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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    Citation sur la France.
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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Influence des civilisations Bourguignonne

Posté par francesca7 le 27 mai 2014

 

 

Du vase de Vix aux vitraux modernes de la cathédrale de Nevers, la Bourgogne offre au visiteur un riche patrimoine, témoin de toutes les époques artistiques. Églises romanes, monastères cisterciens ou bénédictins, hôtels-Dieu et chemins de Saint-Jacques jalonnent cette terre de spiritualité. Petites cités et belles villes invitent à la flânerie, tout autant que les châteaux et leurs jardins.

180px-Chivres_-_saint_Léger_3Carrefour de routes et de voies d’eau, la région a connu, depuis la plus haute Antiquité, des migrations de peuples et subi l’influence de civilisations diverses. Sous le règne du monachisme, l’art roman fleurit autour de Cluny et de Cîteaux. Une autre période, très riche sur le plan de la création artistique, est celle du gothique tardif déployé à la cour des grands-ducs. Philippe le Hardi puis Philippe le Bon seront les mécènes d’une pléiade de peintres, sculpteurs, musiciens, originaires pour la plupart des « Pays-Bas » du duché.

L’art gallo-romain

Au moment de la conquête romaine, la capitale éduenne, Bibracte , rassemblait de nombreux artisans celtes qui excellaient dans le travail du bois, de la céramique et des métaux comme le fer, le bronze puis l’argent. Des sanctuaires votifs, comme ceux découverts aux sources de la Seine, jalonnaient les grandes voies de communication. Les Éduens, qui entretenaient depuis longtemps des rapports privilégiés avec Rome, virent avec l’implantation de la culture romaine un changement radical : celui du développement de l’urbanisation. Vers l’an 5 av. J.-C., Auguste décide de construire un nouveau chef-lieu selon les principes romains : plan orthogonal, grands axes routiers. Augustodunum (Autun) supplante Bibracte et devient une ville phare au niveau économique et culturel. D’autres cités, comme Alésia, Mâlain, Entrains, se développent sur des sites où l’artisanat prospère. Il faudra attendre le 2 e s. pour qu’apparaissent les premiers éléments (castrum de Divio) de la future capitale, Dijon .

Un art de tailleurs de pierre

La nouveauté apportée par les Romains dans le monde gaulois est le travail de la pierre , dont les monuments cultuels sont les premiers champs d’application. Beaucoup mieux conservés que les monuments et sculptures en bois, ils nous permettent d’apprécier l’art de la période gallo-romaine.

L’examen des stèles ou des sanctuaires est révélateur des différents degrés de romanisation : dans les grandes villes, l’influence de Rome est assez hégémonique, et de nombreux temples sont élevés en l’honneur d’Apollon, souvent associé à des divinités indigènes ; dans les campagnes, le panthéon romain parvient plus difficilement à assimiler les dieux celtes. Les matres gauloises, divinités de la prospérité et de la fécondité, restent très vénérées ; les sources sont encore fréquentées pour leurs pouvoirs curatifs ; les ex-voto anatomiques en bois y sont peu à peu remplacés par d’autres en pierre .

Une grande importance est donnée aux monuments funéraires, et les stèles, de plus en plus expressives et réalistes, donnent une image fidèle de l’organisation de la société gallo-romaine.

Les riches propriétaires se font construire des villas à la romaine : la cella gauloise est entourée de portiques, décorée de colonnes et de mosaïques, agrémentée de thermes et de salles chauffées par hypocauste (système de chauffage par le sol utilisé à l’époque romaine).

À l’aube de l’avènement de la culture chrétienne, amorcée à Autun par le martyre de saint Symphorien et accélérée par l’évangélisation de saint Martin, de nouvelles inspirations apparaissent, qui vont changer et marquer l’art de la région.

L’art carolingien

téléchargement (5)Une période inventive

Après la période d’éclipse du haut Moyen Âge, l’époque carolingienne (8 e -9 e s.) connaît un renouveau artistique qui se manifeste principalement en architecture . Parmi les éléments novateurs, on relève la crypte annulaire sous le chevet, la crypte-halle aux dimensions d’une véritable église souterraine, le chapiteau cubique. Les plans des édifices religieux sont simples et les constructions, de pierre grossièrement taillée, rudimentaires. On en voit des exemples dans l’ancienne crypte de St-Bénigne à Dijon, ainsi que dans celles de Ste-Reine à Flavigny-sur-Ozerain et de St-Germain d’Auxerre.

La sculpture s’exprime alors assez maladroitement : deux chapiteaux de St-Bénigne représentent, sur chaque face, un homme en prière, les mains levées vers le ciel. Travaillée sur place, la pierre témoigne des tâtonnements du sculpteur ; certaines faces sont restées à l’état linéaire. Vestige de la basilique construite au milieu du 8 e s., la crypte de Flavigny conserve quatre fûts de colonnes, dont trois semblent être romains et le quatrième carolingien ; les chapiteaux présentent un décor de feuilles plates d’une facture encore fruste.

À la même époque, fresques et enduits sont employés dans la décoration des édifices religieux. D’admirables fresques représentant avec beaucoup de vivacité la lapidation de saint Étienne ont été mises au jour en 1927 à St-Germain d’Auxerre.

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Tour de l’Orle d’Or Semur-en-Auxois

Posté par francesca7 le 27 mai 2014

 

Tour de l’Orle d’Or – 1, rue du Rempart à SEMUR EN AUXOIS (21)

 

images (8)Au centre de la cité médiévale, le quartier du Donjon possédait sa propre enceinte flanquée de quatre tours imposantes : la tour de la Prison, la tour Margot, la tour de la Gehenne et la tour de l’Orle d’Or. Cette dernière est la plus grande : elle mesure plus de 44 mètres de haut, avec une épaisseur de murs de 5 m à la base et de 2,50 m au sommet. Elle servait aussi d’entrée principale dans le bourg Notre-Dame, pour les gens qui arrivaient du pont Dieu ou pont des Minimes, avant la construction du pont Joly, en 1786. Initialement nommée tour Lourdeault, elle devient tour de l’Orle d’or à cause du bandeau de plomb cuivré qui protégeait ses créneaux (mais qui ont aujourd’hui disparu). Au cours de la visite guidée, vous découvrirez les cinq niveaux de la tour qui abritent les collections de la Société des Sciences historiques et naturelles de Semur. Le dernier étage est libéré pour permettre aux visiteurs d’admirer la vue panoramique. Le sous-sol donne sur une estacade reconstruite, qui permettait de surveiller la route venant de Paris. On sait, depuis 2010, grâce à une étude datant les arbres utilisés pour la construction des planchers et de la charpente, que la tour a été érigée en 1274.

 La plus imposante des 4 tours du donjon (XIIIe-XIVe s.) était l’entrée principale de la cité au Moyen Âge. Elle abrite sur ses 4 niveaux les collections de la Société des Sciences Historiques de Semur. La salle des gardes a un accès sur une estacade reconstruite. Imposante  par sa hauteur de 44 mètres et par ses murs dont la base a 5 mètres d’épaisseur. Sa lézarde date de 1602 et son sommet était autrefois cerclé de métal doré. Elle est le siège depuis 1904 de la Société des Sciences de Semur-en-Auxois, dont elle est « affectataire » par accord avec la municipalité de Semur afin d’exposer ses collections, d’aménager sa bibliothèque. La Tour est par ailleurs ouverte au public par le biais de visite touristique, mené par le plus jeune sociétaire, Antoine LACAILLE. 

Ouvert du 01/07 au 31/08 de 14h à 19h (dernière visite vers 18h30),  fermé le lun. Ouv. certains weekend en mai, juin et septembre. Se renseigner auprès de l’office de tourisme et de la mairie. A (plus de 18 ans ) : 3 e. E (moins de 18 ans) : Gratuit. Tél. 03 80 97 05 96

  

Voir aussi  la Collégiale Notre-Dame

Edifiée aux XIIIe et XIVe s., c’est l’une des églises les plus raffinées du gothique Bourguignon. Le porche  pinacles flamboyants, les chapelles et les reliefs du tympan de la Porte des Bleds sont remarquables ainsi que le mobilier, les vitraux et les orgues du XVIIIe s. 

Ouvert du 01/01 au 07/04 et du 02/11 au 31/12, tlj de 9h à 12h et de 14h à 17h30 et du 08/04 au 01/11, tlj de 9h à 12h et de 14h à 18h30 sauf le dim. de 9h à 18h30 – office religieux le dim. à 11h Gratuit. (visite libre) Tél. 03 80 97 05 96

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Semur-en-Auxois

 le pont Joly enjambant l'Armançon

ET LE Musée municipal – Rue Jean-Jacques-Collenot

Installé dans l’ancien couvent des Jacobines (XVIIe s): galerie de plâtres originaux d’Augustin Dumont – dont le célèbre Génie de la Place de la Bastille à Paris, lapidaires de

l’époque médiévale, pièces archéologiques, section géologique, section zoologique, gravures des planches originales de Buffon et, autour de trois oeuvres de Corot, tableaux et sculptures des XIVe-XIXe s, le tout dans une ambiance du XIXe siècle !

 

Ouvert Du 01/04 au 30/09 tlj sauf mar. de 14h à 18h. En plus, du 01/06 au 30/09 lundi, mer. , jeudi, ven. de 10h à 12h30. Du 01/10 au 31/03 lundi, mer. , jeudi, ven. De 14h à 18h. Gratuit pour le public individuel. Tél. 03 80 97 24 25

 

Eco-musée agricole Ferme des Alouettes – Route de Lantilly

Visite guidée et commentée. Présentation de la collection d’outils et d’engins agricoles de

1930 à 1960 et de la collection complète de charrues utilisées pour les divers travaux  agricoles. Visites en calèche dans et autour de Semur-en-Auxois.

 

Ouvert du 01/05 au 30/09 le ven. de 14h à 18h et sam. et dim. de 9h à 12h et de 14h à 18h et toute l’année sur rendez-vous. Gratuit. (au choix des visiteurs, participation libre et reversée à une oeuvre) Tél. 03 80 97 26 13 

Visite guidée nocturne, le soleil a rendez-vous avec la lune

A la tombée de la nuit, redécouvrez la cité médiévale semuroise autrement ! Visite avec un guide en costume au départ de l’office de tourisme. Du 06/07/2012 au 31/08/2012 tous les vendredis de 21h à 22h30. A : 5 e Enfants (de 4 à 16 ans ) : 2.50 e Tél. 03 80 97 05 96 

Visite découverte de la cité médiévale

Du 19/06 au 11/09, tous les mardis de juillet et août, départ à 15h devant l’office de tourisme.

 

 

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Cap Canal – Bateau-promenade en Bourgogne

Posté par francesca7 le 27 mai 2014

 

 

« La Billebaude » et parcours-découverte sur le port – Pouilly-en-Auxois

Port de plaisance – Route de Saulieu

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S’il fait chaud et que vous cherchez de l’ombre, ou s’il pleut et que vous souhaitez vous mettre à l’abri, cette croisière est pour vous. Claustrophobes s’abstenir ! Car une bonne partie de la balade ne se passe pas à l’air libre : La Billebaude emprunte sous la « montagne » de Pouilly une longue voûte de trois mille trois cent trente-trois mètres. Avant le départ, le capitaine vous présente le lieu. Vous êtes au sommet du canal de Bourgogne, qui relie la Saône et l’Yonne. Cinq réservoirs l’alimentent en permanence : une journée sans ravitaillement, et il baisse de vingt-cinq centimètres ! Sous la voûte, vous découvrez une ambiance de cathédrale grâce à un éclairage qui met en valeur des pierres taillées sur mesure. Vous observez les cheminées d’aération qui remontent à la surface ; ce sont les puits qui ont servi à descendre les ouvriers pour qu’ils creusent le tunnel. Bien assis dans votre siège, vous écoutez l’histoire des premiers mariniers. Eux mettaient dix heures à franchir la voûte, à la seule force des bras. En sortant, vous découvrez la faune caractéristique du canal, jusqu’à la première écluse que vous franchissez. Puis c’est le retour et la visite guidée du parcours découverte sur le port. De quoi revenir sur terre en douceur…

 

Croisière insolite au sommet du canal de Bourgogne sur le site Cap Canal. Traversez la fameuse Voûte, souterrain illuminé de 3333 m et des écluses fleuries, à bord de la Billebaude, bateau promenade électro-solaire de 50 passagers, pour découvrir l’histoire du Canal de Bourgogne. Croisières commentées : circuit de la Voûte (Pouilly/Escommes/Pouilly : la Voûte + 1 écluse, 2h aller retour) ou circuit des écluses (Pouilly/Vandenesse/Pouilly : la Voûte + 8 écluses à la journée, déjeuner non compris mais escale au port de Vandenesse pour pique nique ou restaurants). 

Le PASS inclut la croisière et la visite de la Halle du Toueur sur le port de Pouilly, architecture contemporaine abritant l’ancien remorqueur fluvial de 1893.

 Navigation d’avril à octobre (sauf 1/05 et 14/07). Croisières sur réservation à la Capitainerie (minimum 10 passagers – départs non réguliers). A : 9 à 25 euros – E : 5,50 à 16 euros

 

Sentier aménagé sur le port de Pouilly pour observer les témoins rescapés de l’activité des hommes sur le canal de Bourgogne : brise-glace, halle du toueur, écluse, centrale hydroélectrique… valorisé par les constructions contemporaines de l’architecte japonais Shigeru Ban. Accès libre. 

Livret découverte en vente à la capitainerie (2€). Capitainerie ouverte toute l’année (sauf 1er/05 et 14/07) du lundi au samedi 9h-12h30 et 14h-17h (18h d’avril à octobre) et le dimanche 10h-12h30 du 15/06 au 15/09, 10h-12h30/14h- 17h en juillet-août. Tél. : 03 80 90 77 36 

Cap Canal - Bateau-promenade en Bourgogne dans Côte d'OrCet été, déplacez-vous dans l’Auxois à bord de la navette touristique pour vous rendre dans les plus beaux sites de l’Auxois parmi lesquels l’Abbaye de Fontenay, la cité médiévale de Semur-en- Auxois, Montbard et les forges de Buffon, Bussy-le- Grand et le château de Bussy- Rabutin, Venarey-Les Laumes, Flavigny-sur-Ozerain, et Alise-Sainte-Reine, lieu de la mythique bataille d’Alésia et site d’implantation du MuséoParc Alésia. 

Des correspondances sont assurées avec les lignes SNCF en gare de Montbard et Venarey-Les Laumes, et les lignes de cars TRANSCO. Le tarif est de 2€e / personne avec la  possibilité d’emporter son vélo dans la navette. Du 1er juillet au 31 août.

 Pour toutes informations complémentaires :

- Office de Tourisme du Pays d’Alésia & de la Seine – Tél. 03 80 96 89 13

- Office de Tourisme de Montbard – Tél. 03 80 92 53 81

- Office de Tourisme de Semur-en-Auxois Tél 03 80 97 05 96

 Découvrez également la navigation fluvial à bord nos péniches en Bourgogne sur le canal du Nivernais au départ de Chatillon en Bazois ou Coulanges sur Yonne, vous permettra de découvrir les vignobles de Tannay et de Chablis. Chargé d’histoire et de tradition, ce canal, mis en chantier à la fin du XVIIIème siècle, vous racontera, tout au long de votre navigation en bateau, l’histoire de la Bourgogne et du flottage des bois du Morvan vers la capitale. Ne manquer pas le château de Tanlay ainsi que le village de Vermenton. Le Canal de Roanne à Digoin, ainsi que le canal latéral à la Loire vous fera découvrir les fabuleux restaurants gastronomiques de Roanne. Le passage du pont canal de Digoin en péniche est tout aussi intéressant à découvrir.

La location d’une péniche en Bourgogne, sur le canal du nivernais est une expérience inoubliable.

 

 

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Bussy-le-Grand et son Château (en 21)

Posté par francesca7 le 27 mai 2014

 

280px-Château_de_Bussy-Rabutin_113Château de Bussy-Rabutin

Roger de Rabutin, comte de Bussy, noble turbulent de la cour du Roi-Soleil et cousin de Madame de Sévigné passa ses années d’exil à redécorer le château familial.

 Le corps de logis Louis XIII flanqué de deux ailes disposées en U forme un ensemble sobre achevé en 1649. A l’intérieur, le comte trace à l’aide de tableaux insérés dans de délicates boiseries, une fresque très caustique de son époque et de la cour de Versailles. Sa vie amoureuse et militaire transparaît dans les pièces et galeries ornées de devises et de portraits. Visite de l’aile droite du château uniquement sur RV. 

Jardin à la française restauré dans son état du XVIIe s. 

Ouvert tous les jours. Du 15/05 au 14/09 de 9h15 à 13h et de 14h à 18h. Du 15/09 au 14/05 de 9h15 à 12h et de 14h à 17h. Fermé les 01/01, 01/05, 01/11, 11/11 et 25/12. Fermeture de la billetterie 20 mn après le départ de la dernière visite. Gratuit. (moins de 25 ans) A : 7.5 eTél. 03 80 96 00 03

 

Soirée galante au Château

A la lueur féerique des bougies, venez vivre une soirée de rêve. Jeudis 12/07, 26/07, 23/08 à 21h30 et 27/10 , à 19h30. 

Musée Gorsline – Route d’Etormay

Une ancienne grange transformée en galerie moderne expose les tableaux, dessins,  aquarelles et lithographies de Douglas Gorsline (1913-1985), un peintre américain amoureux de la Bourgogne. Peinture réaliste fragmentée, empruntant au cubisme et à la chronophotographie. Exposition temporaire 2012 : William Ivey Long, costumes de scènes par un grand maître de Broadway. . 

Ouvert du 01/06 au 30/09 du mar. au dim. de 15h à 19h ou toute l’année sur rendez-vous. A : 3 e. E (moins de 6 ans) : Gratuit. Etudiants : 1.5 e. Jeunes (6 à 18 ans) : 1e. Tél. 03 80 96 03 29

 

Châteauneuf-en-Auxois

Bussy-le-Grand et son Château (en 21) dans CHATEAUX DE FRANCESur un éperon rocheux dominant la riche plaine agricole se dresse l’imposante forteresse médiévale, gardienne des marches méridionales de l’Auxois. Autour se déploie châteauneuf-en-Auxois, classé l’un des  »plus beaux villages de France », petit bourg prospère et fleuri à la belle architecture de maisons de pierre décorées de frontons et de tourelles d’escalier des XVe et XVIe s. Le village possède d’autres atouts comme ses ruelles discrètes, ses

recoins ombragés ou ses jardins secrets qui donnent à cette commune un charme tout particulier. 

Château

Donjon carré du XIIème siècle, entouré de logis du XVème s. construits par Philippe Pot,

Conseiller des Ducs de Bourgogne, Chevalier de la Toison d’Or. La chapelle est ornée d’une fresque des apôtres. Le château conserve la réplique polychrome du tombeau de Philippe Pot (original au musée du Louvre), deux cheminées monumentales et une belle collection de tapisseries XVIIe sur la vie de Moïse. 

Ouvert du 03/01 au 15/05 et du 17/09 au 31/12 de 10h à 12h30 et de 14h à 17h45 et du   16/05 au 16/09 de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h45. Fermé lun. et les 01/01, 01/05, 01/11, 11/11 et 25/12. A : 5 e. E (moins de 12 ans) :  Gratuit. Jeunes (de 12 à 18 ans ) : 3.50 e. Tél. 03 80 49 21 89 / 03 80 44 37 56

 Visites nocturnes du château, en costume et à la bougie. Du 17/07 au 21/08, les mardis soirs, vers 21h45 6.50 e.

 

 

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Côte d’Or et nature

Posté par francesca7 le 19 mai 2014

 

si notre département de Côte d’Or présente une grande variété de paysages propre à satisfaire les envies de nature des Côte d’Oriens et des touristes, les falaises qui y règnent nous invitent à la pratique de l’escalade.

Avec 2 165 kms de sentiers de randonnées inscrits au Plan Département la des Itinéraires de Promenades et de Randonnée (PDIPR), 300 kms d’itinéraires cyclables, 16 falaises d’escalade aménagées, ses rivières et lacs ouverts à la pratique du canoë Kayak, mais aussi ses réserves naturelles, la Côte d’Or nous invite à la pratique des loisirs natures. Depuis 2009, le Conseil Général engage une politique de développement des loisirs nature via, notamment, la Commission Départementale des Espaces, Sites et Itinéraires (CDESI) associant gestionnaires de sites naturels, mondes sportif et naturaliste, acteurs du tourisme, collectivités locales et services de l’Etat.

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Pour un développement maîtrisé des sports de nature

« Le Conseil Général a élaboré une politique qui agit en faveur des loisirs de nature, tout en préservant les sites naturels et en incitant les usagers à adopter des comportements responsables dans leurs pratiques  », explique Catherine Louis, Conseiller Général en charge de la Jeunesse, l’animation touristique, sportive et culturelle ; Pour cela, le Département développe quatre axes ; soutient à l’aménagement des sites en veillant à la préservation des milieux naturels, valorisation du potentiel avéré de la Cote d’Or, en mobilisant les acteurs locaux, promotion auprès des Côte d’Oriens de la qualité de leur patrimoine naturel et renforcement de l’attractivité touristique du territoire. A ce titre, le Conseil Général finance les travaux d’équipement et de mise aux normes des espaces, sites et itinéraires inscrits au Plan Département al des Espaces, Sites et Itinéraires (PDESI) à hauteur de 50 % du coût des travaux. En 2013, 45000 € ont été consacrés à l’aménagement de sentiers de randonnée pédestre, de sentiers VTT et de baignade.

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La Côte d’Or, lieu stratégique pour l’escalade.

« Notre département est tout à fait propice à la pratique des loisirs nature, mais ce n’st pas assez connu, reprend Catherine Louis, le canoë kayak, le vélo, la randonnée pédestre et l’escalade sont les filières « ambassadrices » sur lesquelles la Côte d’Or peut s’appuyer pour développer sa notoriété dans le domaine.

L’escalade es tune discipline qui sera tout particulièrement mise à l’honneur cette année dans le département qui accueille une manche des championnats de France et d’autres manifestations inédites comme le trek vertical. Un important chantier de mise aux normes des falaises va se terminer, notamment à Saffres.

2014 – l’année de la grimpe

7 et 8 juinCoupe de France d’escalade seniors et vétérans au forum de Beaune

Cette compétition officielle, réservée aux licenciés de la FFME, réunira à la halle des sports les 140 meilleurs compétiteurs du moment. Cette dernière étape de la saison représentera pour certains l’ultime chance de décrocher une place en Equipe de France ; C’est la première fois que la Bourgogne (et a fortiori la Côte d’Or) organise un tel événement, c’est donc un grand défi pour le Comité Départemental qui mobilise les bénévoles de ces clubs. Vous pourrez être initiés à la discipline sur ne tour mobile. Ce week-end sera l’occasion de promouvoir les sites naturels d’escalade de la région beaunoise et des autres sites du département. Renseignements : Club Hisse et Haut 06 82 15 79 02

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28 et 29 Juin – 6ème fête des tours à Saffres

Dans le cadre de la semaine de la Montagne, venez participer à la grande fête autour de l’escalade sur les falaises de Saffres. Le week-end débutera avec un challenge sportif amical : les 4 heures de Saffres, ouvert à tous les grimpeurs. Les binômes devront se confronter à une sélection de voies du niveau 4c au 8a. Le challenge consistera à réaliser un maximum de voies d’escalade en 4 heures. En marge du challenge ; exposition sur les enjeux environnementaux, séances de grimpe nocturne, soirée barbecue (payante) et possibilité de bivouac gratuit sur l’aire naturelle de camping du village. Le comité départemental d’escalade proposera une initiation, un parcours acrobatique, ainsi qu’une randonnée autour des roches qui sera animée par l’Association du village. Renseignements et inscription cdffme21@wanadoo.fr

13 et 14 Septembre – 1er trek vertical de la Côte d’Or

Un parcours itinérant de combes en combes sur la côte dijonnaise (axe Fixin-Chambolle) est organisé. Les participants le traverseront en portant leur propre matériel d’escalade et en gravissant les falaises selon les techniques d’escalade de grandes voies. Des ateliers spécifiques liés aux techniques d’escalade seront mis en place (rappel, remontée sur corde, assurer un grimpeur depuis le haut ;..) ainsi que des quizz sur les thématiques de la faune, la flore… Pour participer à ce trek, un niveau minimum de pratique en escalade est requis. Atelier gratuit de découverte de l’escalade le dimanche sur la falaise de Brochon. Renseignements et inscriptions cdffme21@wanadoo.fr

13 et 14 Décembre : Open ROC Altitude 245 à DIJON

Cette compétition se déroulera dans la salle d’escale Cime Altitude 245 à Dijon. 40 voies d’escalade de tout niveau seront proposées à tous les grimpeurs autonomes dans leur pratique, licenciés ou non d’une fédération sportive ; le samedi sera réservé aux benjamins, minimes et cadets tandis que le dimanche accueillera les juniors, seniors et vétérans. Buvette sur place, entrée gratuite. Renseignements et inscription Cime Altitude 245 : 03 80 31 91 35.

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Musée voitures, motos, avions de Savigny

Posté par francesca7 le 27 février 2014

Le Château de Savigny-lès-Beaune est ouvert tous les jours :
de 9H00 à 18H30, SANS INTERRUPTION, du 15 AVRIL au 31 OCTOBRE
de 9H00 à 12H00 et 14H00 à 17H30 du 1er NOVEMBRE au 14 AVRIL.
Les dernières entrées sont prises 1H30 avant la fermeture.
• Fermeture annuelle 1ère quinzaine de janvier.
Visite libre, durée environ 1h30 à 2 heures
Nous consulter pour les tarifs.

 

Conditions d’Accueil des groupes :
• Confirmer, par lettre, fax ou e-mail, le jour et l’heure de la visite ainsi que le nombre de personnes participantes. 
• Parking assuré pour les autocars. 
• Gratuité chauffeur d’autocar à partir de 25 personnes payantes.

 

MUSEE DE LA MOTO

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Un des plus importants musées de la moto de France. A peu près 250 motos, datant de 1902 à 1960, presque toutes les nationalités représentées. Du type ecclésiastique à courroie à la moto de course. Des marques prestigieuses : Norton, Vincent, Gilera, Velocette, M.V., Rudge, AJS, Terrot, Honda, Blériot, Peugeot,BSA, NSU, Horex, Saroléa. De la moto de Jean Mermoz à celle de G. Monneret, en passant par celle du Chanoine Kir.

                             

MUSEE DE LA VOITURE DE COURSE ABARTH

                                  2741083780_small_1 dans Ma Bourgogne En détails

Certainement une des plus belles et plus rares collections de prototypes « Abarth » du monde. Une trentaine de modèles différents est présentée, dont certains uniques, avec lesquels le propriétaire du Château a participé, personnellement, pendant sept années à des courses internationales en côte et en circuit.

Le Château est également le siège du Club Abarth.
Tous les 5 ans, en mai, il accueille une manifestation commémorant l’anniversaire de Carlo Abarth organisée par le club.

 

MUSEE DE L’AÉRONAUTIQUE

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Environ 80 avions de chasse exposés dans les parcs du Château dont 4 avions de la PATROUILLE DE France – 11 MIG – 17 Dassault

 

MUSEE DE LA MAQUETTE D’AVIONS

 Avec près de 2500 maquettes au 1/72ème au 2ème étage du Château.

 

MUSEE DU TRACTEUR ENJAMBEUR

 Avec une trentaine de prototypes exposés (de 1946 à 1956), outils que nos ancêtres élaboraient dans le Parc du Château, ce musée, unique en Bourgogne, nous montre l’ingénierie de nos grands-pères.

 

MUSEE DU MATÉRIEL VINAIRE ET VITICOLE

 Où, comment et avec quels outils nos ancêtres élaboraient le vin… un musée pour l’histoire !

                                                              Musée voitures, motos, avions de Savigny dans Bourgogne 

MUSEE DES POMPIERS

Composé d’une vingtaine de véhicules

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Tout ceci au Château de Savigny les Beaune

C’est en Bourgogne, au cœur de la Côte de Beaune, que le prestigieux Château de Savigny-lès-Beaune domine une magnifique propriété de 12 hectares, traversée par une rivière qui, à l’origine, alimentait les douves de cette ancienne forteresse.

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Bâti vers 1340 pour le Duc Eude par Jean de Frolois, Maréchal de Bourgogne, il fut démantelé en 1478 en punition de ce que le Seigneur avait pris le parti de Marie de Bourgogne contre Louis XI, conservant cependant les corbeaux des mâchicoulis encore visibles sur deux tours.

Devenu propriété de la famille Bouhier au début du XVIIème siècle, c’est Etienne qui à cette époque restaura et agrémenta le Château. Son fils Jean, nouveau propriétaire au décès de son père en 1635, fera exécuter le grand escalier intérieur du même modèle que celui construit par Mansart au Château de Maisons-Laffitte. Son fils Bénigne lui succède en 1671 et marque son passage en faisant construire le « Petit Château ». Le fils aîné de Bénigne, Jean Bouhier, entrera à l’Académie Française en 1727.

 En 1689, l’ensemble deviendra propriété de la famille De Migieu, puis par alliance au Général Comte de la Loyère et à ses descendants. Son fils, Comte de la Loyère, dont le petit-fils, l’académicien Joseph de Pesquidoux, naquit à Savigny en 1869, fut président du Comité Viticulture de la Côte d’Or de 1854 à 1879.

 Son collaborateur fut le Docteur Guyot dont les ouvrages sur la viticulture font encore autorité. Il décéda et fut inhumé à Savigny en 1872.

 Au cours de l’année 1719, le président De Migieu dut abandonner son Château pendant quelques mois où il servit de résidence imposée à la Duchesse du Maine durant son exil en Bourgogne.

• Visite des différents musées considérés comme exceptionnels
• Dégustation et vente à emporter des grands crus mis en bouteilles dans les caves du château
• Mise à disposition des magnifiques salons du Château réservés à la gastronomie, aux soirées de gala, à la musique, en un mot à la joie de vivre « la vie de Château » ! 

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Ville frontière d’AUXONNE

Posté par francesca7 le 31 décembre 2013

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Tout témoigne par ici du rôle de place forte tenu par cette ancienne ville frontière : caserne, arsenal, remparts, champ de tir et château fort. Comme pour calmer le jeu, la Saône pacifique s’écoule au bord d’allées ombragées. 

AUXONNE, prononcé Aussonne, le « X » n’étant pas étymologique. Au 17ème siècle, on disait Assona, pour faire le lien avec la Saône, alors appelée Alisontia. 

Pour comprendre : Le Lieutenant Bonaparte – Le régiment d’artillerie d La Fère est en garnison à Auxonne depuis décembre 1787 LORSQUE Bonaparte y entre, au début de juin 1788, en qualité de lieutenant en second. Il a alors 18 ans et suit les cours théoriques et pratiques de l’Ecole royale d’artillerie, avec un désir très vif de s’instruire qui le fait remarquer comme à Valence, sa garnison précédente… Epuisé par les veilles et par les privations auxquelles sa maigre solde le contraignait, il quitte Auxonne le 1er septembre 1789 pour sa Corse natale. Il est de retour à la fin de février 1791, accompagné de son frère Louis dont il devient le mentor, et assiste en spectateur attentif aux événements qui se précipitent à Paris. En avril, il quitte définitivement Auxonne pour rejoindre le régiment de Grenoble. Cinq ans plus tard, il sera nommé commandant en chef de l’armée d’Italie. On connaît la suite.

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On peut y visiter l’Eglise Notre Dame élevée à partir du 12ème siècle, elle est hérissée de gargouilles et de statues. Son transept est flanqué à droite d’une tour romane d’origine. Le porche (16ème siècle) abrite les statues des prophètes refaites en 1853 par le sculpteur Buffet.

 On peu remarquer dans l’absidiole droite une belle Vierge bourguignonne au raisin, de l’école de Claus Sluter (fin du 15ème siècle), sur le 4ème pilier de la nef, à droite, une Chasse de St Hubert, polychrome, peinte au 15ème siècle ; dan la première chapelle du bas-côté gauche, un Christ aux liens du 16ème siècle et un St Antoine ermite ; dans le chœur, un aigle en cuivre servant de lutrin, et des stalles de la même époque. Près de l’église, au centre de la place d’armes et face à l’hôtel de ville, édifice en brique du 15ème siècle, s’élève la stature du « Lieutenant Napoléon Bonaparte » par Jouffroy (1857). 

Voir aussi le Musée Bonaparte, installé dans la plus grosse tour de la forteresse (édifiée par Louis XI plusieurs fois remaniée), il présente des objets personnels du lieutenant et des armes de soldats du futur Empire (futurs, même, puisque Napoléon III n’est pas oublié).

 

 

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Querelles de clochers en villages de Bourgogne

Posté par francesca7 le 31 décembre 2013

 

 

explo_2_21232_1_photo1_gL’église par exemple de DOMPIERRE EN MORVAN (Dompierre-en-Morvan était anciennement nommée Domus Petrus au XIIème siècle) est une des plus remarquables des environs. Bâtie en forme de croix latine, elle se compose de constructions de diverses époques. Le sanctuaire éclairé par une baie ogivale à meneaux est du 16ème siècle. Le chœur, du 12ème, porte une grosse tour surmontée d’un toit pyramidal qui abrite trois cloches (850 kg, 500 kg, 50 kg). Sur côté Nord on peut voir une chapelle gothique. La nef est du 16ème siècle. On remarque dans le portail le style de la Renaissance. Dans cette église, sont classés à titre définitif, depuis le 1er décembre 1913, deux vitraux datant de la fin du 14ème siècle et la statue en pierre de saint Pierre assis, du 15ème. 

En même temps (1887) que la construction d’un groupe scolaire, se pose aussi le problème « urgent » du clocher de l’église. Un projet de restauration déposé il y a 40 ans n’a pu être exécuté faute de ressources… voici le contenu :

« Le 3 avril 1887, le conseil municipal, considérant en effet que le clocher, depuis longtemps, menace ruine et qu’un accident imprévu peut hâter sa chute laquelle aurait des conséquences très graves, qu’il est en danger permanent pour les toitures environnantes ; que, d’après un examen sérieux fait par un architecte, il est évident que la flèche du clocher n’est susceptible d’aucune réparation utile, est d’avis (…) que les plans et devis dressés en vue des travaux soient approuvés. Le conseil, considérant que, de son côté, la commune n’a rien à affecter à cette dépense, mais qu’elle possède une réserve de bois communaux âgée de 17 ans, évaluée approximativement à 10 000 F (de l’époque), délibère : 

Mons le préfet est prié de bien vouloir autoriser la vente de la coupe (quart en réserve) que la commune de Dompierre possède au hameau de Courcelotte, et dont le produit sera destiné à couvrir les dépenses qu’entraîneront la reconstruction du clocher et l’élargissement des rues du hameau de Courcelotte ». 

Depuis une époque très reculée, le hameau de Courcelotte, considéré comme le plus pauvre de la commune et situé à proximité de l’essentiel des bois communaux, bénéficie d’affouages. Tous le sans, une coupe affouagère est évaluée et distribuée par feu, aux seuls habitants de ce hameau. Cet avantage en nature, toujours en vigueur aujourd’hui, a de tout temps été conservé avec vigilance ; « Touchez-pas à mon bois ! ». En mars 1890, le conseil municipal reprend la question du clocher, en sommeil pendant la construction du groupe scolaire, et constate à nouveau qu’il est extrêmement urgent de commencer les travaux projetés précédemment. La coupe de réserve a été vendue en 1888 et a rapporté une somme de 10 100 F, largement suffisante pour la reconstruction du clocher (9 335 F). Le reste sera consacré, comme prévu, à l’amélioration des rues de Courcelotte. 

Cette décision raisonnable pourrait satisfaire tout le monde, mais elle est âprement contestée par les habitants de Coucelotte. Ceux-ci comptent bien utiliser la totalité de la somme à leur profit ; avec le problème de l’école de Genouilly, c’est la deuxième pomme de discorde qui tombe dans le panier du maire. Protestations, réclamations et pétitions qui remontent jusqu’au ministère concerné, lequel donne raison au hameau (19 juillet 1890), bloquent la décision du conseil. Dans l’intérêt général de la commune, celui-ci ne peut accepter cet état de fait … 

La pression continua de monter…

En février 1894, une nouvelle pétition exige l’amélioration des chemins de Courcelotte et « que le hameau puisse être érigé en section spéciale, de manière à posséder des biens propres et avoir une représentation distincte au conseil municipal ». 

En réponse, « le conseil, considérant que le sectionnement de ce hameau entendu comme les pétitionnaires le réclament, amènerait la désorganisation de la commune, ne croit pas devoir s’arrêter sur cette question qu’il juge inopportune et à l’unanimité, est d’avis de la rejeter ».

Le 7 mars 1895, comme la situation est toujours bloquée, la majorité du conseil (quatre voix contre trois) abandonne le projet de reconstruction du clocher de Dompierre. Les trois conseillers désavoués expriment alors leur indignation en ces termes…

« (..) Mais reculer la difficulté n’est pas la résoudre, et dans le cas actuel, c’est l’aggraver. C’est pourquoi les soussignés estiment que la décision prise par la majorité du conseil est une désertion et un abandon des intérêts qui leur sont confiés, et peut avoir une conséquence matérielle et pécuniaire dont ils sont, selon nous, loin de se douter. Quant à nous, soussignés, sans cesser de considérer la commune comme un seul être collectif où les recettes et les dépenses doivent être (comme elles l’ont d’ailleurs toujours été jusqu’alors) communes dans un intérêt et un but également commun ; que toute autre interprétation est inique et despotique, et contraire aux principes égalitaires de la Révolution qui a supprimé les privilégiés et les parias. 

(…) Avant l’approbation de cette délibération, nous aurions peut-être prié M. le sous-Préfet, qui connaît moins que nous le milieu où nous nous agitons stérilement, d’user de la haute autorité morale auprès de nos honorables collègues et les engager à s’affranchir de toute autre préoccupation que l’intérêt général ; nous nous bornerons simplement auprès de nos concitoyens à décliner toute responsabilité résultant de la décision prise par la majorité de leurs mandataires ». 

images (1)En avril 1897, les habitants de Courcelotte poussent la provocation jusqu’à couper et s’approprier sans autorisation, les arbres qui se trouvaient sur le pâtis communal à proximité du hameau. « après une discussion assez vive, et après entente avec les représentants du hameau de Courcelotte et les autres représentants de la commune, le conseil fixe l’estimation des arbres et la somme pour chaque habitant qui a pris part au partage… » 

Le 30 novembre 1897, M. le maire démissionne à cause « des difficultés et des divisions existant tant au sien du conseil municipal que dans celui de la population elle-même ; constatant l’inutilité de ses efforts pour le bien de tous… » 

En juin 1898, le conseil remanié approuve les nouveaux plans et devis de reconstruction du clocher. En juillet, il votre les fonds nécessaires pour faire face à la dépense. Ces travaux seront financés par l’emprunt et par une subvention d’Etat. La situation e débloque. La réfection du clocher ne commencera toutefois que deux ans plus tard, en 1900, avec en prime l’obligation de refaire les toitures et les enduits de l’église qui se sont dégradés pendant tout ce temps. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le 21 juin 1900, « M. le maire est heureux d’annoncer que l’affaire (somme produite par la vent d’une ocupe de vois en 1888), soumise aux habitants de Courcelotte sous forme de référendum, a été approuvée par la totalité d’entre eux, et il invite l’assemblée à ratifier les conditions de l’accord. 

Le conseil, considérant que l’accord intervenu entre la commune t le hameau de Courcelotte (…) est de nature à satisfaire l’intérêt général, et par conséquent à rétabli la bonne harmonie entre la commune t le hameau, a l’unanimité,

  1. Accepte, au profit de la commune, (…) la somme de 2 500 F (offerte par Courcelotte) sur le produit de la coupe de réserve vendue en 1888,
  2. S’engage à faciliter aux habitants de Courcelotte l’emploi du reste en demandant l’établissement d’un projet de réparations à exécuter aux chemins, puis et lavoirs du hameau, et en appuyant ce projet auprès de l’administration ».

A la satisfaction générale, les travaux « urgents » concernant l’église (reconstruction de la flèche du clocher, réfection de certaines toitures et de tous les enduits des murs) sont exécuté au cours de l’année 19000. Ils seront réceptionnés définitivement en février 1902. 

Ce siècle commence bien…. 

MAIS….. COUP DE FOUDRE….. (témoignage de R.Devry)

Le clocher est détruit par la foudre, le 8 juin 1956.

Ce jour là en fin d’après-midi, le temps est clame, sans une goutte d’eau, au loin l’orage commence à gronder. Soudain une boule de feu, accompagnée d’un formidable coup de tonner, illumine le ciel, et la foudre tombe sur le clocher dégageant des courants électriques de tous côté sur  de grandes distances ; toutes les installations électriques des maisons avoisinantes sont détruites. Dans certaines maison toutes proches, des objets posés sur le rebord des fenêtres traversent les pièces et se retrouvent projetés contre les portes. 

D’autre part, la commune reçoit la visite de M. de sous-Préfet de Montbard, d’origine algérienne, celui-ci croyant à un attenta, se réfugie à l’abri de sa voiture, dans laquelle son chauffeur attend, et de ce fait n’est même pas allé voir l’état de l’église… 

téléchargement (1)Les dégâts sont considérables, le clocher est découvert, la charpente disloquée, la nef à ciel ouvert, plusieurs tonnes de pierres se sont écrasées à l’intérieur, bisant les dalles du sol, les bancs, les candélabres, une partie de la statue de saint Pierre, enfin les vitraux sont soufflés. Une véritable vision d’apocalypse ! Curieusement, à l’extérieur, le monument aux morts est intact, le courant électrique suivant le grillage a démoli les pierres de taille qui se trouvent en avant du monument ; des blocs de 150 à 200 kg ont été projetés à quatre ou cinq mètres de hauteur avant de retomber dans la rue. 

L’estimation des dégâts est évaluée à une dizaine de millions de francs anciens ; la commune n’étant pas très bien garantie par son assurance, la reconstruction, qui durera trois ans, se fera grâce à des subventions et surtout par des dons très nombreux. 

(Extrait du registre de délibérations)

« En raison de la visite de M. le Sous-Préfet de Montbard, le conseil municipal s’est réuni à la mairie, le 8 juin 1956, à 16 heures….

Alors que la séance se termine, éclate un coup de foudre d’une violence extraordinaire, il est près de 18 heures. Une lumière aveuglante emplit la mairie ; l’ampoule électrique éclate, un couvercle du combiné de téléphone est projeté à travers la pièce. Les conseillers assis sous le combiné sont projetés en avant. La foudre est tombée sur l’église et a provoqué une véritable catastrophe. Les ardoises du clocher et les tuiles de l’église ont été soufflées et sont retombées dans un rayon de plusieurs centaines  de mètres. La charpente du clocher est ébranlée et le mur Ouest de la base du clocher s’est écroulé. En tombant, il a percé la voûte de la nef qui s’est effondrée à l’intérieur. Par bonheur, le chœur, partie la plus ancienne de l’édifice, et les vitaux classés ont peu souffert. Toutes les maisons du voisinage ont été touchées. Les citres ont été brisées par dizaine (à remarquer que les débris sont tous tombés à l’extérieur) ; les compteurs électriques sont détruits ainsi que l’installation téléphonique. Plus tard, de la fumée s’échappant d’un arêtier du clocher, les pompiers de Précy sous Thil interviennent pour écarter tout danger d’incendie… »

 

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Le fromage au lait cru à travers les époques

Posté par francesca7 le 19 décembre 2013

 

Pendant 20 siècles, le seul lait disponible était le «lait cru ». Le lait cru est le lait à son état le plus naturel. Il n’est pas chauffé avant transformation et doit être utilisé dans les 12 heures qui suivent la traite.

     Il peut attendre 24 heures à condition d’être réfrigéré immédiatement à 4°C. Le lait cru, qui contient des bactéries naturelles, donne au fromage des parfums variés et raffinés, et une texture recherchée. La plupart des fromages fermiers sont au lait cru, dont l’emploi est d’ailleurs obligatoire pour l’obtention de nombreuses AOC.

     Travailler au lait cru implique que l’on transforme vite après la traite ; cela reste donc l’apanage des fermes ou des ateliers artisanaux. 

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     Les constituants du lait sont identiques pour toutes les espèces animales qui en produisent, mais il existe des différences de proportions. Ainsi, le lait de vache contient en moyenne 87% d’eau et 13% de matières sèches, c’est-à-dire d’éléments nutritifs. Ce rapport est à peu prés le même pour le lait de chèvre. En revanche, le lait de brebis est plus riche, puisqu’il comporte près de 20% de matières sèches. 

     Si le lait est collecté sur un grand rayon de ramassage, la pasteurisation devient obligatoire, pour d’évidentes et réelles raisons sanitaires. Le lait est alors pasteurisé.

     La pasteurisation consiste à chauffer le lait à une température donnée pendant un temps donné (environ 72°C pendant 15 secondes), puis de le refroidir rapidement. Elle permet de détruire la majeure partie des bactéries et des agents pathogènes. De cette manière, la pasteurisation permet de prolonger la durée de vie du fromage: il se conserve plus longtemps, mais il perd tant en typicité qu’en qualités physico-chimiques et organoleptiques. 
On détruit alors toutes les flores spécifiques, celles qui apportent justement au fromage le goût de son terroir.

 A tort, l’industrie laitière et surtout sa publicité, affirme depuis longtemps que le goût des consommateurs change et qu’ils préfèrent «a cheese with a mildflavour», «un fromage doux». Dans le monde médiatique et plein de mensonges dans lequel nous sommes contraints de vivre, ce mensonge-là est l’un des plus «hénaurmes» qui soit. Toutes les observations de consommateurs montrent qu’un fromage à l’arôme développé est un régal, un produit délicieux qui a plus de succès qu’un fromage sans arôme.

     Les qualités sensorielles, nutritionnelles et hygiéniques des produits laitiers dépendent de nombreux facteurs : l’animal (race, stade physiologique, état sanitaire), le milieu (saison, alimentation) ainsi que les procédés de traitement et de transformation du lait après la traite.

 

     Les résultats obtenus depuis une dizaine d’années démontrent que l’animal et la nature de son alimentation ont un effet sensible sur les caractéristiques sensorielles des fromages affinés. Ces facteurs sont plus ou moins liés au milieu physique. C’est le cas de la nature des rations : certains fourrages ne peuvent être cultivés en altitude. A l’inverse, certaines compositions de prairies ne se rencontrent qu’en montagne. Les chercheurs de l’INRA ont montré que le mode de conservation et la composition floristique des fourrages peuvent modifier de manière significative les caractéristiques sensorielles des fromages. Ainsi, des fromages issus de lait d’ensilage d’herbe sont plus jaunes que des fromages issus de lait de foin. Par ailleurs, une ration hivernale de montagne, à base d’ensilage d’herbe et de foin de prairie naturelle conduit à un fromage moins ferme, moins jaune et moins « typé » qu’un fromage issu du même troupeau pâturant de l’herbe verte au printemps.

 

     L’orientation ou l’altitude d’un alpage, qui se traduit par des compositions floristiques très variées conduit à des différences de texture et de flaveur des fromages. Si les écarts les plus importants opposent les prairies de plaine à celles de montagne, il existe aussi une variabilité au sein des pelouses d’alpage. La texture des fromages est plus cohésive, élastique et déformable en plaine qu’en montagne.

 

     L’effet de l’alimentation sur les caractéristiques sensorielles des fromages peut être direct, dû à des molécules présentes en quantités variables dans les aliments : c’est le cas de la couleur qui dépend de la teneur en carotènes du lait, elle-même liée à la teneur en carotènes des fourrages. Celle-ci peut varier de 1 à 10 selon le type et le mode de conservation du fourrage : l’ensilage de maïs est très pauvre en carotènes contrairement à l’herbe verte. Le séchage et la conservation de l’herbe entraînent une diminution des teneurs en carotènes d’autant plus importante que l’exposition à la lumière a été plus longue et intense.
     
     Certaines molécules spécifiques du monde végétal ont des propriétés odorantes reconnues. Il s’agit en particulier des terpènes (par exemple, le pinène a une odeur de pin). Les terpènes sont beaucoup plus abondantes chez certaines espèces végétales, telles que les dicotylédones (achillée millefeuille, fenouil des alpes…). L’introduction de ces espèces dans la ration des vaches se traduit par une présence accrue de ces composés dans le lait et les fromages. Cependant, cette augmentation de leur teneur dans les fromages ne semble pas suffisante pour s’accompagner d’effet direct important sur la flaveur.

 

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     L’effet de l’alimentation peut aussi être indirect : en modifiant fortement les teneurs et la composition des macro-éléments du lait, en particulier les matières grasses, l’alimentation conduit à des différences de texture des produits laitiers. Elle peut aussi modifier la teneur en certaines enzymes protéolytiques du lait, telle que la plasmine, qui, durant l’affinage, ont une activité importante et modifient le goût et la texture des produits finaux. Enfin, il est possible que certains composés issus de l’alimentation, les terpènes par exemple, modifient les activités des micro-organismes responsables de la transformation du lait en fromage et donc des caractéristiques sensorielles dufromage.

 

     L’alimentation des animaux est un levier d’action souple et rapide sur un nombre élevé de composés, pouvant avoir des répercussions importantes sur les caractéristiques sensorielles mais aussi nutritionnelles ou hygiéniques du lait et du fromage.

 

     Certaines différences de texture observées avec des animaux de génotypes différents apparaissent dès la coagulation du lait. C’est le cas en particulier des différences liées au variant C de la caséine beta; ce dernier conduisant à des micelles de caséines de plus grand diamètre, plus pauvres en calcium qui, lors de la coagulation par la présure, ont un comportement atypique se traduisant par l’obtention d’un caillé moins ferme et des pertes de matières grasses importantes dans le lactosérum. Ces observations expliquent que les fromages issus de ce variant soient moins gras, plus fermes et moins élastiques. Le polymorphisme des lactoprotéines se traduit aussi par une modification dans la séquence des acides aminés qui peut affecter la cinétique et les produits de protéolyse des caséines et engendrer ainsi des modifications supplémentaires de la texture, de la saveur ou de l’arôme des fromages.

     Des variations dans la concentration de certains composés synthétisés par l’animal selon la nature de son alimentation permettent également d’expliquer une partie des différences observées. Il s’agit en particulier de la composition de la matière grasse du lait (longueur de la chaîne carbonée et degré d’insaturation) fortement dépendante de l’alimentation des animaux et qui explique en partie les différences de texture relevées entre les fromages de plaine et de montagne. Il s’agit également d’enzymes comme la plasmine qui sont impliquées dans les processus biochimiques de l’affinage des fromages, en particulier à pâte pressée cuite. Une partie des différences de texture et de flaveur sont à relier à l’activité de la plasmine, très variable d’une situation à l’autre. L’augmentation de la teneur du lait en plasmine pourrait être due à une augmentation de la perméabilité cellulaire du tissu mammaire sous l’effet de l’ingestion de certaines espèces particulières (Renonculacées), présentes uniquement dans certains types de prairies. Par ailleurs, la composition du lait en acides gras est différente entre pâturages de plaine et de montagne.

 

     Ces résultats constituent pour les filières fromagères, et en particulier pour les filières de fromages d’AOC, une démonstration de l’existence d’un lien entre les caractéristiques sensorielles du produit et quelques-unes des composantes du terroir. Ce sont également des éléments objectifs importants pour réfléchir à l’évolution des cahiers des charges en matière de conditions de production du lait. Ils renvoient aux mesures à mettre en œuvre pour faire évoluer ou maintenir certaines caractéristiques spécifiques des conditions de production (par exemple le maintien de la biodiversité des prairies) afin que le fromage reflète au mieux l’originalité et la richesse du territoire où il est produit. Cette approche analytique est fondamentale pour mettre en évidence et comprendre les effets, mais à terme, il faudra également mieux resituer ces facteurs dans les effets globaux des systèmes de production du lait, dans la mesure où, en pratique, les facteurs étudiés ne sont pas indépendants d’autres facteurs qui pourraient interagir à l’échelle de l’exploitation (niveau de production des animaux, etc.). Les conséquences des différentes pratiques de production sur la pérennité des exploitations et des filières doivent également être évaluées.

 

     Il est vraisemblable que certaines technologies fromagères soient plus aptes à exprimer l’effet des facteurs d’amont que d’autres et que des pratiques fromagères telles que l’écrémage partiel, la pasteurisation ou encore des paramètres technologiques jouant un rôle sur les cinétiques d’acidification ou d’égouttage puissent masquer partiellement des effets des facteurs d’amont.

 

     Une étude menée par l’INRA en 1995 etportant sur la comparaison de fromages expérimentaux de type pâte pressée cuite (technologie du Comté) fabriqués en parallèle à partir de lait cru et de lait pasteurisé a montré, après quatre mois d’affinage, des différences significatives entre les deux populations de fromages. Les deux phénomènes biochimiques majeurs rencontrés au cours de l’affinage de ce type de fromage étaient réduits de 15% et 80% dans les fromages au pasteurisé, respectivement pour la protéolyse fine et la fermentation propionique. Une baisse de l’intensité du goût, de la typicité, de l’acide-piquant ainsi qu’une augmentation de l’amertume et du mauvais goût ont également été observées dans ces fromages.

     Les effets de la microflore du lait et de l’alimentation des vaches ont également été étudiés sur des fromages à pâte pressée non cuite (type Cantal) fabriqués à partir de lait cru ou pasteurisé, issu de vaches, soit alimentées en prairie naturelle très diversifiée soit, recevant 35% de foin de prairie naturelle et 65% de concentrés. Après quatre mois d’affinage, l’intensité de l’arôme et sa diversité étaient plus marquées dans les fromages au lait cru que dans les fromages au lait pasteurisé. La diversité aromatique liée à l’alimentation des vaches disparaissait dans les fromages au lait pasteurisé.

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Conclusion

     En résumé : La comparaison de fromages expérimentaux fabriqués à partir de lait cru, lait pasteurisé (72°C-30 s) ou microfiltré (épuration du lait écrémé à 35°C, avec pasteurisation de la crème) a mis en évidence le rôle prépondérant de la microflore naturelle du lait cru sur la qualité finale des fromages. L’élimination de la microflore indigène du lait entraîne une diminution des processus biochimiques (protéolyse fine, fermentation) et de l’intensité aromatique des fromages.

 

Source : http://androuet.com/Le%20lait%20et%20le%20fromage-8-1-guide-fromage.html

 

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LES ATELIERS PÉDAGOGIQUES à Montbard

Posté par francesca7 le 14 décembre 2013

VERNISSAGE-LUMIERE-MUSEE-BUFFON-NET

Un Musée à vivre

Apprendre à lire et à interpréter une image ou un objet pour en saisir la signification, acquérir les bases culturelles pour s’interroger et poser les bonnes questions, mais aussi prendre du plaisir à visiter un lieu différent et complémentaire de l’école…
Telles sont les vocations d’un musée comme le Musée-Site-Buffon.

La mission d’un musée n’est-elle pas de donner aux enfants et aux jeunes, la possibilité de construire un rapport personnel avec les arts et la culture ? De favoriser le développement d’une approche sensible et créative mais aussi rationnelle du savoir et du monde ? En cela, le Musée-Site Buffon contribue à former de nouvelles générations de jeunes cultivés, ouverts aux arts, à la culture et à la nature.
Comprendre un musée pour mieux penser l’avenir demande naturellement aux élèves d’être guidés. Pour cela, le service d’action culturelle du musée est aujourd’hui un véritable outil de travail pédagogique.

Des ateliers pédagogiques pour le jeune public

 photo_2007

 

Depuis 2008, le Musée-Site-Buffon propose aux écoles de Montbard et de l’ensemble de la circonscription de Châtillon-sur-Seine, une série d’ateliers pédagogiques (Programme 2013-2014 à télécharger).

Associer les sciences et les arts, la théorie et la pratique, l’observation, l’expérimentation et la réflexion, dans l’esprit de Buffon, tels sont les objectifs de ces ateliers à travers lesquels les enfants deviennent acteurs des savoirs et des savoir-faire que nous leur proposons.
Réaliser un croquis naturaliste, apprendre à lire un tableau, observer l’infiniment petit au microscope, fabriquer un herbier… sont autant d’expériences à vivre au musée pour développer sa capacité d’émerveillement et de questionnement.  
Une approche ludique et interdisciplinaire permettant d’aborder les collections sous un angle à la fois artistique et naturaliste.
L’espace de médiation se veut aussi bien un atelier d’artistes (en herbe) qu’un laboratoire de savants (fous) ! En un mot, un vrai Cabinet de curiosités !

Pour plus de renseignement, adressez-vous par mail à musee-site-buffon@montbard.com ou par téléphone au 03 80 92 50 42

 

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