le Figarella en méditerranée
Posté par francesca7 le 19 juillet 2013
Le Figarella est un ruisseau qui a treize affluents référencés :
- —– le ruisseau du Ladroncellu, 2,3 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
- le ruisseau de Meta di Filu, 2,7 km, (rg) et 1 affluent, entièrement sur Calenzana.
- —– le ruisseau de Purcareccia, 2,4 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
- —– le ruisseau de Melaghia, 5,4 km, (rd) et 1 affluent, entièrement sur Calenzana.
- le ruisseau de Nocaghia ou Nucaghia, 3 km, (rg) et 10 affluent, entièrement sur Calenzana.
- —– le ruisseau de la Valle d’Alloru, 2,3 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
- le ruisseau de Frassigna, 2,8 km, (rg) et 2 affluents, entièrement sur Calenzana.
- —– le ruisseau de l’Onda, 5,1 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
- —– le ruisseau de Curzulosu, 3,8 km, (rd) et 2 affluents, entièrement sur Calenzana.
- —– le ruisseau de Pelliciani, 2,8 km, (rd) et 1 affluent, sur Calenzana et Moncale.
- —– le ruisseau de Lioli, 8,4 km, (rd) et 3 affluents, entièrement sur Calenzana.
- la rivière a Ronca, 9,4 km, (rg) et 2 affluents, sur Calenzana et Calvi.
- —– le ruisseau de Campu Longu, 10 km, (rd) et 1 affluent, sur Calenzana et Calvi.
La longueur de son cours d’eau est de 24 km.
Dans sa partie haute, pour l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Figarella s’appelle ruisseau de Lomitu ensuite ruisseau de Spasimata. Il naît sur les pentes nord de la Muvrella (2 148 m), à l’altitude de 1 930 mètres, juste au-dessus du petit lac de la Muvrella (1 867 m), sur la commune de Calenzana. À la sortie du cirque de Bonifatu, il s’écoule à travers la forêt de Bonifatu. Au lieu-dit Frassigna où il prend le nom de rivière, son lit s’élargit, faisant apparaître de gros galets de granite rose tout au long de sa vallée. 6 km plus bas, depuis le lieu-dit Porta Vecchia, il longe et/ou traverse la commune de Moncale jusqu’à la passerelle où a lieu sa confluence avec le ruisseau de Pelliciani. Il repasse sur la commune de Calenzana jusqu’à la hauteur de l’aéroport international de Calvi Sainte-Catherine. Il termine sa course sur la commune de Calvi, dans le golfe de Calvi, entre le centre équestre et le karting, à l’ouest du Camp Raffalli.
Entièrement dans le département de la Haute-Corse (2B), la Figarella traverse trois communes et deux cantons :
- dans le sens amont vers aval : Calenzana (source), Moncale, Calvi (embouchure).
Soit en termes de cantons, la Figarella prend sa source sur le canton de Calenzana, puis conflue sur le canton de Calvi.
Dans son étude sur la Corse, de ses origines à l’expulsion des Sarrasins, Xavier Poli se propose de remonter aux sources, de réunir tous les textes des écrivains grecs et romains et toutes les inscriptions intéressant la Sardinia en général, et la Corsica en particulier. Il débute son ouvrage avec ces propos :
« Les savantes recherches du capitaine Ferton, du commandant Caziot, des docteurs Deperet et Caujolle, du professeur Testut nous font faire connaissance avec le squelette de l’homme de ces temps reculés et posent des bases sûres à une question qui ne peut manquer de passionner les esprits que l’histoire de la Corse intéresse.
La race néolithique corse aurait été d’assez grande taille. Par son crâne allongé et sous-dolichocéphale, par la ligne âpre et assez saillante de son fémur incarné, par son tibia remarquablement platycnémique, le squelette retrouvé présente les caractères principaux de la race néolithique de l’Europe occidentale.
Cet homme, ajoute M. Ferton, utilisait pour la confection de ses armes et de ses outils, non-seulement les roches du pays : le silex, le quartz et diverses roches des terrains granitiques, mais aussi les os d’animaux, et une roche étrangère à la Corse, l’obsidienne, qu’il devait recevoir du Monte-Arci, en Sardaigne. … Les relations de commerce entretenues à Bonifacio, avec les peuplades de la Sardaigne, l’emploi coûteux qu’on y faisait de l’obsidienne, bien que le silex du pays, d’égale valeur, fût connu et utilisé, permettent de supposer que le Bonifacien des temps néolithiques était un immigré venu de la Sardaigne, peut-être originaire de l’Afrique. » »
Et de poursuivre : « La conclusion du capitaine Ferton serait sans réplique s’il était prouvé, après de sérieuses recherches, que l’obsidienne ne se trouve pas en Corse où l’on constate des roches d’origine volcanique. »
- à partir de -10000, fréquentation humaine de l’île
- vers -6500, présence humaine sur l’ensemble de l’île qui a laissé des traces, avec la Dame de Bonifacio, et au Cap Corse Petra curbara.
- -5000 : début de la civilisation proto-corse issue de divers peuplements dont l’origine reste encore incertaine ; on parle souvent de populations venues de la péninsule italienne (italiques,Ligures), et de la péninsule ibérique (Ibères). Certains évoquent également des populations venues d’Afrique du Nord (Libyques).
- -1500/-1300 : début de la civilisation torréenne. Les Korsi développent la construction de statues-menhirs et de tours.
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