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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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A l’abbaye de Cîteaux en Côte d’Or

Posté par francesca7 le 4 novembre 2013


Sous la prodigieuse impulsion de st Bernard, venu y vivre en 1112 avant de devenir, trois ans plus tard, abbé de Clairvaux, ce rameau détaché de Cluny rayonna à son tour à travers le monde.

C’est en ce lieu, parmi les « cistels » (roseaux en ancien français) que Robert, abbé de Molesme, fonda en 1098 l’ordre des Cisterciens. Le site antique s’appelait en latin Cistercium. Une cinquantaine d’habitants .. des moines cisterciens (ou bernardins).

A l’abbaye de Cîteaux en Côte d’Or dans Côte d'Or 220px-abbaye_de_citeaux_galerie_du_cloitrePostérité et austérité – Pendant l’abbatiat d’Etienne Hardin (1109-1134), organisateur de l’unité de l’Ordre, Citeaux donne naissance à quatre « filles » : La Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond. Au moyen age, plus de 3000 couvents avait adopté l’observance rigoureuse de la règle de saint Benoît. L’abbaye de la Trappe, rattachée à l’Ordre en 1147 et réformée en 1664, laisse elle aussi, son nom à nombre de ces monastères. En 1892, une scission s’opère officiellement pour donner deux observances ; l’ordre de Citeaux dont les membres pouvaient s’adonner à un ministère pastoral, intellectuel (enseignement) ou charitable (missions dans le tiers-monde) et l’ordre des Trappiste,s à vocation contemplative (stricte observance). Expulsés pendant la période révolutionnaire, qui faillit être fatale à l’abbye (l’Ordre est supprimé par l’Assemblée nationale), les moines ne reviennent qu’en 1898. Citeaux fut alors de nouveau proclamée la première de l’Ordre, titre reconnu par les Trappistes.

Pour la Visite : Du patrimoine de ce haut lieu de l’Occident, il reste pue de chose : seuls demeurent les vestiges de l’ancienne bibliothèque, à façade de briques émaillées, qui date du 15ème siècle ; six arcades de cloitre gothique y sont encastrées et une salle voûtée subsiste au 1er étage. On peut voir  encore un beau bâtiment du 18è siècle du à Nicolas Lenoir (où vivent les moines aujourd’hui), et un autre de la fin du 17è siècle, le défnitoire construit parallèlement à la rivière ; l’église qui renfermait les tombeaux des premiers ducs de Bourgogne (ainsi que celui, conservé au Louvre, de Philippe Pot) a totalement disparu.  Pour commémorer les 900 ans de la fondation de l’abbaye, une nouvelle église a été construite (inaugurée en mars 1998).

220px-Abbaye_de_C%C3%AEteaux_le_d%C3%A9finitoire dans EGLISES DE FRANCE Le génie hydraulique à Cîteaux

La règle bénédictine veut que chaque monastère doive disposer d’eau et d’un moulin. L’eau permet de boire, de se laver et d’évacuer ses déchets. C’est pourquoi les monastères sont en général placés le long d’un cours d’eau. Quelquefois établis en des points où le précieux liquide fait défaut ou n’existe pas en quantité suffisante, ils doivent se spécialiser dans le génie hydraulique et construisent barrages et chenaux pour amener l’eau jusqu’à leurs moulins.

Les moines de Cîteaux se sont initialement installés près du ru du Coindon, insuffisant pour couvrir leurs besoins. Sous l’abbatiat d’Albéric, ou Aubry, (1099-1108), cette difficulté d’approvisionnement en eau oblige à déplacer l’abbaye de 2,5 km pour s’établir au confluent du Coindon et de la Vouge. En 1206, il faut encore augmenter le débit hydraulique et un bief long de 4 km est creusé sur la Vouge, mais cette dérivation se révèle toujours insuffisante. Les moines, après avoir négocié le passage au duc de Bourgogne et au chapitre de Langres, s’attaquent alors, non sans difficultés, au chantier du détournement de la Sansfond (ou Cent-Fonts), qui leur assurera un débit régulier de 320 litres par seconde. Le chantier est considérable : en plus de creuser un canal long de 10 km à partir du village deSaulon-la-Chapelle, les moines doivent réaliser le pont des Arvaux, un pont-aqueduc de 5 m de haut, permettant le passage du canal au-dessus de la rivière Varaude. Vers 1221, l’eau du canal arrive dans le monastère, et le résultat est à la hauteur des efforts engagés. Les travaux augmentent considérablement le potentiel énergétique de l’abbaye : avec une chute d’eau de 9 mètres, au moins un moulin et une forge sont installés sur le nouveau bief. Ces eaux, renforcées par les eaux du bief de la Vouge et du ru du Coindon, circulent au moyen de canalisations souterraines sous l’ensemble des bâtiments : logis ducal, bâtiment des convers, réfectoire, cuisine, et noviciat pour alimenter ensuite un canal à ciel ouvert.

Au xviie siècle, Cîteaux se présente comme une petite ville enserrée à l’intérieur d’un vaste mur d’enceinte. Ses bâtisseurs ont mis en œuvre cette solution comme une réponse architecturale à l’observance du vœu de stabilité selon la Règle de saint Benoît :

« L’âme est en danger quand le moine est en dehors de son monastère, le cénobite court des risques quand il s’éloigne de sa communauté. »

220px-Abbaye.CiteauxCette règle veut que tout le nécessaire se trouve à l’intérieur du monastère, le mur d’enceinte protégeant du monde extérieur de vastes constructions qui étonnent par leur importance. Mais Cîteaux, chef d’Ordre, n’est pas une abbaye quelconque. Elle se doit de recevoir décemment, non seulement les délégués du chapitre annuel, leurs familiers, les chevaux, mais aussi la famille ducale, et d’héberger les novices. Ces obligations ont influé sur l’infrastructure d’accueil qui doit répondre à ces besoins.

Au nord, la porterie s’ouvre sur une première cour appelée « basse-cour », fermée sur son pourtour par de vastes bâtiments destinés aux hôtes et aux étrangers. À son extrémité sud, une seconde porte, dont l’étage était réservé au logement des duchesses de Bourgogne, donne accès à une grande cour d’honneur fermée sur sa partie sud par le logis des ducs de Bourgogne. Cette cour comprend des dépendances qui ne sont utilisées qu’au moment du Chapitre général. Les bâtiments conventuels s’organisent principalement autour de trois cloîtres ; le grand Cloître, le cloître du Colloque et le cloître saint Edme. Autour de chacun de ces trois espaces clos s’ordonnent les lieux réguliers : église, salle capitulaire ayant la fonction de salle d’assemblée législative et de tribunal, parloir, chauffoir, réfectoire, cuisine et dortoir. De l’église érigée au xiie siècle, centre de la vie spirituelle du monastère, longue de cent deux mètres et dont la nef mesurait onze mètres cinquante de large, il ne reste déjà plus rien en 1807. À l’est du cloitre saint Edme, le logement de l’abbé général, qui était éloigné de sa communauté. Il est par la suite transféré dans le logement des ducs de Bourgogne. La fin de la période médiévale est marquée par l’achèvement, en 1509, de la construction de la bibliothèque, seul bâtiment de cette époque encore existant sur le site.

Les bâtiments n’ont cessé d’évoluer au fil des siècles pour s’adapter aux besoins. C’est à la fin du xviie siècle, sous l’abbatiat de Dom Jean Petit, qu’est achevé le bâtiment, appelé aussi le nouveau définitoire, comportant des salles voûtées au rez-de-chaussée. L’étage est affecté au nouveau dortoir des novices. Ce bâtiment long de quatre-vingts mètres et large de seize, sauvé des destructions révolutionnaires, n’est parvenu jusqu’à nous que dénaturé par les installations industrielles du xixe siècle qu’il dut abriter.

D’importants et nécessaires travaux de restauration sont conduits sur l’ensemble des bâtiments dans la première moitié du xviiie siècle avec les crédits dégagés par la vente des réserves de bois, mais il parait nécessaire à Dom François Trouvé, dernier abbé de Cîteaux, de demander l’autorisation d’une nouvelle vente d’une réserve de bois de 945 arpents, qui se fait en 1762, afin de pallier les nouveaux besoins. Les architectes Nicolas Lenoir dit « le Romain » et Jean Caristie établissent un projet grandiose de reconstruction. Le projet n’est réalisé que partiellement, ce qui est réalisé ne représentant finalement qu’une partie de l’immense projet. Le bâtiment de 100 m de long sur 20 m de large, dit « bâtiment Lenoir » ou encore « logis abbatial », est terminé pour le chapitre de 1771. C’est un des trois bâtiments épargnés par la Révolution, affecté aujourd’hui à la communauté.

Les armes de l’abbaye de Cîteaux se blasonne : D’azur semé de lys d’or, sur le tout, bandé d’or et d’azur à la bordure de gueules.

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L’IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES

Posté par francesca7 le 1 novembre 2013


Les premières productions typographiques

et les premiers imprimeurs.

~*~

En dehors de l’intérêt que présente cet opuscule à tous ceux qui s’intéressent aux débuts de l’imprimerie, il offre une particularité curieuse qui réside dans sa confection même.

Depuis plus de quatre siècles la composition typographique a toujours été exécutée à la main. Ce qui faisait dire souvent à ceux qui ont discouru des choses de l’imprimerie que la typographie, en ce qui concerne spécialement la composition, était restée dans les limites que lui avaient assignées Gutenberg, Fust et Schœffer.
L'IMPRIMERIE EN EUROPE AUX XVe ET XVIe SIÈCLES dans Alpes Haute Provence yriarte02
Il était réservé au XIXe siècle – et les tentatives premières qui remontent presque au début de ce siècle se sont formulées plus nettement et ont abouti à de sérieux résultats dans ces vingt dernières années de donner une formule nouvelle à la composition typographique.

Jusqu’à cette heure le progrès le plus réel qui ait été réalisé dans la composition mécanique semble dû à la Linotype (machine qui compose, espace, justifie, fond et distribue), dont l’idée première appartient à James C. Cléphane, typographe à Washington et qui a été perfectionnée à la suite d’incessantes et patientes recherches par Mergenthaler.

La Linotype, véritable merveille de mécanisme, est appelée dans un prochain avenir à prendre dans l’imprimerie la place importante que lui assignent, dans notre siècle de vapeur et d’électricité, la rapidité de travail qu’elle donne et l’économie de temps et d’argent qu’elle permet de réaliser.

L’Imprimerie en Europe aux XVe et XVIe siècles a été, sauf les premières pages, entièrement composé par la Linotype, et la composition a été exécutée par un seul ouvrier en une journée de 10 heures.

C’est l’un des premiers travaux qui aient été exécutés en France, à l’aide de la Linotype. Les imperfections matérielles qu’on pourra rencontrer dans cet ouvrage sont inséparables des premiers essais. Mais déjà les résultats s’améliorent et sont de nature à satisfaire les esprits les plus rebelles.

En publiant ces notes chronologiques, nous devions au lecteur quelques éclaircissements sur la confection matérielle du volume et dégager ce point spécial qu’un ouvrage relatant les labeurs accomplis patiemment et péniblement par la main des ancêtres typographiques, il y a quatre siècles et plus, est aujourd’hui mis à jour presque automatiquement, grâce aux combinaisons ingénieuses et multiples d’une machine à composer.

AVANT-PROPOS
Le relevé chronologique des premières productions de la typographie en Europe et des noms des imprimeurs qui, les premiers, ont exercé l’art d’imprimer depuis Gutenberg (XVe siècle) jusqu’à la fin du XVIe siècle, nous semble devoir offrir quelqu’intérêt aux érudits et aux amateurs bibliographes.

Des monographies spéciales à certains pays ont été publiées et contiennent des indications plus ou moins étendues sur les origines de l’imprimerie dans telle ou telle partie de l’Europe, dans telle ou telle ville.

Mais nous ne pensons pas qu’un travail d’ensemble présentant les noms des premiers typographes en Europe et les titres des premiers ouvrages qui virent le jour du XVe au XVIe siècle ait été publié jusqu’ici.

Nous aidant des renseignements divers empruntés aux historiens de l’imprimerie, aux bibliographes, aux manuels et catalogues les plus complets, nous avons dressé un relevé aussi précis que possible, nous attachant à la reproduction fidèle des titres des ouvrages, dans leur orthographie souvent bizarre, complétant ces indications sommaires par des notes intéressantes touchant l’histoire de l’imprimerie.

Nous souhaitons que l’aridité apparente de ce travail qui nous a demandé de patientes recherches soit excusée et que ce modeste essai soit accueilli avec une indulgente faveur.
L. D.

FRANCE
________

220px-Buchdruck-15-jahrhundert_1 dans Ariège
ABBEVILLE (Somme), 1486.

L’imprimerie est exercée dans cette ville dès cette date. Jehan Dupré, l’illustre typographe parisien qui imprimait le « Missale » de 1481 confie à un artisan d’Abbeville, Pierre Gérard, les caractères et le matériel nécessaires a l’établissement d’une imprimerie considérable. Premier livre imprimé la « Somme rurale», complétée par Jeban Boutillier.

AGDE (Hérault), 1510.

Le premier livre paru dans cette ville, « Breviarium ad usum beatissimi protomartyris Agathi Diocaesis patroni », a été imprimé par Jehan Belon, qui avait également des presses à Valence en Dauphiné, sa patrie.

AGEN (Lot-et-Garonne), 1545.

On attribue l’introduction de l’imprimerie dans cette ville et l’impression du premier ouvrage à Antoine Reboul, qui fit paraître à cette date un ouvrage du célèbre César Frégose, devenu évêque d’Agen en 1550 : « Canti XI de le Lodi de la S. Lucretia Gonzaga di Gazuolo », etc.

AIX (Bouches-du-Rhône), 1552.

Le premier livre imprimé est un « Règlement des advocats, procureurs et greffiers et des troubles de cour », etc., par François Guérin. L’imprimeur est probablement Pierre Rest, ou Roux, bien que des privilèges aient été accordés en 1539 et 1545, aux libraires d’Aix, par François Ier, et que l’imprimeur de Lyon, Antoine Vincent, ait obtenu la permission pour trois ans (1536-39) d’imprimer les Ordonnances du pays de Provence.

ALBI (Tarn), 1529.

Le premier livre imprimé à cette date dans la quatrième des cités de l’ancienne Aquitaine est : « Sensuyt la vie et légende de madame saincte Febronie, vierge et martyre ». Le présent livre faict imprimer par Pierres Rossignol, marchât et bourgioys Dalby.

ALENÇON (Orne), 1530.

Le premier livre connu, « Sommaire de toute médecine et chirurgie », par Jean Gouevrot, vicomte du Perche, sort des presses de maistre Simon du Bois. A la fin du XVIe siècle et pendant tout le XVIIIe, une famille d’un nom très connu, les Malassis, fournit de nombreux imprimeurs à Alençon.

ANGERS (Maine-et-Loire), 1476.

C’est la cinquième ville de France dans laquelle ait pénétré l’imprimerie. Le premier ouvrage imprimé est la « Rhetorica nova » de Cicéron, qui dispute la priorité au « Coustumier d’Anjou », le plus ancien Coutumier français que l’on connaisse. La « Rhétorique » porte à la fin : « Audegani per Johanem de Turre atque Morelli impressores. »

ANGOULÈME (Charente), 1491.

Tous les bibliographes font remonter à cette date l’introduction de l’imprimerie dans cette ville par la publication de cet ouvrage : « Auctores octo Continentes libros videlicet », etc. etc. Le nom de l’imprimeur est inconnu. Au XVIe siècle, il faut citer parmi les imprimeurs la famille des Minières.

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Les Fêtes locales de nos Ancêtres

Posté par francesca7 le 21 octobre 2013


Les Fêtes locales de nos Ancêtres dans Côte d'Or gustave_dore_-_escalier_de_lopera_a_la_mi-caremeChaque province, presque chaque village avait ses fêtes. A Granville, après la pêche aux huîtres, il y avait les grandes chasses aux cygnes sur les bords de la Somme. A Coucy, il y avait la fête du lion, qui perpétuait la mémoire du seigneur Enguerrand, vainqueur d’un lion qui désolait le pays. Aux environs d’Argonne, la fête des tombereaux : c’étaient des jeunes gens qui se laissaient rouler (tomber) sur les pentes gazonnées.

À Dijon, la Mère Folle, coiffée de son bonnet à longues cornes, portait sa marotte bordée de grelots, précédée de son guidon, sur lequel étaient peintes les figures les plus bizarres et écrits les dictons les plus plaisants. A Lyon, on fit pendant un siècle porter la culotte d’un Suisse devant un lion, le jour anniversaire d’une bataille que les Lyonnais avaient gagnée contre les Suisses repoussés loin de ses murs : armes parlantes qui signifiaient que la ville de Lyon avait fait tourner le… dos aux enfants de l’Helvétie.

Dans les vallons du Dauphiné, il y avait les Vogues : c’étaient les danses des jeunes mariés, suivant un jeune homme qui menait le chœur. Dans le Rouergue, chaque village adoptait pour les jours de fêtes un cri d’animal, de sorte qu’en entendant, à la tin de chaque ronde, un rugissement, un bêlement, un miaulement, un aboiement, un hennissement, on pouvait dire : il y a fête dans tel village. Au Perthuis, dans le Midi, le jour des Rois, un grand char sur lequel on voyait une étoile enflammée parcourait les rues, suivi des trois mages en habits royaux, et toutes les corporations de la ville marchaient autour du char en poussant de longs cris de joie.

A Perne, le char était rempli de musiciens et tiré par quarante mules montées par quarante muletiers qui faisaient claquer leurs fouets. Une cavalcade formée de cavaliers qui allaient se disputer le prix de la course précédait le cortège. Le dimanche suivant, l’attelage de quarante mules était remplacé par un attelage de quarante ânes, montés par quarante âniers ; une cavalcade d’ânes remplaçait aussi la cavalcade de mules, et la course des ânes succédait à la course des mules.

À Marseille, il y avait une belle fête : celle de l’Amitié. Ce jour-là, les ennemis, suivis de leurs amis, allaient chez leurs ennemis et vidaient avec eux la coupe de l’amitié ; ceux-ci leur rendaient bientôt après leur visite, la coupe était encore une fois vidée, et les haines étaient oubliées, la paix descendait sur la terre dans ce pays bien digne de voir croître l’olivier. À Toulouse, on peut citer la fête des Cousins. Les rieurs allaient, le jour de la grande foire, au-devant des parents qui venaient visiter les bourgeois toulousains, chez lesquels ils trouvaient une cordiale et grasse hospitalité, et les cris de Cousins ! Cousins ! alternaient avec les éclats de rire et se mêlaient au joyeux fracas des instruments.

En Normandie, le pays des plaideurs et des procès, il y avait l’entrée solennelle de la Chicane dans les villes, figurée par un homme monté sur un cheval de haute encolure, portant en croupe une valise, vaste dossier gonflé de papiers, et tenant à la main un parchemin écrit, symbole de l’arrêt, et un laurier qui indiquait une victoire judiciaire. À Rouen, on célébrait aussi la fête de l’Oison bridé, qui, tout paré de rubans au col et aux ailes, était conduit en grand cortège, au son des violons, et présenté à la municipalité avec deux grands pains ditschevaliers, deux cruches pleines de vin, deux plats de beignets, deux poulets et deux pièces de lard.

La patriotique ville de Poitiers célébrait une belle fête en mémoire d’un miracle de la sainte Vierge, qui avait fait tomber les clefs de la ville de la main du valet du maire, qui allait les livrer aux Anglais. Pour l’anniversaire de cette journée, les Poitevins offraient chaque année un manteau de soie, que la femme du maire attachait à la statue de la sainte Vierge. A Verrayes, les nouveaux mariés devaient franchir d’un saut la mare de la localité ; et, quand ils tombaient dans l’eau bourbeuse et regagnaient péniblement l’autre bord, tout ruisselants d’eau, c’étaient des éclats de rire universels dans l’assistance. A Bressuire, il y avait la fête de l’Accouchée.

Quand la dame de Bressuire devenait mère, un seigneur vassal venait à la porte crier de toute la force de ses poumons : « Vive madame et le nouveau-né ! » Après quoi, si c’était un garçon, on lui servait un morceau de pain blanc, une perdrix et une bouteille de vin, qu’il devait boire d’un seul trait ; si c’était une fille, un morceau de fromage, un morceau de pain bis et une bouteille d’eau, plaisanterie peu courtoise et d’un goût équivoque, qui sentait d’une lieue notre pays de loi salique, mais qui faisait rire aux larmes nos bons aïeux.

260px-Mi-Car%C3%AAme_-_Promenade_des_blanchisseuses_3 dans HUMEUR DES ANCETRESLes processions étaient une des grandes jouissances de nos pères : processions de la Chandeleur, où les femmes, vêtues de blanc, portaient des cierges de différentes couleurs ; processions des Rogations et de la Fête-Dieu ; processions de moines, précédés de petits enfants costumés en moines ; processions des hôpitaux ; processions des pauvres et des estropiés ; processions des chevaliers du Saint-Esprit ; processions des états provinciaux ; processions des confréries des métiers, dans lesquelles chaque confrère portait ses instruments ; processions générales, quelquefois longues de plusieurs lieues.

Il y avait de ces processions dans lesquelles l’Église, comme une bonne mère, permettait à ses enfants de mêler des divertissements. Ainsi à Cambrai, dans la grande procession des ordres monastiques, on voyait marcher après les vingt-quatre chapitres l’échevinage, la garde bourgeoise, les trois cents soldats romains, les sept femmes fortes, les douze sibylles et les quatre chariots représentant la montagne de Saint-Gery, la tour de Babel, l’Assomption, et le beffroi de la ville, ce qui faisait ressembler la procession elle-même à la tour de Babel.

A Paris, dans la procession de Saint-Michel, qui se faisait le 29 septembre, il y avait un grand diable qui ne cessait de faire rire par le jeu de ses griffes, et, dans la procession de Notre-Dame, un immense dragon qui faisait peur aux petits enfants par le jeu de ses mâchoires. Dans ces époques naïves, où l’on ne tournait pas en dérision les choses saintes, on pouvait, sans inconvénient, jouer les Mystères et mêler aux cérémonies ces espèces de jeux sacrés qui égayaient les populations. J’oserai dire que le peuple chrétien, encore enfant, jouait dans le giron de sa sainte mère l’Église.

Puis venaient les fêtes des Champs, les fêtes des Moissons. Celui qui avait terminé le premier son tas de gerbes rentrait sur le char des gerbes, en portant, triomphateur rustique, un trophée d’épis et de rubans. Mais gare au fermier, s’il n’avait pas pris prudemment la fuite avant que la dernière gerbe fût liée ! le droit des moissonneurs était de le coucher sur cette dernière gerbe et de lui appliquer la correction manuelle réservée aux petits enfants. Rassurez-vous : il n’avait garde de s’y laisser prendre. Il s’échappait bien vite et revenait armé d’une grande cruche pleine de vin qui lui servait d’égide, et la présentait à la ronde, aux applaudissements des ouvriers agricoles. C’était sa rançon. Lorsque les moissonneurs déchargeaient les gerbes dans la grange, la dernière se trouvait invariablement si lourde, qu’avec tous leurs efforts réunis ils ne pouvaient la soulever. Le fermier comprenait la leçon cachée sous cette impuissance allégorique ; il allait chercher une nouvelle cruche de vin, et, par un miracle de cette liqueur, la gerbe s’enlevait sans peine et allait rejoindre ses sœurs.

Ces réjouissances n’étaient pas toutes d’un goût irréprochable, mais elles avaient un mérite : elles amusaient nos pères, elles entrecoupaient les jours de travail de divertissements joyeux. La plupart du temps ces fêtes étaient placées sous la protection du patron de la localité ; on priait le matin, ce qui n’empêchait pas de se réjouir l’après-midi et le soir. Témoin ce dicton : « Dans le nord de la France, on honore plus le saint avec la broche, et, dans le midi, avec le verre. »

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Le château d’ Essey Villeneuve

Posté par francesca7 le 20 octobre 2013

 

 Château de Villeneuve

Le château d’ Essey Villeneuve dans CHATEAUX DE FRANCE a-essey

              Cité pour la première fois en 1372, il appartenait à Hugues de Pontailler, mais vraisemblablement antérieur,
      le château ne resta jamais longtemps entre les mains d’une même famille. Il fut transformé par les Vienne qui le 
      possédèrent de 1500 à 1580, par Daniel de Bellujon, qui en fut maître de 1617 à 1669 et par les Saint Quantin du
      Bled qui le tinrent de 1670 à 1780. Les principaux travaux semblent se situer vers 1620 et 1740. Une restauration 
      générale, due à la famille de Champeaux, est intervenue en 1855. Les travaux effectués pour le comte de Blet au
      milieu du XVIIIe siècle ont peut-être concerné la façade ouest, dont les fenêtres sont différentes, mais surtout les
      communs et l’aménagement extérieur, que l’abbé Courtépée  décrivait comme « jardins immenses, beaux vergers, 
      terrasses, parterre, bosquets ».

      L’édifice est construit sur un terrain plat en fond de vallée. Entouré d’un fossé franchi au sud par un pont dormant,
      le logis se compose de trois corps de bâtiment : un corps central au nord, une aile en retour d’équerre à l’ouest et
      une aile à 45° à l’est. Il est flanqué sur les angles extérieurs de quatre tours hexagonales, d’une tour hexagonale demi-hors-oeuvre un peu plus haute s’élève au centre de la façade nord du corps central. Dans la partie est du sous-sol de ce bâtiment se trouve une salle couverte de voûtes d’ogives reposant au centre sur deux piliers de  section octogonale et du côté des murs sur des culots, dont certains sont figurés ; elle ouvrait au nord sur les douves par deux archères avec chambre de tir et au sud par une troisième archère occultée par la cour actuelle.

La façade sud du corps principal est précédée d’un escalier donnant accès à une belle & large terrasse. La porte de l’aile ouest, encadrée d’un bossage un sur deux, est surmontée d’un fronton brisé à volutes. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont couronnées, hormis sur la façade ouest, d’un fronton triangulaire à base interrompue, les fenêtres  de l’étage de la façade nord, d’un fronton cintré, et celles des tours, de frontons  cintrés brisés à base interrompue. Le salon du rez-de-chaussée du corps central est pourvu d’une cheminée monumentale à décor sculpté et peint. De part et d’autre du portail en plein cintre qui donne accès à la cour, trois bâtiments de plan allongé constituent les communs…                                                                                                                           

                  

       Château de Villeneuve 21320 Essey, actuellement centre d’éducation spécialisé, ne se visite pas. Essey – Accueil des enfants souffrant d’un handicap mental : les IME

Les Instituts Médico-Educatifs (IME) sont des établissements médico-social tel que défini par la loi du 2 janvier 2002.

Ils sont agréés pour dispenser une éducation et un enseignement spécialisés pour des enfants et adolescents atteints de déficience à prédominance intellectuelle. Les tranches d’âges varient selon les établissements.

Ils regroupent les anciens IMP et IMPro. Les IME ont souvent été au départ des fondations caritatives, généralement à l’initiative de familles bourgeoises touchées par le handicap mental.

 

chateau-de-villeneuve-21_dd_small dans Côte d'Or

La Côte d’Or dispose de trésors d’architecture civile : des ruines féodales (Thil, Chaudenay, Vergy, Mont Saint Jean, Montbard), châteaux forts, maisons fortes (Châteauneuf Corcelles les Arts, Posanges), châteaux renaissance ou XVIIe siècle (Commarin, Bussy Rabutin, Epoisses, Chailly sur Armançon, Jours lès Baigneux) où les traces de système défensif  font place au goût du confort et de l’embellissement, châteaux édifiés au XVIIIe par la noblesse parlementaire, le château d’Arcelot à Anceau, le château Beaumont sur vingeanne, le château Lantenay, le château Grancey, le château Bressey/Tille, le château Vantoux à Messigny & Vantoux, château Fontaine Française à voir aussi le château de Montfort à l’architecture unique, il  a connu d’illustres propriétaires et hébergea le Saint Suaire de nombreuses années, et également les grands châteaux viticoles, Pommard etc Nous répertorions tous les châteaux de la Côte d’Or 21 : châteaux forts en cote or, forteresses & manoirs en cote d’or 21, vestiges de chateau et ruines importantes en cote or.

       

Actuellement 161 châteaux, 28 châteaux forts et 3 manoir recensés, les châteaux détruits et les mottes féodales ne sont pas recensés

 

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Le château de Lux

Posté par francesca7 le 20 octobre 2013

 Image illustrative de l'article Château de Lux


Le château de Lux est une ancienne forteresse, maintes fois réaménagée à différentes époques. Il est situé à Lux en Bourgogne.

 

Il a été une ancienne propriété des gouverneurs de Bourgogne, des Saulx-Tavannes et des Condé.

Le château, la chapelle et les vestiges du xiiie siècle font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le8 janvier 1946

Le premier seigneur connu de Lux est Guy de Til-Châtel qui, en 1184, se plaça dans la mouvance du duc de Bourgogne et obtint l’autorisation de fortifier le château.

En 1443, il fut acquis par Odot de Malain. Les Malain, qui descendaient de banquiers enrichis au service des ducs, en firent une demeure à la fois puissante et élégante précédée d’une basse cour et défendue par quatre tours rondes, des courtines surmontées d’un chemin de ronde couvert, des fausses braies et des fossés alimentés en eau par la Tille qui baignait son flanc occidental. Il était en fort mauvais état quand roger de Bellegarde, gouverneur de Bourgogne; l’acquit en 1624. En 1646, il passa à Henri de Bourbon, prince de Condé, qui le céda en 1668 à Claude du Housset, marquis de Til-Châtel, lequel le donna à sa nièce, Catherine Daguesseau, lors de son mariage, en 1683, avec Charles-Marie de Saulx-Tavannes. Les Saulx-Tavannes l’ont conservé jusqu’en 1845 et l’ont totalement transformé: les fortifications ont disparu, les baies et les dispositions intérieures du corps de logis ont été modifiées par les architectes Le Jolivet et Jean Caristie de 1749 à 1751, de nouveaux aménagements intérieurs sont intervenus au début du XIXèS, les fossés ont été comblés et les abords transformés, d’abord en jardin à la française, puis parc à l’anglaise.

Le château de Lux dans CHATEAUX DE FRANCE 220px-chateau_de_lux_-_04A Lux, Les prospections aériennes et les fouilles archéologiques ont révélé l’existence d’un site gallo-romain d’une superficie de 9 ha. Le site présente de grands bâtiments organisés autour de cour. Les fouilles et prospection ont révélé la présence de maçonneries importantes, de mosaïques, d’hypocaustes et d’adductions d’eau. La nature exacte du site n’est cependant pas aisée à préciser. Le site ne constitue pas une agglomération ordinaire et ressemble plutôt à une très grande villa. Toutefois les bâtiments résidentiels de la pars urbana manquent et seule semble attestée la résidence d’un vilicus. La présence d’un bras fossile de la Tille le long de bâtiments et le plan de certains bâtiments peut laisser penser qu’il s’agit d’entrepôt liés à la navigation fluviale.

À partir de 1917, le village abrita l’un des plus grands hôpitaux vétérinaires de France, destiné aux chevaux et mis en place par l’armée américaine. Il se trouvait sur la route de Spoy, près de la Tille et de la voie de chemin de fer, afin de communiquer avec le camp et la gare régulatrice d’Is-sur-Tille.

 

 

 

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Les Pigeonniers de Bourgogne

Posté par francesca7 le 12 octobre 2013

 

Ils nous sont restés et leur grande variété est remarquable. Selon son importance, chaque ferme devait approvisionner la table du seigneur en pigeonneaux. Considéré par certains comme un privilège, l’entretien d’un grand colombier serait plutôt un fléau lorsque les milliers de volatiles qu’il contient s’abattent sur les jardins et les champs !

Les Pigeonniers de Bourgogne dans Bourgogne telechargement-42

Pigeonnier à Epoisses (21)

Le pigeonnier est un bâtiment ou une partie de bâtiment servant à loger les pigeons domestiques. Dans sa forme la plus modeste, il peut être abrité par une partie du grenier, d’une grange ou être un petit édicule dans la cour de la ferme. Quand il est en forme de tour, on le nomme colombier. Il comprend alors une charpente formée d’un poteau central et d’une échelle tournante permettant d’atteindre les nichoirs, cavités en brique, en bois ou en poterie appelées boulins. Un dispositif empêche les prédateurs de pénétrer dans le pigeonnier, les nichoirs étant de plus fixés en hauteur. Le sol de la volière est généralement carrelé pour faciliter le ramassage des déjections (la colombine). Un rez-de-chaussée peut abriter une petite pièce (cellier, poulailler, laiterie, remise à outils, etc.). Les pigeonniers sont plus fréquents, bien que parfois moins monumentaux, dans les zones de culture céréalière où l’enfermement des pigeons domestiques était obligatoire au moment des moissons (les pigeons sauvages étaient alors chassés).

Sous l’Ancien Régime, le droit de posséder un colombier était un privilège seigneurial. Il faisait souvent partie d’un château ou d’une abbaye, et était intégré aux bâtiments agricoles ou isolés en plein champ.

Après la Révolution, la propriété d’un colombier reste le signe d’un statut social élevé. Jusqu’au 19e siècle qui nous a laissé la majorité des pigeonniers encore existants, on élevait les pigeons pour leur chair et pour le riche engrais naturel que constituent la colombine.

 320px-Apt_-_cabanon_2 dans Côte d'Or

La présence de colombiers n’est pas attestée en France avant la conquête romaine par César. L’élevage des pigeons était alors une passion à Rome. Le colombarium romain, généralement rond, avait son intérieur recouvert d’un enduit blanc de poudre de marbre. Varron, Columelle et Pline l’Ancien ont écrit des ouvrages sur l’élevage des pigeons et la construction des colombiers.

L’intérieur du colombier, espace imparti aux pigeons, est divisé en nichoirs appelés boulins. Chaque boulin est le logement d’un couple de pigeons. Ces boulins peuvent être en pierre, brique ou torchis et installés lors de la construction du colombier ou être en poterie (pots couchés, tuiles canal, diverses cases), en osier tressé en forme de panier ou de nid. C’est le nombre de boulins qui indique la capacité du pigeonnier. Celui du château d’Aulnay avec ses 2 000 boulins et celui de Port-d’Envaux avec ses 2 400 boulins de terre cuite sont parmi les plus vastes.

Au Moyen Âge, la possession d’un colombier à pied, construction séparée du corps de logis (ayant des boulins de haut en bas), était un privilège du seigneur haut justicier. Pour les autres constructions, le droit de colombier variait suivant les provinces. Elles devaient être en proportion de l’importance de la propriété, placées en étage au-dessus d’un poulailler, d’un chenil, d’un four à pain, d’un cellier… Généralement lesvolières intégrées à une étable, une grange ou un hangar, étaient permises à tout propriétaire d’au moins 50 arpents (environ 2,5 hectares) de terres labourables, qu’il soit noble ou non, pour une capacité ne devant pas dépasser suivant les cas 60 à 120 boulins.

Produisant un excellent engrais (la colombine), les pigeons étaient vus comme une catastrophe par les cultivateurs, en particulier au moment des semailles. Il était donc nécessaires d’enfermer les pigeons dans le colombier lors des semis agricoles, en obstruant les ouvertures du colombier.

180px-Epoisses_-_Chateau_-_Pigeonnier_-_Interieur_3 dans FAUNE FRANCAISELe pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de l’habitat paysan puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu’alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison soit indépendant d’elle. Toujours de dimension considérable, puisqu’il était censé ennoblir l’habitat, il s’élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d’une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d’accéder à l’intérieur.

De nos jours, des pigeonniers modernes sont installés dans les espaces verts des villes pour éviter les nidifications sur les fenêtres et les abords d’immeubles. Munis de casiers supports des nids qui sont numérotés pour le suivi des pontes et de perchoirs indépendants, ils servent ainsi à lutter contre le bruit, les fientes ou la détérioration des plantes florales. Des « pigeonniers contraceptifs » ont été créés en 1990 par la Société Protectrice des Oiseaux de Ville et la SREP Société de Régulation et d’entretien de Pigeonnier: la stérilisation manuelle des œufs évite la prolifération des pigeons.

 

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Le Petit Versailles de Bourgogne

Posté par francesca7 le 12 octobre 2013


 

Nous sommes au temps du roi Louis XV et au château de Bierre les Semur, c’est celui des Marc-Antoine Chartraire de Montigny, père et fils. Marc-Antoine I occupe la fonction de trésorier général des Etats de Bourgogne jusqu’en 1750. Son fils aîné, Marc-Antoine II, hérite de l’adite charge, à sa majorité, en 1770. Très riches, ils sont grands amateurs de fêtes somptueuses et de chasse.

A partir de 1740, Marc-Antoine I entreprend d’importants travaux sur son domaine de Bierre les Semur ; agrandissement du château et de ses dépendances, aménagement du parc, de jardins à l’anglaise et à la française, murs de 7 km entourant le tout !

 

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Après 1770, l’œuvre entreprise est poursuivie par Marc-Antoine II, avec la reconstruction complète de l’église, la ferme du Hameau, l’ermitage, le temple de l’amour… Surnommé « le trésorier sans compter », il ne recule devant aucune dépense ! Mécène et plutôt bon employeur, le personnage est apprécié. A la Révolution, il n’est pas inquiété et sera même le premier maire de Dijon élu.

Ce n’est tout de même pas la vie de château pour tout le monde comme le montre cette description de 1767 ; « une maison couverte en pailles consistante en une chambre à feu, de deux teqs a pourceaux joignants ladite maison, d’une grande avec deux écuries sous le même faîte derrière ladite maison, d’un four entre lesdits bâtiments, et d’une petite chambre dans ladite cour avec un four le tout couvert en pailles et en assez mauvais état plus un petit jardin derrière l’une desdites écuries, et une hâte de cheneviere joignant les dites maisons et jardin (…) situés au village dudit bierres…)

 

Bierre les Semur

 

Bierre-lès-Semur est un petit village français, situé dans le département de la Côte-d’Or et la région de Bourgogne. La commune s’étend sur 8,3 km² et compte 94 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 11,4 habitants par km², Bierre-lès-Semur a connu une hausse de 9,3% de sa population par rapport à 1999. Entouré par les communes de Montigny-Saint-Barthélemy, Roilly et Flée, Bierre-lès-Semur est situé à 52 km au Nord-Est d’Autun la plus grande ville à proximité. Situé à 356 mètres d’altitude, La Rivière Le Serein, le Ruisseau de Champboulin, leRuisseau du Larrey sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Bierre-lès-Semur.
La commune est proche du parc naturel régional du Morvan à environ 2 km.

Le maire de Bierre-lès-Semur se nomme monsieur Bernard JOUVENOT. Aujourd’hui le seul petit commerce qui fasse encore vivre ce petit village est simplement un café dénommé : L’Orée du Bois…

 

 

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Le 1er service postal en Bourgogne

Posté par francesca7 le 12 octobre 2013

 

  Jean Focard (1689-1769) habitant d’Aisy sous Thil en Cote d’Or, nous apprend qu’en « l’an 1734, on fit un grand chemin au finage d’Aisy de Vitteaux tirant à Rouvray. L’an 1735, on continua d’y travailler toujours. Tous ces ouvrages-là font beaucoup de peine au petit peuple ».

Il s’agit de remplacer l’ancienne route romaine de Dijon à Paris (vert) au parcours accidenté et infestée de brigands tapis notamment dans les forêts de Saint Seine l’Abbaye par un itinéraire moins périlleux (rose) reliant le chemin de la diligence à Rouvray passant par Précy sous Thil, Vitteaux, Sombernon…

 

Le 1er service postal en Bourgogne dans ARTISANAT FRANCAIS maschine_zum_ubersetzen_der_diligencen_auf_eisenbahnwaggons

 Cette heureuse initiative est due à Marc-Antoine Chartraire, compte de Montigny, Charigny et (surtout) de Bierre fort intéressé par un nouveau grand chemin carrossable pour se rendre de Dijon à son château de Bierre les Semur.

En ce début de siècle des lumières, la situation est des plus lamentables ; Marc-Antoine dont nous reparlerons met plusieurs jours pour aller à Dijon, Point d’aisy n’a plus de pont : Le Serein   est traversé à gué, par bac ou sur des planches jetées sur quelques grosses pierres provenant probablement du vieux pont romain qui, faute d’entretien, s’est écroulé et n’a jamais été reconstruit. En cas de crue importante, il faut passer par Vic pour franchir la rivière !

Ainsi, entre 1734 et 1743, Marc-Antoine ordonne l’aménagement de sa route et comme celle-ci est royale, il fait appel à la corvée royale pour tous ces travaux ! En financier avisé, il achète, à Précy, les terrains bordant ce nouveau chemin et y installe d’abord une hôtellerie avec relais de poste ; le relais de Maison-Neuve.

Jean Focard écrit encore qu’en « l’an 1742, le 20 mars, on a commencé la levée dudit point de Précy. Il y avait 120 ouvriers de bras avec des brouettes à bras pour faire ladite levée. L’an 1743 l’on a construit une maison appelée la Maison-Neuve, au proche de Précy pour la grande poste qui a commencé à passer le premier juillet de l’an 1743. La poste était de quatre chelles avec trois chevaux à chaque chelle et deux courriers à cheval par chelle dont elle continuera par chaque semaine ».

Autrement dit, se met en place un service postal constitué de quatre chaises de poste attelées chacune de trois chevaux, chaque chaise étant conduit par deux cavaliers.

Fichier: FrenchRoyalPost1829.jpg

 

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Forêt chatillonnaise (21)

Posté par francesca7 le 7 octobre 2013

 

Forêt chatillonnaise (21) dans Bourgogne telechargement-8

L’Office national des forêts vous propose dès cet été de découvrir le chant des oiseaux de la forêt de Châtillon, non pas avec un guide mais avec un GPS.

Cela vous est sans doute déjà arrivé, lors d’une balade en forêt : un oiseau vous offre un concert de pépiements mais impossible de savoir de quelle espèce il s’agit. Ni même à quoi il ressemble, vu qu’il se perche sur la cime des arbres.

Et une fois revenu chez soi, plus moyen de se souvenir de son chant, pour déterminer si c’était un rouge-gorge ou un pinson. Frustrant.

L’Office national des forêts (ONF) s’est occupé de ce problème en créant un circuit, sur le thème des chants d’oiseaux, près de l’étang des Marots, au cœur de la forêt de Châtillon. Un parcours à effectuer sans panneaux ou fiches explicatives mais avec un GPS.

Laissez-vous guider

« Il fonctionne comme le GPS de votre voiture, en indiquant le chemin à suivre dans la forêt, témoigne Paul Brossault, guide à l’ONF. Quand vous passez devant un arbre, il se déclenche automatiquement. Vous entendez le chant de l’oiseau et sur l’écran, sa photo s’affiche. Vous pouvez aussi lire des explications plus détaillées. Et nous avons inclus des anecdotes de Buffon, nous sommes dans son pays quand même ! »

Allons-le tester sur le terrain. Après quelques minutes d’initialisation, un oiseau s’affiche sur la carte du GPS, pour indiquer notre position.

Bernard, chargé par ses amis de dompter le GPS, les entraîne sur le parcours. Quelques mètres plus loin, il fronce les sourcils : l’oiseau-repère s’est égaré. Heureusement, le petit groupe ne court pas ce risque, le parcours étant délimité naturellement par la densité de la forêt. Le GPS retrouve finalement ses repères et se déclenche à proximité d’un gros chêne. Le chant du rouge-gorge retentit et tout le monde se groupe auprès de Bernard pour suivre les explications. Explications qui ne tardent pas à disparaître, sous les doigts maladroits du retraité. « Les jeunes se débrouillent mieux avec ça, plaisante-t-il. Ils bidouillent ces machines et arrivent toujours à s’en sortir ! » Il réussira tout de même à afficher la fiche du rouge-gorge avant de poursuivre le parcours.

 dans Côte d'OrDeuxième énigme : une silhouette de rouge-gorge a été cachée parmi les frondaisons, il faut la découvrir. Tête en l’air, chacun scrute la cime des arbres, en vain.

12 espèces à découvrir

Le groupe repart à la découverte des geais, roitelets, mésanges, grives, pics et autres pigeons ramiers qui nichent dans les bois. Un panel d’oiseaux minutieusement choisi par l’ONF.

« Pendant deux années, j’ai parcouru ce coin de forêt pour repérer les oiseaux territoriaux, reprend Paul Brossault. Autrement dit, ceux qui défendent leur territoire et n’en bougent pas. J’ai sélectionné une douzaine d’espèces plutôt communes et déterminé leurs territoires respectifs. »

Si la balade des chants oiseaux ne vous a pas suffi, des chemins de randonnée permettent de faire le tour des étangs des Marots et de la forêt domaniale.

http://www.bienpublic.com

 

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le Château de Bussy Rabutin

Posté par francesca7 le 6 octobre 2013


par sa riche et originale décoration intérieure, ce château constitue une curiosité révélatrice des états d’âme de son étonnant propriétaire.  Situé à mi-pente d’une colline au voisinage d’Alise Ste Reine (21). A 6 kmg de Venarey les Laumes.

le Château de Bussy Rabutin dans Bourgogne chateau_de_bussy-rabutin_097

Tout dans le château rappelle le destin de Roger de Rabutin : « nous pénétrerons dans un château rempli d’emblèmes qui peignent l’amour trompé dans son espoir et l’ambition malheureuse dans ses projets ». (A.L Milin) Le château de Bussy-Rabutin ou château de Bussy-le-Grand est un château du xiie siècle et xive siècle de style Renaissance, à Bussy-le-Grand, en Côte-d’Or en Bourgogne. Le château est classé Monument Historique en 1862, le domaine est classé monument historique le 29 mars 2005 et le château est labellisé Maisons des Illustres. Propriété de l’état depuis 1929 avec une centaine d’autres monuments, il est géré et animé par le centre des monuments nationaux du Ministère de la Culture.

LES MESAVENTURES DE ROGER DE RABUTIN :   L’art de la plume, si favorable à Madame de Sévigné, sa cousine, causa bien des ennuis à Roger de Rabutin, comte de Bussy (1618-1693), que Turenne, égratigné par ses scies, décrivait au roi comme « =le meilleur officier de ses armées, pour les chansons ». S’étant compromis, en compagnie de libertins, dans une orgie au cours de laquelle il improvisa et chanta des couplets tournant en ridicule les amours du jeune Louis XIV et de Marie Mancini, il fut exilé en Bourgogne par ordre du roi. Rejoint dans sa retraite pas sa tendre compagne, la marquise de Montglat, il composé, pour la divertir, une Histoire amoureuse des Gaules, chronique satirique des aventures galantes de la cour. Ce libelle conduisit son auteur tout droit à la Bastille où il séjourna un peu  plus d’un an avant d’être autorisé à retourner en exil dans ses terres (en 1666), mais célibataire cette fois, la belle marquise s’étant montrée fort oublieuse. Sa fille, veuve de Coligny, le rejoindra plus tard.

Portrait de Roger de Bussy-Rabutin, de son château de Bussy-Rabutin en Bourgogne.

Le château de Bussy-Rabutin fait cohabiter plusieurs époques. La cour d’honneur est entourée de galeries au décor typique de la première Renaissance française et la toiture est en ardoise. La riche et originale décoration intérieure est quant à elle, l’oeuvre intégrale de l’écrivain Roger de Bussy-Rabutin.

Ce château fort du 15ème siècle fut racheté à la Renaissance par les Comtes de Rochefort, lesquels firent abattre le mur qui fermait la cour (la courtine) transformèrent les quatre tours de défense en tours d’habitation et dotèrent les ailes d’une décoration raffinée. La façade est du 17è. Commencé par le grand-père DE Roger de Rabutin, le rez de chaussée date du règne de Louis XIII, alors que les parties supérieures évoquant le premier style Louis XIV furent terminées en 1649.

A l’intérieur du château, toute la décoration des appartements, cage dorée où l’exilé exhale sa nostalgie de l’armée, de la vie de cour, son ressentiment envers Louis XIV et se tenace rancune amoureuse, a été conçue par Bussy Rabutin lui-même.

 dans CHATEAUX DE FRANCE-          le Cabinet des devises (ou salle à manger)

Encastrés dans la boiserie, panneaux figuratifs ou allégoriques et savoureuses devises composées par le maître de maison forment un assemblage imprévu. Des vues de châteaux et monuments dont certains n’existent plus figurent sur les panneaux supérieurs. Sur la cheminée, portrait de Bussy Rabutin par Lefèvre, élève de Lebrun. Le mobilier est Louis XIII.

-          l’Antichambre des hommes de guerre

Les portraits de 65 hommes de guerre célèbres, de Du Guesclin jusqu’à notre hôte, « maistre de camp, général de la cavalerie légère de France », sont disposés sur deux rangs tout autour de la pièce. Quelques-unes de ces toiles sont des originaux, la plupart des copies exécutées au 17ème siècle. L’ensemble n’en présente pas moins un intérêt historique indéniable. Les boiseries et les plafonds sont décorés de fleurs de lys, de trophées, d’étendards et des chiffres enlacés de Bussy et de la marquise de Montglat. Sur les panneaux du bas, entre les croisées, observer deux devises qui évoquent la légèreté de la maîtresse infidèle.

-          la Tour Dorée

l’exilé s’est surpassé dans la décoration de décoration de cette pièce où il avait installé son bureau (il s’y est fait représenté en empereur romain). Entièrement couverte de peintures, elle occupe le premier étage de la tour Ouest. Les sujets empruntés à la mythologie et à la galanterie de l’époque sont accompagnés de quatrains et de distiques ravageurs. Sous le plafond à caissons richement décoré, une série de portrait (copies) des grands personnages des règnes de Louis XIII et de Louis XIV couronne l’ensemble.

-          La Chapelle

La galerie des rois de France mène à la tour Sud qui abrite un petit oratoire orné d’un beau mobilier (retable de pierre du 16è siècle représentant la Résurrection de Lazarre et une Visitation du 18ème siècle en pierre polychrome et en costumes bourguignons).

Jardins et parcs. Un part de 34 ha, étagé en amphithéâtre avec de beaux escaliers de pierre, compose une magnifique toile de fond aux jardins attribués à Le Nôtre, aux statues (17è au 19è siècle) aux fontaines et aux pièces d’eau.

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