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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Des générations de passeurs de plantes

Posté par francesca7 le 23 septembre 2015

 

Leonora-Carrington

Leonora-Carrington

 

Imprégné des parfums qu’exhale sa boutique, dans un cercueil aromatique, Toussaint Blaize gît en ce lieu » : cette épitaphe est dédiée à l’un des personnages phares de la cité phocéenne, le « père Blaize ». Cet homme charismatique, né dans les années 1760, parcourt les villages de la vallée des Écrins à dos de mulet et soigne les indigents avec ses herbes, avant d’arriver à Marseille où il ouvre une échoppe en 1815. L’immeuble, doté d’un grenier pour y faire sécher les plantes, est situé à deux pas du Vieux-Port. Toussaint peut ainsi se procurer, en plus de ses plantes provençales et alpines, des végétaux exotiques.

Au XIXe siècle, on privilégie les laxatifs tels la rhubarbe, la bourdaine, la cascara ou l’aloès, vendus pour purger les malades. Toussaint crée également des préparations, comme le concentré végétal, et de nombreuses tisanes toujours commercialisées aujourd’hui. La plus connue, la tisane de longue vie, a fait le tour du monde. Le secret de la longévité selon Toussaint Blaize ? Drainer le foie. Premier consommateur de son breuvage, ayant adopté une hygiène de vie irréprochable, il décède à plus de 90 ans, âge très respectable en 1855.
 

Des pharmaciens à la Pagnol

Formé par Toussaint, Marc-François, son unique fils, a aussi fait des études d’herboriste à Montpellier dans les années 1840. Son diplôme permet de vendre des plantes séchées par opposition à l’apothicaire qui peut manipuler les toxiques. Mais il meurt la même année que son père, et c’est sa veuve, également diplômée, qui tiendra l’herboristerie jusqu’en 1877, jusqu’à ce que l’unique descendante de la famille, Pauline, épouse Joseph Bonnabel, un herboriste venu des Hautes-Alpes. Sur leurs trois enfants, deux ont la fibre médicale : Jules fait médecine et Paul est diplômé de pharmacie en 1907. Ce dernier reprend les rênes de la boutique qu’il transforme en pharmacie-herboristerie en 1934.

Tout le bâtiment est désormais consacré au stockage des plantes. Durant la Seconde Guerre mondiale, Paul Bonnabel met au point un mélange à fumer à base de barbe de maïs, feuille de tussilage, aspérule odorante, feuille de noyer et fève tonka, qui connaît un grand succès. Ce très bel homme mène grand train : il possède une écurie de course mais laisse quelques dettes à son fils Maxence. Également pharmacien, celui-ci reprend la boutique en 1950. Tel le héros d’un film de Pagnol, il trône derrière le comptoir en homme bienveillant et généreux. Maxence et son personnel peuvent passer des heures à préparer un sirop ou à faire les premiers cachets de plantes.

C’est aussi le début de l’homéopathie, sous le regard attentif de Martine, une de ses filles qui l’assiste à partir de 1970. Initiée à la botanique par son père, elle choisit les études de pharmacie et médecine. En 1979, elle agrandit sa boutique, y ajoutant une pharmacie qui vend des gélules végétales préparées sur place, mais aussi des médicaments allopathiques. Les plantes sèches occupent aujourd’hui la moitié de l’activité et sont pesées au détail, sur quatre grandes balances qui ont remplacé les trébuchets. Fini les ramasseurs locaux, fini les dépôts d’herboristes en gros dans Marseille, tout passe par les laboratoires.
 

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Témoignages du monde entier

La « mère Blaize », comme elle se baptise, a également développé la fabrication d’huiles essentielles et de nouvelles préparations (crèmes, tisanes…), continuant à transmettre le savoir familial, notamment à travers deux livres et un site web de vente. Avec trois pharmaciens, deux préparateurs et plusieurs vendeuses, la boutique, avec ses boiseries d’époque et ses tiroirs à herbes, reste un temple de la phytothérapie (80 % de son activité). « J’ai conservé des milliers de lettres en provenance du monde entier, témoignant des bienfaits apportés par les plantes, et j’aime à croire qu’on ne s’appelle pas Blaise (avec un s à l’origine) pour rien : saint Blaise était le patron des guérisseurs », commente-t-elle. Y aura-t-il un repreneur familial pour perpétuer la tradition ? Malheureusement non, mais Martine, maître de stage à la faculté de Pharmacie, mise sur l’émergence de nouvelles vocations. Persuadée que l’herboristerie du père Blaize a encore de beaux jours devant elle. 

 

source : Encyclopédique

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La Bourgogne regorge d’énergie en grains

Posté par francesca7 le 16 septembre 2015

 

 

Vin en bourgogneLe raisin est le fruit de la Vigne (Vitis). Le raisin de la vigne cultivée Vitis vinifera est un des fruits les plus cultivés au monde, avec 68 millions de tonnes produites en 2010, derrière les agrumes (124 millions), et les pommes (70 millions). Il se présente sous la forme de grappes composées de nombreux grains, qui sont sur le plan botanique des baies, de petite taille et de couleur claire, pour le raisin blanc (verdâtre, jaunâtre, jaune doré) ou plus foncée, pour le raisin rouge (mauve, rose ou noir-violet).

Il sert surtout à la fabrication du vin à partir de son jus fermenté (on parle dans ce cas de raisin de cuve), mais il se consomme également comme fruit, soit frais, le raisin de table, soit sec, le raisin sec qui est utilisé surtout en pâtisserie ou en cuisine. On consomme également du jus de raisin. Des baies, on extrait aussi l’huile de pépins de raisin.

 

Du raisin bien frais se reconnaît à une tige ferme et verte et des grains sains, recouverts de pruine, une sorte de cire fabriquée par le fruit pour se protéger.

Il se conserve bien dans le bac à légumes du réfrigérateur. Selon les analyses de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) et de l’AESA (Autorité européenne de sécurité des aliments), le raisin est l’un des fruits comportant le plus de résidus de pesticides. Il convient donc de bien le laver et de l’essuyer avant de le manger, ou idéalement de l’acheter bio.

 

Blanc ou noir, il se grappille comme une friandise tout en procurant nutriments, fibres, minéraux et polyphénols antioxydants. C’est le moment d’en profiter!

D’août à septembre, c’est la pleine saison du raisin de production française. De l’apéritif au dessert, il faut donc en faire le plein. Cru en accompagnement du fromage ou en salade de fruits; cuit en garniture des volailles ou en clafoutis.

• Plus sucré que la majorité des fruits

Il contient 16% de glucides au lieu de 12% pour la plupart des autres fruits, d’où un apport énergétique légèrement supérieur: 70 kcal pour 100g (contre 50kcal en moyenne). Une différence minime en cas de diabète ou de surpoids lorsque la portion consommée reste raisonnable. 

• Il est à proscrire en cure

Certains régimes préconisent les monodiètes à base de raisin. Mieux vaut les éviter après 60 ans: l’absence d’apport de protéines entraîne une perte de masse musculaire difficile à récupérer. Et le glucide (sucre) du raisin favorise l’augmentation des triglycérides sanguins, l’accumulation de graisses au niveau du foie et les crises de goutte.

• Il contribue à renforcer les os

Bonne source de potassium, de calcium et de magnésium, son action alcalinisante favorise le renouvellement osseux. Ces minéraux lui confèrent aussi D un effet hypotenseur.

• Il est laxatif

Il allie sorbitol et fibres qui accélèrent le transit. Sa pulpe contient des fibres douces, pectine et mucilages, sa peau et ses pépins sont riches en cellulose et en lignine, des fibres plus laxatives parfois irritantes. En cas d’intestin sensible, la parade est de le consommer débarrassé de sa peau et de ses pépins. Ou d’acheter une des nouvelles variétés sans pépins: Exalta, Danuta, Madina ou Centennial.

• Il est bon pour le cœur

Si le vin rouge a bonne réputation en prévention cardiovasculaire, c’est grâce à certains polyphénols venus du raisin. Il s’agit des anthocyanes, des pigments qui colorent en rouge violacé la pulpe du raisin noir, et du resvératrol, abondant dans la peau. Ces composés aux effets antioxydants et anti-inflammatoires protègent les artères et préviennent la formation de caillots dans les vaisseaux.

La Bourgogne regorge d’énergie en grains dans Bourgogne 220px-Vignes_CognacLes tanins du raisin sont situés dans les pépins, dans les pellicules et les rafles. Ils évoluent de manière opposée au cours de la maturation du raisin : dans les pépins, la concentration en tanin diminue en général de la véraison à la maturité alors qu’elle augmente dans les pellicules. Dans les rafles, elle varie peu au cours de la maturation.

Le vignoble bourguignon comprend 84 appellations d’origine contrôlées (AOC) : 9 appellations « régionales » et « sous-régionales », 41 appellations communales ou « villages » (avec 562 dénominations « premiers crus » sur ces appellations « village ») et 34 appellations « grands crus ».

La superficie de vignes représente 29 500 hectares, dont 25 000 hectares en AOC. La production de cette région viticole s’élève à 1 500 000 hectolitres de vin, pour environ 200 000 000 bouteilles commercialisées.

La région Bourgogne produit des vins rouges, à base des cépages pinot noir et gamay, et des vins blancs, à bases de cépages chardonnay et aligoté. Il est produit plus de vins blancs que de vins rouges, soit 60,5 % de vins blancs, 31,5 % de vins rouges et rosés et 8 % de crémant.

Fruits d’une longue histoire, la Bourgogne et ses vins sont réputés dans le monde entier. Avec un vignoble fortement morcelé et une qualité de vins assez hétérogène en fonction des appellations, des « climats » selon le terme local, mais aussi des domaines, des maisons de négoce et des caves coopératives, la Bourgogne n’en est pas moins confrontée au défi de la mondialisation.

220px-Chardonnay_raisin_cherves dans FLORE FRANCAISEEn Bourgogne, le rôle de l’exposition par rapport à l’ensoleillement est primordial, de sorte que la géologie intervient d’abord en permettant de telles expositions. Le façonnement par les rivières intervient ensuite, en créant, par exemple, des versants exposés au sud dans une façade de faille ou de cuesta à regard vers l’est.

Les hivers sont très froids sur les collines élevées du Châtillonnais, de l’Auxois et du Morvan. La vallée de la Saône et les vallées abritées possèdent une température douce et tempérée. Les gelées printanières, surtout dans le Chablisien, sont parfois redoutables et diminuent la récolte comme ce fut le cas en 1902, 1921, 1930 et 1945.

Les jours de pluie se répartissent assez équitablement sur l’année avec un maximum en automne et un minimum en été. L’influence du relief joue sur la répartition géographique des pluies. Les Arrières-Côtes forment un écran au vignoble qui, de ce fait, reçoit moins d’eau.

Ainsi, l’orientation du vignoble joue un rôle important. Les expositions sud et sud–est sont privilégiées. L’implantation se fait le plus souvent sur les coteaux à l’abri des vents dominants venant du sud-ouest (deux cents quarante-neuf jours par an).

Du fait de la situation septentrionale du vignoble, la notion du millésime est importante.

 

D’un point de vue géologique, le vignoble de Bourgogne se répartit en deux grands ensembles :

Pour en savoir plus consultez : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vignoble_de_Bourgogne

 

 

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LES CULTURES DE NOS CAMPAGNES : LES BLES

Posté par francesca7 le 9 septembre 2015

 

BLES de Bourgogne21Type de blé cultivé exclusivement pour sa semoule, destinée à différentes préparations (biscuits, gâteaux, couscous), mais surtout à la fabrication de pâtes alimentaires (espèce Triticum durum, famille des graminées).

Le blé dur se différencie du blé tendre par les éléments botaniques suivants : 

un épi à rachis solide, à glumes carénées jusqu’à la base, à glumelle inférieure terminée par une longue barbe colorée ; un grain très gros possédant un albumen vitreux qui le rend apte à donner des semoules et une teneur plus élevée en protéines (supérieure à 14 %); un poids spécifique plus élevé, de l’ordre de 80 kg pour 100 l contre 75 pour le blé tendre ; un tallage assez faible.

Par ailleurs, s’il présente des exigences physiologiques proches de celles du blé tendre, il s’en distingue par une plus grande sensibilité au froid (on observe des dégâts sur les feuilles à partir de – 8oC), une plus grande résistance aux températures élevées et à la sécheresse, une tendance plus prononcée à la verse et des besoins plus élevés en azote (il faut en moyenne 3,5 kg d’azote pour produire un quintal de grains).

Dans les régions où il est cultivé, le blé dur se substitue souvent au blé tendre. Les itinéraires techniques sont très proches de ceux de ce dernier.

Pour les blés durs d’hiver, les semis se font fin octobre-courant novembre pour les variétés tardives (type `Néodur’) et de novembre à décembre pour les variétés précoces. La densité va de 250 grains/m2 pour les semis de novembre à 350 grains/m2 pour ceux de décembre. Les semis de blés durs de printemps, très peu importants, ont lieu en mars.

Les modalités de la fertilisation sont les mêmes que celles du blé tendre, mais les quantités d’azote nécessaires sont supérieures d’environ 10 %. Un apport supplémentaire est nécessaire à la fin de la montaison. La lutte contre les adventices est identique à celle pratiquée pour le blé tendre.

Les parasites et les maladies sont les mêmes que ceux du blé tendre. Le blé dur est cependant plus sensible à la fusariose, ce qui justifie un traitement systématique des semences. Par ailleurs, le blé dur est sensible à deux affections spécifiques, dont les risques sont amplifiés par un temps pluvieux lors de la maturation : le mitadinage, se traduisant par l’apparition de plages farineuses sur l’albumen qui altèrent sa structure vitreuse et homogène, dont l’origine est attribuée à une déficience en alimentation azotée lors de la phase de maturation du grain (d’où l’apport complémentaire d’azote en fin de montaison); 
la moucheture, se manifestant par des taches mycéliennes de couleur brune sur le sillon du grain, qui provoquent des piqûres noires sur la semoule.

Un taux trop élevé de grains atteints de mitadinage dans un lot réduit le rendement en semoule et entraîne son déclassement. Si le poids spécifique des grains est inférieur à 80, la récolte est déclassée, de même si la teneur en protéines est inférieure à 14 %. Par ailleurs, les fabricants de pâtes exigent des semoules possédant une couleur jaune ambré et une bonne tenue à la cuisson ; à cet égard, la couleur des grains est un critère de qualité.

Utilisations.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLa semoule de blé dur est principalement utilisée pour la fabrication de pâtes alimentaires, pour laquelle elle est obligatoire dans certains pays (Italie, Grèce, France). Dans d’autres pays toutefois (Espagne, Portugal), la législation est plus permissive et autorise l’utilisation de blés panifiables, à condition qu’il en soit fait mention sur les emballages. La semoule de blé dur est également utilisée pour la fabrication de la semoule de couscous et de diverses sortes de gâteaux secs.

La connaissance des superficies et des productions est imprécise, car certains pays (Australie, Argentine, Mexique) confondent dans leurs statistiques le blé dur et le blé tendre. On estime cependant que la superficie mondiale de blé dur est comprise entre 15 et 20 millions d’ha, dont plus de la moitié est concentrée autour du bassin Méditerranéen et dans les pays du Moyen-Orient.

La production s’élève à environ 30 millions de t. Les principaux producteurs sont l’Union européenne (8,5 millions de t), le Canada (4 millions), la Turquie (3,5 millions) et les États-Unis (3 millions). La production des pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient représente un tiers de la production mondiale, mais elle est marquée par une irrégularité due à la variabilité des conditions climatiques.

Le commerce mondial du blé dur varie entre 5 et 6 millions de t, en fonction de la récolte des pays du bassin Méditerranéen et du Proche-Orient, principaux foyers de consommation. Le Canada et les États-Unis assurent 90 % des exportations.

L’essentiel de la production de l’Union européenne provient de l’Italie (4 millions de t), de la France, de la Grèce (1,5 million de t chacune) et de l’Espagne (0,8 million de t).

En France, la culture du blé dur a connu des fluctuations au cours des vingt dernières années. Traditionnellement confinée dans le Midi, elle s’est étendue vers le Centre et le Bassin parisien au cours des années 1980. La réforme de la politique agricole commune (PAC) en 1992 a modifié le contexte de la production à la suite de la mise en place d’un système de primes limitées aux zones méridionales assorti d’un système de quotas d’abord par agriculteur, ensuite par région, ce qui a entraîné une diminution des superficies dans les zones ne bénéficiant pas des primes. La superficie actuelle se situe autour de 300 000 ha, dont la quasi-totalité en blé dur d’hiver. (Roger-Estrade (A.))

Le blé tendre

LES CULTURES DE NOS CAMPAGNES : LES BLES dans FLORE FRANCAISE 220px-%C3%89pi_de_bl%C3%A9Type de blé cultivé pour l’alimentation animale et humaine, et principale céréale des régions tempérées du monde (espèce Triticum aestivum,famille des graminées).

Le blé correspond à la sous-espèce Triticum aestivum vulgare, au sein de laquelle on a inventorié un grand nombre de variétés ou formes différentes. La plante adulte possède des limbes foliaires à oreillettes velues et à ligules, et des épis blancs, parfois roux, portant de 12 à 15 épillets. Chaque épillet comporte 2 ou 3 fleurs fertiles capables de s’autoféconder. Le grain de blé tendre est un caryopse nu, blanc ou roux, ovoïde, pesant de 35 à 45 mg. Sa valeur énergétique est élevée, de l’ordre de 1,2 UF (unité fourragère) par kg de matière sèche. C’est, en outre, le grain de céréale le plus riche en azote (en moyenne 110 g de matières azotées digestibles par kg de matière sèche). La température optimale de croissance du blé se situe entre 15 et 22oC. Cette plante connaît deux périodes critiques par rapport à ses besoins en eau : l’une dans les 20 jours précédant l’épiaison, l’autre au cours de la maturation du grain, durant le palier hydrique.

Les variétés cultivées sont des lignées pures. Quelques variétés de blés hybrides ont cependant été obtenues, mais leur diffusion se heurte encore à plusieurs problèmes, notamment l’homologation des agents chimiques d’hybridation pour la production de plantes mâles stériles et l’absence de recul sur l’intérêt de ces nouvelles variétés.

Il existe en France plus d’une centaine de variétés inscrites au catalogue officiel, qui permettent de répondre à des demandes très diverses. Elles sont classées par l’ITCF suivant leurs valeurs d’utilisation : blés améliorants ou de force, blés panifiables supérieurs, blés panifiables, blés pour d’autres usages et blés impanifiables. Pour sa part, l’Association de la meunerie distingue les blés panifiables, les blés correcteurs, les blés de force et les blés à tendance biscuitière.

Chaque variété est notée en fonction de sa précocité, de sa résistance aux accidents (froid, verse, etc.) et aux maladies, ainsi que sur sa productivité. Les variétés les plus cultivées en France actuellement sont des variétés d’hiver ou semi-alternatives et classées en panifiable supérieur. Les variétés de printemps ont quasiment été abandonnées et ne sont utilisées que dans certaines circonstances particulières (destruction accidentelle d’une culture nécessitant un nouveau semis au printemps).

Considéré comme une culture favorisant le développement des mauvaises herbes, le blé tendre prend généralement place après une culture nettoyante (plante sarclée, légumineuse fourragère, tournesol, maïs). Toutefois, le développement de l’usage des désherbants conduit à s’affranchir de cette règle, et le blé se succède quelquefois à lui-même malgré un risque d’infestation par les maladies.

Les techniques actuelles de préparation du sol vont, en fonction des circonstances, des précédents culturaux, etc., d’un travail profond du sol (labour, décompactage) suivi de façons superficielles, jusqu’au semis direct sur un sol préalablement désherbé.

Le blé tendre est habituellement semé dans le courant du mois d’octobre, mais il peut être implanté en novembre et jusqu’en décembre lorsque la récolte de la culture précédente est tardive (betterave sucrière) ou lorsque la pluviométrie d’automne retarde les semis. La densité est en moyenne de 250 grains/m2. Elle est augmentée à 300 grains/m2 pour des semis plus tardifs.

Fertilisation.

 dans Les spécialitésIl faut 3 kg d’azote pour produire un quintal de grains. Les besoins de la plante évoluent en fonction du stade de la céréale : ils sont d’autant plus importants que la vitesse de croissance est élevée. Pendant la phase de levée et de début du tallage, la plante se développe à partir des réserves en azote de la graine et du sol. Les besoins commencent à se manifester à partir du tallage. Ils sont encore faibles (de l’ordre de 50 kg/ha), mais une carence peut avoir un effet sur l’émission de talles et sur le développement du tallage. Le premier apport en azote doit correspondre aux seuls besoins du tallage afin d’éviter, d’une part des pollutions, d’autre part l’émission de jeunes talles secondaires sans intérêt pour la plante. Dans la pratique, on le limite entre 20 et 30 kg/ha sous une forme rapidement utilisable.

Du stade épi 1 cm jusqu’à la floraison, les besoins de la plante sont maximaux, la vitesse de croissance étant en ordre de grandeur dix fois supérieure à celle de la période précédente. Or ce stade se situe en sortie d’hiver, époque où la minéralisation est insuffisante pour répondre aux besoins. Le deuxième apport d’azote est alors indispensable, car toute carence a un effet dépressif sur le rendement. La quantité à apporter est calculée à partir d’un objectif de rendement par la méthode du bilan prévisionnel de l’azote. Toutefois, si l’observation au champ ou l’analyse des plantes fait apparaître un déficit en azote, un troisième apport de correction est effectué avant la sortie de la dernière feuille, car c’est avant ce stade que la nutrition azotée a un effet sur la croissance et sur le nombre de grains. 

Les ravageurs animaux les plus nocifs sont les pucerons, les cicadelles et les limaces. Les premiers sont susceptibles de transmettre des maladies à virus, tel le nanisme du blé, aussitôt après la levée. On traite par pulvérisation dès l’apparition des vols. Contre les limaces, la lutte, préventive, a lieu au moment du semis, par épandage de granulés en plein ou localisé sur la ligne de semis. Contre les insectes, les méthodes de lutte biologique commencent à se développer.

Dans le monde, avec 220 millions d’ha en moyenne, le blé devance largement le riz (150 millions) et le maïs (140 millions). Après un pic de 610 millions de t en 1998, la production mondiale se maintient, d’après la FAO, dans une fourchette de 580 à 585 millions de t. Le rendement moyen mondial est d’environ de 2,5 t/ha.

La Chine est le premier producteur mondial, avec environ 110 millions de t. Viennent ensuite l’Union européenne (100 millions), par l’ALENA (Canada, Mexique, USA) avec 95 millions, l’Inde (65 millions) et l’Australie (25 millions). La production de la CEI, mal connue, serait de l’ordre de 25 millions de t. Entre 1980 et 1990, la production dans les principaux pays producteurs a évolué de façon diverse : la croissance a été forte en Chine, en Australie et dans l’Union européenne, stable en Amérique du Nord et en très fort déclin dans la CEI.

L’Union européenne, avec une superficie de 17 millions d’ha, obtient un rendement voisin de 6 t/ha, ce qui la place en tête des rendements mondiaux. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni assurent plus des deux tiers de la production communautaire.

En France, premier producteur européen, la culture du blé occupe près de 5 millions d’ha, pour une production qui était en 1998 de 38 millions de t. Les plus importantes régions de production sont dans l’ordre : la région du Centre, la Picardie et la Champagne-Ardenne qui, avec 13 départements, assurent près de 40 % de la production nationale pour une superficie emblavée de 1 700 000 ha. Pour ces trois régions le rendement moyen était en 1998 supérieur à 80 quintaux par ha.

Les échanges annuels oscillent depuis plusieurs années autour de 100 millions de tonnes. Cinq grands exportateurs assurent 90 % des échanges mondiaux de blé tendre : les États-Unis (29%), le Canada (19%), l’Australie (17%), l’Union européenne (16%) et l’Argentine (7%). Une série de pays interviennent sur le marché de façon variable suivant l’importance de leurs récoltes. Il s’agit de la Turquie, de l’Inde, de la Syrie, de la Hongrie, de la Roumanie, du Kazakhstan et de l’Ukraine. La présence de ces pays sur le marché mondial est facilitée par la libéralisation progressive des échanges, favorable à l’émergence d’opérateurs privés.

Le marché a connu d’importants changements dans la structure de la demande au cours des dix dernières années. L’ex-URSS a fortement diminué ses achats ; des pays autrefois importateurs ont réduit leur dépendance (Chine) ou sont même devenus exportateurs (Inde). Enfin, l’Union européenne est devenue l’un des principaux exportateurs mondiaux. Du côté des importateurs, la demande est très dispersée mais quelques pays sont d’importants acheteurs. Ce sont par exemple l’Indonésie, la Chine, la Corée du Sud, le Japon, l’Afrique du Nord et l’Égypte.

RESSOURCES encyclopédiques

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Alisier, arbre avertisseur de la pluie

Posté par francesca7 le 8 septembre 2015

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Ou comment dame Nature a su donner à l’Homme les moyens de mieux l’appréhender, pour peu que celui-ci y prête attention…

Le commandant de l’école du 11e régiment de ligne à Bouillon, M. le capitaine Dordu, se promenant, au commencement du mois de mai 1889, aux environs de Bouillon, rencontra le brigadier forestier, qui faisait sa tournée. La conversation étant tombée sur la prévision du temps, le brigadier raconta qu’un jour un petit pâtre qui gardait des vaches lui avait dit, dans la matinée, qu’il pleuvrait certainement avant la fin du jour, parce qu’un arbre qu’on apercevait à la lisière de la forêt avait ses feuilles toutes blanches, tandis qu’elles étaient vertes le matin.

Le pâtre assurait que chaque fois que l’arbre devenait blanc, c’était un signe certain de pluie. Le brigadier ajouta que l’arbre eut raison : car il plut le jour même. L’arbre désigné était un alisier de l’espèce dite « à larges feuilles » ou « de Fontainebleau » (Sorbus latifolia), qui atteint environ 6 mètres de hauteur, et dont les feuilles, vertes en dessus, sont blanches et cotonneuses en dessous. Elles se retourneraient donc en cas de probabilité de pluie.

L’alisier est un arbre facile à planter ; il croît dans presque tous les terrains et forme un ornement très agréable dans un jardin. Il fournit un bois très dur, souple, liant et tenace, pesant, compacte, susceptible de recevoir un très beau poli ; aussi était-il recherché par les tourneurs, les sculpteurs et les mécaniciens. Ses feuilles sont pétiolées, larges, non échancrées en cœur à leur base, ovales arrondies, pointues, dentées, anguleuses, particulièrement vers leur base. Ses fleurs paraissent en mai ; elles sont blanches et odorantes, disposées en corymbe, à pédoncule et calice cotonneux. Ses fruits sont d’un rouge oranger, un peu plus longs et plus gros que dans l’alisier blanc, et d’un goût un peu amer.

(D’après « Le Journal de la jeunesse » paru en 1890 et « Manuel du cultivateur forestier, contenant l’art de cultiver
en forêt tous les arbres indigènes et exotiques, propres  à l’aménagement des bois » (Tome 1) paru en 1834)

                                                                                                                                                                     

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Un Alicament oublié : le Céleri

Posté par francesca7 le 6 septembre 2015

Céleri« Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit ta nourriture » selon Hippocrate, et il avait parfaitement raison. Les jours rallongent et l’hiver se glisse doucement vers le printemps. Cependant les journées sont encore fraîches et les légumes d’hiver sont encore très présents sur les étals de nos maraîchers. Aujourd’hui dans mon panier, un légume rustique parfois oublié, excellent en velouté et en purée mais aussi très connu en salade dans sa version crue, je veux parler du céleri-rave.

Je ferai une légère présentation du céleri branche car ce sont deux variétés différentes d’une même plante potagère et j’ai longtemps pensé le contraire. Pour moi les feuilles et la racine étaient une seule et même plante et bien non. Comme tout ce que Dame Nature nous offre, nous verrons également combien les vertus du céleri sont importantes pour notre santé..

Les bienfaits du céleri sur notre santé

Nous le savons, manger des fruits et des légumes diminuent les risques de maladies cardiovasculaires et de certains cancers grâce à la présence d’antioxydants.

Hypertension
La présence des phtalides dans le céleri joue un rôle important au niveau de la pression artérielle. En effet elles abaissent la pression artérielle en relâchant les muscles autour des artères réduisant ainsi le stress.
Des chercheurs scientifiques de Chicago ont mené une étude sur les vertus du céleri et ont validé son action dans le cas d’hypertension. Les chercheurs ont administré à des animaux de laboratoire, de petites quantités de 3-n-butyl phtalide, une substance complexe chimique que contient le céleri. Après une semaine la pression artérielle des animaux a baissé en moyenne de 12 à 14 %.
Les chercheurs ont également constaté que cette substance abaissait les taux sanguins de catécholamines, des hormones reliées au stress. On sait que le stress contribue à augmenter la pression sanguine.

Un Alicament oublié : le Céleri dans FLORE FRANCAISE 220px-C%C3%A9leri
Cholestérol
Les phtalides augmentent la sécrétion d’acide ce qui permet de diminuer le cholestérole.
Sphère intestinale
Sa richesse en fibres, facilite le transit intestinal.
Diurétique
Le potassium et le sodium présents en quantité importante dans le céleri (rave et branche) permettent d’éliminer l’excès de liquide dans le corps. Il est par ailleurs un excellent antiseptique des voies urinaires.
Le céleri nettoie l’organisme. Il élimine les toxines. Pour profiter des effets purifiants du céleri, prenez une tasse de jus de céleri mélangé à du jus de carotte une fois par jour.
Les articulations
Le céleri est recommandé dans le traitement des problèmes articulaires, pour sa teneur en flavonoïdes. Ces derniers exercent une action anti-inflammatoire et antioxydante qui comme nous le savons renforce le terrain immunitaire. La silice qu’il renferme stimule la production et le renouvellement des tissus articulaires et conjonctifs.
Arthrite, rhumatisme et goutte
Ce légume élimine l’excès de liquide dans le corps grâce au potassium et au sodium que celui-ci contient. Il permet de soulager ainsi grâce à l’élimination de l’acide urique, les inflammations causées par la goutte, le rhumatisme ou l’arthrite.
Pour traiter l’arthrite et la goutte, faites une infusion de graines de céleri. Buvez 1,5 de graines infusées dans 1 tasse d’eau chaque jour. Vous pourriez aussi faire une poudre de ces graines et ajouter 1 cuillère à thé de cette poudre à vos aliments une fois par jour.
Le céleri est aussi recommandé pour les personnes souffrant de diabète car il aurait des propriétés hypoglycémiantes.
Sphère pulmonaire
Le céleri est connu pour avoir les propriétés antispasmodiques et est utile dans le traitement de l’asthme, de la bronchite, de pleurisy et tuberculose.

Mise en garde

Du fait de la teneur relativement élevée en sodium du céleri (269 mg/100 g pour le céleri-rave et 360 mg/100 g pour le céleri branche cru) le cé́leri est à supprimer dans tout régime sans sel strict. Mais dans un régime sans sel moins sévère, il peut être occasionnellement consommé. En raison de ses effets diurétiques, il est déconseillé aux personnes atteintes de diarrhées chroniques de consommer trop de céleri.

Du fait de la quantité élevée de vitamine K dans le céleri vitamine également fabriquée par l’organisme, les personnes qui prennent des médicaments anticoagulants, doivent modérer leur alimentation en produit contenant de la vitamine K. Il est fortement conseillé de consulter un médecin pour connaître les sources alimentaires de vitamines K.

220px-Knolselderij_knol_%28Apium_graveolens_var._rapaceum%29_%27Dolvi%27 dans FLORE FRANCAISESyndrome d’allergie orale
Ce syndrome est une réaction allergique à certaines protéines d’une gamme de légumes et fruits. Les personnes les plus touchées sont en général celles sensibles au pollen.
La plupart des réactions sont causées par des aliments crus, parce que les protéines allergènes associées au syndrome d’allergie orale sont habituellement détruites par la cuisson. Certaines parties des végétaux comme la pelure peuvent être davantage allergisantes que d’autres.
Les symptômes qui peuvent apparaître vont des démangeaisons et des brûlures aux lèvres, à la bouche et à la gorge, des écoulements et démangeaisons oculaires, des écoulements nasaux, des éternuements.
Il est toutefois recommandé de consulter votre médecin traitant qui peut vous adresser à un allergologue, afin de déterminer la cause de la réaction et les éventuelles mesures de précaution à prendre.
Déconseillé pendant la grossesse et dans le cas de troubles rénaux.

Quelques applications

Utilisation interne
Jus de céleri au mixeur : 2 tasses par jour. Pour désintoxiquer l’organisme, dans les maladies de pléthore, les rhumatismes, l’obésité, la goutte. Également efficace contre l’asthme, la toux et la bronchite.

Vin de céleri : broyer une racine de céleri avec du sucre dans 1 l de bon vin blanc et faire macérer 48 heures. Filtrer. En boire 2 ou 3 verres par jour comme diurétique. Ce vin vous rappellera le goût de l’ananas.
Décoction de racines de céleri : 30 g par litre d’eau. Laisser bouillir 5 à 10 minutes. Boire 2 à 3 tasses par jour.

Utilisation externe
Bain de céleri : faire bouillir une grosse tête de céleri hachée avec ses feuilles dans 2 l d’eau, pendant ¾ d’heure environ. Laisser refroidir, filtrer. Contre les engelures, baigner les parties atteintes dans l’eau aussi chaude que possible pendant environ ¼ d’heure. Réchauffer le bain pour renouveler le soin 3 fois dans la journée.

Action cicatrisante
Préparez un cataplasme de céleri (purée) et appliquez sur une blessures ou plaie ouverte plusieurs fois par jour.

Le céleri en cuisine

La rave de céleri doit se choisir avec une consistance assez ferme et se conserve très bien durant 3 à 4 jours dans le bac à légume du congélateur.
Le céleri-rave est surtout connu dans sa version rémoulade, cru, râpé et assaisonné avec une mayonnaise à la moutarde.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsMais le céleri peut également se consommer cuit. Pour ce faire il suffit de l’éplucher comme une pomme de terre et de le cuire à la vapeur ou dans du lait additionné d’un peu d’eau puis de le réduire en purée. Vous pouvez lui ajouter une pomme de terre pour en adoucir le goût. C’est une excellente garniture pour accompagner un poisson, une viande ou une volaille.

Le céleri branche
Il se conserve également très bien dans le bac de votre réfrigérateur et se congèle facilement. Ses feuilles parfument merveille un potage ou un bouillon Il se prête à des recettes très simples.

Ses côtes se mangent crues en salade ou en trempettes. Le cœur du céleri branche est excellent braisé pour accompagner une viande, un poisson ou une volaille ou tout simplement en gratin mélangé à des pommes de terre. Vous aurez ainsi un gratin dauphinois revisité.

Principales sources :

• Améliore ta santé : www.amelioretasante. com
• Cuisine Journal des Femmes : www.cuisine.journaldesfemmes.com
• Désir d’être : www.desirdetre.com
• e-Santé : www.e-sante.fr
• Informations nutritionnelles : www.informationsnutritionnelles.fr
• Les fruits et légumes frais : www.lesfruitsetlegumesfrais.com
• Medisite : www.medisite.fr
• Passeport Santé : www.passeportsante.net
• Santé Le Figaro : www.sante.lefigaro.fr
• Wikipedia : www.fr.wikipedia.org

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La jonquille de nos sous-bois

Posté par francesca7 le 6 septembre 2015

 

Avec sa fleur en trompette, son air timide et son parfum entêtant, la jonquille symbolise le retour des beaux jours ! Cette fleur simple fait la joie des jardiniers, des promeneurs et des enfants lorsqu’aux prémices du printemps, elle pointe le bout de son nez. On en fait également de charmants bouquets de fleurs, notamment à l’occasion de la fête des Grand-Mères

Jonquile

Le terme jonquille est ambigu. il provient en réalité d’une espèce bien précise de narcisse : lenarcissus juncifolius (ou narcissus jonquilla, narcisse jonquille), dont le nom s’explique par la ressemblance de ses feuilles avec celles du jonc.
 
Pourtant, on utilise dans le langage courant le terme « jonquille » pour désigne de nombreuses autres espèces de narcisses, et tout particulièrement le narcisse jaune (narcissus pseudonarcissus, appelé aussi narcisse trompette).
 
Les narcissus jonquilla et les narcissus pseudonarcissus sont les plus communes sur le marché. Parmi les autres espèces, on peut citer le narcissus poeticus (ou narcisse des poètes, blanc au cœur jaune, considéré communément comme étant le vrai narcisse), le narcissus canalicatus, le narcissus cyclamineus, lenarcissus triandus.
 
Les jonquilles ou narcisses simples sont généralement des fleurs de couleur jaune. Mais selon les espèces et les variétés, on les trouve aussi blanches, ou encore avec un cœur orangé, voire rose pâle.
 
Le mot Narcissus vient du terme narkê (« qui endort »), sûrement du fait du parfum suave de la fleur.
Le terme jonquille provient de l’espagnol junquillo (petit jonc). Il apparaît en France en 1596, d’abord au masculin avec « jouquille ».

Pleine de charme et de soleil, la jonquille est la fleur emblématique de la fête des Grand-Mères.

La légende de Narcisse

Originaire d’Europe Centrale, d’Afrique du Nord et d’Asie, le narcisse tire son nom de la mythologie grecque et de la fameuse légende de Narcisse. Fils de la nymphe Liriopé et du dieu fleuve Céphise, Narcisse était un garçon d’une incroyable beauté mais doté d’un orgueil démesuré. La nymphe Echo, rejetée par le jeune homme, lui lança un sort pour se venger : un jour où il s’abreuvait à une source, il contempla son reflet dans l’eau et en tomba fou amoureux. Habité par une passion impossible à assouvir, il finit par mourir. A l’endroit où fut trouvé son corps, on découvrit des fleurs blanches que l’on nomma « narcisses ».
Cette histoire a donné le terme « narcissique », désignant une personne qui s’aime à outrance.

La jonquille dans le langage des fleurs

Dans le langage des fleurs, la jonquille signifie « je vous désire » ou encore « je me languis d’amour ». Mais charmante et lumineuse, elle peut être aussi offerte pour témoigner de son affection, ce qui fait d’elle la fleur phare de la fête des Grand-Mères.

Quelques conseils d’entretien

Les bulbes de narcisses se plantent entre septembre et novembre, au soleil ou à l’ombre légère. Installez-les dans une terre bien drainée, à une profondeur d’environ trois fois la hauteur du bulbe. Un peu d’engrais à l’automne, peu d’arrosage… la jonquille la plus répandue (narcissus pseudonarcissus) apparaît dès le mois de mars, mais la floraison des narcisses peut durer jusqu’au mois de mai. Pour une bonne floraison l’année suivante, coupez la tige au ras du sol une fois que le feuillage est devenu bien jaune.
 
Ses qualités ornementales donneront ainsi un avant-goût de printemps très efficace à vos jardinières, apporteront de l’éclat à vos massifs et parterres, ou embelliront le pied de vos arbres fruitiers ! 

  • La jonquille de nos sous-bois dans FLORE FRANCAISE 220px-Narcissus_jonquilla_2Pour conserver votre bouquet de jonquilles le plus longtemps possible, coupez les tiges en biseau et arrêtez le suc qui s’écoule des tiges. Laissez sécher les tiges pendant 30 minutes ou cautérisez-les, par exemple en passant rapidement leur extrémité au dessus de la flamme d’un briquet. Trempez ensuite dans de l’eau fraîche durant 1 à 2 heures. 
  • Son parfum prononcé et suave peut parfois être entêtant. Aussi, il convient d’éviter si possible d’en offrir à une personne en maternité ou à l’hôpital. 
  • La jonquille est l’emblème du Pays de Galles. Le 1er mars, jour de fête nationale, les Gallois ont pour coutume d’en porter une à la boutonnière. 
  • La jonquille fait partie de La Guirlande de Julie, célèbre cadeau de Charles de Montausier offert à Julie d’Angennes en 1641. Il s’agit en fait d’un recueil de poésies écrit par les plus belles plumes de l’époque et dédiées chacune à une fleur. Un cadeau d’un romantisme absolu !

 

 

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La petite histoire du poivron

Posté par francesca7 le 4 septembre 2015

290px-Capsicum_annuum_fruits_IMGP0049Le poivron (ou piment au Québec) est un groupe de cultivars de l’espèce Capsicum annuum (tout comme certains piments). Ce sont les variétés douces issues de cette espèce par sélection. Ces cultivars doux produisent des fruits de différentes couleurs dont le rouge, le jaune et l’orange. Le fruit est également consommé sous sa forme verte immature. C’est une plante annuelle de la famille des Solanacées originaire du Mexique, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. La plante est cultivée comme plante potagère pour ses fruits consommés, crus ou cuits, comme légumes. Le terme désigne à la fois le fruit et la plante.

Le poivron est l’ingrédient indispensable d’un certain nombre de plats, comme la piperade ou la ratatouille, mais il peut aussi bien servir d’accompagnement.

La petite histoire du poivron

Le poivron serait originaire du Mexique. En effet on a retrouvé des graines datant d’au moins 7000 ans lors de la découverte de vestiges dans une grotte de Tehuacan au Mexique, ce qui donne à penser qu’il aurait été domestiqué par les peuples de cette époque. Certains revendiquent son origine à 9000 ans ce qui en ferait la plante la plus ancienne cultivée en Amérique. Les Aztèques le cultivaient déjà.

En 1493 lors de son premier voyage, le médecin de l’expédition de Christophe Colomb, le docteur Chanca remarqua sur une île identifiée aujourd’hui comme étant Cuba, que les Indiens (puisqu’ils croyaient être arrivés aux Indes) assaisonnaient leur nourriture avec une plante du nom de « agi ». Pensant qu’il s’agissait de poivre rouge, par erreur le nom est resté : « Poivron » désignant un fruit à saveur douce. Le nom piment sera pour désigner des variétés aux saveurs piquantes. 

À son retour Christophe Colomb introduira le poivron et le piment en Europe. Ce sont ensuite les colonisateurs espagnols et portugais qui les répandront dans le monde.

Au XVIe siècle le poivron est bien connu en Europe où l’on dénombre déjà une dizaine de variétés de formes et couleurs différentes.

La petite histoire du poivron dans FLORE FRANCAISEL’apparition du poivron à 4 lobes en Europe reste une énigme. On en retrouve trace en 1699 grâce à un pirate anglais du nom de Wafer, qui en aurait vu au Panama.

Mais ce n’est qu’au XVIIIe siècle que leur culture s’est véritablement déployée avec l’apparition de couleurs si variées : pourpre, rouge vif, orange, vert, jaune.

Largement cultivé en Europe depuis le XVIIIe siècle, il est la base du plat national hongrois, le goulasch. En effet le paprika épice présent dans le plat national est obtenu à partir de la graine mûre et séchées et moulue du poivron rouge.

On retrouve également le poivron dans de nombreux plats traditionnels du bassin méditerranéen : la fameuse piperade du Pays Basque, la ratatouille provençale, la paëlla espagnole, etc.

En 1932, le chercheur hongrois Alber Szent-Gyorgyi en extrait la vitamine C. Il l’isole du poivron sous forme de poudre blanche cristallisée. Avec 2 tonnes de poivron, il obtient 500 g de poudre qu’il appelle acide ascorbique : « capable de prévenir le scorbut ».

Il a fallu du temps au poivron pour trouver sa place sur nos tables. C’est l’influence de la cuisine nord-africaine qui lui permettra de s’imposer et ce depuis à peine un quart de siècle. Certains cultivateurs poètes l’appellent aussi « Corail des jardins ».

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Le vertus du poivron

Que contient le poivron ?

Les informations mentionnées ci-dessous considèrent la teneur en vitamines et oligo-éléments du poivron cuit.
Le poivron est une plante bénéfique pour notre santé.
Une source de vitamines et de minéraux non négligeables pour notre système immunitaire.

On soulignera la quantité importante de vitamine C : 74,4 mg/100 g. 50 g seulement permet de couvrir 75 % des apports quotidiens recommandés ! C’est durant le mûrissement du poivron que la quantité de vitamine C augmente. Elle serait environ deux fois plus élevée dans les poivrons rouges que dans les verts, qui eux n’ont pas atteint leur pleine maturité.

Le poivron est peu calorique : 21kcal/100 g un allié minceur.
Eau : 91,9/100 g
Sodium : 2,0 mg/100 g soit l’équivalent en sel de 5,04 mg/100 g
Le poivron est très riche en fibres avec 2 g/100 g qui stimule le transit intestinal. Les personnes sensibles de l’intestin le consommeront cuit.

Vitamine A : bêta-carotène : (750 µg/100 g) essentielle pour la santé, la vitamine A joue également un rôle important dans la vision au niveau de l’adaptation de l’œil à l’obscurité, elle participe également à la croissance des os, à la régulation du système immunitaire. Notre organisme peut transformer en vitamine A certains caroténoïdes on les qualifie de provitamine A ou bêta-carotène. Ce qu’il faut savoir c’est que le bêta-carotène ne se transforme en vitamine A que dans la mesure où l’organisme en a besoin. Le bêta-carotène est un pigment qui a une action filtrante face au soleil.
Vitamine B1 : (0,06 mg/100 g), c’est une coenzyme, importante pour la production d’énergie puisée dans les glucides que nous absorbons. Elle favorise la transmission de l’influx nerveux et aide à une bonne croissance.
Vitamine B2 : (0,03 mg/100 g), importante dans la production d’énergie. Elle sert aussi à la fabrication des globules rouges et des hormones, ainsi qu’à la croissance et à la réparation des tissus.
Vitamine B3 : (0,48 mg/100 g), importante dans la production d’énergie. Elle participe également au processus de formation de l’ADN (matériel génétique), permettant ainsi une croissance et un développement normaux.
Vitamine B5 : (0,08 mg/100 g) ou Acide pantothénique
Vitamine B6 : (0,23 mg/100 g), elle est essentielle car notre organisme ne sait pas la fabriquer et joue un rôle de cofacteur dans un grand nombre de processus liés au métabolisme des acides aminés et des protéines.
Vitamine B9 : (16,3 µg), joue un rôle essentiel dans la fabrication de toutes les cellules de notre corps, dont la production de notre matériel génétique, le bon fonctionnement du système nerveux et immunitaire.
Vitamine C : (74,4 mg/100 g) le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses propriétés antioxydantes. Elle contribue aussi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.
Vitamine E : (0,8 mg/100 g), est un antioxydant très important, protecteur des cellules du corps, notamment les globules rouges et les globules blancs (cellules qui font partie du système immunitaire).
Calcium : (9 mg/100 g) joue aussi un rôle important dans la coagulation du sang, le maintien de la pression sanguine et la 220px-Capsicum_annuum_var._Petit_carr%C3%A9_de_Nice_-_MHNTcontraction des muscles, dont le cœur.

Cuivre : (0,07 mg/100 g) en tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

Fer : (0,46 mg/100 g) toutes les cellules de notre corps sont composées de fer. Il est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang et joue un rôle important dans la fabrication de nouvelles cellules, des hormones et des neurotransmetteurs.

Manganèse : (0,12 mg/100 g) agit à titre de prévention sur les dommages causés par les radicaux libres.

Magnésium : (10 mg/100 g), le  » sel antistress « . Assure un bon équilibre nerveux et régularise l’excitabilité musculaire. Une carence favorise la fatigue, l’anxiété, l’insomnie, la constipation et la spasmophilie. Très utile à l’être humain car il participe au développement osseux, à la construction des protéines, les dents et le système immunitaire.

Phosphore : (18 mg/100 g) considéré comme le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle important pour le maintien de la santé des os et des dents.

Potassium : (166 mg/100 g) important pour la croissance et l’entretien des cellules. Indispensable au système nerveux et à la contraction musculaire normale – y compris le muscle cardiaque. Le potassium est également un électrolyte qui aide à équilibrer les fluides du corps humain, important pour maintenir une bonne pression artérielle

Selenium :(0,1 µg), a une forte capacité antioxydante. Il est indispensable au bon fonctionnement de la glande thyroïde et du système immunitaire.

Iode : (1 µg), acteur important dans la formation des hormones thyroïdiennes indispensables à la croissance, au développement et au métabolisme de base.

Zinc : (0,12 mg/100 g) joue un rôle important dans le cadre des réactions immunitaires, de la fabrication du matériel génétiques, de la cicatrisation des plaies et du développement du fœtus.

Antioxydants
Composés phénoliques.
Ce sont des substances antioxydantes. Les antioxydants réduisent les dommages causés par les radicaux libres. Les radicaux libres sont des molécules d’oxygène instables et incomplètes qui peuvent se retrouver dans l’organisme et qui tentent de s’accoupler à des éléments de nos propres cellules afin de se compléter. Dans l’opération, ils détruisent alors des cellules saines. Les antioxydants jouent un rôle important, celui de gendarmes face aux radicaux libres qui sont impliqués dans l’apparition des maladies cardiovasculaires et neuro-dégénératives, du vieillissement et de certains cancers en plus de stimuler le système immunitaire.
On retrouve comme composés phénoliques des flavonoïdes (surtout de la quercitine). Plus le poivron mûrit moins les flavonoïdes sont importants. C’est dans le poivron vert que la concentration est la plus élevée.

Caroténoïdes
Également aux propriétés antioxydantes, les caroténoïdes présents dans le poivron vert surtout sont la lutéine et le béta-catotène. Beaucoup plus importants dans le poivron rouge, en effet le poivron rouge contient neuf fois plus de pigments caroténoïdes que le poivron vert.

 

La richesse des produits de la Terre
Tous les produits de la Terre, fruits et légumes ont des propriétés qui vont bien au-delà des valeurs gustatives mais également de très nombreuses valeurs bénéfiques à la santé et au mieux-être.

Pour en bénéficier, il est important de choisir des produits « bio » dans la mesure du possible, sans pesticides, ni insecticides, non OGM. Ils doivent surtout être préparés en conscience, et avec amour. S’ils sont cuisinés, le micro-onde est à proscrire. En effet le micro-onde tue la vie présente dans les aliments. Il en résulte des produits « morts » sans aucune valeur énergétique.
La pharmacopée connue de tous, n’est qu’une pâle imitation de ce nous offre la Nature.

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QUAND LA PIVOINE S’EN MELE

Posté par francesca7 le 2 septembre 2015

 

Pour les Chinois, la pivoine est riche de symboles : on l’associe à la beauté féminine et à l’amour, mais elle est aussi l’emblème de l’abondance et de la réussite sociale.

 

Du grec paeonia (littéralement « plante à guérir »), la pivoine a très tôt connu le succès grâce à ses vertus curatives. Au regard de son incomparable beauté, elle n’a pourtant rien à envier à la rose, et est particulièrement plébiscitée pour la Fête des Mères ! Fleur de légendes vénérée par les Chinois, la pivoine a beaucoup à nous conter…

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Des textes antiques nous prouvent que les Grecs étaient déjà conscients des nombreuses vertus qu’offre la pivoine. Vers 400 ans av J.-C., le fameux médecin grec Hippocrate se servait de la plante dans le traitement de l’épilepsie, pour favoriser les menstruations et l’expulsion du placenta après les accouchements.

On sait également qu’il y a environ 2000 ans, la Chine commença à cultiver la pivoine comme plante médicinale pour traiter diverses affections, comme la paresse hépatique ou les faiblesses du sang. Il faudra attendre 500 ans avec l’arrivée de la dynastie Song (960-1279) pour que la pivoine soit appréciée pour ses qualités esthétiques et son incroyable parfum. Elle orne alors les palais impériaux et inspire les artistes qui la déclinent en peinture, porcelaine, poteries… Une admiration qui ne cessera de grandir au point que la pivoine soit considérée par les Chinois comme la reine des fleurs. Cette fleur est aujourd’hui adulée autant pour son opulente beauté que pour ses vertus médicinales. Elle est encore très cultivée pour la production de médicaments, fabriqués à partir de l’écorce de ses racines.

Mythes et légendes

Entre la pivoine et les dieux, c’est une histoire sans fin et pleine d’ambivalence. Dans son Iliade, Homère est le premier à donner ses lettres de noblesse à la fleur au travers de l’histoire dePéon. Ce médecin des dieux de l’Olympe aurait guéri Hadès, blessé mortellement par Hercule, grâce à la racine de pivoine. Dans une autre légende grecque on raconte que la nymphe Péone était si courtisée par les dieux qu’une déesse, folle de jalousie, l’aurait transformée en une fleur aux mille pétales : la pivoine.

pivoine-pourpre-300x225Théophraste considérait la pivoine comme une plante magique, liée au cosmos tout entier. Il préconisait des règles très spécifiques pour sa cueillette, car mal exécutée, celle-ci pouvait conduire à d’atroces souffrances… : « Cette plante doit être arrachée la nuit ; si on l’arrache de jour, et que l’on est vu par un pivert en train de cueillir le fruit, on risque de perdre les yeux et si on coupe la racine, on risque la procidence de l’anus. ».

En Chine, on raconte que Wu Zetian, unique impératrice de l’histoire de la Chine, se promenait dans ses jardins un soir d’hiver de l’an 691. Etonnée de n’y trouver aucune fleur, elle ordonna à celles-ci de fleurir pendant la nuit. Toutes les fleurs s’exécutèrent excepté la pivoine qui refusa de fleurir hors saison. L’impératrice, humiliée, bannit alors toutes les pivoines de sa ville, Xi’an, et les renvoya à Luoyang, qui devint plus tard la capitale de la fleur.

La pivoine trouve aussi sa place dans l’histoire de France : au Moyen Age, les bracelets de graines de pivoine permettaient d’après la légende de se protéger des mauvais esprits, des maladies et des tempêtes.

Le mot de la fleur

Pour les Chinois, la pivoine est riche de symboles : on l’associe à la beauté féminine et à l’amour, mais elle est aussi l’emblème de l’abondance et de la réussite sociale.
Le mythe de la nymphe Péone nous rappelle que la pivoine peut être aussi synonyme de honte : Péone avait en effet enfreint le code de la pudeur et fut pour cette raison transformée en fleur.
Dans nos sociétés occidentales, la pivoine est plutôt symbole de sincérité et de timidité, on dit aussi d’elle qu’elle apporte la protection. Associée à d’autres fleurs dans un bouquet, elle renforce leur message.

 

  • Connaissez-vous l’expression populaire « rougir comme une pivoine » ? Le sentiment de honte ressenti par la nymphe Péone, qui fut transformée en cette fleur, pourrait en être à l’origine. 
  • La pivoine fut une immense source d’inspiration pour le peintre Edouard Manet (1832-1883). On la retrouve en fleurs coupées, notamment dans Le vase aux pivoines et Branches de pivoines blanches et sécateur. La forme et le rythme de ses pétales évoquaient la complexité des sentiments passionnels. Dans son poème « Pétales de pivoine », Apollinaire associe la fleur à la beauté féminine. 
  • Vous aimez le parfum ensorcelant de la pivoine ? Guerlain l’a décliné dans son parfum Aqua Allegoria, où les essences de la fleur sont sublimées par la bergamote et le pamplemousse rose. Thierry Mugler propose aussi une variation de son parfum mythique Angel avec Pivoine Angel, qui marie la force du patchouli à la douceur de la pivoine. 

JDescription de cette image, également commentée ci-aprèsusque dans les années 1950, les botanistes ont classé la pivoine dans la famille des Renonculacées. Mais au vu de ses nombreuses particularités, on créa une nouvelle famille botanique appelée Paéoniacée. Cependant, la classification des pivoines arbustives ne met pas encore tout le monde d’accord !

Véritable objet de fantasmes, la fleur de pivoine émerveille par la multiplicité de ses formes, qu’elle soit simple ou charnue, et par la riche palette de ses couleurs.

SOURCE : http://blog.interflora.fr 

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Le tournesol éclaire nos journées

Posté par francesca7 le 20 août 2015

 

Le tournesol, surnommé « grand soleil », est une plante originaire d’Amérique du Nord et d’Amérique Centrale. Il fleurit de juillet à octobre et peut atteindre jusqu’à 4 mètres de hauteur. On l’assimile au soleil à cause de sa forme et de son comportement : sa tige se courbe en effet selon la position du soleil, un phénomène appelé héliotropisme. Le tournesol représente aussi une manne agricole et industrielle : graines, huile, cosmétiques, biocarburant, etc. Dans le langage des fleurs, le tournesol transmet un message d’admiration sans équivoque et clame : « Tu es le soleil de ma vie ! » Le tournesol se cultive dans les champs comme au jardin et sublime les compositions de fleurs estivales

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Fleur au grand cœur, le tournesol charme autant par sa générosité que par sa rayonnante beauté. Il régale les yeux de son jaune solaire et couvre les champs d’un matelas d’or et de bronze. Il s’offre aux passants comme au peintre. Modèle immobile de Van Gogh, il est une star mondialement connue y compris au pays du Soleil Levant. Un comble !

Mais le tournesol est aussi une manne agricole : de sa fleur on tire mille et une substances. La générosité de cette plante va même jusqu’à offrir deux types de fleurs : les fleurs extérieures, qui composent la tête et donnent de belles couleurs dorées, et les fleurs centrales en tube, jaune pâle ou rouge foncé, où mûrissent les graines.

De la graine, on extrait près de 600 000 tonnes d’huile par an en France. On peut également consommer les graines grillées et salées. Le tourteau obtenu après l’extraction de l’huile entre lui dans l’alimentation animale. La tige de la plante est utilisée en cosmétologie pour nourrir la peau et les feuilles et racines devraient, elles aussi, être un jour exploitées. Riche en acides gras essentiels oméga 6 et en vitamine E anti-oxydante, l’huile de tournesol dans l’alimentation permet de diminuer le cholestérol sanguin, de prévenir les risques de maladie cardio-vasculaire, de diabète type 2 et de calculs biliaires. Elle est aussi étudiée comme biocarburant. Quelle plante !

On raconte que Clytie, nymphe grecque de l’eau, vivait une histoire d’amour avec Apollon. Mais elle fut supplantée par sa propre sœur, Leucothoé. Folle de jalousie, Clytie dénonça cette relation à son père qui, déshonoré, ordonna que sa cadette soit enterrée vivante. Horrifié par cet acte, Apollon rejeta définitivement Clytie. Celle-ci partit pleurer sur un rocher, en regardant fixement en direction du soleil vers le char d’Apollon. Au bout de quelques jours, on la retrouva transformée en tournesol.
 
 
Au Mexique, le tournesol est cultivé depuis près de 4000 ans. Pour les Aztèques, il était la représentation de leur dieu du Soleil, c’est pourquoi la fleur ornait de nombreux temples. Les prêtresses, lors de certaines cérémonies, portaient des colliers de fleurs de tournesol autour du cou. Il passait pour être également un puissant aphrodisiaque. Les Amérindiens pillaient les graines afin d’en obtenir farine et huile, qu’ils utilisaient à des fins alimentaires mais également pour traiter certaines affections, notamment les morsures et piqûres d’insectes et de serpents. Avec la teinture obtenue à partir des pétales et du pollen, on réalisait des peintures faciales.

Le tournesol offre son cœur immense et plein de trésors à celui qui le reçoit : « Tu es mon soleil ! ». Il exprime aussi un message de soutien plein de sincérité.

Au XVIe siècle, lors de la conquête du Nouveau Monde, les colons espagnols découvrirent cette plante et en firent parvenir des semences en Europe, puis en Russie par le tsar Pierre Le Grand. On ne saisit pas tout de suite l’intérêt alimentaire du tournesol, alors plus apprécié pour ses qualités ornementales. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour qu’un anglais réussisse à extraire l’huile de ses graines. C’est en Russie qu’elle fut à nouveau appréciée en tant que plante oléagineuse : durant le carême, l’église orthodoxe interdisait toute consommation de corps gras. Mais l’huile de tournesol ne figurant pas dans la liste, elle pouvait être consommée sans enfreindre les codes de l’église.
 

Aujourd’hui, le tournesol est principalement cultivé en Russie et Ukraine, qui assurent plus de 25% de la production mondiale ainsi qu’aux Etats-Unis, en Europe Centrale et dans l’Union Européenne. En France, les principales cultures de tournesol sont situées dans le Sud et l’Ouest du pays.

Le tournesol dans le langage des fleurs

Le tournesol offre son cœur immense et plein de trésors à celui qui le reçoit : « Tu es mon soleil ! ».Représentation florale du soleil, sa corolle éclatante symbolise l’éblouissement. Comment dire plus joliment à l’élu(e) de votre cœur que vous ne pouvez vous passer de l’admirer ? Le tournesol exprime également un message de soutien plein de sincérité, une envie d’apporter un peu de soleil à une personne en difficulté.

  • Vous souhaitez profiter de votre bouquet de tournesols en permanence ? Pensez à le faire sécher ! Pour cela, coupez les tiges sans les écraser et retirez les feuilles attachées trop bas. Il vous suffira ensuite de lier trois à six fleurs avec de la ficelle ou du raphia, et de les accrocher têtes en bas dans un endroit sec, chaud et ventilé. Après trois semaines, vous pourrez à nouveau profiter d’un bouquet de soleil dans votre maison !

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  • Au Japon, le tournesol est l’emblème de la renaissance après la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le programme « Fukushima Sunflowers Foster Parent Project » a pour but de planter de nombreux tournesols dans les régions sinistrées : en effet, certaines études ont montré que le tournesol était capable d’absorber en peu de temps de grandes quantités de radiations dans le sol. A suivre…

 

  • Les Tournesols est une suite de 7 tableaux très célèbres de Vincent Van Gogh. Au départ, Van Gogh a peint le premier tableau pour faire une surprise à Paul Gauguin en lui décorant sa chambre. La série montre l’évolution des fleurs de tournesols, de la floraison jusqu’au flétrissement, comme une métaphore de la vie qui passe. Yasuo Goto, magnat de l’assurance au Japon, a acquis un de ces tableaux en 1987 lors d’une vente aux enchères pour l’équivalent de… 40,8 millions d’euros ! Un record pour une œuvre de Van Gogh à cette époque.

 

Source : http://blog.interflora.fr/ 

 

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LE COQUELICOT QUI HANTE NOS CAMPAGNES

Posté par francesca7 le 17 août 2015

 

 

fleur-coquelicotRouge écarlate et pétales de soie… par sa présence au bord des chemins de nos vacances, le coquelicot évoque l’éclat éphémère de l’été ! Il impose sa légèreté et ses couleurs vives sur tous les terrains, des grands champs de blé de Monet jusqu’à l’orée des villes. Fleur sauvage aux nombreuses vertus, le coquelicot cache bien des secrets…

Le coquelicot est connu depuis toujours pour procurer un sommeil serein. Les égyptiens disposaient des pétales dans les tombeaux pour assurer au défunt un « doux sommeil ». A ne pas confondre avec son cousin, le pavot somnifère, dont on extrait la morphine ! Le coquelicot contient lui de la rhoeadine, aux propriétés sédatives et sans accoutumance. Il était très utilisé jadis pour procurer aux enfants et aux adultes un sommeil réparateur, au point d’être appelé « l’opium inoffensif du peuple ». Il soigne avec cela la nervosité, l’hyperémotivité, les affections de la gorge et de l’appareil respiratoire.
 
Depuis 1848, la ville de Nemours utilise cette plante pour confectionner sa spécialité, une confiserie appelée… le coquelicot ! Enfin, ses graines sont utilisées en boulangerie pour parfumer les pains.

 

Le coquelicot symbolise « l’ardeur fragile » et signifie « Aimons-nous au plus tôt .

Le coquelicot se développe très vite et attire peu de prédateurs. Si vous souhaitez mettre de la couleur dans votre jardin estival, rien de plus simple : beaucoup de soleil, un sol calcaire, léger et perméable, et un arrosage classique. Pour une floraison dès le mois de mai, pensez à faire vos semis sur place en septembre. Sinon, les semis effectués au printemps verront leur floraison en juin-juillet. Pensez également à éclaircir les plants s’ils sont trop denses.
 
Pas besoin ensuite de replanter ! Grâce aux graines qui s’échappent du fruit, le coquelicot se ressème seul d’année en année, et même où bon lui semble ! Au point que sa culture peut parfois devenir difficile à maîtriser.

coquelicot3Le coquelicot dans le langage des fleurs

Dans le langage des fleurs, le coquelicot symbolise « l’ardeur fragile » et signifie « Aimons-nous au plus tôt ».

Les utilisations possibles

Les pétales s’utilisent frais ou séchés. Récoltez-les bien entendu dans un endroit vierge de toute pollution. Vous pouvez ensuite les faire sécher dans un endroit sec et aéré, sur du papier absorbant voire même les placer au micro-ondes pendant 2 ou 3 minutes ! Sachez que certaines personnes ne supportent pas le coquelicot, restez donc vigilant quant à son utilisation.
 
En salade : Vous pouvez tout d’abord rehausser vos salades avec quelques jeunes pétales de coquelicot.
 
En sirop : les pétales peuvent servir à fabriquer un sirop, aux propriétés expectorantes et antitussives.
 
En infusion : les pétales en infusion aideront à passer une nuit calme et réparatrice. Plus concentrée et appliquée tiède sur la peau, cette infusion permettra également de lutter contre les rides et d’apaiser les paupières gonflées.

Le coquelicot ou papaver rhoeas (appelé également pavot des champs, pavot sauvage ou pavot rouge) appartient à la famille des Papavéracées ou « pavots ». Compagnon des moissons, il serait arrivé depuis le Moyen-Orient jusqu’en Europe par le commerce des céréales.
 
Le coquelicot est une plante annuelle velue, à suc laiteux, dont l’apparence frêle emplit les champs (peu traités) et les bords des chemins de mai à septembre. Quatre grands pétales veloutés ornent des étamines noir bleuté. En son centre trône la capsule (le fruit), d’où s’échappent de nombreuses graines, prêtes à coloniser de nouvelles contrées !

source : http://blog.interflora.fr

 

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