanges entre le Bassins parisien et la vallée de la Saône, les pays du Nord et la Méditerranée.

Notre ancêtre de Cro-Magnon vit dans les grottes d’Arcy sur Cure quand il les préfère aux campements. La mise au jour d’ossements et d’outillages à Solutré, près de Mâcon (voire la roche de Solutré), atteste l’existence d’établissements humains entre 18 000 et 15 000 ans avant l’ère chrétienne. Cette période du paléolithique a depuis pour nom le solutréen.

 

ANTIQUITE

Avant Jésus-Christ :

page-54-du-guide-589x640-276x300 dans Côte d'Or

8ème siècle : Invasion des Celtes (civilisation dite de Hallstatt, du nom d’un village autrichien célèbre pour ses épées de fer) et apparition de terres funéraires ou tumuli, des sépultures par incinération ou par inhumation. Trésors de Blanot et de Villethierry.

Vers 530 : Début de la société gauloise (« Celtes » se dit Galli en latin) et développement du commerce avec les négociants grecs d’Italie du Sud, ce dont témoigne le Trésor de Vix sur la route de l’étain dans la région de Châtillon sus Seine. A l’âge de La Têne, la région est habitée par trois peuples gaulois : les Eduens, le plus puissant de Gaule avec les Arvernes, et qui ont pour capitale l’oppidum de Bibracte  ; les Séquanes au bord de la Saône ; les Lingons sur le plateau de Langres, dans le Châtillonnais

En 58 : Menacés par les Helvètes les Eduens demandent le secours de Rome son alliée. Par sa victoire près de Montmort (Saône et Loire), César commence sa conquête des Gaules.

Campagne de César contre les Helvètes en 58 av. J.-C.

En 52 : Insurrection générale contre l’envahisseur romain. Les Eduens s’allient aux Arvernes après la victoire de Vercingétorix à Gergovie. Assiégé à Alésia le chef gaulois rend les armes à César. La guerre des Gaules prend fin quelques mois après la capitulation, tandis que César rédige ses Commentaires sur le Mont Beuvray.

 

APRES Jésus-Christ

En 21 : Révolte de Sacrovir et les Eduens contre Tibère. Prise d’otages à Augustrodunum (Autun) chef lieu remplaçant Bibracte à l’intérieur de la Gaule lyonnaise.

En 70 : Avec la Pax romana, la civilisation gallo-romaine s’épanouit en Bourgogne.

En 313 : Par l’édit de Milan, l’empereur Constantin accorde aux chrétiens la liberté de culte : au cours du siècle le christianisme, s’étend en Bourgogne, avec l’apparition des saints Andoche, Bénigne, Reine. En 418, Saint Germain, ancien commandant de garnison romaine, devient évêque d’Auxerre.

En 356 : Invasion germanique.

LA BURGONDIE

En 442 : Originaires de la région balte (de Borneholm), porteurs d’une civilisation avancée, les Burgondes s’installent dans le bassin de la Saône et du Rhône puis fondent un royaume auquel ils donnent leur nom : Burgondia, qui deviendra Bourgogne. Le roi Gondebaud institue par la fameuse loi Gombette l’égalité entre citoyens romains et burgondes. Sous la poussée des barbares venus de l’Est, l’Empire romain d’Occident se disloque (Rome est pris en 476).

En 500 : Clovis, roi des Francs, bat les Burgondes qui deviennent tributaires des Mérovingiens. Ses héritiers saisissent en 534, le royaume qui couvrira près du quart Sud-Est de la France actuelle.

En 734 : La Bourgogne se soumet à Charles Mariel qui a arrêté les Arabes à l’approche d’Autun. A la mort de son fils Pépin le Bref (768), la Bourgogne va à Caroman, frère de Charles 1er. Ce dernier s’en empare en 771.

En 641 : Dans la lutte pour l’Empire de Charlemagne, Charles II le Chauve bat son frère Lothaire à Fontanet (Fontenoy en Puisaye, près d’Auxerre). Par le traité de Verdun (843), l’Empire d’Occident est démembré entre les fils de Louis le Pieux : la Bourgogne franque, qui s’arrête à la Saône, revient à Charles le Chauve ; la Bourgogne impériale, dont le Nord deviendra le Comité de Bourgogne (Franche-Comté) est attribuée à Lothaire.

LE DUCHE DE BOURGOGNE

Fin 9ème siècle : Ayant repoussé les Normands, Richard le Justicier, comte d’Autun, fonde le duché qui englobe les pagi, c’est-à-dire les comtés, de la zone franque.

1002-1016 : Le roi de France Robert II le Pieux, fils d’Hugues Capet, occupe la Bourgogne.

1032 : Henri 1er , fils de Robert le Pieux, cède le duché à son frère Robert 1er le Vieux (branche bourguignonne de la maison capétienne) afin de préserver son trône. Langres, Troyes, Sens, Auxerre, Mâcon et Nevers n’en font plus partie. Sous les ducs capétiens, la Bourgogne devient un bastion de la chrétienté ; c’est l’époque du rayonnement de Cluny puis de Cîteaux et de Clairvaux.

En 910 : Fondation de Cluny par Guillaume d’Aquitaine.


1098 :
Fondation de l’abbaye de Cîteaux.

-       En 1146, Saint Bernard prêche près de Vézelay la 2ème croisade. Après leur échec à Damas, Allemands et Français rentrent en 1149. Ils ne sont pas totalement bredouilles puisqu’ils rapportent un arbre alors inconnu en Europe, le prunier : de là l’expression : « se battre pour les prunes ».

1186 : Le duc de Bourgogne se soumet à Philippe Auguste. En 1199 ce dernier est frappé d’interdit par le concile de Dijon, suite à un mariage irrégulier.

1361 : Après un hiver où la Bourgogne fut pillée par les Anglais (guerre de Cent Ans : 1337 – 1453), le jeune duc Philippe de Rouvres meurt de la peste ; avec lui s’éteint la lignée des ducs capétiens. Le duché passe alors entre les mains du roi de France, Jean II le Bon, qui le remet en apanage à son 4ème fils, Philippe le Hardi, dès 1363.

LE RETOUR DE LA COURONNE

1482 : A la mort de Charles le Téméraire, Louis XI s’est empressé d’annexer la Bourgogne ducal au domaine royal ; il transfère le parlement à Dijon. Frustrée d’une partie importante de son héritage, Marie de Bourgogne, fille du défunt duc, a épousé Maximilien de Habsbourg à qui revient à sa mort le reste des territoires de l’ancien duché. Elle a donné à l’archiduc un fils, Philippe le Beau (image), et une fille, Marguerite d’Autriche (Bourg en Bresse).

1513 : Dijon, assiégé par les Impérieux qui ont envahi la province, est sauvé par des négociations conduites au vin de Bourgogne.

1525 : Le désastre de Pavie en février contraint François 1er à céder le Milanais et la Bourgogne, à laquelle Charles Quint renoncera plus tard (paix de Cambrai – 1529). A la tête du Saint-Empire auquel aspirait François, Charles Quint, fils de Philippe le Beau est donc prince bourguignon et francophone. L’un de ses principaux objectifs, fut de reconquérir ses droits à l’héritage du duché de Bourgogne. Son rêve était d’ailleurs de prendre place parmi les siens dans la chartreuse de Champmol.


1559
 : Par le traité de Cateau-Cambrésis, qui marque la fin des guerres d’Italie, la province est définitivement rattachée au royaume.

1595 : Henri IV bat les Espagnols à Fontaine Française, libérant la Bourgogne. L’Espagne conserve le Charolais.

1601 : La Bourgogne s’agrandit de la Bresse, du Beugey et du Valmorey acquis au duc de Savoie.

1631-1789 : A partir du règne de Louis 13 et jusqu’à la Révolution, les princes de Condé se succèdent comme gouverneurs de la province, partageant le pouvoir avec l’intendant de la généralité de Dijon (justice, police et finances). En 1650, le Grand Condé implique ses administrés dans la Fronde contre le jeune roi Louis XIV.

1693-1710 : Années difficiles, car la région connaît les famines.

1789 : En juillet, Saint-Florentin est un des centres d’où part la Grande Peur. Près de Cluny et de Cormatin, des groupes de paysans révoltés sont battus par les milices. Les coupables de ces jacqueries sont condamnés à Dijon.

1790 : Le 24 février, la province est divisée en quatre départements. Les grands domaines du clergé, dont les vignobles, sont vendus à la bourgeoisie. Ainsi, le clos de Vougeot passe de la pioche des moines de Cîteaux à la poche de banquiers parisiens.

 

DE LA FIN DE L’EMPIRE A LA GRANDE GUERRE

1814 : Congrès de Châtillon sur Seine et invasion de la Bourgogne par les Alliés. De retour de l’Ile d’Elbe, Napoléon est triomphalement accueilli.

1822 : Invention de la photographie par Nicéphore. Niepce à St Loup de Varenne, au sud de Châlon sur Saône.

1832 : Le canal de Bourgogne est ouvert à la navigation.

1836 : La famille Schneider s’installe au Creusot.

1838 : Lamartine est élu député de Mâcon.

1842 : Lamartine fonde à Mâcon le journal LE BIEN PUBLIC.

1848 : La martine proclame la 2ème République et intègre le gouvernement provisoire comme ministre des Affaires étrangères.

1851 : Première vente aux enchères des vins des Hospices de Beaune. Inauguration à Dijon de la ligne PLM par Louis-Napoléon, qui en profite pour annoncer tacitement son prochain coup d’Etat.

1873 : Le maréchal Mac-Mahon, natif de Sully (Saône et Loire), vaincu à Sedan mais vainqueur des communards, est nommé président de la République par les monarchistes. Tenant de l’ordre moral, il institue un pèlerinage à Paray le Monial, dont le Renouveau charismatique relancera la mode cent ans plus tard.

1878 : Destruction du vignoble par le phylloxéra.

1914 : A Châtillon sur Seine, Joffre lance l’ordre du jour du 6 septembre « Au moment où s’engage une bataille… le moment n’est plus de regarder en arrière »

1934 : La création de la confrérie des chevaliers du Tastevin à Nuits saint Georges tire le vignoble bourguignon de sa léthargie.

NOTRE EPOQUE

Philippe Pétain vers 1930.Juin 1940 : le 11. Paul Reynaud et Winston Churchill tiennent un conseil suprême à Briane. Le 17, alors que de Gaulle est parti pour Londres, les Allemands sont sur place.

1940-1944 : Pétain rencontre Goering à St Florentin le 1er décembre 1941. La Résistance est active en Bourgogne ; combat des enfants de troupe d’Autun ; les forêts du Châtionnais et du Morvan tiennent lieu de maquis. Le Mâconnais est resté en zone libre. Le frère Roger Schutz venu de Suisse mais de mère Bourguignonne s’installe à Taizé et y crée une communauté œcuménique.  

14 septembre 1944 : La division Leclerc et l’armée de Lattre de Tassigny opèrent leur jonction près de Châtillon sur Seine. Le 11, Dijon a été libéré.

1945 : Le chanoine Kir est élu maire de Dijon.

1953 : Découverte archéologique du « Trésor de Vix » dans le Châtillonnais.

1959 : En avril, en visite à Dijon, le général De Gaulle s’adresse à la foule et rend hommage au chanoine Kir, député-maire : « En octobre 1944, dans les grandes joies et les grandes espérances de la Libération, j’avais à côté de moi le maire que vous avez aujourd’hui ».

1970 : Création du parc naturel régional du Morvan.

1981 : Mise en service du TGV Sud-Est. La Bourgogne est desservie par les gares du Creusot-Montchanin et Mâcon-Loché.

120px-Reagan_Mitterrand_1984_%28cropped%29 dans Nièvre1981 : Le 10 mai, François Mitterand est élu président de la république. Il prononce à Château-Chinon, dont il est le maire depuis 1959, sa première allocution radiotélévisée ;

1982 : Création de la région Bourgogne, 500 ans après son annexion à la France.

1993 : L’ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy se suicide le 1er mai à Nevers.

 

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Le Musée de la Résistance

Posté par francesca7 le 10 mars 2013

 

Il vous permettra de découvrir le rôle et l’importance de la Résistance dans cette région durant la Seconde Guerre Mondiale.

Musée de la Résistance en Morvan

Maison du Parc

58 230 Saint-Brisson

03.86.78.72.99

museeresistance.morvan@orange.fr

 

Inauguré le 26 juin 1983 par le Président François Mitterrand, le musée de la Résistance en Morvan permet de découvrir le rôle et l’importance de la Résistance dans cette région.

 Le Musée de la Résistance dans FONDATEURS - PATRIMOINE saint-brisson_-_maison_du_parc


Ce musée est né de la rencontre des anciens résistants du Morvan et des historiens-chercheurs de l’Université de Bourgogne.
 

   Il est géré par l’Association pour la recherche sur l’Occupation et la Résistance en Morvan(ARORM).

Face à la propagande allemande et vichyste, la Résistance s’organise : exemples de tracts et journaux clandestins, courageuses interventions de personnalités du Morvan… La deuxième salle présente les premiers actes de Résistance jusqu’à la formation des maquis (matériels divers, photographies, armes, tenues….) et l’aide apportée par les alliés (parachutages, containers, cartes, mannequin…).

 Première salle : l’Occupation

La première salle mentionne tout d’abord le patriotisme et la défense du Morvan en 1940, puis rapidement les effets de l’occupation allemande : l’occupation des villages et la répression nazie ; la restriction des libertés, la censure, la propagande et le STO (Service du Travail Obligatoire) ; le manque de nourriture et de ressources…

musee-re dans MUSEES de FRANCEDeuxième salle : la Résistance

Cette deuxième salle explique comment la résistance s’est organisée dans le Morvan afin de contrer la propagande allemande et le Régime de Vichy.

On y trouve de nombreux tracts et journaux diffusés dans la clandestinité, des armes et des tenues, des photographies et des cartes.

Tous ces objets et documents permettent de présenter les actes de résistance des personnalités du Morvan, la formation des maquis dans le massif, ainsi que l’aide fournie par les Alliés.

Troisième salle : la Libération et la Mémoire

Cette dernière salle présente des objets, des photos, des reconstitutions et un diaporama de la bataille de Crux-la-Ville du 12 au 16 août 1944, pour illustrer la libération du Morvan. Cette dernière eut lieu en septembre 1944 grâce aux maquisards morvandiaux.

On y trouvera également des photographies de manifestations et stèles commémoratives, ainsi que des poèmes et des lettres, servant à entretenir la philosophie de la Résistance et le souvenir des évènements de la Seconde Guerre mondiale.

Concours

Régulièrement, par l’intermédiaire de son service éducatif, le musée organise des concours sur le thème de la résistance, ou accompagne les élèves lors de concours nationaux.

telechargement dans NièvreConcours national de la Résistance et de la Déportation 2009-2010

Afin d’accompagner les élèves sur le thème « L’appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle et son impact jusqu’en 1945 », le musée propose une visite guidée, la présentation d’un documentaire-fiction (La Résistance. Vivre libre ou mourir.) et la distribution d’un dossier basé sur des exemples locaux.

Concours d’écriture « Lettre de maquisard en Morvan »

En partenariat avec l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, le musée propose jusqu’en avril 2010 un concours destiné aux écoliers, collégiens et lycéens de Bourgogne. Ces derniers doivent d’écrire une lettre qu’un maquisard morvandiau aurait pu rédiger en 1940 et dans laquelle il raconterait ses conditions de vie, ses actions de résistant et ses émotions.

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L’oppidium de Bibracte

Posté par francesca7 le 7 mars 2013

 

L'oppidium de Bibracte dans Côte d'Or bibracte2Objet d’étude et site touristique L’oppidum de Bibracte fut la ville d’un siècle seulement, le 1er siècle avant J.-C., comme la plupart (sinon la totalité) des villes gauloises mentionnées par césar dans son récit sur la Guerre des Gaules.

Elle connut néanmoins une population importante, qui culmina vers 30-20 avant J.-C. et dont l’ordre de grandeur peut être fixé à 104 . Les raisons de son grand intérêt archéologique sont multiples. À son époque, il s’agit d’une des plus grandes agglomérations de la Gaule, dont l’importance est à la mesure de la puissance du peuple éduen.

Son abandon rapide, vers le changement d’ère, lorsque le peuple éduen décide de se doter d’une nouvelle capitale de physionomie purement romaine, à Autun (augustodunum), a permis une conservation exceptionnelle de ses vestiges, en l’absence de réoccupation ultérieure notable (à l’exclusion de deux modestes établissements religieux). On a donc aujourd’hui la possibilité, du moins théorique – car l’étendue de l’agglomération s’y oppose en pratique – de conduire une exploration extensive de la ville, alors que les autres sites gaulois contemporains de même importance sont soit fort érodés par l’agriculture (comme Gergovie, oppidum principal des arvernes), soit occultés par des occupations plus récentes (comme Besançon, oppidum principal des Séquanes).

Au terme d’un demi-siècle d’exploration  méthodique entre 1865 et 1914, et de deux décennies supplémentaires depuis 1985, avec des moyens accrus, l’oppidum de Bibracte nous livre l’image d’un site de contrastes (romero 2006).

On ignore encore les motifs exacts de l’installation de l’oppidum sur cette montagne peu facile d’accès et au rude climat. Les raisons semblent plutôt à rechercher du côté des préoccupations religieuses et politiques (la matérialisation d’un centre de rassemblement au cœur du territoire éduen) qu’économiques. Quoi qu’il en soit, une population importante s’est regroupée sur le mont Beuvray à l’extrême fin du IIème siècle avant J.-C. La ville qui se développe alors montre une grande vitalité économique. C’est un important lieu de consommation où les richesses du peuple éduen se concentrent et servent à acheter des denrées très variées, notamment du vin acheminé à grand prix et en grandes quantités depuis l’Italie centrale. C’est aussi un centre industriel où se côtoient des dizaines d’ateliers de bronziers, de forgerons, d’orfèvres…de fréquents incendies nous bibracte_porte dans MUSEES de FRANCEvalent de disposer de vestiges exceptionnellement conservés d’édifices à ossature de bois, qui étaient la norme dans la ville de la première moitié du Ier siècle avant J.-C. (ill. 4). On peut également suivre pas à pas l’introduction de manières de construire méditerranéennes (ill. 5) à partir du milieu du Ier siècle, Avec de vastes domus de type italique et un probable forum, qui suppose l’assimilation très précoce par les Éduens de modes de gouvernance d’origine romaine, peut-être en relation avec leur statut privilégié de civitas foederata au lendemain de la Guerre des Gaules.

En matière d’accueil du public, le mont Beuvray présente à la fois des avantages et des inconvénients (Barnoud et al. 2003). Au rang des avantages, il faut signaler avant tout le cadre naturel d’exception qui permet au site d’attirer un public familial et populaire nettement plus large qu’un musée traditionnel (cf. infra). Le même public apprécie également de découvrir un lieu animé, où les vestiges archéologiques sont en cours de dégagement et non pas figés dans un état issu de recherches achevées depuis des décennies, comme c’est généralement le cas.

La présentation de la ville gauloise au grand public est néanmoins rendue délicate par deux facteurs complémentaires.

Il s’agit d’abord de la grande étendue de la ville (2 km d’un bout à l’autre) et de son occultation quasi complète par la forêt: aucune appréhension d’ensemble de la ville n’est possible, les chantiers de fouilles étant dispersés dans des clairières sans continuité visuelle (ce qu‘un nouveau plan de gestion paysagère cherche à combattre ; cf. Guichard, Chazelle). D’un point de vue matériel, les grandes distances entre les points de visite compliquent la gestion des flux de visiteurs et rendent très coûteuses les tâches d’entretien des secteurs ouverts au public.

Il s’agit ensuite du caractère peu spectaculaire des vestiges architecturaux dégagés: dans de nombreux cas, les bâtiments ne sont plus perceptibles que par les empreintes dans le sol de leur ossature de bois. Le risque est grand de mettre trop en avant les vestiges d’architecture romanisée, plus facilement présentables car plus substantiels (maçonneries de pierre).

Au total, ces difficultés sont palliées en proposant aussi systématiquement que possible aux visiteurs un accompagnement par des guides animateurs, en mettant en avant le travail des archéologues autant que le résultat de leurs recherches – à ce titre, la visite de Bibracte peut se concevoir comme une visite d’entreprise – et en proposant, en complément de la visite du site, celle d’un musée où sont présentées les différentes facettes de l’archéologie de Bibracte, avec une mise en perspective européenne (ill. 6) 

mont-beuvray_-_cave dans NièvreDes missions de recherche et de formation ; Le cœur de l’activité scientifique de Bibracte est constitué par l’animation d’un programme de recherche archéologique sur la ville gauloise du même nom. Ce programme, ininterrompu depuis 1984, s’appuie sur les forces vives d’une quinzaine d’universités et instituts de recherche européens. Les partenariats actuellement les plus importants (2008) concernent des universités et centres de recherches basés dans les villes suivantes: Besançon, Bologne, Budapest, Dijon, Durham, Lausanne, Leipzig, Mayence, Paris, Rzeszow, Strasbourg, Vienne.

C’est en effet une originalité du programme de recherche d’être mis en œuvre par des chercheurs associés issus d’autres établissements, l’équipe permanente de Bibracte se contentant d’assurer la cohérence scientifique et le soutien logistique. Bibracte prend en charge l’intégralité des besoins techniques de ses chercheurs associés durant leurs séjours, soit, typiquement quatre à cinq semaines par an avec une équipe d’une quinzaine de collaborateurs et étudiants pour les opérations de terrain (fouille, prospection). Au total, ce sont quelque 6000 journées ouvrées d’intervenants extérieurs (étudiants stagiaires et chercheurs) qui sont encadrées chaque année.

Ces recherches se déroulent selon des cycles triennaux. Les documents de programmation sont évalués par les services du ministère de la culture, avec le concours du conseil national de la recherche archéologique, de même que les rapports annuels d’activité, auxquels contribuent les chercheurs associés .Le programme de recherche s’intéresse prioritairement à la ville gauloise elle-même: évolution de l’urbanisme et de l’architecture, étude des nombreux ateliers d’artisans du feu qu’elle abrite… il se déploie aussi de plus en plus sur des problématiques plus larges, tant du point de vue spatial que chronologique.

Des résultats substantiels ont ainsi été acquis récemment sur l’évolution à l’échelle millénaire de l’environnement végétal et des pollutions atmosphériques, à partir de l’étude pluridisciplinaire de tourbières proches de Bibracte.

Outre l’hébergement, les moyens logistiques permettent de subvenir à l’ensemble des besoins de la « chaîne opératoire » de l’archéologie: chantier (matériel lourd, conducteurs d’engins, topographe, photographe…), conditionnement et stockage des découvertes (restaurateur, magasinier, espaces de stockage), documentation (bases de données partagées, documentaliste, bibliothèque spécialisée sur les âges du Fer), édition (secrétaire d’édition, illustrateur, support éditorial). Ces outils partagés contribuent notablement à la promotion de méthodes de travail homogènes au sein de la communauté des archéologues protohistoriens et à la formation pratique des étudiants en Archéologie.

Le programme de recherche sert également de support au développement de nouvelles méthodes et nouveaux outils de recherche. Signalons par exemple des efforts importants pour développer un outil de documentation partagé par plusieurs dizaines de chercheurs et des expérimentations en cours pour la protection des chantiers de fouille et pour le relevé tridimensionnel des vestiges.

La logistique de Bibracte est également mise à profit pour l’organisation régulière de séminaires et colloques. Les actes de ces réunions scientifiques font généralement l’objet d’une publication dans la collection Bibracte, aux côtés des monographies qui rendent compte des recherches sur le Mont Beuvray et son environnement. Bibracte développe également des partenariats qui bénéficient de soutiens spécifiques de la part de la commission européenne (programmes Leonardo da Vinci, culture 2000…).

Signalons encore que les activités de recherche et de vulgarisation de Bibracte sont encadrées par un conseil scientifique constitué de huit experts européens reconnus dans la discipline. Un pôle régional d’attraction culturelle et touristique BiBracTE consacre la moitié de ses dépenses à valoriser l’archéologie auprès du grand public, au moyen d’un musée de site, d’expositions temporaires thématiques et de manifestations diverses. Pour cela, Bibracte peut s’appuyer sur une offre très diversifiée:

- un environnement naturel d’exception,

- un site archéologique en constante évolution,

- une vitrine de la civilisation celtique et des premières villes de l’Europe moyenne,

- des expositions et des événements tout au long de l’année,

- une politique active de démarchage et d’accueil du public,

- des activités éducatives pour les plus jeunes.

bibracte_musee_travail_du_bois-300x201 dans Saône et LoireAu total, ce sont entre 40000 et 45000 visiteurs qui sont accueillis chaque année au musée, dont 8000 scolaires. Ces chiffres sont stables depuis l’ouverture du musée en 1996, grâce à une politique promotionnelle soutenue et à un renouvellement régulier de l’offre événementielle (expositions, journées à thème…).

Le jeune public fait l’objet d’attentions particulières, avec une large gamme d’activités proposées dans le cadre scolaire et périscolaire (visites courtes, ateliers, « classes patrimoine », chantier école). Ces activités peuvent avoir une tonalité très archéologique ou historique, mais des approches plus variées sont proposées aux enseignants, à caractère artistique, scientifique, environnemental ou pluridisciplinaire. Une offre et des services spécifiques sont également proposés aux personnes disposant d’un handicap, quel qu’il soit (le site de Bibracte est labellisé Tourisme et Handicap).

Bibracte est aussi l’établissement culturel de référence du Pôle national de ressources éducatives « Patrimoine archéologique » mis en place en 2003 dans le cadre du plan interministériel pour l’éducation aux arts et à la culture. À ce titre, Bibracte s’investit fortement dans la formation des enseignants et médiateurs.

Un acteur du développement régional / ce fut une gageure du président Mitterrand que de décider de la création d’un important équipement scientifique et culturel au cœur du Morvan, un massif de moyenne montagne qui souffre depuis la fin du 19ème siècle d’une déprise agricole et d’une baisse démographique continues. Que l’on en juge: la population du Morvan est passée de 140000 à 35000 habitants en 150 ans, tandis que les communes où se situe le Mont Beuvray ont une densité de population de moins de dix habitants au km2. La population et les élus locaux attendent de BiBracTE une contribution notable à l’économie et à l’animation de ce territoire rural. Le défi était d’autant plus difficile à relever qu’un des principaux facteurs qui influent sur la performance d’un équipement qui accueille du public est sa situation au cœur d’un important bassin de population, alors que moins de 50000 personnes habitent aujourd’hui dans un rayon de 50 km autour du site et que l’infrastructure de ce territoire y est médiocre (pas de routes rapides, services publics en cours de démembrement…). Il fallait donc assumer ces contraintes et, autant que possible, les retourner pour en faire des avantages! De fait, si ses missions débordent largement du cadre régional, Bibracte revendique son attachement à la Bourgogne et au Morvan, en reconnaissant les obligations «sociales» que lui impose son implantation dans un territoire particulièrement déprimé du point de vue démographique et économique. L’impact de Bibracte sur le Morvan se décline de multiples façons :

- environ 40 emplois (équivalent temps plein, hors emplois fixes en sous-traitance), soit un pouvoir d’achat de plus de 1 M€ et une demande qui contribue à maintenir des services de proximité (bureau de poste, école…),

- des recettes à hauteur de 1 M€ pour les entreprises locales,

- des recettes fiscales directes à hauteur de 0,3 M€ pour les collectivités locales,

- des recettes induites pour l’économie touristique locale à hauteur de 0,5 M€ minimum (soit 20 € par visiteur de Bibracte résidant à l’extérieur de la Bourgogne, sur la base de 25000 visiteurs/an, ce qui est une base de calcul très prudente),

- une offre culturelle diversifiée pour le public local, notamment le jeune public,

- une notoriété (en progression) qui contribue fortement à l’attractivité touristique du Morvan et à la renommée de la région.

320px-Bibracte_Musee_Salle_des_maquettes dans YonneNéanmoins, il faut bien reconnaître que la « greffe » de Bibracte dans son environnement rural a eu quelques difficultés à prendre. L’installation de l’équipement a en effet été rondement menée dans le cadre de la politique de Grands Travaux de l’État, sans toujours prendre le temps de la concertation.

Certains, au niveau local, ont donc pu vivre Bibracte comme un projet parisien qui ne les concernait pas. Cette période semble aujourd’hui définitivement révolue, et Bibracte est aujourd’hui inscrit en bonne place dans les politiques publiques régionales et locales. Depuis 2008 et au terme d‘un traité de concession de quinze ans, Bibracte s‘est transformé en Établissement public de coopération culturelle (EPCC), un nouveau statut créé par le législateur en 2002 pour mutualiser les moyens nécessaires à l‘exploitation des établissements culturels. Les membres fondateurs de Bibracte EPCC sont pour la plupart d‘anciens actionnaires de la SAEMN : l’État, le conseil régional de Bourgogne, le conseil général de la Nièvre, le conseil général de la Saône-et-Loire, le Parc naturel régional du Morvan et le centre des Monuments nationaux. Ce statut fournit à Bibracte une meilleure garantie de soutien financier de la part de ses financeurs publics, tout en préservant l‘autonomie de gestion dont bénéficiait la SEM.

Le centre de recherche et de formation Le développement des activités de recherche et de formation ne requiert pas d’ajustage des équipements, l’objectif étant plutôt de profiter des disponibilités encore existantes dans le calendrier d’occupation des locaux et d’améliorer la qualité et (ou) l’impact des actions, tout en profitant de réseaux scientifiques déjà bien établis à l’échelle européenne.

Dans le domaine de la recherche, Bibracte souhaite consolider son rôle de lieu de référence européen pour les études consacrées à la période celtique et à l’émergence de la civilisation urbaine en Europe moyenne. Le programme de recherche sur le mont Beuvray doit pour cela demeurer un laboratoire permanent où les nouvelles hypothèses doivent être testées et débattues. Ce rôle de lieu de référence a été tenu par le passé par d’autres sites et institutions (notamment par le site de Manching en Bavière, fouillé de façon exemplaire par l’institut archéologique allemand dans les années 1950-1970), mais Bibracte n’a plus de tel « concurrent »

Aujourd’hui. Dans le domaine de la formation, Bibracte espère devenir un (le?) lieu de référence en Europe pour la formation pratique des archéologues. Le chemin pour y parvenir est déjà en partie parcouru, dans la mesure où le site accueille d’ores et déjà le plus important programme de recherches archéologiques de terrain organisé dans la durée.

Rappelons tout d’abord qu’une petite moitié du public qui fréquente le mont Beuvray n‘utilise pas les services culturels proposés par Bibracte. Sur les 43000 visiteurs du musée, près de la moitié réside en Bourgogne, ce qui explique l’attention particulière portée à la politique événementielle, afin de donner à ce public le goût de revenir, au moins une fois tous les deux ans. Les étrangers comptent pour 20 %, très majoritairement issus de Belgique et des Pays-Bas. Au total, la diversité du public est le reflet assez fidèle de la clientèle touristique du Morvan: un public familial, aux revenus souvent peu élevés, adepte du tourisme vert et exigeant sur la qualité de son environnement. Ce public est très différent de celui, bien plus nombreux, qui fréquente les églises romanes et les caves viticoles de la côte bourguignonne, entre Dijon et Mâcon. Ceci montre qu’il existe un potentiel important de développement de la fréquentation, pour peu que l’on parvienne à capter les touristes de la côte bourguignonne. De la même manière, les Bourguignons qui constituent le gros contingent du public de Bibracte sont en fait des locaux, le site parvenant très mal à drainer les habitants des principaux centres urbains de la région, tous situés en périphérie de celle-ci et à plus de 80 km de Bibracte.

La stratégie du plan de développement consiste à construire une offre culturelle qui permette de fixer les visiteurs sur une journée entière (contre rarement plus de trois heures précédemment). De cette façon, on espère pouvoir mobiliser des visiteurs potentiels en résidence (fixe ou touristique) à trois heures de trajet de Bibracte. Avec une offre qui ne permet pas aujourd’hui de capter des visiteurs à plus de 1h30 de trajet, le « bassin de chalandise » de Bibracte pourrait ainsi passer théoriquement de moins de 400 000 à plus de 10000000 personnes.

bibracte_musee_-200x300Bien que Bibracte soit le résultat d’un projet décidé au plus haut niveau de l’État, il est sans doute utile de rappeler que l’établissement actuel et les équipements qu’il gère sont le fruit d’un développement largement empirique et d’une histoire qui n’a pas toujours été exempte de débats contradictoires, entre l’État, les acteurs politiques locaux et les archéologues. Ces derniers ont vu leurs espérances largement rattrapées par les ambitions des politiques, à tel point qu’ils ont pu, par moments, avoir le sentiment que la gestion du site leur échappait. Rappelons ainsi que les Archéologues qui participaient aux premières campagnes de fouille, au milieu des années 1980, étaient loin d’imaginer l’ampleur que prendrait l’entreprise. Bibracte a donc bénéficié d’heureux concours de circonstances et des bonnes intuitions de quelques-uns.

Le programme de recherche a eu le bon goût de s’internationaliser par nécessité (car on manquait d’archéologues français spécialistes du sujet) au moment où la construction européenne avait besoin d’initiatives symboliques; la structure de gestion, qui devait être une solution provisoire, le temps des constructions, s’est révélée suffisamment robuste et efficace pour pouvoir être maintenue quinze années…

De cette histoire atypique, est née un équipement original et d’une certaine façon paradoxal, parce qu’il allie ce que l’on a coutume d’opposer ou du moins de traiter de façon séparée, par exemple:

- le local et l’international: un ancrage fort sur un site patrimonial du Morvan et un fonctionnement fondé sur des réseaux scientifiques résolument européens,

- le culturel et le rural: Bibracte est l’exemple unique d’un équipement culturel décidé au niveau national et implanté en pleine campagne (moins de 50000 habitants dans un rayon de 50 km),

- le patrimoine culturel et l’environnement: l’intérêt du site de Bibracte/Mont Beuvray vaut autant pour ses qualités environnementales (forêt séculaire au cœur d’un paysage préservé de bocage) que pour ses vestiges archéologiques (ceux de la plus importante agglomération de la Gaule à l’époque de césar),

- le scientifique et l’économique: l’établissement Bibracte gère une chaîne opératoire complète

conservation, étude et mise en valeur d’un site, exploitation culturelle et touristique,

- l’échelon politique local et l’échelon national : l’État/ministère de la culture est résolument le chef de file des partenaires publics de Bibracte, mais les collectivités locales (région, départements, PNRM) sont étroitement associées à sa gestion.

Bibracte peut donc être considéré comme une sorte de laboratoire où l’on expérimente la façon de traiter conjointement la recherche archéologique, la gestion du patrimoine, la coopération internationale, la revitalisation d’un territoire rural… au moyen d’un outil de gestion intégrée lié à un site patrimonial emblématique. L’histoire qui s’est déroulée ces vingt dernières années au mont Beuvray, avec ses succès et ses moments difficiles, constitue un important capital d’expérience qui témoigne, selon nous, de l’intérêt, tant pour le patrimoine que pour la population qui en est le dépositaire, de ce mode de gestion, qui prend en compte à la fois les exigences de conservation et de connaissance des spécialistes et les besoins d’appropriation des communautés locales.

Fichier: Bibracte333 crop.jpg

Bibliographie :

Barnoud et al. 2003 : Barnoud (P.), Boura (F.), Gorlier (J.), Guichard (V.). – L’aménagement de l’oppidum gaulois de Bibracte: chronique de quinze années de tâtonnements.

In:BaLsamo (I.) dir. — Vestiges archéologiques en milieu extrême, actes de la table ronde de Clermont-Ferrand (2000).

Paris: Centre des monuments nationaux, 2003, p. 150-163.

Guichard, Moreau 2000 : Guichard (V.), Moreau (r.).

— La conservation de la documentation archéologique au Centre archéologique européen du mont Beuvray.

In: DEYBER-PERSIGNAT (D.) dir. — Le dépôt archéologique, conservation et gestion pour un projet scientifique et culturel, actes des Assises nationales de la conservation archéologique, Bourges, 26-28 novembre 1998.

- Bourges:Editions de la ville de Bourges, 2000, p. 55-61.

- Romero 2006 : ROMERO (a.-M.). — Bibracte: l’aventure archéologique sur le mont Beuvray. Dijon; Glux-en-Glenne : France Territoires magazines; BIBRACTE, 2006.

 

 

 

 

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Sentiers battus du Morvan

Posté par francesca7 le 7 mars 2013

 Sentiers battus du Morvan dans Côte d'Or morvan-300x238

Au départ de Château-Chinon (58) – sportifs, randonneurs, amoureux de la nature, le Morvan est à vous. A une condition indispensable : être animé d’un bon esprit de découverte. De vastes plans d’eau, d’es forêts propices à la marche, des villages qui, certes, ne se livrent pas à qui ne fait que les traverser, mais qui réservent les meilleures surprises aux amateurs d’authenticité.

Arleuf, Anost, Chassy les galvachers, Balthus vous conteront le Morvan. Le Haut-Folin et le Mont Beuvray constituent les deux ponts forts de cette « aventure morvandelle ». Les vues sont étendues comme l’on a coutume d’écrire dans la littérature touristique et l’histoire est au rendez-vous : l’ancienne Bibracte vous confirme que vous êtes bien au centre de la Gaule.


En Résumé
 : Bibracte est le nom de l’ancienne capitale des Éduens, puissant peuple gaulois qui occupait aux IIè et 1er siècles avant J.-C. Un vaste territoire situé entre Saône et allier. Abandonné peu après la conquête romaine, le site de la ville gauloise occupe un des plus hauts sommets du Morvan, le mont Beuvray, dans la région de Bourgogne.

La ville de Bibracte fut redécouverte et intensément fouillée dans la seconde moitié du XIXe siècle. Elle est ainsi devenue un des principaux sites de référence de l’archéologie celtique. Bibracte est aussi un lieu emblématique de l’histoire nationale française, où se déroulèrent plusieurs épisodes majeurs de la guerre des Gaules.

Bibracte fait l’objet depuis 1985 d’un ambitieux programme de recherche archéologique International.  Celui-ci a bénéficié de deux impulsions complémentaires : la nouvelle dynamique de la discipline archéologique que connaît la France depuis un quart de siècle et l’intérêt d’un grand personnage de l’État, François Mitterrand, pour ce lieu chargé d’histoire et pourvu d’une grande qualité paysagère.

Aujourd’hui, BiBracte est aussi un établissement scientifique et culturel original, pourvu D’équipements de grande qualité mis en place dans le cadre de la politique de Grands Travaux de l’État. BiBracTE gère un centre archéologique européen où, chaque année, sont accueillis des chercheurs et des étudiants venus d’une dizaine de pays européens. C’est aussi un lieu culturel qui reçoit un public nombreux. Nous en reparlerons plus en détail…

dijon_ dans MorvanDIJON : Dijon, Beaune, (21) clos de Vougeot, Pommard, Meursault… si ces noms ne résument pas à eux seuls la Bourgogne, ils représentent, à coup sur, ce qu’il y a de plus prestigieux dans cette province. Dijon d’abord où la gastronomie la dispute à l’histoire.

L’ordre de la Toison D4Or , les tombeaux des ducs de Bourgogne au musée des beaux-Arts, pour les fervents d’histoire, St Bénigne, la chartreuse de Champmol pour les curieux d’architecture et sculpture. Mais Dijon, est aussi ce que l’on appelle communément une « belle ville ». La où il fait bon vivre, flâner et s’arrêter l’espace d’une ou deux journées. Au sud, la N74, jusqu’à Beaune offre une succession de villages célèbres dans le monde entier pour la qualité de leurs crus. Visites et dégustation s’imposent.

Prenez votre temps, admirez ces vignes que des générations de vignerons ont entretenues avec un soin méticuleux et pourquoi ne pas le dire, avec amour. Beaune, qui jadis rivalisait avec Dijon offre toujours le même attrait, les hospices, le célèbre polyptyque du Jugement dernier… et, on y revient toujours, en son centre, de formidables boutiques où l’on se laissera tenter par les mille e tune spécialités de la région. Meursault et Pommard achèvent cette voie royale du savoir-faire vigneron. L’itinéraire, à moins que l’on ne préfère regagner Dijon par la même chemin, s’enfonce dans l’arrière Côté et permet de découvrir d’étonnants châteaux : la Rochepot, Château-neuf (que l’on distingue si souvent depuis l’A6) et Commarin.

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Les Gouverneurs de Bourgogne

Posté par francesca7 le 6 mars 2013

 

 Les Gouverneurs de Bourgogne dans Bourgogne clio1

Gouverneurs de la province de Bourgogne, de 1477 à 1789:

  • Georges II de La Trémoille (1427-1481), 1er gouverneur nommé en 1477
  • Louis de la Trémoïlle (1460-1525), gouverneur de 1506 à 1525

 

  • Philippe Chabot (1492-1543), de 1526 à 1543
  • Antoine de Lorraine (1489-1544), de 1543 à 1544
  • Claude de Lorraine, duc de Guise (1496-1550), de 1544 à 1550
  • Charles de Lorraine, duc de Mayenne (1554-1611), de 1570 à 1595
  • Charles de Gontaut-Biron de 1595 à 1602
  • Roger de Bellegarde (1562-1646), de 1602 à 1631
  • Henri II de Bourbon-Condé de 1631 à 1646
  • Louis II de Bourbon-Condé dit Le Grand Condé (1621-1686), de 1646 à 1686
  • Louis III de Bourbon-Condé (1668-1710) de 1686 à 1710
  • Louis IV Henri de Bourbon-Condé (1692-1740) de 1710 à 1740
  • Louis V Joseph de Bourbon-Condé (1736-1818), de 1740 à 1789

 

 

 

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