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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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l’Environnement Bourguignon : La faune

Posté par francesca7 le 23 avril 2014

 

images (18)Dans les terroirs de bocages , constitués depuis le Moyen âge et présents surtout dans le sud de la région, les haies vives hébergent de nombreux oiseaux, insectes, mammifères et reptiles, qui y trouvent à la fois le gîte et le couvert.

Campagnols, musaraignes, hérissons et même renards s’y rencontrent communément ; des prédateurs ailés, tels que pies-grièches, huppes fasciées ou buses variables profitent de la richesse du milieu.

La tombée du jour marque le début du ballet des chauve-souris : vous aurez peut-être la chance d’apercevoir le petit rhinolophe dans sa quête nocturne de moustiques, de papillons et d’araignées. Ne le dérangez pas : son espèce est en régression.

Dans les zones de culture , les perdrix grises, les cailles des blés, les grives, les alouettes, les busards cendrés, les lapins de garenne et les lièvres sont encore visibles, même s’ils souffrent tous de la mécanisation agricole.

Dans les forêts du Châtillonnais, du Tonnerrois ou des Bertranges, dans la Nièvre, les cervidés sont très nombreux. On vient les entendre au moment du brame au début de l’automne. S’il est exceptionnel de croiser un cerf et des biches, il est en revanche facile de rencontrer des chevreuils. Renards, sangliers et chats sauvages sont les hôtes de ces bois, tout comme les mésanges, sitelles, troglodytes et autres grimpereaux.

De la Loire à la Saône et ses plaines inondables, des étangs de la Bresse à ceux de la Puisaye et aux sources de la Seine, les milieux humides sont le lieu de rassemblement de milliers d’oiseaux migrateurs. Ces espaces naturels, fragiles, sensibles aux intrusions humaines, méritent d’être respectés et préservés. Sur les grèves de la Saône, il est possible d’observer les courlis cendrés et les râles des genêts.

Les étangs et marais sont fréquentés par grèbes et canards de surface (colverts) ou plongeurs (fuligules) ; échassiers (hérons, bécassines), passereaux et petits rapaces (busards des roseaux, milans) abondent. à partir des lieux d’observation aménagés sur les berges, ou depuis votre embarcation en naviguant sur les canaux, vous observerez à loisir les habitants à plumes des roselières. Vous serez ébloui par l’élégance des aigrettes, la vivacité des martins-pêcheurs et l’habileté du balbuzard pêcheur. Ne négligez pas pour autant une gent ailée plus modeste, celle des libellules et agrions. Pensez aussi à écouter, les soirs d’été, le concert improvisé des rainettes et crapauds.

Pas moins de 40 espèces de poissons fréquentent les eaux de la région, témoignant ainsi de leur qualité.

Les rivières aux eaux vives et fraîches, telles que l’Ouche, la Tille et la Bèze, sont peuplées de truites fario et d’écrevisses (dont la pêche est interdite dans la région) ; les bras calmes de la Loire abritent des brochets, et la Saône le géant silure.

Les saumons et les lamproies viennent de nouveau se reproduire dans la Loire et l’Allier.

Les étangs et les lacs (il y en a, dit-on, près de 5 000 en Bourgogne), quant à eux, sont le royaume des carpes et des poissons blancs, tandis que les canaux sont appréciés des sandres et des gardons.

images (17)Les berges de la Loire sont habitées par les castors, qui se nourrissent de feuilles et d’écorce. Travailleurs acharnés, ils érigent de véritables barrages de branchages, ouvrages d’art qui leur servent d’abri. De nombreux étangs et rivières de Bourgogne abritent d’autres rongeurs, les tristement célèbres ragondins. Importés d’Amérique du Sud, ils se sont multipliés dans un environnement favorable. Leurs terriers sapant les berges, ils sont aujourd’hui considérés comme nuisibles. En revanche, les loutres ont pratiquement disparu.

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Bourgogne, nature et paysages

Posté par francesca7 le 16 mars 2014

 

 

De l’Auxois au Beaujolais, de la Saône à la Loire, les terroirs très divers, dont l’assemblage a formé la Bourgogne, ont su conserver leur caractère et leur diversité. Côteaux ensoleillés où s’épanouit la vigne, forêts profondes et plateaux herbeux occupés par un verdoyant bocage rythment le paysage. Partout présente, l’eau féconde les plaines alluviales fertiles et attire une faune aviaire des plus riches.

300px-Arboretum,_lac_de_PezaninLes pays bourguignons

Lieu de contact entre le Bassin parisien, le Massif central et le Val de Saône, avec une histoire géologique mouvementée, la Bourgogne offre sur 31 000 km ² une mosaïque de paysages particulièrement variés. Ce patrimoine naturel autorise une économie diversifiée, prise entre les influences du bassin du Rhône et de Paris, dans laquelle élevage et viticulture se voient reconnaître d’incontestables domaines d’excellence.

Les monts et bordures encaissées du Morvan

Au centre de la Bourgogne, le Morvan est la seule entité géographique que la Bourgogne ne partage pas avec d’autres régions. Ses sommets arrondis et ses vallées aux versants escarpés en font un pays de moyenne montagne. Ses beaux paysages, où alternent vastes forêts et bocages, sont hérités d’une histoire mouvementée. Lorsqu’il fut formé à l’ère primaire, le Morvan alternait de hauts sommets avec des dépressions profondes : le bassin d’Autun était alors un lac. Puis, les hauts pics du Morvan ayant été aplanis par l’érosion, la mer les submergea au secondaire et y déposa des sédiments. Surélevé au tertiaire lors du soulèvement alpin, le massif se fractura. Vallées encaissées et blocs granitiques sont les témoins contemporains de cette ère de turbulences. L’altitude moyenne du Morvan est modeste : 450 m. Les altitudes maximales se situent en son centre, tout particulièrement au Haut-Folin (901 m). Nettement limité à l’est par une ligne de faille abrupte, le Morvan s’incline peu à peu au nord pour se confondre avec les plateaux bourguignons. Il est irrigué par un dense réseau hydrographique qui alimente surtout le bassin de la Seine. Le climat montagnard et les sols peu fertiles expliquent, au moins en partie, l’extension de la forêt (la plus grande de Bourgogne, plantée aujourd’hui surtout de résineux) et la prépondérance de l’élevage sur les cultures.

L’ Auxois , la Terre plaine et le Bazois sont des dépressions (fossés) qui bordent le Morvan à l’est, au nord et à l’ouest. À l’ère secondaire, ces espaces étaient recouverts de sédiments calcaires. Au tertiaire, lors du soulèvement alpin, si certaines régions comme le Morvan ont été exhaussées, d’autres comme l’Auxois, le Bazois et la Terre plaine se sont affaissées. Recouvertes de calcaire, elles ont ensuite été érodées, le plateau calcaire a reculé et laissé sa place à des terrains marneux. Les falaises qui surplombent ces plaines sont des cuestas et des buttes témoins (telles que celle d’Alésia) du Bassin parisien.

Les cuestas et plateaux du Bassin parisien

Les régions du nord et de l’est de la Bourgogne appartiennent au vaste ensemble du Bassin parisien , qui s’appuie sur le Morvan. Ce bassin résulte de l’empilement en auréoles concentriques de couches sédimentaires tantôt dures (calcaires), tantôt tendres (marnes et argiles). Cela se traduit par une succession de plaines et de plateaux. Les couches sont relevées sur les bords. Cette inclinaison et cette alternance de roches dures et tendres expliquent les gradins, visibles dans le paysage. Ces cuestas, reliefs typiques des bassins sédimentaires, résultent de l’érosion progressive des roches. Avec le temps, le plateau est rongé et la cuesta recule. Des buttes témoins, anciennement rattachées au plateau, marquent ce recul. C’est le cas du mont Lassois, dans le Châtillonnais.

Les paysages de cette extrémité du Bassin parisien ne sont pas uniformes. Au nord, le Châtillonnais apparaît comme une suite de vastes plateaux couverts par la plus grande forêt de feuillus de Bourgogne et creusés de vallées sèches. Le Sénonais et ses plateaux de grandes cultures de céréales et de betteraves rappellent la Brie. L’agriculture intensive s’explique par la fertilité des sols constitués de craie recouverte de limons.

À l’inverse, le Gâtinais , de sable et d’argile, synonyme de « mauvaise terre », se consacre à l’élevage dans un bocage morcelé. La Puisaye jouxte le Gâtinais au sud-est. Ses collines sont issues de l’action érosive des cours d’eau qui ont creusé les plateaux. La région est parsemée de nombreux étangs. Les vastes forêts alternent avec la culture de plantes fourragères et l’élevage dans un paysage bocager. Personne n’a mieux su en révéler la beauté que Colette, qui y est née : « Le charme, le délice de ce pays fait de collines et de vallées si étroites que quelques-unes sont des ravins, c’est les bois, les bois profonds et envahisseurs, qui moutonnent et ondulent jusqu’à là-bas aussi loin qu’on peut voir. » (Claudine à l’école)

Bourgogne, nature et paysages dans Bourgogne 330px-Cormatin_Chateau_01En Nivernais , le bocage couvre les plateaux découpés en collines qui s’inclinent en pente douce vers la vallée de la Loire.

Dans les régions de collines et de plateaux du Charolais et du Brionnais , les marnes donnent d’excellents prés d’« embouche » pour la race charolaise, la fierté et la richesse de la région.

Les plaines et côtes de la Saône

Le fossé de la Saône résulte d’un effondrement contemporain du soulèvement alpin. Les plaines du Val de Saône sont une voie de passage de premier ordre entre l’Europe du Nord et l’Europe du Sud, la vallée du Rhin au nord et le sillon rhodanien au sud. Les terrasses alluviales de la Saône et de ses affluents, l’Ouche et la Tille, sont recouvertes de prairies et de terres de cultures. Ces plaines s’étendent au pied de plateaux calcaires.

Entre les vallées de l’Ouche et de la Dheune, le haut plateau calcaire de la Montagne s’abaisse progressivement vers l’est par une série de gradins. Le plus à l’est forme la célèbre Côte d’Or . Cet escarpement est dû aux cassures qui ont accompagné l’effondrement de la plaine alluviale de la Saône. La côte, de direction nord-sud, se caractérise par son tracé rectiligne, qui montre qu’elle est d’origine tectonique et non issue de l’érosion, et par des dénivellations qui atteignent parfois 200 m. Alors que les plateaux sont occupés par la culture, les bois et les pâtures, le talus est couvert de vignes. L’écrivain bourguignon Gaston Roupnel écrit à propos du vignoble qu’il « se cantonne sur les pentes basses et faciles. Il appuie son bord supérieur sur les premiers bancs calcaires. Il finit en bas dès que cesse toute pente et que la plaine commence sa lourde terre. Cette étroite et lente montée de pierrailles, c’est le vrai territoire du vignoble. »

La rive gauche de la Saône est bordée par le Mâconnais , qui prolonge la Côte-d’Or au sud. C’est une série de blocs basculés au tertiaire qui tournent leurs côtes abruptes (telles que les roches de Solutré et de Vergisson) vers le massif du Morvan. Ancienne région de polyculture, le Mâconnais est aujourd’hui spécialisé dans la viticulture. Son vignoble sert de frontière méridionale à la Bourgogne.

Vallonnée et sillonnée de nombreux ruisseaux, les « caunes », la plaine de la Bresse s’étend de la Saône au Revermont jurassien. Les sols lourds sont difficiles à travailler, c’est pourquoi la région s’est essentiellement tournée vers l’élevage, particulièrement avicole.

Roche de SolutréLe seuil de Bourgogne

Le seuil de Bourgogne est, au sens strict, la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Seine et celui de la Saône. Il marque la frontière entre les cours d’eau qui alimentent la Seine et ceux qui regagnent la Saône, entre les plateaux du Bassin parisien (Auxerrois, Châtillonnais, Tonnerrois) et ceux inclinés vers le Val de Saône. S’abaissant lentement vers le nord-ouest, il est constitué de plateaux secs contrastant avec les vallées verdoyantes de l’Yonne, la Seine, l’Armançon et du Serein.

Carrefour naturel important, il relie le Bassin parisien au sillon rhodanien, la France du sud-est à celle du nord-ouest, par diverses voies de communications.

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Histoire des Grands Ducs de Bourgogne

Posté par francesca7 le 16 mars 2014

 

 

C’est sous la dynastie des Valois, branche cadette de la dynastie capétienne, que la Bourgogne devient en un peu plus d’un siècle (1361-1477) une puissance politique de premier plan. À Dijon, les grands-ducs d’Occident mènent un train fastueux. Leur prestige est d’autant plus grand que la monarchie française est affaiblie par la folie de Charles VI et la guerre de Cent Ans. Cependant, tout s’effondre à la mort de Charles le Téméraire, qui s’est fait nombre d’ennemis : c’en est fini de l’État bourguignon.

170px-Philippe_le_Hardi_mg_1694Philippe II le Hardi, le bien nommé (1363-1404)

Lors de la bataille de Poitiers contre le Prince noir (1356), Philippe, âgé d’à peine 15 ans, combat héroïquement aux côtés de son père, le roi de France Jean le Bon. Il se voit qualifier de « hardi » lorsque, blessé et emprisonné avec son père, il assène un soufflet à un gentilhomme anglais qui tient des propos désobligeants pour le roi. Lorsqu’il fait son entrée solennelle à Dijon en novembre 1364, ses titres de courage lui ayant valu le duché, Philippe est un beau chevalier, aimant le jeu, le luxe et les femmes, ne négligeant rien pour servir les intérêts de sa maison.

Par son mariage en 1369 avec la veuve de Philippe de Rouvres, Marguerite de Flandre , il hérite à la mort du comte de Flandre en 1384 d’un important territoire : Nivernais, comté de Bourgogne, Franche-Comté, Artois et Flandre, qui fait de lui le plus puissant prince de la chrétienté.

Dans le palais qu’il a fait reconstruire à Dijon, il convie peintres et sculpteurs de son domaine de Flandre. Il est toujours somptueusement vêtu et son chapeau est garni de plumes, douze d’autruche, deux de faisan et deux d’oiseaux des Indes. Un collier d’or avec un aigle et un lion portant sa devise, « En loyauté », des rubis, des saphirs, des perles à profusion constituent sa parure habituelle.

Soucieux d’assurer à sa dynastie une nécropole royale, Philippe, premier pair de France, fonde la chartreuse de Champmol et charge le sculpteur Jean de Marville des plans de son tombeau. Les plus beaux marbres sont apportés de Liège, les pierres d’albâtre de Gênes. À sa mort, il a dilapidé sa fortune au point que ses fils doivent, pour payer les funérailles, mettre en gage l’argenterie ducale. Selon la coutume de Bourgogne, sa veuve vient, en signe de renonciation à la succession mobilière, déposer sur le cercueil sa bourse, son trousseau de clés et sa ceinture.

Histoire des Grands Ducs de Bourgogne dans AUX SIECLES DERNIERSJean sans Peur (1404-1419)

Né à Dijon en 1371, chétif et laid, mais brave, intelligent et ambitieux, Jean de Nevers s’illustre en avril 1396 par une grande parade à Dijon, pour fêter son départ en croisade contre les Turcs, cette dernière tournant au désastre à Nicopolis. Il n’est libéré qu’au prix d’une rançon astronomique.

Succédant à son père, Philippe le Hardi, mais plus prudent et rusé que lui, il reprend la lutte au Conseil royal face au parti de son cousin et ennemi Louis d’Orléans, frère du roi dément Charles VI, et prône des réformes administratives. Il espère en toute simplicité régner sur la France. Comme Louis a pour emblème un bâton noueux, Jean adopte un rabot, signifiant par là qu’il saura bien un jour « planer ce bâton ». Ce qu’il réalise en commanditant l’assassinat de son rival le 23 novembre 1407. Il quitte aussitôt Paris.

Avec la paix de Chartres et le pardon du roi, Jean sans Peur regagne la capitale, mais il est violemment combattu par la faction des Orléans, que dirige désormais, à la place du nouveau duc Charles, captif des Anglais depuis Azincourt (1415), le beau-père de celui-ci, Bernard d’Armagnac. Ce triste conflit des Armagnacs et desBourguignons dresse les Français les uns contre les autres (entre 1411 et 1435), en pleine guerre de Cent Ans, au profit des envahisseurs anglais.

Après le massacre des Armagnacs, fin mai 1418, Jean fait son entrée triomphale à Paris le 14 juillet au bras d’Isabeau de Bavière . Henri V d’Angleterre ayant pris Rouen, « le Renard de Bourgogne » recherche un accord avec le dauphin, le futur roi Charles VII. Lors de leur entrevue au pont de Montereau, le 11 septembre 1419, il est « traytreusement occis et murdry » d’un coup de hache par un proche du dauphin.

151px-Philippe_III_de_Bourgogne dans BourgognePhilippe III le Bon (1419-1467) et la Toison d’or

Par esprit de vengeance, mais aussi pour préserver la Bourgogne, Philippe III le Bon, fils unique de Jean sans Peur, s’allie aux Anglais. Il est l’un des signataires du traité de Troyes en 1420, par lequel le dauphin est déchu de ses droits.

Lors de l’entrée de Philippe le Bon à Dijon en 1422, les Bourguignons fidèles au roi de France prêtent hommage à Henri V d’Angleterre tout en précisant dans les textes que c’est simplement par respect de la volonté du duc. Dix ans plus tard, sur les instances de Jeanne d’Arc, Charles VII est sacré à Reims et tente de reconquérir son royaume. En réaction, Philippe le Bon cherche à s’allier la noblesse en fondant, à l’occasion de son mariage à Bruges avec Isabelle de Portugal (janvier 1430), l’ordre souverain de la Toison d’or.

La même année, Jeanne d’Arc est capturée à Compiègne par le Bourguignon Jean de Luxembourg, puis livrée aux Anglais pour 10 000 écus d’or. Par le traité d’Arras (1435), dans la crainte de se retrouver isolé, Philippe change d’alliance, se réconcilie avec Charles VII et agrandit en contrepartie son domaine (comtés d’Auxerre et de Mâcon, villes de la Somme à titre précaire). Dijon, qui a perdu un peu de son lustre au profit de Bruges et de Bruxelles, devient cependant la capitale d’un puissant État qui comprend une grande part de la Hollande et de la Belgique, le Luxembourg, la Flandre, l’Artois, le Hainaut, la Picardie et le territoire compris entre la Loire et le Jura. Cinq grands officiers, le maréchal de Bourgogne, l’amiral de Flandre, le chambellan, le grand écuyer et le chancelier Nicolas Rolin , des poètes et des artistes comme Van Eyck entourent le duc, qui possède l’une des cours les plus fastueuses d’Europe. Souvent vêtu de noir, le prince n’en aime pas moins les pierres précieuses, les joutes, les banquets et les femmes : on lui connaît une trentaine de maîtresses. Ce déploiement de luxe engendre quelques tensions : en 1453, l’année qui met un terme à la guerre de Cent Ans, les états généraux à Dijon s’insurgent contre les privilèges outranciers des commensaux de Philippe, la cour étant installée à Bruxelles.

159px-Charles_the_Bold_1460Charles le Téméraire (1467-1477)

Le dernier des ducs Valois de Bourgogne, peut-être le plus célèbre, grand, fortement charpenté, vigoureux, aime la chasse et les exercices violents. Dès 1465, son père lui a confié le commandement des armées de Bourgogne. C’est aussi un esprit cultivé qui connaît le flamand, l’anglais, le latin et consacre du temps à l’étude ; l’histoire surtout le passionne. Il est audacieux, orgueilleux et dévoré d’ambition et, comme dit de lui le perspicace Commynes (historiographe passé de son service à celui du roi) : « Il désiroit grant gloire, qui estoit ce qui plus le mectoit en ces guerres que nulle autre chose et eust bien voulu resembler à ces anciens princes dont il a tant esté parlé après leur mort. »

Puisque son père a porté le même nom que Philippe de Macédoine, il rêve de devenir un nouvel Alexandre. Lors de ses rares venues à Dijon, de grandes fêtes sont organisées autour de la mythologie grecque.

Le rêve de conquête du Téméraire, c’est de rattacher les moitiés nord et sud de ses principautés afin de créer un royaume. Pour cela, et pour lutter contre les rébellions que suscite son très habile rival Louis XI , il soutient des guerres continuelles. Il est proche de la réussite lorsque, en 1475, il conquiert la Lorraine, mais ses troupes sont épuisées et subissent des défaites contre les Suisses. Il meurt en assiégeant Nancy (envisagé comme capitale), défendue par René d’Anjou, duc de Lorraine, qui avait repris la ville trois mois plus tôt. Son corps est retrouvé dans un étang glacé, le visage rongé par les loups, ses ennemis l’ayant dépouillé « en la trouppe, sans le congnoistre ». À propos de la triste fin de la dynastie, Olivier de La Marche parle du « grand trabuchement » de 1477.

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La Bourgogne est une terre de passage

Posté par francesca7 le 16 mars 2014

 

 

Histoire

Terre d’épopée, la Bourgogne a vu s’affronter Jules César et Vercingétorix. Terre de spiritualité, elle conserve l’immense héritage monastique des deux grands ordres religieux du Moyen Âge. Terre des fameux ducs de Bourgogne, grands mécènes, la région est alors au faîte de sa puissance et de sa renommée. Terre riche et nourricière, sillonnée de cours d’eau, elle a vu ses paysages se modeler au gré des inventions et des créations de l’homme.

File:Louis XI of France.jpg

Louis XI

Une terre de passage

Mille ans après les Burgondes, la Bourgogne gouvernée par des princes a bien failli être de nouveau un puissant royaume. Si le nez de Louis XI eût été plus court… Il convient donc de faire la claire distinction entre l’histoire de la Bourgogne et l’histoire de France, en particulier avant la fin du 15 e s.

Époque préhistorique

Dès les prémices du peuplement de l’Europe, la Bourgogne est un lieu de passage et d’échanges entre le Bassin parisien et la vallée de la Saône, les pays du Nord et la Méditerranée. L’homme de Cro-Magnon vit dans les grottes d’Arcy-sur-Cure, quand il les préfère aux campements. La mise au jour d’ossements et d’outillages à la roche de Solutré atteste l’existence d’établissements humains entre 18 000 et 15 000 ans avant l’ère chrétienne. Ce site paléolithique a d’ailleurs donné son nom à l’outillage de pierre en forme de feuilles de laurier, depuis lors désigné comme solutréen .

Antiquité

Avant J.-C.

8 e s . – Invasion des Celtes (civilisation dite de « Hallstatt », du nom d’un village autrichien célèbre pour ses épées de fer) et apparition de tertres funéraires et de sépultures par incinération ou par inhumation, comme celles de Blanot et de Villethierry.

v. 530 – Début de la société gauloise et développement du commerce avec les négociants grecs d’Italie du Sud, ce dont témoigne le trésor de Vix, découvert sur la route de l’étain, dans la région de Châtillon-sur-Seine. À l’âge de La Tène, la région est habitée par trois peuples gaulois : les Éduens , le plus puissant de Gaule avec les Arvernes, qui a pour capitale l’oppidum de Bibracte ; les Séquanes , au bord de la Saône ; les Lingons , sur le plateau de Langres, dans le Châtillonnais.

58 – Menacés par les Helvètes, les Éduens demandent le secours de Rome, leur alliée. Par sa victoire près de Montmort (non loin de Bibracte), Jules César commence la conquête des Gaules.

52 – Insurrection générale des Gaulois contre l’envahisseur romain. Les Éduens s’allient aux Arvernes après la victoire de Vercingétorix à Gergovie. Assiégé à Alésia, le chef des Arvernes rend les armes à César, qui entreprend la rédaction de ses Commentaires sur la guerre des Gaules .

Après J.-C.

21 – Les Éduens, conduits par Sacrovir , se révoltent sans succès contre l’empereur romain Tibère et prennent en otage à Augustodunum (Autun) des fils de chefs gaulois qui recevaient une éducation romaine.

70 – Avec la Pax romana , la civilisation gallo-romaine s’épanouit à Autun et Sens.

313 – Par l’édit de Milan, l’empereur Constantin accorde aux chrétiens la liberté de culte : au cours du siècle, le christianisme s’étend en Bourgogne, avec les saints Andoche, Bénigne et Reine. En 418, saint Germain, ancien commandant de garnison romaine, devient évêque d’Auxerre.

356 – Invasion germanique.

La Burgondie

442 – Originaires de l’île de Bornholm, dans la mer Baltique, et porteurs d’une civilisation avancée, les Burgondes s’installent dans le bassin de la Saône et du Rhône puis fondent un royaume auquel ils donnent leur nom : Burgundia , qui deviendra Bourgogne. Le roi Gondebaud institue par la loi Gomb330px-Les_pagis_bourguignons_au_9e_siècleette l’égalité entre sujets romains et burgondes. Mais l’Empire romain d’Occident se disloque : Rome est prise en 476 par des Barbares venus de l’est.

500 – Clovis , roi des Francs, vainc les Burgondes, qui deviennent tributaires des Mérovingiens. En 534 , ses héritiers annexent le royaume burgonde, qui occupe le quart sud-est de la France actuelle.

734 – Charles Martel reprend en main la Bourgogne après les invasions arabes. À la mort de son fils Pépin le Bref (768), la région va à Carloman, frère de Charles I er . Ce dernier s’en empare en 771.

841 – Dans la lutte pour l’Empire de Charlemagne, Charles II le Chauve bat son frère Lothaire à Fontanet (Fontenoy-en-Puisaye, près d’Auxerre). Par le traité de Verdun (843), l’Empire d’Occident est démembré entre les fils de Louis le Pieux : la Bourgogne franque, qui s’arrête à la Saône, revient à Charles le Chauve ; la Bourgogne impériale, dont le nord deviendra le comté de Bourgogne, ou Franche-Comté, est attribuée à Lothaire .

Le duché de Bourgogne

Les ducs capétiens tiendront une place importante dans la politique du royaume de France. à leur époque, la Bourgogne deviendra un véritable bastion de la chrétienté : c’est l’ère du rayonnement des grands ordres monastiques établis à Cluny, Cîteaux et Clairvaux.

Fin 9 e s . – Ayant repoussé les Normands, Richard le Justicier, comte d’Autun, fonde le duché qui englobe lespagi , c’est-à-dire les comtés, de la zone franque.

910 – Fondation de Cluny par Guillaume d’Aquitaine.

1002-1016 – Le roi de France Robert II le Pieux, fils d’Hugues Capet, occupe la Bourgogne.

1032 – Henri ier, fils de Robert II le Pieux, cède le duché à son frère Robert I er le Vieux (branche bourguignonne de la maison capétienne) afin de préserver son trône. Langres, Troyes, Sens, Auxerre, Mâcon et Nevers n’en font plus partie.

1098 – Fondation de l’abbaye de Cîteaux.

1146 – Saint Bernard prêche à Vézelay la deuxième croisade. Après leur échec devant Damas, Germains et Français rentrent en 1149.

1186 – Le duc Hugues III de Bourgogne, qui mène une active diplomatie matrimoniale, se soumet à Philippe Auguste.

La Bourgogne est une terre de passage dans Bourgogne 180px-Philip_II_duke_of_burgundy

Philippe le Hardi

Le retour à la Couronne

1477 – À la mort de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, Louis XI annexe la Bourgogne ducale au domaine royal et crée le parlement de Dijon. Lesée d’une grande part de son héritage, Marie de Bourgogne , fille du défunt duc, épouse la même année le futur empereur germanique Maximilien de Habsbourg. Elle lui donne un fils, Philippe le Beau, et une fille, Marguerite d’Autriche. à la mort de Marie, en 1482, le reste des territoires de l’ancien duché revient à son époux.

1482 – Le traité d’Arras met fin à la guerre de succession franco- germanique, la Bourgogne ducale revenant au royaume de France.

1519 – À la tête du Saint Empire romain germanique, Charles Quint , fils de Philippe le Beau, est prince bourguignon et francophone. L’un de ses principaux objectifs est de reconquérir ses droits à l’héritage du duché de Bourgogne. Son rêve est d’ailleurs de prendre place parmi les siens dans la chartreuse de Champmol.

1525 – Le désastre de Pavie , en février, contraint François Ier à céder le Milanais et la Bourgogne, à laquelle Charles Quint renoncera plus tard (paix de Cambrai en 1529, puis traité de Crépy-en-Laonnois en 1544).

1559 – Par le traité de Cateau-Cambrésis , qui marque la fin des guerres d’Italie, la province est définitivement rattachée au royaume de France.

1595 – Henri IV bat les Espagnols à Fontaine-Française, libérant la Bourgogne. L’Espagne garde le Charolais.

1601 – La Bourgogne s’agrandit de la Bresse, du Bugey et du Valmorey, acquis au duc de Savoie.

1631-1789 – À partir du règne de Louis XIII et jusqu’à la Révolution, les princes de Condé se succèdent comme gouverneurs de la province, partageant le pouvoir avec l’intendant de la généralité de Dijon (justice, police et finances). En 1650, le Grand Condé implique ses administrés dans la fronde contre le jeune roi Louis XIV.

1693-1710 – Années difficiles : la région connaît plusieurs famines.

1789 – En juillet, Saint-Florentin est l’un des centres d’où part la Grande Peur. Près de Cluny et de Cormatin, des groupes de paysans révoltés sont battus par les milices. Les coupables de ces jacqueries sont condamnés à Dijon.

1790 – Le 24 février, la province est divisée en quatre départements . Les grands domaines du clergé, dont les vignobles, sont vendus à la bourgeoisie. Le Clos de Vougeot passe de la poche des moines de Cîteaux à celle de banquiers parisiens.

De la fin de l’Empire à la Libération

1814 – Napoléon rompt les négociations de Châtillon-sur-Seine, qui auraient permis de faire la paix avec l’Autriche, la Russie, l’Angleterre et la Prusse, sur la base des frontières de 1792.

1816-1822 – Invention de la photographie par Nicéphore Niépce à Saint-Loup-de-Varenne, au sud de Chalon-sur-Saône.

1832 – Le canal de Bourgogne est ouvert à la navigation.

1836 – Les frères Schneider rachètent la fonderie du Creusot.

1837 – Lamartine est élu député de Mâcon.

1842 – Lamartine fonde à Mâcon le journal Le Bien public .

1848 – Lamartine proclame la II e République et intègre le gouvernement provisoire comme ministre des Affaires étrangères.

1849 – Inauguration de la gare ferroviaire de Dijon et ouverture de la section Dijon ville-Châlon-sur-Saône de la ligne Paris-Lyon.

1859 – Première vente aux enchères des vins des Hospices de Beaune.

1873 – Le maréchal Mac-Mahon , natif de Sully (Saône-et-Loire), vaincu à Sedan mais vainqueur des communards, est nommé président de la République par les monarchistes. Tenant de l’ordre moral, il institue un pèlerinage à Paray-le-Monial.

1878 – Destruction du vignoble par le phylloxéra .

1914 – À Châtillon-sur-Seine, Joffre lance l’ordre du jour du 6 septembre : « Au moment où s’engage une bataille… le moment n’est plus de regarder en arrière. »

1934 – La création de la confrérie des Chevaliers du tastevin à Nuits-Saint-Georges sort le vignoble bourguignon de sa léthargie.

juin 1940 – Le 11, Paul Reynaud et Winston Churchill tiennent un conseil suprême à Briare. Le 17, alors que de Gaulle est parti à Londres, les Allemands sont sur place.

1940-1944 – Pétain rencontre Goering à Saint-Florentin le 1 er décembre 1941. La ligne de démarcation traverse la Bourgogne du Sud : elle suit le Doubs, puis la Saône jusqu’à Chalon (en zone occupée), descend au sud jusqu’à Montchanin, et longe le canal du Centre jusqu’à la frontière de l’Allier.

Le Mâconnais reste en zone libre. La Résistance est active en Bourgogne : les forêts du Châtillonnais et du Morvan abritent le maquis.

Le frère Roger Schutz, venu de Suisse, mais de mère bourguignonne, s’installe à Taizé . Il y jette les bases d’une communauté œcuménique ; ses premiers hôtes sont des juifs réfugiés.

Septembre 1944 – Le 14, la division Leclerc et l’armée de Lattre de Tassigny opèrent leur jonction près de Châtillon-sur-Seine. Le 11, Dijon est libéré .

Notre époque

1945 – Le chanoine Kir est élu maire de Dijon.

1953 – Découverte du trésor de Vix dans le Châtillonnais.

1970 – Création du Parc naturel régional du Morvan .

1971 – Le dernier service hospitalier quitte l’hôtel-Dieu de Beaune. Le bâtiment est désormais entièrement dévolu aux  dans Bourgognevisites.

1976 – La communauté de l’Emmanuel organise sa première session d’été à Paray-le-Monial.

1981 – Mise en service du TGV sud-est .La Bourgogne est desservie par les gares du Creusot-Montchanin et de Mâcon-Loché.

1981 – Le 10 mai, François Mitterrand est élu président de la République. Il prononce à Château-Chinon, dont il est le maire depuis 1959, sa première allocution radiotélévisée.

1982 – Cinq cents ans après son rattachement à la France, création de la région Bourgogne .

1985 – Alors que les fouilles, financées par le ministère de la Culture et de la Communication, y ont repris depuis presque un an, François Mitterrand proclame Bibracte « site national ».

1994-1996 – Ouvertures au public du Centre archéologique européen de Bibracte et du musée de la Civilisation celtique.

2001 – Inauguration du TGV Yonne-Méditerranée , qui dessert Sens et Laroche-Migennes (près d’Auxerre).

2003 – Création de la 100e AOC : st-bris (vin blanc sec produit à partir de cépage sauvignon).

2005 – Les Hospices de Beaune confient la vente aux enchères des vins à Christie’s .

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Maison des traditions agricoles et artisanales de l’Yonne

Posté par francesca7 le 11 mars 2014

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Le Musée de Laduz est à moins de 150 km de Paris, près de la ville d’Auxerre.
Situé sur l’axe Paris-Lyon, le Musée de Laduz est une étape sur la route des vacances, proche de Chablis et Vézelay…

 

Musée des Arts Populaires
22 Rue du Monceau
89110 Laduz – Email: musee@laduz.com – Téléphone: 03 86 73 70 08

 

Une collection impressionnante d’objets
qui témoignent de la vie quotidienne du XVIIIe au début du XXe siècle.

Dans un site très agréable, on découvre une multitude de vieux outils:
 de quoi se remémorer, pour certains, ou découvrir, pour d’autres,
 des métiers aujourd’hui disparus. A noter également une exposition
 remarquable sur les jouets populaires, et une idée intéressante: 
l’ atelier  de création d’animaux en bois pour manège
animé par Vincent Humbert.

 

Le Musée des Arts Populaires de Laduz est l’oeuvre de toute une vie, de toute une famille : la Famille Humbert. C’est en 1962 que Raymond et Jacqueline Humbert viennent vivre à la campagne…

 

Un jour de printemps 1977, Raymond Humbert déclare à ses trois enfants:

Je fais un musée et vous allez m’aider. Pas n’importe quel musée! J’ai horreur des musées passéistes. —Raymond Humbert

Après les constructions et les rénovations des bâtiments, la première partie du musée ouvrira ses portes à Pâques, en 1986. la tâche est immense, d’autres bâtiments seront aménagés. Jusqu’à sa disparition en 1990, Raymond Humbert ne cessera de chercher et de collectionner des objets, témoins du patrimoine rural. Aujourd’hui, Jacqueline veille sur l’oeuvre commune.

À quoi sert un Musée d’Art Populaire si la réflexion sur le passé, sur la diversité, n’est pas une ouverture sur le présent et sur l’avenir ? —Raymond Humbert

 

Depuis 1986, le Musée des Arts Populaires de Laduz fonctionne en association culturelle: Les Amis du Musée. De nombreux adhérents la soutiennent. 

Un reportage vidéo réalisé pour le journal de 13 heures de TF1

À la demande de certains des visiteurs, nous proposons ici un lien vers le reportage télé diffusé , en juin 2011, sur le journal de Jean-Pierre Pernaud. Cliquez ici pour voir la vidéo sur le site de TF1

 

sculpture-450x335Le Musée de Laduz propose des stages et des ateliers destinés aux adultes, et aux enfants des écoles maternelles et primaires.

Le grand jardin – Le grand jardin naturel du  musée est à la lisière du bois. La présence des grands arbres, tilleuls, marronniers, frênes, chênes, aulnes, cormiers… agrémentée d’arbres fruitiers et de massifs fleuris, conduisent vos pas jusqu’à la mare.

Sur la terrasse, vous dégustez du thé, du café, du cidre, des petits gâteaux, des jus de fruits… 

 

LADUZ – est une commune française située dans le département de l’Yonne en région Bourgogne. Bourg de la vallée du Ravillon composé d’un village et de deux hameaux.
Si les terres de ce pays appartenaient à l’Auxerrois, la paroisse, comme presque toutes celles de l’aillantais dépendait de l’archevêque de Sens. Les guerres de religions ont donc marqué et façonné le paysage de l’aillantais.

St Vigile, évêque d’Auxerre, légua la villa de Ladugium au monastère Notre-Dame-la-d’Hors en 680. La paroisse appartint au diocèse de Sens.   Mention des premiers seigneurs en 1154.  

Le  Fief du comté de Joigny fut le siège d’une prévôté au 16P avec justice haute, moyenne et basse.  Terre possédée par le duc de Lesdiguières, puis par le marquis de Guerchy. 
 La Maladrerie a été rattachée vers 1700 à l’Hôtel-Dieu de Joigny. 
Le poète Roger de Collerye, dit Roger Bontemps, se retira dans sa vieillesse au village de Laduz. 

Vestiges préhistoriques et antiques : – Vestiges gallo-romains repérés par photo aérienne. 

Architecture civile  : – Corps de logis 18ème dit « Pavillon de chasse des seigneurs de Guerchy ».  

* Eglise paroissiale Sainte-Marie-Madeleine restaurée en 1554 : portail ogival début 16ème, nef plafonnée à baies en lancettes 13ème, choeur reconstruit 16ème ; statues lutrin 18ème. 

Laduz est renommé aujourd’hui grâce à son Musée Rural des Arts Populaires, conservatoire de la mémoire collective, rassemblant d’innombrables collections d’anciens outils et autres objets, tous remarquables. L’évolution des traditions agricoles et artisanales nous est ainsi présentée de façon vivante. 

Cette passionnante collection, sans cesse renouvelée est l’œuvre de Raymond et Jacqueline Humbert que leurs fils, Denis, Jean-Christophe et Vincent, ont déjà bien relayée. 

 Un site : http://laduz.com/

 

 

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Châtillon sur Seine et son cratère

Posté par francesca7 le 5 mars 2014

Châtillon sur Seine et son cratère dans Bourgogne

 

Cette coquette petite ville baignée par la Seine encore chétive, reçoit les eaux abondantes de la Douix, source vauclusienne émergeant au cœur de la cité. Son autre grande curiosité est le cratère de Vix. 

Le nom de la ville Châtillon sur Seine et simplement Dérivé de « château ». La ville s’est en effet développée au 9ème siècle, autour d’une forteresse, qui servira plus tard d’avancée au duché de Bourgogne. Les habitants, les châtillonnais, la Dame de Vix non comprise. Une place porte le nom d’Auguste de Marmont, né à Chatillon en 1774. Il fut un fidèle de Napoléon (aide de camps en Italie, fait duc de Raguse en 1808 et maréchal d’Empire l’année suivante) jusqu’aux Cent Jours. Fin mars 1814 il conclut sous son propre chef un cessez-le-feu pour les troupes qu’il commande avant de rejoindre Talleyrand. Sa tombe se trouve au cimetière près de St Vorles. 

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Pour comprendreCent ans après : A un siècle d’intervalle, Châtillon a vécu des heures historiques. En février 1814, alors que Napoléon 1er défend pied à pied les approches de la capitale, a lieu à Châtillon un congrès entre la France et les puissances alliées – Autriche, Russie, Angleterre, Prusse. Napoléon repousse les propositions qui lui sont faites (les coalisés demandent les frontières antérieures à 1792) ; la lutte reprend et se termine par la chute de l’empire.

En septembre 1914, les troupes françaises battent en retraite devant la violente poussée des Allemands. Le général Joffre, commandant en chef des armées françaises, a installé son quartier général à Châtillon sur Seine ; c’est de là qu’il lance son fameux ordre du jour du 6 septembre : « Au moment où s’engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n’est plus de regarder en arrière… » L’avance allemande est stoppée e  la contre-attaque française sur la Marne prend l’ampleur d’une grande victoire. 

Se promener à la Source de la Douix – Elle jaillit dans un site ravissant, au pied d’un escarpement rocheux, haut de plus de 30 m, environné de verdure. Cette source vauclusienne collecte les eaux d’autres résurgences et les infiltrations du plateau calcaire. Le débit normal est de 600 l par seconde mais peut atteindre 3 000 l en période de crue. La promenade aménagée sur la plate-forme rocheuse est agréable. La source des Ducs coule à l’ombre de magnifiques marronniers. De la promenade, on découvre une jolie vue sur la ville, la vallée et la piscine.

 

 dans VILLAGES de FRANCEL’Eglise Saint Vorles – L’édifice a plus de 1000 ans. De sa structure originelle, il a conservé quelques archaïsmes carolingiens (double clocher, double transept, chapelle haute). Le chœur a un aspect typiquement roman et en maints endroits on peut voir des arcatures lombardes. La chapelle basse St Bernard garde le souvenir de saint Bernard qui y vécu le « miracle de la lactation » devant la statue de Notre Dame de Toutes Grâces. Le bras Nord du transept renferme une Mise en tombeau Renaissance. 

A châtillon sur Seine : un MUSEE DU CHATILLONNAIS 

Installé depuis 1950 dans la maison Philandirer, jolie demeure d’époque Renaissance, il fut déménagé en 2001 dans l’ancienne abbaye Notre Dame. Des fouilles pratiquées depuis plus de cent ans dans la région, notamment à Vertault (20 km à l’Ouest de Châtillon), avaient déjà mis au jour les vestiges d’une agglomération gallo-romaine – poteries, vases, statuettes – exposées dans ce musée, lorsqu’en janvier 1953 eut lieu près de Vix, au mont Lassois, une extraordinaire découverte archéologique. 

Le Trésor de Vix : L’ensemble de la sépulture a été reconstitué dans une vaste vitrine. C’est au pied de l’ancien oppidum du mont Lassois que MM.Moisson et Joffroy découvrirent sous un tumulus une tombe princière du 1er âge du fer (vers 500 avant JC). Près des restes d’une jeune Celte d’environ 30 ans furent mis au jour un char d’apparat, des éléments de vaisselle en bronze , en céramique ou en argent, un splendide troque (collier) de 480 gr en or, et surtout un gigantesque cratère à volutes en bronze, le plus grand vase métallique de l’Antiquité qui nous soit parvenu, qui prouve la vitalité des échanges avec le monde méditerranéen. La richesse de sa décoration – frise sculptée faite de motifs d’appliques en haut relief figurant une suite de guerriers sculptés et de chars, têtes de Gorgone sur les anses – permet de le rattacher aux œuvres les plus abouties des bronziers de la Grande Grèce au VIè avant J.C . 

Les autres salles du musée présentent les découvertes des nombreux sites archéologiques de la région. Le site de Verrault a livré de nombreux objets qui illustrent la vie quotidienne et l’artisanat à l’époque gallo-romaine. Cette période est également représentée par une remarquable collection d’ex-voto anatomiques en pierre provenant notamment des sanctuaires du Tremblois et d’Essarois.

 

Fêtes et manifestations locales

  • Tape Chaudron : Chaque année, le 3e samedi de mars, la ville organise une sorte de carnaval local durant lequel un défilé de chars est accompagné des habitants tapant sur des chaudrons. Cette tradition remonterait au ve siècle elle était destinée à chasser l’hiver. Les villageois descendaient dans les rues en tenue de « chienlit » longue chemise de nuit et bonnet de nuit. Le son des chaudrons était censé chasser l’hiver. Tombée en désuétude,une habitante de la ville, Germaine Collard l’a remise sur les rails. Pendant quelques années, on a revu avec plaisir les « chienlits » en ville. La fête s’est transformée et a été remplacée sous le mandat de Hubert Brigand par un classique défilé de chars. La fête a perdu son âme mais s’est transformée en action de promotion pour le Crémant de Bourgogne.
  • L’Estival de la Compagnie des Gens : Depuis 1989, pendant 5 semaines entre la dernière semaine de juin et la première d’août, la troupe de théâtre de la Compagnie des Gens propose une nouvelle création artistique mélangeant comédiens professionnels et bénévoles, dans le cadre verdoyant de la salle Kiki de Montparnasse.
  • Troisième week-end de juin : fête patronale Saint-Vorles.
  • Dernière semaine d’août : Semaine musicale de Saint-Vorles et du Châtillonnais.
  • Elections Miss Côte d’Or.

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Musée voitures, motos, avions de Savigny

Posté par francesca7 le 27 février 2014

Le Château de Savigny-lès-Beaune est ouvert tous les jours :
de 9H00 à 18H30, SANS INTERRUPTION, du 15 AVRIL au 31 OCTOBRE
de 9H00 à 12H00 et 14H00 à 17H30 du 1er NOVEMBRE au 14 AVRIL.
Les dernières entrées sont prises 1H30 avant la fermeture.
• Fermeture annuelle 1ère quinzaine de janvier.
Visite libre, durée environ 1h30 à 2 heures
Nous consulter pour les tarifs.

 

Conditions d’Accueil des groupes :
• Confirmer, par lettre, fax ou e-mail, le jour et l’heure de la visite ainsi que le nombre de personnes participantes. 
• Parking assuré pour les autocars. 
• Gratuité chauffeur d’autocar à partir de 25 personnes payantes.

 

MUSEE DE LA MOTO

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Un des plus importants musées de la moto de France. A peu près 250 motos, datant de 1902 à 1960, presque toutes les nationalités représentées. Du type ecclésiastique à courroie à la moto de course. Des marques prestigieuses : Norton, Vincent, Gilera, Velocette, M.V., Rudge, AJS, Terrot, Honda, Blériot, Peugeot,BSA, NSU, Horex, Saroléa. De la moto de Jean Mermoz à celle de G. Monneret, en passant par celle du Chanoine Kir.

                             

MUSEE DE LA VOITURE DE COURSE ABARTH

                                  2741083780_small_1 dans Ma Bourgogne En détails

Certainement une des plus belles et plus rares collections de prototypes « Abarth » du monde. Une trentaine de modèles différents est présentée, dont certains uniques, avec lesquels le propriétaire du Château a participé, personnellement, pendant sept années à des courses internationales en côte et en circuit.

Le Château est également le siège du Club Abarth.
Tous les 5 ans, en mai, il accueille une manifestation commémorant l’anniversaire de Carlo Abarth organisée par le club.

 

MUSEE DE L’AÉRONAUTIQUE

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Environ 80 avions de chasse exposés dans les parcs du Château dont 4 avions de la PATROUILLE DE France – 11 MIG – 17 Dassault

 

MUSEE DE LA MAQUETTE D’AVIONS

 Avec près de 2500 maquettes au 1/72ème au 2ème étage du Château.

 

MUSEE DU TRACTEUR ENJAMBEUR

 Avec une trentaine de prototypes exposés (de 1946 à 1956), outils que nos ancêtres élaboraient dans le Parc du Château, ce musée, unique en Bourgogne, nous montre l’ingénierie de nos grands-pères.

 

MUSEE DU MATÉRIEL VINAIRE ET VITICOLE

 Où, comment et avec quels outils nos ancêtres élaboraient le vin… un musée pour l’histoire !

                                                              Musée voitures, motos, avions de Savigny dans Bourgogne 

MUSEE DES POMPIERS

Composé d’une vingtaine de véhicules

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Tout ceci au Château de Savigny les Beaune

C’est en Bourgogne, au cœur de la Côte de Beaune, que le prestigieux Château de Savigny-lès-Beaune domine une magnifique propriété de 12 hectares, traversée par une rivière qui, à l’origine, alimentait les douves de cette ancienne forteresse.

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Bâti vers 1340 pour le Duc Eude par Jean de Frolois, Maréchal de Bourgogne, il fut démantelé en 1478 en punition de ce que le Seigneur avait pris le parti de Marie de Bourgogne contre Louis XI, conservant cependant les corbeaux des mâchicoulis encore visibles sur deux tours.

Devenu propriété de la famille Bouhier au début du XVIIème siècle, c’est Etienne qui à cette époque restaura et agrémenta le Château. Son fils Jean, nouveau propriétaire au décès de son père en 1635, fera exécuter le grand escalier intérieur du même modèle que celui construit par Mansart au Château de Maisons-Laffitte. Son fils Bénigne lui succède en 1671 et marque son passage en faisant construire le « Petit Château ». Le fils aîné de Bénigne, Jean Bouhier, entrera à l’Académie Française en 1727.

 En 1689, l’ensemble deviendra propriété de la famille De Migieu, puis par alliance au Général Comte de la Loyère et à ses descendants. Son fils, Comte de la Loyère, dont le petit-fils, l’académicien Joseph de Pesquidoux, naquit à Savigny en 1869, fut président du Comité Viticulture de la Côte d’Or de 1854 à 1879.

 Son collaborateur fut le Docteur Guyot dont les ouvrages sur la viticulture font encore autorité. Il décéda et fut inhumé à Savigny en 1872.

 Au cours de l’année 1719, le président De Migieu dut abandonner son Château pendant quelques mois où il servit de résidence imposée à la Duchesse du Maine durant son exil en Bourgogne.

• Visite des différents musées considérés comme exceptionnels
• Dégustation et vente à emporter des grands crus mis en bouteilles dans les caves du château
• Mise à disposition des magnifiques salons du Château réservés à la gastronomie, aux soirées de gala, à la musique, en un mot à la joie de vivre « la vie de Château » ! 

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Bourg en Bresse et Bourgogne

Posté par francesca7 le 4 février 2014

 

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De cette plantureuse région d’élevage de la Bresse, le bourg est la capital historique dont la production de volaille blanche assure le renom des marchées de la place. Les jours de foire aux bestiaux ou de marché, la cité, envahie par la foule paysanne est très animée. La ville est aussi le grand centre de fabrication des meubles – rustique bressan – exécutés en bois d’arbres fruitiers – loupe de noyer, merisier, cerisier, poirier – outre le frêne. Vivante, on peut dire que Bourg l’est. Ce sont pourtant des tombeaux qui font l’essentiel de sa renommée ; une œuvre flamboyante où se grave une belle histoire. 

Les gens, soit 55 784 Burgiens : des Bressans plus vraiment Bourguignons mais pas encore Savoyards. Edgar Quinet est né à Bourg en 1803 ; historien et homme politique, il fut un proche de Michelet. Démocrate et anticlérical, il fut l’un des premiers à investir les Tuileries en 1848. Comme Hugo (qui prononcera un discours mémorable à ses funérailles, en 1875), il dut s’exiler après le coup d’Etat de « Napoléon le Petit ». 

Le traité de Lyon, signé en 1601, contraint le duc à échanger la Bresse, le Bugey, le Valmorey et le pays de Gex contre le marquisat de Saluces, dernier vestige des possessions françaises en Italie. Bourg entre alors dans l’histoire de France.

 

Bourg en Bresse et Bourgogne dans BourgognePour comprendre l’histoire de Bourg en Bresse : des Traités et un vœu.

D’un seigneur à l’autre – la lignée des seigneurs du pays s’éteint au 13ème siècle. L’héritage revient aux puissants voisins, les ducs de Savoie, qui forment la province de Bresse. Bourg en deviendra plus tard la capitale. En 1536, lors de la 8ème guerre d’Italie, le duc refuse la traversée de ses domaines à François 1er qui veut envahir le Milanais. Le roi passe outre et pour mieux assurer ses communications, met la main sur la Bresse, la Savoie, le Piémont. Le traité de Cateau-Cambrésis met un terme à la 2ème guerre (1559) obligeant Henri II à restituer ces conquêtes au duc Emmanuel Philibert. En 1600, au cours de la guerre franco-savoyarde, Bourg résiste à Henri IV mais celui-ci finit par envahir le duché. 

D’une dame à l’autre – En 1480, Philippe, comte de Bresse, plus tard duc de Savoie, a un accident de chasse. Sa femme, Marguerite de Bourbon, la grand-mère de François 1er, fait vœu, s’il guérit, de transformer en monastère l’humble prieuré de Brou. Le comte rétabli, Marguerite meurt sans avoir pu accomplir sa promesse. Elle en laisse le soin à son mari et à leur fils Philibert le Beau. Mais, passé le péril, on oublie la promesse. Vingt années s’écoulent. Philibert, qui a épousé Marguerite d’Autriche en 1501, meurt inopinément. Sa veuve y voit un châtiment céleste. Pour que l’âme de son mari repose en paix, elle va se hâter de réaliser le vœu de Marguerite de Bourbon, d’autant plus volontiers que cela doit lui permettre d’affirmer sa propre souveraineté et de rivaliser en prestige avec sa belle-sœur Louise de Savoie, bientôt régente de France. Les travaux commencent à Brou, en 1506 par les bâtiments du monastère. L’église du prieuré est ensuite abattue pour faire place à un édifice qui servira d’écrin aux trois tombeaux où reposeront Philibert, sa femme et sa mère. Marguerite meurt deux ans avant la consécration, sans avoir jamais vu son église autrement que sur plans.

Plus chanceuse que sa fondatrice, l’église de Brou traverse les guerres de Religion et la Révolution sans dommage irréparable. Le couvent est successivement transformé en étable à porcs, en prison, en caserne, en refuge pour mendiants, en asile de fous. Il devient séminaire en 1823 et abrite aujourd’hui le musée. Depuis quatre siècles, Brou est d’abord un symbole de l’amour conjugal.

 

220px-Eglise_de_Brou4_marguerite_d%27autriche dans VILLAGES de FRANCEL’INFORTUNEE PRINCESSE  sur le dais du tombeau de Marguerite d’Autriche est gravée sa devise :

« Fortune infortune fort une », que l’on peut traduire par « Fortune (le destin) infortune (accable, persécute) fort (durement) une (une femme) ». Rappelons brièvement cette douloureuse destinée. Fille de l’empereur et petite fille de Charles le Téméraire, elle a perdu sa mère (Marie de Bourgogne) à l’âge de 2 ans. L’année suivante, elle est élevée à la cour de Louis XI et on l’unit, par la cérémonie religieuse du mariage, au dauphin Charles, encore enfant. La Franche Comté constitue a dot de la fillette. Le mariage blanc annulé Marguerite épouse à 17 ans, l’infant d’Espagne. Elle perd son mari après quelques mois d’union, met au monde un enfant mort-né. Quatre ans plus tard, son père Maximilien lui fait épouser en troisième noce Philibert de Savoie, jeune homme de son âge, volage et futile mais qui respecte sa femme : « intelligente pour deux », et la laisse pratiquement gouverner à sa place. Après trois années passées auprès de son « beau duc » le destin porte un nouveau coup à Marguerite : Philibert est emporté par un refroidissement pris à la chasse. Veuve pour la seconde fois, à 24 ans, elle reste fidèle à la mémoire de Philibert, jusqu’à son dernier soupir. 

Des ruines romaines ont été découvertes à Bourg, mais peu d’éléments permettent d’avoir des informations précises sur la période antique. Il semblerait qu’elle n’ait été qu’une ferme gallo-romaine.

La période médiévale est mieux connue. Bourg est élevée au rang de ville franche en 1250. Son destin lié à celui de la maison de Savoie, lui procura une expansion nouvelle. Au début du xve siècle elle fut choisie par les ducs de Savoie comme capitale de la Bresse. En 1535 elle fut prise par les Français et reprise par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, qui la transforma en place-forte. Si bien qu’en 1600 la ville résista six mois au siège des troupes d’Henri IV.

Bourg fut la capitale de la Bresse jusqu’à ce que la ville soit (avec la Bresse, le Bugey, le Pays de Gex) cédée à la France par le traité franco-savoyard signé à Lyon en 1601.

En 1790, la ville devint chef-lieu de district et du département.

En 1814, la ville fut pillée par les troupes autrichiennes en représailles de sa résistance.

Le 28 octobre 1839, Sébastien-Benoît Peytel, critique littéraire devenu notaire dans l’Ain en 1838, fut guillotiné sur le champ de foire malgré le soutien d’Honoré de Balzac de Paul Gavarni, et d’Alphonse de Lamartine.

 

 

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La Bresse de Bourgogne

Posté par francesca7 le 4 février 2014

 

280px-Paysage_montpont-en-bresseTerre de tradition et de gastronomie, la Bresse qui s’étend au Sud de la Bourgogne, est une région attachante, souvent méconnue. Parcourue de nombreux cours d’eau elle offre un bel exemple de bocage. Les paysages sont aisément reconnaissables à la présence combinée de la volaille blanche, des séchoirs à maïs, de belles fermes à pans de bois parfois surmontées de singulières mitres et de moulins endormis. La renommée de ses fleurons, tels le poulet et le chapon de Bresse, contribue à la reconnaissance de l’identité bressane. 

Les Bressans sont pour beaucoup d’entre eux des agriculteurs durs au travail et des artisans qui ont conservé quelque peu les habitudes d’une vie difficile et d’une traditionnelle autarcie.  Très humide, la région a pris le nom gaulois de « marécage » (racine bracu- ; saltus Brexius au 10ème siècle) 

Les influences de la Bourgogne et des régions méditerranéennes ont creusé un fossé entre le Nord et le Sud de la région qui ont connu des destins très différents. L’histoire permet de distinguer la Bresse du Nord, dite Bresse bourguignonne et la Bresse du Sud, appelée Bresse savoyarde… 

La Bresse louhannaise ou bourguignonne -  La proximité du puissant duché de Bourgogne a éclipsé pendant des siècles les efforts du Nord de la Bresse. Ces « Terres d’Outre Saône – constituant longtemps une zone frontière ont souvent été disputées. Peu fréquentée par la noblesse t longtemps privée d’administrations locales efficaces, la région louhannaise s’est progressivement affirmée grâce à l’essor de ses exploitations agricoles et à la naissance d’une bourgeoisie qui a pris en main la gestion de la ville et de ses environs. A la manière d’un centre culturel, l’écomusée de la Bresse bourguignonne s’applique à mettre ne valeur les points forts de la région.

 

La Bresse bressane ou savoyarde – Située dans l’actuel département de l’Ain, la Bresse du Sud est beaucoup mieux connue et a largement profité du dynamisme de sa capitale Bourg en Bresse. Contrairement à la partie Nord, elle a connu très rapidement une unité politique amorcée par la famille de Bâgé. La région doit beaucoup à la princesse Marguerite d’Autriche dont l’exceptionnelle réalisation de Brou a considérablement renforcé le prestige et le rayonnement de la capitale Bressane.

 

Malgré ces différences historiques, l’observateur attentif découvrira une véritable culture bressane. Celle-ci se fonde sur la pérennité des traditions, la renommée de sa production agricole et de sa gastronomie, l’originalité de son habitat rural.

La Révolution française, ennemie du Fédéralisme, ne fera rien pour rassembler en une unité administrative l’ancien territoire bressan que l’on dénomme du reste dans le langage populaire « les Bresses » et non pas la Bresse : la partie septentrionale, la Bresse bourguignonne de l’Ancien Régime, sera divisée en deux portions : l’une, la première Bresse chalonnaise, sera annexée à l’arrondissement de Chalon ; l’autre, la seconde Bresse louhannaise, qui a trouvé, à la fin du XIXe siècle son historien en la personne du sénateur Lucien Guillemaut. Quant à la partie méridionale de la Bresse, l’ancienne Bresse savoyarde, elle deviendra l’arrondissement de Bourg-en-Bresse, chef-lieu du département de l’Ain.

Mais ce n’est point tout; comme si l’on se complaisait à écarteler la Bresse, une languette insérée entre la Bresse de Saône-et-Loire et celle de l’Ain, sera réunie à l’arrondissement de Mâcon, formant ainsi l’embryon d’une Bresse mâconnaise, qui se développera un siècle plus tard. Enfin, le Finage ira grossir le arrondissements de Dole et de Lons-le-Sanuier, dans le département du Jura.

En dépit des tendances régionalistes, voire autonomistes du XXe siècle, un avatar nouveau était réservé à la Bresse de Saône-et-Loire : en 1926, le seul arrondissement exclusivement bressan, celui de Louhans, est dépecé par les décrets-lois Poncaré, trois de ses cantons viennent grossir l’arrondissement de Mâcon, alors que les cinq autres, avec le chef-lieu, vont suivre le sort de l’arrondissement de Chalon.

Mais bien que partagée entre trois départements et cinq arrondissements, dont quatre ont leur chef-lieu hors de son propre sol, la Bresse reste, comme le Morvan, qui a subi le même sort, un véritable pays, dont le terroir, profondément racé, conserve encore aujourd’hui sa physionomie propre.  ( Extrait de « L’habitation paysanne en Bresse » de G. Jeanton et A. Durafour.
Buguet-Comtour imprimeur à Mâcon.)

 

Plutôt boisée mais pauvre en pierre, la terre bressane a favorisé la construction de fermes à pans de vois, en pisé ou en torchis ; les mieux conservées arborent fièrement leur cheminée sarrasine. Les constructions postérieures ou monumentales sont en brique sou « carons ». La terre est également utilisée pour les poteries ou la faïence comme en témoigne la célère fabrique de Meillonnas. L’artisanat régional exploite avec bonheur d’autres ressources locales ; ainsi le mobilier bressan bresse-bourguignonne-3_smalldoit son succès aux différentes teintes de ois harmonieusement combinées dans sa construction. 

Le poulet de Bresse – La renommée de la volaille de Bresse remonte au 17ème siècle. Son succès à fait la fortune de nombreux éleveurs et elle constitue aujourd’hui encore une ressource importante pour la région. Les contraintes du marché ont nécessité de strictes réglementations assorties de l’attribution d’une appellation d’origine contrôlée en 1957 (la seule existant en volaille). Le célèbre poulet à plume blanche est élevé en liberté (minimum 10 m² par poulet) pendant 4 à 5 mois ; il est nourri principalement au grain et termine sa vie dans une épinette (cage fermée) pour un bon engraissement ; les plus recherchés sont les poulardes et surtout les chapons (castrés à 8 semaines) qui sont engraissés plus longtemps et préparés avec un soin particulier. 

Visite alentours : Cuiseaux – située dans une enclave verdoyante de la Bourgogne au sein de la Franche Comté, Cuiseaux, à la vocation traditionnellement agricole, est réputée pour ses productions en charcuterie. Longtemps ville frontière très exposée, elle fut fortifiée au 12ème siècle. De son enceinte qui comptait alors 36 tours, elle conserve encore quelques vestiges. La vieille ville et les environs permettent d’agréables promenades, ici parmi des maisons anciennes, là en forêt ou en campagne. Son église, au chœur de son édifice moderne, est intéressant ; outre des statues du 16ème siècle en bois polychrome, il renferme deux tableaux de primitifs italiens. De belles stalles du 15ème siècle en bois sculpté viennent encore l’enrichir. Le bas-côté gauche abrite une statue de Vierge noire du 13ème siècle, très vénérée. 

Un écomusée de la Bresse Bourgogne : Pierre de Bresse

Entouré d’un parc de 30 ha, c’est un bel édifice du 17ème siècle en briques claires et à toits d’ardoise. Les douves et son plan en U, flanqué aux quatre angles de tours rondes coiffées de dômes, trahissent sa construction sur l’emplacement d’une maison forte. L’axe de la cour d’honneur a été magnifié au 18ème siècle par une avant-cour encadrée par de bastes communs que cerne une deuxième boucle de douves. L’aile gauche du château (l’escalier du vestibule d’entrée, a la belle rampe en fer forgé, et deux salles restaurées du 18ème et 19ème siècle témoignent des aménagements intérieurs d’époque) abrite l’Ecomusée : sur trois niveaux, des expositions permanentes et temporaires présentent le milieu naturel, histoire, la vie traditionnelle et l’économie actuelle du terroir (plusieurs audiovisuels dont un de 18 mn en fin de parcours).

http://www.dailymotion.com/video/xghjrp

Ecomusée de la Bresse Bourguignonne - Vidéo Dailymotion

 

 

 

 

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Les vaches laitières en Comté

Posté par francesca7 le 25 janvier 2014

 

220px-Parsonage_Farm-_Dairy_Farming_in_Devon,_England,_1942_D10227Certaines races de vaches, dites mixtes, peuvent être élevées aussi bien pour le lait que pour la viande. 

Les races agréées par l’AOC comté sont la montbéliarde, la simmental française et les vaches des deux races métissées. Ces deux races appartiennent au rameau de races pie rouge des montagnes ; ce sont des cousines de la simmental, une race suisse devenue une grande race internationale. Races de montagne, elles possèdent toutes les deux des onglons (sabots) durs, aptes à la marche pour aller chercher la nourriture. Rustiques, elles supportent les nuits en plein air à l’alpage avec des amplitudes thermiques quotidiennes importantes : il est courant d’avoir 35 °C le jour avec du gel la nuit.

La montbéliarde est une race créée au xviiie siècle par métissage de vaches comtoises avec un troupeau amené dans la région de Montbéliard par des réfugiés religieux suisses. La sélection effectuée sur cette race à considérablement amélioré sa productivité. Dans les années 2000, elle est la seconde race laitière française avec 1 800 000 animaux et en quantité de lait produite, avec 7 600 kg de lait en moyenne par lactation, derrière la prim’holstein, la vache des produits laitiers industriels. La montbéliarde est classée première pour la production de fromages AOC ; outre le comté, elle est présente dans le Massif Central pour la production de nombreux fromages (bleu d’Auvergnesaint-nectaire…) ou dans les Alpes pour notamment les reblochon et abondance.

La simmental française est une race moins productive avec 6 400 kg de lait, mais elle possède une conformation de carcasse supérieure, permettant de mieux valoriser les veaux et les vaches de réforme à la vente vers la filière bouchère. Sa réelle mixité en fait une race très polyvalente, même si ses effectifs restent relativement faibles. (72 000 animaux en 2005)

L’élevage en stabulation toute l’année est prohibé. Le troupeau doit pâturer dès que possible. Les vaches doivent avoir au moins un hectare de prairie chacune sur l’exploitation. Elles ne peuvent être nourries avec aucun aliment transgénique. (OGM) Aucune culture d’OGM susceptible d’être utilisée dans l’affouragement ne peut avoir lieu sur l’exploitation. Les aliments fermentés (ensilage) sont interdits. La ration quotidienne des laitières doit se faire en fourrage issu de la zone d’appellation d’origine. Une dérogation peut être accordée à titre exceptionnel si la raison est justifiée. Les vaches mangent de l’herbe fraîche quand la saison le permet et du foin durant la mauvaise saison.
Le rendement en lait ne peut dépasser 4 600 kg de lait par hectare. Le sur-pâturage risquerait de modifier la flore naturelle par sélection des plantes les plus vigoureuses.

Les vaches laitières en Comté dans Bourgogne 220px-Walworth_Gate_012Dès la traite effectuée, le lait doit être refroidi au-dessous de 18 °C et apporté le plus tôt possible à l’atelier de transformation. L’idéal est après chaque traite, mais si ça n’est pas possible il peut être stocké pour n’être transporté que toutes les deux traites. Le lait est alors stocké à une température de 10 à 18 °C. Les ateliers de transformation ne peuvent collecter de lait au-delà de 25 km autour de l’atelier, sauf cas particulier ; les exploitations laitières au-delà de 25 km qui fournissaient du lait avant 1998 (date de mise en place de la mesure) peuvent encore bénéficier d’une dérogation. La liste de ces exploitations déposée auprès de l’INAO est close.

L’étonnante richesse aromatique du comté est notamment due aux conditions d’élevage : pâturage extensif à une altitude moyenne de 300 à 1 000 m(dans le massif du Jura) assurant une herbe riche et une flore très diversifiée regroupant près de 2 000 espèces, soit plus de 40 % de la flore française.

 La production mondiale de lait s’est élevée en 2007 à 679 millions de tonnes, et à 25 millions de tonnes en France. 22,2 milliards de litres de lait sont collectés et livrés à plus de 700 sites de transformation qui emploient 60 000 personnes. La plupart de ces 22,2 milliards de litres sont consommés sous une autre forme que du lait liquide, qui ne constitue que 11 % de la collecte. Le chiffre d’affaires de l’industrie laitière en France est de 23.4 milliards d’euros. Les deux tableaux ci-dessous regroupent les statistiques 2007 relatives à la production et à la transformation du lait.

Pour un éleveur, les deux caractéristiques principales qui font la qualité du lait de ses vaches sont:

  • le taux de matière azotée totale également appelé taux protéique ou TP ;
  • le taux de matière grasse également appelé taux butyreux ou TB.

Ces taux varient en fonction des races, et par exemple :

  • le lait de la Prim’Holstein (première race en France avec environ 80 % de la production) présente, en moyenne, un taux de matière grasse de 39,7 pour 1 000 et un taux de matière azotée de 31,9 pour 1 000 (habituellement en masse, soit en grammes par kg) ;
  • le lait de la Normande présente, en moyenne, un taux de matière grasse de 42,8 pour 1 000 et un taux de matière azotée de 34,5 pour 1 000.

Cette deuxième race est moins productive mais son lait plus riche est vendu plus cher et est apprécié pour la production de fromage.

Ces taux sont variables en fonction de la race, et de différents facteurs comme l’alimentation, la photopériode ou la période de lactation.

Après transformation, on vend des produits laitiers standardisés, comme le lait entier, le lait demi-écrémé et le lait écrémé.

D’abord vendu en vrac, le lait était transporté dans des cruches en fer ou laiton, puis dans des bidons de fer blanc où le marchand puisait avec une mesure pour verser ensuite le liquide dans le récipient du client. Cruches ou bidons étaient transportés, dans les pays occidentaux, dans des charrettes tirées par des chevaux, des ânes ou des chiens.

L’acheteur qui se rendait à la ferme emportait avec lui sa « boîte à lait », récipient (muni d’une poignée) d’un ou deux litres affectant à peu près la forme du gros bidon qui servait à collecter le lait dans les étables, dans laquelle était transvasée la quantité de lait désirée.

220px-Jan_Vermeer_van_Delft_021 dans FAUNE FRANCAISELe lait a ensuite été conditionné en bouteilles de verre, en bouteilles plastiques, en berlingots cartonnés, en sachets plastiques scellés et même en capsules pour les portions individuelles servies dans l’HORECA et dans les collectivités. Le lait déshydraté est conditionné en cartons ou en bâtonnets (portions individuelles). Mais, D’après Le Berre, plusieurs nutritionnistes considèrent que le lait n’est pas véritablement adapté au régime alimentaire des adultes, mais que la plupart des produits laitiers le sont. Selon eux, les protéines et le calcium du lait seraient difficilement assimilés par l’espèce humaine, car adaptés seulement au veau. Selon Jean-Marie Bourre, un autre argument mis en avant par les détracteurs veut que les produits laitiers fassent grossir, mais Jean-Marie Bourre avance des études prouvant que la consommation de produits laitiers au sein d’une alimentation équilibrée réduit les risques de diabète, d’obésité, et surtout d’hypertension, sans pour autant faire maigrir.

 

 

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