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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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L’IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013


Les premières productions typographiques

et les premiers imprimeurs.

~*~

En dehors de l’intérêt que présente cet opuscule à tous ceux qui s’intéressent aux débuts de l’imprimerie, il offre une particularité curieuse qui réside dans sa confection même.

Depuis plus de quatre siècles la composition typographique a toujours été exécutée à la main. Ce qui faisait dire souvent à ceux qui ont discouru des choses de l’imprimerie que la typographie, en ce qui concerne spécialement la composition, était restée dans les limites que lui avaient assignées Gutenberg, Fust et Schœffer.
L'IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES dans Alpes Haute Provence yriarte02
Il était réservé au XIXe siècle – et les tentatives premières qui remontent presque au début de ce siècle se sont formulées plus nettement et ont abouti à de sérieux résultats dans ces vingt dernières années de donner une formule nouvelle à la composition typographique.

Jusqu’à cette heure le progrès le plus réel qui ait été réalisé dans la composition mécanique semble dû à la Linotype (machine qui compose, espace, justifie, fond et distribue), dont l’idée première appartient à James C. Cléphane, typographe à Washington et qui a été perfectionnée à la suite d’incessantes et patientes recherches par Mergenthaler.

La Linotype, véritable merveille de mécanisme, est appelée dans un prochain avenir à prendre dans l’imprimerie la place importante que lui assignent, dans notre siècle de vapeur et d’électricité, la rapidité de travail qu’elle donne et l’économie de temps et d’argent qu’elle permet de réaliser.

L’Imprimerie en Europe aux XVe et XVIe siècles a été, sauf les premières pages, entièrement composé par la Linotype, et la composition a été exécutée par un seul ouvrier en une journée de 10 heures.

C’est l’un des premiers travaux qui aient été exécutés en France, à l’aide de la Linotype. Les imperfections matérielles qu’on pourra rencontrer dans cet ouvrage sont inséparables des premiers essais. Mais déjà les résultats s’améliorent et sont de nature à satisfaire les esprits les plus rebelles.

En publiant ces notes chronologiques, nous devions au lecteur quelques éclaircissements sur la confection matérielle du volume et dégager ce point spécial qu’un ouvrage relatant les labeurs accomplis patiemment et péniblement par la main des ancêtres typographiques, il y a quatre siècles et plus, est aujourd’hui mis à jour presque automatiquement, grâce aux combinaisons ingénieuses et multiples d’une machine à composer.

AVANT-PROPOS
Le relevé chronologique des premières productions de la typographie en Europe et des noms des imprimeurs qui, les premiers, ont exercé l’art d’imprimer depuis Gutenberg (XVe siècle) jusqu’à la fin du XVIe siècle, nous semble devoir offrir quelqu’intérêt aux érudits et aux amateurs bibliographes.

Des monographies spéciales à certains pays ont été publiées et contiennent des indications plus ou moins étendues sur les origines de l’imprimerie dans telle ou telle partie de l’Europe, dans telle ou telle ville.

Mais nous ne pensons pas qu’un travail d’ensemble présentant les noms des premiers typographes en Europe et les titres des premiers ouvrages qui virent le jour du XVe au XVIe siècle ait été publié jusqu’ici.

Nous aidant des renseignements divers empruntés aux historiens de l’imprimerie, aux bibliographes, aux manuels et catalogues les plus complets, nous avons dressé un relevé aussi précis que possible, nous attachant à la reproduction fidèle des titres des ouvrages, dans leur orthographie souvent bizarre, complétant ces indications sommaires par des notes intéressantes touchant l’histoire de l’imprimerie.

Nous souhaitons que l’aridité apparente de ce travail qui nous a demandé de patientes recherches soit excusée et que ce modeste essai soit accueilli avec une indulgente faveur.
L. D.

FRANCE
________

220px-Buchdruck-15-jahrhundert_1 dans Ariège
ABBEVILLE (Somme), 1486.

L’imprimerie est exercée dans cette ville dès cette date. Jehan Dupré, l’illustre typographe parisien qui imprimait le « Missale » de 1481 confie à un artisan d’Abbeville, Pierre Gérard, les caractères et le matériel nécessaires a l’établissement d’une imprimerie considérable. Premier livre imprimé la « Somme rurale», complétée par Jeban Boutillier.

AGDE (Hérault), 1510.

Le premier livre paru dans cette ville, « Breviarium ad usum beatissimi protomartyris Agathi Diocaesis patroni », a été imprimé par Jehan Belon, qui avait également des presses à Valence en Dauphiné, sa patrie.

AGEN (Lot-et-Garonne), 1545.

On attribue l’introduction de l’imprimerie dans cette ville et l’impression du premier ouvrage à Antoine Reboul, qui fit paraître à cette date un ouvrage du célèbre César Frégose, devenu évêque d’Agen en 1550 : « Canti XI de le Lodi de la S. Lucretia Gonzaga di Gazuolo », etc.

AIX (Bouches-du-Rhône), 1552.

Le premier livre imprimé est un « Règlement des advocats, procureurs et greffiers et des troubles de cour », etc., par François Guérin. L’imprimeur est probablement Pierre Rest, ou Roux, bien que des privilèges aient été accordés en 1539 et 1545, aux libraires d’Aix, par François Ier, et que l’imprimeur de Lyon, Antoine Vincent, ait obtenu la permission pour trois ans (1536-39) d’imprimer les Ordonnances du pays de Provence.

ALBI (Tarn), 1529.

Le premier livre imprimé à cette date dans la quatrième des cités de l’ancienne Aquitaine est : « Sensuyt la vie et légende de madame saincte Febronie, vierge et martyre ». Le présent livre faict imprimer par Pierres Rossignol, marchât et bourgioys Dalby.

ALENÇON (Orne), 1530.

Le premier livre connu, « Sommaire de toute médecine et chirurgie », par Jean Gouevrot, vicomte du Perche, sort des presses de maistre Simon du Bois. A la fin du XVIe siècle et pendant tout le XVIIIe, une famille d’un nom très connu, les Malassis, fournit de nombreux imprimeurs à Alençon.

ANGERS (Maine-et-Loire), 1476.

C’est la cinquième ville de France dans laquelle ait pénétré l’imprimerie. Le premier ouvrage imprimé est la « Rhetorica nova » de Cicéron, qui dispute la priorité au « Coustumier d’Anjou », le plus ancien Coutumier français que l’on connaisse. La « Rhétorique » porte à la fin : « Audegani per Johanem de Turre atque Morelli impressores. »

ANGOULÈME (Charente), 1491.

Tous les bibliographes font remonter à cette date l’introduction de l’imprimerie dans cette ville par la publication de cet ouvrage : « Auctores octo Continentes libros videlicet », etc. etc. Le nom de l’imprimeur est inconnu. Au XVIe siècle, il faut citer parmi les imprimeurs la famille des Minières.

Lire la suite… »

Publié dans Alpes Haute Provence, Ariège, ARTISANAT FRANCAIS, AUX SIECLES DERNIERS, Bourgogne, Bretagne, Corse, Côte d'Or, Dordogne, Finistère, Gard, Hautes Alpes, Isère, Jura, Morbihan, Morvan, Moselle, Nièvre, Oise, Paris, Saône et Loire, Sarthe, Vosges, Yonne | Pas de Commentaire »

Dolmen Chevresse

Posté par francesca7 le 9 juin 2013

Le dolmen Chevresse, ou dolmen de Chevresse, ou encore fort Chevresse, est un empilement de blocs granitiques situé à 595 m d’altitude dans la forêt domaniale de Breuil Chenue, sur le territoire de la commune de Saint-Brisson (Nièvre), dans le parc naturel régional du Morvan. Il s’agit d’une des « pierres de légende » de cette région, qui suscite encore de nos jours des réunions d’inspirations druidique ou autres (comme des cérémonies de confrérie cladiste par exemple).

Malgré son appellation et son aspect extérieur rappelant un dolmen, il semble qu’il s’agisse en fait d’une formation naturelle, un chaos granitique, due à l’érosion, comme il en existe divers exemples dans le Morvan et ailleurs. Sa forme a donné lieu à des cultes et légendes et lui a valu le terme injustifié de Dolmen.


Dans la forêt domaniale de Breuil Chenue à 595 mètres d’altitude, le « dolmen de Chevresse », près de Saint-Brisson est en fait un amas naturel de blocs de granite découpés par l’érosion. Les nombreuses « pierres de légende » qui parsèment le Morvan sont toutes d’origine naturelle ou bien postérieure à la préhistoire. 

Dolmen Chevresse dans Morvan dolmenchevresse1

Un site Internet très sérieux, consacré au patrimoine du Morvan, nous apprend même que « Les dolmens sont des monuments funéraires construits par les hommes au début du deuxième millénaire avant JC qui se composent toujours d’une chambre funéraire dont les parois sont faites de dalles installées verticalement. A proximité de tels monuments funéraires, les archéologues retrouvent généralement des débris d’os, de silex…, qui permettent d’attester de la présence de l’homme. »

L’absence de ces indices aurait-elle nourri une légende selon laquelle ce véritable lieu cultuel n’aurait jamais eu d’existence réelle ? Fort heureusement, ce mégalithe, témoin d’une antique civilisation, peut toujours être admiré à partir de la route qui traverse la forêt de Breuil-Chenue entre St Brisson et Dun-les-places.

Publié dans Morvan, Nièvre | Pas de Commentaire »

Morvan, un pays de châteaux

Posté par francesca7 le 30 mai 2013

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Les échelles s’abattent contre la muraille, les pierres volent, le bruit des armes et les hurlements des hommes, cris d’ivresse meurtrière ou cris d’agonie, effraient les plus courageux. Les « Ecorcheurs » sont là depuis déjà cinq jours. Ils assiègent la forteresse de Thil, solidement assise au sommet de sa montagne. Horriblement cruels, les Ecorcheurs suspendent leurs prisonniers sous des portiques de bois, leur déchirent le corps avec des grappins avant d’enflammer les bûchers empilés sou les suppliciés. Menaces terrifiantes pour ceux qui osent résister. Le 25 mai 1366, l’inévitable se produit. Thil tombe aux mains des maudits.

Morvan, un pays de châteaux dans CHATEAUX DE FRANCE chateau-de-thil-300x199

Que reste-t-il aujourd’hui de THIL ?

D’imposantes ruines ceintes de barbelés dominant toute la contrée. On le dit construit sous Charlemagne pour se protéger des Normands. Plusieurs fois rebâti, il échappe de justesse aux démolitions ordonnées par Richelieu en 1640. Depuis le début du siècle, ses différents propriétaires successifs tentent maladroitement de le restaurer. Tout à côté, la belle collégiale du XIVème siècle s’éteint lentement.

 

Mais, Thil, célèbre grâce à sa positon stratégique, ne représente qu’une des pages de l’historie du pays. Luxe de qualité, environnement de classe, golf, piscine, le château de Chailly sur Armançon attaque une nouvelle carrière avec panache, profitant des charmes rares de son architecture typiquement Renaissance bourguignonne du 15ème siècle.

Et si, comme Gargantua, héros local des légendes d’ici, nous enjambons la forêt à grands coups de bottes de sept lieues, nous découvrons un étonnant assortiment de châteaux de toutes sortes. Château du 15ème ruiné de Chazelle l’Echo ou fière façade 18ème de Missery flanquée de vieilles tours rondes. Château 16ème à l’allure bien rustique de Villargois, blotti au fond de son vallon avec son allée de tilleuls bicentenaires, ou élégant édifice de Pluvier du 15ème agrémenté de baies en accolades, meurtrières et tours.

Un coup de bottes plus loin, voici Mont Saint Jean, assiégé au début du 10ème siècle par Raoul, duc de Bourgogne et roi de France. L’ensemble du village nous imprègne de cette ambiance féodale avec sa promenade qui longe les vieux remparts, dominés par la masse quadrangulaire du donjon autrefois accessible par un pont levis dont on retrouve très bien l’emplacement.

bierre-les-semur dans Morvan

Mini Versailles perdu dans son immense parc ornementé de fontaines, pièces d’eau, statues, animé par sa ménagerie et sa faisanderie, Bierre les Semur, demeure luxueuse des Chartraire de Montigny résista hélas bien difficilement à la traversée des siècles. Remanié au 19ème, fort abîmé au 20ème, et en particulier pendant la dernière guerre, le superbe château ne conserve plus qu’un corps de logis dont les décorations se sont envolées. Dernière pichenette à son orgueil, le joli temple d’amour qui palpitait au cœur d’une petite île fut transféré au parc de la Colombière à Dijon.

 

Impossible de ne pas parler de Bourbilly, pied à terre de madame de Sévigné à qui il arriva, en passant par Saulieu, une bien agréable aventure que l’on a découverte dans les pages qui précèdent. Si vous êtes venus par l’autoroute de Paris, vous n’avez pas manqué de voir la forteresse d’Eguilly, outragée par la proximité de cette voie rapide. Continuant alors vers Saulieu, les toits pointus de Thoisy la Berchère piqueront votre œil attentif ; plus tard, plus loin, vous devrez réveiller votre attention pour apercevoir, caché en contrebas du village de La Roche en Brenil, la demeure de Charles de Montalembert, joli château dont les origines nous ramènent au 12ème siècle, époque où existait une famille de La Roche en Brenil. Remanié durant les 16ème et 18ème siècle, l’édifice élégant abrite encore la bibliothèque du célèbre politicien publiciste.

Mais qu’il est difficile de vous parler du magnifique patrimoine de cette région. Dans un rayon d’une trentaine de kilomètres autour de Saulieu, c’est autant de visites que vous devrez organiser pour découvrir le plus somptueux ou le plus modeste. Chailly le prestigieux ou Lédavrée, caché au cœur d’un bosquet aux abords du village, patiemment englouti, dévoré par une végétation qui, d’année en année, nous en arrache quelques pierres.

Publié dans CHATEAUX DE FRANCE, Morvan | Pas de Commentaire »

Parc naturel régional du Morvan

Posté par francesca7 le 7 mai 2013

                                                Parc naturel régional du Morvan dans Bourgogne

Le parc naturel régional du Morvan est un parc naturel régional français situé dans le massif du Morvan, au cœur de la région Bourgogne. Créé en 1970, il regroupe 117 communes adhérentes et 5 villes portes depuis la dernière révision de sa charte en 2007 et le renouvellement de son agrément en 2008.

Le parc naturel régional du Morvan est situé à cheval sur les départements de la Nièvre, de la Saône-et-Loire, de l’Yonne et de la Côte d’Or. Il est délimité à l’ouest et au nord par les dépressions du Bazois et de l’Auxois, et au sud et à l’est par les plaines du Charolais et de l’Autunois.

morvan dans Côte d'Or

La maison du parc se trouve à Saint-Brisson. (58)

Depuis 2008, le parc comprend 117 communes, dont 40 sont situées en zone de montagne, et couvre une superficie de 290 900 ha, soit 9 % de la région Bourgogne. Sa population est de 51 357 habitants pour ses 117 communes adhérentes et de 70 865 habitants si l’on inclut également les 5 villes partenaires.

Le Morvan possède un écosystème riche, mêlant forêts, haies de bocage et rivières. Cependant, la biosphère n’est pas à l’abri de menaces comme la pollution des eaux, l’arrachage des haies (qui constituent un refuge pour de nombreuses espèces) ou encore la réduction des forêts de feuillus.

Pour réussir à concilier préservation du milieu naturel et développement économique et touristique de la région, le parc naturel régional du Morvan fut créé en 1970 à l’initiative de Paul Flandin, conseiller général de l’Yonne. Le parc comptait alors 64 communes et 8 villes-portes. Suite à la dernière révision de sa charte et le renouvellement de son agrément en 2008, le parc comprend officiellement aujourd’hui 117 communes adhérentes et 5 villes partenaires. 

La création du parc en 1970

La création du parc naturel régional du Morvan et de ses 64 communes adhérentes fut entérinée le 16 octobre 1970 par le décret ministériel no 70-950.

Révision de la charte et renouvellement de l’agrément en 1979

Conformément à la législation, l’agrément d’un par naturel régional doit être renouvelé au moins tous les 10 ans. À cette occasion, la Parc révise sa charte.

Cette révision fut approuvée par l’établissement public régional de Bourgogne (ancêtre du conseil régional de Bourgogne) les 1er et 2 février 1979. L’agrément fut, quant à lui, donné préalablement dès le17 janvier 1979 par arrêté ministériel.

Révision de la charte en 1996 et renouvellement de l’agrément en 1997

Suite à la nouvelle charte de 1996, le décret ministériel no 97-430 du 28 avril 1997 renouvelle l’agrément du parc et porte le nombre de communes adhérentes à 94.

Cette nouvelle charte s’orientait selon 5 axes principaux :

  • Préservation, maîtrise et valorisation des milieux naturels et des paysages
  • Valorisation harmonieuse des forêts
  • Renforcement du tourisme avec un respect des équilibres locaux
  • Promotion du développement culturel, éducatif et informatif
  • Amélioration de la qualité du cadre de vie tout en assurant la cohérence des aménagements

Révision de la charte en 2007 et renouvellement de l’agrément en 2008

La dernière révision de la charte date de 2007. Le classement du parc est renouvelé pour une période de 12 ans par le décret ministériel no 2008-623 du 27 juin 2008. Le nombre de communes adhérentes est dès lors porté à 117.

Cette nouvelle charte comprend 3 orientatiosn principales :

  • Actions pour la gestion et la préservation des patrimoines culturels et naturels
  • Soutien de la dynamique économique via une valorisation des produits et des ressources du territoire en favorisant le développement durable
  • Développement d’un territoire vivant et solidaire en assurant des partenariats actifs et une transmission du savoir du Morvan

En 2009, la commune d’Empury, situé dans la partie nord-ouest du parc, a déposé sa candidature pour devenir la 118e commune adhérente du parc. Cette adhésion fut acceptée par l’équipe du parc naturel régional du Morvan. Néanmoins, afin que la commune, jusqu’à présent enclavée dans le périmètre classé du parc, soit officiellement reconnue comme « commune adhérente », il est nécessaire d’attendre la prochaine révision de la charte et le renouvellement de l’agrément qui aura lieu vers 2018-2019. D’ici là, elle bénéficiera du statut de « commune partenaire ».

Missions et projets

Le parc s’investit dans un grand nombre de missions :

  • L’éducation à l’environnement
  • La gestion de l’eau avec des contrats territoriaux réalisés en partenariat avec les agences de l’eau de Seine-Normandie et de Loire-Bretagne
  • L’éco-tourisme
  • La biodiversité
  • La sauvegarde de la culture et du patrimoine du Morvan

Il participe également à plusieurs projets comme Natura 2000, LEADER et le programme LIFE Ruisseaux

Le réseau Natura 2000

Natura 2000 est réseau européen de sites naturels ou semi-naturels considérés comme ayant une grande valeur patrimoniale de par leur faune, leur flore et leurs habitats naturels

Le Parc s’investit dans la conservation des milieux naturels et dans la protection des espèces et de leurs habitats.
Le massif du Morvan comprend 12 sites classés dans le réseau Natura 2000 comme « sites d’importance communautaire » (SIC), ainsi que 22 espèces déclarées d’« intérêt communautaire ».

 220px-Carte_du_Parc_naturel_r%C3%A9gional_du_Morvan_en_Bourgogne.svg dans FLORE FRANCAISE

Le projet LEADER

La Liaison entre actions de développement de l’économie rurale, ou LEADER, est un projet européen visant à concilier gestion du patrimoine et développement économique et social.

Un comité de programmation, le « Groupe d’action locale Leader Morvan 2007-2013 » (GAL Morvan), a été créé dans le cadre de ce projet et est composé de 50 membres : 27 d’origine privée (issues des milieux socio-professionnels ou associatifs) et 23 élus locaux.

En 2009, le GAL Morvan a défini deux orientations pour valoriser le développement rural local : renforcer l’image du Morvan et promouvoir ses produits. À cet effet, plusieurs objectifs ont été définis pour la période 2008-2015 :

  • Développer l’image du Morvan et de ses produits à travers une mise en valeur du terroir et du patrimoine
  • Promouvoir la culture et l’identité du Morvan
  • Développer la « marque du Parc »
  • Valoriser et promouvoir les produits agricoles, la filière bois et les savoir-faire morvandiaux
  • Soutenir la commercialisation des produits locaux à travers des ventes directes par les producteurs, des boutiques de commerçants et par l’intermédiaire d’organismes publics

Les contrats pour la protection des ressources en eaux

Outil technique et financier créé en 2000 par l’Agence de l’eau, les contrats ruraux sont des programmes d’actions pluriannuels d’une durée de 5 ans, qui visent à réaliser des actions de suivi, de maintien et d’amélioration de la quantité et de la qualité de l’eau sur un territoire intercommunal défini. Ils furent par la suite remplacés par des contrats territoriaux, puis par des contrats globaux.

Le contrat territorial des grands lacs du Morvan

Le Parc a créé le 15 septembre 2000 le contrat rural des grands lacs du Morvan, devenu par la suite le contrat territorial des grands lacs du Morvan, en partenariat avec l’Agence de l’eau Seine-Normandie.

À sa création, le contrat rural des grands lacs du Morvan intégrait 33 communes situées dans le bassin versant de l’Yonne. Le 16 juillet 2003, le contrat rural devient un contrat territorial pour une nouvelle échéance à 5 ans et inclut alors 64 communes et comprend également les milieux naturels associés à ce bassin versant. Un avenant est signé en 2005 pour intégrer le programme LIFE Nature, puis un second est signé en 2007 pour inclure les têtes de bassin du Cousin, de la Cure et de la Romanée.

Arrivé à terme, ce contrat prend fin le 15 juillet 2008.

Le contrat global Cure-Yonne

Pour prendre la suite du contrat territorial des grands lacs du Morvan et continuer à protéger les ressources en eau du massif, le Parc a créé le contrat global Cure-Yonne, signé le 6 novembre 2009 pour une durée de 5 ans.

Il rassemble 103 communes situées sur les départements de la Côte-d’Or, de la Nièvre et de l’Yonne sur un territoire de 207 300 ha. Il comprend 1 639 km de cours d’eau situé dans la tête de bassin de l’Yonne amont et dans l’intégralité du bassin versant de la Cure, 14 027 ha de zones humides et inclut également les 6 grands lacs du Morvan.

Le contrat global Sud Morvan

En partenariat avec l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, un diagnostic est en cours en vue de l’élaboration d’un contrat global incluant la totalité des bassins versants des affluents de l’Arroux (la Braconne, la Celle, le Méchet et le Ternin) et de l’Aron (l’Alène, le Chevannes, la Dragne, le Guignon, le Morion et le Veynon). Il couvrirait ainsi une surface de 145 000 ha répartie sur 54 communes situées dans les départements de la Nièvre, de la Saône-et-Loire et de l’Yonne.

Ce contrat devrait être validé au début de l’année 2010.

Les marques du Parc

Une fois classé, un parc naturel régional peut obtenir la marque « Parc naturel régional ». C’est un label appartenant à l’État et déposé à l’INPI.

Le parc naturel régional du Morvan a créé à cette effet 3 marques :

  • « Produit du Parc naturel régional du Morvan » 
  • « Accueil du Parc naturel régional du Morvan » 
  • « Savoir-faire du Parc naturel régional du Morvan » 

Initiées en 2000, elles sont officiellement créées et validées par le Ministre de l’Écologie et du Développement durable 3 ans plus tard.

La marque « Produit du Parc naturel régional du Morvan »

La marque « Produit du Parc naturel régional du Morvan » fut initialement apposée sur le miel d’apiculteurs du Morvan qui s’étaient engagés à respecter la charte définie par le Parc. Elle fut ensuite étendue à d’autres produits dont les producteurs souhaitaient valoriser le mode de production et leur authenticité.

En 2009, cette marque peut concerner du miel, de la viande bovine, ovine, de la volaille, des produits laitiers fait à base de lait de vache et de chèvre, des escargots et du lait de jument.

La charte à respecter fixe des critères adaptés à la spécificité de chacun des produits. Des critères fondamentaux et communs ont toutefois été définis :

  • matière première, élevage et élaboration exclusivement d’origine morvandelle,
  • authenticité,
  • production à dimension humaine,
  • production respectueuse de l’environnement.

La marque « Accueil du Parc naturel régional du Morvan »

La marque « Accueil du Parc naturel régional du Morvan » est destinée à des auberges et bistrots morvandiaux s’étaient engagés à proposer régulièrement des produits du terroir et marqués « Produit du Parc naturel régional du Morvan ».

L’accueil par le professionnel et les aménagements extérieurs tiennent également une place prépondérante à l’obtention de la marque : accueil convivial, connaissance du territoire et conseils sur la découverte du parc, utilisation prioritaire de matériaux et végétaux locaux dans les aménagements extérieurs.

La marque « Savoir-faire du Parc naturel régional du Morvan »

En 2009, aucun savoir-faire n’est encore marqué « Savoir-faire du Parc naturel régional du Morvan ». La communication sur l’existence et les avantages de ce label par l’équipe du Parc auprès des professionnels locaux pourra peut-être dans les années à venir permettre le « marquage » de différents artisans.

Les tables de lecture de paysage

Afin d’animer certains sites panoramiques et de mieux faire comprendre les paysages environnants, le Parc a créé 6 « stations de lecture paysagère » en y installant des « tables de lecture » (tables d’orientation définissant les diverses entités paysagères visibles).

Le Rocher de la Pérouse (Quarré-les-Tombes)

Située à 556 m d’altitude, une table de lecture circulaire a été installée en 1978 sur le Rocher de la Pérouse, dans la forêt domaniale au Duc. Elle propose une vue sur le Morvan central, la vallée de la Cure et l’éperon barré du Vieux-Dun.

La Croix Grenot près du Dolmen Chevresse (Saint-Brisson)

Également installée en 1978, cette table est située à environ 600 m d’altitude et se trouve au lieu-dit Croix Grenot, près du Dolmen Chevresse. On peut y observer une vue sur le Morvan central et oriental, Gouloux et Dun-les-Places.

Le Calvaire (Château-Chinon (Ville))

Créée en 1994, une table de lecture en arc de cercle à environ 600 m d’altitude détaille le panorama s’ouvrant sur la vallée de l’Yonne et les monts du Haut-Morvan.

À proximité, au faîte du Calvaire à 609 m d’altitude, une table d’orientation circulaire datant de 1914 et établie par le Touring club de France, offre un panorama sur le Morvan et la vallée du Bazois située à l’ouest.

Le belvédère de la colline éternelle (Vézelay)

Une table en arc de cercle a été installée en 1997 à 280 m d’altitude sur le belvédère de la colline éternelle à Vézelay. Elle offre un panorama sur la vallée de la Cure et sur l’Avallonnais.

Les Rochers du Carnaval (Uchon)

Trois tables ont été installés en 2004 sur la commune d’Uchon :

  • une table principale sur les « Rochers du Carnaval » du Signal d’Uchon, aux côtés d’une table d’orientation à 650 m d’altitude. Le panorama permet d’observer la vallée de l’Arroux, les plus hauts monts du Morvan (Mont Beuvray, Haut Folin) distants de plus de 20 km et même la chaîne des Puys du Massif central.
  • une table secondaire située dans la végétation du Signal d’Uchon.
  • une 3e table dans le bourg de la commune, près de l’église.

Le Mont de la Justice (Lormes)

Deux tables en arc de cercle, situées à 425 m d’altitude, ont été installées en 2005 sur le Mont de la Justice, face aux plaines et plateaux du Bazois et du Corbigeois.

Fréquentation des sites et éco-compteurs

Depuis l’été 2006, le Parc installe des éco-compteurs dans différents sites afin de mesurer leur fréquentation. Ces mesures ont pour but de valoriser et protéger les sites en question ainsi que de justifier d’éventuels aménagements supplémentaires et leur budgétisation.

Les premiers compteurs furent installés durant l’été 2006 à la cascade du « Saut du Gouloux » et sur le tracé du GR 13 près de cette même cascade, suivi d’un 3e au mois d’octobre de la même année sur le chemin d’accès au Dolmen Chevresse à la table de lecture de la Croix Grenot.

D’autres furent installés en 2007 sur le sentier pédagogique de la Maison du Parc, le sentier pédagogique de Montour, le sentier de « PR du Lac des Settons », sur le sentier de GR de Pays Tour du Morvan (au lieu-dit Champ de la Vente) et à la zone d’embarquement de Plainefas du lac de Chaumeçon.

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Une Balade dans le Morvan

Posté par francesca7 le 1 mai 2013


La végétation se réveille doucement après les longs mois d’hiver. Ma petite voiture se faufile au gré des départementales tranquilles. Deux années d’observation, mais je continue de découvrir cette région à chaque voyage. De profondes vallées modèlent le granit. En quelques kilomètres, conifères. Ah ces «sapins » ! Impossible de ne pas penser à Noël quand on sait que la région fournit l’Europe entière et qu’on n’en parle jamais nulle part.

Un vieux point de pierre enjambe une rivière vive. Quelques pêcheurs surveillent attentivement les remous. La route remonte rude en plain bois, coupant une allée forestières. Idéale pour le VTT ou, les hivers enneigés, par le ski de fond. En cours de route, quelques arrêts permettent de faire le point sur les origines d’une église, de remplir les gourdes à la fontaine d’un lavoir, d’observer le panorama sur le Morvan encore blotti dans sa brume matinale.

Une Balade dans le Morvan dans HUMEUR DES ANCETRES morvan-300x204

Nous voici arrivés. Les chaussures de marche bien lacées, nous continuons par les sentiers. Au fond du vallon que nous choisissons, une prairie égayée par les touches jaunes des coucous et des fleurs de pissenlits accueille un ruisseau tortueux. Qu’elles sont donc communes ces fleurs de pissenlits, et pourtant, quelle délicieuse confiture on en fait. Le « miel de dents de lions », confectionné par exemple avec 400 fleurs cueillies à ras, que l’on fait bouillir dans un litre d’eau additionné de deux petits citrons pendant 3 minutes. Après 24 h d’infusion, on filtre le jus, on ajoute le poids égal de sucre avant de faire bouillir une heure à une heure et demie, sans trop laisser épaissir. Délicieux !!

De tous les côtés, des sources formées par les pluies énergiques des derniers jours jaillissent vigoureusement et se pressent de rejoindre la rivière. Notre chemin devient difficile ; demain, grâce aux efforts des mairies, les sentiers de randonnées auront retrouvé leur jeunesse, tissant un réseau varié aux quatre coins du pays. Nous débouchons sur une petite route, et le temps de quelques pas, des toits pointus en tuiles vernissées surgissent au ras des haies. Une des dernières tuileries spécialisées capables de réaliser ce type de couverture, notamment grâce à des fours à bois, se trouve un peu plus au nord. Quelques pas  e plus et l’édifice nous apparaît dans un ensemble, superbe château du XIIème reconstruit au XVIIème.

Plus tard, après un passage sur les deux plus hauts « sommets » de Côte d’Or, nous croiserons trois étangs cachés dans les sous-bois, réveillant au passage un héron étonné. Une heure s’écoule paisiblement, et au prix d’un ultime raidillon, nous bénéficions d’une vue générale sur la contrée. Entre les moutonnements des collines, émergent les toits des maisons du village.une multitude de fleurs accaparent les prés. Avant de disparaître entre les épicéas, cinq cavaliers longent la lisière opposée bordée de cornouillers aux baies si appréciées à l’automne, et pas seulement telles quelles. Tenez, essayez la liqueur de Bourgogne suivante :

Remplissez aux deux tiers un bocal de cornouilles broyées, couvrez de marc de Bourgogne à ras bord, fermez et laissez macérer un mois en secouant énergiquement de temps en temps. Ajouter alors une cuillère à soupe de sucre éventuellement, puis filtrez. Vous m’en direz des nouvelles, et quelle couleur.

Pour entrer à la capitale des Ducs, nous profitons encore une fois du réseau secondaire. Villages paisibles, châteaux, étangs… nous prenons le temps de vivre le pays, de redécouvrir une curiosité local, de repérer une auberge pour plus tard, de nous remémorer l’accueil sympathique qui nous attendit toujours au fil de nos rencontres.

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Vous aussi, vous allez demain, partir à la découverte du pays de Saulieu, Liernais, Précy sous Thil et de ses environs. Prenez le temps d’en découvrir toutes les richesses, sportifs, amoureux de la nature, amateurs de vieilles pierres, gourmands ou tout à la fois. Croyez-mois il vous faudra des années pour en épuiser les réserves, et ce jour-là, qui sait, vous poserez peut-être vos mailles pour toujours dans la région !

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Découverte d’un pays en Côte d’Or

Posté par francesca7 le 23 avril 2013

 

Calé à l’ouest du département de la Côte d’Or, le pays de Saulieu, Liernais et Précy sous Thil n’ a pas véritablement de limites. Comment le décrire ? Dessinons par exemple, un ballon de rugby vertical avec Saulieu sensiblement au centre, Précy sous Thil au nord et Liernais au Sud. Notre trajet part de Rouvray, monte sur Vieux-Château où il s’infléchit en direction de Vic de Chassenay avant de redescendre sur Courcelles les Semur, Braux, Clamerey, Beurizot, Chailly sur Armançon, Clomot. La courbe se resserre alors de nouveau en direction de Savilly avant de remonter vers Blanot, puis de suivre la limite départementale jusqu’à Rouvray. Les trois cantons de Saulieu, Précy sous Thil, et Liernais étant, pour leurs parts, intégralement englobés dans ce périmètre. L’enclave étonnante de Ménessaire, petit morceau de la Côte d’Or échappé du département, méritait d’être incluse elle aussi dans notre inventaire.

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Frontière floue toute symbolique, l’attrait touristique d’une région étant compris dans un environnement plus général. De temps à autre, nous déborderons ici ou là pour vous signaler une curiosité digne d’intérêt, même si, pour l’occasion, nous devons sortir un instant de la Côte d’Or.

Le parc naturel régional du Morvan recouvre une bonne partie du territoire en prenant sous son aile la partie ouest qui inclut Rouvray, La Roche en Brenil, Saulieu, Saint Martin de la mer, tandis qu’une langue s’allonge de Saulieu jusqu’au site de Thil, englobant Montlay en Auxois et Vic sous Thil.

d’Est en Ouest, les communes changent de visages. D’abord constituées d’un village principal avec quelques dépendances, elles deviennent en s’approchant du Morvan, des groupements de hameaux, écarts et lieux-dits. Champeau en Morvan par exemple, à l’ouest de Saulieu, regroupe ainsi plus de 25 appellations.

Beauté des paysages, situation géographique privilégiée, aspect physique de premier ordre, la région de Saulieu, Précy sous Thil et Liernais intéressa l’homme dès les premiers âges ; a Saizerey, une grotte préhistorique revendique une occupation à l’âge de pierre. En témoignent également les menhirs de Pierre-Pointe, de la Grande-Borne ou de Montigny, fièrement dressés ou redressés. Fantastiques blocs de granit érigé 2 000 ans avant Jésus Christ. Et peut être même bien avant. Ces trois monolithes sont généralement considérés comme les trois seuls authentiques menhirs de la Côte d’Or.

A leur tour, les Romains laissèrent ici nombre de témoignages de leur installation. Voies romaines comme celle qui joint Sainte-Isabelle à Saulieu, ville qui naquit certainement d’abord comme relais. (Au temps de la Gaule, une importante voie ancienne reliait Alésia à Bibracte en évitant Saulieu, ce qui tend à prouver sa création ultérieure). Mont Saint Jean fut d’bord un puisant camp romain. Missery doit son nom à Micerieus et Braux accueillit une agglomération gallo romaine du milieu du 1er sicècle avant notre ère (fouilles en cours).

 

plus tard, la région se hérissa de châteaux dont on retrouve des origine jusqu’au 10ème  siècle à Thil  ou Mont Saint Jean, au 11ème siècle à Thoisy la Berchère. Chaque siècle apporta sa pierre à l’édification de ce merveilleux assortiment d’édifices de tous styles, classes ou époques. Certains eurent à souffrir de la Révolution, d’autres des grandes guerres, comme Flée qui résista avec peine au conflit de 1939-1945, et parfois plus simplement de l’abandon pur et simple qui transformait ce patrimoine en carrière de pierres.

Forêts verdoyantes, vallons et collines, rivières, climat tempéré, tout cela explique sans doute l’attrait des hommes pour cette région. Richesse d’un bois abondant indispensable au chauffage mais aussi à tant et tant de métiers. Richesse d’une forêt striée de veines de minerai, on fondait le fer sur place dans des « bas fourneaux », richesse des pâturages et cultures réparties sur le flanc des collines, ou au fond des vallées.

Tous ces siècles d’histoire dotèrent ce petit coin de Bourgogne d’innombrables légendes, les plus célèbres concernent la Beuffenie  , la Vouivre et Gargantua   . La Beuffenie, vilaine fée locale, reste d’origine inconnue. La Vouivre se retrouve sous deux aspects. Animal fabuleux, serpent, serpent-ailé ou dragon, niché dans quelque grotte ou ruines ou la Grande Vouivre, animal gigantesque, serpent couvert d’écailles vivant sous terre sur plusieurs kilomètres (sensiblement le long de la ligne de partage des eux). Elle produit en surface des phénomènes étranges connus depuis l’époque celtique et appelés aujourd’hui magnétisme, radioactivité.. Les amateurs liront avec plaisir « Le Pape des Escargots  » d’Henri Vincenot.

Gargantua, quant à lui, nous vient également de cette école celte où l’on découvre déjà un géant du nom de Gar, qui dériva en Gargantua avant d’être repris par Rabelais.

Malheureusement, train, charbon, industrialisation, exodes vers les villes… le pays se trouva au début du 20ème siècle face à une situation bien difficile. Patrimoine et beauté des paysages furent de bien faibles valeurs face aux besoins économiques et à l’appel des grandes cités. Aujourd’hui, un nouveau chapitre s’amorce. Le développement des loisirs stimule la région. Vieilles pierres, rochers légendaires, étangs créés par le flottage du bois, calme, accès facile, tout cela motive les visiteurs de plus en plus nombreux  à venir y vivre quelques jours ou quelques heures. Bien des villages ont gardé leur lavoir, leurs vieux puits aux margelles souvent de pierres massives et des pompes à volant dont certaines fonctionnent encore. Bien qu’un grand nombre soient en ruines, d’innombrables moulins à eau subsistent encore aujourd’hui au bort des rivières ou de retenues.

sauli-190x300 dans MorvanN’oublions pas la réputation gastronomique de la région, immortalisée par les lettres de Madame De Sévigné, qui de passage à  Saulieu pour se rendre à Vichy, « s’enivra » au cours du repas ; « Ils sont si longtemps à table que par contenance on boit, et puis on boit encore ;.. ». Les bonnes tables ne manquent pas aujourd’hui, tant à Saulieu que dans tous les environs et le visiteur gourmet pourra également acheter et déguster de délicieuses spécialités locales comme les foies gras ou les magrets confits de Mont Saint Jean.

Certes, le tourisme en lui-même n’est pas vraiment LE sauveur, mais en revalorisant le territoire, il redonne à chacun l’espoir d’un renouveau bien amorcé, il redonne à chacun la fierté d’habiter, de vivre en ce pays, le Pays de Saulieu, Liernais et Précy sous Thil.

La statue dite « de Madame de Sévigné » aurait, selon la légende, été offerte par la célébre marquise.

Allant prendre les eaux à Vichy, elle fit halte à Saulieu le 26 août 1677.
Lors d’un repas copieusement arrosé, elle a avoué dans sa correspondance avec sa fille Mme de Grignan avoir été grise, tant à Saulieu elle avait bien bu et bien mangé !

La tradition rapporte que, une migraine et quelques remords plus tard, elle fit don, en acte de contrition, à la collégiale St Andoche d’une piéta polychrome.
Cette statue en pierre, qui la représenterait, se trouve actuellement sur le bas côté gauche de la basilique romane.

 

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Le Morvan, un pays de pierres mystérieuses

Posté par francesca7 le 20 avril 2013

 

Bruissements continus, jeux de lumière clair-obscur aux multiples nuances, pénombre inquiétante parfois troublée par l’éclat violent d’une clairière, Brocéliande du pays, antre magique des fées, la forêt du Morvan nous dissimule une myriade de pierres de légendes. Usées par leurs mystères, polies par leurs secrets, sculptées par leurs énigmes, elles nous apparaissent parfois brusquement, insolites au détour du sentier, laissant l’imagination s’évader, galoper, dériver, s’égarer ou inventer origines, formes et usages, sacrés ou maudits.

Amas biscornu du Poron-Meurger creusé par les doigts, marqué par les épaules du Diable. Un Diable qui accourait vers l’église de La Roche en Brenil portant sur son dos ce bien curieux et pesant fardeau. Mais les cloches se mirent à sonner. Défait, il jeta sa charge dans les bois avant de s’enfuir. Aussi, quelle idée de parier avec le Bon Dieu ! Mais voyez-vous, quand on est un vrai Diable et que l’on peut, sur un simple pari, gagner toutes les âmes présentes dans une église, quelle tentation ! Le pari ; empêcher la sortie de la messe en bloquant l’entrée avec un quartier de roche venant d’un lointain pays. Il ne lui restait pourtant guère plus de deux kilomètres pour arriver dans les délais.

Le Morvan, un pays de pierres mystérieuses dans Morvan fauteuil-peurron-200x300

Allez voir la pierre. Escaladez-la. Regardez les empreintes du démon. N’êtes-vous pas angoissés pour tous ceux qui ont frôlé l’enfer ?

Allons, remettez-vous. Restez sous l’ombre des chênes dont certains comme le chêne Saint-Charles atteignent les dimensions respectables. Laissez-vous guider par les chemins bordés de fougères jusqu’au rocher de la Beuffenie (ou Boeufnie). Ne tardez pas trop en route car la nuit venue, si vous n’avez ni pain ni sel dans votre besace, on risque bien de ne plus jamais vous revoir. Voici le Poron de la Boeufnie, souvent pris par erreur pour un dolmen, porte magique de l’antre de la vieille et vilaine fée. Surtout, n’essayez pas de la soulever. Grimper plutôt au sommet et viser en contrebas, sur votre droite. Vous le voyez ? Tant et tant usé par les sacrifices humains, gardant l’empreinte profonde du corps des hommes et des femmes étendus en grand nombre pour leurs derniers instants.

Rassurez-vous, toutes les pierres de légendes ne nous réservent pas de si inquiétants commentaires. Quittons La Roche en Brenil où nous aurions également à bavarder à propos du Rocher Arthur, du Poron de la Balance ou des Pierres-Pelot. L’une, ancienne pierre de sacrifices, l’autre ancienne pierre de justice sur laquelle les Celtes accusés de crimes montaient et dont l’oscillation indiquait s’ils étaient ou non coupables. Certains la nomment Pierre de la Tête de Lapin en raison de son profil.

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mais partons pour Liernais. Tout change. Les roches biscornues cèdent la place à un gigantesque bloc régulier considéré parfois comme un vieux menhir brisé. Ni grue, ni cric ne peuvent le décoller du sol et pourtant !… Pourtant, seule une fois l’an, d’elle-même, elle se soulève, laissant découvrir une ravissante jeune fille endormie mais quel jour ? Cependant, attention. Si vous avez l’incommensurable chance d’assister à cet événement ne vous laissez pas endormir par la belle déesse ou les pièces d’or semées autour d’elle. Le monstrueux couvercle de la Pierre Sarrazine pourrait bien se refermer sur vous.

Chose souvent ignorée, les roches se connaissent bien entre elles et communiquent régulièrement. Eh oui ! La Pierre Pointe par exemple, superbe menhir de plus de quatre mètre. Un beau jour, on décida de la déplacer. On attela une paire de bœufs puissants. La pierre résista. On tripla l’attelage. La pierre résista, mais commença à être terriblement inquiète. Tandis qu’on rajoutait d’autres animaux, elle appela sa voisine à son secours : Sarrazine, au secours, les bœufs m’emmènent ! Aussitôt, les cordes se rompirent alors qu’un pigeon blanc, petite fée intérieure, s’échappait du monument. Plus jamais on n’osa recommencer un tel sacrilège.

Certes, nous ne somme spas en Bretagne et bien loin de pouvoir concurrencer ses quelques 800 menhirs. La France compte environ 2 200 pierres dressées réparties sur 83 départements. La Côte d’Or n’en possède que trois reconnus comme authentiques, et ces trois menhirs se situent dans la région de Saulieu, Précy sous Thil et Liernais. Planté devant la ferme de Pierre-Pointe, le menhir du même nom atteint 4,30 m de hauteur. Autrefois, une sorte d’autel, dont l’usage reste mystérieux, lui était accolé. On pourra le trouver près du hameau de Vouvres à proximité de Liernais, après avoir gravi une forte côte.

Au nord-ouest de Semur en Auxois, le menhir de la Grande-Borne est estimé à plus de quatre tonnes de bon granit, comme le précédent. Autrefois couché, il fut redressé et classé monument historique. Mesurant un mètre de moins que Pierre-Pointe, il reste encore particulièrement riche en légendes. Ne dit-on pas que sainte Christine fut jetée à la mer lestée de ce formidable poids. Mais la Tout Puissant transforma le bloc de roche en radeau et la sauva. En souvenir elle décida de ne plus s’en séparer. Plus tard, consultée pour définir les limites de territoires de deux communes en conflit, elle partit en portant son fardeau dans son tablier, se proposant de le déposer sur la limite que sa conscience lui inspirerait ; mais elle empiéta sur le domaine de saint Loup. Aussitôt, ses bretelles se rompirent et la pierre se figea au sol pour toujours.

Sa forme particulière entraîna bien d’autres croyances. Ainsi, les jeunes filles stériles qui parvenaient à l’escalader et à ‘asseoir au sommet retrouvaient leur fécondité.

Montigny saint Barthélemy accueille le dernier spécimen de menhir local. Bloc de granit de trois mètres installé tout contre l’église, construite dit-on sur un emplacement druidique, bien après l’érection de notre monument. Lui aussi dormit pendant des années couché au sol avant d’être de nouveau debout en 1968. D’autres pierres dressées existent dans les limites du pays de Saulieu, Précy sous Thil et Liernais, mais leur authenticité comme menhir ou dolmen reste douteuse. Les passionnés pourront toutefois, au prix de quelques kilomètres supplémentaires, découvrir facilement les dolmens ou allées couvertes de Ternant à l’est, Volnay ou La Rochepot au sud-est.

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Particularités des fermes du Morvan

Posté par francesca7 le 18 avril 2013

 


Particularités des fermes du Morvan dans HUMEUR DES ANCETRES moulinToutes les fermes gardent des pigeonniers
plus ou moins importants. Des grandes constructions circulaires surmontées d’un toit conique couvert de tuiles plates ont occupé la cour des fermes les plus importantes. Ailleurs, de simples niches de bois suspendues sous les auvents des grandes ont abrité des couples de pigeons.

L’élevage des pigeons remonte à une époque où il était obligatoire d’entretenir un certain nombre de ces volatiles en fonction du nombre d’hectares de l’exploitation. L’agriculteur se devait de fournir au seigneur du lieu, chaque année, cet impôt en nature ; cette pratique a disparu depuis longtemps mais les fermiers ont continué d’élever quelques pigeons pour leur propre compte.

Le moulin à vent : l’Argentalet, petite rivière aux eaux claires, alimente une succession d’étangs en serpentant au fond de sa vallée voisée, taillée dans le granit. C’est la seule force motrice de proximité puisqu’aucun autre cours d’eau ne traverse la commune. Les eaux de l’étang de Cassin ont entraîné la roue à aubes du moulin Cassin jusqu’en 1927. Ce moulin très ancien, a transformé en farine panifiable ainsi qu’en farine pour animaux la récolte de céréales des habitants de la commune. Au début du siècle, le meunier, portant un bonnet de coton blanc, passe chez les gens avec son âne afin d’y prendre le grain à moudre qu’il rapportera, transformé en farine, la semaine suivante.

Au pied de la digue de l’étang de Matrot, au lieu-dit « le Battoir », on devine encore les ruines d’un ancien moulin à écorces. A c ôté de l’actuelle cascade (trop plein de l’étang) ce moulin traitait l’écorce des chênes abattus dans les bois environnants. Les écorces étaient séchées puis pulvérisées par le moulin pour obtenir le tan, abondamment utilisé pour le tannage des peaux d’animaux. Le tanin contenu dans l’écorce de chêne a la particularité de rendre les peaux imperméables, et imputrescibles après une longue macération dans l’eau additionnée de tan. Le cuir est une matière première essentielle constituant le harnachement des animaux de trait, entre autres choses.

Jusqu’au milieu du 19ème siècle, un moulin à vent a agité ses grandes ailes au point le plus haut du plateau dénudé qui domine Dompierre, le long de l’actuelle départementale 70. Sur cet emplacement « stratégique », les Allemands ont construit un poste de surveillance durant la 2è guerre mondiale (la cabane des « boches »). 

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Le Morvan, un pays de lacs et d’étangs

Posté par francesca7 le 7 avril 2013

Le Morvan, un pays de lacs et d'étangs dans Morvan lac_-300x225

Entouré de forêts fraîches, animé par les triangles de toiles multicolores qui glissent à la surface des flots au gré des vents, entraînant voiliers ou petites planches d’un bord à l’autre, le grand lac Les Settons s’est vu couronné en 1990 de la plus belle distinction possible pour un point d’au, l’appellation station voile attribuée par France Station Voile. Belle preuve de la valeur touristique du Morvan, criblé d’une multitude de plans d’eau. Pourtant, la vocation première du lac des Settons n’était certes pas du tout les loisirs. Bien au contraire ; alors que le flottage du bois battais son plein, constatant l’insuffisance de débit des rivières pour porter les stères coupés jusqu’à Paris, il fallut concevoir un dispositif complémentaire. Ainsi naquit ce grand réservoir qui, périodiquement, soulevait de ses flots lâchés vivement, les bûches échouées qui refusaient de prendre le chemin de la capitale ;

Nombreuses furent les digues élevées pour les besoins de ce mode de transport ; ajoutées aux étangs naturels et à ceux construits pour d’autres utilisations, vous comprendrez mieux pourquoi cette région est si bien lotie. Nouvellement créé pour l’alimentation en eau potable de 23 000 habitants de Côte d’Or et Saône et Loire, auxquels il convient d’ajouter 46 000 bovins, Chamboux, 3 600 00 mètres cubes, 80 hectares séparés par une digue qui permet aux amateurs de sports nautiques de s’amuser tranquillement dans la partie est.

Souvent attachés à leurs légendes comme les curieuses pierres de la région, les étangs rafraîchissent le sous-bois d’une touche de vie où toute la faune se retrouve, mammifères des forêts et oiseaux de toutes espèces. Emportez le calme et le silence dans votre sac à dos, garnissez de douceur vos chaussures de marche, munissez-vous d’une petite paire de jumelles pour mieux profiter du spectacle et approchez-vous sans bruit d’un des miroirs scintillants qui vibrent aux caprices des brises. Il ne sera pas nécessaire de passer tout votre séjour en affûts pour admirer héron ou grèbe huppé traînant leurs sillages en se glissant au milieu des roseaux.

Soyez observateurs. Fouillez le sol des secteurs marécageux. Cherchez attentivement. Vous découvrirez peut-être une des perles de la flore locale, immobile dans l’attente d’une innocente victime, une petite plante carnivore innocemment installée au milieu de ses consœurs et diffusant ses odeurs irrésistibles aux insectes. Surtout, surtout, ne la touchez pas. Plus encore que toute autre espèce, Drosera reste rare, fragile et encore pleine de secrets (visible également à la Maison du Parc . Consolez-vous en dégustant mûres et framboises, cornouilles et prunelles suivant la saison, ou en récoltant les cynorrhodons délicieux en confitures.

Amateurs de pêche, vous pourrez lancer vos lignes dans un grand nombre d’étangs et de lacs, de torrents et rivières. Les mairies vous informeront sur les secteurs et dates autorisée, mais attention aux nombreux sites privés à respecter. Des week-ends de pêche entièrement organisés vous sont également proposés.

Enfin, l’automne verra arriver les chasseurs, amateurs de gibier d’eau, qui trouveront dans la région une variété d’espèces propre à leur donner émotion et satisfaction. Ceux qui ne souhaitent pas parcourir sentiers et chemins de traverse le fusil à l’épaule, pourront se plonger avec nostalgie dans la lecture de La billebaude d’Henri Vincenot   et s’imprégner de cette ambiance si particulière au milieu de la chasse.

 

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Eolien en Morvan

Posté par francesca7 le 7 avril 2013

 

Eolien en Morvan dans Morvan eoline Les énergies renouvelables ont le vent en pupe, et particulièrement d’éolien !

La bourgogne est une région phare dans ce domaine car elle vise, via son schéma Région Climat Air Energie (SRCAE) à atteindre 23 % d’énergie renouvelable dans la consommation énergétique finale de son électricité à l’horizon 2010.

 Pourquoi pas de l’éolien en Morvan, montagne bourguignonne ?

Des bureaux d’études étaient venus faire leurs propres rapports sur notre territoire, d’où une volonté de la part des citoyens et des élus morvandiaux d’y voir plus clair ; le Parc du Morvan a donc saisi son Conseil scientifique pour rendre un avis. La contribution, rendue publique le 24 janvier 2013, va permettre de se saisir de ce sujet. Alors, l’éolien dans le Morvan, opportunité ou menace ?

 Pour rappel, la charte du Parc, élaborée pour la période 2008/2020, précise concernant les infrastructures à fort impact environnemental, que le territoire du Parc n’a pas de capacité d’accueil du grand éolien, mais serait plus adapté au micro, au petit et au moyen éolien. « Dans le SRCAE, il n’a pas été pris en compte le fait que les communes du Parc du Morvan sont des communes à vigilance renforcée. Autrement dit, le territoire du Morvan n’est pas un territoire tout à fait comme les autres en Bourgogne ; il est soumis à de très fortes contraintes paysagères et environnementales auxquelles s’ajoutent des servitudes aéronautiques, avec notamment es couloirs de survol à basse altitude. Notre Morvan est aussi une zone très boisée, à l’origine de fortes turbulences et d’irrégularité du vent, nous rappelle JFrançois Seron, élu référent en charge de l’organisme et du paysage au parc.

 Le gisement de vent est fiable en Bourgogne (étude de Météo France), induisant une production électrique effective située entre 15 et 20 % de la puissance nominale installée ».

 Ainsi, le Conseil scientifique du Parc explique bien l’impact de l’installation de parcs éoliens sur la biodiversité ; les oiseaux et les chauves-souris en sont de bons indicateurs ; il faut savoir que sur 23 espèces de ces dernières connues en Bourgogne, 19 sont en Morvan ! Et le grand éolien n’st pas trop leur ami ! Il faut pour les protéger respecter un éloignement de plus de 150 m des boisements et linéaires boisés. «  De plus, le paysage du Morvan est un patrimoine culturel et naturel inscrit dans notre label – Parc naturel régional » explique l’élu.

 En tout état de cause, même s’il n’a pas pu examiner la place de l’éolien dans un mix énergétique pour le Morvan, le Conseil scientifique du Parc s’est positionné en faveur de cette énergie renouvelable dans certains secteurs très précis et sous certaines conditions approfondies en matière de paysage et de biodiversité ; il rappelle toutefois que la poursuite de l’utilisation raisonnée du bois énergie demeure pertinente car il s’agit d’une source essentielle d’énergie renouvelable en Morvan.

 Article de notre chargé de mission Olivier Thiébaut au Magazine du Morvan de mars 2013.

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