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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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L’occupation des sols Ariégeois au19ème

Posté par francesca7 le 11 mars 2013

 

C’est la montagne qui a été le plus anciennement occupée par l’homme ; les Prépyrénées, puis la plaine furent lentement conquises par les paysans médiévaux sous l’impulsion des monastères. La quasi totalité des villages existait donc au milieu du Moyen Age. La suite est une longue et patiente conquête, sous une pression démographique permanente, des terroirs les plus éloignés et les plus ingrats. À l’époque du Second Empire, on était arrivé à une occupation entière de la montagne, difficile à imaginer aujourd’hui.

Cette chronologie d’occupation de l’espace est essentielle à la compréhension du paysage et de l’habitat. Les zones de colonisation ancienne sont les bassins glaciaires, les grandes vallées aux immenses domaines pastoraux de la haute Ariège et du Castillonnais. L’habitat y est très groupé, c’est le pays des villages. Le reste de la montagne (le bassin du haut Salat, les vallées de Massat et de Saurat et les vallées latérales branchées sur les grandes vallées qui entaillent la montagne), les Prépyrénées et le piémont, d’un relief plus difficile, conquis par petits groupes, îlot par îlot, ne furent occupés qu’aux temps médiévaux et modernes, voire au XIXe siècle, quand la population fut à son maximum, c’est-à-dire en un temps où les structures communautaires s’étaient relâchées ou même n’existaient plus. Là, l’habitat est très dispersé, souvent en hameaux de quelques maisons ; il est même des communes (Allières, Saint-Bauzeil, Bénaix…) qui n’ont pas de village.

L'occupation des sols Ariégeois au19ème  dans Ariège les-oublies-du-vernet-300x193

 

C’est dans la zone de villages, évidemment, que les pratiques communautaires sont les plus développées, là qu’elles constituent l’organisation la plus originale : organisation des estives, « assolements réglés » des cultures avec vaine pâture et droits de passage…

Entre le relief, l’habitat et l’organisation du terroir agricole et du terroir pastoral, il y a une « combinaison si intime qu’il serait vain de chercher à en dégager l’élément directeur » (M. Chevalier).

  Extrait du livre La vie en Ariège au XIXe siècle  – ch.1 

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Le Château de Foix

Posté par francesca7 le 10 mars 2013

 

Le château est mentionné pour la première fois dans une charte au début du xie siècle : il a probablement été construit à la fin du siècle précédent. En 1002, il figure dans le testament de Roger Ier Trencavel, comte de Carcassonne qui lègue la forteresse à son fils cadet Bernard. Mais on peut aussi émettre l’hypothèse, aujourd’hui difficilement vérifiable, qu’il a pris la suite d’un bâtiment défensif différent et plus ancien. Ce premier château féodal était classiquement constitué d’une unique tour dont on retrouve les bases dans celles de l’Arget et qui était construite à l’endroit naturellement le plus élevé de l’éperon rocheux. Une enceinte protégeait le haut du rocher, mur suivant précautionneusement le bord des falaises et qui ne faisait guère que les rehausser. Ce monument permit aux comtes d’asseoir leur autorité et de consolider leur implantation dans la région. En effet, la famille seigneuriale régnant sur le pays s’était installée à cet endroit qui permettait de commander les accès à la haute vallée de l’Ariège, de surveiller de ce point stratégique le bas pays tout en se protégeant derrière des murailles imprenables.

En 1034, le château devient chef-lieu du comté de Foix et joue un rôle déterminant dans l’histoire militaire médiévale. Durant les deux siècles suivants, le château abrite des comtes aux personnalités brillantes qui furent l’âme de la résistance occitane pendant la croisade contre les Albigeois et leur comté devint le refuge privilégié des cathares persécutés.

 

Le Château de Foix dans Ariège

En Ariège


D
u haut de son rocher impressionnant, il domine la ville, contrôle l’accès vers la haute vallée de l’Ariège, surveille le bas pays, se protège derrière des murailles imprenables.

L’emplacement du château a été stratégiquement bien choisi car comme la centaine de châteaux forts de l’Ariège (la plupart sont en ruines de nos jours), il date d’une époque de grande insécurité, de brigandage, de rivalité de territoire et en plus il devait commander le passage de la chaine des Pyrénées pour lutter contre les invasions.

Au MoyenAge, le château passait pour imprenable :
« El castels es tant fortz qu’el mezis se defent » (le château est si fort qu’il se défend par lui-même) dit la chanson.

Les grottes du Roc de Foix au confluent de l’Ariège et de l’Arget, sur lequel est construit le château était déjà habité à la préhistoire, une forteresse s’y élève à l’époque mérovingienne mais le château que nous admirons a été construit autour de l’an mil.

Il est le berceau de la célèbre famille comtale qui plus tard s’étendra à la vicomté du Béarn, puis au royaume de Navarre et même au trône de France en la personne d’Henri IV.

C’est en 1002 qu’il figure dans le testament de Roger 1er Comte de Carcassonne qui le lègue à son fils cadet Bernard. Bernard Roger est le premier seigneur a porter le titre de Comte de Foix. Le château devient résidence comtale jusqu’en 1290.

Malgré le départ de la famille comtale pour le Béarn en 1290, le château resta le symbole de la puissance de ses seigneurs : les grands Foix-Béarn dont Fébus (1343-1391) y séjournaient quand ils venaient visiter leurs terres et en cas de guerre, car c’est de là que s’exerçait la défense du pays.


Durant deux siècles (1209 à 1429) les comtes aux personnalités brillantes furent l’âme de la résistance occitane à la croisade contre les Albigeois et le comté devint le refuge privilégié des cathares persécutés.

Le château ne fut jamais pris pendant la Croisade contre les Albigeois, bien que Simon de Montfort, en 1211 et 1212, ait plusieurs fois ravagé ses abords ; il le fut par contre en 1272 par le Roi de France Philippe le Hardi.

Aux XII et XIIIème siècle, le château n’avait que deux tours carrées, ce n’est qu’au XV ème siècle que fut ajouté la tour ronde.

Aux XVII et XVIII ème siècle, le château fut le siège du gouverneur du pays et continua d’abriter les symboles du pouvoir : la garnison, les prisons, les archives…..Il resta prison jusqu’en 1862 et il abrite depuis 1950 le musée départemental.
_____________
Extrait de textes de :
– Claudine Pailhes Directrice des Archives Départementales de l’Ariège
Châteaux Médiévaux en pays d’Ariège de Pierre Cornede
Le château de Foix de F. Pasquier et R.Roger

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Nature et héritages Ariégeois

Posté par francesca7 le 9 mars 2013

 

Nature et héritages Ariégeois dans Ariège ariege-300x213

 Dire que l’environnement naturel est une composante essentielle de la vie d’un peuple est une évidence. Et l’évidence est absolue en zone de montagne. L’altitude, la pente, l’exposition, le climat, la faune sauvage, l’exiguïté du terroir cultivable constituent un univers hostile ; pour s’y adapter et donc survivre, les hommes ont développé là une civilisation forcément originale. Cette organisation millénaire a longtemps modelé l’histoire pyrénéenne mais elle a dû plier aussi devant la loi des régimes d’État. Les Ariégeois du 19ème  siècle sont les héritiers de cette géographie et de cette histoire imbriquées et s’ils gèrent leurs estives comme le faisaient sans doute leurs ancêtres d’avant l’histoire, ils sont obligés de prendre en compte que la Révolution de 1789 a bouleversé le régime de la propriété et, par là, des droits d’usage…

L’Ariège est au cœur des Pyrénées et les trois quarts du département appartiennent au domaine montagnard. Les paysages se développent en zones successives du sud au nord, de la haute chaîne frontalière à la plaine toulousaine.

La haute chaîne, ou zone axiale, possède les plus hauts sommets : le Pic d’Estats, dans le massif du Montcalm, atteint 3 143 m, le pic de Serrère, le Maubermé, le Mont Valier dépassent les 2 800 m ; le point culminant des Pyrénées, le Pic d’Aneto, n’est pas très loin, il domine le Val d’Aran du haut de ses 3 404 m. Cette haute chaîne, compacte, est à peine échancrée par des « ports » toujours élevés ; il y en a une quarantaine au niveau de l’Ariège, beaucoup à plus de 2 500 mètres. Les ports de Puymorens, le plus bas (1 900 m), et de Salau (2 050 m) sont les grandes voies transfrontalières du pays de Foix et du Couserans.


Plus au nord, des chaînons parallèles, moins élevés, séparés entre eux et d’avec la haute chaîne par les vallées étroites des rivières pyrénéennes :ce sont les massifs nord-pyrénéens, de Tabe ou de Saint-Barthélémy (2 368 m), de l’Arize (1 715 m), des Trois-Seigneurs (2 199 m), de Bouirex (1 873 m).

Au-dessous, les Prépyrénées sont une succession de crêtes et de sillons parallèles et étroits, d’une altitude inférieure à 1 000 m, le plus au nord étant le Plantaurel. Le piémont enfin, le bas pays, est un vallonnement de collines, traversées par les rivières de l’Arize et de la Lèze à l’ouest, de l’Hers à l’est ; au milieu, la large vallée de l’Ariège, rejointe par celle de l’Hers, constitue la plaine de Pamiers et annonce la plaine toulousaine.

 Ensoleillées et lumineuses, les Pyrénées ne sont pas des montagnes très froides. Mais elles arrêtent les vents venus de la mer ou de l’océan et l’humidité y est abondante. Ce sont les précipitations qui, sous forme de neige, rendent les hivers difficiles. La neige tombe souvent beaucoup mais, en raison de la relative douceur des températures, elle ne « tient » pas. C’est surtout sous l’effet du vent que, sous forme de congères, elle fait obstacle à la circulation. Le maximum de précipitations se situant au printemps, les chutes sont tardives et les cols sont longtemps fermés :le Puymorens par exemple, l’est en moyenne 210 jours par an. Il pleut plus à l’ouest, sur le Couserans atlantique, qu’à l’est, sur le pays de Foix déjà méditerranéen, et beaucoup plus au sud qu’au nord :si la montagne est un château d’eau, la plaine souffre souvent de sécheresses estivales.

Partout dans la montagne ariégeoise, trois étages de végétation se succèdent. En bas, dans les vallées, le terroir cultivable, limité par la pente, par l’exposition et par l’altitude ; au-dessus, la forêt de hêtres, parfois mêlés de sapins, entrecoupée de prairies humides, puis une forêt supérieure de pins à crochet, plus claire, émaillée de larges terrains de pacage ; tout en haut, les pâturages de haute altitude, où ne poussent que des plantes naines. Dans les Prépyrénées, les versants nord sont couverts de taillis de chênes et de châtaigniers ; sur les soulanes du pays de Foix, l’influence méditerranéenne amène garrigue et chênes verts. Cultures et élevage coexistent là, comme sur les coteaux septentrionaux ; la plaine, elle, est toute entière cultivée.

La nature ne fournit pas qu’un terroir agricole. Elle offre un abondant réseau hydrographique susceptible de fournir la puissance motrice des moulins et des usines et, surtout, d’immenses ressources minières :pendant des siècles, la mine du Rancié, en vallée de Vicdessos, a alimenté en fer toutes les Pyrénées tandis que plâtrières, ardoisières, carrières de marbre, de jais ou de pierres à faux constituaient l’activité d’appoint de bien des paysans.

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Ces zones géographiques si proches en distance mais si différentes ont bien sûr engendré des activités humaines et des modes de vie eux aussi très différents. C’est pourquoi on a dit l’Ariège diverse et pleine de contrastes. Malgré cela, indéniablement, le département a un trait dominant, et ce trait est la montagne.

La montagne occupe l’espace ariégeois. Certains vivent à l’intérieur, au creux de ses vallées, d’autres vivent à ses pieds, dans les collines des Prépyrénées ; pour les hommes de la plaine et de ses villes, elle est l’horizon immuable.

 « L’Ariège traditionnelle », « l’Ariège d’autrefois », cette Ariège du 19ème e siècle qui nous occupe ici est une Ariège multiséculaire, voire millénaire. L’origine de l’habitat, dans sa répartition comme dans sa forme, l’organisation de la vie pastorale se perdent dans la nuit des temps et ce qui constitue la spécificité des pays ariégeois, l’activité industrielle et une intense vie de frontière, remonte au moins au Moyen Age. L’adaptation aux conditions naturelles, l’équilibre dans l’exploitation des ressources, les atouts tirés d’une position géopolitique originale ont façonné une civilisation qui a atteint son plein épanouissement à la fin de l’Ancien Régime mais qui, au milieu du 19ème e siècle, révèle ses fragilités.

 

() Extrait du livre La vie en Ariège au XIXe siècle  – ch.1 

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La vie en Ariège au 19ème siècle

Posté par francesca7 le 9 mars 2013

 

(livre de Pailhès Claudine )  prix : 20.29 € (TVA comprise)

 

La vie en Ariège au 19ème siècle dans Ariège la_vie_en_ariege-212x300


Créée de toutes pièces à l’époque révolutionnaire, l’Ariège du XIXe siècle est diverse et pleine de contrastes : pays de plaine et de montagne, d’agriculture de survie et d’industries, de vallées enclavées et d’un grand axe transpyrénéen.

La vie quotidienne des Ariégeois est donc autant celle du paysan de la montagne « remontant » sans cesse la terre de ses terrasses et transportant fumier ou moisson à dos d’homme, du berger transhumant passant l’été dans les orrys d’altitude, que du métayer de la plaine ouvert aux progrès techniques, celle du mineur et du forgeur des hautes vallées comme celle de l’ouvrier des usines de Pamiers ou des tisserands du pays d’Olmes, celle du marchand urbain autant que celle du colporteur et du montreur d’ours… C’est aussi la vie d’un peuple de la frontière, familier du passage d’outre monts et de la rencontre de ceux qui viennent d’ailleurs, du bandit redouté comme du réfugié accueilli.

images-1 dans AriègeLa vie des hommes, ce n’est pas seulement le geste du travail, c’est aussi l’environnement mental, un ensemble de mythes, de croyances, de comportements venu du fonds des âges, qui fait l’identité d’une communauté humaine. Les Ariégeois se singularisent par leur affirmation identitaire, par une forte cohésion vis-à-vis de l’extérieur, même si on se dispute entre soi, par une obstruction systématique à toute « agression » de l’État : conscription, règlements forestiers, impôt, douanes, qui prend plus souvent la forme de la contestation moqueuse que de la révolte…

L’univers multiséculaire qui avait assuré la survie d’une population nombreuse s’effondre au milieu du XIXe siècle. Suppression des droits d’usage, maladie de la pomme de terre, ruine des forges à la catalane incapables de faire évoluer leur technologie archaïque provoquent la misère des plus pauvres. Il en résulte des migrations temporaires puis une émigration définitive vers l’Amérique du sud et l’Algérie, puis vers l’Amérique du nord et le Sénégal et surtout vers les grandes villes du midi et vers Paris. Depuis 1846, c’est l’hémorragie démographique.

Tandis que l’Ariège traditionnelle voit ses équilibres s’effondrer, le monde extérieur arrive à sa porte. Le chemin de fer venu de Toulouse atteint Ax-les-Thermes en 1888 ; le tourisme et le thermalisme se développent et, même s’il n’est pas toujours bien accueilli, l’étranger fait rêver d’un ailleurs plus confortable. L’école obligatoire et laïque, ouvre des horizons nouveaux, fait disparaître « patois » et croyances anciennes, et inculque les principes de la République.

Synopsis : L’Ariège du XIXe siècle est diverse et pleine de contrastes : pays de plaine et de montagne, d’agriculture de survie et d’industries, de vallées enclavées et d’un grand axe transpyrénéen. La vie quotidienne des Ariégeois est donc autant celle du paysan de la montagne « remontant » sans cesse la terre de ses terrasses et transportant fumier ou moisson à dos d’homme, du berger transhumant passant l’été dans les orrys d’altitude, que du métayer de la plaine ouvert aux progrès techniques, celle du mineur et du forgeur des hautes vallées comme celle de l’ouvrier des usines de Pamiers ou des tisserands du pays d’Olmes, celle du marchand urbain autant que celle du colporteur et du montreur d’ours… C’est aussi la vie d’un peuple de la frontière, familier du passage d’outre monts et de la rencontre de ceux qui viennent d’ailleurs, du bandit redouté comme du réfugié accueilli. La vie des hommes, ce n’est pas seulement le geste du travail, c’est aussi l’environnement mental, un ensemble de mythes, de croyances, de comportements venu du fonds des âges, qui fait l’identité d’une communauté humaine. Les Ariégeois se singularisent par leur affirmation identitaire, par une forte cohésion vis-à-vis de l’extérieur, même images-2si on se dispute entre soi, par une obstruction systématique à toute « agression » de l’État : conscription, règlements forestiers, impôt, douanes, qui prend plus souvent la forme de la contestation moqueuse que de la révolte… L’univers multiséculaire qui avait assuré la survie d’une population nombreuse s’effondre au milieu du XIXe siècle. Suppression des droits d’usage, maladie de la pomme de terre, ruine des forges à la catalane incapables de faire évoluer leur technologie archaïque provoquent la misère des plus pauvres. Il en résulte des migrations temporaires puis une émigration définitive vers l’Amérique du sud et l’Algérie, puis vers l’Amérique du nord et le Sénégal et surtout vers les grandes villes du midi et vers Paris. Depuis 1846, c’est l’hémorragie démographique. Tandis que l’Ariège traditionnelle voit ses équilibres s’effondrer, le monde extérieur arrive à sa porte. Le chemin de fer venu de Toulouse atteint Ax-les-Thermes en 1888; le tourisme et le thermalisme se développent…L’école obligatoire et laïque, ouvre des horizons nouveaux, fait disparaître « patois » et croyances anciennes, et inculque les principes de la République.

Deux mots sur l’auteur : Claudine PAILHES est la directrice des Archives Départementales de l’Ariège depuis une trentaine d’années.

Originaire de l’Aude cette passionnée d’histoire a suivi le cursus classique des classes préparatoires et de l’Ecole Nationale des Chartes qui a fait d’elle une scientifique à l’aise, autant avec le latin ancien que la paléographie médiévale.

Bien qu’elle soit aujourd’hui à la tête du service culturel le plus prestigieux du Conseil Général et responsable de plus de quatre cents mètres linéaires de documents, elle reste d’une modestie et d’une amabilité à toute épreuve.

Diplômée de l’École nationale des Chartes, Conservateur en chef du patrimoine, directrice des Archives départementales de l’Ariège, enseignante en archivistique à l’Université de Toulouse-le Mirail, Claudine Pailhès a assuré aussi des missions de formation universitaire et professionnelle en Afrique francophone et au Moyen Orient.

Après une thèse consacrée à l’abbaye de Lagrasse (Aude) aux XIIe et XIIIe siècles, elle s’est consacrée à l’histoire de l’Ariège et particulièrement des comtés médiévaux.

Quelques publications supplémentaires de cet auteur :

-Gaston Fébus, le prince et le diable

-Le comté de Foix, un pays et des hommes

-Le protestantisme en terres d’Ariège

-L’Ariège des comtes et des cathares

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L’Ariège et la Fête des Noisettes

Posté par francesca7 le 22 février 2013

 L'Ariège et la Fête des Noisettes dans Ariège ariege-300x161   —   images-42 dans Ariège

L’Ariège est un département français de la région Midi-Pyrénées, du nom de la rivière l’Ariège. Son chef-lieu est la ville de Foix. L’Insee et la Poste lui attribuent le code 09.

Le département de l’Ariège tel que nous le connaissons aujourd’hui a été créé le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir du Comté de Foix et du Couserans. Nous nous appliquerons donc, dans cet article, à relater les faits historiques qui ont eu lieu dans cette zone géographique. Le paysage ariégeois s’est fixé dans sa forme actuelle à la fin 180px-Inscription_tombeau_Saint-Lizier_%28Ari%C3%A8ge%29du IVe millénaire av. J.-C.. Il était jusque-là l’objet de constants bouleversements, principalement dus aux aléas climatiques. Les glaciers pyrénéens descendaient beaucoup plus profondément dans les vallées, rendant difficile l’accès aux montagnes. La plaine ariégeoise et les Prépyrénées, plus verdoyantes, étaient les lieux de pacage des grands herbivores : mammouths, bisons, chevaux, rennes, etc..

Des alluvions, tantôt graveleuses, tantôt plus arénacées, ont été transportées par les torrents pyrénéens, et se sont déposées au fond des vallées et dans les plaines. Elles y favorisent l’agriculture, et constituent pour les hommes préhistoriques un réservoir inépuisable de galets, essentiellement du quartzite. De même, le silex est très abondant dans le massif calcaire prépyrénéen, et fut exploité dès 100 000 avant notre ère, jusqu’à une époque très récente, puisqu’on l’utilisait encore au début du xxe siècle pour les meules à grain et les pierres à briquets.

180px-Inscription_fun%C3%A9raire-Arrien-en-bethmaleL’industrie au xixe siècle est en plein essor. La force hydraulique proposée par les nombreux cours d’eaux y est pour beaucoup. Le département possède aussi une réserve importante en minerai de fer. Ainsi, la métallurgie se développe en particulier. L’usine métallurgique de Pamiers créée en 1817, les forges de Montgaillard, les hauts fourneaux de Tarascon-sur-Ariège, en sont quelques exemples.

D’autres industries sont à signaler : l’industrie du papier dans le Saint-Gironnais, et celle du textile au pays d’Olmes.

 

Fête de la Noisette à Lavelanet

(en Ariège)
(23, 24 et 26 septembre )

(Responsable : Confrérie des Avelanaïres)

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 Afin de préserver dans nos coeurs le patrimoine culturel laissé par nos ancêtres, « La Confrérie des Avelanaïres » nous replonge dans une ambiance médiévale festive.
 

Cette animation, qui se déroule à Lavelanet (Ariège) et a pour ambition de se positionner comme la vitrine des racines culturelles, artisanales et gastronomiques de la région, est organisée par la Confrérie des Avelanaïres et a reçu 20 000 personnes lors de sa dernière édition

conferie-300x225Dès la fondation d’Avelanum, au milieu des bois de noisetiers, les vertus de ces arbrisseaux et de leurs fruits subglobuleux, à péricarpe ligneux entouré d’un involucre foliacé, n’était connu que de doctes apothicaires. Est-ce « CAICH » le découvreur des bienfaisantes des décoctions de feuilles ou de l’onguent à base d’huile de noisettes ? Le temps en a effacé les traces mais les résultats de la vasoconstriction étaient avérés.

Souffrant de fluxion mais amateur de grandes chevauchées et de croisades, Abelan, baron d’Avelanet, ne se déplaçait jamais sans de grandes charretées de noisetiers, menées par des avelanaïres. Le soir venu, son médecin Pierre de Pradéen et son apothicaire Petit Jean lui concoctaient une savante préparation. Seule la Baronne Miette, d’une main experte, pouvait dans ces moments douloureux apaiser le séant de son auguste Seigneur qui s’écriait au comble de l’extase : (Tous les avelanaïres) « Miette, Miette, tu es la reine des noisettes ! Olé ».

La tradition orale est-elle influencée par le Pradéen ou Petit Jean ? Nul ne s’en souvient ! Ayant abusé de la liqueur de noisette fabriquée par les moines de Saint-Sernin de Bensa, Abelan au cours d’une chevauchée solitaire dans les gorges de Péreille, chuta dans une caougne où il se brisa la jambe. Incapable de se relever, il resta ainsi douze longs jours au fond du trou n’ayant pour seule nourriture que les douze noisettes contenues dans sa bourse de ceinture.

Sauvé par Justin et son bâton de berger en noisetier, Abelan, reconnaissant, décida de créer la « Confrérie des Avelanaïres » afin de révéler au monde les bienfaits de l’arbrisseau et de son fruit. La convivialité de leurs chapitres attira la jalousie des barons venus du Nord. Persécutés, les Avelanaïres rentrèrent en clandestinité et le dernier Grand Maistre prophétisa : « Quand la croix s’illuminera, la Confrérie renaîtra ! »

La confrérie des Avelanaïres, épaulée par le Conseil Régional de Midi-Pyrénées, le Conseil Général de l’Ariège, le Pays des Pyrénées Cathares, pour lequel elle est labellisée, la Communauté des Communes du Pays d’Olmes, la Mairie de Lavelanet et son ancien maire le Sénateur Jean Pierre BEL, et le nouveau, M Marc SACHEZ, l’Académie des Confrèries Ariégeoises et son Président, le Député Henri NAYROU, ainsi que par quelques Sponsors privés, organise cette année à la date désormais traditionnelle du dernier week-end de Septembre (le 23 (pour les enfants des écoles), et les 24, 26 Septembre ), la 12ème fête de la Noisette.

La Confrérie des Avelanaïres se compose, à ce jour, de 94 membres actifs bénévoles et motivés qui donnent de leur énergie, sans compter, pour la réalisation de cette fête annuelle. Le succès de notre manifestation va toujours grandissant (20 000 personnes sur l’esplanade de la Concorde de Lavelanet) et son aura permet de faire parler du Pays d’Olmeset du pays des Pyrénées Cathares et de l’Ariège bien au delà de nos frontières.

Cette animation qui a pour ambition de se positionner comme la vitrine des racines culturelles, artisanales et gastronomiques de notre région, se jumelle, cette année encore, pour une fête grandiose de 2 jours, avec Agric’Olmes, afin de s’ancrer encore davantage dans notre terroir. Et nous nous proposons de maintenir cette découverte de notre culture, extra muros puisque nous organiserons à nouveau une journée « racines occitanes » pour les enfants des communautés de communes de Mirepoix et du Pays d’Olmes.

Notre fête, désormais chère au coeur des Lavelanétiens, est devenue un incontournable dans la culture et les racines de notre pays, et notre but est toujours d’offrir ces 3 jours aux écoliers du Pays des Pyrénées Cathares et aux visiteurs, de façon quasi gratuite et de manière à ce que toutes les tranches d’âge y trouvent leur compte.

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Renseignements pratiques : 
Réservations :
Secrétariat de la Confrérie : Jean ESCAICH – 06 84 62 66 30

ou Office du Tourisme : 05 61 01 22 20

Web : http://avelanaires.fr

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