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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Ferney-Voltaire en Jura

Posté par francesca7 le 12 juin 2014

 

 

Ferney Voltaire jouxte la frontière franco-suisse. L’intérêt de cette petite ville est surtout littéraire. C’est le souvenir de Voltaire qu’on y cherche.

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En 1758, le philosophe qui réside aux Délices, près de Genève, a des difficultés avec les Genevois que les comédies jouées sur son théâtre effarouchent. C’est alors qu’il achète, en territoire français, mais près de la frontière, la terre de Ferney. Selon les circonstances, il pourra ainsi passer d’un asile dans l’autre. A partir de 1760, Ferney est sa résidence favorite. Il agrandit le château, crée le par cet prend au sérieux son rôle de seigneur. Le village, assaini, est doté d’un hôpital, d’une école, de fabriques d’horlogerie ; de bonnes maisons de pierre sont construites, entourant une église où Voltaire – sui l’eût dit – a son banc.

La vie à Ferney – Pendant 18 ans, Ferney abrite une petite cour : grands seigneurs, gens d’affaires, artistes, écrivains reçoivent l’hospitalité du patriarche, assistent aux représentations données dans son théâtre. L’immense fortune que Voltaire a réalisée, grâce à d’heureuses spéculations sur les fournitures militaires, lui permet d’avoir en permanence cinquante invités. Des curieux viennent de loin pour l’apercevoir dans le parc ; quand il sort du château, c’est entre deux haies d’admirateurs. Il écrit ses contes, multiplies les brochures, les pamphlets, mène campagne contre les abus de toute nature et notamment contre le servage dans le Haut Jura. Sa correspondance est prodigieuse : il écrit ou dicte à Ferney au moins vingt lettres par jour ; plus de 10 000 ont été publiées. Le « roi Voltaire » meurt en 1778, lors de son voyage triomphal à Paris.

Voltaire choisit Ferney en 1759 pour sa proximité de la frontière, utile en cas de problème avec l’administration royale, et de Genève, ville de son rival, Rousseau.

À son arrivée, le hameau comptait à peine cent cinquante habitants. Sur la statue de Voltaire, installée au centre-ville, il est qualifié de « Bienfaiteur de Ferney ». En effet, il permit l’essor tant démographique qu’économique de Ferney qui, en quelques années, passa d’une structure villageoise à une véritable petite ville. Voltaire fit construire plus de cent maisons, finança la construction d’une église, d’une école, d’un hôpital, d’un réservoir d’eau et de la fontaine.

De plus, il fit assécher les marais et créa des foires et marchés, attira des artisans — horlogers, tisserands — à s’y implanter, et enfin nourrit les habitants durant la disette de 1771. Rasant l’ancien bâtiment, il s’y fait édifier un château (aujourd’hui classé monument historique). Enfin, il prêta de l’argent gratuitement aux communes voisines.

Il n’est pas exagéré d’écrire que Ferney serait resté un petit village sans l’activité du « Patriarche » qui l’a fait entrer dans l’histoire. À sa mort en 1778, Ferney comptait près de 1 200 habitants mais sans son bienfaiteur, elle perdit alors sa vitalité et retrouva sa forme agraire.

Une statue de bronze a été inaugurée en son honneur le 27 juillet 1890, financée et sculptée par Émile Lambert (qui était alors propriétaire du château).

280px-Ferney-Voltaire_(01)_-_Mairie

Le CHATEAU de Ferney : Il contient entre autres le portrait de Voltaire à 40 ans par Quentin de La Tour. Lorsque Voltaire se porte acquéreur du domaine de Ferney, il décide de reconstruire entièrement le château. ll dirige lui-même les travaux dès octobre 1758.

Le château est terminé en 1762 et présente, côté cour, une façade classique organisée symétriquement autour d’une entrée encadrée de colonnes doriques, surmontée de pilastres doubles à l’étage, et d’un fronton portant les armes du seigneur. La façade, côté jardin, était animée d’un avant-corps en arrondi, encadré de pilastres ioniques et couronné d’un fronton curviligne. Il a été remplacé au XIXe siècle par une façade plate à fronton triangulaire. Le parc est aménagé simultanément et participe à la mise en scène du château qui domine le site, notamment par l’implantation, au sud, de charmilles et vers l’ouest d’un jardin à la française, d’une pièce d’eau et d’une large terrasse.

Voltaire avait fait ménager des ouvertures dans la frondaison des arbres en contrebas de la terrasse pour dégager la vue vers les Alpes. La grange voisine était aménagée en salle de spectacle. Très vite, Voltaire se rend à l’évidence : son château est trop petit pour accueillir ses nombreux visiteurs. Il fait appel en 1765 à l’architecte et potier Léonard Racle  pour ajouter deux ailes qui donnent à l’édifice son aspect définitif.

A la mort de Voltaire, Catherine II impératrice de Russie projette de bâtir à l’identique le château de Ferney dans le parc de Tsarkoïeselo, son palais d’été. Dans ce but, elle fait construire une maquette et dresser par Léonard Racle les plans du château et de l’ensemble du domaine, et achète la bibliothèque du philosophe. Ces documents, conservés à la bibliothèque nationale de Russie, constituent aujourd’hui une source inestimable sur le château de Voltaire et son organisation originelle. Voltaire, seigneur de Ferney. En 1758 lorsque Voltaire, âgé de 65 ans, acquit la seigneurie de Ferney, il déclara avoir trouvé un « hameau misérable » où il fit construire, suivant de près le chantier, la demeure de ses dernières années. Pendant près de vingt ans, Voltaire y reçut de nombreuses personnalités. Alors qu’il se déclarait «aubergiste de l’Europe»,

Ferney devenait le passage obligé d’une élite qui affluait de l’Europe entière. De cette retraite éloignée, il s’enflamma contre l’injustice de la société et prit la défense des victimes de l’intolérance politique et religieuse. L’État a acquis en 1999 le château de Ferney, ce lieu de mémoire où Voltaire a tant écrit pour la défense des droits de l’homme.

le site se visite : http://voltaire.monuments-nationaux.fr/

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Monastère des Clarisses de Poligny

Posté par francesca7 le 25 mai 2014

 

 

280px-Poligny_-_Monastère_des_Clarisses_1La chapelle est dans le monastère Sainte-Claire, 13 rue Sainte-Colette. L’accès est public, vous pouvez entrer sans crainte de déranger et suivre l’allée jusqu’aux escaliers menant à la chapelle.

La chapelle primitive du couvent a été démolie en 1793, lors de la Révolution. La chapelle actuelle date de sa dernière reconstruction en 1938. Elle est intégrée dans les bâtiments du monastère. Orientée avec le chevet à l’est, elle possède un chœur voûté d’ogives.

La chapelle montre plusieurs statues en bois et un tableau d’une Descente de Croix.
Dans le chœur, le Christ en croix est une reproduction du Christ de Saint-Damien, une œuvre du 12e siècle évoquant le style italien à l’époque où vécut saint François d’Assise.
Au fond un tableau illustre la vie de sainte-Colette.

Face à l’entrée, une chapelle latérale, dite chapelle des reliques, abrite les reliques de sainte Colette, morte à Gand en 1447, dans une châsse de bronze doré. Cette chapelle fut reconstruite après la Révolution.

Ces reliques ont été offertes au 18e siècle à la ville de Poligny par Madame Louise (Louise-Marie de France, 1737-1787, dernière fille de Louis XV et de Marie Leszczynska), elle-même carmélite sous le nom de Thérèse de Saint-Augustin au monastère de Saint-Denis (actuellement musée d’Art et d’Histoire de la ville).

 

Le monastère de Sainte-Claire de Poligny a été fondé en 1415 par sainte Colette. D’après la légende, sainte Colette aurait eu la vision de saint François d’Assise et de sainte Claire lui demandant de réformer l’ordre des Clarisses. Allant trouver le pape Benoît XIII, celui-ci donne son aval à l’entrée de la jeune femme chez les Clarisses et la fait nommer supérieure générale de l’ordre. Sainte Colette va fonder des couvents de nonnes en France, en Espagne et dans les Flandres. Pour l’établissement de Poligny, Jean sans Peur donna les celliers ainsi que l’arsenal qu’il possédait en ville. 
Cette page vous propose quelques photos de la chapelle du monastère de Poligny, un lieu dédié au recueillement et à la prière. Les reliques de sainte Colette ont été offertes au XVIIIe siècle à la ville de Poligny par Louise de France, fille de Louis XV, elle-même carmélite au monastère de Saint-Denis (actuellement musée d’Art et d’Histoire de la ville). Une quinzaine de religieuses vivent dans le monastère de Poligny et y suivent la règle de sainte Claire.

Au XIIIème siècle, Claire et François d’Assise ont inauguré une nouvelle forme de vie à la suite du Christ pauvre : vie partagée en communauté, rythmée par la prière personnelle et liturgique, le travail et l’accueil. François choisit d’annoncer l’Evangile en parcourant villes et villages ; Claire, elle choisit de vivre retirée dans le monastère de saint Damien pour privilégier la prière vécue en communion avec l’Eglise et le monde.  » Vivre pour Dieu avec les soeurs que le Seigneur m’a données. «  (sainte Claire) A Poligny, une communauté de clarisses est présente depuis 1415 dans le monastère fondé par sainte Colette.

 

Monastère des Clarisses de Poligny dans EGLISES DE FRANCE 200px-Simone_Martini_047Le monastère de Sainte-Claire à Poligny, se situe au nord-est de la commune, au pied des premiers reliefs rocheux et quasiment derrière le chevet de la collégiale Saint-Hyppolite. Composés de plusieurs édifices côté rue, le monastère est clos de murs au nord et au sud ; les jardins étagés, ultivés et/ou partiellement arborés qui entourent la chapelle et le cloître sont limités en nord par les rochers surplombés d’une végétation naturellement boisée.

images (6)L’ensemble bâti, qui s’ancre sur un terrain assez pentu (principalement orienté est-ouest) et dont le chevet oriental de la chapelle est à proximité de la falaise, est protégé au titre des monuments historiques – inscription par arrêté du 2 août 2006 pour l’intérêt tant architectural et artistique que proprement historique qu’il présente.

Fondé en 1415 par Sainte-Colette de Corbie, le monastère originel a été construit à la même époque que l’église Saint-Hyppolite. L’architecture de ce monastère a été adaptée, modifiée et complétée au cours des siècles: la chapelle primitive du couvent a notamment été démolie en 1793 ; sa configuration actuelle date de sa dernière reconstruction en 1938.

La châsse contenant les reliques du corps de Sainte-Colette se trouve dans une chapelle latérale sud reconstruite à la Révolution. Les édifices qui composent ce monastère, à la fois hétérogènes et plus ou moins complexes – dans leurs plans respectifs, leurs matériaux, les structures qui les composent – expriment assez nettement les marques de certaines périodes de l’histoire.

La chapelle du monastère est orientée (chevet à l’est) et se compose d’un vaisseau unique sur trois travées. Le chevet à trois pans est flanqué au nord-est d’une petite sacristie également accessible par une extension moderne formant couloir le long de la nef au nord. Une chapelle latérale au sud, largement ouverte sur la nef articule ce lieu de culte accessible au public avec les parties sud composant la clôture que sont le chapitre et la chapelle de Sainte-Colette longeant le cloître.

Un clocheton de plan hexagonal surplombe la chapelle à l’ouest, à la jonction avec le bâtiment qui abrite notamment les cellules des sœurs.

 

Depuis 1415 une Communauté de Sœurs Pauvres, fondée par Sainte Colette, est présente à Poligny. Mais l’aventure a commencé en Italie au XIII ème siècle lorsque St François et Ste Claire d’Assise quittent tout pour suivre les traces du Christ Pauvre.

Notre Ordre fait partie – avec les Frères Mineurs, les sœurs apostoliques et les frères et sœurs laïcs – de la Famille Franciscaine.

Le soeurs Clarisses se présentent : « Nous sommes actuellement 18 sœurs et selon notre charisme nous désirons contempler et vivre la pauvreté et l’humilité de notre Seigneur Jésus Christ et de sa sainte Mère. Notre vie de Communauté se tisse au fil des jours par l’accueil de l’Esprit Saint et de l’Evangile dans nos vies »

 

Monastère des Clarisses
13 rue sainte Colette
39800 Poligny

Tel : 03-84-37-11-40
Email : clarisses.poligny@free.fr

 

Images à voir : http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Poligny/Poligny-Chapelle-des-Clarisses.htm

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petite visite au temple Fanum de Pupillin en Jura

Posté par francesca7 le 25 mai 2014

 

220px-Wikirencontre_à_Arbois_-_juin_2013_-_059Le fanum de Pupillin est une superposition de deux temples bâtis successivement au ier siècle et au iie siècle. Le premier temple possède une cella de 7 m de côté, dont les murs sont maçonnés, tandis que ceux de la galerie extérieure sont composés de pierres sèches, ce qui laisse supposer que cette galerie en portique était constituée de piliers en bois. Le second temple est celui dégagé par l’abbé Guichard à la fin du xixe siècle ; de taille plus modeste par rapport à son prédécesseur, ses ruines ont été fortement perturbées par une tranchée creusée au xixe siècle. Il réutilise une partie des murs du temple du ier siècle, mais la structure des constructions est identique à celle de ce dernier. Il était recouvert de tuiles, tandis que sa galerie sphérique était constituée de piliers en bois qui devaient s’appuyer sur une sablière basse reposant sur un muret de pierres sèches, dans le but de soutenir la charpente. À 5,5 m l’est de ces deux édifices, une terrasse de 6 m par 18 m creusée dans le rocher, afin d’en adoucir la pente, a été mise au jour ; son sol est recouvert de pierres et de tuiles très concassées. Dans le fanum, se trouve une petite structure de 35 cm × 30 cm de côté, pour20 cm de profondeur, que l’abbé Guichard avait interprété comme étant un sarcophage funéraire ; il comportement un scellement latéral qui suppose la présence d’un couvercle, ce qui amène à penser qu’il s’agirait plutôt d’un tronc à offrande.

Le fanum de Pupillin est un petit temple gallo-romain du Haut Empire romain (Ier siècle av. J.-C. au IIe siècle), dont il ne reste que quelque vestiges archéologiques. Le site, localisé dans la commune de Pupillin, dans le département du Jura, en Franche-Comté, est inscrit aux monuments historiques depuis le 2 novembre 1987. Découvert à la fin du xixe siècle, il a fait l’objet de fouilles durant les années 1970 et 1980 qui ont permis de mieux déterminer la structure du monument, sa nature et sa datation. Le fanum de Pupillin est situé à la bordure occidentale du massif du Jura, sur le flanc du plateau de Lons-le-Saunier, à environ 540 m d’altitude, et domine le vignoble arboisien. Les ruines, actuellement dans un milieu forestier, sont localisées à 1,5 km au sud-sud-ouest du village de Pupillin et à 2 km à l’est du village de Buvilly.

Le fanum est bâti sur des éboulis recouvrant des terrains calcaires et marneux datant de la fin du Lias et du Dogger. Cette zone est tectoniquement caractérisée par un nombre important defailles d’orientation globale SO-NE plus ou moins parallèles. Le fanum est situé sur un petit compartiment délimité par une faille localisée à quelques centaines de mètres à l’est du monument et par une autre faille supposée qui serait recouverte par les éboulis, à l’ouest du fanum

Ce petit temple païen est découvert dans la forêt de la commune de Pupillin par le prêtre archéologue du village Alphonse Guichard (1855-1927), sur une pente dominant une importante villa gallo-romaine qu’il fouille entre 1887 et 1890. Dans cette construction, formant un carré de 5,4 m de côté, l’abbé Guichard retrouve une pierre creusée, qu’il considère alors comme un sarcophage, plusieurs centaines de pièces de monnaie et plusieurs autres objets, comme des clochettes, qu’il prend à tort pour des « éteignoirs de lampe ». Lors de la découverte, il pense que cette structure peut être une vigie ou une ancienne tour de guet romaine, étant donné sa position dominante sur la plaine du Jura.

Les campagnes de fouilles des années 1970 et 1980

Après la campagne de l’abbé Guichard, le site du fanum du Pupillin ne suscite plus le moindre intérêt et son emplacement exact est progressivement oublié. Recouvert par la végétation de la forêt, il est redécouvert par M. Mathieu qui remarque encore trois murs de la construction qui s’élevaient du sol à une hauteur significative. Une première campagne de fouilles est organisée par Jean-Louis Odouze entre 1969 et 1975 qui met à jour la véritable organisation du monument en deux fanas partiellement superposés. La zone du « sarcophage » de l’abbé Guichard ayant été intégralement fouillée par ce dernier, les fouilles d’Odouze s’orientent sur la structure autour de cette zone. Le premier fanum est daté du ier siècle par les monnaies découvertes qui datent de l’époque de l’empereur Auguste, alors que les monnaies retrouvées par l’abbé Guichard datent du iie siècle et sont à mettre en relation avec le second fanum.

La seconde campagne de fouilles de 1985 – 1986 permet de répondre à plusieurs problématiques, notamment sur la nature de la terrasse exhumée à l’est du fanum, l’étude des éboulis de pente, la détermination des voies d’accès au monument, ainsi que sa restauration et sa mise en valeur. Les fouilles ont permis de mettre au jour un trou de poteau dans la galerie nord qui serait vraisemblablement un témoignage de l’édification du second fanum, ainsi que la limite de la terrasse à 5,5 m du mur de la cella. Si aucune trace de poteau ou mur correspondant à la galerie est n’a pu être trouvée, la présence de nombreux clous laisse suggérer l’existence d’une structure en bois. Par ailleurs, un couteau en fer de 19 cm de long et un poids (probablement de fil à plomb) ont été découverts à proximité des fana.

Les ruines du fanum de PupillinPupillin est un village de 220 habitants, vivant et fier de ses vins. Une auberge propose le meilleur de la cuisine du terroir. Une promenade dans ses rues fleuries vous fera découvrir ses maisons restaurées avec goût. Reviendrez-vous en août pour fête du ploussard dont il est la Capitale mondiale, ou en septembre, lors du Biou, quand les vignerons vont en cortège offrir à Saint Léger une énorme grappe, prémices de leurs vendanges ?

Ce village situé près d’Arbois, est le seul à avoir en 1970 obtenu le droit d’associer son nom à celui d’Arbois, pour donner l’appellation d’origine contrôlée Arbois-Pupillin.

Le vignoble de Pupillin comporte une centaine d’hectares situé entre 250 m et 400 m d’altitude et il est planté sur des sols argilo-calcaires et marneux.
Pupillin abrite 6 vignerons indépendants et une coopérative vinicole à laquelle adhère 47 viticulteurs.

OFFICE DE TOURISME:
OT d’Arbois Tél. 03 84 66 55 50 – Fax 03 84 66 25 50 otsi@arbois.com www.arbois.com

 

 

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Couvent des Ursulines en Jura

Posté par francesca7 le 25 mai 2014

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Le Couvent des Ursulines de Poligny fut fondé au début du xviie siècle pour dispenser une éducation aux jeunes filles de la ville. Détruit lors de l’incendie de la ville en 1673, les bâtiments furent reconstruits dès la fin du xviie siècle. De cet ensemble monacal subsistent les quatre corps de bâtiment entourant la cour du cloître. Le traitement de leur élévation s’apparente au style d’architecture de l’époque : petites baies appuyées sur un cordon, arcades en plein centre reposant sur des colonnes. La niche à coquilles abritant une statue de la Vierge à l’enfant, inscrite dans l’axe de l’entrée de la cour constitue l’un des points forts du décor.

L’ensemble fut restauré de 1994 à 1995.

L’Ordre de Sainte-Ursule est un ordre religieux catholique fondé en novembre 1535 à Brescia en Lombardie (Italie) par sainte Angèle Merici (1474-1540). Il se consacre principalement à l’éducation des filles ainsi qu’aux soins des malades et des nécessiteux dans de nombreux couvents des ursulines.

Contrairement aux congrégations catholiques de cette époque, la compagnie de Sainte-Ursule fondée par Angèle Merici est une nouvelle famille de religieuses non cloitrées et n’ayant pas prononcé de vœu public. Ces sœurs sont donc, en fait, des laïques qui se rencontrent souvent pour des congrès et des actes de dévotion, mais ne vivent pas en communauté. Dans ses écrits, Angèle Merici ne donne aucune consigne concernant leur apostolat. Quatre ans après sa mort la compagnie est reconnue par le pape Paul III, mais, en 1572, le cardinal archevêque de Milan, saint Charles Borromée en modifie les institutions en soumettant les sœurs à la règle de saint Augustin. Les sœurs prononcent désormais des vœux et se voient imposer la vie commune. Elles se soumettent à l’autorité épiscopale. Le nouvel ordre ainsi créé est officiellement reconnu par Grégoire XIII. Seules les sœurs de Brescia conservent les institutions originales d’Angèle Merici. Le rayonnement des ursulines se propage ensuite rapidement au monde entier.

Les Ursulines apparaissent en France en 1586. Au cours des décennies suivantes l’ordre se développe à travers le royaume. Par exemple, les Ursulines s’installent à Quimper en 1621 et à Valenciennes en 1654.

À Valenciennes, la Révolution française n’a initialement qu’une faible incidence sur leur vie quotidienne. L’arrêté de 1792 signifiant la fermeture de tous les couvents dans le Nord-Pas-de-Calais commence à les inquiéter.

En mars 1793, l’armée de la République est sous la menace des coalisés. Valenciennes est occupé par les troupes autrichiennes et anglaises. Après quelques moments de calme, les Français remportent la bataille de Fleurus en juin 1794 et reviennent à Valenciennes.

Un révolutionnaire nommé Lacoste entre à Valenciennes et procède à de nombreuses arrestations. En octobre 1794, les personnes arrêtées pour « crime d’émigration » et exercice d’une fonction interdite sous la protection de l’ennemi sont conduites à l’échafaud. Le nombre d’exécutions doit se situer autour de 60 à 70 personnes dont trente-sept prêtres, onze Ursulines, Brigittines et Urbanistes.

Dès 1792, réfugiées au couvent de Mons, six Ursulines rejoindront ensuite le couvent des Ursulines de Liège. Les onze Ursulines martyrisées furent béatifiées en 1920 par le pape Benoît XV.

Les ursulines en Jura :

Sur un ciel en partie plombé de nuages noirs, une percée de lumière (tout à gauche du tableau), laisse apparaître l’image de la Vierge Marie, sur trois gros nuages. La Vierge Reine, sceptre à la main, avec l’Enfant-Roi, nous  semble l’unique présence. Pas d’autres personnages. Au centre du tableau, un bâtiment vide, qui a tout l’aspect d’un hôpital de ville. Un petit clocher sur le côté gauche laisse deviner le rajout d’une chapelle. Mais, notre première impression est la bonne : en 1696, on avait demandé aux architectes Jean-Jacques CUENIN et Nicolas SCHELHORN de construire un hôpital. Pour soigner les malades, il fallait un endroit un peu retiré, à l’angle nord-ouest de la ville, assez à l’écart pour empêcher la contagion en cas d’épidémie. Or, une fois les bâtiments érigés sur trois niveaux avec un toit à quatre pans, avec deux avant-corps latéraux en façade, les avis avaient changé et le bâtiment allait devenir le couvent des ursulines.

Au 17e siècle, la ville de Delémont relevait, tant spirituellement que temporellement, de la juridiction du Prince-Evêque. Porrentruy, par contre, dépendait spirituellement de l’archevêque de Besançon et  temporellement du Prince de Porrentruy.

Quant aux ursulines, celles de Saint Hyppolite comme celles de Porrentruy, elles étaient sous la mouvance spirituelle de Besançon.

 

Image illustrative de l'article Couvent des Ursulines (Poligny)Or, selon le cours des opérations guerrières du XVIIe siècle, ces religieuses, à plus d’une reprise furent contraintes de demander asile et de fuir l’occupant « suédois », voire  »les troupes du Royaume de France ». En 1632, et deux mois durant, les ursulines de Porrentruy trouvèrent refuge à Delémont ; en 1634, celles de Saint-Hyppolite furent reçues à Fribourg, en Suisse ; de 1667 à 1673, l’invasion française de la Franche-Comté, alors espagnole. força les ursulines de Saint Hyppolite à se réfugier à Delémont. Ces dernières ouvrent pendant leur séjour, et à satisfaction générale des habitants de la ville, une école pour les filles. Mais tout cela n’était que provisoire et, la crise passée, les ursulines regagnèrent leur couvent de Saint Hyppolite.

Un autre facteur devait jouer : le Prince-Evêque, Guillaume RINCK de BALDENSTEIN, (1608-1628), pendant ses études à Dôle,  avait connu, en 1588, Mère Anne  de Xainctonge et son oeuvre pour la formation des jeunes filles. Il avait été séduit par les projets de cette femme. Or, devenu Prince-Evêque, il demanda de fonder un couvent et une école à Porrentruy, ce qui advînt en 1619.

A lire sur le site référence : http://histoire-religieuse-jura.blogspot.fr/2009/11/le-couvent-des-ursulines-de-delemont.html

 

 

 

 

Publié dans EGLISES DE FRANCE, Jura | Pas de Commentaire »

Rendez-vous aux Forges de Rans

Posté par francesca7 le 29 avril 2014

 

 

Les Forges de Rans sont un établissement métallurgique industriel fondé en 1705 par le prince de Bauffremont sur les bords de la rivière Doubs, à Rans dans le département du Jura. Cet établissement se composait d’un haut-fourneau, d’une forge et de feux d’affinerie. Les bâtiments sont inscrit aux monuments historiques le 21 décembre 1984

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Le prince de Bauffremont construisit une usine à Rans, elle se composait d’un haut-fourneau, d’une forge et de deux feus d’affinerie. A cette époque, il existait un port de flottage du bois à Rans. Le minerai de fer, tout d’abord extrait de la localité et de Dampierre, viendra ensuite d’Ougney où une mine fut ouvert en 1846. En 1854, la création de la société des forges de Fraisans permit en développement très important des forges de Fraisans et du site de Rans. Quatre nouveaux hauts-fourneaux, deux au bois et deux au coke, sont construits. En 1863, ceux au bois sont remplacés par deux autres plus gros fonctionnant au coke. Le début du XX ème siècle marque le début du déclin. La mine d’Ougney ferme en 1922, la société des forges connaît de grosses difficultés. Le dernier haut-fourneau de Rans s’éteint en 1935. (Pays Dolois)

Fichier: MartinetsRans.jpg

Le prince de Bauffremont est autorisé, par un arrêt royale du 13 janvier 1705, à construire un forge au bord du Doubs. En 1790, les installations se composent d’un haut fourneau, d’une forge et de deux feux d’affinerie. L’ensemble est racheté par Léonard Caron en 1798. En 1840, la chaleur des gaz du gueulard est récupérée pour la soufflerie. On dénombre alors 27 ouvriers.

En 1854 est créé la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté. Le site de Rans étant destiné à devenir le principal centre de production, l’usine est profondément modifié entre 1854 et 1857. Le minerai de fer, d’abord extrait à Dampierre est exploité, dé 1846, dans une mine à ciel ouvert situé à Ougney. Les forges de Rans sosnt alors relié à ces mines ainsi qu’à la nouvelle usine en développement du site des forges de Fraisans, quatre autres hauts-fourneaux furent construits dès 1854, deux au bois, deux au coke (construits en 1863, pendant que le personnel atteignait 250 personnes).

Vers 1870, les fourneaux en bois sont démolis, seul les fours à coke reste en activité avant que l’usine ne ferme en 1891, l’usine compte 125 ouvriers 1878. Elle reprise par la société Distibois qui fabrique du charbon de bois entre 1938 et 1976. Cette entreprise installe un laboratoire non loin du logement de fonction patronal. Une centrale hydroélectrique est construite en 1920. Elle sert de bâtiment d’eau à la société jusqu’en 1976 avant de redevenir autonome, elle reste active jusqu’en 19881.

Le xxe siècle voit le déclin de cette industrie avec la fermeture des mines d’Ougney en 1922. Le dernier fourneau de Rans s’éteint en 1935.

Au sein du petit village situé dans le Jura, entre Dole et Besançon, ses habitants sont appelés les Rantiers et les Rantières. La commune compte environ 450 habitants et bientôt 2 de plus  
Situé à 238 mètres d’altitude, la commune est bordée de la Forêt de Chaux et elle est traversée par le Doubs.
 

Produisant de la fonte à partir du minerai de fer, les hauts fourneaux se localisent dans deux zones : au nord sur les rives du Doubs (Dole, Rans, Fraisans notamment) et au centre sur le premier plateau.
Ce dernier groupe comprend les usines de Pont-du-Navoy, Bourg-de-Sirod et Clairvaux-les-Lacs, auxquelles peuvent être ajoutées celles de Pont d’Héry et Toulouse-le-Château (Baudin). Il périclite au milieu du XIXe siècle et seul fonctionne encore, jusqu’en 1874, le haut fourneau de Baudin.

168px-ForgesRans4Ces disparitions témoignent des difficultés que rencontre alors la métallurgie comtoise, basée sur la production de fonte au bois et concurrencée par les fontes au coke. Afin de mieux lutter, les maîtres de forges se regroupent en 1854 au sein de la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté, laquelle décide de concentrer la production de fonte dans les usines du nord du département, Rans et Fraisans essentiellement. Malgré cette restructuration, leur modernisation (passage au coke) et l’exploitation de la mine de fer souterraine d’Ougney, ses derniers hauts fourneaux disparaissent progressivement dans le dernier quart du XIXe siècle.

Le dernier site de fabrication des métaux du département est l’aciérie de Champagnole, d’implantation tardive (1911), où ne se pratiquent actuellement plus que le laminage et le profilage des aciers.

 

 

 

 

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l’histoire de la gare de Mouchard (39)

Posté par francesca7 le 29 avril 2014

 

280px-Gare_de_Mouchardj’avais envie de parler cette gare, à Mouchard car tout simplement j’en ai des souvenirs encore à vif, lorsque mon oncle, paix ait son âme aujourd’hui, nous racontait ses péripéties lorsqu’il devait prendre son train dans ce village afin de pouvoir venir passer ses vacances chez nous en Bourgogne…..

tout petit village tout de même, Mouchard comprend tout de même un énorme complexe ferroviaire depuis des lustres. En 2010, la commune comptait 1 142 habitants. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.

 

Plus de 160 ans d’existence et de bons et loyaux services. La gare de Mouchard a joué et continue de jouer un rôle capital pour toute la région, sur les plans stratégiques, démographiques et économiques. Véritable noeud ferroviaire , passage obligé vers toutes les directions et destinations, son implantation en plein coeur de la cité du bois ne fut pas un hasard.

Lors du tracé des premières lignes de chemin de fer, avant le milieu du 19ème siècle, nos ancêtres avaient bien mesuré l’importance de la situation géographique occupée par la cité muscadienne. Importance statégique à une époque où la rapidité des déplacements de troupes et de leur intendance pouvait se révéler capitale pour la sécurité de la patrie. Importance économique et démographique pour des régions excentrées et enclavées.

En effet depuis Mouchard, le voyageur peut prétendre se rendre dans toute l’Europe et au delà. Ligne directe pour la capitale permettant de rejoindre le Nord et l’Ouest; ligne pour la Suisse et tout le Sud-Est et l’Orient ; ligne vers Lyon permettant de gagner le Sud-Ouest, l’Espagne et l’Afrique; ligne vers Strasbourg, l’Europe de l’Est, la Russie et les pays nordiques. Que d’efforts humains pour aboutir à ce résultat. Percer, forer, creuser, remblayer, construire, tout cela dans un paysage et sur un terrain qui ne s’y prêtaient pas toujours et pour lesquels il a fallu déployer beaucoup d’ingéniosité. Les témoignages nous sont parvenus, un siècle et demi après, comme la formidable tranchée creusée pour faire passer la ligne de Vallorbe et de Salins ou bien encore celle qui mène à Arbois et Lons. Talus remblayés avec le machefer des locos à vapeur, construction des quais bordant les voies en direction de Besançon, roche taillée et minée à la main du coteau des Vignes, la gare de Mouchard reste un exemple de cette entreprise opiniâtre et un peu folle que lancèrent ces hommes du 19ème siècle avec des moyens bien modestes.

 

Infrastructures et installation de personnes donnèrent un bel élan à la cité muscadienne. Il faut imaginer aujourd’hui le dépôt de machines à vapeur, bien utiles pour pousser les trains qui montaient la difficile rampe de la ligne de Vallorbe. Il faut imaginer les quais encombrés de marchandises. Il faut imaginer l’effervescence des agents de trains, des agents de gare, du nombreux personnel d’entretien des voies. Pour eux furent construites les cités du « Bel-Air », plus communément appelées « cités SNCF » et qui aujourd’hui, au vu de la baisse inexorable des effectifs cheminots ont dû être cédées à un organisme d’habitat jurassien et n’abritent pratiquement plus d’employés des chemins de fer. Car progrès et modernisation ont entraîné comme ailleurs la baisse des effectifs . De deux cents cheminots autrefois, la gare de Mouchard n’en emploie plus aujourd’hui que cinquante. La gare de Mouchard entre dans une nouvelle ère , avec l’avènement du TGV et la création en janvier 1984 de la liaison Paris – Lausanne puis le baptême quelques mois plus tard de la rame TGV 74 aux armes de Mouchard-Arbois-Port-Lesney. Les bâtiments se transforment, les souterrains se creusent, les lignes s’électrifient. Le 25000 volts gagne toutes les lignes et la dernière portion, qui relie Frasnois à Saint Amour, se termine en 1995.

Avec cet extraordinaire bond en avant , la physionomie du chemin de fer se transforme . Les dessertes marchandises ne font pratiquement plus partie du décor et le dépôt ne sert plus désormais qu’à abriter un locotracteur de gare et quelques automoteurs pour les nuits. La plaque tournante est partie un beau matin sous les chalumeaux des démolisseurs. La nostalgie du passé a gagné les anciens cheminots et malgré leurs récits, la relève montante (celle de l’ordinateur qui a envahi les guichets du commercial et les pupitres des chefs de sécurité et des aiguilleurs) a entamé un tout autre parcours dans un tout autre et nouvel esprit. Pourtant la gare de la cité du bois traverse bravement les vicissitudes et beaucoup espèrent, malgré les craintes, qu’elle continuera à assurer le rôle important pour lequel elle avait été créée.

A Mouchard : Spécialité

  • 220px-Mouchard_Pince_à_lingeÉcole du Bois de Mouchard, de renommée internationale. Elle prépare aux métiers du bois (exploitation forestière, scierie,menuiserie…) depuis la 4e jusqu’à différents BTS (Technico-commercial, Développement et Réalisation Bois (anciennement Productique Bois), Système Constructif Bois et Habitation, Charpente Couverture). Création d’une plate-forme technologique comprenant un banc de taille K2. L’Association des anciens élèves contribue à mettre sur pied le rassemblement annuel, la Nuit du Bois, ainsi que la diffusion du journal interne, De Feuilles et de Bois.
  • Objets en bois de grande taille, dispersées sur les espaces publics, dont : une pince à linge de 5 mètres de hauteurNote 3, une cabine téléphonique en bois, une pyramide de 5 mètres, un ballon de foot géant, etc.

 

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Viaducs de Morez, toute une histoire

Posté par francesca7 le 25 avril 2014

280px-Viaduc_MorezLe tronçon entre Champagnole et Morez est inauguré en 1900. Le tronçon de ligne entre Morez et Saint-Claude est inauguré en 1912. Entre Morbier et Morez, gares distantes d’à peine 1500 m à vol d’oiseau, cinq viaducs (viaduc de Morbier, viaduc des Crottes, viaduc de Romand, viaduc de l’Évalude et viaduc de la Source) et 3 tunnels sont nécessaires, (tunnel des Crottes, tunnel des Frasses, en fer à cheval et tunnel du Pâturage). La continuation de la ligne de Morez à Saint-Claude, mise en service en 1912 a nécessité la construction, à proximité immédiate de la gare de Morez d’un viaduc, dénommé le viaduc de Morez, pour franchir la vallée de l’Évalude.

L’expression couramment utilisée viaducs de Morez s’applique principalement aux deux viaducs des sections de lignes ferroviaires de Morbier à Morez et Morez Saint-Claude, (Ligne d’Andelot-en-Montagne à La Cluse), dans le département du Jura en région Franche-Comté, groupés dans le secteur de Morez et bien visibles depuis la gare ou la ville de Morez. Le viaduc situé dans le bas de Morez, conçu par Paul Séjourné est le seul à être dénommé viaduc de Morez. Il est situé en sortie de gare de Morez sur la section de ligne Morez à Saint-Claude. Le second, visible en hauteur, situé entre les gares de Morbier et Morez, accroché au flanc de la falaise du bois des Crottes est dénommé viaduc des Crottes. Ces deux viaducs, les plus visibles, ne sont qu’une partie d’un ensemble des six viaducs et trois tunnels qui furent construits pour relier la gare de Morbier située à 861 m d’altitude à la gare de Morez située à l’altitude de 736 m. La création d’une liaison ferroviaire entre ces deux gares, distantes d’à peine 1500 m à vol d’oiseau, a nécessité la création d’environ 5600 m de voie ferrée pour franchir un dénivelé de 125 m tout en acceptant une déclivité maximale de 30 mm/m.

Dès 1845 les industriels de Morez et la municipalité réclament une liaison ferroviaire entre leur ville et Champagnole, la liaison Dole sera réalisée dans les années 1860. Ils se heurtent au refus du conseil général du Jura qui prétend que les pentes seront trop fortes pour envisager un tel tracé. Les communes se regroupent pour financer le projet dont le coût sera très élevé. De morbier à Morez, il faudra permettre au train de franchir un dénivelé de 125 mètres sur une petite distance de 2km. Il faudra construire trois viaducs : le viaduc des Crottes sur le flanc de la montagne, et deux autres viaducs dans la vallée de l’Evalude dont la plus haute pile mesure 32 m. L’architecte des ces viaducs est Paul Séjourné ; ingénieur des PLM. Il faudra aussi percer plusieurs tunnels dont l’un est en forme de fer à cheval. Les travaux commencent en 1890. La gare de Morez est inaugurée en 1900.En 1912, la ligne est prolongée jusqu’à Saint-Claude, sur ces 27 km, il faudra construire une dizaine de viaducs, autant de ponts et percer 18 tunnels. Les viaducs de Morez sont classés monument historique.

Un train touristique relie Dole à Saint-Claude sur « La ligne des Hirondelles » qui est l’une des plus belles lignes ferroviaires de France. C’est 123 km de tourisme en 2h30. Le tronçon entre Morbier et Morez, avec ses viaducs est inscrit au patrimoine national de la SNCF.

Viaducs de Morez, toute une histoire dans AUX SIECLES DERNIERSEntre l’arrivée du premier train à Dole en 1855 et l’inauguration du dernier tronçon « grandes lignes » à Saint-Claude en 1912, le Jura a connu une période de travaux titanesques qui se poursuivront jusqu’en 1930 avec la construction des voies étroites du « tacot ». Durant un siècle, la voie ferrée aura été « un trait d’union entre les personnes, les villages, les villes, les régions » et n’aura pas peu contribué au désenclavement du département.

La voie ferrée du Haut-Jura et celle des Carpates, entre Bourg-en-Bresse et Bellegarde, sont classées parmi les plus belles lignes ferroviaires de France, voire d’Europe. Deux lignes qui sont le résultat de plusieurs années de travaux titanesques.

Quarante-cinq ans de travaux ont été nécessaires à la construction des 103 kilomètres de voies ferrée du tronçon reliant Champagnole à la cluse. Tout autant que la construction, l’entretien a été un travail de longue haleine et difficile. Car une ligne de montagne demande plus de soins qu’une ligne de plaine. Se sont également ajoutés les problèmes du déneigement, surtout au début du siècle où les hivers furent particulièrement longs, des chutes de rochers ou de troncs d’arbres, de la réfection des ponts secoués par les crues de la Bienne …

La construction de cette ligne du Haut Jura fut une véritable épopée que Joseph Bécu, l’historien jurassien du rail, retrace dans son ouvrage « Les voies ferrées du Haut Jura et des Carpates », paru en fin d’année 2000.

« La beauté de la ligne, des paysages traversés, des forêts jurassiennes vertes ou enneigées, du viaduc de Cize-Bolozon, de la descente sur Morez ou de la remontée sont évidemment des sites exceptionnels » raconte t’il. « D’ailleurs, le succès des voyages de Lédorail avec sa machine à vapeur, les passages réguliers des autorails démontrent l’intérêt de nombreuses personnes qui, aujourd’hui encore décident toujours de revenir …« 

La ligne du Haut Jura fait partie intégrante du patrimoine de cette région qu’elle traverse. « Les viaducs de Morez sont d’une telle beauté qu’ils s’intègrent magnifiquement dans le paysage. Le prix qu’elle a coûté, les vies qui lui ont été données méritent que nous ne l’abandonnions pas ! » considère Joseph Bécu dans la préface de son ouvrage qui se veut un hommage aux ouvriers qui, pendant 45 ans, ont travaillé à la construction de cette ligne et permis le développement de l’industrie du Haut Jura tout au long du 20em siècle.

« Mon but est de faire partager le travail titanesque qu’il a fallu réaliser pour construire cette ligne, il a fallu surmonter des obstacles naturels qui ont fait reculer plusieurs ingénieurs devant la tâche à accomplir … Il a fallu l’entêtement des Jurassiens pour convaincre les politiques de l’utilité économique, stratégique et humaine de cette voie ferrée. La survie des habitants de la montagne et des vallées était à ce prix. Les villes avaient besoin de ce moyen de transport moderne pour résister à la concurrence étrangère mieux lotie et plus compétitive …« 

320px-Viaducs_Morez dans JuraLe résultat fut et reste prodigieux. Entre Morbier et Morez, les ingénieurs qui ont conçu la ligne ont du « rattraper » la différence d’altitude, en dessinant un tracé de 5500 mètres qui déjoue les pièges du sol grâce à une succession d’ouvrages d’art et de souterrains.

 

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AU PAYS DE MONTBELIARD

Posté par francesca7 le 25 avril 2014

 

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Dominée par la silhouette de son château, témoin d’un riche passé, Montbéliard garde fièrement les contreforts Nord de la Franche Comté.

Héritier d’un pagus (mot dont nous avons fait « pays ») gallo-romain, le Pays de Montbéliard regroupait, avant 1793, les seigneuries d’Héricourt, Châtelot, Clémont, Blamont et Etobon qui constituaient la principauté de Montbéliard, enclave Wütembergeoise au sein du territoire français.

Château des ducs de Wurtemberg (xiiie siècle)

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UNE PRINCIPAUTE ALEMANIQUE – La déchéance de Mandeure au 8ème siècle fit grandir l’importance stratégique de « Mons Beligardae » bourg castral posté sur une échine rocheuse au confluent de la Lizaine et de l’Allan. Il devint siège d’un comté indépendant, à la tête duquel se succédèrent plusieurs familles, dont celle des Montfaucon. Le dernier des Montfaucon étant mort sans héritier mâle, le comté revint à une de ses petites filles, Henriette d’Orbe qui en épousant en 1397 le prince Eberhard IV de Würtemberg, fit basculer Montbéliard dans l’Empire germanique.

Dès lors pendant quatre siècles résidence alternée (avec Stuttgart puis Ludwigsburg) des princes ou ducs de la famille de Würtemberg, la cité héberge une administration würtembergeoise, accueille des artistes et artisans d’outre-Rhin ; bien que continuant à parler de français, les habitants de la Principauté privilégient la relation avec les pays alémaniques dans les domaines économique, culturel, religieux… Ce statut d’enclave indisposa souvent les rois de France, notamment quand commencèrent à se propager les idées de la Réforme, introduite à Montbéliard dès 1524 et officiellement adoptée dans la Principauté au milieu du 16ème siècle. Mais leurs différentes tentatives de mainmise échouèrent.

DE L’APOGEE A L’ANNEXION – Sous le grand règne de Frédéric de Würtemberg (1581-1608), tandis qu’affluent les réfugiés huguenots, la ville se mue en cité princière pénétrée du souffle de la Renaissance ; elle s’agrandit avec la construction, au-delà des fortifications médiévales, de la Neuve cille, et se métamorphose, sous la houlette de l’architecte Henrich Schickhardt. La principauté sera finalement rattachée à la jeune République française le 10 octobre 1793.

AU PAYS DE MONTBELIARD dans CHATEAUX DE FRANCE 159px-Mus%C3%A9e_de_Montb%C3%A9liard_-_Cuvier

DE SAVANTS COMPERES – Le 13 août 1769 naît à Montbéliard Jean, Léopold Cuvier, prénommé Georges par ses proches. Ses études à l’Ecole française de la ville, un séjour à l’Académie caroline près de Stuttgart, une intelligence orientée très tôt vers les sciences naturelles vont lui permettre de mener à bien une brillante carrière. Dès 1794, il enseigne au cours d’anatomie du Jardin des Plantes, puis en 1799 au Collège de France, enfin au Muséum en 1802. Elu membre de l’Académie française en 1818, gratifié du titre de baron en 1819 par Louis XVIII, il est considéré comme le créateur de l’anatomie comparée et de la paléontologie. Contemporain et ami de Georges Cuvier, Georges-Frédéric Parrot suit un chemin parallèle à celui du grand savant jusqu’à Stuttgart. Mais tandis que Cuvier poursuit sa carrière en France, Parrot préfère la Russie où de nombreux Montbéliardais partent tenter leur chance. Recteur d’université, professeur de physique, il finira conseiller d’Etat impérial, laissant une œuvre considérable en biologie moderne et électrochimie.

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Au Jardin du Château Bontemps

Posté par francesca7 le 25 avril 2014

 

Le château Bontemps est un château privé du xiie siècle à Arbois dans le Jura en Franche-Comté. Il est inscrit aux monuments historiques depuis le 17 avril 1989

Le Château Bontemps a été édifié avant le XIIe siècle, avec la Tour Gloriette il était intégré dans la ligne de
    fortification d’Arbois qui suivait le cours de la Cuisance. Il fut détruit avec la ville par les troupes de Louis XI en 1479
    les ruines furent vendues à Pierre Bontemps chanoine de Notre Dame qui l’habitat & le restaura. A la révolution il fut
    vendu comme bien national en plusieurs lots. En 1847, le tribunal d’Arbois le mis en vente, il fut acheté par André
    Perrard, architecte, qui le transforma.
    Après avoir connu  plusieurs propriétaires, puis classé monument historique en 1989, le Château est racheté par des
    amoureux de vielles pierres pour le restaurer. La tour bâtie au XVIe siècle, renferme un escalier tournant. L’édifice a
    été édifié en pierres ocres comme l’église Saint-Just…

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Château Bontemps 39600 Arbois, propriété privée, ne se visite pas !

 

Le jardin du château Bontemps a été bien visité

L’incontournable artiste Dominique Chanteloube fête en 2013,  50 années d’expositions. En effet, la toute première s’est déroulée ici même à Arbois, au château Bontemps, en 1963 et depuis cette époque, les expositions s’enchainent sans que l’artiste puisse les compter. Il s’est mis très précocement à la peinture puisque c’est depuis l’âge de 7 ans que la passion du dessin l’a piquée et depuis il a créé 5 000 à 6 000 œuvres en tout dont 2000 sont répertoriées. Artiste prolifique, s’il en est.

Au Jardin du Château Bontemps dans CHATEAUX DE FRANCE 320px-Ch%C3%A2teau_Bontemps_%28arri%C3%A8re%29Dominique Chanteloube peint surtout les massifs et les paysages de son Jura natal, puisqu’il est né à Mesnay en 1940, mais il peint aussi quand il se déplace dans d’autres régions ou à l’étranger ;  c’est sa manière à lui de prendre des photos et de ramener des souvenirs et de marquer, de manière particulière, les lieux dans sa mémoire. Il se souvient de chaque lieu qu’il a dessiné. Il peint également des personnages, du nu, parfois au pastel, parfois à la peinture à l’huile, parfois sur du papier, parfois sur des toiles. Ce sont les lieux et les paysages qui vont décider du support. L’artiste nous dira « Je peins toujours sur le vif, à toutes les saisons, surtout l’hiver quel que soit le temps, dans tout le massif jurassien. En ce moment c’est l’aquarelle qui a ses préférences, car l’aquarelle est exigeante, » j’aime ses difficultés et son dessin ; de toutes les techniques, elle est la plus délicate » .

 

 

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L’expérience de Martel dans la Vallée de la LOUE

Posté par francesca7 le 25 avril 2014

 

C’est la vallée des peintres, en particulier celle de Courbet qui puisa dans ses rives boisées l’inspiration de nombreux chefs d’œuvre. Elle offre, ramassées sur un court trajet, les spectacles les plus divers, les plus pittoresques, et intéresse aussi bien le curieux de géographie que le fervent de la nature, l’automobiliste que le promeneur.

L’histoire de la vallée de la Loue commence véritablement avec l’invasion des Burgondes. Jusque là, la région n’était qu’une immense forêt. Dès le 6ème siècle, des moines – Mouthier Haute Pierre perpétue leur souvenir (moûtier = monastère) – retirés dans cette solitude défrichent et cultivent la région. Plus tard, les comtes de Bourgogne font du château d’Ornans leur résidence d’été, d’autres féodaux surveillent la Loue, du haut de forteresses dont on rencontre encore les ruines. L’histoire de ce coin jurassien n’est faite alors que des rivalités, alliances et querelles de ces familles  seigneuriales.

Au 16ème siècle, la vallée est comblée de bienfaits par les Granvelle ; mais au siècle suivant la lutte que mène Richelieu contre la Comté, puis la peste, la ravagent. Ornans en sort avec 800 habitants sur 2 800. Quand Louis XIV annexe la Compté, tous les châteaux sont démantelés.

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L’expérience de MARTEL – Un jour de l’été 1901, André Berthelot, fils du célèbre chimiste, se trouvant en promenade à la source de la Loue, remarqua que l’eau avait la couleur et l’odeur de l’absinthe. Il la goûta ; la Loue était bien transformée en apéritif gratuit. Or, l’avant-veille, à Pontarlier, au cours d’un incendie  l’usine Pernod, un million de litres d’absinthe s’étaient déversés dans le Doubs. La Loue semblait donc être une résurgence du cours d’eau jurassien.

La démonstration scientifique en fut faite par le grand savant Edouard-Alfred Martel. Il repéra, près de Pontarlier, une crevasse dans le lit du Doubs et y déversa un puissant colorant vert. Soixante-quatre heures plus tard, la source de la Loue était du même vert magnifique. Les usiniers des bords du Doubs, dont la force motrice était souvent réduite aux basses eaux, se mirent alors à recherche fiévreusement les crevasses du lit de la rivière pour les.  Les riverains de la Loue, craignant de voir tarir leur rivière, protestèrent contre cette pratique avec l’énergie du désespoir. Un arbitrage intervient ; il laissait en l’état des entonnoirs déjà bouchés, mais interdisait d’en obstruer d’autres ; un petit barrage, établi à l’extrémité Nord du lac de St Point, a transformé cette nappe d’eau en bassin de retenue qui régularise le débit du Doubs.

UN COURS CAPRICIEUX – Surgie du roc, la Loue – autrefois la Louve – court au fond des grandioses gorges de Nouailles, étroites, sinueuses et profondes, où les cascades se succèdent. Ce défilé résulte de l’effondrement de la voûte qui recouvrait le torrent, autrefois souterrain. Des résurgences secondaires apportent un supplément d’au ; elles naissent soit dans le lit même de la rivière, soit dans des grottes riveraines ; Puis les falaises s’écartent, formant, à Mouthier Haute Pierre et a Vuillafans, des bassins encaissés sur les pentes desquels poussent la vigne et les cerisiers. Bientôt, la Loue n’est plus le jeune torrent qui dévale impétueusement, mais une rivière assagie, reflétant paisiblement, dans son miroir, la coquette petite ville d’Ornans.

Entre Ornans et Chenevey Buillon, elle développe ses méandres entre des versants plus ou moins écarts, mais toujours élevés, dominés par ces corniches calcaires qui marquent l’entaille faite dans le plateau par la rivière, lors de son enfoncement progressif. Après Chenecey, la Loue parvient jusqu’à 3 km du Doubs, mais n’arrive pas à percer l’ultime chaînon qui l’en sépare ; reprenant vers le Sud sa course vagabonde, elle arrose la jolie vallée de Quingey. Un peu avant Port Lesney, changeant une dernière fois de direction, elle serpente mollement dans la plaine, avant de restituer du Doubs les eaux qu’elle en a reçues.

 

 

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