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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Saucisse de Montbéliard

Posté par francesca7 le 29 mars 2014

 

280px-Saucisse_de_MontbéliardSouvent présentée par paire, la saucisse de Montbéliard s’identifie facilement par sa forme courbe (diamètre minimum 25 mm), par sa belle couleur ambrée légèrement tachetée, et par sa peau fine très lisse. En bouche, on retrouve une texture ferme, moelleuse et juteuse, un gros grain de hachage (6 mm minimum), et un délicieux arôme de fumé, parfumé de poivre et de cumin, et parfois selon les recettes de coriandre, muscade, échalote, romarin, girofle… La saucisse de Montbéliard est une saucisse traditionnelle fumée à la sciure de bois en tuyé, de Montbéliard dans le Doubs en Franche-Comté. La saucisse de Montbéliard prend son essor au xixe siècle. Elle est à base de différents morceaux de porc que l’on mélange à des ingrédients. Autrefois, on se servait d’une simple planche et d’un couteau pour découper la chair à saucisse. Le tout était enfilé avec le pouce dans le boyau du porc en se servant d’un entonnoir qu’on appelait « emboussu ».

Les fumoirs à viande gallo-romains retrouvés à Mandeure (Epomanduodurum) près de Montbéliard attestent de l’ancienneté du savoir-faire franc-comtois. Ainsi dès l’Antiquité, la renommée des viandes fumées et salaisons Séquanes traverse les frontières, jusqu’à Rome où elles étaient très prisées.

La saucisse de Montbéliard est l’une d’entre elles, se situant au carrefour de deux pratiques ancestrales apparues pour faire face aux longs et rudes hivers francs-comtois : le fumage des viandes pour mieux les conserver, et l’utilisation du petit-lait restant de la fabrication des fromages pour nourrir des cochons. 

La Montbéliard est ainsi née de l’intelligence des anciens, et est encore aujourd’hui fabriquée selon la tradition :

- obtenue à partir de porcs engraissés au petit-lait des fromageries

- embossée dans un boyau naturel de 25 mm de diamètre minimum

- à gros grain de hachage (6 mm de diamètre minimum), car la viande était autrefois hachée au « boitchu », un lourd couteau à deux poignées

- épicée, jadis avec du carvi (ou cumin des prés), plante qui poussait localement, et qui fut ensuite souvent remplacée par du cumin, d’origine exotique

- fumée au bois de résineux, essence présente en abondance dans les forêts de la région 

 Plus tard, on inventa des modèles à piston, plus ou moins articulés. Puis on nouait les extrémités de la saucisse, et on la cuisait (elle n’était pas nécessairement fumée). On était encore loin de la fabrication courante : c’était un travail familial ; la mère de famille achetait un morceau de porc et fabriquait quelques saucisses à l’avance.

 

Saucisse de Montbéliard dans Jura 220px-Nancray_14La Montbéliard protégée : 

Ces caractéristiques essentielles sont garanties par un cahier des charges strict, et préservées depuis février 2011 par une protection nationale accordée par l’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité). La filière salaisons régionale attend prochainement la validation européenne de l’IGP ((Indication Géographique Protégée) demandée en 2009. Cette protection réserve d’ores et déjà l’appellation « saucisse de Montbéliard » aux seuls fabricants situés dans les 4 départements de Franche-Comté (Doubs, Haute Saône, Jura, Territoire de Belfort) qui respectent le cahier des charges.

La saucisse de Montbéliard est fumée à la sciure de bois, au « tuyé » (cheminée-fumoir à la forme particulière, que l’on rencontre dans les fermes du Haut-Doubs) selon diverses essences. Les bouchers-charcutiers du pays de Montbéliard l’ont améliorée et en ont fait un produit gastronomique artisanal de belle réputation. Aujourd’hui c’est une saucisse « nationale », car pour bon nombre de Français, une saucisse fumée est une « Montbéliard ».

On doit surtout sa renommée à la Confrérie des « Compagnons du Boitchu », tous maîtres-charcutiers qui ont fondé une charte de qualité commune. Toutefois, il est permis à chacun une petite marge de manœuvre à l’égard des ingrédients.

Elle est plus petite, plus maigre et moins fumée que la saucisse de Morteau.

25 février 2011, la saucisse de Montbéliard entre dans la dernière ligne droite de la démarche IGP, avec la mise en place de la 180px-Saucisse_Montbeliard dans Les spécialitésprotection nationale transitoire, qui la protège dans sa conception et sur sa zone de production réservée à la Franche-Comté.

2011 sera aussi la première année de la participation de cette fameuse saucisse, dans la catégorie « saucisse de Montbéliard » au Concours général agricole lors du salon international de l’agriculture.

La saucisse de Montbéliard est sans doute la plus vieille saucisse connue de France.

 Elle a traversée les frontières et les époques pour nous parvenir inchangée à l’aube du 21ème siècle. Sa notoriété, sa présence sur de nombreuses tables de France lui confèrent une reconnaissance implicite. Avec son goût typique, sa richesse gustative incontestée, elle accompagne le quotidien des amateurs de produits simples,sains.

 

 

 

Publié dans Jura, Les spécialités | Pas de Commentaire »

en route pour le Château Pécauld

Posté par francesca7 le 29 mars 2014

280px-Château_Pécauld_(Arbois)

Au xiiie siècle, la « Tour ronde de Vellefaux » est construite sous le nom de la famille de seigneurs qui possédait le fief. Elle fait alors partie des remparts de la ville d’Arbois.

Au début du xvie siècle, Nicolas Perrenot de Granvelle (1484-1550) chancelier, garde des Sceaux, premier conseiller et homme de confiance français de l’empereur germanique Charles Quint, achète le château à Guillaume de Velfaux. Il fait alors construire le corps de logis.

À la fin du xvie siècle, le château devient la propriété de la famille Pécauld, officiers des duc de Bourgogne.

Après 1678, après la conquête de la Franche-Comté par Louis XIV, Guillaume Pécauld achète la charge de gouverneur d’Arbois. Le château reste dans la famille Pécauld jusqu’à la Révolution française où il est vendu comme bien national.

En 1829, le château est racheté à un négociant de vin par la ville d’Arbois. Le château Pécauld est alors un presbytère puis une école de garçons, mais son état de délabrement contraint la ville d’Arbois à construire une nouvelle école. En 1993, le château est restauré et abrite le musée de la Vigne et du Vin de Franche-Comté et le Comité interprofessionnel des vins du Jura.

Le château Pécauld est un château du xiiie siècle à Arbois dans le Jura en Franche-Comté. Il abrite le musée de la vigne et du vin depuis 1993 (vignoble du Jura) et est inscrit aux monuments historiques depuis le 22 novembre 1988.

Depuis 2003 l’Institut Franc Comtois des Vins et du Goût est un lieu de rencontres gustatives.

Situé en Arbois, au cœur du vignoble jurassien, l’Institut occupe un haut lieu chargé d’histoire : le château Pécauld. Cet édifice du XIIIième siècle abrite aujourd’hui le pôle vinicole du Jura.

Riche d’un patrimoine gastronomique et viticole, ce Site Remarquable du Goût a la chance d’abriter en ses murs de nombreux talents. Restaurateurs étoilés, artisans des métiers de bouche, sommeliers, vignerons … concourent à la dynamique de l’Institut. Avec l’obtention de la première AOC de France en 1936, Arbois s’est engagé dans une démarche qualité que l’Institut prolonge aujourd’hui. Ses membres perpétuent un certain art de vivre et défendent une vraie culture du goût.

 

Les membres de l’Institut Franc Comtois des Vins et du Goût sont sensibles à la Culture du Goût et développent tout au long de l’année un Goût de la Culture en étant à l’origine de manifestations reconnues.

Conférences gourmandes « Paysages, paysans et savoir faire culinaire »

Avec ce programme de conférences gourmandes, entrant dans le cadre du Plan Régional de l’Alimentation, l’Institut Franc Comtois des Vins et du Goût se mobilise pour vous faire mieux apprécier et connaître le contenu de vos assiettes. Les produits du terroir ont un impact sur notre cadre de vie régional, car les hommes qui les façonnent, dynamisent aussi nos villages et entretiennent des paysages d’une beauté parfois rare.

Téléchargez le pdf pour connaître le programme détaillé octobre 2012 – octobre 2013.

Téléchargez le programme

 

Les petites fêtes de Dionysos

Sont conviés début juillet, tous ceux et celles qui aiment conjuguer le plaisir silencieux de la lecture avec le goût du dialogue, des découvertes, des rencontres partagées autour d’un livre, d’un verre de vin et de mets délicieux. Un début d’été littéraire, artistique, oenologique et gastronomique ouvert à tous et à toutes, petits comme grands ! Chaque année, l’IFCVG est partenaire du CRLFC pour l’organisation de la soirée lecture dégustation découverture et la soirée de clôture.

en route pour le Château Pécauld dans CHATEAUX DE FRANCE

Les sites remarquables du Goût

Dans le cadre du label « Site Remarquable du Goût », l’IFCVG valorise les synergies entre produit, patrimoine et accueil sur le territoire, en favorisant l’élaboration d’un programme d’animation et de promotion.

Un site à visiter ICI…. 

 

Publié dans CHATEAUX DE FRANCE, Jura | Pas de Commentaire »

Lons le Saunier et Rouget de Lisle

Posté par francesca7 le 29 mars 2014

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excellent lieu de séjour pour les touristes qui veulent rayonner dans le « vignobles » ou sur les « plateaux », Lons le Saunier est aussi une station thermale qui utilise des eaux salines pour le traitement des troubles de croissance et des rhumatismes.

 Site connu dès la préhistoire, sa fondation remonte au moins à l’horizon 100 av. J.-C. ; les Séquanes dominaient alors la région jusqu’à la conquête romaine.

À l’époque gallo-romaine, la ville s’appelait Ledo salinarius (en latin : la ville du sel). Les ressources en sel étaient déjà exploitées (voir salines de Lons-le-Saunier et histoire du sel du Jura). La ville tirant son nom de la source Lédonia, autour de laquelle s’est constituée la ville dès le Moyen Âge.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Franciade.

Lons-le-Saunier est la préfecture du département du Jura, d’après la loi du 2 pluviôse an VIII (29 mars 1800).

Les curistes bénéficient des bienfaits de la source Lédonia depuis 1892 au centre thermal Ledonia, situé dans le parc des bains.

Le Docteur Jean Michel (Jean-Marie-Vital Michel), chirurgien de l’hôpital de Lons-le-Saunier, a été torturé et abattu par l’occupant allemand le 27 avril 1944 en représailles des soins apportés à des maquisards blessés.

Au cours de la seconde Guerre mondiale, Lons-le-Saunier est libérée le 2 septembre 1944 par les troupes débarquées en Provence.

 

Rouget de Lisle : L’auteur de La Marseillaise naît, en 1760, au n° 24 de la ruelle du Commerce. Son père est avocat du roi. Entré dans l’armée, Rouget devient capitaine du génie, mais ce n’est pas un foudre de guerre, ses goûts le portent vers la versification et la musique. D’une veine féconde – le musée de Lons conserve quatre volumes entiers des chants – il charme les salons.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsC’est en avril 1792, à Strasbourg, sa garnisons, qu’il compose le « Chant de guerre pour l’Armée du Rhin », devenu La Marseillaise. Le pète-musicien commet ensuite l’imprudence de dédier un hymne à Henri IV. Il est emprisonné jusqu’au 9 thermidor.

Vivant chichement – il copie de la musique – Rouget retourne au pays natal. A Montaigu, où se trouve la maison de campagne familiale, il mène de 1811 à 1818 la vie du vigneron, puis revient à Paris. Pauvre comme Job, il est emprisonné à St Pélagie pour une dette de 5OO francs et libéré grâce à la générosité du chansonnier Béranger. En 1830, des amis de Choisy le Roi le recueillent à demi paralysé, presque aveugle. A ce moment, Louis Philippe accorde au vieillard une pension de 1 5OO francs qui soulage sa misère pendant les six dernières années de sa vie.

La défection de Ney : Après le départ de Napoléon pour l’Ile d’Elbe, le Maréchal Ney rallié au Louis XVII, a été nommé commandant de la division militaire de Besançon. Mais l’Empereur débarque au golfe Juan et, par Grenoble et Lyon , se dirige sur Paris. Ney part pour lui barrer la route. Toujours impulsif, il déclare : « Je le ramènerai pieds et poings liés dans une cage de fer ».

Image illustrative de l'article Michel NeyArrivé à Lons le 14 mars 1815, le maréchal passe les troupes en revue sur la promenade de la Chevalerie. Ce sont des cris de « Vive l’Empereur » qui l’accueillent. Impressionné, repris par le passé, Ney change de camp une fois encore et clame sa nouvelle conviction : « La cause des Bourbons est à jamais perdue ». Il rejoint Napoléon à Auxerre, et se jette dans ses bras. En juillet 1815, Louis XVIII reprend son trône et, en décembre, un feu de peloton termine la glorieuse carrière du «  brave des braves ». Le maréchal Moncey, bisontin « tête de bois », qui a refusé de siéger dans le conseil de guerre, se fait destituer et emprisonner.

 

Publié dans FONDATEURS - PATRIMOINE, Jura, VILLAGES de FRANCE | Pas de Commentaire »

Ancienne Abbaye de NANTUA en Jura

Posté par francesca7 le 22 mars 2014

 

180px-ClochernantuaNantua doit son origine à une abbaye bénédictine installée en cet endroit dès le 8ème siècle.  Au Moyen Age, ville franche entourée de bons remparts, elle entre dans le tourbillon des querelles qui opposent les gens du Bugey, de la Comté, de la Savoie, de Genève, sans compter la France et l’Empire.  En 1601, Henri IV l’annexe au domaine royal.

Au temps des diligences, elle connaît une grande animation ; c’est le relais entre Bourg en Bresse et Genève. Puis, au 19ème siècle, quand le chemin de fer a tué les beaux attelages, Nantua tombe dans le marasme et l’oubli. Le développement de l’automobile, le goût du tourisme, du séjour en montagne ont redonné la vie à cette charmante villégiature. Nantua tire sa notoriété du lac au bord duquel   elle est bâtie dans une cluse aux versants abrupts couverts de vastes sapinières. Les écrevisses et les quenelles à la Nantua sont fameuses dans l’univers gourmand.

La ville se forma autour du monastère de bénédictins, fondé par saint Amand, et de l’église par laquelle le corps de Charles II le Chauve aurait transité. L’abbaye bénédictine édifiée au viiie siècle est ravagée par les Magyars. Au xe siècle, elle est annexée à Cluny et en 1100, elle devient un simple prieuré.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la région de Nantua se distingue par une résistance active à l’occupant nazi. En représailles, les Allemands organisent plusieurs rafles. Lors de celle du 14 décembre 1943, 150 hommes âgés entre 18 et 40 ans sont capturés et emmenés en déportation. Nantua est libérée en septembre 1944 par les troupes débarquées en Provence. Pour l’action de ses habitants au cours de la guerre, la ville de Nantua a été décorée de la médaille de la Résistance française par le Général de Gaulle en 1947. Elle est titulaire de la Croix de Guerre 39-45. Le monument aux déportés situé sur les rives du lac, et un musée de la Résistance  rappellent l’action des maquis de l’Ain au cours de la Guerre.

Un énorme rocher de 12 000 tonnes, la Colonne , qui menaçait un quartier de Nantua , fut dynamité le 8 août 1973.

Ancienne Abbaye de NANTUA en Jura dans EGLISES DE FRANCE 480px-Nantua_w2

LAC de  NANTUA – Le lac a été classé site naturel protégé en 1935. Situé à 475 m d’altitude, le lac s’étend en longueur d’ouest en est sur 2,7 km, pour une largeur de 650 m, pour une superficie totale de 141 ha. Sa capacité est de 40 millions de mètres cube d’eau, et sa profondeur maximale de 42,9 m. De nombreuses sources contribuent à l’alimenter, dont la source de Neyrolles, émissaire du lac de Sylans. Par le « Bras du Lac », ses eaux se jettent dans l’Oignin, affluent de l’Ain. De l’esplanade du lac ombragée de beaux platanes et de l’avenue du Lac, on jouit d’une belle vue sur le plan d ‘eau encadre par les hauteurs du Haut Bugey dont les falaises du côté Nord s’achèvent par un talus d’éboulis boisé.

Il est alimenté à 80% par trois petits ruisseaux qui se jettent dans sa partie sud-est : la Doye, le Merlot Nord et le Merlot Sud. Des sources de moindres débits complètent son alimentation. Les grands travaux de 1856  abaissèrent le niveau du lac de plus d’un mètre. Ils ont permis un assainissement des zones marécageuses et l’aménagement de l’esplanade du Lac côté Nantua.

Petite anecdote : lors de la Seconde Guerre mondiale, les résistants des environs se débarrassent dans le lac des containers largués par les Alliés. Il s’agit de cylindres vides qui contenaient des vivres, du matériel ou des armes. Ces vestiges sont observables entre -15 et -25 m.

 

LA VILLE – Nantua est jumelée avec Brembilla en 2011 et 2012. C’est une volonté de la municipalité de Nantua. Un comité associatif de jumelage (CJBN) est créé en 2013.

 dans JuraL’arbre du jumelage, un tulipier de Virginie, est planté sur le rond-point de l’Europe près du lac, le 23 juin 2012, lors de la signature du serment, en guise de symbole d’amitié envers les habitants de Brembilla et de l’immigration italienne en général qu’a connu le Haut-Bugey avant, pendant et après le Seconde guerre mondiale.

Gastronomie à NANTUA

La sauce Nantua bien sûr, à base de beurre d’écrevisse, accompagne parfaitement les quenelles de poisson. À Nantua, les quenelles sont fabriquées avec un minimum de 22 % de chair de brochet. Les écrevisses qui entraient dans la conception de cette sauce provenaient de l’abondance, autrefois, de ces crustacés dans les rivières et lac de Nantua. Le beurre était élaboré avec les déchets de carapace qui était cuite, pilée et filtrée.

 

 

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Circuit dans la vallée de la Bienne

Posté par francesca7 le 9 mars 2014

 

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Tout d’abord, la Bienne, affluent de l’Ain, a un cours très pittoresque, presque constamment en gorges. C’est un torrent qui naît près des Rousses, à 1 100 m d’altitude. De sa source à Morez, il suit une profonde entaille orientée Sud-Est-Nord-Ouest qui coupe par des cluses les chaînons jurassiens. Morez occupe l’un de ces cluses. Sortie de la ville, la rivière fait un coude à angle droit et prend la direction générale des vals de la région, c’est à dire Nord-Est – Sud-Ouest. A St Claude, dans le site magnifique, elle reçoit le Tacon, puis s’infléchit fortement vers l’Ouest et recommence à tailler son chemin au travers des chaînons montagneux. Elle prend ensuite un cours paresseux, trace de nombreux méandres au milieu des champs et des bois, avant de confondre ses eaux avec celles d el’Ain dans la retenue de Coiselet.

Les gorges de la Bienne sont longues de 25 km situées au cœur du massif et du département du Jura è La Bienne parcours le massif jurassien à travers une vallée encaissée, elle se resserre et les versants deviennent extrêmement raides, voire des falaises.  .

Circuit dans la vallée de la Bienne dans JuraDe Morbier à Valfin-lès-Saint-Claude, les gorges de la Bienne ont été creusées dans un synclinal en suivant le sens des plis jurassiens en direction du sud-ouest ; à partir de Valfin, la Bienne bifurque vers le sud et coupe l’anticlinal des côtes de la Bienne avant de suivre le sens du synclinal de Longchaumois de la cascade de la Vouivre à Saint-Claude. Les versants des gorges de la Bienne sont principalement constitués de calcaires sublithographiques du Kimméridgien.

Située sur le territoire du Parc naturel régional du Haut-Jura, le site des « Vallées et côtes de la Bienne, du Tacon et du Flumen » s’étale sur 14 982 ha, du nord au sud de Morbier aux Bouchoux, et de l’est à l’ouest des Molunes à Chancia.  Affluent de l’Ain, la Bienne naît de la confluence du Bief de la Chaille et de l’Evalude, à une altitude de 1 100 mètres. Flanquée à l’est comme à l’ouest de reliefs très accentués, elle entaille profondément le massif plissé jurassien jusqu’à Saint-Claude (environ 400 m d’altitude) où elle reçoit le Tacon, grossi du Flumen. Elle poursuit son cours plus calmement en traçant de nombreux méandres avant de confondre ses eaux avec celles de l’Ain dans la retenue de Coiselet (environ 310 m d’altitude). Le Tacon, son principal affluent, parcourt une combe longue et profonde (entre 1020 et 420 m d’altitude) avant de recevoir le Flumen. Celui-ci est formé à partir des eaux qui s’échappent de grottes ouvertes dans les couches calcaires ; ces résurgences sont alimentées par une série de pertes qui affectent les écoulements superficiels des plateaux voisins.

 

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Le CANTOU a ouvert ses portes le 20 septembre1997.
L’établissement, étant situé à proximité du village de Molinges, permet un accès assez simple et un environnement calme pour les occupants. Les terrasses offrent un espace de détente pour les occupants et leurs visiteurs. Chaque résident est muni d’une alarme, reliée au personnel. Le résident aménage le logement avec ses propres meubles, le décore à son goût, afin qu’il se sente comme chez lui, et peut garder son médecin traitant. Les familles peuvent venir manger après réservation, le résident peut sortir comme il le souhaite.

L’AAPPMA La Biennoise souhaite interdire la pêche sur 24 kilomètres, pour une durée indéterminée, à la suite de la forte mortalité de poissons découverte à la mi-mars dans cette rivière jurassienne. Sur son blog, le pêcheur jurassien précise que « les limites du secteur fermé à la pêche sont pour l’amont, la  confluence du Tacon avec la Bienne à St Claude et pour l’aval, la  confluence du Merdançon et la Bienne à Dortan« . Cette décision intervient alors que les analyses réalisées par l’ONEMA sur les poissons morts ne sont toujours pas connues. Aujourd’hui encore, Charles Varenne, le président de l’ AAPPMA, récupère des poissons morts au bord de cette rivière.  Et pourtant, selon l’association de pêche, des pêcheurs continuaient de pêcher et de manger leurs prises. La Biennoise veut également sauvegarder les truites encore bien portantes.

VIDEO 

http://www.dailymotion.com/video/xpm6ui

Le site des « Vallées et côtes de la Bienne, du Tacon et du Flumen », est également marqué par une forte activité industrielle représentée par quelques entreprises importantes et une multiplicité d’autres de petites tailles. Héritières d’une longue tradition locale, elles sont à l’origine de productions spécifiques telles la lunetterie, la taille de pierres précieuses et semi précieuses, les métiers du bois (tournerie…), le jouet… Plus récemment, de nouvelles industries sont apparues autour du plastique, du traitement de surface, du décolletage, des mécaniques diverses… 

 Ces entreprises, dont plusieurs restent encore à ce jour non raccordées à un réseau d’eau usée et rejettent directement leurs effluents dans la Bienne et son bassin versant, sont à l’origine de pollutions diverses : métaux lourds, matières en suspension, huiles, hydrocarbures… 

Les analyses réalisées au milieu des années 1990, au démarrage du contrat de rivière Bienne révélaient ainsi diverses pollutions dont la plus conséquente provenait des métaux lourds. Celle-ci était particulièrement importante en haute Bienne (secteur de La Doye, Morez, Morbier), les concentrations restant significatives jusqu’à l’amont de Saint-Claude. Plus à l’aval, on observe une diminution progressive qui pourrait en partie s’expliquer l’absence de rejets importants, l’augmentation des débits de la Bienne et le rôle de « piège à sédiments  » qu’a pu jouer le barrage d’Etable. 

A ce jour, et suite notamment, au contrat de rivière Bienne et à l’engagement de 11 industriels de la lunette de Morez à mettre en place des stations d’épuration autonomes et performantes, les concentrations en métaux (Chrome, Cuivre, Nickel, Plomb et Zinc) ont considérablement diminuées. A titre d’exemple, les cours d’eau de l’Evalude et du Chapy étaient, en 1995, les affluents de la Bienne les plus pollués par les métaux. Or, aujourd’hui, les analyses révèlent que ces cours d’eau ont retrouvé une qualité tout à fait satisfaisante. Cette très nette amélioration peut aujourd’hui être attribuée aux efforts des industriels en ce qui concerne l’Evalude, à l’amélioration du traitement des effluents sur la commune de Septmoncel en ce qui concerne le Chapy.

Activités estivales.  

On parle d’activités estivales mais il convient de rappeler que les loisirs ci-dessous présentés sont en réalité pratiqués du printemps (plus tardif sur les hauteurs du site que dans la vallée de la Bienne) à l’automne. 

Les activités de randonnée  

La première d’entre eux est nettement la randonnée pédestre et la promenade (plus courte et pratiquée sur l’ensemble des saisons sans neige par la population locale notamment). Des itinéraires balisés et entretenus par les communautés de communes en étroite collaboration avec le Parc naturel régional du Haut-Jura (pour la marche à pied mais également pour le VTT) jalonnent l’ensemble du site de la Bienne, du Tacon et du Flumen . Ils ont, pour la très très grande majorité d’entre eux, intégré les sensibilités environnementales. Localement toutefois, des traversées de pâturages (abritant souvent des milieux type pelouses sèches, sensibles à un piétinement important) ou le dérangement d’oiseaux rupestres sont signalées ; elles sont souvent le fait de promeneurs locaux qui s’écartent des sentiers balisés. C’est la raison pour laquelle, il semble important aux personnes ayant étudié cette problématique, de se donner les moyens d’informer les promeneurs. Signalons également, pour information et pour en terminer avec les activités dites « de randonnée » que le « grand huit », itinéraire équestre, traverse le site de la Bienne au gré des 2000 km de circuit qu’il emprunte dans le Jura, de la plaine de la Bresse aux montagnes du Parc Naturel Régional en passant par la région du vignoble et des lacs.

La pratique du VTT est également omniprésente sur le site mais est le fait d’un public beaucoup moins important du fait de son caractère particulièrement physique. Les adeptes de ce sport restent généralement sur les sentiers balisés à cet effet même si la traversée de milieux sensibles tels que les pelouses sèches ou pelouses sur dalles calcaires est à surveiller. Une course annuelle de renommée nationale traverse en partie le site et mérite d’être signalée : la Forestière.

 

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Les curiosités de BELLEY

Posté par francesca7 le 9 mars 2014

 

Bellay, détruite par un incendie en 1385, la ville est reconstruire et entourée de fortifications par Amédée VII de Savoie (le Bugey appartenait à la Maison de Savoie depuis 1077. La « Vieille Porte » à l’extrémité du boulevard du Mail est un vestige de ces remparts. En 1601, le traité de Lyon rattache définitivement le Bugey et Belley sa capitale à la France. Belley située dans un riant bassin arrosé par le Furan, constitue un bon centre d’excursions dans le verdoyant Bugey. Animée par quelques activités commerciales et industrielles, la ville a su garder son atmosphère paisible de cité administrative. Belley s’honore d’avoir accueilli Lamartine et son collège (une statue du poète devant le collège Lamartine commémore ce souvenir) et doit à Brillat Savarin, l’in de ses enfants, sa renommée dans le monde de la gastronomie.

Jean_Anthelme_Brillat-Savarin

LA PHYSIOLOGIE DU GOUT – Quand, en 1755, nait à Bellay Jean Anthelme  Brillat-Savarin, sa carrière est déjà toute tracée ; il sera avocat, comme son père. Il s’installe donc confortablement dans la quiétude de la vie belleysane, s’intéressant aux sciences comme aux arts et animant les réunions de famille et d’amis à Belley ou à Vieu dans sa maison de campagne. En 1789, il est élu député du Tiers Etat et ne se départira pas, dans l’exercice de ses fonctions, de sa bonhomie, de sa tolérance. Il ne peut malgré tout échapper aux soupçons de la Terreur et, en 1794, alors que de retour à Belley il y avait été élu maire, il doit s’enfuir. Après un séjour en Suisses puis en Amérique, il regagne la France où il se retrouve Conseiller à la Cour de cassation durant le Consulat. Là, il occupe des loisirs à écrire, d’abord des ouvrages juridiques et politiques puis le petit chef d’œuvre qui lui vaudra la célébrité : La physiologie du goût. En trente méditations, il aborde tous les problèmes du bien manger et du bien vivre : les principes philosophiques côtoient les réflexions sur la gourmandise, le sommeil, les rêves ; des théories scientifiques il passe aux préceptes culinaires, sans jamais abandonner le ton débonnaire et joyeux qui a caractérisé toute sa vie d’érudit.

En 1826, il mourut et Belley, reconnaissante, lui a élevé sur le « Promenoir » une statue où apparaît en exergue une de ses maximes :

« Convier quelqu’un c’est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu’il est sous notre toit »

Description de cette image, également commentée ci-après

La Cathédrale Saint Jean : Reconstruire presque entièrement au 19ème siècle, elle a gardé son portail Nord, probablement du 14ème siècle – une porte surmontées d’un arc en ogive et entourée de deux arcatures aveugles. A l’intérieur, l’édifice a conservé un vaste chœur de six travées datant de 1473 dont le triforium possède de belles balustrades ajourées. Cinq chapelles richement décorées s’ouvrent sur le déambulatoire. La chapelle de la Vierge, derrière le maître-autel, renferme une imposante statue de la Vierge, en marbre, œuvre de Chinard (1756-1813). A gauche de l’autel, est exposée une châsse de saint Anthelme, évêque de Belley de 1163 à 1178 et patron de la ville. En bronze doré orné d’émaux, elle retrace la vie du saint en 12 scènes ; disposés sur le socle : le globe azur, la croix et les étoiles surmontant le coffre, représentant les armes des Chartreux dont il faisait partie.

La Maison natale de Brillat-Savarin : au n° 62 de la Grande Rue. Belle demeure à deux étages présentant des cintres en façade. Sa cour intérieure prolongée par un jardin s’orne d’une loggia, d’une façade à 3 étages de galeries et balustres et d’un vieux puits. Le buste de Brillat Savarin se dresse à l’extrémité Nord du Promenoir, face au Grand Colombier qu’il aimait et où il posséda le château de Vieu. 

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ENFANTS TERRIBLES ET GENIES de DOLE

Posté par francesca7 le 9 mars 2014

 

Image illustrative de l'article Claude-François MaletMalet le conspirateur – Le général Malet, enfant de Dole, cousin de Rouget de Lisle, d’esprit indépendant et de tempérament républicains, devient suspects à Napoléon qui le fait incarcérer à Paris en 1808. Dans la nuit du 23 au 24 octobre 1812, Malet s’évade et tente avec quelques amis de se rendre maître des principaux organes de pouvoir. Mais la conspiration échoue, Malet est arrêté et fusillé avec neuf de ses compagnons.

Malet a su se constituer un réseau au point qu’une légende veut qu’il ait appartenu à la société des Philadelphes, une société secrète républicaine. Personnage procédurier et tatillon, il devient aigri pour avoir manqué un rôle national dans une carrière politique (par deux fois, il a échoué dans la mandature de député du Jura) ou militaire. Il est au moins certain qu’il ourdit une conspiration en 1808 avec des sénateurs républicains prévoyant d’apposer 12 000 affiches dans Paris proclamant la déchéance de l’Empire, pendant que l’Empereur est en Espagne. Trahi par un de ses complices, il est arrêté, et 55 personnes avec lui ; mais au lieu de lui infliger la peine capitale, on se contenta de le retenir dans une prison d’État à la Force en 1809. Il conçoit une deuxième conspiration le 29 juin 1809 alors que l’Empereur se trouve à Schönbrunn mais un « mouton » à la prison de la Force dénonce Malet à la police. Il est transféré à la prison de Sainte-Pélagie, puis placé en résidence dans la maison médicale du docteur Dubuisson en 1810, où il met au point son coup d’État avec plusieurs autres détenus politiques, notamment des royalistes comme l’abbé Lafon (membre de La Congrégation), Jules de Polignac ou Ferdinand de Bertier, au point que certains historiens pensent que Malet a été manipulé par les partisans du retour des Bourbons sur le trône.

 

180px-Dole_-_Maison_PasteurLa Famille de Pasteur – C’est à Dole, le 27 décembre 1822, que naît le grand savant. Son père, Joseph Pasteur, ancien sergent-major de l’armée impériale, licencié après la chute de Napoléon, a repris son métier de tanneur, il a épousé, en 1816, Jeanne-Etiennette Roqui.

Ce que furent ses parents, le grand homme, parvenu au faite des honneurs, l’a dit en une sorte d’oraison, le 14 juillet 1883, quand une plaque commémorative fut apposée sur sa maison natale :

« Oh ! mon père et ma mère !

Oh ! mes chers disparus, qui avez si modestement vécu dans cette petite maison, c’st à vous que je dois tout. Tes enthousiasmes, ma vaillante mère, tu les as fait passer en moi. Si j’ai toujours associé la grandeur de la science à la grandeur de la patrie, c’est que j’étais imprégné des sentiments que tu m’avais inspirés. Et toi, mon cher père, dont la vie fut aussi rude que ton rude métier, tu m’as montré ce que peut faire la patience dans les longs efforts… tu avais l’admiration des grands hommes et des grandes choses. Regarder en haut, apprendre au-delà, chercher à s’élever toujours, voilà ce que tu m’as enseigné… »

en 1827, la famille quitte Dole et se fixe à Arbois.


Marcel Aymé, hôte de Dole
 : Parfois surnommé « le paysan de Montmartre », Marcel Aymé (1902-1067) a vécu ses jeunes années à Villers-Robers, village de la Bresse comtoise, avant d’être confié à l’âge de sept ans à sa tante de Dole. Il va passer là son adolescence, laissant au vénérable Collège de l’Arc le souvenir d’un élève facétieux. Tenu d’interrompre pour raisons de santé des études d’ingénieur effectuées à Paris, il revient à Dole écrire son premier roman, Brûlebois, publié en 1926. Le talent de l’écrivain est rapidement reconnu : en 1929, le prix Renaudot est attribué à la Table aux crevés ; suivront La Jument verte, La vouivre…

la ville de Dole est très présente dans l’œuvre romanesque de Marcel Aymé ; on y reconnaît le champ de fore, l’hôpital, la gare, la rue Pasteur, la Grande Fontaine, la place du marché .. Le haut clocher de l’église notre Dame joue même un rôle déterminant dans l’intrigue policière du Moulin de la Sourdine.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsL’écrivain a été attaqué par tous ceux qui ne supportaient pas que ses romans décrivent assez crûment la France des années quarante et celle de l’épuration, mettant sur le même pied les collaborateurs monstrueux et les revanchards sinistres, décrivant avec une exactitude désinvolte le marché noir, les dénonciations, les règlements de comptes (UranusLe Chemin des écoliers). Mais il a surtout soutenu jusqu’au bout Robert Brasillach, tentant de faire signer à des intellectuels et des artistes de tout bord la pétition contre la peine de mort dont Brasillach était frappé. Albert Camus, Jean Cocteau, François Mauriac et d’autres l’ont signée, sauf Picasso qui venait d’adhérer depuis peu au parti communiste, ainsi que l’explique Claude Roy « J’ai souffert que mon parti d’alors s’oppose à ce que je participe à une demande de grâce. Picasso a refusé aussi pour la même raison. » Mais Brasillach a été fusillé quand même, de Gaulle ayant rejeté sa grâce, malgré la lettre que lui avait adressée l’ancien résistant Daniel Gallois qui avait appartenu à un mouvement de résistance : l’O.C.M,

 

 

 

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Demeure seigneuriale du Château d’Andelot

Posté par francesca7 le 21 février 2014

chateau andelot_b_smallDe sa construction, en 1206, aux années 1660, le château appartient à la puissante famille de Coligny, avant de passer à Gilbert V de Langheac, par son mariage à Barbe de Coligny, marquise d’Andelot. Le Château d’Andelot-Morval a été construit au XIIème siècle. C’était un château féodal avec trois portes successives garnies de tours et ponts-levis, il était entouré de fossés séparés par une imposante muraille. Le premier sire d’Andelot fut Humbert II sire de Coligny. Le dernier descendant fut Joachim de Coligny, sa fille vendit le château au XIIIème siècle au président de la quatrième chambre du parlement de Besançon, son fils prit le titre de marquis d’Andelot. Les paysans envahirent le château à la révolution et brûlèrent les archives et les chartes. Les biens furent confisqués. Le dernier marquis d’Andelot mourut en 1804, son frère émigra aux Etats-Unis où une des filles du marquis d’Andelot épousa un fils Belin d’une famille d’émigrés. Ferdinand Belin et son cousin Pierre du Pont de Nemours rachetèrent le château en 1924 pour le restaurer. Il ne restait que le donjon et les tours de la troisième porte au XIVème siècle. Aujourd’hui, entièrement restauré, il est devenu une hostellerie de luxe.

En 1702, leur petit-fils Marie-Roger vend le château à Joachim Guyénard, président au Parlement de Besançon. La famille de ce dernier garde la propriété jusqu’à la Révolution, puis émigre aux États-Unis.

Confisqué, le château est vendu comme bien national, en 1807, à la famille Viot, qui le conservent jusqu’en 1924.

À cette date, les descendants des émigrés Guyénard, Ferdinand Lammot Belin et son cousin Pierre S. du Pont, rachètent le château de leur ancêtre qu’ils restaurent et transmettent à leurs descendants, qui en sont toujours propriétaires.

Jusqu’à la Révolution, le château d’Andelot a une allure de vaste forteresse médiévale.
Pour accéder au donjon, le visiteur doit passer sur les pont-levis de trois portes garnies de tours, afin de franchir les trois enceintes successives et leurs larges fossés. L’une des tour de la dernière porte fait office de prison.

Lors de la Grande Peur, les paysans du village brûlent le château en même temps que les chartes de leur servilité et les archives seigneuriales.

De la forteresse ne demeure plus aujourd’hui que le donjon et la troisième entrée du xive siècle, inscrite aux monuments historiques depuis 1926.

Le château d’Andelot est une ancienne demeure seigneuriale, construite au xiiie siècle à Andelot-Morval, dans l’actuel département français du Jura.

chateau-de-andelot-39_f_smallLa construction du Château remonte au XIIe siècle, au temps des premiers seigneurs de Coligny qui 
       portaient les titres de sires de Coligny et du pays du Revermont et descendaient des comtes de Bourgogne. Le plus
       célèbre des Coligny à avoir habité le château est François, premier marquis d’Andelot & frère de l’amiral Gaspard de
       Coligny, assassiné lors du massacre de la Saint-Barthélemy  en 1572. Joachim de Coligny fut le dernier descendant
       mâle du lignage. 
       Sa fille, Anne Louise de Coligny, vendit la terre d’Andelot,  au début du XVIIIe siècle, à Joachim Guyennard. Son fils
       Gaspard Guyennard se fit confirmer en 1746, par lettres patentes du roi, le titre de marquis d’Andelot. 
       A la révolution, lors de la Grande Peur,  les paysans envahirent le château  et le brûlèrent, en même temps que les
       chartes de leur condition servile. En 1827, le château passa à la famille Viot. Au XIXe siècle il ne restait plus rien du
       puissant château féodal avec ses trois portes successives garnies de tours & pont-levis et ses larges fossés séparés
       par une épaisse muraille.

 

 
En 1924 Ferdinand Lammot Belin & son cousin Pierre du Pont de Nemours, descendants du dernier marquis d’Andelot,
rachetèrent le château de leur ancêtre pour le réparer et le faire revivre en retrouvant les racines de leur mémoire. 
  
Château d’Andelot, rue de l’Eglise, 39320 Andelot Morval, tel. 03 84 85 41 49, ouvert à la location privée de mai à
octobre

 

 

 

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histoire de la saucisse de Morteau

Posté par francesca7 le 21 février 2014

 

280px-Saucisses_de_Morteau_-_Photo_CRTLa saucisse de Morteau, appelée également la « Belle de Morteau », et à Morteau même, « bonne saucisse », est une saucisse fumée de manière traditionnelle dans des tuyésdans la région de Morteau dans le Haut-Doubs en Franche-Comté. Elle bénéficie d’un label IGP depuis 2010.

À l’origine la saucisse de Morteau est produite sur les plateaux et montagnes du massif du Jura du Haut-Doubs à une altitude supérieure à 600 mètres. La ville de Morteau se retrouve précisément au centre de l’aire traditionnelle des tuyés.

En 2006 une demande d’IGP est formulée sur ce produit et est obtenue en août 2010. La zone de production a ainsi été étendue à la seule Franche-Comté en totalité, incluant ainsi lessalaisonniers de la plaine afin de clarifier le marché et les situations conflictuelles entre fabricants « du haut » et ceux « du bas ».

Elle est plus grosse, un peu plus grasse et plus fumée que la saucisse de Montbéliard.

Son Histoire :

Depuis les temps anciens en Franche Comté, on conservait les viandes en les salant et en les fumant, pour faire face au climat rude et froid des plateaux du Jura.

Cette technique ancestrale s’est par la suite développée en parallèle de la tradition d’engraissement de porcs avec le petit lait issu de la fabrication des fromages comtois.

Ainsi dès l’Antiquité, les salaisons et viandes fumées Séquanes ont vu leur commerce dépasser les frontières des Gaules, jusqu’à Rome, où elles étaient l’objet d’un réel engouement.

La saucisse et le Jésu de Morteau, la saucisse de Montbéliard, le Jambon de Luxeuil, le Jambon fumé du Haut-Doubs, le Bresi sont devenus les fleurons des charcuteries et salaisons de Franche-Comté.

 

Mais revenons à notre Morteau…

Au commencement était la forêt…

Son implantation géographique n’est pas le fruit du hasard. L’histoire de la Morteau remonte au moins au XVIème siècle, lorsque les montagnons (paysans de la partie haute de la Franche-Comté) partent à la conquête des vastes forêts de sapins et d’épicéas des massifs jurassiens. Ils utilisent la seule chose qu’ils possèdent : le bois. Ils construisent des fermes dites « à tuyé », et se chauffent, cuisent et fument leurs salaisons dans cette pièce-cheminée située au centre de la maison.

La saucisse de Morteau faisait alors partie de l’alimentation rurale traditionnelle, plus particulièrement en repas du dimanche ou à Noël pour le Jésu de Morteau.

Puis la réputation et la consommation du produit se sont étendues en dehors de son berceau d’origine, diffusées par les marchands et voyageurs de passage à partir du XVIIIe siècle. 
 
Les siècles ont passé mais la tradition se perpétue !

histoire de la saucisse de Morteau dans Jura 220px-Saucisse_morteauAujourd’hui, la saucisse de Morteau est toujours fumée dans ces tuyés, de manière traditionnelle à la sciure de bois de résineux et de genévrier. Elle est également fabriquée à plus grande échelle de façon plus industrielle mais respecte toujours le procédé de fabrication qui a fait sa notoriété.

A l’heure actuelle, la production de saucisses de Morteau approche 4000 tonnes annuelles et pèse un poids économique important pour la filière porcine régionale.

L’appellation « saucisse de Morteau » bénéficie depuis le 2 janvier 2007 d’une protection nationale, en attendant prochainement l’enregistrement européen de l’IGP (Indication Géographique Protégée). Obtenue grâce à une initiative de «l’Association de Défense et de Promotion des Charcuteries et Salaisons IGP de Franche-Comté», cette protection traduit une volonté des professionnels de la filière de garantir une qualité certifiée et un savoir-faire unique. N’est pas Morteau qui veut !

Visite d’une ferme à tuyé

Dès le XVIe siècle, l’ingéniosité des anciens donne naissance à la célèbre ferme à tuyé. Une vaste demeure en harmonie avec la nature, capable de recueillir les eaux de pluie, d’affronter l’hiver, et surtout de nourrir avec bonheur toute la famille, grâce à son centre de vie : le tuyé. C’est le foyer, l’âme, la cuisine et le garde-manger. Il laisse fumer lentement en son coeur les salaisons, dont la fameuse saucisse de Morteau. Cette pièce centrale surmontée d’une immense hotte pyramidale tout en planches, peut mesurer de 12 à 15 mètres de haut. 

 

 

 

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Musée de la Pipe et du Diamant de Saint-Claude en Jura

Posté par francesca7 le 2 février 2014

 

Image illustrative de l'article Musée de la Pipe et du Diamant de Saint-Claude2 musées en un :  au musée de la pipe et du diamant, vous découvrirez tout sur l’art de fabriquer les pipes, mais aussi sur le métier de lapidaire. Ces deux métiers ont fortement marqué l’industrialisation de la ville de St Claude. 

Dans le musée de la pipe, vous pourrez admirer des chefs d’oeuvres de différents artisans, dont certains qui ont été élus meilleurs ouvriers de France. Une collection de tabatière est également présentée, ainsi qu’une collection de pipes du XiXe siècle. L’histoire de l’industrie de la pipe à St Claude vous est exposée. Vous découvrirez également les différentes étapes de la fabrication d’une pipe en bruyère, ainsi qu’un panorama de la pipe à travers le monde. Des vidéos vous apporteront des informations complémentaires, et vous découvirez également la Confrérie des maîtres-pipiers et ses membres célèbres ! 

Du coté du musée des lapidaires, vous verrez la reconstitution d’un atelier de taille du début du XXè siècle, avec des automates grandeur nature pour animer chaque poste de travail. Des reproductions de joyaux célèbres vous enchanteront. Des vidéos vous permettront également de mieux découvrir ce métier.

Musée de la pipe et du diamant (39-Saint-Claude-Jura)

 Image de prévisualisation YouTube

http://youtu.be/CIjALxioxsw

 

La confrérie des maîtres pipiers et l’association des diamantaires et lapidaires du Haut-Jura ont créé ce musée pour présenter leur travail et des collections de pipes et de pierres précieuses. On peut y voir une exposition permanente de pipes qui datent des temps les plus reculés jusqu’à nos jours. C’est ici qu’on fabrique des tabatières et des pipes, depuis le XVII ème siècle. Saint-Claude est d’ailleurs devenu la capitale mondiale de la pipe. L’histoire du tabac et la pipe sont évoquées par le biais d’une présentation riche et unique au monde. Saint-Claude mérite véritablement son titre de capitale de la pipe !

Le Musée de la Pipe et du Diamant de Saint-Claude est un musée de la pipe, des diamants et des pierres précieuses fondé en 1966 à Saint-Claudedans le Haut-Jura

Saint-Claude est au xixe siècle le centre mondial de l’industrie de la pipe et un site réputé de taille du diamant et des pierres précieuses.

La Confrérie des Maitres-Pipiers et l’Association des Diamantaires du Haut-Jura de Saint-Claude se sont associées pour présenter dans ce musée l’histoire de la fabrication des pipes ainsi que l’histoire de l’industrie de la taille des pierres précieuses à Saint-Claude.

Logo de l’association

Y sont exposés : collections de pipes d’hier et d’aujourd’hui, tabatières, diamants, pierres précieuses et pierres de synthèse taillés, chefs d’œuvres de différents artisans, outils et machines d’autrefois, atelier de fabrication et de taille, photos, documents, projection de vidéo…

Adresse : 1 Bis Rue Gambetta, 39200 Saint-Claude

Téléphone :03 84 45 17 00

 

Article de presse sur : http://www.leprogres.fr

La tradition a été respectée. Roger Vincent, pipier sculpteur Meilleur ouvrier de France (MOF), a déposé, ce mardi matin, dans la vitrine de la collection des présidents de la 5e République du Musée de la Pipe et du diamant, de Saint-Claude, la pipe sculptée qu’il a créée à l’effigie de François Hollande.

Il s’agit d’une tradition familiale, mais aussi une attente des collectionneurs et du Musée de la Pipe et du diamant de Saint-Claude. Un an après l’élection de François Hollande, la pipe à l’effigie de président français est venue rejoindre une prestigieuse collection.

Cette pièce unique, élaborée en bruyère naturelle et entièrement faite à la main, a nécessité 11 mois de travail à son créateur, Roger Vincent, pipier sculpteur MOF. Trois autres modèles de pièces de collection ont été créés à ce jour, vendus 350 euros.

Après inventaire, Roger Vincent en fera donation à la ville. Et il devrait profiter du 25e congrès du concours des MOF en 2015 pour la remettre en main propre à l’Elysée, au président François Hollande.

téléchargement (3)Pourquoi Saint-Claude est elle devenue la capitale mondiale de la pipe et du diamant ?
La réputation de Saint-Claude s’étend bien au-delà des frontières de l’hexagone, même si tout le monde ne sait pas toujours bien situer où la ville se niche sur la carte de France ! Impossible d’affirmer depuis quand on fume la pipe. L’objet moderne aurait fait son apparition un peu avant le XVIe siècle. Mais pour fumer la pipe il faut du tabac, introduit en France par Jean Nicot en 1560. Mais pourquoi Saint-Claude est-elle devenue la capitale mondiale de la pipe ? Pour le comprendre il faut remonter le temps. La Ville était un centre religieux célèbre pour son abbaye. Elle devint ensuite un lieu de pèlerinages grâce à l’un de ses abbés, Claude. Avec la venue des pèlerins débute la fabrication et le commerce des objets de piété en bois tourné. Puis au fil des siècles la gamme des produits s’élargit aux objets profanes et usuels. On ne sait pas exactement quand les tourneurs orientèrent leur activité vers les pipes, toutefois, il semble que les premières virent le jour au début du XVIIIe siècle. C’est vers 1750 que l’usage de la pipe se répandit. Les premières étaient fabriquées avec des bois de pays, elles devaient donc être doublées d’un foyer métallique pour ne pas se consumer ! L’importation de la racine de bruyère, vers 1850, matériau plus résistant, dope le développement, et la fabrication des pipes à Saint-Claude et transforme l’activité artisanale en une véritable industrie qui emploie 6 000 ouvriers en 1925.
Quant à la lapidairerie, ou taille des pierres fines et synthétiques, elle était implantée dans le Haut-jura depuis le XVIIIe siècle. La taille du diamant, pratiquée d’emblée en usine par une main d’œuvre qualifiée et mieux payée que celle de la pipe, prend son essor à Saint-Claude entre 1885 et 1914. La guerre, puis la crise économique de 1929 provoquèrent la disparition de nombreuses entreprises. 

Aujourd’hui les savoir-faire des artisans se sont mis au service de l’industrie. Parallèlement, l’artisanat traditionnel, fabrication des pipes et taille de pierres précieuses se maintiennent dans les deux secteurs, artisanal et industriel.

Après la seconde guerre mondiale, l’évolution des techniques est impressionnante. Le plastique remplace bon nombre de matériaux. Les industries traditionnelles déclinent pour faire place à la transformation du plastique. Dans toute la vallée de Bienne, c’est l’embellie du plastique et la naissance de la « Plastics vallée » qui s’étend de Nantua à Morez. Cette vallée a été ainsi baptisée par un journaliste américain qui a comparé l’état d’esprit qui règne sur cette terre d’innovations permanentes à celui de la mythique Silicon Valley en Californie. Imagination et créativité irriguent en permanence les 1 500 entreprises de la Plastics Vallée dans toutes les étapes de la filière plasturgie : conception, réalisation d’outillages, fabrication de machines, transformation de polymères, finition, décoration, recyclage, logistique industrielle… 

La vie économique est également rythmée par l’outillage de précision, les équipements automobile, électriques et électroniques. A Saint-Claude, c’est la sous-traitance pour l’industrie automobile qui domine. A cette activité s’ajoute le développement du tourisme.

Les vagues migratoires du XIXe et XXe siècles
En augmentation régulière depuis 1860, l’immigration italienne atteint son maximum dans les années 1920, allant jusqu’à représenter 12 % de la population sanclaudienne. Au fil des ans, les portugais prennent le relais, suivis, par ordre d’importance, des algériens et des espagnols. Plus récemment, ce sont les turcs qui se sont installés et oeuvrent au sein des entreprises locales.

 

 

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