Architecture Civile
Posté par francesca7 le 12 mars 2013
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Posté par francesca7 le 10 mars 2013
Mille ans après les Burgondes, la Bourgogne gouvernée par des princes a bien faillis être à nouveau un puissant royaume. Si le nez de Louis XI eut été plus court…. Il convient donc de faire la claire distinction entre l’histoire de la Bourgogne et l’histoire de la France, en particulier avant la fin du 15ème siècle.
EPOQUE PREHISTORIQUE
Dès les temps les plus reculés, la Bourgogne fut un lieu de passage et d’échanges entre le Bassins parisien et la vallée de la Saône, les pays du Nord et la Méditerranée.
Notre ancêtre de Cro-Magnon vit dans les grottes d’Arcy sur Cure quand il les préfère aux campements. La mise au jour d’ossements et d’outillages à Solutré, près de Mâcon (voire la roche de Solutré), atteste l’existence d’établissements humains entre 18 000 et 15 000 ans avant l’ère chrétienne. Cette période du paléolithique a depuis pour nom le solutréen.
ANTIQUITE
Avant Jésus-Christ :
8ème siècle : Invasion des Celtes (civilisation dite de Hallstatt, du nom d’un village autrichien célèbre pour ses épées de fer) et apparition de terres funéraires ou tumuli, des sépultures par incinération ou par inhumation. Trésors de Blanot et de Villethierry.
Vers 530 : Début de la société gauloise (« Celtes » se dit Galli en latin) et développement du commerce avec les négociants grecs d’Italie du Sud, ce dont témoigne le Trésor de Vix sur la route de l’étain dans la région de Châtillon sus Seine. A l’âge de La Têne, la région est habitée par trois peuples gaulois : les Eduens, le plus puissant de Gaule avec les Arvernes, et qui ont pour capitale l’oppidum de Bibracte ; les Séquanes au bord de la Saône ; les Lingons sur le plateau de Langres, dans le Châtillonnais
En 58 : Menacés par les Helvètes les Eduens demandent le secours de Rome son alliée. Par sa victoire près de Montmort (Saône et Loire), César commence sa conquête des Gaules.
En 52 : Insurrection générale contre l’envahisseur romain. Les Eduens s’allient aux Arvernes après la victoire de Vercingétorix à Gergovie. Assiégé à Alésia le chef gaulois rend les armes à César. La guerre des Gaules prend fin quelques mois après la capitulation, tandis que César rédige ses Commentaires sur le Mont Beuvray.
APRES Jésus-Christ
En 21 : Révolte de Sacrovir et les Eduens contre Tibère. Prise d’otages à Augustrodunum (Autun) chef lieu remplaçant Bibracte à l’intérieur de la Gaule lyonnaise.
En 70 : Avec la Pax romana, la civilisation gallo-romaine s’épanouit en Bourgogne.
En 313 : Par l’édit de Milan, l’empereur Constantin accorde aux chrétiens la liberté de culte : au cours du siècle le christianisme, s’étend en Bourgogne, avec l’apparition des saints Andoche, Bénigne, Reine. En 418, Saint Germain, ancien commandant de garnison romaine, devient évêque d’Auxerre.
En 356 : Invasion germanique.
LA BURGONDIE
En 442 : Originaires de la région balte (de Borneholm), porteurs d’une civilisation avancée, les Burgondes s’installent dans le bassin de la Saône et du Rhône puis fondent un royaume auquel ils donnent leur nom : Burgondia, qui deviendra Bourgogne. Le roi Gondebaud institue par la fameuse loi Gombette l’égalité entre citoyens romains et burgondes. Sous la poussée des barbares venus de l’Est, l’Empire romain d’Occident se disloque (Rome est pris en 476).
En 500 : Clovis, roi des Francs, bat les Burgondes qui deviennent tributaires des Mérovingiens. Ses héritiers saisissent en 534, le royaume qui couvrira près du quart Sud-Est de la France actuelle.
En 734 : La Bourgogne se soumet à Charles Mariel qui a arrêté les Arabes à l’approche d’Autun. A la mort de son fils Pépin le Bref (768), la Bourgogne va à Caroman, frère de Charles 1er. Ce dernier s’en empare en 771.
En 641 : Dans la lutte pour l’Empire de Charlemagne, Charles II le Chauve bat son frère Lothaire à Fontanet (Fontenoy en Puisaye, près d’Auxerre). Par le traité de Verdun (843), l’Empire d’Occident est démembré entre les fils de Louis le Pieux : la Bourgogne franque, qui s’arrête à la Saône, revient à Charles le Chauve ; la Bourgogne impériale, dont le Nord deviendra le Comité de Bourgogne (Franche-Comté) est attribuée à Lothaire.
LE DUCHE DE BOURGOGNE
Fin 9ème siècle : Ayant repoussé les Normands, Richard le Justicier, comte d’Autun, fonde le duché qui englobe les pagi, c’est-à-dire les comtés, de la zone franque.
1002-1016 : Le roi de France Robert II le Pieux, fils d’Hugues Capet, occupe la Bourgogne.
1032 : Henri 1er , fils de Robert le Pieux, cède le duché à son frère Robert 1er le Vieux (branche bourguignonne de la maison capétienne) afin de préserver son trône. Langres, Troyes, Sens, Auxerre, Mâcon et Nevers n’en font plus partie. Sous les ducs capétiens, la Bourgogne devient un bastion de la chrétienté ; c’est l’époque du rayonnement de Cluny puis de Cîteaux et de Clairvaux.
En 910 : Fondation de Cluny par Guillaume d’Aquitaine.
1098 : Fondation de l’abbaye de Cîteaux.
- En 1146, Saint Bernard prêche près de Vézelay la 2ème croisade. Après leur échec à Damas, Allemands et Français rentrent en 1149. Ils ne sont pas totalement bredouilles puisqu’ils rapportent un arbre alors inconnu en Europe, le prunier : de là l’expression : « se battre pour les prunes ».
1186 : Le duc de Bourgogne se soumet à Philippe Auguste. En 1199 ce dernier est frappé d’interdit par le concile de Dijon, suite à un mariage irrégulier.
1361 : Après un hiver où la Bourgogne fut pillée par les Anglais (guerre de Cent Ans : 1337 – 1453), le jeune duc Philippe de Rouvres meurt de la peste ; avec lui s’éteint la lignée des ducs capétiens. Le duché passe alors entre les mains du roi de France, Jean II le Bon, qui le remet en apanage à son 4ème fils, Philippe le Hardi, dès 1363.
LE RETOUR DE LA COURONNE
1482 : A la mort de Charles le Téméraire, Louis XI s’est empressé d’annexer la Bourgogne ducal au domaine royal ; il transfère le parlement à Dijon. Frustrée d’une partie importante de son héritage, Marie de Bourgogne, fille du défunt duc, a épousé Maximilien de Habsbourg à qui revient à sa mort le reste des territoires de l’ancien duché. Elle a donné à l’archiduc un fils, Philippe le Beau (image), et une fille, Marguerite d’Autriche (Bourg en Bresse).
1513 : Dijon, assiégé par les Impérieux qui ont envahi la province, est sauvé par des négociations conduites au vin de Bourgogne.
1525 : Le désastre de Pavie en février contraint François 1er à céder le Milanais et la Bourgogne, à laquelle Charles Quint renoncera plus tard (paix de Cambrai – 1529). A la tête du Saint-Empire auquel aspirait François, Charles Quint, fils de Philippe le Beau est donc prince bourguignon et francophone. L’un de ses principaux objectifs, fut de reconquérir ses droits à l’héritage du duché de Bourgogne. Son rêve était d’ailleurs de prendre place parmi les siens dans la chartreuse de Champmol.
1559 : Par le traité de Cateau-Cambrésis, qui marque la fin des guerres d’Italie, la province est définitivement rattachée au royaume.
1595 : Henri IV bat les Espagnols à Fontaine Française, libérant la Bourgogne. L’Espagne conserve le Charolais.
1601 : La Bourgogne s’agrandit de la Bresse, du Beugey et du Valmorey acquis au duc de Savoie.
1631-1789 : A partir du règne de Louis 13 et jusqu’à la Révolution, les princes de Condé se succèdent comme gouverneurs de la province, partageant le pouvoir avec l’intendant de la généralité de Dijon (justice, police et finances). En 1650, le Grand Condé implique ses administrés dans la Fronde contre le jeune roi Louis XIV.
1693-1710 : Années difficiles, car la région connaît les famines.
1789 : En juillet, Saint-Florentin est un des centres d’où part la Grande Peur. Près de Cluny et de Cormatin, des groupes de paysans révoltés sont battus par les milices. Les coupables de ces jacqueries sont condamnés à Dijon.
1790 : Le 24 février, la province est divisée en quatre départements. Les grands domaines du clergé, dont les vignobles, sont vendus à la bourgeoisie. Ainsi, le clos de Vougeot passe de la pioche des moines de Cîteaux à la poche de banquiers parisiens.
DE LA FIN DE L’EMPIRE A LA GRANDE GUERRE
1814 : Congrès de Châtillon sur Seine et invasion de la Bourgogne par les Alliés. De retour de l’Ile d’Elbe, Napoléon est triomphalement accueilli.
1822 : Invention de la photographie par Nicéphore. Niepce à St Loup de Varenne, au sud de Châlon sur Saône.
1832 : Le canal de Bourgogne est ouvert à la navigation.
1836 : La famille Schneider s’installe au Creusot.
1838 : Lamartine est élu député de Mâcon.
1842 : Lamartine fonde à Mâcon le journal LE BIEN PUBLIC.
1848 : La martine proclame la 2ème République et intègre le gouvernement provisoire comme ministre des Affaires étrangères.
1851 : Première vente aux enchères des vins des Hospices de Beaune. Inauguration à Dijon de la ligne PLM par Louis-Napoléon, qui en profite pour annoncer tacitement son prochain coup d’Etat.
1873 : Le maréchal Mac-Mahon, natif de Sully (Saône et Loire), vaincu à Sedan mais vainqueur des communards, est nommé président de la République par les monarchistes. Tenant de l’ordre moral, il institue un pèlerinage à Paray le Monial, dont le Renouveau charismatique relancera la mode cent ans plus tard.
1878 : Destruction du vignoble par le phylloxéra.
1914 : A Châtillon sur Seine, Joffre lance l’ordre du jour du 6 septembre « Au moment où s’engage une bataille… le moment n’est plus de regarder en arrière »
1934 : La création de la confrérie des chevaliers du Tastevin à Nuits saint Georges tire le vignoble bourguignon de sa léthargie.
NOTRE EPOQUE
Juin 1940 : le 11. Paul Reynaud et Winston Churchill tiennent un conseil suprême à Briane. Le 17, alors que de Gaulle est parti pour Londres, les Allemands sont sur place.
1940-1944 : Pétain rencontre Goering à St Florentin le 1er décembre 1941. La Résistance est active en Bourgogne ; combat des enfants de troupe d’Autun ; les forêts du Châtionnais et du Morvan tiennent lieu de maquis. Le Mâconnais est resté en zone libre. Le frère Roger Schutz venu de Suisse mais de mère Bourguignonne s’installe à Taizé et y crée une communauté œcuménique.
14 septembre 1944 : La division Leclerc et l’armée de Lattre de Tassigny opèrent leur jonction près de Châtillon sur Seine. Le 11, Dijon a été libéré.
1945 : Le chanoine Kir est élu maire de Dijon.
1953 : Découverte archéologique du « Trésor de Vix » dans le Châtillonnais.
1959 : En avril, en visite à Dijon, le général De Gaulle s’adresse à la foule et rend hommage au chanoine Kir, député-maire : « En octobre 1944, dans les grandes joies et les grandes espérances de la Libération, j’avais à côté de moi le maire que vous avez aujourd’hui ».
1970 : Création du parc naturel régional du Morvan.
1981 : Mise en service du TGV Sud-Est. La Bourgogne est desservie par les gares du Creusot-Montchanin et Mâcon-Loché.
1981 : Le 10 mai, François Mitterand est élu président de la république. Il prononce à Château-Chinon, dont il est le maire depuis 1959, sa première allocution radiotélévisée ;
1982 : Création de la région Bourgogne, 500 ans après son annexion à la France.
1993 : L’ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy se suicide le 1er mai à Nevers.
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Posté par francesca7 le 6 mars 2013
Gouverneurs de la province de Bourgogne, de 1477 à 1789:
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Posté par francesca7 le 6 mars 2013
En Bourgogne, le climat semi–continental est soumis à de forts contrastes saisonniers. Les éclaircies sont fréquentes, mais l’air est vif. Le Sud de Bourgogne par exemple a un climat plus méridional.
L’hiver est souvent marqué par des journées ensoleillées et… glaciales ! Parfois jusqu’au mois de mai, les nuits sont fraîches (risques de gelées). Le contraste n’en est que plus fort avec la douceur de juin. Les étés peuvent être chauds, avec des pluies bienfaisantes. Hiver comme été, le ciel s’embrase au crépuscule de couleurs orangées superbes qui illuminent les façades des églises et des vieux hôtels. L’automne, lorsque le vignoble, après les vendanges passe par tous les tons du vert, de l’ocre et du doré (qui ont donné son nom à la Côte d’Or), le soleil est souvent au rendez-vous. C’est l’époque où il faut profiter de la Bourgogne, de ces paysages et de sa gastronomie, alors que les visiteurs sont moins nombreux. Les nappes de brouillards envahissent la plaine de Saône et les hauteurs du Morvan (en été, les nappes de brumes du matin sont signes de beau temps) et peuvent présenter un risque pour la circulation.
Le Morvan, qui sert d’écran à l’influence océanique, reçoit des pluies et des averses de neige abondantes. Novembre, pluvieux et froid, ne dissuadera pas les passionnés d’assister à la vente aux enchères des hospices de Beaune. Le brouillard s’en mêle souvent et le manteau neigeux confère aux grandes toitures et aux flèches un charme magique. Dans l’Yonne, les forêts sont pétrifiées de blancheur et le vignoble de Châblis est éclairé par les bougies qui éloignent les risques de gelées au printemps.
Région de passage par excellence, la Bourgogne est idéalement placée au cœur de l’Europe de l’Ouest. Les réseaux autoroutes nationaux et internationaux y font leur jonction à égale distance de Paris, de Lyon, de Genève. L’A 6 « l’autoroute du Soleil » dessert les grandes villes de Bourgogne (Auxerre, Beaune, Chalon sur Saône, Tournus et Mâcon) avant de descendre sur Lyon à travers le Beaujolais. L’A 5 (qui reçoit le trafic de Calais par l’A26) souvent moins chargée depuis Paris, peut être une bonne solution lors des grands départs. …. A Macon, l’A 40 file vers Bourg en Bresse et les Alpes. A Beaune convergent l’A 6, l’A 31 et provenance de Dijon et, plus au Nord, de Metz et Nancy, l’A 36 qui relie Besançon à Mulhouse. Le Morvan peut apparaître comme le seul obstacle à une liaison aisée (emprunter l’A6, échangeur de Dordives).
UN MONDE MERVEILLEUX.
SENS (89). Le merveilleux existerait donc toujours en ce début du 21ème siècle ? Du rêve, de la poésie, il faudra retrouver
votre âme d’enfant pour apprécier cet itinéraire. L’imposante cathédrale de Sens est, à elle seule, un monde merveilleux. Approchez seulement du portail centra et détaillez les bas-reliefs des deux soubassement : miroir des la Nature et Miroir de la Science. A l’intérieur, dans la partie Nord du déambulatoire, le vitrail retraçant la vie de St Thomas Becket présente l’immense intérêt d’avoir été exécuté peu de temps après la mort du Saint. 30 km séparent Sens de Joigny qui au fil des ans s’affirme comme le port d’attache d’une escadre pacifique de pénichettes, prêtes à fendre les flots bourguignons. A la barre, les animaux d’un week-end !
Si vous choisissez de rester sur la terre ferme, Laduz, l’étape suivante, propose l’incroyable, l’étonnante découverte de son musée. On rêve devant la collection de jouets anciens, on reste sous le charme de la richesse de l’ensemble. La danse macabre de la Ferté-Loupière nous invite à davantage de philosophie avant de revenir au rêve et à la poésie devant les œuvres de la Fabuloserie à Dicy Montargis, ses pralines « merveilleuses » et surtout ses « rues sur l’eau » terminent l’itinéraire.
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