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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Histoire de Saint Claude en Jura

Posté par francesca7 le 2 février 2014

 

320px-S1klodLa cité se développe initialement autour d’un monastère fondé au début du Ve siècle par deux frères moines et abbés, Romain et Lupicin. Elle est tout d’abord appelée Condat (du celte Condate « confluent »), puis Saint-Oyend-de-Joux, du nom de l’abbé Oyand (ou Eugendus) qui accroît le rayonnement du monastère à partir de la fin du Ve siècle. En 639, saint Claude devint moine dans l’abbaye qui portait alors le nom de Saint-Oyand. Saint Claude est mort le 6 juin 699.

Lieu de pèlerinage, la ville profite vers la fin du XIIe siècle (1160), de la découverte du corps intact de l’abbé Claude (décédé quatre cent soixante ans auparavant), pour augmenter sa renommée. La ville prend alors le nom de Saint-Oyand-Saint-Claude. Au XVe siècle, saint Claude étant vénéré par le roi Louis XI, la ville garde le seul nom de Saint-Claude. Louis y étant venu avec son père Charles VII, en tant que dauphin, y passe de nouveau en 1456, au moment où il s’enfuit vers la Bourgogne afin d’éviter l’armée de son père. À la fin de sa vie, le roi Louis XI vieilli effectue toutefois un autre pèlerinage vers Saint-Claude le 21 avril 1482, quoique son objectif soit réparti par une manifestation politique. Il y emmène en effet un grand nombre de soldats suisses.

En 1499, après son deuxième mariage, avec le roi Louis XII, la reine Anne de Bretagne a décidé de visiter ce lieu de pèlerinage, en souhaitant un héritier viable du royaume de France. Elle avait en effet perdu tous ses enfants avec Charles VIII. Il s’agit d’une princesse Claude de France à laquelle la reine donne la naissance, future épouse de François Ier.

 

En 1742, l’abbaye est rattachée à l’évêché de Saint-Claude. Voltaire avait fait une campagne contre les moines de l’abbaye de Saint-Claude qui refusaient d’affranchir leurs serfs en arguant de leurs droits. Ce n’est qu’à la Révolution que les tenanciers purent devenir libres.

Sous la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d’autres dénominations, la commune change de nom pour Condat-Montagne, nom construit à partir de son nom initial de Condat, auquel on ajouta « Montagne », double sens entre sa situation géographique et la Montagne, le courant politique révolutionnaire.

La commune était desservie au début du xxe siècle par les Chemins de fer vicinaux du Jura.

Le vendredi 7 avril 1944, la Division 157 de la Wehrmacht se déploie dans la région de Saint-Claude. La Ville est cernée, les locaux de la coopérative La Fraternelle sont mis à sac. Ses responsables qui ravitaillent le maquis sont arrêtés ainsi que le maire de la ville, Paul Delacour, pourtant nommé par Vichy. Le samedi 8 avril 1944 à l’aube, les commandos allemands motorisés de la division attaquent le bois de la Versanne. Ils sont tenus en échec toute la journée par le maquis bien retranché. La Wehrmacht réussit à décrocher à la nuit emmenant ses morts et ses blessés. Le maquis a lui aussi subi des pertes. Il se replie, se réorganise et s’abrite dans la forêt. Le lendemain à Saint-Claude, dimanche 9 avril 1944, jour de Pâques, sous couvert d’une vérification d’identité, la gestapo organise une grande rafle en présence du sinistre Klaus Barbie arrivé la veille à l’hôtel de France. Tous les hommes de 18 à 45 ans sont rassemblés sur la Place du Pré. 302 sont retenus en otages et Vue sur le mont Chabot depuis le mont Bayard.déportés à Buchenwald, 186 ne rentreront pas.

Saint-Claude est située dans le sud du département du Jura, dans le cœur du massif du Jura. La ville est distante de 60 km de Genève (sud-est), de 57 km de Lons-le-Saunier (nord-ouest), de 30 km d’Oyonnax (sud-ouest).

Saint-Claude est bâtie au fond d’une vallée encaissée profonde de plus 450 m, à la confluence entre la Bienne et le Tacon. Située à une altitude moyenne de 435 m, la ville est dominée de plus de 500 m par les sommets du Haut-Jura, tels que le mont Bayard, le Pain de Sucre, le Crêt Pourri ou le mont Chabot.

 

 

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Massif du Jura ; lieux de mon enfance

Posté par francesca7 le 2 février 2014

 

Viaducs-MorezMalgré la présence au pied de la chaîne du Jura de villes importantes et très actives (Genève, Lausanne, Bâle, Besançon), les montagnes du Jura, recouvertes de forêts, ont été peuplées tardivement. Auxviie siècle, l’agriculture n’apporte que de maigres revenus complétés par une activité artisanale.

Le massif du Jura s’est industrialisé au xviiie siècle et xixe siècle, essentiellement grâce à l’horlogerie (montres et horloges comtoises).

Ainsi, malgré l’altitude et des conditions climatiques rigoureuses, des villes relativement importantes (La Chaux-de-Fonds, Le Locle, Sainte-Croix côté suisse, et côté français, au nord : Pontarlier-Morteau au centre : Morez, Saint-Claude et au sud : Oyonnax, Bellegarde-sur-Valserine) se sont développées.

Certaines de ces villes ont connu une baisse de la population à la fin du xxe siècle, d’autres ont su évoluer vers des activités tertiaires. L’horlogerie de luxe est florissante sur le versant suisse.

Le Jura est une chaîne de montagnes culminant à 1 720 m d’altitude, située au nord-ouest des Alpes, en France, Suisse et Allemagne. Elle a donné son nom au département français du Jura et au canton suisse du Jura, et en géologie au Jurassique.

Le parc naturel régional du Haut-Jura se situe dans le centre-sud du massif du Jura, côté français.

La distinction entre Jura suisse et Jura français est fondée sur la frontière séparant les deux pays et non pas sur des paysages différents. Les plateaux calcaires du Jura souabe et du Jura franconien situés en Allemagne n’appartiennent pas géographiquement parlant au massif, mais d’un point de vue géologique, ils lui sont apparentés en raison de leur formation et de leurs couches géologiques semblables.

En France, le Jura recouvre essentiellement la région Franche-Comté, s’étend au sud dans la région Rhône-Alpes, à l’est du département de l’Ain où se trouve son point culminant (le Crêt de la Neige, à 1 720 m) et au nord-ouest du département de la Savoie (chaîne de l’Épine et dent du Chat). Ses sommets les plus à l’ouest débordent en Bourgogne tandis que le nord du Jura français se trouve à l’extrême sud de l’Alsace. En Suisse, le Jura recouvre la frontière ouest avec la France, dans les cantons de Bâle, Argovie, Soleure, Jura, Berne, Neuchâtel et Vaud.

La chaîne se prolonge en Allemagne par deux plateaux calcaires d’altitude modeste, le Jura souabe, situé au Bade-Wurtemberg, et le Jura franconien, situé en Bavière.

Le Jura est un relief plissé d’une longueur de 300 kilomètres environ et relativement jeune en termes géologiques. Le pli du Jura le plus au sud est l’anticlinal du Ratz (plateau du Grand-Ratz et dent de Moirans) qui commence à Voreppe (près de Grenoble), en France, sur l’Isère et qui se prolonge vers le nord-nord-est en suivant les montagnes préalpines de la Chartreuse. Cette chaîne est certes nettement plus basse que la Chartreuse, mais n’en est séparée que par une petite vallée. Le deuxième pli du Jura, la chaîne de l’Épine, commence près des Échelles et se sépare des Alpes près de Chambéry, en Savoie, se prolongeant en direction du nord. Plus on remonte vers le nord, plus nombreux sont ces plis qui forment un système de montagnes complet. Le Jura atteint déjà une largeur de 40 kilomètres à l’ouest de Genève. C’est ici qu’a lieu le changement de direction générale de la chaîne vers le nord-est. Le Jura atteint sa plus grande largeur sur la ligne Besançon - Yverdon-les-Bains où elle est de 70 kilomètres. À partir de Bienne, les plis se dirigent toujours plus vers l’est et le nombre de plis parallèles commence à décroître, le système montagneux devenant plus petit. Le pli le plus oriental, le Lägern, se trouve dans un axe ouest-est exact et se termine à Dielsdorf, dans le canton de Zurich, où les couches géologiques jurassiennes passent sous la molasse du plateau suisse.

Le Jura a donné son nom à une période célèbre de notre planète, le Jurassique, durant l’ère secondaire. C’est à cette époque que les sédiments allant former la chaîne du Jura se sont déposés. Pendant le Jurassique, la région était en effet une mer chaude peu profonde (la mer Jurassique), avec une profusion biologique et corallienne comparable à l’actuelle mer Rouge. Au cours du Crétacé, le Jura va peu à peu émerger. Bien plus tard, à la fin de l’ère Tertiaire (Néogène), la poussée du massif alpin va entraîner la déformation des séries sédimentaires, qui vont se plisser et se failler. Le Jura va alors acquérir sa forme actuelle de « croissant », lequel contourne le nord-ouest du massif alpin.

Fichier:. Mont-d'Or jpgLe Jura, composé de roches calcaires, donc généralement perméables, peine à retenir l’eau en son sein. Il en résulte un système karstique complexe où l’alternance de bancs calcaires et marneux conditionne la présence ou l’absence d’eau en surface. Les zones où le calcaire affleure sont en effet caractérisées par une infiltration des eaux météoriques vers un réseau hydrographique souterrain important, processus qui se traduit en surface par la présence des formes géomorphologiques caractéristiques des zones karstiques (dolines, lapiaz, gouffres…). Au contraire, les zones d’affleurement marneux (substrat imperméableargileux) se caractérisent par une restitution de l’eau au réseau hydrographique de surface (résurgences, fontaines, sources…) ou par la présence de zones de stagnation de l’eau (lacs, tourbières, marais…) qui ne peut s’infiltrer vers les aquifères calcaires. On trouve aussi dans le Jura de nombreux lacs d’origine glaciaire qui se situent au fond de combes où un substrat morainique datant des grandes glaciations quaternaires (Günz, Mindel, Riss, Würm) garantit l’imperméabilité du sous-sol.

 

 

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Histoire de l’Horloge comtoise

Posté par francesca7 le 18 décembre 2013

 

Histoire de l’Horloge comtoise dans Jura 120px-Gaine_ComtoiseÀ l’origine, les Comtoises ont conquis les foyers des diverses provinces françaises, souvent offertes comme cadeau de mariage… En effet, elles constituaient un cadeau de grande qualité : Utiles, très solides dans le temps, d’un prix relativement accessible, elles se sont vite avérées être précises et fiables. La sonnerie des heures s’entendait dans toute la maison et rythmait ainsi le quotidien d’une famille du lever au coucher de soleil.

Les chapitres suivants présentent l’évolution générale de l’horloge comtoise avec le temps. De nombreuses variations existent. On peut même considérer qu’au xviie siècle et au xviiie siècle, chaque horloge est pratiquement unique. En effet, à cette époque chaque artisan horloger est indépendant, sa production annuelle est de quelques dizaines d’horloges. Il réalise lui-même la quasi-totalité des pièces nécessaires.

L’horloge comtoise est une horloge à pendule fabriquée en Franche-Comté, et plus particulièrement à Morez et Morbier dans le Haut Jura, à partir de la fin du xviie siècle et dont la fabrication industrielle s’est arrêtée au début du xxe siècle.

Les horloges comtoises sont parfois connues sous d’autres appellations (« la Morez », « la Morbier » et « la Comtoise »). Ces appellations sont également utilisées en anglais ou en allemand.

Les Comtoises sont des horloges très populaires, pendant des générations, elles ont rythmé le temps dans presque toutes les fermes de France. De nombreuses Comtoises ont également été exportées vers d’autres pays d’Europe et même plus loin, jusque dans l’Empire ottoman ou en Thaïlande.

La présence chaleureuse des Comtoises dans les foyers est due à leur tic-tac régulier et à la forme du meuble imposant qui l’abrite.

En effet, le mécanisme en métal est souvent protégé par une gaine en bois. La Comtoise peut aussi être posée sur une console murale.

Objet de collection

Aujourd’hui, les horloges comtoises sont devenues de véritables objets de collection, car elles présentent savoir-faire de haute précision et grande diversité. En effet, les Comtoises ont été fabriquées sur une période exceptionnellement longue : près de 230 ans1. Evidement, les Comtoises les plus anciennes sont plus rares et plus recherchées.

Les variations concernent essentiellement le cadran, le fronton, l’encadrement et le balancier. De nombreuses Comtoises comportent des complications, avec entre autres des horloges munies de plusieurs timbres, d’indication de la date ou des phases de la lune ou plus exceptionnellement avec des mécanismes d’animation, des carillons …

L’horloge comtoise est réputée pour la très grande variété de sa décoration. En effet, cette décoration varie suivant la période et aussi suivant le régime politique (les Bourbon, la Révolution française, l’Empire …).

La gaine en bois a également beaucoup évolué au fil du temps. La décoration de ces gaines présente aussi une grande variété (souvent avec des motifs de fleurs).

Caractéristiques de la comtoise

Les Comtoises se caractérisent par la présence de deux mécanismes, le premier pour le mouvement et le second pour la sonnerie. Ces mécanismes sont situés côte à côte dans une cage en fer démontable. L’entraînement est effectué par 2 poids en fonte, la régulation est assurée par un long balancier (ou pendule).

Le cadran des Comtoises comporte très souvent une signature avec, en dessous, le nom d’une ville ou d’une localité. Cette signature correspond rarement au fabricant, mais plus souvent au nom du revendeur. La localité indiquée ne correspond, le plus souvent, qu’à la ville du revendeur, les mécanismes étant uniquement produits dans le Jura français.

au xviie siècle

360px-Musée_Horlogerie_Morteau_095Les toutes premières horloges comtoises apparaissent vers 1680, très probablement dans la région de Morez. Ces premières horloges sont primitives, bien peu d’entre elles sont parvenues jusqu’à nous :

Le cadran est en métal (laiton et plus rarement en étain), l’utilisation de l’émail viendra plus tard ;

Une seule aiguille (pour les heures) ;

Le pendule est un simple fil métallique muni d’un poids en plomb à son extrémité ;

Le pendule est situé derrière les poids.

au xviiie siècle

Au début du xviiie siècle une nouvelle génération d’horloge comtoise apparaît :

  • Le cadran est en bronze et présente une décoration ciselée ;
  • Le cadran comporte plusieurs cartouches en émail (douze pour les heures et parfois 12 de plus pour les minutes) ;
  • L’horloge est signée par le Maître horloger.

Le fronton en laiton coulé s’impose progressivement. Il représente souvent un coq gaulois ou le soleil (Phoebus).

Dans la deuxième partie du xviiie siècle les progrès de la technique de l’émail permettent de réaliser des cadrans entiers.

Pour des raisons de coût de transport, les poids nécessaires au fonctionnement de l’horloge (5 kg environ) ne sont pas produits dans le Jura mais en général fabriqués par le forgeron situé proche du revendeur.

Pendant la Révolution le fronton change, le bonnet phrygien ou l’inscription « Liberté » remplace la fleur de lys.

au xixe siècle

Pendant l’Empire, le fronton change à nouveau pour représenter un aigle ou le portrait de Napoléon. Puis pendant la Restauration on retrouve sur le fronton des sujets comme le coq, le soleil …

Le pendule prend une forme de lentille.

Les gaines en bois qui permettent de protéger les horloges et de les mettre en valeur sont fabriquées dans toute la France et s’adaptent au style régional. La Comtoise qui était jusqu’alors surtout une horloge murale devient une horloge de parquet. Le village de Bois-d’Amont produit également un grand nombre de gaines en épicéa.

Dans la deuxième partie du xixe siècle, la gaine en bois prend une forme arrondie qui permet d’admirer le pendule en forme de Lyre. Certains pendules sont aussi munis d’automates, représentant par exemple une scène de la vie courante avec des personnages animés.

Le fronton et le tour du cadran forment une seule pièce (voir image de droite). Cette pièce est estampée, en laiton le plus souvent. Une grande variété de décors existe (scènes de moisson ou de vendanges, corbeille de fleur, couples de personnages, mais aussi des sujets plus rares).

À partir de 1870 une variante, beaucoup plus sobre, dont le cadran est entouré d’un simple anneau de laiton est produite : la « lunette ». Elle est destinée aux écoles, gares et bureaux.

aux xxe et xxie siècles

1915 correspond à la fin de la production industrielle des horloges comtoises.

Plusieurs artisans subsistent aujourd’hui. Ils assurent la rénovation des horloges anciennes mais produisent aussi des mécanismes neufs.

 

 

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Estivales des Orgues du Jura

Posté par francesca7 le 18 décembre 2013

Estivales des Orgues du Jura dans Jura 270px-Orgue_polignyEstivales des Orgues du Jura - « Festival de musique d’orgues » – est un festival de musique classique contemporaine organisé chaque été depuis 1997 en Franche-Comté dans le département du Jura.

Cette manifestation propose chaque été une quinzaine de concerts baroques, romantiques, contemporains, etc., avec de grandes personnalités artistiques.

 

Association des amis des orgues du Haut-Jura, 19 rue Pasteur, 39400 Morez

En 2012 par exemple,  au 16èmes Estivales des orgues 

Thème : « Réforme – Contre-Réforme »

_L’Europe du XVIème siècle est marquée par plusieurs mouvements de réformes qui touchent le monde religieux, notamment la Réforme luthérienne et la Réforme catholique. Dès 1517, Martin Luther (1483 – 1546) affiche sur la porte de l’église de Wittenberg quatre-vingt-quinze propositions pour une Réforme de l’Église en réponse aux ’dépravations’ de l’Église romaine. Pour ce moine érudit et musicien « Dieu annonce l’Évangile aussi par la musique ». Il entreprend la réforme des offices désormais dits et chantés en langue vernaculaire. _Luther propose également un nouveau type de chant composé de brèves périodes et de valeurs rythmiques simples : le choral. La montée de la Réforme conduit l’empereur Charles Quint à demander la réunion d’un concile. Le pape Paul III lance une première convocation en 1536 mais le concile ne se réunit qu’en 1545 à Trente, en terre d’Empire. _Le concile de Trente, sous le règne de quatre papes, se déroule sur 18 ans en 25 sessions, ponctuées de longues interruptions. Au cours de la seconde session vers 1550, une délégation protestante luthérienne se rend au concile à la demande de Charles Quint, mais il n’y a aucun dialogue. _D’un point de vue musical, les œuvres composées durant cette période deviendront de puissants vecteurs idéologiques des différents courants de réforme. La 16ème édition du festival mettra en lumière cette période et permettra de comprendre, à travers les œuvres de compositeurs célèbres tels : Jan Pieterszoon Sweelinck, Girolamo Frescobaldi, Marc-Antoine Charpentier, Johann-Sebastian Bach…, les enjeux sociétaux, religieux et musicaux de ces réformes.


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l’histoire du Fromage Morbier en Jura

Posté par francesca7 le 18 décembre 2013

 

 

280px-Morbier_(fromage)_002Morbier est une appellation d’origine désignant un fromage de lait cru de vache, fabriqué dans le massif du Jura en France, et qui tient son nom du bourg jurassien de Morbier. Cette appellationest protégée grâce à une AOC depuis 2000. Au xixe siècle, lorsqu’il restait du lait après la préparation du « noble » comté, mais pas suffisamment pour en confectionner un autre, les fermiers du pays de Morbier réservaient le restant decaillé dans une cuve en le recouvrant d’une fine couche de suie récupérée en passant les mains sur la paroi du chaudron et ayant pour fonction de le protéger des insectes.

Le morbier était alors exclusivement un fromage fermier, seules deux productions familiales fermières perdurent en 2012.

Le lendemain, après la préparation des comtés, le reste de la traite venait recouvrir la première épaisseur. Les fermiers réservaient le fromage ainsi obtenu pour leur propre consommation.

Aujourd’hui, la fine couche de cendre à la saveur douce et fruitée qui le caractérise n’a plus qu’un rôle décoratif en souvenir de cette vieille pratique.

C’est un fromage à base de lait de vache, à pâte pressée non cuite, une meule a un poids moyen de 7 kg.

Consulter les documents : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2001:270:0004:0005:FR:PDF

On ne sait pas exactement à quelle époque on commença à fabriquer le fromage Morbier, que les producteurs de Comté réservaient autrefois à leur consommation personnelle. Il s’agissait en effet d’un « recherchon », élaboré avec le reste d’une cuve qui n’avait pu être pris dans la toile où l’on mettait en attente jusqu’à la traite du lendemain.  Pour éviter que le fromage Morbier ne soit contaminé par les insectes, les fromagers en enduisaient la surface de suie qu’ils grattaient sur les parois du chaudron (le bois qui servait à le chauffer émettait en effet des résines brûlées au propriétés insecticides). Le lendemain, on « rechargeait » ce demi-fromage du reste de la « coulée » suivante.

Le fromage Morbier a plus de deux siècles. Les plus anciens documents retrouvés l’évoquent ainsi :
• 1795 : Le Maire de Morbier, dans une lettre, parle de la fabrication de « fromages gras » de 8 à 10 kg appelés « Petit Morbier ». 

• 1799 : « …À la Chapelle-des-Bois, sur le Mont Risoux, des fromages sont faits à la façon des gruyères, mais le résultat est une pâte plus grasse, moins percée de trous que le gruyère et un peu persillée par raies … »

Mais il y a vraisemblablement plus de 250 ans que, dans les fermes et les fruitières * du Doubs et du Jura, se fabrique, selon les règles de l’Art, ce produit du terroir caractérisé par sa ligne cendrée. Aujourd’hui, la ligne de suie n’est plus qu’un décor destiné à différencier le produit. 

Son nom vient de la localité du Jura, Morbier,  où le fromage était commercialisé au départ. La commune est à une altitude de 800 m avec un point culminant à 1 200 m. 
Le fromage Morbier prend la forme d’un disque à talon en équerre, de 35 à 40 cm de diamètre, 7 à 9 cm d’épaisseur pour un poids compris entre 6 et 8 kg. L’affinage de ce fromage du Jura dure entre deux et trois mois en cave fraîche et humide. 

Morbier (cheese).JPGSeuls peuvent bénéficier de l’appellation d’origine contrôlée « Morbier » les fromages répondant aux usages locaux, loyaux et constants et aux dispositions du présent décret. Le morbier est un fromage au lait de vache, à pâte pressée non cuite, de la forme d’un cyclindre plat de 30 à 40 centimètres de diamètre, d’une hauteur de 5 à 8 centimètres, d’un poids de 5 à 8 kilogrammes, qui présente des faces planes et un talon légèrement convexe. Son croûtage naturel, lisse et homogène, est de couleur gris clair à beige orangé. Sa pâte est de couleur ivoire à jaune pâle avec éventuellement une ouverture discrète. Elle est souple, onctueuse et fondante, de texture fine, à léger goût de crème. Son parfum est franc, fruité et persistant. Ce fromage présente une raie noire centrale horizontale, bien soudée et continue sur toute la tranche. Ce fromage contient au minimum 45 grammes de matière grasse pour 100 grammes de fromage après complète dessication. L’humidité dans le fromage dégraissé (HFD) ne doit pas excéder 67 %.

La production du lait, la fabrication et l’affinage des fromages sont effectués dans l’aire géographique telle qu’approuvée par le comité national des produits laitiers de l’Institut national des appellations d’origine en séance du 2 octobre 1998 et comprenant les communes suivantes : Département de l’Ain : communes d’Apremont, Bellegarde-sur-Valserine pour la partie correspondant à l’ancienne commune de Coupy, Belleydoux, Champfromier, Charix, Chézery-Forens, Confort, Echallon, Giron, Lancrans, Leaz, Lelex, Mijoux, Plagne, Montanges et Saint-Germain-de-Joux ; Département du Doubs : toutes les communes du département ;Département du Jura : toutes les communes, à l’exception de celles du canton de Chemin ;Département de Saône-et-Loire : communes de Beaurepaire-en-Bresse, Beauvernois, Bellevesvre, Champagnat, Cuiseaux, Flacey-en-Bresse, Fretterans, Joudes, Mouthier-en-Bresse, Sagy, Saillenard, Savigny-en-Revermont et Torpes.

Le lait pour l’obtention du morbier provient uniquement de vaches de race montbéliarde ou de race simmental française. Le troupeau est conduit selon les usages locaux, loyaux et constants. Sur l’exploitation, la superficie herbagère effectivement exploitée doit être au minimum égale à un hectare par vache laitière. La ration de base de l’alimentation des vaches laitières est constituée de fourrages issus de prairies situées dans l’aire géographique définie à l’article 2. L’alimentation des vaches laitières est exempte toute l’année de tout produit d’ensilage ou d’autres aliments fermentés, dont les fourrages conservés sous forme de balles enrubannées.

Le morbier est fabriqué exclusivement avec du lait de vache mis en oeuvre à l’état cru. A l’exception d’un écrémage partiel, d’un emprésurage, d’un ajout de ferments lactiques ou d’auxiliaires de fabrication définis par le règlement prévu à l’article 9, tout retrait ou ajout à ce lait sont interdits. Seuls les laits conformes aux articles 2 et 3 du présent décret peuvent entrer dans les locaux de fabrication du morbier. Ces laits sont collectés séparément de tout autre lait ne respectant pas les conditions du présent décret. Ils parviennent à l’atelier de transformation dans le plus bref délai après chaque traite. Toutefois, ils peuvent n’être apportés qu’une fois par jour lorsqu’ils sont refroidis dans les conditions précisées par le règlement d’application. Sous réserve de dérogations prévues par arrêté du ministre chargé de l’agriculture, la mise en fabrication intervient dans un délai maximum de quatorze heures après la traite la plus ancienne en cas de conservation du lait entre 14°C et 18°C ou de vingt-quatre heures après la traite la plus ancienne en cas de refroidissement du lait à 8°C maximum. Ce délai peut être étendu exceptionnellement à trente-six heures en cas de difficultés routières exceptionnelles, dues à des aléas climatiques.

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sous les chutes du Saut du Doubs

Posté par francesca7 le 8 décembre 2013

 

320px-Saut_du_Doubs_01Le Saut du Doubs fut créé, il y a 12 000 ans, par l’éboulement (provoqué par un séisme ?) des deux versants de la vallée (à l’époque les gorges du Doubs commençaient à l’ouest de Morteau). L’éboulis créa un grand barrage naturel, provoquant le remplissage des gorges en amont de l’éboulement, ce qui créa le paléo-lac de Morteau (long de 15 km), dont le lac de Chaillexon (long de 3,7 km) est le vestige. La chute se créa lorsque le niveau du lac fut assez élevé pour permettre au flot de contourner l’éboulement. Le saut lui-même correspond à l’endroit où le Doubs, dévié par l’éboulement, saute la falaise correspondant à l’ancienne rive droite de la gorge pour en rejoindre le fond.

Le Saut du Doubs est une chute de 27 mètres de hauteur sur le Doubs située sur la frontière franco-suisse, et pour partie dans la commune de Villers-le-Lac côté français, pour partie dans celle de Les Brenets côté suisse.

Côté français, le site se situe à l’est de la Franche-Comté (canton de Morteau, département du Doubs) et côté suisse, à l’ouest du canton de Neuchâtel. Le Saut du Doubs se situe au terminal du lac de Chaillexon, situé également sur la frontière. En aval du saut, le Doubs continue sa route à travers le massif du Jura dans des gorges spectaculaires. le site fait l’objet de plusieurs protections au titre de « site classé »: un premier classement en 1912, dont la portée n’est plus justifiée par le nombre d’équipements routiers sur le site, et un autre classement en 2001 comprenant une zone plus élargie (438 hectares) comprenant les bassins naturels du Doubs en amont, le saut du Doubs et les bassins artificiels en aval.

L’effondrement d’une falaise a formé un verrou sur le cours de la rivière. Ainsi est née la célèbre cascade du Saut du Doubs, grand site national visité par plus de 300 000 personnes chaque année pour les deux rives française et suisse. Le plus spectaculaire pourtant reste peut-être le site des Bassins du Doubs qui voit des falaises de plus de quarante mètres plonger dans les eaux profondes et calmes que sillonnent les vedettes panoramiques confortables. A voir impérativement.

Une requalification totale de ce joyau de la nature se poursuit depuis 2001. Après la construction d’une passerelle franco-suisse, les belvédères et les sentiers ont été complètement revus.  Ces travaux bénéficient du soutien du Département du Doubs, de la Région Franche-Comté, de l’Etat (Diren) et de l’Union Européenne. 80% des financements sont apportés par ces subventions.

 

Gorges du DoubsUne nature intacte, une rivière aux allures de fjord, la plus haute chute du Massif jurassien, des sentiers pédestres au charme poétique, une passerelle aérienne qui, d’une rive du Doubs à l’autre, vous efface la frontière, mais aussi de nombreux musées attrayants, des chefs-d’oeuvre de l’Art Nouveau, des spécialités gastronomiques. Cette région vaut bien un détour !

« A chaque saison, à chaque heure et de chaque endroit le Saut du Doubs nous offre un visage différent, mais toujours magnifique et surprenant. On a vraiment l’impression qu’il vit. Chaque mouvement d’eau est une respiration, alors en fonction du débit de la rivière, il est soit très calme, ce qui est apaisant ou en colère, ce qui est vivifiant ! L’ambiance qui règne dans ce coin de pays, renforcée par une nature intacte, en fait un lieu inoubliable. »

A bord de vedettes confortables, découvrez le cadre étonnant du lac des Brenets et la superbe chute du Saut-du-Doubs d’une hauteur de 27 mètres. Vous garderez le souvenir d’un spectacle grandiose et impressionnant de la nature. 

La compagnie Droz-Bartholet « Bateaux du Saut du Doubs et de Besançon », est heureuse de vous présenter son site internet. Lors de votre passage en Franche-Comté, venez découvrir le Saut du Doubs, Premier site naturel de Franche-Comté, et Besançon à bord du Vauban. ICI : http://www.sautdudoubs.fr/

 

Au cours de 14 km de croisière commentée sur les méandres du Doubs, découvrez un spectacle grandiose et impressionnant de la nature. 

Glissant paisiblement au fil de l’eau, vous apprécierez, en toute sécurité, l’exceptionnelle beauté du paysage.
Inaccessible par la route, ce décor vous laissera un souvenir inoubliable. 

sous les chutes du Saut du Doubs dans COURS d'EAU-RIVIERES de FranceVous embarquez à bord de confortables bateaux-promenades qui vous font naviguer sur les méandres de la rivière, avant de traverser le Lac de Chaillexon. 

Vous pénétrez ensuite dans de vastes bassins, appelés Gorges du Doubs, dont les hautes falaises abruptes et sauvages semblent toucher le ciel.
C’est un véritable trésor qu’a façonné le Doubs au coeur de magnifiques canyons.

Une escale au Saut du Doubs : LES BATEAUX DU SAUT DU DOUBS – Compagnie Christophe Droz-Bartholet – Les Terres-Rouges 25130 Villers-Le-Lac  info@sautdudoubs.fr

 

 

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Festival de Bouche à Oreille. Organisé en Petite Montagne

Posté par francesca7 le 13 novembre 2013

 

Le Festival de Bouche à Oreille est organisé par l’ADAPEMONT (Association pour le développement et l’animation de la Petite Montagne)

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Depuis 1990, le Festival de Bouche à Oreille se déroule tous les ans durant la deuxième quinzaine du mois de juillet. Il change de lieu chaque soir et passe d’église romane en place de village, ou encore par des granges ou cours de châteaux.

C’est un festival pour la bouche avec des soirées de découverte de la gastronomie jurassienne. Un buffet campagnard fourni par les producteurs locaux précède chaque concert ou spectacle. L’oreille ce sont des concerts de chanson, de musique actuelle, de musique classique, musique du monde, et de musiques traditionnelles. Le bouche à oreille, ce sont aussi des conteurs, des spectacles et des animations, alliant musique, gastronomie et convivialité, mais également une équipe bénévole et professionnelle.

Présentation du programm Spectacle de la compagnie Do Rêve Mi
www.compagniedorevemi.jimdo.come 2013 en video

http://youtu.be/gIUQwXzWEYg

Dans le cadre du festival, une exposition artistique est organisée, avec chaque été une quarantaine d’artistes qui s’expriment sur un thème proposé (mouvements en 2011, la lettre et l’image en 2012). En 2013, le thème retenu est « Récupérer, Transformer » et l’exposition sera présentée en sept ou huit lieux différents avec un plus grand nombre d’artistes, de façon à proposer un itinéraire artistique en Petite Montagne pendant toute la durée du festival.

Article paru au journal : http://www.voixdujura.fr

Le festival De bouche à oreille, organisé par l’Adapemont, garde toujours à l’esprit une partie musicale et une artistique, dans un cadre éclectique, ouvert à toutes les tendances, ainsi que la promotion des produits du terroir et de ses producteurs, qui accompagnent la partie gastronomique. Il se déroulera du samedi 20 juillet au dimanche 4 août.
Pierre-Etienne Vuillemin, directeur de l’Adapteront, association organisatrice de l’événement : « Il y a une nouveauté cette année  : ce festival sera lancé les 20 et 21 juillet à Orgelet. Le samedi soir, le tremplin musical sera récompensé d’un prix de 500 euros et la possibilité de jouer le vendredi suivant en première partie des Figues de Barbarie. Le but est de dire, en Petite Montagne dans le Jura, on a des musiciens, et de leur permettre de jouer sur une scène professionnelle. Le dimanche, pour la deuxième année, de 10 h à 19 h l’animation Déambul’Art comprendra des courts métrages, concerts, ateliers, un marché artisanal…  ».

Lisez l’article complet dans Voix du Jura du 25 avril 2013.

Les lieux d’exposition

Arinthod

  • 2012-07-15-18.14.53-300x225Chapelle castrale et mairie (2 salles au rez-de-chaussée) du mardi au dimanche de 15h à 19h.
  • Médiathèque mardi 10h-12h et 15h-18h ; mercredi 10h-12h et 4h-18h ; vendredi 10h-12h et 14h-19h ; samedi 10h-14h. Ouver ture en plus samedi et dimanche de 15h à 19h. Fermé le jeudi.
  • Maison de retraite accessible tous les jours de 9h à 17h30. •Installations en extérieur (sculptures, objets volumineux) visibles en permanence.

Orgelet

  • Médiathèque mardi et jeudi 16h-18h ; mercredi 10h-12h30 et 13h30-18h30 ; vendredi 14h-18h30 ; samedi 10h-12h et 13h30-17h.
    Fermé le dimanche.

Saint-Julien

  • Médiathèque mardi 14h-19h ; mercredi 9h-12h et 14h-18h; vendredi 9h-12h; samedi 10h-14h. Fermé le jeudi et le dimanche.

Gigny

  • Exposition « Gigny du Moyen-âge à nos jours : couleurs et lumières » dans les deux salles de l’ancienne école (archéologie, vitraux, broderies), créations de Christelle Fillod et Agnan Kroichvili.
    L’exposition est visible du 13 juillet au 18 août tous les jours de 15h à 19h.

Pour les petits plus

En parallèle au festival, nous sommes heureux de proposer « Les petits + du festival » où vous serez accueillis chaleureusement.  www.barfred.eu

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Histoire du jura

Posté par francesca7 le 13 novembre 2013

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Le mot Jura vient du bas-latin (ou latin tardif) juria et signifie « forêt » ou « forêt sauvage » ou « forêt de montagne » (du celtique joris). Après la rattachement de la Franche-Comté par la France en 1678 par le Traité de Nimègue, le département ne sera créé qu’à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d’une partie de la province de Franche-Comté. Il comptait alors 6 districts, qui furent remplacés par 4 arrondissements en 1800. Celui de Poligny fut supprimé en 1926.

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes autrichiennes et suisses de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).

Le département possède l’un des plus petits vignobles français par la surface avec 1 850 hectares, il est parmi les plus originaux par la personnalité typique et l’excellence de sa production viticole. Il est largement réputé pour ses vins blancs dont son cépage Savagnin, qui donne notamment le Vin jaune. On trouve également des vins singuliers comme les vins liquoreux que sont le Macvin ou le Vin de paille.

La Percée du vin jaune est devenue le plus gros évènement du département. La Pressée du vin de paille à lieu depuis 2008. La culture du vin et du terroir y sont mêlés à une fête populaire.

 Culture dans le département du Jura.

  • Estivales des Orgues du Jura. Ce festival, qui réunit des concerts vocaux et instrumentaux avec l’orgue, a lieu chaque année au mois d’août. Les concerts ont lieu dans les belles églises du Jura sur les orgues classées M.H. La programmation propose aux touristes et au public local de (re-)découvrir des artistes de renom. Renseignements sur le site ou à l’office de tourisme du Haut-Jura (Morez).
  • Festival de Bouche à Oreille. Organisé en Petite Montagne, ce festival se déroule tous les ans durant la deuxième quinzaine du mois de juillet et change de lieu chaque soir. C’est un festival pour la bouche : des soirées de découverte de la gastronomie locale et jurassienne, un buffet campagnard fourni par les producteurs locaux précède chaque concert ou spectacle. L’oreille ce sont des concerts : de chanson, de rock, de musique classique, d’accordéon, et musiques traditionnelles. Le bouche à oreille, ce sont des conteurs, des spectacles et des animations, alliant musique, gastronomie et convivialité.
  • Festival de musique du Haut-Jura. Au mois de juin, le Haut-Jura devient, à travers les hauts lieux d’un patrimoine architectural exceptionnel, un haut lieu de la musique ancienne et baroque dont le rayonnement et la connaissance sont servis par de brillants ensembles avec leurs meilleurs interprètes
  • Le Festival Polizic à Poligny, propose le quatrième samedi de septembre une programmation grand public et ouverte à tous.

 

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L’IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013


Les premières productions typographiques

et les premiers imprimeurs.

~*~

En dehors de l’intérêt que présente cet opuscule à tous ceux qui s’intéressent aux débuts de l’imprimerie, il offre une particularité curieuse qui réside dans sa confection même.

Depuis plus de quatre siècles la composition typographique a toujours été exécutée à la main. Ce qui faisait dire souvent à ceux qui ont discouru des choses de l’imprimerie que la typographie, en ce qui concerne spécialement la composition, était restée dans les limites que lui avaient assignées Gutenberg, Fust et Schœffer.
L'IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES dans Alpes Haute Provence yriarte02
Il était réservé au XIXe siècle – et les tentatives premières qui remontent presque au début de ce siècle se sont formulées plus nettement et ont abouti à de sérieux résultats dans ces vingt dernières années de donner une formule nouvelle à la composition typographique.

Jusqu’à cette heure le progrès le plus réel qui ait été réalisé dans la composition mécanique semble dû à la Linotype (machine qui compose, espace, justifie, fond et distribue), dont l’idée première appartient à James C. Cléphane, typographe à Washington et qui a été perfectionnée à la suite d’incessantes et patientes recherches par Mergenthaler.

La Linotype, véritable merveille de mécanisme, est appelée dans un prochain avenir à prendre dans l’imprimerie la place importante que lui assignent, dans notre siècle de vapeur et d’électricité, la rapidité de travail qu’elle donne et l’économie de temps et d’argent qu’elle permet de réaliser.

L’Imprimerie en Europe aux XVe et XVIe siècles a été, sauf les premières pages, entièrement composé par la Linotype, et la composition a été exécutée par un seul ouvrier en une journée de 10 heures.

C’est l’un des premiers travaux qui aient été exécutés en France, à l’aide de la Linotype. Les imperfections matérielles qu’on pourra rencontrer dans cet ouvrage sont inséparables des premiers essais. Mais déjà les résultats s’améliorent et sont de nature à satisfaire les esprits les plus rebelles.

En publiant ces notes chronologiques, nous devions au lecteur quelques éclaircissements sur la confection matérielle du volume et dégager ce point spécial qu’un ouvrage relatant les labeurs accomplis patiemment et péniblement par la main des ancêtres typographiques, il y a quatre siècles et plus, est aujourd’hui mis à jour presque automatiquement, grâce aux combinaisons ingénieuses et multiples d’une machine à composer.

AVANT-PROPOS
Le relevé chronologique des premières productions de la typographie en Europe et des noms des imprimeurs qui, les premiers, ont exercé l’art d’imprimer depuis Gutenberg (XVe siècle) jusqu’à la fin du XVIe siècle, nous semble devoir offrir quelqu’intérêt aux érudits et aux amateurs bibliographes.

Des monographies spéciales à certains pays ont été publiées et contiennent des indications plus ou moins étendues sur les origines de l’imprimerie dans telle ou telle partie de l’Europe, dans telle ou telle ville.

Mais nous ne pensons pas qu’un travail d’ensemble présentant les noms des premiers typographes en Europe et les titres des premiers ouvrages qui virent le jour du XVe au XVIe siècle ait été publié jusqu’ici.

Nous aidant des renseignements divers empruntés aux historiens de l’imprimerie, aux bibliographes, aux manuels et catalogues les plus complets, nous avons dressé un relevé aussi précis que possible, nous attachant à la reproduction fidèle des titres des ouvrages, dans leur orthographie souvent bizarre, complétant ces indications sommaires par des notes intéressantes touchant l’histoire de l’imprimerie.

Nous souhaitons que l’aridité apparente de ce travail qui nous a demandé de patientes recherches soit excusée et que ce modeste essai soit accueilli avec une indulgente faveur.
L. D.

FRANCE
________

220px-Buchdruck-15-jahrhundert_1 dans Ariège
ABBEVILLE (Somme), 1486.

L’imprimerie est exercée dans cette ville dès cette date. Jehan Dupré, l’illustre typographe parisien qui imprimait le « Missale » de 1481 confie à un artisan d’Abbeville, Pierre Gérard, les caractères et le matériel nécessaires a l’établissement d’une imprimerie considérable. Premier livre imprimé la « Somme rurale», complétée par Jeban Boutillier.

AGDE (Hérault), 1510.

Le premier livre paru dans cette ville, « Breviarium ad usum beatissimi protomartyris Agathi Diocaesis patroni », a été imprimé par Jehan Belon, qui avait également des presses à Valence en Dauphiné, sa patrie.

AGEN (Lot-et-Garonne), 1545.

On attribue l’introduction de l’imprimerie dans cette ville et l’impression du premier ouvrage à Antoine Reboul, qui fit paraître à cette date un ouvrage du célèbre César Frégose, devenu évêque d’Agen en 1550 : « Canti XI de le Lodi de la S. Lucretia Gonzaga di Gazuolo », etc.

AIX (Bouches-du-Rhône), 1552.

Le premier livre imprimé est un « Règlement des advocats, procureurs et greffiers et des troubles de cour », etc., par François Guérin. L’imprimeur est probablement Pierre Rest, ou Roux, bien que des privilèges aient été accordés en 1539 et 1545, aux libraires d’Aix, par François Ier, et que l’imprimeur de Lyon, Antoine Vincent, ait obtenu la permission pour trois ans (1536-39) d’imprimer les Ordonnances du pays de Provence.

ALBI (Tarn), 1529.

Le premier livre imprimé à cette date dans la quatrième des cités de l’ancienne Aquitaine est : « Sensuyt la vie et légende de madame saincte Febronie, vierge et martyre ». Le présent livre faict imprimer par Pierres Rossignol, marchât et bourgioys Dalby.

ALENÇON (Orne), 1530.

Le premier livre connu, « Sommaire de toute médecine et chirurgie », par Jean Gouevrot, vicomte du Perche, sort des presses de maistre Simon du Bois. A la fin du XVIe siècle et pendant tout le XVIIIe, une famille d’un nom très connu, les Malassis, fournit de nombreux imprimeurs à Alençon.

ANGERS (Maine-et-Loire), 1476.

C’est la cinquième ville de France dans laquelle ait pénétré l’imprimerie. Le premier ouvrage imprimé est la « Rhetorica nova » de Cicéron, qui dispute la priorité au « Coustumier d’Anjou », le plus ancien Coutumier français que l’on connaisse. La « Rhétorique » porte à la fin : « Audegani per Johanem de Turre atque Morelli impressores. »

ANGOULÈME (Charente), 1491.

Tous les bibliographes font remonter à cette date l’introduction de l’imprimerie dans cette ville par la publication de cet ouvrage : « Auctores octo Continentes libros videlicet », etc. etc. Le nom de l’imprimeur est inconnu. Au XVIe siècle, il faut citer parmi les imprimeurs la famille des Minières.

Lire la suite… »

Publié dans Alpes Haute Provence, Ariège, ARTISANAT FRANCAIS, AUX SIECLES DERNIERS, Bourgogne, Bretagne, Corse, Côte d'Or, Dordogne, Finistère, Gard, Hautes Alpes, Isère, Jura, Morbihan, Morvan, Moselle, Nièvre, Oise, Paris, Saône et Loire, Sarthe, Vosges, Yonne | Pas de Commentaire »

Les Montgolfières de Dole

Posté par francesca7 le 29 octobre 2013

La plus grosse montgolfière du monde
est née à Dole (Jura, Franche-Comté)

(Source : Le Progrès)

Ce mastodonte de 41 mètres de haut qui peut embarquer 32 passagers a été imaginé et conçu par Olivier Cuenot, dirigeant de la société Cameron Balloons France, basée à Dole.

Image de prévisualisation YouTube

Z-750 : c’est son nom est à ce jour la plus grosse montgolfière homologuée au monde. Avec une capacité de 32 passagers (plus deux pilotes) elle n’a pas d’équivalent : le précédent record s’établissant à 28 passagers.

Avec des mensurations très impressionnantes, l’engin ne devrait pas passer inaperçu dans le ciel de Touraine. Car c’est là-bas qu’elle a élu domicile depuis qu’elle a été livrée à son propriétaire, il y a quelques semaines. Olivier Cuenot, chef d’entreprise installé à Dole est le concepteur de cette montgolfière gigantesque. Commande lui a été passée en octobre dernier par un client désireux de faire voyager dans le ciel un grand nombre de personnes.

Les Montgolfières de Dole dans HUMEUR DES ANCETRES 220px-early_flight_02562u_7-204x300Après quelques mois de calculs, de dessins et de démarches d’homologation, le travail de fabrication a pu débuter en janvier dans les ateliers de la société Cameron Balloons à Bristol en Angleterre. Pour un premier vol d’essai en juin. Pour l’entreprise doloise, c’est évidemment une belle réussite. « C’était un beau défi », se félicite Olivier Cuenot dont le parcours professionnel s’avère très atypique.

Originaire d’Arc-et-Senans (Doubs), il a été amené à découvrir le vol en montgolfière par son père, photographe amateur, désireux de prendre de la hauteur pour ses prises de vue. « Il a passé son brevet de pilote, moi aussi », se souvient-il. C’était en 1989. C’est ainsi que la passion est née. « Je suis ensuite devenu instructeur. Puis en 2001, le leader mondial de la fabrication de ballons lui demande s’il est intéressé pour s’investir et devenir son représentant en France. Olivier accepte.

« Les 3 ou 4 premières années, nous faisions cela, mon épouse et moi, à la maison, à Monnières. Mais assez vite la place manque. L’entreprise s’installe à Dole, rue Émile-Zola puis Avenue Pompidou, l’année dernière. Aujourd’hui, la société est prospère. L’activité s’organise autour de la vente de montgolfières, de la réparation des ballons, d’une école de pilotage et de baptêmes de l’air.

Pour répondre à la demande très importante l’été, le couple fait appel à des saisonniers. « Je pense que nous allons créer un emploi de permanent l’année prochaine », se félicite le patron heureux du bel envol de son entreprise.

Cameron Balloons France :  renseignements et réservations pour les baptêmes de l’air au 06 73 46 75 19 ou 03 84 82 45 35.

Publié dans HUMEUR DES ANCETRES, Jura, VILLAGES de FRANCE | Pas de Commentaire »

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