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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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LAC DES ROUSSES en JURA (39)

Posté par francesca7 le 27 juillet 2013


Le lac des Rousses est implanté dans le fond du Val de l’Orbe, synclinal orienté nord-est sud-ouest. Ce vallon prend naissance au niveau des Rousses d’Amont et se poursuit sur environ 20 km en direction du nord-est.

-       Altitude : 1 059 m
– Longueur maximale : 2 000 m
– Largeur moyenne : 400 m
– Largeur maximale : 550 m
– Superficie : 97 ha
– Profondeur : 22 m

LAC DES ROUSSES en JURA (39) dans Jura lac-rousses3-300x225

Le lac des Rousses, appelé autrefois Quinsonnet ou Quintenois, est le seul lac de Franche-Comté situé dans le bassin versant du Rhin.

Ce plan d’eau (un des plus élevés du Jura français) et son bassin versant font partie du réseau hydrographique rhénan, cas unique parmi tous les lacs franc-comtois.

Le plan d’eau est le siège de toute une vie lacustre qui se développe au-dessus et au-dessous de sa surface. Les espèces qui peuplent le lac des Rousses sont la truite fario, le brochet, la perche, la tanche, le gardon, le corégone, le chevesne. Les trois premières sont carnassières, les autres se nourrissent plutôt de vers de vase et du plancton en suspension dans les eaux du lac.

Des réaménagements sur le site ont été effectués en 2009, proposant ainsi
– une aire de pique-nique aménagée avec tables et barbecue 
– un terrain de pétanque 
– des terrasses engazonnées situées à proximité du restaurant 
– une placette en sable stabilisé équipée de parking à vélos 

Le nouveau bâtiment nautique est aussi le point de départ du sentier piétonnier qui rejoint le site naturel remarquable du rocher du lac. Un platelage en bois d’une longueur de 450 m a été réalisé afin de permettre aux randonneurs de traverser la tourbière en toute tranquillité sans endommager l’environnement fragile. 

Le public dispose également de toilettes qui sont situées sous le restaurant du Chalet du lac, ainsi que d’une douche extérieure et d’un point d’eau. 

Le lac est situé sur la commune des Rousses, au nord-est du village, dans le département du Jura, non-loin de la frontière franco-suisse. Grâce à sa situation en altitude, il gèle en période hivernale, ce qui permet d’y pratiquer le patin à glace et le char à voile. Lac de surcreusement glaciaire, il se situe dans la haute vallée de l’Orbe, qui est en fait un synclinal coincé entre les anticlinaux calcaires jurassiques du Risoux et du Noirmont. Il est entouré de tourbières et de marécages.

 

Situé au pied du Risoux, à 1059 m d’altitude, le lac des Rousses est une nappe d’eau de 2 km de long alimentée par l’Orbe. Le plan d’eau et son bassin versant font partie du réseau hydrographique rhénan, cas unique parmi tous les lacs francs-comtois. Le lac des Rousses et la haute vallée de l’Orbe présentent une très grande valeur patrimoniale liée à leur étendue et à leur cortège floristique et faunistique: 24 plantes et 5 insectes protégés

au plan national ainsi que quelques oiseaux très rares en font sans conteste un des ensembles de marais et de tourbière les plus riche du département du Jura.

la documentation de Natura 2000.

Autre documentation

Quelques kilométres plus loin, côté Suisse, le lac de Joux, majestueux (9 km2), puis le petit lac Brenet après le village « Le Pont« . Parmi les sommets qui l’entourent, le Mont Tendre culmine à 1679 m. Par infiltrations dans les roches calcaires du Jura, l’eau resurgit dans les grottes de Vallorbe. On s’intéressera particulièrement aux extraordinaires fourmis des bois qui ont colonisé le massif entre Bière et Le Brassus, accessible par le col du Marchairuz

 

 

Publié dans Jura, LACS DE FRANCE | Pas de Commentaire »

Franche-Comté : en bref…

Posté par francesca7 le 24 juillet 2013

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Franche-Comté : en bref... dans HISTOIRE DES REGIONS 150px-franche-comte_administrative.svg_

histoire

La découverte de fossiles sur le site de la Caune de l’Arago, près de Tautavel (Pyrénées-Orientales), témoigne d’une présence humaine sur le territoire actuel de la France environ 450 000 ans avant Jésus-Christ. Au Paléolithique moyen, entre -90 000 et -40 000 ans, les hommes de Néandertal s’installent dans l’ensemble du pays. Ces chasseurs laissent derrière eux les traces des plus vieilles sépultures recensées en France, notamment sur le site de Regourdou, en Dordogne. Plus encore que celui de Néandertal, l’Homme de Cro-Magnon, qui apparaît vers -33 000, va laisser son empreinte sur le sol français. De nombreux sites attestent du travail de ces artistes, le plus célèbre étant la grotte de Lascaux, en Dordogne, richement décorée de gravures et d’une centaine de peintures aux couleurs éclatantes.

320px-Citadelle_Besan%C3%A7on dans JuraEntre le Vème et le IIème millénaire avant Jésus-Christ, des communautés sédentarisées vivant dans le sud de la Bretagne érigent sur plusieurs kilomètres des milliers de menhirs et de dolmens à proximité de plusieurs tumulus. Ces files de mégalithes étaient sans doute liées à des rites religieux basés sur l’observation du mouvement des astres. Le site le plus réputé est celui de Carnac, dans le Morbihan.

Les Celtes arrivent en Gaule vers 1 500 avant Jésus-Christ. De leur présence sur le sol français, on retient la création vers -600 du comptoir grec de Marseille et d’autres villes de Provence pour développer les relations commerciales sur les bords de la Méditerranée. Au VIème siècle avant Jésus Christ, ils s’installent en Auvergne, faisant de cette région de volcans éteints et de sources vives l’une des plus florissantes de toute la Gaule.

La défaite des Arvernes contre les Romains en -52, à l’issue de la bataille d’Alésia, marque la fin de l’indépendance gauloise. L’empereur Auguste réorganise le territoire en quatre provinces (Narbonnaise, Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). Routes pavées, aqueducs (pont du Gard), amphithéâtres (Nîmes, Arles), arcs de triomphe, villes construites selon un plan à la romaine (forum, temples, thermes) : les vestiges de la Gaule romaine sont encore très nombreux dans le sud de la France.

Après les invasions germaniques du Vème siècle, qui mettent un terme à l’hégémonie romaine sur la Gaule, les Francs conquièrent une grande partie du territoire sous l’autorité de leur roi Clovis Ier, dont le règne marque le début de la christianisation véritable du territoire. C’est en 709, à la fin de la dynastie mérovingienne, que le mont Saint Michel voit le jour. Après l’élévation d’une abbaye bénédictine en 966, le petit village devient un lieu de pèlerinage très fréquenté. Le site, qui est aujourd’hui l’une des principales attractions touristiques de France, est enrichi par la construction à flanc de rocher d’un bâtiment double, la Merveille, au nord de l’église Saint Pierre, véritable chef-d’oeuvre de l’architecture gothique flamboyante. La petite cité fortifiée établie autour résistera aux Anglais pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453).

Autour de l’An Mil, la France se couvre de constructions chrétiennes. Les églises romanes sont plus grandes et plus solides, la charpente en bois étant délaissée au profit de la voûte de pierre. L’abbaye de Cîteaux et celle de Cluny, la plus grande d’Europe, font de la Bourgogne l’un des centres de la vie religieuse médiévale. En Provence, la cité d’Avignon connaît son apogée. Devenue possession de la papauté, elle servira de refuge à Clément V en 1309 avant que ses successeurs ne construisent le Palais des Papes et ne couvrent la ville d’églises et de couvents avant d’y élire résidence.

Au XIème siècle, sous l’impulsion de Saint-Louis, est lancée la première des neuf croisades pour reprendre Jérusalem et la Terre sainte aux musulmans. En 1246, le roi fait construire la Sainte-Chapelle dans le palais de la Cité. Berceau des premiers rois capétiens, l’Ile-de-France devient alors le centre du royaume en imposant sa langue, le français, et sa capitale, Paris. Le XIIIème siècle est celui des cathédrales. Des édifices majestueux se dressent partout en France (Albi, Soissons, Strasbourg, Chartres, Bourges, Amiens…). Mais la cathédrale la plus emblématique de l’art gothique est celle de Notre-Dame de Paris, sur l’île de la cité, au c?ur de la capitale. Construite pendant près de deux siècles, elle n’est achevée qu’en 1345.

A la fin du XVème siècle, François Ier fait construire une trentaine de châteaux dans le Val de Loire, entre Gien et Angers. Azay-le-Rideau, Amboise, mais surtout Chambord, en bordure de la forêt de Sologne, et Chenonceau, avec son jardin à la française : ces édifices souvent décorés par des artistes italiens, plus spacieux et lumineux que les châteaux forts, serviront de résidences royales durant toute la Renaissance. Le « roi chevalier » transforme également le château de Fontainebleau (Seine-et-Marne) et modernise le Vieux Louvre, qui deviendra un musée, aujourd’hui le plus fréquenté du monde.

meulen-300x249Au début du XVIIème siècle, le style baroque, tout en exubérances, se diffuse en France. Mais s’il rencontre un vif succès ailleurs en Europe (Italie, Allemagne), il n’influence au pays de Louis XIII que la construction de quelques églises et palais, dont le fameux dôme de l’Eglise du Val-de-Grâce, à Paris. Pour des raisons militaires, Richelieu dote la France de ses trois grands arsenaux (Brest, Rochefort, Toulon) avant que Louis XIV ne crée à Paris en 1670 l’hôtel des Invalides pour accueillir les soldats blessés à son service. Le règne du « Roi Soleil » est également marqué par la construction de somptueux édifices civils et utilitaires pour accueillir les principales manufactures de France, comme les Gobelins à Paris ou de la corderie de Rochefort. Souhaitant gouverner le royaume ailleurs qu’à Paris après les événements de la Fronde, Louis XIV ordonne en 1661 le lancement des travaux du château de Versailles, qui dureront plus trente ans. Avec son jardin dessiné par Le Nôtre et son édifice très sobre, il impose le style classique qui servira de modèle à de nombreux palais construits en Europe.

Durant le règne de Louis XV, Paris acquiert ses lettres de noblesse, grâce à la construction du palais de l’Elysée et de l’Ecole militaire, et l’aménagement de la place de la Concorde. En 1786, trois ans avant la prise de la Bastille, le sommet alpin du Mont Blanc, qui culmine à 4 807 mètres, est atteint pour la première fois.

Au début du XIXème siècle, durant le règne de l’empereur Napoléon Bonaparte, les petits bourgs ruraux des bassins miniers du Nord, de l’Est et du Massif Central se transforment en grandes cités ouvrières, à l’image du Creusot (Saône-et-Loire), qui devient en quelques années la capitale de la métallurgie française et l’un des emblèmes de la Révolution industrielle. Après la construction de l’Arc de Triomphe et de la Place de l’Etoile, Paris change de visage durant le Second empire (1852-1870), sous l’impulsion du baron Hausmann. Celui-ci fait raser les quartiers insalubres, construit les Halles et les gares, creuse les égoûts et fait tracer de larges avenues. A la Belle Epoque, Paris exhibe les prouesses des ingénieurs français à l’occasion de l’exposition universelle de 1900, en faisant ériger le Petit et le Grand Palais et surtout la Tour de fer conçue par Gustave Eiffel. La capitale devient l’emblème d’une France dont la politique coloniale a fait un véritable empire outre-mer (Afrique noire, Indochine…)

La France sort épuisée de la Première Guerre mondiale. La coût humain et matériel du conflit est considérable. Dans les années 1930, de jeunes architectes formés dans la première école d’arts appliqués, le Bauhaus de Dessau et de Weimar, vont apporter des changements radicaux dans la conception urbaine pour mettre en accord architecture et civilisation industrielle. Les plus importants sont Tony Garnier (les cités-jardins) et Le Corbusier, avec ses unités d’habitation (la Cité radieuse de Marseille).

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les villes sont reconstruites dans l’urgence. Les « Trente glorieuses » (1945-1974) sont également marquées par la construction de villes loisirs comme la Grande Motte (Languedoc Roussillon). Dans les années 1980, plusieurs projets ambitieux voient le jour, comme l’arche de la Défense de Paul Andreu, le centre culturel Georges Pompidou de Richard Roger et Renzo Piano, la Fondation Cartier de Jean Nouvel ou la Bibliothèque Nationale de France conçue par Dominique Perrault. Dernière prouesse architecturale en date : le viaduc de Millau, un pont autoroutier ouvert long de 2,5 km qui surplombe la vallée du Tarn.

Publié dans HISTOIRE DES REGIONS, Jura | Pas de Commentaire »

Histoire du sel du Jura

Posté par francesca7 le 9 juillet 2013

Histoire du sel du Jura dans Bourgogne salines_de_salins_18

L’histoire du sel du Jura est l’histoire du sel (« or blanc » ou sel gemme / halite issu des salines / mine de sel) du Trias à nos jours dans le Jura en Franche-Comté.

Durant le Trias supérieur (215 millions d’années), la mer Panthalassa qui recouvre tout l’est de la France (partie intégrante du supercontinent Pangée) se retire et laisse une lagune peu profonde de saumure d’eau de mer qui par évaporation forme une très importante couche de plus de 100m d’évaporite (contenant du sel halite / sel gemme) … recouverte avec le temps par différentes couches de sédimentation (plus de 200 m de marne et de calcaire). Le massif du Jura se forme il y a 35 millions d’années (Priabonien) par la compression / plissement exercée par les Alpes vers l’ouest (géologie du massif du Jura). La couche d’évaporite remonte par endroit vers la surface selon la forme des plis et l’érosion. De l’eau s’infiltre dans le sol par endroits, circule dans les gisements de sel puis resurgit par résurgence.

Les principaux gisements de sel industriels historiques du Jura se situent entre Besançon et la Bresse, en bordure des premiers contreforts du massif du Jura, avec les deux principales Lons-le-Saunier (Ledo Salinariusville du sel en latin, salines de Lons-le-Saunier) et Salins-les-Bains (source de la Muire, salines de Salins-les-Bains), mais également les gisements à Montmorot, Tourmont, Grozon, Poligny, Miserey-Salines, et se prolonge au-delà de la Franche-Comté, jusqu’en Lorraine, Champagne-Ardenne, Allemagne, Pologne … et jusqu’en Bresse et aux Alpes …

Exploitation des gisements

Le sel naturel est extrait soit de l’eau de mer (marais salants avec environ 30g de sel par litre d’eau), soit par extraction continentale (mine de sel avec environ 330g de sel par litre d’eau).

Néolithique

sel dans JuraLes sauneries du Jura se développent dés le Néolithique (vers -4000, durant la révolution néolithique avec la sédentarisation, l’agriculture et l’élevage). Le Jura est parsemé de sources résurgentes salées, dont les premiers sauniers extraient facilement le « sel ignigène » (sel né du feu), par simple évaporation par le feu de l’eau de la saumure naturelle qui court à fleur de sol. Les Séquanes (celtes de Franche-Comté de l’Âge du fer), puis les gallo-romains développent l’exploitation et le commerce par les routes du Sel de cette denrée essentielle pour l’homme et son contrôle est rapidement aussi important que celui du fer ou de l’or …

Le sel alimentaire joue alors un rôle vital dans l’alimentation culinaire (panification …), dans la conservation des aliments (salaison de viandes, poissons, légumes, fromages, au coté du séchage et du fumage, jusqu’à l’invention de la pasteurisation et de la congélation …), à l’élevage, au tannage, à la médications, et enfin aux échanges commerciaux et aux impôts (ressource financière importante pour la monarchie avec la gabelle du sel et pour la religion). Il attise les guerres frontalières incessantes entre royaume de France et Germanie …

Royaume de Bourgogne

Durant les migrations germaniques / invasions barbares du Ve siècle, les Burgondes fondent la Sapaudie / Royaume de Bourgogne en 443 ainsi que le comté de Scoding et la seigneurie de Salins qui intègrent le Jura et son industrie saline.

En 523, traqué par trois fils du roi francs Clovis Ier durant la guerre de Burgondie, le roi des burgondes Sigismond se réfugie dans son abbaye de Saint-Maurice d’Agaune qu’il a fondée en 515 en Valais, à qui il fait don de ses riches biens du Jura : Salins-les-Bains (dont la saline de Salins-les-Bains), le château de Bracon, le val de Mièges (riche des forêts utiles à l’évaporation de l’eau des saumures), le monopole de la partie la plus considérable des mines de sel du Jura, les deux tiers des péages du sel assurant une grande prospérité au couvent durant près de quatre siècles, et s’assurant ainsi avec son martyre la canonisation.

Comté de Mâcon

En 932, le comte Aubry Ier de Mâcon (premier comte de Mâcon du début de la féodalité) s’approprie contre promesse de restitution à l’abbaye d’Agaune, tous les biens de cette dernière des comté de Scoding etcomté de Warasch, dont l’industrie du sel (mines, chaudières, péages …). Incapable de défendre ses biens, ni de les récupérer, l’abbaye les perd définitivement.

En 1224, pour payer des dettes, Marguerite de Salins (petite-fille du comte Géraud Ier de Mâcon) et son époux le seigneur Jocerand V Gros de Brancion échangent avec la duchesse Alix de Bourgogne (veuve du duc Eudes III de Bourgogne, et régente du duché de Bourgogne pour son fils Hugues IV de Bourgogne) la baronnie de Salins contre le château d’Aignay-le-Duc et d’autres biens du duché de Bourgogne …

Maison de Chalon-Arlay et comté de Bourgogne

En 1237, le comte Jean Ier de Chalon (fils du comte Étienne III de Bourgogne et époux de Mahaut de Bourgogne, sœur du duc Hugues IV de Bourgogne) fonde la puissante maison de Chalon-Arlay en échangeant avec son beau-frère le duc Hugues IV de Bourgogne, les comté de Chalon et comté d’Auxonne contre une quinzaine de seigneuries du Jura dont la seigneurie de Salins (alors deuxième cité plus importante ducomté de Bourgogne). La possession des riches exploitations de sel lui donne la fortune pour devenir une des plus puissante lignée de seigneurs du comté de Bourgogne. Il développe son domaine en traçant de nouvelles routes du sel à péages fortifiées par une trentaine de châteaux-forts qu’il fait construire dont le château de Nozeroy (sa fastueuse résidence et celle de ses descendants durant trois siècles), le château de Lons-le-Saunier (actuel hôtel-de-ville), le château-fort d’Arlay, lechâteau du Pin … et fonde de nombreuses nouvelles localités ..

En 1248, suite à la disparition du comte de lignée germanique Othon III de Bourgogne sans descendant, le richissime seigneur Jean Ier de Chalon devient également régent du puissant comté de Bourgogne pour son fils Hugues de Chalon marié avec la comtesse héritière Adélaïde Ire de Bourgogne et pour son petit-fils héritier le futur comte Othon IV de Bourgogne.

saline_royale_darc-et-senans_2 dans Les spécialitésSaline royale d’Arc-et-Senans

Aux xviie siècle et xviiie siècle, la salines de Salins-les-Bains demeure l’une des plus importantes salines européennes mais les ressources en bois alentour s’épuisent. Dans les années 1780, 135 000 litres desaumure par jour sont transférés par le saumoduc de Salins-les-Bains à Arc-et-Senans souterrain de 21 km à la nouvelle saline royale d’Arc-et-Senans de 10 hectares (fondée par l’architecte urbaniste Claude Nicolas Ledoux sous le règne du roi Louis XV de France), proche de la foret royale de Chaux (une des plus vastes forêts de France avec 20 mille hectares) et du port de Lesney sur la Loue. En 1806, le bois est remplacé par la houille.

Au xixe siècle, le développement fulgurant du train permet la propagation d’un sel marin bon marché. La saline Royale ferme ses portes en 1895 et la saline de Salins ferme ses portes en 1962 (avec une production de 1 000 tonnes de sel par an en 1958).

Thermalisme

Au xixe siècle, les sites de Lons-le-Saunier (thermes Lédonia), Salins-les-Bains (thermes de Salins-les-Bains) et Miserey-Salines (Besançon-les-Bains) se reconvertissent en station thermale (thermalisme).

 

Industrie chimique moderne Solvay

En 1930, suite aux importants progrès de l’industrie chimique du xxe siècle, l’important complexe industriel chimique belge Solvay (fondé en 1861 par le chimiste et industriel Ernest Solvay) s’installe à Tavaux près de Dole sur une étendue de 300 hectares. L’entreprise extrait le sel par hydrolyse / électrolyse à partir de saumure de gisement salifère de Bresse et de Poligny et de calcaire de Damparis. Elle produit et transforme 700 000 tonnes de sel par an (composé de 39 % de sodium et 61 % de chlore) et le transforme en de nombreux produits chimiques industriels dérivés : chlorure (plasturgie), hypochlorite de sodium (eau de Javel), soude caustique (détergent), chlorure de méthylène, chloroforme, tétrachlorure de carbone, perchloroéthylène, acide chlorhydrique, hydrofluorocarbure …

En 2007, 257 millions de tonnes de sel sont produites dans le monde à la hausse avec l’expansion de l’industrie chimique (dont 6 millions de tonnes produites en France en 2008).

 

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Arbois, ville de Pasteur

Posté par francesca7 le 28 juin 2013


 Arbois, ville de Pasteur dans FONDATEURS - PATRIMOINE mairie

Au seuil d’une belle « reculée », à cheval sur la Cuisance, encadrée de vignes, Arbois est une petite ville pittoresque, un centre de tourisme attrayant. Certaines caves peuvent être visitées et les armateurs y dégusteront le fameux vin du pays ; depuis le sentier qui serpente sur la rive gauche de la Cuisance, une belle vue s’offre sur l’église St Just, le château Bontemps – ancien château d’Arbois qui fut résidence des comtes de Bourgogne – les vieux moulins et la ville.

 Henri IV et les Arboisiens – en 1595, Henri IV prenant prétexte de l’appui donné par les Comtois aux ligueurs, envahit la province. « Je veux bien, dit-il, que la langue espagnole demeure à l’Espagnol, l’allemande aux Allemands, mais toute la française doit être à moi ». Le maréchal de Biron, qui mène la campagne, assiège Arbois, défendue par le capitaine Morel. Après trois jours d’assauts infructueux, le maréchal offre la vie sauve à la petite garnison et à son chef, s’il y a reddition immédiate. Les gens d’Arbois capitulent et, malgré la parole donnée, Morel est aussitôt saisi et pendu. Il faut toute la diplomatie gourmande d’Henri IV, grand amateur de vin d’Arbois, pour apaiser la rancune des Arboisiens.

 Les Arboisiens sont restés célèbres dans toute la Comté pour leur ardeur à manifester un esprit volontiers frondeur et indépendant. Les vignerons d’Arbois ont toujours eu la tête près du bonnet ; leurs séditions ne se comptent plus. En 1834, lorsque Lyon se soulève, ils proclament la République. Mais il restent tout interdits quand ils s’aperçoivent  que les limites du nouveau régime ne dépassent pas les murs de leur petite cité. Il leur faut revenir à Louis Philippe. C‘est lors de cette insurrection que les habitants d’Arbois, venus réclamer de la poudre à la sous préfecture de Poligny, et sommés de désigner ceux qui les avaient entraînés à la révolte, firent cette réponse demeurée célèbre : « Nos san toutchefs » (nous sommes tous chefs). De nos jours, la force explosive des vinerons ne se manifeste plus qu’à l’encontre de la Régie. En 1906, 1907, 1921, 1922, les bouilleurs de cru se lèvent, chantent pouilles à leur vieille ennemie et, soulagés, reprennent le collier.

 

pasteur dans JuraLa jeunesse de PASTEUR – Louis Pasteur est né à Dole, mais sa véritable petite patrie comtoise est Arbois. Il a passé là sa jeunesse, ses parents y sont morts et jusqu’à la fin de sa vie, il n’a jamais manqué d’y venir en vacances. Les Pasteur s’installent dans la ville en 1827, dans une tannerie que le savant transformera, plus tard, en maison bourgeoise. Le père exécute tous les travaux du cuir ; la mère tient le ménage, soigne les enfants et fait les comptes ; la vie familiale, étroite, d’une tenue morale exceptionnelle, marque le jeune Louis d’une empreinte indélébile.

Il fréquente d’abord l’école primaire, puis le collège (dans la cour, on peut voir encore un cadran solaire de sa fabrication). Réfléchi jusqu’à donner l’apparence de la lenteur, travailleur, consciencieux, il ne compte que parmi les bons élèves moyens ; son goût le plus accusé est le dessin. Il fait le portrait de ses parents, de ses amis, en des pastels et crayons qui ne manquent pas d’accent ; pour passer son baccalauréat, le jeune homme entre au lycée de Besançon comme répétiteur.

 L’œuvre géniale – En 1843 commence, avec l’école normale, la carrière qui a fait de pasteur un des plus grands hommes que  l’humanité ait produits. Il débute par la science pure ; ses études sur la géométrie des cristaux sont remarquées. Puis aborde les problèmes pratiques ; par ses recherches sur les fermentations, il réserve le vin, la bière, le vinaigre des maladies ruineuses ; par ses observations sur le ver à soie, il sauve la sériciculture. Par ses vaccins, il guérit la rage chez l’homme, le charbon chez les animaux. Ses théories microbiennes ont révolutionné la chirurgie et la médecine : l’antisepsie, l’asepsie, l’isolement des malades en découlent ; Pasteur a également ouvert la voie à la thérapeutique par les sérums.

 Quand, chaque année, entouré de sa famille, le savant revient à Arbois, il continue son travail, sans lequel la vie pour lui, n’aurait plus de sens, mais alors qu’à Paris l’accès de son cabinet et de son laboratoire est condamné, son logis d’Arbois s’ouvre à tout le monde. Les gens s’empressent de venir solliciter son appui ou demander un conseil. Les vignerons le considèrent comme le sorcier des vins et, dès qu’une bouteille se pique, viennent frapper à sa porte ; la patience et l’obligeance de Pasteur sont inépuisables. On le croit aussi médecin et l’espoir d’une consultation gratuite conduit vers son cabinet les Arboisiens économes. A la procession du « Biou », il prend place dans le cortège et retrouve une âme d’enfant pour fêter la nouvelle vendange. En 1895, le grand savant, malade ne peut se rendre à Arbois, le 28 septembre, il n’est plus.

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Dans la vallée de l’Ain

Posté par francesca7 le 28 juin 2013

 

Dans la vallée de l’Ain dans COURS d'EAU-RIVIERES de France ain

L’Ain est une belle et puissante rivière. Il n’y a que 15 kms entre sa source et celle du Doubs. Mais, tandis que celui-ci rejoint le Rhône par l’intermédiaire de la Saône après un immense détour de 430 km, l’Ain l’atteint directement, en 190 km. Dans la traversée du Jura, son cours est presque toujours encaissé ; ses eaux tombent en cascade, bouillonnent sur des rapides ou se faufilent parmi les éboulis de rochers.

L’Ain et ses affluents alimentent une quinzaine d’usines hydro-électriques, dont la plus importante est celle de Vouglans.

 

Naissance et perte – La source de l’Ain se trouve à 750 m d’altitude, sur le plateau de Nozeroy. Dès son origine, le cours d’eau coule dans une vallée étroite, aux berges escarpées et bisées. Il disparaît un instant dans une profonde crevasse qu’on appelle la « perte » de l’Ain, puis descend vers le plateau de Champagnole, dont le niveau est de plus de 100 m à celui de Nozeroy. Cette différence d’altitudes provoque des chutes et des rapides.

A travers le plateau de Champagnole – Après Bourg de Sirod, l’Ain suit une agréable vallée ; prairies dans le fond, bois sur les versatns. Il reçoit la Lemme qui a formé la jolie cascade de la Billaude. La Lemme est grossie de la Saine, véritable torrent qui descent de 320 m sur 17 km de parcours. Cette rivière, qui forme elle aussi de superbes cascades aux Planches en Montagne, a taillé les gorges de la Langouette.

 Après avoir percé un éperon boisé, l’Ain arrose Champagnole ; dix kilomètres plus loin, il se heurte aux hauteurs de la côte de l’Heute, obstacle infranchissable. Il tourne alors à angle droit et pique au Sud en longeant cette barrière. La vallée, large de 2 à 4 km, est connue jusqu’à la cluse de la Pyle sous le nom de Combe d’Ain. C’est le fond d’un ancien lac, partiellement remis en eau depuis la mise en service du barrage de Vouglans. Sur ce trajet, le cours d’eau reçoit, sur la rive gauche, de petits affluents qui drainent la région des Lacs.

 lain dans Jura

Gorges de l’Ain – Après la cluse de la Pyle, la rivière pénétrait dans des gorges très pittoresques ; enserrant maintenant les bassins plus ou moins épanouis créés par un escalier de barrages, ces gorges se prolongent jusqu’à sa sortie du Jura. Le confluent avec la Bienne partage la vallée en deux tronçons qui correspondent aux reliefs des régions traversées. Dans le premier, c’est le plateau que l’Ain a entaillé. Dans le second, c’est la montagne bugésienne. Il en traverse les plis, en biais, par une série de cluses fort belles. A Neuville sur Ain, le Revermont, rebord du massif jurassien, est franchi ; la rivière développe désormais dans la plaine son cours sinueux et coule parallèlement au Rhône avant de  lui apporter son tribut.

Les avènements de 1944 – Cette partie de la vallée de l’Ain a été, en 1944 le théâtre d’opérations militaires. Le 11 juillet, 3 000 Allemands venant de Bourg tentent de passer la rivière à Neuvile, en direction du Beugey. Deux cents hommes des groupes AS (Armée Secrète) de Neuville sur Ain et de Poncin, constitués en avant poste du maquis, s’y opposent et les retardent  jusqu’au soir. Au début de septembre, c’est par le point de Neuville (celui de Pont d’Ain n’ayant pu être conservé par la Résistance) que les Américains de la 7 Armée (Patch), venant de Bourg, pénètrent dans le Jura, poursuivant vers le Nord l’armée allemande en retraite.

Le bassin, montagneux dans sa quasi-totalité, se développe surtout dans des assises calcaires perméables, ce qui explique la manifestation de nombreux phénomènes karstiques : circulation souterraine, pertes, résurgences, dépressions fermées ou dolines. Cette perméabilité confère au régime une irrégularité ou une variabilité marquée – les pluies provoquent des réactions soudaines et brèves. La neige ne joue qu’un rôle secondaire dans l’alimentation du bassin, même si on peut parler de régime pluvio-nival. L’Ain est capable de cruesviolentes, 2 600 m3⋅s-1 ont été enregistrés à Chazey-sur-Ain en 1926.

 

De nombreux ouvrages ont été édifiés sur l’Ain et ses affluents pour produire de l’électricité ; ces barrages forment des lacs de retenue, parfois vastes comme celui de Vouglans. Ce dernier, mis en eau en 1968, est, avec son volume de plus de 600 millions de m3 d’eau et sa retenue de 35 kilomètres, le troisième plus important de France.

L’Ain est un cours d’eau très poissonneux où se pêchent la truite (truite fario en particulier), l’ombre commun, le brochet, le corégone, la perche, lebarbeau, le hotu, la brème, la carpe, la tanche, le gardon, le vairon, le chevesne et la loche. L’Apron du Rhône a été observé dans l’Ain à Port-Galland (Saint-Maurice-de-Gourdans), en 1989 et reste activement recherché dans le cours inférieur de la rivière.

De nombreux oiseaux peuplent les berges de la rivière : canards, aigrettes, cygnes, hérons, bécassines. Des castors sont aussi présents en particulier dans le cours inférieur (Basse vallée de l’Ain) et sur ses affluents, alors que sangliers et chevreuils se retrouvent dans les bois et forêts bordant le cours d’eau. La loutre est longtemps restée discrète mais les observations se multiplient depuis 2003.

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Les vins du Jura

Posté par francesca7 le 28 juin 2013


 

A la fête du « Biou » - C’est la grande fête de la vigne jurasienne. Le 1er dimanche de septembre, les vignerons d’Arbois portent en procession une grappe monstrueuse de 80 à 100 kg, faite de grappes assemblées. Elle est soutenue par quatre hommes précédés de violoneux, suivis de notables et de vignerons, qu’escortent les « gardes-fruits » aux hallebardes ornées de pampres. Après la procession, le « Biou » est suspendu dans la nef de l’église en offrande à saint Juste, patron d’Arbois.

 Les vins du Jura dans Jura jura

Les vins du jura sont asse « brise-mollets », ce qui n’empêche pas les chœurs bachiques du pays de chanter :

                «  du vin d’Arbois,

                Plus on en boit,

                Plus on va droit »

Vins rouges – Récoltés en très petite quantité, fruités et frais dans leur jeunesse, ils s’affirment dans un bouquet subtil avec l’âge. Boire les Arbois rouges les plus légers au début du repas avec l’entrée ; légèrement chambrés, ils accompagnent parfaitement les viandes et le rôti ; réserver les rouges corsés pour le gibier et le fromage.

Vins rosés – Les plus connus sont ceux d’Arbois et de Pupillin. Ils acquièrent avec l’âge une jolie couleur « pelure d’oignon ». Tendres et vifs, ils ont pour eux leur fruité agréable, et leur saveur originale accompagne bien les hors-d’œuvre, les grillades et les viandes blanches. Henri IV qui les appréciait, écrivait à Gabrielle d’Estrées : « Je vous baille, en gage d’amitié, quatre bouteilles de mon vin d’arboys ».

Vins blancs – Secs mais souples, ils sont assez capiteux. Ce sont essentiellement les vins d’Arbois et de la région de l’Etoile. Bus secs, ils sont excellents. A servir tout au début du repas très frais ou encore avec le  poisson, les plats à la crème et le gruyère de Comté.

Vins jaunes – C’est l’orgueil de Château Chalon et d’Arbois. Issu du seul savagnin, le vin jaune est le produit le plus caractéristique du Jura. Sa belle couleur ambrée, son parfum développé, sensible à distance, peuvent se maintenir – s’il s’agit d’une bonne année – pendant plus d’un siècle. Le vin acquiert le « goût de jaune » en vieillissant en fût pendant un minimum de six ans. Des races de levures « en voile » spéciales au Jura produisent sa fermentation. Sa place dans le menu est délicate car, très corsé et d’une puissante saveur – c’est l’un des rares vins qui résistent aux sauces américaines – il risque de nuire aux vins qui lui succèderont. On le sert surtout avec le gratin d’écrevisses ; le coq au vin jaune est une spécialité très appréciée. Les trois saveurs mêlées, du vin jaune légèrement chambré, d’un fromage de Comté à chair ferme et de noix fraîches, sont une délectation. Le prince de Mettenich avait un faible pour ce produit jurassien et fit partager son goût à Napoléon III.

 

Vins de paille – Fait de raisons amenés à l’état de surmaturation, conservés sur un lit de paille ou suspendus à un fil de fer deux à trois mois, puis foulés et pressurés, ce vin de liqueur est devenu très rare (il faut environ 100 kg de raisins pour 18 l de vin de paille).

 

Mousseux – Les vins du Jura prennent très bien la mousse ; depuis une centaine d’années, la fabrication de mousseux leur a ouvert de nouveaux débouchés. Sous l’appellation de l’Etoile (vins blancs), d’Arbois et des Côtes du Jura (vins blancs et rosés), ils sont à boire de préférence au dessert, mais peuvent, tout le long du repas, voisiner avec les vins précédents.

 

Le macvin – Fait de moût de raisin marié à de l’eau de vie de Franche Comté, ce vin de liqueur peut atteindre entre 16 et 20°. Se boit très frais à l’apéritif, accompagne le melon et permet de finir en douceur un repas.

 

Les vins du Bugey – Les vins rouges et rosés sont légers et fruités mais les blancs sont les plus appréciés. En tête vient la Roussette de Seyssel, d’une grande finesse. Ont peut déguster d’autres très bons vins blancs, plus rares, comme ceux de Virieu ou de Montagnieu. On note, en outre, quelques vins mousseux, parmi lesquels ceux de Seyssel et de Cerdon.

 

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Bonne table du Jura

Posté par francesca7 le 28 juin 2013


La Franche-Comté est loin d’ignorer les plaisirs de la table. Dans le « vignoble », le dicton :

Œuf d’une heure,

Pain du jour,

Vin d’un an,

Poisson de deux,

Femme de quinze,

Ami de trente.

Invite malicieusement à les mêler à d’autres joies moins … gastronomiques.

Bonne table du Jura dans Jura table

Les volailles et les poissons d’eau douce sont accommodés aux vins du Jura, le coq ou la truite au vin aune en étant les fleurons.

Le gibier est abondant dans toute la Franche-Comté et il existe de nombreuses recettes traditionnelles de lièvre, marcassin, chevreuil, grive et bécasse ; le lièvre au vin blanc et aux lardons, le civet franc-comtois à la crème, la grive rôtie et flambée au marc d’Arbois sont des plats traditionnels. Avec les légumes variés cuits à la marmite, ont fait la « potée » rehaussée du fumet d’une véritable saucisse de Morteau, spécialité de la région avec la saucisse de Montbéliard. La charcuterie est rendue célèbre par le « Jésus » de Morteau et de nombreux jambons fumés. La viande de porc, le lard, a été pendant des siècles la seule viande connue dans la montagne. Aussi, cet animal était-il, à la ferme, l’objet d’une sollicitude attentive et d’un engraissement savamment calculé. Lors de sa mise à mort, qui était une grande fête familiale, on offrait un « repas de cochon » qui comportait exclusivement boudin andouilles, fromage de tête, côtelettes et autres « cochonnailles ». Dans le Grandvaux, les jeunes gens, à la fin du repas, dansaient et chantant :

« le jambon est bien bon

Pour guérir le mal de tête,

Le jambon est bien bon,

Pour guérir le mal de front »

 

La gamme des poissons est variée en raison des cours d’eau nombreux : ombres et truites de la Loue, carpes et brochets du Doubs, tanches et perches de l’Ain. Dans les lacs, on pêche également des corégones (salmonidés), des poissons blancs et de la friture (gardons, ablettes, goujons). La « meurette » préparée au vin rouge ou la pauchouse au vin blanc, est un civet de poissons de rivière coupée en morceaux. Les champignons des bois, morilles, chanterelles, cèpes, donnent leur parfum aux sauces odorantes où se marient une crème onctueuse et un bon vin de pays.

 On ne peut guère quitter la Franche Comté sans avoir goûté ses fromages : le comté, au goût de noisette, qui fondu à la casserole en terre avec du vin blanc constitue la « fondue » où toute l’assistance trempe des morceaux de pain, l’emmental doux et subtil, le morbier onctueux et fondant, le mont d’or, fromage fin et délicat né des fermes d’alpage, le bleu de Gex Septmoncel à la délicate saveur persillée et la fameuse « cancoillotte », une des plus anciennes et typiques spécialités de la région. Enfin, on fabrique dans tout le vignoble de bons marcs, mais le kirsch de la vallée de la Loue (Mouthier-Haute-Pierre) est particulièrement réputé ; Pontarlier, capitale mondiale de l’absinthe, est aujourd’hui connue pour son apéritif dérivé de l’anis vert « le Pontarlier Anis » ; la gentiane des plateaux du Haut Jura et la liqueur de sapin sont également appréciées.

 Le « vignoble » s’étend au Sud Ouest de Salins, sur une étroite bande, large de 5 km, occupant les pentes marneuses et calcaires du rebord Ouest du Jura. Quatre crus se partagent le « vignoble » ; celui d’Arbois, le plus célèbre, ceux de Château Chalon et de l’Etoile, enfin sous l’appellation « Côtes du Jura » les autres vins locaux qui ont à leur tête ceux de Poligny et d’Arlay. Le vigneron de la côte a un dur métier ; il lui faut sans cesse remonter dans sa hotte, en haut du champ, la terre que les eaux ont entraînés.

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Contes, légendes et proverbes du Jura

Posté par francesca7 le 28 juin 2013

 

Contes, légendes et proverbes du Jura dans Jura vouivre

Les histoires de loups-garous, de sorcières, de « ioutons » et « fouletots » (noms comtois des lutins) et de dames blanches (les fées) ont alimenté longtemps les veillées comtoises. Les dons de dédoublement, d’ubiquité et de transformation en animaux de toutes sortes de ces personnages ont fait naître de nombreux comtes et légendes ; les enfants de la région de Montbéliard se sont répété longtemps l’histoire de la Tante Arie, Père Noël du pays d’Ajoie.

La Tante Arie – Chaque année, le soir du 24 décembre, Tante Arie quittait sa grottes du Lomont suivie de son âne à grelots, de gâteaux et de verges pour déposer ses présents au cours d’un voyage dans le pays d’Ajoie (région de Montbéliard). Personne ne sait exactement quelle est son origine ; peut-être est-ce l’ombre du souvenir d’Henriette qui épousa en 1407 le comte de Wurtemberg et que les habitants de la région appelaient « la bonne comtesse » à cause de sa générosité. Il se peut que les bienfaits de la châtelaine soient à l’origine des dons que dispense la Tante Arie, la fée de l’Ajoie, aux petits enfants de la région non seulement à Noël mais à diverses occasions de l’année.

La Vouivre – Il y avait une fois dans le Jura un château occupé par une princesse d’ne rare beauté mais au cœur incroyablement dur. Hautaine, cruelle et impitoyable, elle terrorisait les habitants du val. Et voici qu’un jour une date de noble allure vint lui rendre visite et s’entretint longuement avec elle sur la pitié et la générosité. Mais la dureté de la châtelaine demeura telle que la visiteuse, qui était fée, changea la méchante princesse en Vouivre (en patois, c’st l’équivalent du vieux mot français guivre, signifiant vipère). Devenue un serpent affreux affublé d’ailes de chauve-souris, la Vouivre portait néanmoins un diadème orné d’un magnifique rubis qui, disait-on, procurerait la fortune à celui qui le posséderait. Or elle ne déposait le joyau sur le rivage que pour  se baigner dans la Loue. Nombreux ont été les Comtois, qui dominant leur frayeur, ont tenté de dérober le bijou magique et ont ainsi perdu la vie, tués par des milliers de serpents.

La légende du lac de Saint Point – Sur les bords du Doubs, une ville entière vivait dans la débauche la plus complète ; les  habitants, farouches égoïste, savaient le cœur encore plus dur que les crêtes environnantes. Aussi, lorsque au soir d’une journée glaciale d’hiver une femme transie se présenta avec son enfant à la recherche d’un gît            accueillant et d’un peu de réconfort, ne reçut-elle que mépris et rebuffades. Alors, résignée à mourir, elle poursuivit son chemin quand, par bonheur, elle rencontra le moine saint Point qui lui offrir   l’hospitalité. Au matin,  son réveil, elle vit avec étonnement un lac à la place de la ville cruelle que Dieu avait châtiée en l’engloutissant sous les eaux d’un violent orage.

La Dame Blanche – Non loin de Lure, un château fut le théâtre d’une bien douloureuse histoire. C’était au temps où le seigneur des lieux vivait heureux, entouré de son épouse et de leurs enfants… du moins jusqu’à ce qu’un passant malveillant vint informer le châtelain des pratiques magiques auxquelles se livrait saint Desle, le fondateur de l’abbaye de Lure ; sans balancer le seigneur fait bastonner le malheureux moine. Dès lors, les malheurs ne cessèrent de fondre sur le château : mort des enfants, mort du seigneur, ruine da la famille. La châtelaine se livra alors aux pires exactions. Mais quand mourut le dernier de ses fils, elle se repentit et distribua ses richesses aux pauvres ; à l’exception toutefois d e son trésor qu’elle ne put se résoudre à abandonner. Aussi quand son tour vint de comparaître devant le juge suprême ne peut-elle être reçue au Paradis. Elle fut condamnée à revenir à son château tous les cens ans, jusqu’à ce qu’elle y rencontre une âme pure  à qui elle pourrait faire don de sa fortune. Mais le diable fait bonne garde. Aussi, les habitants de la région ont-ils parfois aperçu une dame blanche qui errait dans les ruines du château, un peu avant minuit.

Le sapin, une création du diable – Le diable, lassé par tous ses diablotins turbulents et farceurs qui l’empêchaient d’œuvrer correctement à la cuisson des damnés, décida un jour d’expédier tout ce petit monde facétieux sur la terre. Et voilà comment les « ioutons » et les « fouletots » vinrent peupler les monts du Jura. Mais bientôt, aveuglés par le grand soleil, écrasés de chaleur en été et meurtris par la longue froidure de l’hiver, ils voulurent retourner dans l’empire des ténèbres. Mais le diable, peu désireux d’avoir à les supporter de nouveau, préféra créer un arbre sous lequel ils pourraient se mettre à l’abri, le sapin.

pont dans LEGENDES-SUPERSTITIONSLe Pont du Diable – Sur la route de Crouzet-Migette à Ste Anne, le Pont du Diable fut à l’origine d’une curieuse aventure. Pour faciliter les communications entre la Montagne et le Bas Pays, on décida de bâtir un pont. Un maçon audacieux se chargea de la construction. Le but était presque atteint quand une nuit, l’ouvrage s’écroula. Le maçon tenace ne perdit pas courage et recommença. Mais le sort s’obstinait et le pont s’écroula de nouveau. Le maçon était sur le point de renoncer quand se présenta devant lui le diable en personne. Le malin s’avoua responsable des effondrements successifs et proposa de tout reconstruire, à une seule condition : que le maçon lui livrât en échange l’âme du premier passant qui emprunterait le fameux pont. Le marché était dur ; le maçon s’y résigna tout de même et la construction fit l’admiration de tous. Mais dans la nuit, l’imprudent fut pris de violents remords et dan s son délire appela un prêtre ; le curé, pour aller au plus vite, emprunta le premier le pont. Aussitôt le diable se précipita au-devant de lui pour s’emparer de son âme ; mais, ébloui par l’éclat du ciboire, Satan enjamba le parapet sauta dans le vide, d’où le nom du pont.

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Arbois EN JURA

Posté par francesca7 le 30 mai 2013


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Arbois est une commune française située dans le département du Jura et la région Franche-Comté.

Vacances d’été dans le Jura : découvrez Arbois

Située dans le département du Jura, dans la région de Franche-Comté, la commune d’Arbois est célèbre pour ses multiples attractions touristiques : culturelles et naturelles.

Arbois est connu pour son vignoble millénaire ainsi que pour sa production viticole riche et raffinée. Arbois produit les meilleurs vins du Jura et dispose d’un terroir riche qui varie entre produits d’apiculture bio, charcuterie artisanale, produits laitiers naturels d’origine contrôlée. Un séjour gastronomique permettra aux gourmets de découvrir toute la richesse de la cuisine jurassienne, dans un cadre naturel et authentique.

Arbois est par ailleurs une destination de tourisme culturel qui est prisée pour la richesse de son patrimoine ainsi que pour la valeur historique et architecturale de ses différents monuments : le château Pécauld avec son musée de la vigne et du vin, les tours, l’église Saint-Just, etc.

Arbois est traversée par la rivière Cuisance, et fait partie du Revermont puisqu’elle se trouve au pied du premier plateau du Jura, à la sortie de la reculée des Planches dans laquelle la Cuisance prend sa source.

Associée à Salins-les-Bains et Poligny, elle forme le « Pays du Revermont ».

Les premières pentes du plateau du Jura sont consacrées aux vignobles, et la forêt couvre le dessus du plateau et les pentes en ubac.

 Arbois possède un paysage typique du Revermont. La plaine est plutôt occupée par une agriculture de type céréalière avec des parcelles de taille moyenne. Les bas du coteau sont principalement cultivés en prairies entourées de petites haies pour l’élevage laitier. Certaines vignes sont cultivées dans la même zone. Le reste des coteaux est occupé par de petites parcelles de vigne avec quelques prés disséminés suivant les zones. Le haut des coteaux et le plateau sont recouverts de bois.

 La ville est à 40 minutes environ en voiture de Dole (35 km), Besançon (48 km) et Lons-le-Saunier (38 km). À 10 minutes, on trouve la gare TGV de Mouchard (ligne Paris / la Suisse). Il faut compter 1 h 30 environ pour Genève et 1 h 45 pour Lyon.

  • Gare SNCF d’ARBOIS.

Tous les TER Franche-Comté (Besançon – Lyon ou autre) desservent cette gare.

  • aérodrome, de code OACI LFGD, avec une piste à usage restreint.

La petite cité historique bénéficie d’un climat très clément et peu humide. La présence des vignes en témoigne et les rivières de la Loue et du Doubs sont assez éloignées pour limiter les nappes de brouillard en hiver, l’influence de la petite rivière La Cuisance étant faible. Le climat est plutôt continental, froid en hiver avec peu de neige toutefois, et chaud en été.

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L’histoire de la ville d’ARBOIS

 

Petite Cité Comtoise de Caractère,

Site du Pays d’Art et d’Histoire 

 La richesse du sol, la qualité du site, prédestinent la ville à devenir un fief important des Comtes de Bourgogne. Seigneurs et religieux élevèrent de nombreux édifices. Le bourg s’étend alors autour de l’église Saint-Just et de la forteresse comtale. Au XIIIème siècle, il est protégé par une épaisse muraille flanquée de tours. 

Longtemps balancé entre le Saint Empire romain germanique et le royaume de France, la seigneurie d’Arbois est aux XVIème et XVIIème siècles une terre des princes de Habsbourg, et rois d’Espagne. La cité devient française en 1674 après le siège de Louis XIV. 

Arbois 1ère cité républicaine de France : au cours de l’insurrection du 13 avril 1834, les arboisiens proclament la République « no sin tou t’sefs », « nous sommes tous chefs ».

Arbois peut être fière de la richesse de son patrimoine : châteaux, églises, anciens couvents, remparts, maisons nobles, bourgeoises ou vigneronnes, fontaines, moulins témoignent de la vitalité de la cité. Le témoin le plus évocateur reste probablement l’église Saint-Just édifiée du XIIème au XVIIIème siècle. L’imposant clocher de pierre rousse semble surgir d’un océan de vignes.

C’est une promenade à travers le temps qu’Arbois vous invite à découvrir : ses ruelles et ses quartiers empreints de l’histoire de la Franche-Comté.

ARBOIS, Pays de Pasteur

Louis Pasteur, inventeur du vaccin contre la rage, aima profondément son pays dans lequel son père Jean-Joseph, tanneur, vint s’installer en 1830.

 C’est à Arbois que le principal du collège, pressent chez le jeune Pasteur, l’étin­celle prête à jaillir. Malgré l’éloignement lié à ses fonctions, Louis Pasteur revient chaque année dans la cité et dans « Le Château de la Cuisance », la seule demeure qu’il possède en propre.

 Et c’est dans ce pays de vignoble qu’il médite les vastes et lointains desseins qui l’entraînent, par une logique inflexible à passer de la cristallographie, à l’étude de la fermentation puis à celle des maladies animales et humaines. Enfin, il crée l’œnologie moderne, et ses travaux sur les maladies du vin lui donnent un modèle expérimental pour sa théorie des germes et le conduit à la pasteurisation.

 Le savant trouve aussi la sérénité pour réaliser un travail considérable de rédaction de notes aux académies, de synthèses scientifiques. Dans le laboratoire qu’il a fait aménager, il fabrique des vaccins vétérinaires et observe au microscope du sang ou des cerveaux rabiques.

 Les moments de détente sont consacrés aux promenades à sa vigne ou aux sources de la Cuisance ; il participe au cortège du Biou et à la vie arboisienne. Dans le petit cimetière, il aime à se recueillir sur les tombes familiales. Le savant affirme lui-même, en 1864, qu’Arbois était une « ville chère à tant de titres ».

 Après la mort du savant, Madame Pasteur, ses enfants et petits-enfants reviennent fidèlement en Arbois. Hommages, manifestations se succèdent encore au fil des années.

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ARBOIS, pays des VINS

Arbois tire son étymologie du celte « ar » et « bos » signifiant « terre fertile ».

Arbois fut la première Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) française en date du 15 mai 1936. Elle est aussi aujourd’hui la première du Jura par son volume de production, de l’ordre de 45 000 hectolitres par an.

 Cette appellation est répartie sur 13 communes avec un total de 843 hectares.

La Séquanie, qui n’était pas encore la Franche-Comté, et ses vins sont évoqués par Pline. Avant François 1er ou Henri IV c’est Philippe le Bel qui introduit les vins d’Arbois à la cour de France. En 1774, une liste de 14 bons plants pour le vin est publiée. Dès lors, cette sélection garantit la qualité et accroît la notoriété des vins d’Arbois. A partir de 1863, Louis Pasteur, père de l’œnologie moderne, effectue ses travaux sur les maladies des vins dans la cité. Le phylloxéra n’atteint le vignoble arboisien qu’en 1886 et le détruit par vagues jusqu’en 1895. Le 23 février 1906, alors qu’une loi taxe à la circulation des vins et des alcools et menace le droit de bouilleurs de crus, les vignerons déclenchent une grève de l’impôt. Cette même année l’une des premières coopératives de vinification de France est créée, à l’image des fruitières pour la fabrication du Comté.

 Dès 1907, les vignerons obtiennent un certificat d’origine garantissant la provenance et la protection de la marque « vin d’Arbois » préfigurant la future AOC.

Ce n’est qu’en 1986 que la ville acquiert le titre de « Capitale des vins du jura ».

Lieux et monuments

  • Église Saint-Just (XIIe-XVIe-XVIIIe s), Rue du Souvenir, classée au titre des monuments historiques depuis 1913;
  • Maison des consorts Brand (XIIIe s), Rue de Bourgogne, dont la cave est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1941;
  • Ancienne collégiale Notre-Dame (XIVe-XVIIIe s), Rue Notre-Dame, transformée en halle à blé en 1802, puis de nos jours en centre culturel;
  • Château Bontemps (XVIe s), Rue du Vieux-Château, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1989;
  • Château Pécauld (XVIe s), actuel musée du Vin, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1988;
  • Tour Gloriette (XVIe s), Rue de la Tour, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927;
  • Chapelle Notre-Dame Libératrice (XVIIe s), à l’Hermitage (Avenue Pasteur).
  • Hôtel d’Achey (XVIIe s), puis Sarret de Grozon (XIXe s), Grande Rue, actuel musée d’art exposant, entre autres, des tableaux de Gustave Courbet;
  • Couvent des Ursulines (XVIIIe s), actuel hôtel de ville, Rue de l’Hôtel de ville, classé au titre des monuments historiques depuis 1995;
  • Maison du général et baron d’Empire Delort (XVIIIe s), Rue de la Faïencerie, inscrite au titre des monuments historiques depuis 2006;
  • Moulins Béchet (XVIIIe s), Avenue Louis Pasteur, inscrits à l’IGPC depuis 1996;
  • Demeure dite « Château » (XVIIIe s), Rue de Verreux, partiellement inscrite au titre des monuments historiques depuis 1997;
  • Maison Pasteur (XVIIIe s), Rue de Courcelles, classée au titre des monuments historiques depuis 1937;
  • Fontaine aux Lions (XIXe s), Place de la Liberté;
  • Fontaine (XIXe s), Rue de Courcelles;
  • Fruitière vinicole (XIXe s), Rue Jean Jaurès, inscrite à l’IGPC depuis 1996;
  • Hôtel de Broissia (XIXe s), Grande-Rue, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1941;
  • Centrale hydroélectrique (début XXe s), Rue des Familiers, inscrite à l’IGPC depuis 1996;
  • Saut de la Cuisance, depuis le pont de la Rue de l’Hôtel de ville;
  • Vignoble arboisien (partiellement replanté au XIXe s);
  • Belvédère de l’Hermitage (XXe s).

À voir à proximité d’Arbois :

  • Vignes expérimentielle de Louis Pasteur, à Montigny-les-Arsures;
  • Grotte, sources et cascade de la Cuisance, à Les Planches-près-Arbois;
  • Ruines du château de La Châtelaine.

 

 Bons plans pour vos vacances en Arbois :

Si vous avez envie de passer vos vacances en Arbois, vous pouvez consulter le site Jura Tourism qui vous fournit toutes les informations nécessaires pour préparer votre séjour.

Nous vous informons sur tous les prestataires proposant des hébergements en Arbois et dans ses environs. Ainsi, vous avez un large choix parmi les locations de gîtes meublés, les chambres d’hôtes, les campings en pleine nature, les hôtels, les résidences collectives ou encore les chalets authentiques en bois.

Vous découvrirez également sur notre site, les sites naturels et les paysages à ne pas rater lors de vos vacances en Arbois. Les lacs du Jura, les cascades, les plaines à perte de vue, les grottes, les tourbières sont des attractions naturelles que vous pouvez découvrir dans le cadre des balades et excursions en montagne : randonnées équestres, randonnées pédestres balades en bateaux, circuits vtt). Vous pouvez aussi découvrir Arbois dans le cadre de circuits organisés à l’instar de la Route des vins, Route des sapins, Route des lacs, ou encore Route de Pasteur qui permet de découvrir la maison et le laboratoire personnel du grand savant natif d’Arbois.

Si vous désirez en savoir davantage sur la réservation de séjour en Arbois ainsi que dans le Jura, n’hésitez pas à contacter.

PETITE VIDEO SUR LA VILLE D’ARBOIS : 

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Mairie d’Arbois • 10 rue de l’Hôtel de Ville • 39600 ARBOIS • Tél. : 03 84 66 55 55 • Email : mairie@arbois.fr

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LES MAISONS RURALES EN JURA

Posté par francesca7 le 16 mai 2013


Au cours des siècles, les maisons rurales ont suivi l’évolution du travail des champs, subi l’influence des régions voisines et des nouveaux procédés de construction ; elles montrent cependant combien les hommes ont su s’adapter aux particularités de leur province et en tirer parti. Dans les grandes régions jurassiennes, la « montagne », les « plateaux », le « vignoble », les activités des hommes et leurs modes de vie liés au sol, à l’environnement, au climat ont façonné des types d’habitation bien définis. De nos jours, les traits essentiels des maisons rurales traditionnelles se retrouvent parfois dans les constructions modernes de conception toutefois moins massive et apparemment uniformisée.

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La maison de la « montagne – Trapue et ramassée, elle adhère largement au sol et n’offre aucune prise au vent. Ses murs de pierre, épais et bas, sont percés de fenêtres minuscules ; ceux exposés au vent et à la neige sont protégés par des lamelles de bois, les « travaillons ». La très vaste toiture, autrefois recouverte de « bardeaux » ou de « laves » (tuiles grises en pierre calcaire composée de fines lamelles), l’est aujourd’hui de tuiles comtoises plates ou plus communément de tôle. En hiver, les murs disparaissent sous la neige ; l’épais matelas de fourrage entassé dans la grange située sous le toit abrite de sa chaleur hommes et bêtes ; les provisions et l’outillage nécessaires au cours des longs mois froids sont rassemblés à l’intérieur. Cette maison comprend à la fois des pièces d’habitation, l’étable et la grange. Le rez de chaussée est occupé par les pièces de résidence : l’ « houteau » (la cuisine) presque toujours muni d’une vaste cheminée, le « tuyé », où sont fumés, au bois de sapin ou de genévrier, les morceaux de porc et de bœuf, et le « poêle », vaste salle chauffée, servant à la fois de chambre à coucher et de salle à manger pour les grandes occasions. A côté, l’étable avec laquelle il est toujours possible de communiquer sans qu’il soit nécessaire de sortir ; a l’étage et généralement au dessus de l’étable s’étend la grange où est pratiquée la « revêtue », ouverture qui permet de déverser directement le fourrage dans l’étable, voir dans les mangeoires des animaux. On atteint la grange par un raidillon extérieur, la « levée ». Dans les régions très proches de la Suisse, les maisons, quelquefois plus élevées et plus grandes, peut-être aussi plus coquettes avec leurs balcons fleuris, ménagent une place plus important eaux décors de boiseries. Dans la montagne on en rencontre encore des « chalets » disséminés dans les alpages. Sur un socle de pierre, c’st une construction de vois destinée à abriter le vacher. Là se travaillait le laitage et se préparaient les fromages qu’autrefois on se descendait que de temps à autre à la ferme ou au village.

La maison des « plateaux » - Elle présente des similitudes avec la maison de la montagne et abrite toujours sou un toit hommes et bêtes ; cependant, elle est généralement plus haute et coiffée d’un toit rectangulaire aux extrémités rabattues et recouvert de tuiles comtoises ou de simples tuiles rouges. Au rez de chaussée, deux murs de refend divisent la surface sur toute sa longueur ; le logement est ainsi séparé de l’étable par la grange, à laquelle on accède latéralement par une porte en plein cintre, « Houteau » et « poêle » constituent toujours l s pièces principales mais souvent le premier étage est aménagé en chambres.

La maison du « vignoble » – Elle se distingue de la maison des plateaux par ses dimensions plus modestes et par la place importante réservée aux caves, nécessaires, au travail du vigneron. Celles-ci sont souvent très grandes, voûtées, soutenues par des piliers, et s’ouvrent sur la façade par une porte en plein cintre à laquelle on accède en descendant quelques marches ; le premier étage, que l’on atteint par un escalier et une galerie extérieurs, parfois agrémentés d’une treille et protégés par un auvent, est occupé par les pièces d’habitation.

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