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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Vertus attribuées à certains animaux

Posté par francesca7 le 10 décembre 2015

 
 
Il n’est pas nécessaire de remonter au Moyen Age pour trouver les superstitions populaires les plus singulières : au commencement du XVIIIe siècle, cependant que notre pays comptait de grands génies scientifiques et littéraires, on croyait encore à mille inventions surprenantes dans lesquelles le diable et les influences occultes jouaient un rôle considérable : ainsi des pieds d’alouette pour triompher de ses ennemis, de la pierre de corbeau pour ouvrir toutes les portes, ou encore de l’anguille entrant dans une composition destinée à ressusciter les morts.

alouette

Un grand nombre de ces croyances superstitieuses ont été recueillies dans un petit livre intitulé La Magie naturelle, datant de 1715 ; c’est une seconde édition, revue et corrigée, ce qui laisse supposer que le livre avait un assez grand débit. Du reste, l’éditeur de cet ouvrage n’avait rien négligé pour attirer plus sûrement les chalands. On peut lire sur la couverture cette indication : A Amsterdam, chez Robert le Turcq, rue d’Enfer. D’un côté, la Hollande ; de l’autre, Robert le Turcq, ou pour mieux dire Robert le Diable, et enfin la rue d’Enfer. C’en était assez pour séduire les esprits. Un chapitre entier du volume est consacré aux vertus de certains animaux. C’est une série de recettes au moyen desquelles l’homme peut s’attribuer un pouvoir surnaturel en utilisant les bêtes à poil ou à plume, suivant la formule.

Voulez-vous devenir brave au point de ne craindre pas même la mort ; voulez-vous pouvoir aller partout, sans danger, traverser les mêlées les plus sanglantes sans courir aucun péril : prenez les pieds d’un lièvre et la tête d’un merle, liez-les ensemble et portez le tout attaché à votre bras. Ce moyen vous déplaît-il, choisissez-en un autre. Celui-ci, par exemple : coupez la peau d’un lion en lanières et faites-vous-en une ceinture.

Mais on n’a pas toujours un lion sous la main. L’auteur a tout prévu. L’alouette, appelée rapa par les Chaldéens, remplace avantageusement le fauve. « Celui qui portera sur soi les pieds de cet oiseau ne sera jamais persécuté ; au contraire, il aura toujours envie de s’avancer. Il sera toujours victorieux et ses ennemis le craindront. Si on enveloppe l’œil droit de cet oiseau dans la peau d’un loup, l’homme qui le portera sera agréable, doux et plaisant ; et si l’on met ce que l’on a dit ci-dessus parmi de la viande ou dans du vin, on se fera aimer de celui qui en boira. Cette dernière expérience a été nouvellement faite. » Qui se serait jamais douté que l’alouette avait des vertus aussi curieuses ? Amabilité, courage, audace et victoire ; le pauvre petit oiseau tient tout cela dans ses pattes et dans son œil.

Le phoque était encore estimé à la fin du XIXe siècle pour sa graisse par les pêcheurs, et pour ses talents musicaux, par la clientèle des Barnums forains. En 1715, on lui reconnaissait d’autres mérites. « Si on prend de son sang avec un peu de son cœur, et si on porte cela sous l’aisselle, on surpassera tout le monde en jugement et en esprit, et le criminel qui l’aura rendra son juge doux et favorable. »

Tout cela n’est encore que bagatelles. Voici qui tient du merveilleux. Il s’agit de l’anguille, au moyen de laquelle on peut ressusciter les morts. Seulement la préparation est assez compliquée. Il faut d’abord que l’anguille meure faute d’eau, que cependant tout son corps demeure entier. Alors on prend du vinaigre fort, on mêle l’anguille et le vinaigre avec du sang de vautour, et « on met le tout en quelque endroit, sous du fumier. » Il n’y a plus ensuite qu’à présenter, devant ce fumier, la personne que l’on désire voir revenir à la vie. Autre propriété de l’anguille : « Si quelqu’un mange son cœur tout chaud, il prédira les choses futures. »

corbeaux

Quittons ce poisson pour un oiseau bien connu dans toute la France, le corbeau. Cet animal sinistre, aux grandes ailes noires, a tenté l’imagination populaire. Aussi a-t-on gratifié le corbeau d’une véritable légende. « Si on fait cuire ses oeufs, et qu’ensuite on les remette dans le nid où on les aura pris, aussitôt le corbeau s’envole au loin. Sans s’arrêter, il traverse les mers jusqu’au moment où il aperçoit l’île où Alodricus a été enseveli. C’est là seulement qu’il se pose, juste le temps de prendre dans son bec une petite pierre qui est magique. Muni de ce précieux fardeau, il revient à tire d’aile jusqu’au nid désolé. O merveille ! à peine a-t-il touché ses oeufs avec la pierre, que toute trace de cuisson disparaît. Le corbeau n’en demande pas davantage, il est sûr désormais que sa couvée verra le jour, et il laisse tomber au fond du nid son talisman devenu inutile. »

Il faut saisir ce moment pour aller chercher la pierre. Dès qu’elle est en votre possession, vous la faites monter en bague, en ayant bien soin de faire enrouler dans l’anneau d’or une feuille de laurier. Cette bague n’a pas de prix : « Si on en touche quelqu’un qui sera enchaîné, ou la serrure d’une porte fermée, aussitôt les chaînes se rompront et la porte s’ouvrira. » A côté de ces avantages très sérieux, comme on le voit, la pierre du corbeau a des propriétés plus amusantes : « Que si on met cette pierre dans la bouche, on contrefait le chant de toutes sortes d’oiseaux. »

Et le merle ! Sans être aussi fort-que le corbeau, il peut rendre de réels services. « Le merle est un oiseau fort commun, dont la vertu est admirable. Que si l’on pend les plumes de son aile droite, avec un fil de couleur rouge, au milieu d’une maison où on n’aura pas encore habité, personne n’y pourra dormir tant qu’elles y seront pendues. Si l’on met son cœur sous la tête d’une personne qui dort et qu’on l’interroge, elle dira tout haut ce qu’elle aura fait ; ou bien si on le jette dans de l’eau de puits avec le sang d’une huppe et qu’on les mêle ensemble, si ensuite on en frotte les tempes de quelqu’un, il tombera malade et en danger même d’en mourir. »

Notez qu’après cette série de contes, l’auteur de la Magie naturelle ajoute, avec une apparente bonne foi : « Ces expériences sont véritables, et moi-même je les ay souvent éprouvées ! » A-t-il aussi éprouvé celle que voici :

Ceux qui auront mangé de la cervelle d’aigle, en poudre, mêlée à du suc de ciguë « s’arracheront les cheveux et ne se quitteront point tant qu’ils en auront dans le corps. La raison est que cette cervelle est si chaude et si chaleureuse qu’elle forme des illusions fantastiques, bouchant les conduits par ses vapeurs et sa fumée. »

Après avoir émis toutes ces extravagances, l’auteur du petit livre en question déclare que la manière de se servir utilement de tous les secrets dont il a parlé est d’en faire l’expérience sous une planète favorable, comme celle de Jupiter ou de Vénus, et quand on veut s’en servir à faire du mal, sous celles de Saturne et de Mars.

 

(D’après « Musée universel : revue illustrée hebdomadaire », paru en 1873)

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Les Arbres remarquables de France

Posté par francesca7 le 22 novembre 2015

 

 Les Arbres remarquables de France dans Côte d'Or 1024px-St-Pierre_d%27Exideuil_Tilleul_de_Sully_2012

Les arbres remarquables de France sont des arbres vivants exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leurs formes, leur passé ou encore leur légende. Ces ligneux représentent un patrimoine naturel et culturel qui doit être conservé.

« Arbre remarquable de France » est un label décerné, depuis 2000, par l’association A.R.B.R.E.S. (Arbres Remarquables : Bilan, Recherche, Études et Sauvegarde) qui effectue un inventaire sur le territoire national. Ce label distingue des sujets exceptionnels, limités à environ 200 arbres.

Les communes, collectivités territoriales, établissements publics et propriétaires privés qui reçoivent ce label s’engagent, par un accord de partenariat, à entretenir, sauvegarder et mettre en valeur l’arbre distingué, considéré comme patrimoine naturel et culturel.

Chez moi, par exemple on pourra citer le tilleul de Sully qui est un tilleul remarquable et ancien dont l’origine remonterait à une décision de Sully, ministre d’Henri IV et grand voyer de France de faire planter des tilleuls ou des ormes dans les villages de France, devant la porte de l’église ou sur la place principale. De nombreux tilleuls de Sully subsistent encore dans les villes et villages de France, sans qu’il soit toujours possible d’établir que la plantation en est à relier à cette initiative de Sully.

On dit parfois « un sully » pour désigner un de ces arbres dont la tradition, le plus souvent orale, fait remonter l’origine à Sully.

Ces arbres étaient destinés à abriter les assemblées des villageois tenues au sortir de la messe pour traiter des affaires de la paroisse.

Les tilleuls de Sully, fragilisés par leur vieillesse, sont souvent victimes des intempéries, comme le tilleul de Planay (Côte-d’Or) : en partie creux à l’intérieur, il n’a pas résisté à la tornade du 27 juillet 2013. Le tilleul de Sainte-Colombe-des-Bois (Nièvre) a été fortement endommagé par un orage en 2007, celui de Montgibaud (Corrèze) par la tempête de décembre 1999. D’autres, de grande hauteur et isolés, ont été frappés par la foudre : à Saint-Romain (Côte-d’Or), le 25 avril 1924, àBlannay (Yonne) ; celui de Journans (Ain), coupé en deux par la foudre, a été consolidé avec une maçonnerie en briques et un cerclage métallique. Le tilleul de Sully de Saint-Martin-le-Vinoux (Isère), de 6 mètres de circonférence, consolidé par un tuteur en béton datant de 1881, se trouvait dans le cimetière du village ; âgé de 400 ans, le tilleul était répertorié dans l’inventaire des « arbres remarquables de France » ; il a été coupé en 2002 ; il s’agissait de l’arbre le plus âgé du massif de la Chartreuse. Quant aux ormes, ils sont victimes d’une maladie, la graphiose de l’orme.

A.R.B.R.E.S

Parlons de l’Intérêt de Sully pour les arbres

Sully a manifesté son intérêt pour la plantation d’arbres dans d’autres contextes que celui de ces tilleuls et ormes villageois. Nommé grand voyer de France en 1599, il a veillé à la réfection et à la modernisation du réseau routier du royaume ; il a fait planter des ormes le long des routes pour les ombrager. Nommé grand maître de l’artillerie de France, il aménage l’Arsenal de Paris et ses alentours selon un plan grandiose dû à Philibert de L’Orme ; en 1603, sur la berge de la Seine, une grande allée est plantée de mûriers, qui furent par la suite remplacés par des ormes.

 

ou bien encore, le CHENE….. Il nous dit !

Je suis du genre Quercus, qui viendrait du celte « kaerquez », « bel arbre », et me décline en plusieurs espèces : chêne pédonculé et chêne sessile ou rouvre en France ; mais aussi chêne vert, chêne liège, chêne chevelu, chêne blanc.

Qui mieux que moi symbolise la force et la majesté ?

De 40 m de hauteur, de tronc droit et puissant – jusqu’à 2 m de diamètre, voyez-un peu la chose – une longévité qui se compte en centaines d’années, des racines profondes et des branches massives et tortueuses, mon nom est Chêne !

Je suis tellement impressionnant que mon nom grec, dru, signifie « arbre », rien que ça !

Tout comme le Châtaignier et le Hêtre, j’appartiens à la famille des Fagacées, du grec phago, « manger », en référence à mes glands comestibles.

J’aime la lumière

En France, je recouvre 40% des forêts.

C’est sous ma forme « Chêne pédonculé » que je suis le plus connu, le plus typique des forêts françaises, même si je suis absent des Alpes du Sud et du pourtour méditerranéen. J’aime les climats très lumineux et ne supporte pas le couvert !

Je m’installe ainsi en lisère ou en haie, sur des sols compacts, profonds, frais et humides. Au dessus de 500 m, je ne pousse plus.

Associés au Hêtre, nous formons des chênaies-hêtraies.

Mes feuilles simples, alternes, mesurent de 7 à 13 cm de long et présentent un découpage en cinq à sept lobes si caractéristiques : arrondis asymétriques, séparés par des sinus relativement profonds.

Elles arborent une couleur vert foncé sur le dessus et une coloration plus pâle en dessous. La base de leur limbe est étroite et comporte deux petits lobes en oreillettes.

Mon feuillage ajouré permet le passage de la lumière, favorisant le développement des semis et d’un sous-bois arbustif.

En hiver, mes feuilles se dessèchent avant de tomber (feuilles marcescentes comme les membres des Fagacées en général), contrairement à celles du Chêne liège et du Chêne vert.

Sur un pied d’égalité

Côté reproduction, je suis monoïque : je porte mes fleurs mâles et femelles sur un même pied.

Mes chatons mâles, longs et jaunâtres, pendants, croissent de fin avril à mai, à l’extrémité de ma pousse annuelle. Tandis que mes chatons femelles, minuscules, sont placés dans une cupule à l’extrémité d’un long pédoncule.

Ils apparaissent sur mes pousses annuelles, peu de temps après la feuillaison.

Les fruits qui résultent de la fécondation sont des glands ovoïdes allongés, de 1,5 à 3 cm de long, groupés sur un long pédoncule (d’où mon nom).

Une cupule écailleuse les couvre sur un tiers. La fructification a lieu en septembre et octobre.

Comme la plupart des feuillus, je suis un Dicotylédone : à l’état embryon, dans la graine, je possède deux cotylédons, des lobes foliacés qui me servent de réserves.

Mon écorce

Mon écorce grise, lisse dans les premières années, se creuse de sillons longitudinaux roses et ocres de plus en plus profonds à partir de 20 ou 30 ans.

Un bois dur et durable

Mon bois est souple quand il est frais, dur en vieillissant, empêchant ainsi les vers de s’y loger.

Il est d’ailleurs le plus dur et le plus durable des bois européens. Il est donc utilisé pour la charpente, les traverses de chemin de fer et bien sûr pour l’ébénisterie et la sculpture. Mon bois est aussi très dense et très lourd, avec une densité supérieure à 1 tonne par m3.

Mis en œuvre sous l’eau, ma durabilité est presque illimitée. Idéal pour des pilotis !

Comme il résiste bien à l’eau, le bois de mes branches courbes était très utilisé pour la construction navale. Mon bois sert aussi à faire des tonneaux, une utilisation due à la qualité de mes bois de merrains et à la présence de tanin. Pour la même raison, mon écorce est utilisée pour tanner le cuir.

Côté alimentation, mes glands riches en amidon servaient à engraisser les porcs. Tandis que torréfié, ils peuvent être un substitut de café.

 

Publié dans Côte d'Or, FLORE FRANCAISE, Isère, Nièvre, Yonne | Pas de Commentaire »

Brève histoire de la bio

Posté par francesca7 le 21 novembre 2015

 

En une soixantaine d’années, l’agriculture bio est progressivement passée d’une position marginale à une question centrale de société. C’est la démarche la plus aboutie pour la protection de l’environnement, de la biodiversité et du bien-être animal, ce qui lui confère un statut particulier et des bases solides pour l’avenir.

 Histoire de la Bio

Hier : les pionniers de l’agriculture biologique

Rassemblés dans une association, les pionniers de l’agriculture biologique l’ont définie comme « la synthèse qui réunit dans un même objectif la recherche de la fertilité de la terre et la santé de l’animal et de l’homme ». A cette fin, des techniques ont été développées, en particulier l’utilisation du compost.

En France, des personnalités d’avant-garde ont joué un rôle majeur. Raoul Lemaire a créé à partir de 1931 la première filière bio en France (de la fertilisation des sols avec l’emploi du lithothamne à la fabrication de farines et pains en passant par la multiplication de blés à haute valeur boulangère). A partir de 1964, Raoul Lemaire a fait équipe avec Jean Boucher. Celui-ci fut directeur des services de la protection des végétaux de Loire-Atlantique, et a créé en 1958 le premier Groupement de l’agriculture biologique (GAB) de l’Ouest et en juin 1961 l’Association française d’agriculture biologique (Afab).

En 1969, la première foire aux produits biologiques eut lieu à Saint-Maixent-l’Ecole, dans les Deux-Sèvres. En 1970, pour la première fois, l’agriculture biologique est présente au salon de l’agriculture à Paris, Porte de Versailles. La première boucherie bio fut ouverte à Niort la même année.

Les initiatives se sont multipliées, les courants aussi

Il est essentiel de garder en mémoire que l’agriculture biologique s’est développée sous la double impulsion de producteurs (paysans et transformateurs) et de consommateurs, médecins, nutritionnistes.

Les principaux courants se sont initialement développés dans l’Est de la France autour de la biodynamie, dans l’Ouest avec la méthode Lemaire-Boucher et dans le Sud avec Nature et Progrès. Outre Demeter, certains d’entre eux étaient plus spécialement reliés à Bio Suisse, d’autres à la Soil Association au Royaume-Uni. Dans tous les cas, il s’agissait de développer des approches de pointe pour le travail du sol en harmonie avec la nature ainsi qu’un projet de société avec une alimentation de qualité et le maintien d’une agriculture paysanne. Les courants reflétaient des différences de sensibilités, de priorités ainsi que d’options techniques parfois.

1980 : la reconnaissance publique

A la fin des années 70, une vingtaine de cahiers des charges existaient lorsque les pouvoirs publics ont reconnu l’existence d’une « agriculture n’utilisant pas de produits chimiques, ni pesticides de synthèse » dans le cadre de la loi d’orientation agricole de 1980. En mars 1985, cette agriculture alternative a été officiellement baptisée agriculture biologique. 1985 fut aussi l’année de naissance du logo AB, expression de la volonté de fédérer, et outil pour aller plus loin ensemble avec une démarche de plus en plus visible pour les consommateurs. Le mouvement s’est poursuivi vers toujours plus d’harmonisation et de transparence pour les consommateurs avec l’adoption d’une réglementation européenne en plusieurs étapes depuis 1991.

Les organismes professionnels de défense des producteurs bio (Fnab) ou des transformateurs-distributeurs (Synabio) ont vu le jour à la fin des années 70 grâce à l’énergie des paysans et entreprises pionniers de la bio, soucieux de rassembler pour renforcer.

Depuis l’origine, l’ambition a été de bien nourrir l’humanité en nourrissant bien la terre. Les acteurs se sont organisés pour diffuser les connaissances, obtenir la nécessaire reconnaissance publique, structurer les filières avec notamment la conclusion de contrats.

Quelques entreprises dites « historiques » sont engagées dans la bio depuis cinquante ans et plus. En 2013, la première coopérative bio de producteurs fêtera ses trente ans. Ces anniversaires témoignent de l’esprit d’entreprise des pionniers de la bio qui se sont toujours efforcés de développer l’agriculture biologique pour le bien de l’humanité et non pas selon une logique de « niche ».

retrouvez tout sur le site ; http://www.agencebio.org/les-garanties-de-la-bio

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Histoire de la forêt de Saoû

Posté par francesca7 le 6 novembre 2015

 

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La forêt de Saoû appartient aux Préalpes du Sud. Elle est un Espace Naturel Sensible du département de la Drôme.

Ceinturé par de hautes falaises calcaires, le synclinal perché, pli géologique en forme de gouttière, est une vallée encaissée d’une longueur de près de 13 km sur 2 à 3 km de large. Il est l’un des plus hauts d’Europe, qui culmine au Veyou (1589 m). Son relief est très particulier. D’après le géographe Raoul Blanchard, la formation du synclinal perché lui donne un aspect de « vaisseau de haut bord que soulèvent les vagues du Diois », en allusion à la falaise de calcaire blanc qui l’entoure. Sa direction est-ouest est une autre de ses particularités car le plissement alpin s’est fait dans le sens nord-sud. 

La forêt a joué au cours des siècles un double rôle de ressource et d’asile. La forêt de Saoû a été occupée par l’homme dès l’âge de Bronze. Le village de Saoû daterait du haut Moyen Âge et son abbaye aurait été fondée vers 890.

À l’époque médiévale, la forêt a fourni aux paysans de Saoû les ressources nécessaires pour vivre ainsi que les bancs d’argile et de sable blanc au domaine royal, qui ont permis de développer la fabrication de la poterie et du verre.

Au XVIe siècle, Diane de Poitiers tente de lutter contre l’exploitation excessive de la forêt, mais sans succès. Puis éclatent les guerres de Religion. Beaucoup d’habitants vont s’installer dans la forêt probablement afin de se rapprocher de leurs ressources et il faudra un siècle pour régulariser la situation qui entraînait des abus de pâturage et des dégâts divers. En 1661, le défrichement est interdit.

À la fin du XVIIe siècle, la forêt est utilisée comme lieu de refuge et de culte par les protestants clandestins de la région, pourchassés par les cavaliers sous l’ordre de M. De Saint-Ruth puis par les soldats du roi. En 1731, le roi déclare que la forêt fait toujours partie du domaine royal. Il confisque les 28 maisons construites à l’intérieur, interdit la coupe du bois et les pâturages, mais sous l’opposition des Saouniens, la sentence ne sera jamais appliquée. Louis XV en fait don à Pierre Guillaume de Bonnafau de Presque et s’ensuit une lutte acharnée entre ses gardes et la population, qui n’entend pas se faire retirer le droit au pâturage ni au défrichage. La famille de Presque finit par renoncer.

La forêt continue à être dévastée tout au long du XIXe siècle, au point où deux tiers de sa superficie ne possèdent plus d’arbre. Elle sert de refuge aux conscrits réfractaires sous l’Empire, puis en 1851, aux insurgés Républicains qui fuyaient la répression menée par Louis-Napoléon Bonaparte.

En 1850, Monsieur Crémieux, Ministre de la Justice sous la Seconde République achète la forêt et y fait construire la villa Tibur, qui sera détruite par un incendie puis rasée dans les années1970. La totalité de la forêt est revendue en 1924, à un riche industriel alsacien, amoureux de la forêt, Monsieur Burrus. Il empierre 27 km de circuit touristique sur les flancs du synclinal, fait construire l’ auberge des Dauphins en 1930 et installe des bancs et des tables en dur sur les bords des routes afin d’accueillir le promeneur.

Bâtisseurs et aménageurs, ces deux propriétaires marqueront profondément la forêt de leurs multiples aménagements. Pour ce, ils font appel à une main-d’œuvre étrangère, maçons, bûcherons et ouvriers italiens, autrichiens, alsaciens, ukrainiens se succèderont par vague entre 1850 et 1972. Ces immigrés, fuyant la pauvreté ou l’instabilité de leur pays, sont logés sur place ou dans le bourg de Saoû. Ils s’intègrent petit à petit à la population locale. La crise économique de 1936 pousse certains d’entre eux à quitter la forêt pour d’autres régions de France, les autres se fixent à Saoû. Les héritiers de Burrus continuent dans l’exploitation intensive de la forêt et font appel à des charbonniers et bûcherons italiens, souvent saisonniers, ainsi qu’à des familles espagnoles.

Les propriétaires se succèdent jusqu’en 1981, date à laquelle elle est vendue à un groupement forestier.

En 1989, celui-ci lance un projet de chasse privée à but commercial qui sera abandonné sous la pression de la population. Une « convention d’organisation de l’accès des promeneurs » est négociée entre la commune, le département et le Groupement forestier.

En 2000, le Conseil Général lance une procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique avec pour objectif la mise en œuvre d’une politique de préservation d’un patrimoine exceptionnel et l’amélioration des conditions d’ouverture au public. Il en deviendra propriétaire en décembre 2003

D’après la documentation du département de La Drôme et :

CLAPPIER, Anne-Marie (dir.). La forêt de Saoû et l’auberge des Dauphins. Valence : Département de la Drôme, 2012, 117 p.

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Paysages, notre berceau

Posté par francesca7 le 31 octobre 2015

 

Notre berceau« Il est des lieux de vastes ondulations de terre, peuplées de champs et de bois sur lesquels le ciel vient battre et respirer en grandes voiles blanches. Lentes processions alternées de lumières, elles coulent sur toutes choses, effleurant d’un souffle le buisson, l’arbre un peu plus longtemps soupire, déjà l’ombre gravit solennelle la colline, tandis qu’étangs et ruisseaux d’un bref instant s’éclairent. 

Il arrive qu’en ces lieux doués de souffle ainsi que d’apparente consistance, l’on ressente là, mieux qu’ailleurs, si le cœur s’y accorde, la précarité du regard, lui qui touche à l’instant des choses et des êtres, dans la brève conscience du temps, égrené seconde à seconde. Si on perçoit alors en ces moments d’extrême vivacité, ce que d’autres regards ont saisi bien avant nous, comme nous en un éclair, nous recevons comme eux l’ont reçu, la fragilité du monde et son passage, et ces lieux nous entraînent pareils à ces nuages se transformant sans cesse; ils naissent et meurent sous nos yeux, s’excluent hors de portée et dérivent là où nous ne sommes pas, où nous ne sommes pas encore. 

En cet endroit, sous ces arbres, sur ce chemin, des enfants ont couru, ils ont chanté, crié des appels dans la lumière des vents. Ils s’en sont allés, par les herbes froissées des prés saccagés et cueillis, remplis de toutes les musiques et de tous les parfums, hébétés et saoulés, les bras chargés de feuillages odorants. Par les clairières nues et les chemins désertés, je reviens vers eux, paysages silencieux. Ils recèlent toujours autant d’images poignantes pour nourrir en secret bien des enfances. Ils alimentent cette nostalgie des cœurs, quand adulte, une insensibilité, une pudeur peut-être établissent à jamais, le désenchantement, sinon l’amertume, face à ces révélations d’antan où tout avait du goût et s’imprimait dans la violence, l’émotion intacte des sens tout neufs. 

Nous tous, vivants, apparaissons un instant dans le faisceau qui nous fait sortir de l’ombre, un à un, génération après génération. Chaque vie émerge, éblouie dans la lumière pour retourner à l’ombre dans un lent et pathétique échange. Ainsi le soleil en un point du monde se lève là où nous nous tenons, au moment où d’autres yeux ailleurs le contemplent se couchant dans sa gloire. Partout, il est aurore autant que crépuscule, tout autant qu’il est toujours midi successivement. Son faisceau sur terre s’avance, assisté de ses parts d’ombres, celle du jour passé accompagnée de celle de la nuit à venir. Tous les arbres unanimes désignent au matin, de leurs ombres étirées, à l’astre naissant, la direction de son déclin. Au soir ils ne manqueront pas d’inverser l’espérance d’où poindra un jour nouveau. Ces images symboliques semblent bien dérisoires face à l’implacable marche de la mécanique céleste. Elles n’enchantent pas moins le veilleur par la connivence de leurs signes, connivence qui peut le consoler de n’être que le témoin, la fourmi d’une aventure apparemment hors de sa portée, dont toute la création dans sa démesure semble empreinte. 

Hors de portée des hommes ? Alors pourquoi tant de beautés profuses nous sont-elles tendues, dispensées dans un tel foisonnement de sons, de formes, d’harmonies, par la nature toute entière ? Magie sans cesse renouvelée de ramages, de plumages, de frondaisons et de prairies dans le déploiement de ciels de toutes intensités, jusqu’à l’extraordinaire métamorphose de chair que deux plis naissant entre bouche et yeux, trinité du visage, lèvent, sur la face humaine la plus dégradée, l’aurore d’un sourire. 

Nous ignorons de moins en moins de choses, nous commençons à savoir comment s’établirent les montagnes, quand les océans refluèrent, pourquoi ils battent sur nos berges. Nous connaissons mieux les caprices du ciel et de la terre, nos vieilles terreurs semblent reculer à mesure que s’étirent vers le bas autant que vers le haut, nos lunettes du dedans jointes à celles du dehors. De nouveaux aventuriers, guetteurs de vie et nouveaux poètes, du biologiste à l’astrophysicien, scrutent les infinies combinaisons de la matière que voile à voile ils soulèvent alors que le mystère plus encore recule et se dérobe. 

N’y a-t-il pas quelques puérilités à s’attarder ainsi pour vouloir saisir encore les signes anciens des apparences, signes défrichés plus qu’établis depuis qu’au monde un cœur bat, les yeux ouverts pour s’accorder avec la main et tenter de les saisir ? D’autres êtres jamais ne cessèrent de se lever pour arrêter l’insaisissable temps, pour l’immobiliser dans sa course, en filtrer l’écho et l’offrir en partage, toutes fleurs cueillies d’un merveilleux jardin, d’où l’arbre peint ne perdra plus ses feuilles, la musique son silence, le poème, sa prière. 

N’y a-t-il pas quelque effroi à conjurer quand ces quelques-uns découvrent à force de fréquenter les saisons et leur déclin que tout est marqué sur terre d’un signe inéluctable, que peu veulent regarder et voir. Oui, ce qu’ils ont appris à voir, laissera toujours ceux-là aussi démunis devant le bout de bois sec d’un rosier taillé à mort, lorsque la lente procession des sèves suscitera cette infime congestion de vie, promesse d’un bourgeon d’où tant de matières inouïes surgiront. Regard qui pressentira tout autant le tragique d’une saison des lilas quand il mesure que quelques jours suffiront pour que cette grappe miraculeuse, saisie d’éphémères parfums, ne s’affaisse et se décolore en cet amas de pourriture dont la fermentation d’une seule graine assurera la survie. Loterie pour une fécondité promise à des oiseaux distraits, quand cette graine risque de ne pas échapper à la multitude dévoreuse de l’ombre, tapie sous la terre. 

Terre, notre planète, astre unique ! Peut-être le seul vaisseau habité de l’univers, minuscule planète perdue au sein des constellations, elle roule dans l’abîme à tombeau ouvert. Astre couvert d’herbes, de feuilles, de plumes, de poils, piétinant sur l’infime pellicule de vie qui le recouvre. Son terreau n’est que le résidu des milliards d’épaves, naufrages accomplis saison après saison : sables et limons, savanes et forêts, pollens, fleurs, fruits, graines et feuilles dans la chute du bruissement ailé d’insectes et d’oiseaux, joint aux cris des mammifères déchirant de leurs traques, fuites et étreintes, cette implacable décoration de vie. C’est dans ce même terreau d’infime épaisseur, levé par les siècles, couche après couche, que les hommes téléchargementeux-mêmes, s’abîment et se défont, s’y dissolvent. Tous encore demeurent, répandus, enfouis, en cette surface féconde, ils nous accompagnent en notre vaisseau clos, dans sa course éperdue. 

Henri Guérin

Extrait du Texte paru dans la revue Filigrane en mars 1987

(publié avec l’autorisation de l’auteur sur http://www.espritsnomades.com/artsplastiques/artsplastiques.html )

 

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Une fleur pour chaque papa

Posté par francesca7 le 7 octobre 2015

 

Les hommes eux aussi aiment recevoir des fleurs, surtout lorsqu’elles sont offertes par leurs enfants. Le week-end du 15 juin, la Fête des pères est l’occasion de manifester son affection de la manière la plus naturelle envers son papa, en lui faisant livrer une plante ou une composition florale. Voici quelques conseils pour choisir le bon cadeau pour la Fête des Pères !

Fete des pères

L’histoire de la Fête des Pères

Les origines de la Fête des Pères sont encore méconnues. On sait qu’au Moyen Âge, les catholiques célébraient les pères de famille le 19 mars, jour dédié à Saint Joseph, que l’on considère comme le père nourricier de Jésus. Tombée en désuétude au fil des siècles, cette fête a réapparu sous une forme non religieuse en 1912 aux Etats-Unis, gagnant peu à peu les pays du monde entier à des moments du calendrier aussi divers que variés. En France, le producteur de briquets Flaminaire serait l’instigateur de cette fête considérée désormais comme commerciale. En 1952, les pères font leur entrée officielle au calendrier et sont depuis à l’honneur, chaque troisième dimanche du mois de juin. 

A l’instar de la Fête des Mères, cette date précédant le début de l’été est l’occasion de retrouvailles familiales durant lesquelles les enfants offrent des cadeaux. En cette période festive de l’année où la nature est particulièrement luxuriante et généreuse, le présent végétal reste le plus plébiscité pour rendre un hommage fleuri à tous les papas.

Pour un papa « gâteaux »

Protecteur, c’est un papa qui veille sans cesse sur sa progéniture et n’hésite pas à mettre la main à la pâte pour assurer le bien-être de ses enfants. Optez pour un olivier en pot accompagné d’un cadeau qui lui sera utile en cuisine, comme une huile d’olive.  
 
 Pour un papa « champêtre »

Bricoleur, il aime la nature et se soucie de son environnement. Offrez-lui une plante, olivier, vigne ou bougainvillier, dont il aura le plaisir de s’occuper et qu’il pourra même replanter, qu’il dispose d’un grand jardin ou d’un simple balcon.
 
 

Pour un papa « tendance »

Séducteur, il aime s’occuper de lui et fréquente assidûment les salles de sport. Adepte des nouvelles technologies, il se veut résolument à la mode. Sachez que l’art floral propose aujourd’hui des compositions de fleurs piquées modernes et design.
 

 Pour un papa « actif »

Artiste ou homme d’affaires, c’est un père qui passe plus de temps dans son environnement professionnel qu’à la maison. Préférez une plante fleurie comme une orchidée, qu’il pourra disposer sur un bureau et qui lui demandera moins d’entretien.
  
 Pour un papa « loin des yeux »

Pour tous les enfants qui n’ont pas l’opportunité de célébrer la Fête des pères en famille, la livraison d’une plante accompagnée de champagne ou de chocolats est la manière la plus naturelle d’exprimer ses sentiments et de toucher son papa droit au cœur.
  
 

SOURCE : http://blog.interflora.fr/

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Reconnaître les Arbres

Posté par francesca7 le 6 octobre 2015

 

« La forêt est un endroit couvert de végétaux et notamment d’arbres. On y trouve aussi toutes sortes d’animaux. Les forêts couvrent 4 milliards d’hectares dans le monde. »

1. La forêt tempérée : c’est la nôtre. On la rencontre en Europe, en Asie ou encore en Amérique du Nord. Elle est composée de feuillus (arbres qui perdent leurs feuilles comme le chêne, le hêtre, le charme) et de résineux (pins, sapins qui restent verts toute l’année).

2. La forêt boréale ou taïga. On la trouve dans les régions froides, là où les hivers sont longs et froids. Cette forêt est constituée essentiellement de résineux.

3. La forêt tropicale. On la trouve dans les régions chaudes et humides. Cette forêt contient la plus grande multitude de plantes et d’animaux de toute la planète.

ARBRES

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LA ROSE, toute une histoire

Posté par francesca7 le 1 octobre 2015

 

« Douce, belle, amoureuse et bien-fleurante Rose,
Que tu es à bon droit aux amours consacrée !
Ta délicate odeur hommes et Dieux recrée,
Et bref, Rose, tu es belle sur toute chose. »

Pierre de Ronsard, Second Livre des Amours (1578)

 
De Ronsard à Shakespeare en passant par Verlaine… Nombre de poètes ont trouvé en la rose l’allégorie de l’amour. Vénérée par les hommes depuis l’Antiquité, la reine des fleurs sait exprimer à elle seule toutes les nuances des sentiments. Au fil de son histoire, elle s’est forgé un langage complexe. Si elle est aujourd’hui la fleur coupée la plus vendue au monde notamment à l’occasion de la Saint-Valentin, il est nécessaire de connaître ses codes afin d’envoyer à votre destinataire un message fidèle à vos émotions, et éviter les malentendus !

 Rose

Quelle couleur de roses offrir ?

Blanches, rouges, roses… quelle que soit la couleur des fleurs, un bouquet de roses fera toujours plaisir à votre destinataire. Il est toutefois conseillé de respecter quelques règles du langage des fleurs pour exprimer au mieux vos sentiments et ne pas commettre d’impair que vous pourriez regretter !

Offrir des roses rouges

Symbole : ça n’est un secret pour personne, la rose rouge est LA fleur de l’amour passionnel, de la puissance et de la profondeur des sentiments. Il faut donc la réserver à l’amour ardent et durable !
 
A qui l’offrir ? Exclusivement à l’élu(e) de votre cœur, pour témoigner de votre passion sincère et sans faille.
 
Envie de faire livrer un bouquet de roses rouges ? Découvrez CARA.
 
  

Offrir des roses blanches

Symbole : La rose blanche exprime par-dessus tout la pureté et la sincérité des sentiments, mais aussi l’amour chaste, l’attachement et la paix. Elle peut être offerte en de nombreuses circonstances, son message n’étant pas nécessairement amoureux.
A qui l’offrir ? Elle est idéale pour féliciter de jeunes mariés, ou une personne qui entame un nouveau départ. Elle peut également exprimer un amour naissant ou sincère, mais attention : son message peut être aussi « je t’apprécie mais notre relation restera platonique » ! Si vous souhaitez exprimer un sentiment du registre amoureux, agrémentez votre bouquet de quelques roses rouges : le message n’en sera que plus clair.
 
Envie de faire livrer un bouquet de roses blanches ? Découvrez ALCHIMIE.
 

Offrir des roses jaunes

Symbole : Le jaune symbolise la lumière, la chaleur et le soleil. La rose jaune est ainsi idéale pour exprimer des sentiments amicaux. Mais attention ! Dans le langage amoureux, l’offrir est beaucoup plus délicat : elle peut exprimer la trahison, l’infidélité voire la rupture, ou encore un pardon sollicité ou accordé… Gare aux malentendus donc !
A qui l’offrir ? A un ami proche en gage d’amitié, ou bien à un amoureux à qui vous souhaitez avouer une faute, demander ou accorder votre pardon… Pour éviter toute ambigüité, n’oubliez pas de joindre à votre bouquet un petit mot.
Envie de faire livrer un bouquet de roses jaunes ? Découvrez TONIC.
 

Offrir des roses orange

Symbole :La rose orange exprime le désir charnel, l’admiration et l’enthousiasme. Si vous l’offrez à quelqu’un que vous courtisez, elle adressera un message explicite.
 
A qui l’offrir ? A une personne à qui vous souhaitez faire comprendre qu’elle vous attire, ou à quelqu’un pour qui vous avez beaucoup d’admiration.
 
Envie de faire livrer un bouquet de roses orange ? Découvrez GLOSSY.
 LA ROSE, toute une histoire dans ARTISANAT FRANCAIS Rosa_Sombreuil

Offrir des roses roses

Symbole : La rose rose transmet l’affection, la douceur, la pudeur, la fidélité et rend hommage à la beauté féminine. Elle peut exprimer un sentiment amoureux, mais avec un sens beaucoup plus doux que la rose rouge. Dans un bouquet composé, sa présence renforce le message des autres fleurs.
 
A qui l’offrir ? A une jeune maman, à votre mère, à l’élu(e) de votre cœur en gage de fidélité, ou encore à une personne à qui vous souhaitez dévoiler pudiquement votre attirance.
 
Envie de faire livrer un bouquet de roses roses ? Découvrez IDYLLE.
 

Quel nombre de roses offrir ?

Pour des raisons avant tout esthétiques – c’est-à-dire afin que la forme du bouquet soit harmonieuse – il convient d’offrir des roses en nombre impair pour les bouquets de moins de 10 roses. Au-delà, le bouquet étant plus garni, vous pourrez tout à fait choisir un nombre pair. Jusqu’à la dizaine également, il est de coutume de présenter le bouquet de roses têtes en bas.
 
A savoir – Certaines quantités de roses exprimeront un messager particulier :

  • 1 rose : pour exprimer un coup de foudre
  • 2 roses : pour demander pardon
  • 12 roses : pour remercier l’être aimé, pour accompagner une demande en mariage
  • 24 roses : pour être au summum de la galanterie
  • 36 roses : pour avouer son amour (rouges), pour un bouquet de fiançailles (blanches ou roses)
  • 101 roses : pour exprimer un amour fou

Découvrez des bouquets de roses d’exception.

  • Dans l’idéal quand vous offrez des roses, plus la fleur est épanouie, plus le message est explicite. Si les roses sont en bouton, votre message sera teinté d’une certaine timidité. 
  • Il y a une façon claire de rompre avec quelqu’un : lui offrir des roses sans tiges… 
  • Les noces de rose symbolisent 17 années de mariage. 
  • Dans le langage des fleurs, on raconte qu’offrir des roses bleues à quelqu’un lui apporterait la jeunesse et la possibilité de réaliser ses vœux. 
  • La légende dit que Cléopâtre et Marc Antoine vécurent leur première nuit d’amour sur un lit de pétales de roses de 45 cm d’épaisseur…

La rose dans l’histoire, une fleur riche de symboles

Rosa_sp.106 dans FLORE FRANCAISEDès l’Antiquité, la rose fut vénérée : les Grecs comme les Romains la considéraient comme un présent des dieux fait à la terre et aux hommes. Fleur de légendes, elle devint principalement l’apanage de la déesse Vénus (Aphrodite pour les Grecs), déesse de l’Amour. On voyait en elle le symbole du retour du printemps et de la fragilité du monde.

La rose prenait place dans de nombreuses animations de la cité. Lors des fêtes de Flore ou des fêtes de Bacchus, on l’arborait en couronne et ses pétales jonchaient le sol : grâce à son parfum enivrant, on associait la rose à la joie et à l’ivresse des banquets. Elle servait aussi à féliciter les soldats qui revenaient du combat.

On retrouvait aussi la rose dans les cérémonies d’ordre religieux, comme lors des noces, où sa fraîcheur et sa douceur en faisait l’emblème de la virginité et de la pudeur. Elle servait de plus à honorer les morts, en ornant les monuments funéraires et en fleurissant les Rosalias, fêtes consacrées à la mémoire des défunts.

Dans la religion chrétienne, la rose est lourde de symboles : elle y est à la fois l’expression du martyre et du sang du Christ, et la représentation de la Vierge Marie. Depuis la poésie du Moyen Age, sa symbolique s’est encore enrichie : la rose est devenue l’allégorie de l’amour — puissant, fragile et périlleux à la fois —, de la fragilité de la vie, de la perfection impossible à atteindre mais aussi la personnification-même de l’être aimé.

 

Source interflora 

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On dit tout avec les fleurs

Posté par francesca7 le 29 septembre 2015

 

Depuis son entrée en politique, la popularité de Jean-Luc Romero est au beau fixe. Conseiller régional d’Île-de-France depuis 1998, ancien secrétaire national de l’UMP et du Parti radical, président fondateur du parti politique Aujourd’hui Autrement et apparenté PS, l’intégrité de son engagement lui a notamment valu d’être élu homme politique de l’année en 2001 et décoré chevalier de la Légion d’Honneur, de l’Ordre National du Mérite et des Arts et des Lettres. 

 fleurs

Au plus proche des sujets de société qui intéressent ses concitoyens, Jean-Luc Romero est aussi et surtout un homme de terrain aux actions associatives significatives. C’est d’abord la lutte contre le VIH/Sida avec l’association ELCS (Elus locaux contre le sida) et le CRIPS (Centres régionaux d’information et de prévention du sida) dont il est le président. C’est ensuite le combat pour une fin de vie digne avec l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), dont il est encore président. Son investissement total pour le respect de l’égalité des droits dépasse même nos frontières. En 2012, il est président d’honneur de la Fierté de Montréal, au Québec, où il reçoit le Prix Claude Tourangeau. Il est enfin à la tête du comité officiel de soutien à Florence Cassez, cette Française injustement emprisonnée au Mexique depuis 2005.
 
« Jean-Luc Romero a de nombreuses activités qui toutes sont tournées vers un seul but : l’humain », annonce son site internet. Malgré un emploi du temps chargé, l’homme s’est accordé une courte pause végétale pour nous offrir, le temps d’une interview, sa vision d’une nature en toute simplicité.

Vous êtes plutôt de ville ou de la campagne ? 

Jean-Luc Romero : Je suis un homme de la ville. La campagne m’attire moins, sans doute à cause de la solitude qui l’accompagne bien souvent. Mais comme j’aime la nature, il me faut un bois – mon bois de Vincennes – des squares, des plantes et beaucoup de fleurs chez moi.
 
Quelles sont vos fleurs préférées ? 
Les roses blanches, qui étaient les fleurs préférées de mon ami Hubert emporté par le sida en 1994, ont mes faveurs. Les roses blanches, qui portent la signification de l’authenticité et de l’amour pur.
 
Vous pratiquez le jardinage ? 
Oh non, pas du tout ! Pourtant, les plantes que j’ai chez moi durent très longtemps. Peut-être sont-elles sensibles aux mouvements qu’elles y perçoivent, au ballet des amis qui poussent la porte de mon domicile ? Peut-être aiment-elles particulièrement les chansons de mon amie Sheila (qui est présidente d’honneur d’Elus locaux contre le sida depuis plus de 15 ans, ndlr) qui accompagnent souvent mes longs moments de travail à la maison ? Qui sait…
 
Vous offrez des fleurs ? Ou préférez-vous les recevoir ?
J’offre beaucoup de fleurs. Et j’en reçois aussi, en retour. Je crois avoir été particulièrement touché par le magnifique bouquet que m’a adressé il y a quelques années Anne Hidalgo, la première adjointe au maire de Paris, que je considère presque comme une sœur et qui, empêchée de se rendre à un dîner que j’organisais pour mon anniversaire, s’était fait excuser de cette belle façon. On dit tout, avec les fleurs… Celles-ci disaient la tendresse.
 
Quel est votre rapport au végétal dans votre quotidien ?
J’aime le vert profond des plantes et les couleurs vives des fleurs. Mais je n’ai pas de rapport particulier au végétal. Sauf si vous m’indiquez, bien sûr, qu’il y a des plantes dans le Coca Cola light…
 
Si vous deviez transmettre un message avec des fleurs, quel serait-il ? 
« Ne m’oubliez pas », transmis par de magnifiques myosotis.

 Bouquet-de-fleurs

Jean-Luc Romero

L’engagement humain de Jean-Luc Romero se découvre aussi au fil de ses livres. En 2001, On m’a volé ma vérité (Seuil) est le récit spontané du premier outing d’un homme politique français, dont il a été victime. L’année suivante, Virus de vie (éd. Florent Massot) révèle sa séropositivité.

En 2003, sa Lettre à une droite maladroite(Ramsay) épingle pertinemment le conservatisme d’une partie de son camp politique. En 2004, Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps offre un état des lieux édifiant des mœurs politiques. La nuit des petits couteaux : qui gagnera la bataille de Paris ? (éd. Gawsewitch) en 2006, propose notamment un nouveau modèle français de développement et de démocratisation de nos villes. Les Voleurs de liberté (Florent Massot) en 2009, est un plaidoyer pour la légalisation de l’euthanasie. Enfin,Homopoliticus, comme ils disent, paru l’année dernière chez Florent Massot et réédité fin 2012 chez EGL- La Musardien avec une nouvelle postface, aborde cette relation tendue que la politique entretient avec la sexualité. A ce sujet, un film de 52 minutes d’Aleksandar Dzerdz et Jean-Luc Romero est prévu à la fin de l’année sur LCP-AN. Les éditions L’Esprit frappeur viennent également de rééditer une nouvelle version de son cinquième opus, Les Voleurs de liberté, avec une préface de Noëlle Châtelet.

 

« Les roses blanches portent la signification de l’authenticité et de l’amour pur »

Comme le décrit si bien Jean-Luc Romero, les fleurs blanches expriment l’authenticité. Les offrir est une marque de respect, de franchise et, dans l’intimité, d’amour pur. C’est sans doute pour cela qu’elles accompagnent traditionnellement les grands événements de notre vie. De l’innocence d’une naissance à un départ dans la dignité, elles sont l’apparat des grandes cérémonies, comme le mariage. Fortes d’une symbolique remarquable dans la mythologie et l’Histoire, elles furent notamment l’emblème de l’opposition au régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale.

 

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Le noyer, pour tenir le cap face au changement

Posté par francesca7 le 23 septembre 2015

 

NOYERLa vie est une suite de changements et d’évolutions. Si nous nous adaptons d’ordinaire facilement à la plupart d’entre eux, il est des circonstances où la pression est trop forte. Perdre ses repères, sentir sa volonté fléchir, jusqu’à s’éloigner de l’objectif que l’on visait, est alors monnaie courante. Le noyer (Juglans regia ou walnut en anglais) s’est imposé au Dr Bach comme un allié pour faire face à cette hypersensibilité et apporter protection contre les influences extérieures.

Que les changements soient physiques, comme une poussée dentaire chez le bébé, la puberté, la grossesse, une invalidité physique soudaine, la ménopause, la vieillesse, ou que les circonstances de la vie nous bousculent parfois comme lors d’un déménagement, divorce, changement d’école, arrivée ou perte d’un membre dans la famille, ces changements, voulus ou non, fragilisent. L’hypersensibilité qu’ils génèrent ouvre la porte aux influences de notre environnement. Les proches et leurs bons conseils, les liens sentimentaux obsolètes que l’on craint de briser, les mauvaises habitudes de vie que l’on sait devoir abandonner sans y arriver vraiment, sont autant d’obstacles qui nous empêchent de nous connecter à nos ressources intérieures.

S’écouter pour aller de l’avant

Dans toutes ces circonstances où la vie nous confronte au changement, voulu ou non, Walnut apporte protection et constance. Tel un mousqueton qui nous relierait à notre ligne de vie quand notre embarcation traverse des turbulences, ce remède permet de renouer le contact avec notre voix intérieure et de ne prendre, des influences extérieures, que ce qui est bon pour nous. Aller vers le changement avec sérénité, voilà le cadeau que nous a offert le Dr Bach avec Walnut !

Ils produisent un bois franc à faible densité ou de type feuillu mou, agréablement veiné et coloré. de couleur rouge qui attire les fourmis.

Très réputé en ameublement et placage, il est également recherché en sculpture pour le contraste entre son aubier gris clair et son cœur brun foncé.

Les racines du noyer sont utilisées sous le nom de ronce de noyer.

Dans les noix, ce sont principalement les amandes, appelées cerneaux, qui sont consommées fraîches ou en tant que fruit sec. Elles sont aussi triturées pour obtenir une huile alimentaire, l’huile de noix.

Les noix entrent également dans la confection du vin de noix (fait avec de l’alcool). Elles sont alors ramassées très jeunes (avant le 21 juin), quand il est encore aisé de percer la chair1.
Maria Treben, qui en donne la recette médicinale, recommande cette eau-de-vie de noix pour purifier estomac, foie et sang ; et combattre gastrathénie et putréfaction intestinale

Le brou

La chair qui entoure le noyau est utilisée en décoction pour obtenir une teinture en menuiserie (c’est lui-même qui teinte les doigts du ramasseur de noix).

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLe noyer commun peut pousser jusqu’à 1 000 m d’altitude en zone tempérée, mais il lui faut un emplacement à l’abri des vents forts. Il tolère les sols légèrement acides à calcaires alors que le noyer noir nécessite des terrains frais et légèrement acides. Le noyer est un arbre facile d’entretien mais il a besoin d’un sol riche. Il faut surtout veiller à ce qu’il ait assez d’eau au mois de juin car s’il en manque, les noix seront petites. C’est aussi le moment où se prépare l’induction florale (les futures fleurs de l’année suivante). Une sécheresse à ce moment précis compromet donc aussi la récolte de l’année suivante.

Le noyer n’apprécie pas la taille. On se contentera donc de tailler les bois morts à la fin de l’automne si on veut éviter les écoulements de sève.

Les feuilles de noyer produisent du juglon qui après lessivage par les pluies, par un phénomène d’allélopathie, empêche les autres plantes de pousser autour du noyer. Toutes les plantes ne sont pas affectées négativement par la juglone. Myosotis,Pachysandra terminalis, Barbe de bouc (Aruncus sylvester), alchémille, hosta, heuchère, bugle rampante (Ajuga reptans) et la majorité des bulbes peuvent constituer un joli décor au pied de cet arbre.

Une étude américaine2 indique que les vergers de noyers où sont aussi plantés des Elaeagnus umbellata ou des aulnes glutineux (Alnus glutinosa) ont une production de noix augmentée de 20 %. Cela est dû à l’azote apporté dans le sol par ces espèces.

Le gauguier est le nom en moyen-français du noyer au xiiie siècle. Cette appellation vernaculaire provient de la gauge ou grosse noix. L’étymon latin est ici gallica, la noix.

L’alliance de la vigne et du noyer est une constante culturelle en Alsace, depuis la civilisation gallo-romaine implantant la vigne. L’arboriculture traditionnelle pouvait associer au noyer le châtaignier calcifuge, mais aussi et surtout les autres arbres fruitiers thermophiles : la pêche de vigne, le néflier, le cormier (sorbier domestique), l’amandier. C’est l’association du vin et de la noix qui a fondé la fête du vin.

Une croyance alsacienne maintient qu’une femme qui veut garder son mari se doit de garder en son soulier senestre feuille de gauguier cueillie la nuit de la Saint-Jean. Les noms alsaciens du noyer sont Nussbaum ou Wallnuss.

Le noyer magique de la Saint-Jean aurait, en plusieurs provinces françaises, la particularité d’émettre ses feuilles et quasiment ses fruits tous d’un coup le jour de la Saint-Jean (le 24 juin), d’où son nom.

source : Encyclopédique

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