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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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l’âne sauvage de l’impératrice Eugénie

Posté par francesca7 le 6 novembre 2013


 l'âne sauvage de l'impératrice Eugénie dans FAUNE FRANCAISE lewino-une-2010930-jpg_1783394

Capturé sur les rives de l’Euphrate, l’hémippe, espèce aujourd’hui éteinte, est précieusement conservé par le Muséum d’histoire naturelle.

C’est sans doute le plus vaste et le plus surveillé coffre-fort de France. La zoothèque du Muséum national d’histoire naturelle de Paris renferme, à l’abri du temps, plus de 8 millions d’animaux naturalisés appartenant à des centaines de milliers d’espèces, de la plus petite à la plus grande. Des spécimens rapportés des quatre coins du monde depuis plus de deux siècles par des naturalistes explorateurs. Exceptionnellement, Jacques Cuisin, chargé de la conservation des mammifères et des oiseaux de la zoothèque, nous présente un de ses pensionnaires les plus précieux : l’hémippe, un cousin de l’âne sauvage du Moyen-Orient et dont l’espèce a disparu définitivement de la surface de la Terre. 

L’animal avait été capturé dans le désert, entre Damas et Palmyre, et offert, vivant, à l’impératrice Eugénie par le pacha d’Égypte en 1855. Bien encombrée par ce cadeau, l’impératrice le confia au zoo du Jardin des plantes, où il fut placé, avec un compagnon, dans l’enclos des onagres (ânes sauvages). C’est le naturaliste Isidore Geoffroy Saint-Hilaire qui s’avisa de son appartenance à une nouvelle espèce qu’il baptisa hémippe. L’animal fut naturalisé vers 1870, après sa mort. Le dernier hémippe sauvage connu a été tué en 1927 sur les rives de l’Euphrate.

REGARDEZ la présentation de l’hémippe : http://www.lepoint.fr/culture/video-les-incroyables-tresors-de-l-histoire-l-ane-sauvage-de-l-imperatrice-eugenie-09-10-2013-1740682_3.php

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L’escargot se fait médicament

Posté par francesca7 le 16 octobre 2013

ou du« besoin d’un plus petit que soi »

(D’après « La Nature », paru en 1935)

L’escargot se fait médicament dans FAUNE FRANCAISE 220px-brazilian_snail
Si un chroniqueur de La Nature y « décrie » en 1935 les qualités gustativesd’un escargot qui ne le doivent qu’aux condiments dont on l’accompagne, il « décrit » aussi les propriétés médicamenteuses avantageuses du mollusque, sans doute moins connues

Comme aliment, sa valeur nutritive est, cependant, très contestable ; la digestion en est difficile : il ne saurait convenir à tous les estomacs, et il demande, en outre, un assaisonnement fort relevé. En Provence, on mange les escargots à l’ailloli, la sauce chère aux gens du Midi. En Lorraine, on les fait cuire, généralement, avec du beurre et des herbes odoriférantes. En Bourgogne, où l’on consomme presque exclusivement les escargots de vignes, on les prépare avec du bouillon de viande, des épices et du citron ; on lie la sauce avec du beurre frais, de la farine ; on en fait même des pâtés. Les Grecs et les Romains étaient assez friands d’escargots ; ils les engraissaient dans des viviers avec du blé et du vin cuit. Les espèces qui passaient pour être les meilleures étaient celles des îles de Sardaigne, de Sicile et de Chio. Les plus délicates provenaient des îles Baléares et de Capri.

Aujourd’hui, on continue à manger l’escargot presque dans toute l’Europe, bien qu’il constitue un mets plutôt insipide, si on ne l’associe pas aux condiments les plus forts. De plus, les escargots se nourrissent de presque tous les végétaux indifféremment. D’ordinaire, ils conservent la saveur et le parfum des plantes qu’ils ont absorbées, et cela suffit, dans un grand nombre de cas, pour mettre en garde les consommateurs contre l’action toxique que peut exercer sur l’organisme humain la chair de ces animaux. Moquin-Tandon a cité deux exemples d’empoisonnement produit par des limaçons qui avaient été cueillis sur un pied de belladone. La Revue de littérature médicale a publié l’histoire de trois personnes empoisonnées par des escargots ramassés sur la jusquiame et le datura. Mais, je m’empresse d’ajouter que de pareils faits sont exceptionnels.

Par contre, si la valeur alibile de l’escargot est médiocre, ses propriétés médicamenteuses paraissent moins contestées. Hippocrate vantait les limaçons écrasés contre les maladies de la région où le gros intestin perd son nom. Galien professait que, brûlés avec leurs coquilles et mélangés à une galle verte et une pincée de poivre blanc, ils guérissaient la dysenterie. Quant à Celse, il disait le plus grand bien des limaces vivantes appliquées sur les articulations des goutteux et sur le ventre des hydropiques.

Dioscoride écrivait, dans son Traité de Zoologie, que la coquille d’escargot incorporée dans du miel fortifiait la vue. Pline notait, dans son interminable Encyclopédie, qu’une pierre trouvée dans la tête d’une limace pouvait rendre de grands services aux petits enfants à l’époque de la dentition. Il fallait, pour leur faire venir les dents plus tôt et plus aisément, leur suspendre au cou cette petite masse calcaire. On n’en finirait pas, au surplus, si l’on voulait énumérer les fantaisies écloses dans le cerveau des anciens à propos des escargots.

320px-Helix_pomatia_%28Dourbes%29 dans HUMEUR DES ANCETRESSans croire avec les auteurs de l’antiquité et ceux du Moyen Age que l’escargot fournit des remèdes à une infinité de maux, on peut avoir une confiance très grande en ses propriétés pectorales, souvent expérimentées. On fait aujourd’hui encore usage, dans les affections catarrhales chroniques et dans presque toutes les maladies des bronches, de la tisane, du sirop et de la pâte d’escargot. Le sirop dont la base est faite avec l’ « hélice » vigneronne (escargot des vignes) et la pâte, dans la composition de laquelle entre l’ « hélice chagrinée » agissent comme la tisane. Ils ont, sur le médicament aqueux, l’avantage d’être plus agréables à l’œil et au goût.

Le docteur Chrestien, de Montpellier, qui a publié plusieurs observations d’affections du poumon et du larynx, guéries par l’emploi d’escargots, n’usait ni de la tisane, ni du sirop, ni de la pâte ; il dépouillait simplement l’animal de sa coquille et le faisait avaler vivant au malade. Il répétait cela, trois, six, neuf, douze et même vingt-quatre fois par jour. D’autres médecins ont obtenu des effets aussi satisfaisants, sans condamner le client au supplice de l’escargot cru ; parmi ceux-là il s’en trouve qui, n’ayant pas éprouvé la moindre difficulté à faire fondre une pâte ou glisser un sirop dans une mignonne bouche rose, se seraient vus, certes, repousser avec horreur, s’ils avaient proposé d’y introduire une bête gluante et vivante.

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Préjugés des Anciens sur les Crapauds

Posté par francesca7 le 16 octobre 2013

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Pline mentionne une multitude de remèdes auxquels il attribue la propriété d’empêcher les funestes résultats de la morsure des crapauds ; et il est certain que comme cette morsure n’offre en effet aucun danger, il doit nécessairement se trouver une infinité de substances aussi héroïques à cet égard que celles dont a parlé le naturaliste romain.

Le crapaud est pour son venin dans la même condition que la salamandre, c’est-à-dire qu’il fait à volonté sortir de sa peau une humeur dégoûtante, mais qui n’a que des propriétés très médiocrement énergiques ; on redoute encore plus son urine que sa bave et sa sueur. Il est certain qu’il n’est pas du tout agréable d’en recevoir dans les yeux, et c’est ce qui arrive quelquefois lorsqu’on tourmente l’animal ; car c’est un des moyens de défense que la nature lui a donnés. Mais il est entièrement faux, et c’est une erreur relevée par Scaliger, que cette urine, ainsi qu’on le croit communément dans les villages, fasse perdre la vue. Si le crapaud est l’ennemi des yeux, ce n’est que par la vilaine image qu’il y met.

C’est aussi une très ancienne et très universelle réputation des crapauds, que la propriété de se conserver vivants durant des siècles dans le milieu des pierres. Il y a là quelque chose de très vrai. On peut enterrer vivant un crapaud, même dans du plâtre qui se referme ensuite comme une pierre autour de lui, et plusieurs mois après cette stricte réclusion, en brisant l’enveloppe on retrouve l’animal en pleine vie. Mais combien de temps le crapaud pourrait-il endurer un tel état ? C’est ce que des expériences positives n’ont pas encore décidé.

On conçoit d’ailleurs fort bien que l’animal, étant privé d’air, tombe dans une léthargie analogue à celle à laquelle il est soumis pendant l’hiver, et que, comme il ne fait aucune perte, il n’ait besoin non plus d’aucune réparation de nourriture. La possibilité de la suspension complète de la vie chez certains animaux des ordres inférieurs est un fait devenu incontestable. On peut même, avec des précautions convenables, emprisonner dans la glace certains animaux, les salamandres, les écrevisses, sans doute aussi les crapauds, les congeler entièrement au point que, tous leurs liquides se solidifiant, leur corps entier devienne fragile comme un morceau de glace, et, après cela, les dégeler peu à peu et les rappeler finalement à la vie.

220px-Bufo-bufo-erdkroete-maennlich dans HUMEUR DES ANCETRESIl n’y a donc rien de répréhensible à s’imaginer que l’on puisse trouver quelquefois, ainsi que l’affirment les habitants des campagnes, des crapauds dans l’intérieur des pierres ; mais le préjugé est de se persuader que ces crapauds sont contemporains de la formation de ces pierres, ce qui en ferait le plus souvent de véritables animaux antédiluviens.

Leur présence dans ces cavités, dont ils ne peuvent sortir, s’explique très simplement en ce qu’ils s’y sont insinués par quelque fente lorsqu’ils étaient jeunes, et qu’ayant grossi en s’y nourrissant des insectes qui venaient chercher refuge également dans cette petite caverne, la porte par laquelle ils s’y étaient glissés a fini par devenir trop étroite pour les laisser sortir.

C’est au juste l’histoire de la fable de la belette entrée dans un grenier. En regardant bien la pierre au milieu des éclats de laquelle on voit paraître le crapaud, on reconnaîtrait toujours quelque petite ouverture, souvent bouchée accidentellement par de la terre, mais communiquant dans le principe entre l’extérieur et le logis de l’animal.

Finissons par un mot sur la crapaudine. On nommait ainsi autrefois une petite pierre fort recherchée, que l’on croyait se former en de certaines circonstances dans la tête des crapauds, et à laquelle la superstition attribuait des propriétés merveilleuses. L’expérience a non seulement constaté que ces propriétés n’étaient qu’une pure invention, mais il est maintenant bien établi que ces prétendues concrétions de la tête des crapauds ne sont que dents fossiles de poissons de mer. Elles ne sont pas moins merveilleuses, en raison de l’étonnante position qu’elles occupent dans l’intérieur des continents et même des plus durs rochers ; mais ce n’est plus du petit et du puéril, mais du grand et philosophique merveilleux.

 

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Préjugés des Anciens sur les Caméléons

Posté par francesca7 le 16 octobre 2013

(D’après « Le Magasin pittoresque », paru en 1870)

 

 Préjugés des Anciens sur les Caméléons dans FAUNE FRANCAISE telechargement-81

Une fable accréditée par les anciens sur le caméléon est que cet animal ne vit que d’air. Voilà une singulière propriété qui serait bien à envier. Il aspire l’air avec délices, il lui ouvre tout son corps, il s’en gorge, il s’en remplit, et ce délicat soutien lui suffit.

Pline admire d’autant plus cette particularité qu’il assure que la nature n’a concédé à aucun autre animal un pareil privilège. « Cet animal, dit-il, est le seul qui ne boive ni ne mange ; seulement il hume l’air, se tenant debout, et ne vit d’autre chose. »

Il est difficile de voir au juste ce qui a pu donner naissance à une si singulière opinion ; mais il est certain, par le témoignage d’une multitude d’auteurs anciens, tels que Solin, Ovide, Stobée, saint Augustin, qu’elle a été fort répandue. Peut-être s’est-on confirmé dans cette opinion par une habitude remarquable du caméléon : c’est que, lorsqu’il aspire l’air, comme ses poumons sont très développés, l’air semble lui remplir tout d’un coup tout le corps, comme s’il se versait dans ses intestins et dans son estomac. Il faut ajouter à cela que le caméléon, comme la plupart des reptiles, qui ont peu de sang et un sang froid, peut supporter le jeûne très longtemps sans paraître en souffrir beaucoup.

Mais en cela il ne s’écarte en rien des crapauds, des tortues, même de certains serpents qui jouissent également à un degré éminent de cette faculté. Scaliger rapporte comme un fait important que Landius a observé un caméléon enlevant une mouche avec sa langue. Belon, en ouvrant quelques-uns de ces animaux, constata que leur estomac était habituellement rempli de petits insectes.

Peirsec lui-même jugea encore nécessaire de faire des expériences de ce type sur les caméléons, et publia qu’il en avait vu boire et manger. On sait maintenant très bien que le caméléon se nourrit d’insectes qu’il va poursuivre sur les arbres et qu’il saisit de fort loin avec sa langue, qui est gluante à l’extrémité et qui se darde hors de sa bouche à une distance presque égale à la grandeur de son corps.

Une autre histoire sur le caméléon, aussi fabuleuse que la précédente, mais moins extravagante cependant, en ce qu’elle se justifie au moins par certaines apparences de vérité, est que cet animal se teint de la couleur des objets qui l’environnent. Cette opinion date aussi de l’Antiquité : elle exprimée dans Pline ; et c’est en vertu de cette croyance que le peuple a fait du caméléon l’emblème du courtisan.

Il est incontestable qu’il y a en effet, à cet égard, quelque chose de fort extraordinaire chez le caméléon : c’est que cet animal change à volonté de couleur, soit dans toute l’étendue de son corps, soit dans quelques parties seulement. Il est tantôt presque blanc, tantôt jaunâtre ou verdâtre, tantôt rouge, rouge foncé, violet et presque noir. Il suffit d’exciter sa colère pour lui voir prendre ces dernières nuances ; de le mettre dans un endroit froid et obscur pour le voir blanchir.

Cette dernière circonstance prouve assez que s’il change de couleur, ce n’est pas par le reflet des lieux ou pour se mettre en harmonie avec la nuance qui l’entoure. En effet, cette singulière variation dépend simplement de l’état de calme ou d’agitation de l’animal. C’est surtout l’étendue avec laquelle elle se développe qui mérite particulièrement l’attention ; car si l’on ne considère que la faculté du changement de couleur, il est certain qu’elle est commune à beaucoup d’autres animaux, et à l’homme lui-même, dont la figure, suivant les passions qui agitent son âme, devient tantôt pâle, tantôt jaune, tantôt rose ou rouge.

Les naturalistes ont cru pendant longtemps que ces changements de couleur étaient dus, chez le caméléon comme chez l’homme, au simple mouvement du sang. « La grandeur du poumon des caméléons, dit M. Cuvier, est probablement ce qui leur donne la propriété de changer de couleur. Leur poumon, en effet, les rend plus ou moins transparents, contraint plus ou moins le sang à refluer vers la peau, colore même ce fluide plus ou moins vivement, selon qu’il se remplit ou de vide ou d’air. »

Des observations plus récentes et plus attentives paraissent prouver que le phénomène en question est sans aucune relation avec le jeu du poumon, et provient de la structure même de la peau, qui renferme diverses matières colorantes qui peuvent, à la volonté de l’animal, se témoigner à la superficie ou se dissimuler. En résumé, on peut donc dire que le caméléon change en effet facilement de couleur, mais avec une certaine indépendance de son entourage.

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Les Pigeonniers de Bourgogne

Posté par francesca7 le 12 octobre 2013

 

Ils nous sont restés et leur grande variété est remarquable. Selon son importance, chaque ferme devait approvisionner la table du seigneur en pigeonneaux. Considéré par certains comme un privilège, l’entretien d’un grand colombier serait plutôt un fléau lorsque les milliers de volatiles qu’il contient s’abattent sur les jardins et les champs !

Les Pigeonniers de Bourgogne dans Bourgogne telechargement-42

Pigeonnier à Epoisses (21)

Le pigeonnier est un bâtiment ou une partie de bâtiment servant à loger les pigeons domestiques. Dans sa forme la plus modeste, il peut être abrité par une partie du grenier, d’une grange ou être un petit édicule dans la cour de la ferme. Quand il est en forme de tour, on le nomme colombier. Il comprend alors une charpente formée d’un poteau central et d’une échelle tournante permettant d’atteindre les nichoirs, cavités en brique, en bois ou en poterie appelées boulins. Un dispositif empêche les prédateurs de pénétrer dans le pigeonnier, les nichoirs étant de plus fixés en hauteur. Le sol de la volière est généralement carrelé pour faciliter le ramassage des déjections (la colombine). Un rez-de-chaussée peut abriter une petite pièce (cellier, poulailler, laiterie, remise à outils, etc.). Les pigeonniers sont plus fréquents, bien que parfois moins monumentaux, dans les zones de culture céréalière où l’enfermement des pigeons domestiques était obligatoire au moment des moissons (les pigeons sauvages étaient alors chassés).

Sous l’Ancien Régime, le droit de posséder un colombier était un privilège seigneurial. Il faisait souvent partie d’un château ou d’une abbaye, et était intégré aux bâtiments agricoles ou isolés en plein champ.

Après la Révolution, la propriété d’un colombier reste le signe d’un statut social élevé. Jusqu’au 19e siècle qui nous a laissé la majorité des pigeonniers encore existants, on élevait les pigeons pour leur chair et pour le riche engrais naturel que constituent la colombine.

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La présence de colombiers n’est pas attestée en France avant la conquête romaine par César. L’élevage des pigeons était alors une passion à Rome. Le colombarium romain, généralement rond, avait son intérieur recouvert d’un enduit blanc de poudre de marbre. Varron, Columelle et Pline l’Ancien ont écrit des ouvrages sur l’élevage des pigeons et la construction des colombiers.

L’intérieur du colombier, espace imparti aux pigeons, est divisé en nichoirs appelés boulins. Chaque boulin est le logement d’un couple de pigeons. Ces boulins peuvent être en pierre, brique ou torchis et installés lors de la construction du colombier ou être en poterie (pots couchés, tuiles canal, diverses cases), en osier tressé en forme de panier ou de nid. C’est le nombre de boulins qui indique la capacité du pigeonnier. Celui du château d’Aulnay avec ses 2 000 boulins et celui de Port-d’Envaux avec ses 2 400 boulins de terre cuite sont parmi les plus vastes.

Au Moyen Âge, la possession d’un colombier à pied, construction séparée du corps de logis (ayant des boulins de haut en bas), était un privilège du seigneur haut justicier. Pour les autres constructions, le droit de colombier variait suivant les provinces. Elles devaient être en proportion de l’importance de la propriété, placées en étage au-dessus d’un poulailler, d’un chenil, d’un four à pain, d’un cellier… Généralement lesvolières intégrées à une étable, une grange ou un hangar, étaient permises à tout propriétaire d’au moins 50 arpents (environ 2,5 hectares) de terres labourables, qu’il soit noble ou non, pour une capacité ne devant pas dépasser suivant les cas 60 à 120 boulins.

Produisant un excellent engrais (la colombine), les pigeons étaient vus comme une catastrophe par les cultivateurs, en particulier au moment des semailles. Il était donc nécessaires d’enfermer les pigeons dans le colombier lors des semis agricoles, en obstruant les ouvertures du colombier.

180px-Epoisses_-_Chateau_-_Pigeonnier_-_Interieur_3 dans FAUNE FRANCAISELe pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de l’habitat paysan puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu’alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison soit indépendant d’elle. Toujours de dimension considérable, puisqu’il était censé ennoblir l’habitat, il s’élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d’une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d’accéder à l’intérieur.

De nos jours, des pigeonniers modernes sont installés dans les espaces verts des villes pour éviter les nidifications sur les fenêtres et les abords d’immeubles. Munis de casiers supports des nids qui sont numérotés pour le suivi des pontes et de perchoirs indépendants, ils servent ainsi à lutter contre le bruit, les fientes ou la détérioration des plantes florales. Des « pigeonniers contraceptifs » ont été créés en 1990 par la Société Protectrice des Oiseaux de Ville et la SREP Société de Régulation et d’entretien de Pigeonnier: la stérilisation manuelle des œufs évite la prolifération des pigeons.

 

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Écureuil en France

Posté par francesca7 le 12 octobre 2013


L’écureuil roux d’Europe.Écureuil en France dans FAUNE FRANCAISE americanredsquirrel-300x199

Le nom Écureuil est originaire:

  • Du nom grec Skiouros, ce qui signifie: Celui qui s’assied à l’ombre de sa queue.

L’origine du nom  Skiouros provient de la composition de deux mots Grecs, Skia qui veut dire ombre, et du mot oura, qui veut dire queue.

Ce nom a été donné par le poète Grec Oppien, qui en observant ce petit animal, avait remarqué cette position assise si caractéristique chez l’écureuil roux, et le baptisa  ainsi, celui qui s’assied à l’ombre de sa queue.

  • Du nom latin Sciurus, ce qui signifie: Écureuil.

L’origine du nom latin Sciurus est dérivé du mot grec Skiouros.

Sciurus s’est transformé en latin populaire sous le nom de Sciurulus.

  • Origine du nom Écureuil en français

Le nom latin Sciurulus a donné naissance au mot escurel pour devenir écureuil.

L’évolution du nom français au cours des années et des différentes régions, a été écrit et prononcé de différentes manières: escurel,  escureil, escuirueil ,escureul ,écureui equeurieu, escureur, esquires, escorieul.

L’espérance de vie du petit roux est d’environ 5 à 7 ans dans son milieu naturel.

A la mue d’automne, afin de mieux se protéger du froid, ses oreilles s’ornent de fins pinceaux de poils, qu’il perd en partie avec la mue du printemps,

279px-Goldmantelziesel dans FAUNE FRANCAISEMis à part le lynx, c’est le seul mammifère européen qui possède des poils aux extrémités des oreilles.

La période de reproduction, qui peut varier en fonction de la rudesse de l’hiver, et des différentes régions peut commencer de mi décembre à fin mars.

Les écureuils peuvent avoir plusieurs portées par an en fonction du climat et de la nourriture disponible, les portées sont en général de 2 en France. La période de gestation est d’environ 38 jours.

Une portée comporte en moyenne 3 à 4 petits pouvant aller jusqu’a 7. Les petits sont sevrés entre 7 et 11 semaines et leur maturité sexuelle est d’environ 8 à 10 mois.

les petits naissent nus et aveugles.

Le nombre de petits, de portée, de semaines de sevrage est directement lié à la quantité de lait dont dispose la mère, donc de la nourriture et de l’eau disponible dans son environnement proche.

Les petits de la dernière portée (sevrés fin août début septembre) sont moins bien armés pour affronter l’hiver et subissent jusqu’à 70% à 80% de perte dès la première année.

Mais pourtant dans certains cas, ce sont les individus de la première portée qui peuvent subir d’avantage de perte. Ces périodes sont souvent liées aux périodes caniculaires que les individus de la deuxième portée ne connaissent pas en tant que juvéniles.

 

 

Espèce classée en France dans les espèces menacées d’extinction, figurant sur la liste de l’arrêté ministériel ci-après:

Arrêté du 23 avril 2007 NOR: DEVN0752752A  fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection, mais il est aussi protégé par la convention de Berne en annexe 3.

Depuis plus d’un siècle l’homme pille les ressources naturelles de la planète sans se préoccuper de ce qu’il l’entoure. Aujourd’hui, nous savons, et ça avec quasi-certitude, que 25% de la faune sauvage ne verra pas le jour au siècle prochain.

A chaque fois que l’on regarde un animal sauvage, il faut se dire qu’il y a une chance sur 4 pour que nos petits enfants, voire nos enfants, le voient disparaître alors qu’aujourd’hui l’on considère que c’est encore un animal commun.

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Le statut de l’écureuil roux est déjà critique, alors qu’il est vrai que dans certains secteurs on peut en voir relativement facilement. Imaginer que le hérisson d’Europe a le même statut sur la liste noire des espèces menacées d’extinction que l’écureuil roux, incroyable alors qu’on en voit partout écrasé le long des routes, n’est ce pas ? Et bien votre étonnement est peut être la raison de sa perte.

N’oublions pas que le Hérisson comme l’écureuil roux ont été très longtemps persécuté suite à leurs classements dans cette fameuse liste des animaux  »NUISIBLES ».

Pour quelle raison me direz-vous? Pas étonnant dans un système qui à l’époque (jusque dans les années 1980) avait chargé les seuls chasseurs, de la gestion de la faune sauvage!

Le moindre prétexte pour tirer un coup de feu était le bon, normale les périodes de chasse sont si courtes! Alors que le classement d’une espèce dans cette liste permet de faire le carton toute l’année et ceci sans le moindre repris! Pire, l’état payait pour la mise à mort. Les chasseurs étaient devenus des chasseurs de primes!

Le problème est qu’aujourd’hui le mal est fait, et que les mauvaises habitudes persistent. Bien d’autres espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction ou en passe de le devenir. Attendrons-nous que ces animaux soient en voie d’extinction pour pouvoir enfin lever le glas sur des dizaines d’année de tyrannie animalière? 

La disparition de l’écureuil serait une catastrophe, son cas est unique. Imaginez c’est le seul animal qui soit mammifère, rongeur, arboricole, et 100 % diurne. Cet animal s’est parfaitement adapté à son environnement, il plante les essences d’arbre qui lui sont nécessaire et est capable de manger les plantes les plus toxiques de son environnement. 

Il est temps de lui venir en aide car les menaces qui pèsent sur lui sont nombreuses. 

Un site pour information : http://grifouniou.free.fr/sosecu2/page.2.htm

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l’anguille de nos régions

Posté par francesca7 le 26 septembre 2013

 

Tout le monde connaît la silhouette de l’anguille mais est-ce le seul poisson au corps serpentiforme ? La réponse est non. Il y en a même beaucoup d’autres…

 l’anguille de nos régions dans Bourgogne anguilla_anguilla

Anguilles sous roche

Encore récemment, à la suite d’une visite dans une galerie d’anatomie, j’ai pu me rendre compte que la ressemblance de certains poissons peut jouer des tours. Dans une boîte qui datait du début du siècle dernier, et qui avait donc été rangée par un scientifique de la même époque, se trouvaient plusieurs squelettes entremêlés sur lesquels étaient apposés le nom « anguilles ». Mais en regardant de plus près, sur les 5 squelettes de la boîte, un seul était celui d’une anguille. Les autres étaient certes des poissons allongés, mais n’étaient en aucun cas des anguilles.

La science de la classification a certes beaucoup progressé depuis 100 ans mais ce n’est pas la seule raison de cette mauvaise dénomination. Le contenu de cette boîte prouve que même un scientifique peut se faire leurrer par la ressemblance de certaines espèces.
Il faut dire que la nature est complexe et qu’elle tend des pièges dans lesquels on tombe facilement. Le piège de la convergence évolutive, c’est à dire de l’apparition d’une structure anatomique semblable chez des poissons non-apparentés, est le plus fréquent. Autrement dit, la nature à tendance à se répéter. C’est particulièrement vrai pour la forme allongée du corps. Des poissons appartenant à des groupes très différents ont acquis cette anatomie. Pour revenir au contenu de cette boîte, il y avait là une anguille (une vraie), un polyptère, une anguille électrique, une anguille synbranche et un suyo.
Vous ne connaissez peut-être pas ces poissons, voici donc une bonne occasion de vous les présenter et de donner leur classification. Comme vous le verrez, il y a anguille et anguille.

Les anguilles 
Parlons des vraies anguilles tout d’abord, celles qui se rencontrent dans nos ruisseaux et qui appartiennent au genre Anguilla.
Ces poissons, bien connus des pêcheurs, se reconnaissent notamment à leur long corps serpentiforme, pourvu d’écailles presque invisibles, et d’un épais mucus. Les nageoires dorsale et anale sont longues, la caudale n’est pas distinguable et les nageoires pelviennes sont absentes. Toutes ces modifications sont des adaptations à l’enfouissement et à une nage par reptation.
Dans beaucoup de groupes de poissons, certaines espèces se sont transformées et adaptées à une vie sur ou dans le substrat, avec la capacité de s’enfouir dans la vase ou de s’infiltrer dans une anfractuosité. Cette particularité permet d’explorer une nouvelle niche écologique, de trouver de nouvelles proies, de se protéger des prédateurs. De nombreuses espèces ont vu leur chance de survie augmenter avec l’apparition de cette morphologie, la sélection naturelle a fait le reste.

Voici donc pourquoi la forme de serpent est fréquente chez les poissons. Précisons qu’elle va de souvent de pair avec un épais mucus qui favorise l’enfouissement mais aussi la survie dans un milieu provisoirement asséché ou marécageux.

Pour revenir à nos anguilles, les vraies, il faut savoir qu’elles appartiennent à l’ordre des Anguilliformes qui compte 738 espèces. Attention le terme « Anguilliforme » désigne ici un groupe, ce n’est pas un adjectif décrivant la forme.
L’anguille européenne (Anguilla anguilla) n’est donc qu’une espèce parmi cette multitude de poissons. Appartenant à l’ordre des Anguilliformes, on trouve également des poissons comme le congre et la murène, pour ne citer que des espèces communes.

Il faut cependant noter que les Anguillifomes existent dans tous les milieux, y compris les abysses, avec des poissons assez monstrueux comme le grand-gousier. Si l’on voulait être rigoureux, on ne dénommerait « anguille » que les poissons du genre Anguilla. Hélas, les noms communs viennent rajouter de la confusion en appelant anguille des poissons qui ne le sont pas, comme les anguilles synbranches (les Synbranchidés) et les anguilles électriques (les Electrophoridés). Pour que se termine cette confusion, présentons les autres espèces ressemblant aux vraies anguilles.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLes polyptères 
Le deuxième squelette de la boîte était celui d’un polyptère. Les polyptères sont des poissons africains adaptés à la vie dans les zones marécageuses. L’espèce la plus allongée du groupe appartient au genre Herpetoichthys (ce qui veut d’ailleurs dire poissons-serpent). L’apparence globale est certes celui d’une anguille mais une simple observation de l’écaillure permet d’éviter la confusion. Les polyptères présentent des écailles très dures et losangiques, preuve de leur appartenance à un groupe très éloigné des Anguilliformes. Les polyptères sont d’ailleurs très étudiés par les anatomistes, car difficile à classifier. Ce sont donc des poissons très intéressants et mystérieux mais, assurément, ce ne sont pas des anguilles.

Les anguilles électriques
Les anguilles électriques sont d’étonnants poissons capables de produire des décharges électriques de très fort voltage. Ces décharges peuvent assommer leurs proies, mais aussi un homme. Ces poissons appartiennent à la famille des Electrophoridés et, même si leur forme ne laisse pas supposer une telle parenté, ils sont plus étroitement apparentés aux poissons-chats qu’aux anguilles. Le terme anguille électrique prête donc à confusion mais c’est très souvent le cas avec les noms communs. Comme toujours, il est préférable de se référer au nom scientifique de l’espèce : Electrophorus electricus. Il est d’ailleurs très parlant. Cette espèce vit en Amérique du Sud.
Le gymnote, à tort appelé anguille électrique, de la famille des gymnotidés est capable de générer un courant pouvant aller jusqu’à 550 volts, pouvant ainsi, dit-on, tuer un cheval!
Il peut mesurer entre 2 et 3 m.

Les anguilles synbranches 
Les anguilles synbranches (famille des Synbranchidés) ne sont pas non plus des anguilles au sens strict. Elles sont plus étroitement apparentées aux poissons épineux (comme le bar, la perche, ou le black-bass) qu’à une anguille. Une façon de les reconnaître est de remarquer l’absence de nageoires pectorales, en plus de l’absence de nageoires pelviennes. Ces prédateurs vivent principalement dans les eaux douces tropicales et subtropicales et ont un mode de vie extrêmement similaire à celui d’une anguille dans sa phase dulçaquicole.

Le suyo 
Le suyo, quant à lui, est un poisson très bizarre, avec un drôle de museau, large et bombé. Il est capable de nager vers l’avant comme vers l’arrière par ondulation de sa nageoire dorsale. Il peut également produire des ondes électriques de faible voltage. Gymnarchus niloticus, de son nom scientifique, ne vit qu’en Afrique.

Les lamproies 
Enfin, et pour finir la présentation des animaux à ne pas confondre avec une anguille, n’oublions pas les lamproies, ces drôles d’animaux avec leur bouche munie d’un disque aux denticules cornés. On trouve 3 espèces de lamproies dans les eaux françaises : la lamproie marine, la lamproie fluviatile et la lamproie de Planer. Cette dernière est la plus petite, elle mesuresouvent moins d’une quinzaine de centimètres. Elle est détritivore, et non parasite comme ses deux cousines. Le pêcheur de truite aura souvent l’occasion de la rencontrer, en soulevant les cailloux à la recherche de porte-bois. Très souvent, en la voyant de dessus, il croira que c’est une petite anguille.
Mais le comportement de la lamproie est très différent de celui de l’anguille. Elle est beaucoup moins vive et se laisse assez facilement attraper à la main. De même, on la voit souvent, postée sur le fond, accroché à une pierre par sa ventouse buccale. Vous aurez peut-être remarqué que la lamproie ne faisait pas partie des squelettes de la boîte. C’est bien normal, les lamproies n’ont pas de squelette, juste une corde composée de cellules turgescentes.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsCette présentation n’est pas exhaustive mais elle permet déjà d’éviter bien des confusions. N’oubliez pas, il y a anguilliforme et anguilliforme, anguille et anguille…


un bon hôtel en Bourgogne où déguster de l’anguille : http://www.routard.com/forum_message/1754611/un_bon_hotel_en_bourgogne.htm

 

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La Faune du Finestère

Posté par francesca7 le 26 septembre 2013

La Faune du Finestère dans FAUNE FRANCAISE 220px-ouessant.-.ruine-phareL’isolement dû à l’insularité a favorisé l’émergence d’espèces endémiques, caractérisées par leur relatif nanisme. Si les chevaux nains d’Ouessant, race caractérisée par son nanisme, ont disparu, l’île possède toujours, même si elle a été menacée de disparition, sa propre race ovine, le mouton noir d’Ouessant, considérée comme la plus petite espèce de moutons au monde. Une association « Les Amis du mouton d’Ouessant » cherche à pérenniser la race.

« Il existait jadis une race de moutons nains. Elle tend à disparaître, comme a disparu une race également naine de chevaux. (…) Pendant l’hiver, ils sont libres. Pendant les quelques mois de la récolte, comme on ne peut pas les parquer comme à Molène dans un îlot, on les entrave. Ce sont les gamins qui ont mission d’aller les changer de place. Seulement les gamins, ça oublie. Alors de temps en temps on retrouve un mouton étranglé. Ces moutons en liberté, comment s’y reconnaître ? Chaque famille a une marque déposée, enregistrée à la mairie, une combinaison de trous dans l’oreille, et chacun reconnaît les siens. Ceux qui n’ont pas de marque sont présentés trois fois de suite au printemps, à la sortie de la messe. Si l’on ne retrouve pas leur propriétaire, on les vend au profit du bureau de bienfaisance. L’hiver, le vent cavalcade sur la falaise. Alors, on a fabriqué des abris à moutons : à hauteur de mouton, un noyau de pierres avec trois petits murs rayonnant en étoile. Selon la direction du vent, les moutons se tassent, pour dormir sous la lune, dans l’un ou l’autre des trois crans. »

 

Autrefois, les moutons étaient laissés en liberté du 15 juillet au 15 mars, puis le troupeau était parqué dans la presqu’île d’Ar Lan jusqu’à la Saint-Michel, pour éviter que ces animaux ne ravagent les champs avant les récoltes. Chaque année encore, au début du mois de février, tous les moutons de l’île d’Ouessant rentrent au bercail. Deux foires aux moutons sont organisées pour que les propriétaires viennent les récupérer, l’une à Pors Gwen pour les moutons de la moitié sud de l’île, l’autre dans le nord de l’île.

Mouton d'OuessantL’insularité a aussi favorisé le maintien d’espèces disparues ou en voie de disparition sur le continent. Ouessant est ainsi devenu le sanctuaire de l’abeille noire : cette espèce, qui avait presque disparu de France, est bien conservée dans l’île, milieu préservé des pollutions et des pesticides et à l’abri du varroa. Cette race d’abeilles a presque disparu du continent, remplacée par l’abeille jaune. L’association « Conservatoire de l’Abeille Noire Bretonne » protège, sauvegarde et développe cette race d’abeilles et vise à la réintroduire dans tout le Grand Ouest français.

 Par ailleurs, Ouessant et l’archipel de Molène abritent une colonie de phoques gris, qui est la plus méridionale d’Europe, principalement à la Pointe de Cadoran, sur la côte nord d’Ouessant, ce qui s’explique par les forts courants marins qui homogénéise la température de l’eau de mer, qui ne dépasse guère 15 degrés, les phoques gris ne supportant pas une température plus élevée.

Ouessant est aussi une terre d’accueil pour observer à l’automne les migrations des oiseaux sibériens et de nombreuses espèces exotiques, parmi lesquelles le pouillot à grands sourcils, le gobe-mouche nain, le bécasseau tacheté, la grive mauvis, le goéland à bec cerclé, le pipit de Richard, le chevalier grivelé, le phragmite des joncs, le traquet motteux, le grand gravelot, les sternes, les pétrels, les puffins et les fous de bassan.

 

 

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Pourquoi les chiens n’aiment ni les chats ni les souris

Posté par francesca7 le 18 septembre 2013


Pourquoi les chiens n'aiment  ni les chats ni les souris dans FAUNE FRANCAISE images1Depuis des temps très anciens, les paysans ne s’entendaient pas avec les loups, car ils décimaient leurs troupeaux de moutons. Ils se firent une guerre si longue qu’ils voulurent un jour  la paix. Alors, ils passèrent un accord . Le dernier article de ce contrat disait que les chiens, alliés des paysans, auraient le droit de protéger tout ce qui serait interdit aux loups. Quant à ceux-ci, ils auraient la possibilité de chasser dans les champs et les forêts tout ce qui n’appartenait pas aux gens. Ce qu’ils décidèrent ainsi, ils le mirent par écrit en jurant de le respecter.

Quand l’accord fut signé, les chiens se mirent à réfléchir au moyen de le mettre en sécurité. Ils discutèrent longtemps sur le point de savoir qui en serait le gardien. Puis ils finirent par reconnaître que personne ne convenait mieux que le chat, car il y voyait aussi bien la nuit que le jour. Ils lui confièrent donc le précieux document, afin qu’il en prenne soin et puisse le rendre sur demande quand le besoin s’en ferait sentir.

Le chat accepta, prit le traité et promit de le garder fidèlement et avec vigilance. Par mesure de sécurité, il cacha même le papier dans un coin isolé où il pensait que jamais personne n’allait et il crut ainsi avoir écarté tout danger.

Mais il se trompait : personne ne venait dans ce coin, sauf les souris. L’une d’entre elles le trouva. Et elle ne put résister à la curiosité de le lire. Comme le papier était plié et cacheté, elle ne trouva rien de mieux que de le grignoter  pour voir ce qui était écrit à l’intérieur. Cependant, la paix entre les paysans et les loups ne fut pas de longue durée. Les loups ne la prirent pas au sérieux et ne respectèrent pas leurs engagements. Les chiens furent affaiblis par la faim car ils avaient accepté d’aider les paysans contre les loups et, pour tout remerciement, les paysans les chassèrent et refusèrent de les nourrir. Il ne resta plus aux chiens qu’à s’attaquer seuls aux loups.

Ils se battirent si bien qu’ils triomphèrent. Après la défaite, les loups se dirent : «  Comme il y a beaucoup de sortes de chiens ! Les uns sont roux, les autres sont blancs, les autres encore sont noirs ou tachetés. N’ayons plus peur et attaquons-les à nouveau ! » 

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Alouette, gentille Alouette

Posté par francesca7 le 1 septembre 2013

 

 Alouette, gentille Alouette dans Bourgogne eremophila_alpestris2

Les alouettes, lit-on souvent, seraient ou ne seraient plus des passereaux, la belle affaire…

Le mot passereau est un mot qui n’a plus la moindre acception scientifique. Et pourtant le Larousse de 1910 indique encore « Passereau : (du latin passer,moineau) ordre d’oiseaux comprenant un grand nombre de petites espèces : les alouettes, les merles sont des passereaux ».

De nos jours, les dictionnaires insistent mais font une concession à la science en écrivant : « passereau ou passériforme : oiseau généralement petit et de mœurs arboricoles, chanteur et bâtisseur de nids pourvu de pattes à quatre doigts, trois en avant et un, pourvu d’une forte griffe en arrière ».

Pas question de douter de la filiation de nos piafs actuels avec les moineaux romains, mais peut-être de s’étonner à l’évocation de la descendance chez un moineau quand on sait que le moineau est un petit moine… (le moineau tient son nom du fait que, comme les moines, il porte sur la tête une capuche).

Dans les ouvrages scientifiques, les passereaux n’existent plus, les alouettes sont définitivement, (pour le moment) devenues des passériformes.

L’ordre des passériformes regroupe en Europe 20 familles incluant 200 espèces.

Les alouettes sont de la famille des alaudidés

Ce nom de famille : alaudidé vient tout simplement d’alauda, alouette en latin.

Les alouettes lulu tiennent leur nom de l’onomatopée, lu-lu, qui est la base de leur chant.

L’alouette cochevis est cochevis à cause de la crête qui orne sa tête et qui lui donne l’allure d’un coq miniature. On retrouve en vieux français sous le vocable de coqvil.

L’alouette calandre n’est pas mieux carrossée que les autres. Calandre vient du mot grec kalandra qui signifiait simplement alouette.

Alouettine figure dans le Littré de 1880 comme un synonyme courant d’alouette.

Dans le Berry, les alouettes étaient des alouvettes, dans le Chalonnais des aloues.

On dit d’une terre sableuse qui ne vaut pas grand-chose que c’est une terre à alouettes.

La tête d’alouette est une plante de la famille des centaurées.

Le nœud d’alouette est un nœud marin qu’on appelle aussi nœud tête de mort.

Le pied-d’alouette ou delphinium est plante ornementale. Il en existe plus de 300 variétés. Elle ressemble à une patte d’alouette avec sa griffe arrière démesurée ou c’est plus surprenant à un dauphin pour son allure générale.

L’alouette de mer était un nom couramment donné au vanneau.

Les alouettes dans l’histoire

Les alouettes côtoient les aigles impériales

Les guerriers gaulois firent par leur bravoure et leur accoutrement une forte impression à Jules César.

Ils portaient des casques qui rappelaient par leur forme une alouette déployant et arquant ses ailes pour effrayer son adversaire. Le futur empereur les baptisa alauda.

Pensant qu’il était préférable d’avoir de tels soldats dans ses rangs, le vainqueur de la Guerre des Gaules réussit à lever une légion de ces alouettes qui servit sous sa propre bannière et sous les aigles impériales romaines. Cette Legio V Alaudae, la légion des alouettes, le suivit et s’illustra dans toutes ses conquêtes.

Les alouettes domptent les éléphants

La Légion des alouettes fut décisive lors de la bataille que Jules César livra à Thapsus en 46 av J.C.

Alors que les autres étaient paralysées devant les mastodontes, cette légion repoussa les assauts des troupes portées par les effrayants éléphants de guerre de Scipion et permit à César de vaincre définitivement la dissidence africaine.

Les alouettes, après ce fait d’arme, se virent donner l’honneur de pouvoir prendre l’éléphant pour insigne.

 

Charles IX et le pâté d’alouette

Charles IX, quelques années après la paix d’Amboise vers 1568, résidait à Orléans. Il résolut de gagner le château de Hallier, à Nibelle afin d’y retrouver sa maîtresse Marie Touchet. Il s’égara entre Loury et Chilleurs au beau milieu d’une colonie de protestants qui pour se soustraire aux poursuites des autorités, vivaient dans les bois et partageaient la vie des charbonniers. Ils lui offrirent les restes d’un pâté en croûte, fabriqué par un traiteur pithivérien Margeollet qui tenait la recette de ses aïeux de Fresnes en la paroisse de Marsainvilliers.

Il ramena donc le pâté pour calmer le courroux que son escapade ne manquerait de provoquer. Il fut si apprécié qu’il en fit la renommée de Pithiviers. A cette occasion fut même officiellement crée le métier de pâtissier-alouettier.

Les alouettes font de la résistance

Alouette, gentille alouette,

Alouette, je te plumerai la tête et la tête.

Lorsqu’en 1763 fut signé le traité de Paris, le Canada devint un des joyaux de l’Empire Britannique, l’Anglais y fut imposé comme langue officielle. Les francophones, Québecquois en tête, commirent alors des petits actes de résistance comme chanter le plus souvent possible des chansons en français. C’est ainsi que notre alouette qui n’en fini toujours pas de se faire plumer est encore, de nos jours, un symbole bien modeste et pacifique du refus de l’anglicisation.

Les alouettes dans la littérature

 

« Puis, je te dis, tu es bien heureuse,

Gentille alouette amoureuse,

Qui n’a peur, ni soucis de rien

Ode à l’alouette ». Pierre de Ronsard.

« Un jet de sublimation…une verticale de chant, une onde de joie.

Seule la partie vibrante de notre être peut connaître l’alouette ».

Gaston Bachelard.

L’Alouette est un livre de Jean Anouilh, paru aux Éditions de La Table Ronde en 1963.

 

Proverbe et expressions

Se lever au chant des alouettes signifie se lever bon matin.

Les alouettes n’y tombent pas plus rôties qu’ici. Pour dire qu’ailleurs ce n’est pas mieux qu’ici.

On dit aussi d’un fainéant qu’il attend que les alouettes lui tombent toutes rôties dans le bec.

C’est la recette du pâté d’alouette. Ce pâté se fait c’est bien connu avec une alouette et un cheval.

L’expression s’applique à toutes associations disproportionnées.

Le miroir aux alouettes. Expression liée au miroir utilisé par les chasseurs pour attirer les alouettes vers un leurre fait d’éclats de miroir. De manière générale c’est aller vers quelque chose de clinquant sans véritable intérêt.

L’alouette fait le Saint-Esprit 
Après avoir prit son essor et être montée à la verticale comme un hélicoptère (sûrement une alouette !) l’alouette vole sur place comme un hélicoptère (sûrement une alouette). On dit alors qu’elle fait le Saint-Esprit.
Lorsque l’alouette emplit l’air du matin on peut dire qu’elle chante ou mieux qu’elle s’égosille, ou mieux encore, c’est ainsi que l’on doit dire qu’elle grisolle. Le dictionnaire dit à grisoller : chanter pour une alouette.

La chasse aux alouettes

 Description de cette image, également commentée ci-aprèsDans son Dictionnaire des forêts et des chasses, 1846, Léon Bertrand nous indique que l’alouette se chasse au miroir, au traîneau, au lacet, à la tonnelle, aux fourchettes.

Miroir : c’est une machine tournante sur elle-même dans laquelle on a incrusté des morceaux de glace qui réfléchissent les rayons du soleil et dont on se sert pour exciter la curiosité des alouettes. Et ainsi les attirer dans les pièges qu’on leur a tendus.

Le traîneau, appelé aussi le drap mortuaire par les braconniers de profession, est une sorte de filet que l’on porte horizontalement pour recouvrir la nuit les oiseaux endormis que l’on veut prendre.

Le lacet ou lacs : un animal tombe dans le lacs quand il s’est laissé prendre fait dans le nœud coulant d’un collet attaché à un morceau de bois qui empêche la fuite. L’expression encore largement utilisée, « tomber dans le lac » pour désigner une entreprise qui avorte devrait puisqu’elle vient de ce lacs, s’écrire lacs… !

La tonnelle : la tonnelle est un filet fixe à deux pans dans l’angle duquel viennent se mailler des oiseaux qu’on y pousse doucement.

Les fourchettes : les fourchettes sont des petites fourches de bois qui soutiennent un immense filet. Ce filet fermé sur trois côtés, est un piège dans lequel, le matin lorsque les alouettes piètent au sol, des rabatteurs tentent de les y faire pénétrer en les poussant vers le côté resté ouvert.

L’alouette et la gastronomie

Une alouette et un l’aloyau

 Dans les recettes du moyen âge qui sont d’ailleurs plus une énumération des ingrédients qu’une indication sur la façon de les cuisiner, les alouettes, comme beaucoup de petits oiseaux sont appelées aloés. Ce mot est resté sur l’étal des bouchers pour désigner l’aloyau qui en ces temps étaient des petits morceaux de bœuf destinés à être cuits en brochette.

Recette tirée du Viandier de Taillevent au 15éme siècle

 « Pour faire un grave d’alouettes. Prenez des alouettes et faites les frire et pour que cela soit meilleur, rajouter du veau. Faites griller du pain et mettez-le à tremper dans du bouillon de bœuf, avec des foies [d'alouettes]. Puis mettez le tout avec les alouettes. Ajouter de la cannelle, du gingembre et d’autres épices et mouiller de verjus. »

 Recette du fameux pâté d’alouettes de Pithiviers au XXe siècle

8 alouettes

250 g. de farce à gratin

100 g. de foie gras truffé

500 g. de farce fine

800 g. de pâte à pâté

1/2 gelée au fumet d’alouettes

5 cl de Madère

Sel, épices

Cuisson 1h15

 

Désosser les oiseaux par les reins. Puis les mariner une nuit avec le madère et les épices. Sauter à la poêle les foies, les intestins, puis piler, les passer au tamis et incorporer le tout à la farce à gratin. Ouvrir les alouettes, répartir sur chacune la moitié de la farce à gratin, au milieu déposer un dé de foie gras, puis les refermer. Mélanger le reste de la farce à gratin à la farce fine. Faire une abaisse de forme carrée avec le tiers de la pâte. Etendre dessus une couche de farce, puis ranger les alouettes, recouvrir avec le reste de farce. Fermer avec une deuxième abaisse. Souder les deux abaisses tout autour, dorer et cuire à four chaud. Laisser refroidir, puis remplir avec la gelée.

L’Art culinaire moderne de H. P. Pellaprat paru en 1936.

 

 

 

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