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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Films de Louis Lumière en 1896

Posté par francesca7 le 23 septembre 2013

     

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Le premier film tourné par Louis Lumière est Sortie d’usine, plus connu aujourd’hui sous le nom de La Sortie des Usines Lumière. Il a été tourné le 19 mars 1895, à Lyon rue Saint-Victor. Cette rue a été renommée et porte aujourd’hui le nom de rue du Premier-Film, qu’il serait bon, pour respecter la vérité historique, de rebaptiser « rue du Premier-Film Lumière » ou du « Premier-Film du Cinématographe ». C’est dans cette rue que se tient l’Institut Lumière. La première représentation privée du Cinématographe Lumière a lieu à Paris le 22 mars 1895 dans les locaux de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale. Dans la foulée, Louis Lumière tourne durant l’été 1895 le célèbre Jardinier qui devient plus tard L’Arroseur arrosé. C’est le film le plus célèbre des frères Lumière et la première des fictions photographiques animées (les premières fictions du cinéma étant les Pantomimes lumineuses non photographiques d’Émile Reynaud).

En attendant la première séance publique, on montre le Cinématographe à de nombreux scientifiques. Le succès est toujours considérable. Le 11 juin pour le Congrès de photographes à Lyon, le 11 juillet à Paris à la Revue générale des sciences, le 10 novembre devant l’Association belge de photographes, le 16 novembre dans l’amphithéâtre de la Sorbonne, etc.

La première projection publique des Lumière a lieu le 28 décembre 1895 au Salon indien du Grand Café de l’hôtel Scribe, 14 boulevard des Capucines à Paris, présentée par Antoine Lumière devant trente-trois spectateurs. Charles Moisson, le constructeur de l’appareil, est le chef mécanicien, il supervise la projection. Le prix de la séance est fixé à 1 Franc (soit environ 3€).

Le programme complet de la première séance publique payante, à Paris, compte 10 films, tous produits en 1895 :

  1. La Sortie de l’usine Lumière à Lyon (« vue » documentaire)
  2. La Voltige (« vue comique » troupier)
  3. La Pêche aux poissons rouges (« vue » familiale : le fils d’Auguste Lumière, alors bébé, pêche dans un aquarium)
  4. Le Débarquement du congrès de photographie à Lyon (« vue » documentaire)
  5. Les Forgerons (« vue » documentaire)
  6. Le Jardinier (« vue comique »)
  7. Le Repas de bébé (« vue » familiale : le fils d’Auguste Lumière)
  8. Le Saut à la couverture (« vue comique » troupier)
  9. La Place des Cordeliers à Lyon (« vue » documentaire)

10. La Mer (« vue » documentaire : baignade de jeunes Ciotadens)

Le film L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat n’est pas projeté ce jour-là, mais le sera par la suite, remportant un énorme succès.

Six mois après la présentation de décembre 1895, la première projection de films en Amérique avec le Cinématographe Lumière est organisée par Louis Minier et Louis Pupier à Montréal (voir cinéma québécois).

L’apport de Louis Lumière à ce que le critique littéraire Ricciotto Canudo nomme en 1920 le « 7ème art », est primordial. Son expérience de photographe lui permet dans l’esthétique de ses films d’aller plus loin que l’équipe Edison-Dickson. Dans ses « vues » (ainsi qu’il dénomme ses bobineaux), qui relèvent du même primitivisme que les premiers « films » américains, il fait preuve cependant d’une maîtrise du cadrage et de la lumière qui explique en grande partie le succès de ses réalisations. Le choix des décors naturels et une belle exposition font que la presse s’exclame : « C’est la vie même, c’est le mouvement pris  dans CINEMA FRANCAISsur le vif ». Louis trouve très naturelle la position de prise de vue en diagonale par rapport au mouvement des personnages (à cette époque, les films Edison-Dickson ne connaissent que la disposition frontale). Mais il est vrai que ses concurrents et prédécesseurs américains découvrent aussi spontanément l’attrait des cadrages rapprochés (ce qu’on appellera le Plan rapproché et – très justement – le Plan américain), Louis Lumière s’abstenant de se rapprocher de ses sujets, retenu par une pudeur caractéristique de l’époque, une pudeur que ne ressent pas Laurie Dickson qui, lui, plus canaille dans ses choix et ses cadrages, n’hésite pas à mettre sa caméra directement sous le nez de ses personnages. Il faut dire que le tandem Edison-Dickson ne vise pas le même public que les deux frères lyonnais. Les premiers recherchent la clientèle populaire de New-York et de Brooklyn, et celle des villes de l’Amérique profonde, tandis que les frères Lumière cherchent à séduire la clientèle huppée et aisée, celle qui est capable d’acquérir pour son plaisir un exemplaire du Cinématographe Lumière pour filmer la famille, et des bobineaux Lumière déjà impressionnés, pour compléter l’éducation des enfants.

Rapidement, les frères Lumière prennent conscience de l’intérêt de filmer avec leur Cinématographe des images pittoresques de par le monde et de les montrer en projection, ou de les vendre avec l’appareil. Fins commerciaux, ils refusent de céder les brevets de leur invention à Georges Méliès qui leur en offre pourtant une petite fortune. Ils tentent même de décourager ce futur et talentueux concurrent en lui prédisant la ruine s’il se lance dans la production de films (Méliès ferme sa société Star Film en 1923, après avoir gagné énormément d’argent grâce à ses films, et sa ruine est essentiellement due à son incompréhension du devenir du cinéma, et à son obstination à considérer les films comme des sous-produits du music-hall). Les frères Lumière, eux, ont la sagesse de s’arrêter de produire des films en 1902, quand ils comprennent que le cinéma est un langage nouveau dont ils n’ont connaissance ni des règles à venir ni de l’importance qu’il va prendre dans le monde entier. Ce que n’ignore pas l’inventeur du cinéma, Thomas Edison, qui prédit que « le cinéma sera plus tard l’un des piliers de la culture humaine »

Image de prévisualisation YouTube

 

Bataille de boules de neige – « Bataille de boules de neige » est un court-métrage d’une cinquantaine de secondes en noir et blanc réalisé par Louis Lumière en 1896.

Un groupe d’une douzaine de personnes se livre à une bataille de boules de neige dans une rue de Lyon. Une bicyclette passe, sur laquelle les protagonistes de la scène lancent des boules de neige. Le film est une saynète comique.

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L’Empreinte des géants

Posté par francesca7 le 9 septembre 2013

L’Empreinte des géants

Un film de Robert Enrico
Produit par Société Nouvelle de Cinématographie (SNC), Rialto film, Filmel
Genre(s) : Fiction - Durée : 2 h 20 min
Sortie en France : 05/03/2980
Année de production : 1980

L'Empreinte des géants dans Bourgogne images-51

1980 – L’EMPREINTE DES GEANTS. De Robert Enrico. A été Tourné en partie à Seurre (en Côte d’Or 21) sur le chantier de l’autoroute A 6 près de Pagny-le-Château. Avec Serge Reggiani, Mario Adorf, André Ferréol, Philippe Léotard.

empreinte-des-geants-1980 dans CINEMA FRANCAISUne autoroute encore inachevée : des kilomètres de terre concassée sur laquelle s’agitent d’énormes engins. Les hommes qui conduisent ces monstres vont de chantier en chantier, affrontant la boue, le sol qui s’effrondre, l’eau qui noie la tranchée, les délais qu’il faut tenir à tout prix… Sur un des ces chantiers Eléonore (Zoé Chauveau), une adolescente vit heureuse avec son père (Mario Adorf) et ses deux frères Paul et Louis. Un accident va ruiner son bonheur : Louis, son frère préféré meurt, écrasé par une grue. Peu après, Paul part au Tchad. Eléonore reste seule avec son père qui l’aime mais ne sait exprimer sa tendresse. C’est auprès de ses amis qu’Eléonore va trouver la chaleur humaine, auprès de Foudroule, le patron du café, auprès de Lucy, jeune mère qui sait bien rire de ses malheurs, auprès de « Galu » qui se montre un ami délicat. Au milieu de ces gens, Eléonore rencontre l’amour et son enfance s’achève en même temps que le chantier. Elle part avec Lucien, laissant derrière elle cette immense chaussée dont seuls quelques uns connaissent le prix.

La vie des travailleurs et de leurs familles dans un chantier de construction d’une autoroute en 1965.

Eléonore, jeune adolescente, est, la fille de Méru, le chef de chantier. Depuis sa plus tendre enfance, elle a toujours habité des roulottes installées au bord d’une autoroute en construction parmi des kilomètres de terre et de boue. L’agitation des hommes et des machines, appelées « Géants », lui est familière.

 Depuis la mort de sa mère, c’est elle qui dorlote son père et ses deux frères : Paul et Louis. Aussi Eléonore va vite connaître le désespoir lorsque son frère Louis se trouve être une victime de la machine. Les hommes qui conduisent ces machines sont heureux d’être appelés les  » cow-boys  » mais le taux d’accident de travail est très élevé dans leur métier. Chaque jour, ils sont à la merci d’une maladresse qui peut lui coûter la vie.

 Après ce malheur, tout change pour la jeune fille; son deuxième frère, Paul, part pour le Tchad et elle se retrouve seule avec son père. Elle va se tourner vers ses amis sans lesquels elle ne pourrait vivre : Lucie, jeune mère de 26 ans, Galu, un Algérien amusant, Fouldroule, le patron du  » bistrot ». Tous ces gens heureux dans leur malheur vont lui donner la force d’affronter la vie.

 L’hiver 1965 arrive et oblige les hommes à lutter au chantier. Un jour, Drommer, le mari de Lucie, apprend son licenciement et il ne peut affronter la chose; il se tire une balle dans la tête. Son remplaçant, Lucien Chabaud, va transformer la vie d’Eléonore… qui en est amoureuse.

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les fiançailles de Delon et Romy

Posté par francesca7 le 22 août 2013

22 mars 1959. VIDÉO. Delon et Romy se fiancent, un ex-charcutier et la fille d’une maîtresse de Hitler

les fiançailles de Delon et Romy   dans CINEMA FRANCAIS mars-romy-schneider-alain-delon-fiancailles-528850-jpg_10919821 

Les parents de Romy Schneider se méfiant du jeune comédien Alain Delon, à la réputation sulfureuse, ils imposent des fiançailles officielles.

 

Vaut-il mieux coucher avec Alain Delon ou Adolf Hitler ? Avec Gérard Depardieu ou Jean-Marie Le Pen ? La question n’est pas si incongrue que cela quand on sait que Magda Schneider, la mère de Romy, soupçonnée d’avoir entretenu une brève liaison avec le Führer, dont elle fréquentait assidûment le « Nid d’aigle », condamne la liaison de sa fille avec Delon. Il faut dire que le jeune acteur, ex-apprenti charcutier et ancien fusilier marin, est précédé par une réputation sulfureuse. En 1959, Romy est déjà une star en Allemagne grâce à Sissi l’impératrice. Sa mère craint qu’en s’affichant avec un aventurier français Romy ne casse la machine à rapporter du pognon. Un pognon dont profitent surtout Magda et son deuxième époux, Hans Herbert Blatzheim. Comme Sissi refuse d’abandonner Delon, Magda impose un simulacre de fiançailles pour sauver les apparences.

Cela fait presque un an que Romy vit à Paris chez Alain Delon, qu’elle a rencontré sur le tournage de Christine. Elle adore la bohème parisienne, très loin de la prison prussienne… Avec Alain, elle découvre la liberté, les boîtes de jazz, les copains, les voitures décapotables, l’anticonformisme. Sur ses conseils, elle commence à refuser de tourner toute cette guimauve allemande, qui fait davantage la fortune de ses parents que la sienne. Hans et Magda ont beau lui répéter que Delon n’en veut qu’à son argent et à sa notoriété, elle les renvoie gentiment à leurs bretzels. Ach ! Durant la Grande Allemagne, ça ne se serait pas passé comme cela… 

Alors, ils prennent le taureau par les cornes. Le 21 mars 1959, quand Romy vient rendre visite à sa mère et à son beau-père dans la villa Maro qu’ils possèdent près de Lugano – et payée par ses cachets -, elle s’entend dire par Hans : « Demain auront lieu vos fiançailles, j’ai averti la presse. Alain sera présent aussi. » Surprise totale de la jeune fille. Comment ses parents ont-ils pu convaincre Delon de se prêter à cette mascarade ? Elle peine à le croire. Lui, l’anticonformiste français, participer à une comédie burlesque allemande ? Jusqu’à la dernière minute, la jeune actrice est persuadée que son Alain leur fera faux bond. Elle s’en réjouit même en secret.

Fleur bleue

Mais stupéfaction : le lendemain, Alain se présente tout sourire, à l’heure dite. Plus charmeur que jamais. La cérémonie l’amuse. Sont également présents le frère de Sissi, Wolfgang Dieter Albach, et quelques proches de la famille, comme la jeune comédienne Françoise Arnoul et Jean-Claude Brialy, inséparable de Delon. Les nombreux reporters qui ont répondu à l’invitation sont introduits dans la villa, où la famille les accueille avec bonne humeur. Le frère offre un bouquet de fleurs à sa soeur. Alain passe au doigt de Romy une bague de pacotille. Les flashes crépitent. Magda improvise un petit discours : « De mariage, il n’est provisoirement pas question. Les petits doivent d’abord faire plus ample connaissance. » Mais comment donc ? Comme s’ils avaient passé leur temps à jouer au Scrabble à Paris, depuis un an…

Le mariage ? Il n’y en aura jamais. Romy, un peu fleur bleue, l’espère un peu, mais Delon n’est pas prêt à se ranger. Sa carrière ne fait que commencer. Pour faire patienter sa fiancée, il prétend qu’il lui passera l’anneau au doigt un peu plus tard, quand il sera sûr de la solidité de leur couple. Mais le sournois sait qu’il peut compter sur les sautes d’humeur de Romy pour repousser éternellement le mariage. Leur état de fiancés se prolonge d’année en année. La carrière d’Alain s’épanouit, il tournePlein Soleil, puis Rocco et ses frères, tandis que la carrière de sa fiancée s’étiole. Les fiançailles s’achèvent un jour de 1963, quand, de retour d’Hollywood, Romy Schneider trouve dans l’appartement vide un bouquet de roses accompagné d’un billet : « Je suis parti à Mexico avec Nathalie. Mille choses. Alain. » 

 

REGARDEZ en VIDEO les fiançailles d’Alain Delon avec Romy Schneider :  

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Les surprises de la Cinémathèque

Posté par francesca7 le 22 août 2013


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L’institution de Bercy possède quelques objets mythiques du 7e art. Suivez le guide.

En apparence, ce n’est qu’une simple boîte en bois. Elle attire pourtant à la Cinémathèque française, où elle est conservée, certains des meilleurs directeurs de la photographie américains, qui viennent ici en pèlerinage. Il s’agit de la première caméra de Georges Méliès, mise au point par le grand réalisateur en 1896. »Méliès prétendait qu’il l’avait entièrement construite, ce qui est inexact », entame le conservateur scientifique Laurent Mannoni. C’est en réalité chez un opticien londonien que le cinéaste récupère le mécanisme de base, un projecteur de film. Après avoir pris soin de gommer le nom de son concepteur, il change l’optique et enferme le tout dans un boîtier étanche à la lumière. »Comparée à celle des frères Lumière, la caméra ainsi créée était un vieux clou qui faisait un bruit de mitraillette », poursuit Laurent Mannoni. Un jour que le réalisateur tourne sur la place de l’Opéra, la pellicule se bloque. Le temps de relancer le mécanisme, l’omnibus filmé avant la panne avait disparu au profit d’un corbillard. Au visionnage, il semblait que la métamorphose s’était opérée par magie. Ainsi, sans le savoir, Méliès venait d’inventer les effets spéciaux qui seront la signature de toute son oeuvre, et dont la mode se répand à travers le monde.

Grâce à un don de sa veuve, la caméra atterrit en 1938 à la Cinémathèque, dont les archives sont alors conservées près du Palais-Royal. En 1940, les nazis réquisitionnent le lieu, raflant tout, excepté cet objet à l’aspect vieillot. »Un véritable miracle », se réjouit aujourd’hui Laurent Mannoni, qui l’a découvert à son arrivée en 1994. Depuis, la caméra a reçu de prestigieuses visites. Avant de réaliser son dernier film « Hugo Cabret »,qui évoque la vie de Méliès, Martin Scorsese, accompagné de son accessoiriste, est venu l’étudier pour en réaliser une copie conforme.

Dons. 

Collectionnant de mythiques objets de l’histoire du cinéma (une partie des engrenages des « Temps modernes » de Chaplin, le robot de « Metropolis »de Fritz Lang, une robe de Martine Carol dans « Lola Montès » de Max Ophüls…), la Cinémathèque a bénéficié de nombreux dons, grâce au charisme de son fondateur, Henri Langlois. Unique directeur d’une cinémathèque à avoir reçu un oscar, il avait tissé des liens d’amitié avec nombre de réalisateurs. C’était le cas d’Alfred Hitchcock, qui lui adressa un surprenant colis à la fin du tournage de « Psychose ». Il contenait, sans un mot pour l’accompagner, l’effrayante tête de cire qui apparaît dans la scène finale. Aujourd’hui encore, les dons se poursuivent. A la mort de Claude Chabrol, en 2010, sa veuve, Aurore, a offert nombre de photos et de scénarios annotés de la main du prolifique réalisateur.

 

un site www.cinematheque.fr.  

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Le Cri du cœur (film, 1974)

Posté par francesca7 le 1 juin 2013

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Le Cri du cœur est un film français réalisé par Claude Lallemand, sorti en 1974.

 

Résumé :
Dans notre pays dit des droits de l’homme, des hommes et des femmes purgeant leurs peines, conformément aux jugements rendus par nos tribunaux, vivent, en secret, une inexorable agonie, dans ce que l’on pourrait appeler « les cachots de la République ». À savoir les cellules des quartiers d’isolement (Q.I.), dans lesquelles certains détenus se voient affectés et maintenus, durant toute leur captivité, en toute impunité, par les directeurs d’établissement. C’est ce déni de démocratie patent qu’Omar El Hadj Top entend, sans rien renier de ses responsabilités envers la société, dénoncer en racontant sans fards son histoire. Depuis la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône, il confiait à son avocat, Pierre Lumbroso : « C’est pour échapper à la condition de bête fauve à laquelle je me trouve réduit depuis si longtemps par le système carcéral, que je me lance, dans une telle entreprise. Sinon à quoi bon vivre ‘ Je ne tiendrai bientôt plus à ce régime-là et je ne veux pas mourir sans avoir hurlé haut et fort que la peine de mort existe toujours dans ce pays et qu’elle ne passe pas par les tribunaux ! »

 

Biographie:
Omar Top El Hadj a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour une fusillade contre des policiers en 2002. Le 15 février 2009, il s’évade de la prison de Moulins-Yzeure et est actuellement détenu à la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône. Auteur de En-quête de justice (1998), l’avocat pénaliste Pierre Lumbroso a déjà cosigné avec l’écrivain et éditeur Christian Séranot La Légitimité des juges d’instruction (2001) et La Prison, une machine à tuer (2002).

 

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J’IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES

Posté par francesca7 le 5 mai 2013


 J'IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES dans CINEMA FRANCAIS jirai-cracher-sur-vos-tombes

Comédie dramatique de 1959 durée 100′ N&B

             Sortie le 26 juin 1959

Réalisation, scénario et dialogues de Michel GAST

D’après l’œuvre de Boris VIAN

Co-scénariste Jacques DOPAGNE et Louis SAPIN

Co-dialoguiste Boris VIAN

Directeur de la photographie Marc FOSSARD

Musique de Alain GORAGUER

Montage de Eliane BENSDORP

avec

Antonella LUALDI

Christian MARQUAND

Fernand LEDOUX

Daniel CAUCHY

André VERSINI

Paul GUERS

Jean SOREL

Lud GERMAIN

Claude BERRI

Marie-Blanche VERGNE

Jean DROZE

Catherine FONTENEY

Gisèle GALLOIS

Christian BOISSEAU

Renate EWERT

Marina PETROWNA

Monique JUST

 

Résumé

 Dans une famille noire de Memephis, au sud des Etats-Unis, il arrive parfois qu’un enfant naisse avec la peau blanche. Joe Grant est un de ces « nègres blancs ».

 Son jeune frère est amoureux d’une blanche qu’il veut épouser. Accusé de viol, il est lynché, pendu à la branche d’un chêne.

 Traumatisé par ce meurtre, Joe part vers le nord, à Trenton où il est pris pour un blanc. Pour venger son frère, il décide d’humilier sexuellement et de tuer une femme blanche.

cracher dans CINEMA FRANCAIS

J’irai cracher sur vos tombes est l’adaptation cinématographique du roman homonyme de Boris Vian. Ce premier roman de Boris Vian, qu’il écrivit en aout 1946 sous le pseudonyme de Vernon Sullivan aux éditions du Scorpion, il fit scandale à l’époque en raison de la violence et des scènes érotiques contenues dans cette histoire de vengeance. Le livre paru pour la première fois en 1946 fut le best-seller de 1947.

L’histoire, comme les autres histoires de Vian sous le pseudonyme de Sullivan, se déroule dans le sud des États-Unis et met en scène les difficultés des Noirs Américains dans leur vie quotidienne face aux Blancs. Dans ce roman, Lee Anderson, un homme né d’une mère mulâtresse mais dont la peau est très claire voire blanche, quitte sa ville natale après la mort de son frère qui a été lynché et pendu parce qu’il était amoureux d’une blanche. Arrivé dans cette autre ville, Lee devient libraire et entre dans la petite bande locale de jeunes en manque d’alcool et de sexe. Son but est de venger la mort de son frère.

Loin du style des autres romans de Vian, ce récit est le plus violent, le plus cru et le plus représentatif de la série « Sullivan » où Vian dénonce le racisme ambiant et la condition précaire des Noirs dans le sud des États-Unis.

Peu après sa parution, étant considéré comme pornographique et immoral, ce livre fut interdit (en 1949) et son auteur condamné pour outrage aux bonnes mœurs. Une édition illustrée par Jean Boullet a été publiée en 1947.

Il en existe une version édulcorée :

L’histoire d’un canular devenu roman culte…

 

 « Il n’y a pas beaucoup d’écrits de Vian dont il ne suffise de lire trois lignes anonymes pour dire tout de suite : « Tiens, c’est du Vian ! » »nous dit la 4e de couv’ du roman poche. Etrange remarque car justement ce qui frappe, c’est l’incroyable métamorphose de l’auteur qui, avec ce roman, publié sous le pseudo de Vernon Sullivan, change totalement de registre ! C’est un autre Boris Vian radicalement différent (même si l’on pourra reconnaître, après coup, des clins d’œil à son univers) qui se dévoile sous nos yeux stupéfaits, fascinés… ou effrayés. On est loin des petits nuages roses, des souris parlantes et du nénuphar qui pousse dans la poitrine de « L’écume des jours » (écrit et publié juste avant en 1946) avec ce bijou noir serti de gin, de sang, de sexe et de rage…

Excessif et choquant, le roman a en fait été écrit comme un canular : une parodie des romans noirs américains « hard-boiled », inspirée notamment de « Pas d’orchidées pour Miss Blandish » de James Hadley Chase lui même inspiré de « Sanctuaire » de William Faulkner. A la suite d’un pari, Vian traducteur de Chandler, Cheyney ou Cain notamment, s’amuse ici à reprendre les grands thèmes du genre (gangstérisme, corruption ou encore l’homme seul en lutte contre la société et le système) tout en y ajoutant sa patte personnelle.
Ecrit en deux semaine, best-seller puis procès épuisant et censure en 1949 pour « outrage aux bonnes mœurs » jusqu’à la mort de Boris Vian pendant la projection de l’adaptation ciné qu’il réfutait … : on connaît tous la légende sulfureuse, scandaleuse et tragique qui a entouré la parution du livre « maudit » et qui contribue à le rendre aussi mythique… Au-delà de sa dimension subversive, revenons plus en détails sur ce roman ambigu, entre premier et second degré :

« – Qu’est ce qu’il y a à faire dans ce pays ? lui demandai-je encore.
- Rien, dit-il. Il y a des filles au drugstore en face, et du bourbon chez Ricardo »

 

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Films tournés en Bourgogne

Posté par francesca7 le 5 mai 2013

Liste des Films tournés dans ma bourgogne

 Films tournés en Bourgogne dans Bourgogne cinema

Depuis 2007 nous n’avons pas eu de tournage de film dans le département.

1949 – L’AUBERGE DU PÊCHEUR. De Jean de Marguenat.Tourné en partie à Semur-en-Auxois. Avec Ginette Leclerc, Jean-Pierre Kérien, André Valmy.

1952 – ILS SONT DANS LES VIGNES. De Robert Vernay. Tourné en partie à Beaune. Avec Line Renaud, Lucien Baroux.

1958 – LES AMANTS. De Louis Malle. Tourné à Dijon et Lusigny-sur-Ouche. Avec Jeanne Moreau, Jean-Marc Bory, José-Luis de Villalonga, Alan Cuny.

1958 – NI VU NI CONNU. D’Yves Robert. Tourné en partie à Semur-en Auxois, place Notre-Dame, dans l’hôtel particulier de la rue du rempart transformé en prison, à Braux, sur le canal de Bourgogne et au château de Marigny-le-Cahuet. Avec Louis de Funès, Noelle Adam, Moustache, Claude Rich, Pierre Mondy. La première mondiale a eu lieu le 2 janvier 1958 au cinéma dijonnais la Grande Taverne.

1960 – LA ROUTE JOYEUSE. De Gene Kelly. Tourné en partie à Semur-en-Auxois. Avec Gene Kelly, Barbara Laagez, Michael Redgrave, Brigitte Fossey.

1961 – LES TROIS MOUSQUETAIRES. De Bernard Borderie Tourné en partie à Montbard, dans la rue du Pavé, Saint-Lazare et dans les bas quartiers de l’|abbaye, dans la cour du château de Courcelles-lès-Semur et au château de Marigny-le-Cahuet. Avec Gérard Barray, Geroges Descrières, Mylène Demongeot, Jean Carmet.

1962 – LE REPOS DU GUERRIER De Roger Vadim. Tourné en partie à Dijon. Avec Brigitte Bardot, Robert Hossein, Michel Serrault, Macha Méril.

1964 – ANGÉLIQUE, MARQUISE DES ANGES De Bernard Borderie. Tourné en partie dans la carrière de Marmagne, à l’abbaye de Fontenay et au château de Marigny-le-Cahuet. Avec Michel Mercier, Robert Hossein, Jean Rochefort.

1965 – LA SECONDE VÉRITÉ De Christian-Jaque. Tourné en partie à Dijon au palais de Justice. Avec Michèle Mercier, Robert Hossein, Jean-Claude Roland.

1966 – LA GRANDE VADROUILLE. De Gérard Oury. Tourné en partie à Beaune et à Meursault. Avec Bourvil, Louis de Funès, Andréa Parisy, Marie Dubois.

1969 – CLERAMBARD D’Yves Robert. Tourné en partie à Dijon, rue Buffon, rue du Vieux-Marché et à Semur-en-Auxois, ainsi qu’au château de Marigny-le-Cahuet. Première mondiale à Djon le 1er octobre 1969. Avec Philippe Noiret, Dany Carrel et Claude Piéplu.

1969 – TOUT PEUT ARRIVER De Philippe Labro. Tourné en partie à Dijon. Avec Jean-Claude Bouillon, Prudence Harrington, Fabrice Lucchini, Catherine Allégret.

1970 – LE CERCLE ROUGE De Jean-Pierre Melville. Des séquences ont été tournées au Restoroute de Bel-Air (aujourd’hui disparu) aux bordures de la RN 6. Avec Alain Delon, Bourvil, Yves Montand, François Périer, Gian-Maria Volonte.

1971 – LA VEUVE COUDERC De Pierre Granier-Deferre. Tourné en partie à Cheuge, à la ferme Boussageon, au bistrot, au port du canal, au pont-levis. Avec Alain Delon, Simone Signoret, Ottavia Piccolo.

1973 – LE TRAIN De Pierre Granier-Deferre. Tourné en partie à Recey-sur-Ource. Avec Romy Schneider, Jean-Louis Traintignant, Régine.

1974 – LES BIDASSES S’EN VONT EN GUERRE De Claude Zidi. Tourné en partie à Chateauneuf-en-Auxois et au lycée Saint-Joseph à Dijon. Avec Les Charlots, Paoloa Stoppa, Heidy Bolen.

1974 – LE CRI DU COEUR Film et premier long métrage du réalisateur dijonnais Claude Lallemand. Tourné à Dijon, à Baune, à Chorey-les-Beaune ainsi qu’au château de Savigny-les-Baune. Avec Stéphane Audran, Maurice Ronet, Delphine Seyrig.

1975 – L’ADIEU NU De Jean-Henri Meunier. Tourné au manoir de Poncey-sur-l’Ignon. Avec Maria Casares, Pierre Maxence, Michael Lonsdale.

1976 – LE BON ET LES MECHANTS De Claude Lelouch. Quelques séquences ont été tournées dans la gare de Châtillon-sur-Seine et à Gomméville. Avec Marlène Jobert, Jacques Dutronc, Bruno Cremer, Brigitte Fossey, Jacques Villeret, Philippe Léotard, Serge Reggiani.

1976 – CALMOS De Bertrand Blier. Tourné en partie dans la vallée de l’Ouche, à la Bussière-sur-Ouche, sur la place du village (dans la maison Jeanniard) et au château de Loiserolle. Avec Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Bernard Blier, Brigitte Fossey, Claude Piéplu, Valérie Mairesse.

 1978 – LA MESSE EN SI De Klaus Kirschner. Tourné à l’abbaye de Fontenay. Avec Anna Torrent, Arleen Auger, Julia Hamari. Le film raconte la rencontre d’Ana et de Jean-Sébastien Bach.

1978 – LE PASSE-MONTAGNE De Jean-François Stévenin. Tourné en partie sur l’aire du « Chien blanc » sur l’autoroute à Pouilly-en-Auxois. Avec Jacques Villeret, Jean-François Stévenin.

1980 – L’EMPREINTE DES GEANTS De Robert Enrico. Tourné en partie à Seurre sur le chantier de l’autoroute A 6 près de Pagny-le-Château. Avec Serge Reggiani, Mario Adorf, André Ferréol, Philippe Léotard.

1982 – LA MORTE VIVANTE De Jean Rollin. Tourné au château de Crépanet à l’Abbaye de Molesmes. Avec Marina Pierro, François Blanchard, Mike Marshall, Carina Barone.

1983 – Y A-T-IL UN PIRATE SUR L’ANTENNE ? De Claude Roy. Tourné en partie au château du Clos de Vougeot. Avec Paul Préboist, Joël Pévost.

1985 – PARTIR, REVENIR De Claude Lelouch. Tourné en partie à Châteauneuf-en-Auxois, dans le château et à la gare de Pouilly-en-Auxois. Avec Annie Girardot, Eveline Bouix, Michel Piccoli, Françoise Fabian.

1986 – LE MAL D’AIMER Premier long métrage de Giorgio Treves. Tourné en partie au château de Pisy, près d’Epoisses et à la ferme du Brouillard, près de Précy-sous-Thil. Avec Robin Renucci, Carole Bouquet, Isabelle Pasco.

1986 – VAUDEVILLE De Jean Marbœuf. Tourné en partie à Dijon aux magasins du Pauvre Diable et les Nouvelles Galeries. Avec Guy Marchand, Marie-Christine Barrault, Roland Giraud, Jean-Marc Thibaut.

1988 – L’ETUDIANTE De Claude Pinoteau. Tourné en partie à Dijon, place François-Rude et à la gare. Avec Sophie Marceau, Vincent Lindon.

1988 – L’INSOUTENABLE LEGERETE DE L’ÊTRE De Philippe Kaufman. Tourné en partie à Bèze et à Magny-Saint-Médard. Avec Daniel Day-Lewis, Juliette Binoche, Léna Olin, Erland Josephson.

1990 – CYRANNO DE BERGERAC De Jean-Paul Rappeneau. Tourné à Dijon, dans l’Hôtel de Voguë, ainsi qu’à l’Abbaye de Fontenay. Avec Gérard Depardieu, Anne Brochet, Vincent Pérez, Jacques Weber.

1990 – LES DAMES GALANTES De Jean Charles Tacchella. Tourné en partie aux environs de Semur-en-Auuxois, Châteauneuf-en-Auxois et Crugey. Avec Richard Bohringer, Isabella Rossellini, Marie-Christine Barrault, Robin Renucci.

1991 – L’ANNE DE L’EVEIL De Gérard Corbiau. Tourné en partie à Fontenay. Avec Grégoire Colin, Laurent Grévil, Martin Lamotte.

1994 – JEANNE LA PUCELLE De Jacques Rivette. Tourné en partie près de Semur-en-Auxois, à Epoisses, à Chateauneuf-en-Auxois et au barrage de Grosbois-en-Montagne, ainsi qu’au hameau de Villers-la-Faye. Avec Sandrine Bonnaire, André Marcon, Jean-Louis Richard.

1995 – LES FRERES GRAVET De René Féret. Tourné en partie Beaune. Avec Robin Renucci, Jean-François Stévenin, Jacques Bonnafé, Pierre-Loup Rajot.

1998 – LA CUISINE AMERICAINE De Jean Yves Pitoun avec Eddy Mitchell, Irène Jacob, Jason Lee, Isabelle Petit-Jacques.

2001 – LE CHOCOLAT De Lasse Hallström. Tourné en partie à Flavigny-sur-Ozerain. Avec Juliette Binoche, Judi Dench et Johnny Depp en vedette.

2007 – ROMAN DE GARE De Claude Lelouch. Tourné en partie au Clos Vougeot. Avec Dominique Pinon, Fanny Ardant et Audrey Danna.

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Crime et Châtiment de 1956

Posté par francesca7 le 20 avril 2013

Drame de 1956 durée 110′ N&B

            Sortie le 04 décembre 1956

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Réalisation de Georges LAMPIN

D’après l’œuvre de Fédor DOSTOÏEVSKY

Scénario et dialogues de Charles SPAAK

Directeur de la photographie Claude RENOIR

Musique de Maurice THIRIET

avec

Jean GABIN

Marina VLADY

Bernard BLIER

Roland LESAFFRE

Robert HOSSEIN

Gaby MORLAY

Yvette ETIÉVANT

Gabrielle FONTAN

Albert RÉMY

Lino VENTURA

Gérard BLAIN

Julien CARETTE

Léonce CORNE

Robert DHÉRY

Marie-José NAT

Jacques HILLING

Jacques DYNAM

René HELL

Jean SYLVÈRE

Guy FAVIÈRES

Jacques DHÉRY

Eugène STUBER

Eugène YVERNÈS

Jean ROLLIN

René HAVARD

Ulla JACOBSSON

Suzanne LAFORÊT

Danièle PAREZE

Résumé

 Un étudiant pauvre et tourmenté, René Brunel, tue une vieille usurière, Madame Orvet. Il ne touche pas à l’argent volé mais subit une torture morale de plus en plus insoutenable.

 Le commissaire Gallet le soupçonne mais n’a pas de preuves, d’autant plus qu’un jeune peintre à l’esprit faible, André Lesur, vient d’être arrêté et a avoué.

 Lili, une jeune prostituée à la foi peu commune influencera René qui ira, libérer sa conscience chez le commissaire.

Ce film est librement inspiré du roman éponyme publié par Fiodor Dostoïevski en 1866.

La douleur psychologique qui poursuit Raskolnikov est une thématique chère à Dostoïevski et se retrouve dans d’autres de ses œuvres, comme Les Carnets du sous-sol et Les Frères Karamazov(son comportement ressemble beaucoup à celui d’Ivan Karamazov). Il se fait souffrir en tuant la prêteuse sur gage et en vivant dans la déchéance, alors qu’une vie honnête mais commune s’offre à lui. Razoumikhine était dans la même situation que Raskolnikov et vivait beaucoup mieux, et quand Razoumikhine lui propose de lui trouver un emploi, Raskolnikov refuse et convainc la police qu’il est le meurtrier, alors qu’elle n’avait aucune preuve. Il essaye en permanence de franchir les frontières de ce qu’il peut ou ne peut pas faire (tout au long du récit, il se mesure à la peur qui le tenaille, et tente de la dépasser), et sa dépravation (en référence à son irrationalité et sa paranoïa) est souvent interprétée comme une expression de sa conscience transcendante et un rejet de la rationalité et de la raison. C’est un thème de réflexion fréquent de l’existentialisme.

Analyse :

Friedrich Nietzsche fit l’éloge des écrits de Dostoïevski (« Dostoïevski est la seule personne qui m’ait appris quelque chose en psychologie ») en dépit de leur théisme et Walter Kaufmann considérait les œuvres de Dostoïevski comme la source d’inspiration de la Métamorphose de Franz Kafka. Raskolnikov pense que les grands hommes peuvent se permettre de défier la moralité et la loi, comme il le fait en tuant quelqu’un. Dostoïevski utilise aussi Sonia pour montrer que seule la foi en Dieu peut sauver l’homme de sa dépravation, ce en quoi Dostoïevski diffère de nombreux autres existentialistes. Bien que cette philosophie particulière soit propre à Dostoïevski, parce qu’elle insiste sur le christianisme et l’existentialisme (le point de savoir si Dostoïevski est un vrai existentialiste est débattu), des thèmes comparables peuvent être trouvés dans les écrits de Jean-Paul Sartre, d’Albert CamusHermann Hesse et de Franz Kafka.

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Les Valseuses : tourné en Bourgogne

Posté par francesca7 le 14 mars 2013

Les Valseuses tourné en Bourgogne (1974) de Bertrand Blier

 

 Les Valseuses : tourné en Bourgogne  dans Bourgogne

1974 – LES VALSEUSES : De Bertrand Blier. Tourné en partie à Pont-d’Ouche (Côte d’Or), à l’écluse de Baugey, entre Pont-d’Ouche et Veuvey-sur-Ouche, à Beaune (21) pour la sortie de prison. Avec Gérard Depardieu, Miou-Miou, Patrick Dewaere, Jeanne Moreau.

adapté de son roman du même nom. Les trois acteurs principaux de cette comédie de mœurs sont Patrick Dewaere, Gérard Depardieu et Miou-Miou, qui y jouent leur premier véritable grand rôle. Isabelle Huppert y joue un de ses premiers rôles.

Dans la France des années 1970, Jean-Claude et Pierrot sont deux voyous qui tuent le temps comme ils peuvent en commettant des larcins. Après avoir harcelé une dame avec un chariot de supermarché et lui avoir volé son sac, ils « empruntent » une DS pour faire un tour, puis la replacent à l’endroit même où ils l’avaient dérobée. Le propriétaire, patron d’un salon de coiffure, les surprend à leur retour et les menace avec un revolver en attendant l’arrivée de la police. Jean-Claude et Pierrot parviennent à s’enfuir, mais ce dernier est légèrement blessé par un coup de feu. Dans leur fuite, ils emmènent Marie-Ange, l’employée et maîtresse du patron du salon de coiffure. Commence alors une fuite en avant pour le trio.

Assistant de Georges Lautner au début des années soixante, Bertrand Blier écrit pour lui le scénario de Laisse aller c’est une valse en 1971. « On se marrait ensemble. Bertrand a un humour sarcastique, destructeur, se souvient Lautner. Des bonnes plaisanteries, assez méchantes, plus pernicieuses que celles de Bernard… Il m’a fait le lire le début des Valseuses. Moi j’ai dit : « J’essaie tout de suite de le monter ! ». Il m’a dit : « Non, non, je me le garde, je vais aller m’isoler à la montagne. » Et il est parti passer plusieurs mois à Saint-Gervais pour écrire son roman.« 

valseuses-c-300x195 dans CINEMA FRANCAISPour Blier, ce livre est une sorte de libération. « Au bout de cinquante pages, je m’étais beaucoup plus amusé qu’en cinq ans de cinéma. » En cours d’écriture, pourtant, il apprend que Henri-Georges Clouzot, alors âgé de 65 ans, reçoit tous les auteurs de Paris pour un ultime film. Le jeune scénariste va le voir et lui raconte son histoire. À la fin de l’après-midi qu’il lui a consacré, le cinéaste du Corbeau lui répond : « Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas comme ça !«  Blier se remet alors au travail et en parle autour de lui. Le représentant de Paramount France prend une option sur les droits, ce qui lui permet d’aller au bout du projet. Imaginé à l’origine comme une Série Noire, l’histoire prend une autre direction tout en conservant l’idée des deux voyous. « J’ai choisi ces personnages car je ne voulais pas parler de moi. J’aurais pu raconter des obstacles que rencontre un fils de bourgeois lorsqu’il veut réaliser un projet, et qu’il se heurte à la même stupidité ; mais ce serait devenu autobiographique et cela m’aurait irrité. Alors, j’ai transposé.« 

Une semaine après la sortie du livre, qui rencontre un grand succès, Blier signe un contrat pour sa transposition à l’écran. Sa première préoccupation est de trouver le casting idéal. Il se souvient de Miou-Miou rencontrée sur le tournage de Quelques messieurs trop tranquilles, qui s’avère parfaite. « Dans ce film, je ne suis pas une comédienne interprétant un rôle, dira-t-elle plus tard. Je suis moi. J’ai connu cette vie aventureuse. Mon adolescence a été un peu ça. J’ai vécu avec ce genre de garçon, de «  loubard  », de petits voleurs. » Reste à trouver ses deux partenaires.

Les Valseuses fut d’abord un succès en librairie. Le film est en effet l’adaptation d’un livre également appelé Les Valseuses, et écrit par Bertrand Blier lui-même.

Il est le troisième long-métrage de Bertrand Blier, après un documentaire remarqué : Hitler, connais pas et un film de fiction : Si j’étais un espion.

Lors de sa sortie, Les Valseuses a connu un énorme succès en faisant 5 726 031 entrées, en France, dont 1 148 239 entrées à Paris, devenant ainsi le troisième plus grand succès de l’année 1974 derrière Emmanuelle et Robin des Bois.

Le film fut tourné entre août et octobre 1973 dans la région de Valence (Drôme), du Touquet, de Stella-Plage (Pas-de-Calais), de Luc-sur-Mer (Calvados), à Pont-d’Ouche dans la vallée de l’Ouche pour la scène au bord du canal et à la prison de Beaune et dans les Hautes-Alpes au col d’Izoard pour la scène finale.

Une réédition en DVD est sortie le 23 septembre 2008, éditée par StudioCanal.

Bien que Bertrand Blier soit un amateur de DS, Citroën n’a pas tellement apprécié ce « coup de pub » dans un film provocateur.

 

Extrait des Valseuses en VIDEO : Image de prévisualisation YouTube

 

Film majeur du cinéma de Bertrand Blier« les Valseuses » est aussi une œuvre prépondérante de l’histoire du cinéma français et pour cause à sa sortie en 1974, il fait 5726 031 entrées, ce qui est plutôt pas mal pour un film qui a faillit ne pas sortir ne salle à cause de producteurs qui n’en voulaient plus par peur de perdre de  l’argent. Le bruit cour en effet que le temps de tournage s’allongeant certains télégrammes furent envoyé à l’équipe mentionnant la menace d’un arrêt du tournage et d’un abandon des sources financières. Ouf l’équipe de tournage et les spectateurs par la même occasion on eut bien chaud! Heureusement le tournage à fini et ce fut donc un grand succès pour les valseuses!

Bertrand Blier alors assistant de Georges Lautner dans les années soixante écrit pour celui-ci le scénario de «  Laisse aller c’est une valse » une autre comédie noire qui annonce le goût du jeune homme pour le genre et sa maîtrise parfaite de l’humour grinçant. Plus qu’un cinéaste Bertrand Blier est aussi un écrivain, son talent d’écriture se fait sentir aussi bien dans le fait qu’il adapte ses propres romans que dans la maîtrise qu’il a de l’écriture scénaristique à rebondissement tintée d’absurde et d’humour provoquant. rappelons aussi la place prépondérante qu’il attribue à ses personnages pour qui il écrit des dialogues d’une qualité sans égale.

Comédie par instant, polar angoissant par d’autres « Les valseuses « est inclassable par son absurdité réaliste et la force de frappe de son humour dérangeant. Pour résumer la situation : un parcours chaotique saupoudré de courses poursuites, de voles, de menaces au bout d’un revolver, de scènes de sexe et de phrases cultes, dans des banlieues aux villes sans noms et aux architectures angoissantes. « Les Valseuses » nous emmène dans l’univers de Jean Claude (Gérard Depardieu) et Pierrot (Patrick Dewaere) deux voyous, petites frappes, et braqueurs à la petite semaine vivant au jour le jour poursuivant un bonheur constitué essentiellement d’argent et de sexe. Perpétuellement dans le besoin de trouver de l’argent facile, ils entretiennent l’espoir d’en gagner beaucoup et de ne plus avoir à s’en faire pour la suite. Obsédés notamment par le sexe, ils courent aveuglément après leurs désires et leur fantasmes. Possédés par l’attrait de la  jouissance sexuelle ainsi que celle d’une vie cossu, ce fantasme se matérialise dans l’esprit de Jean Claude, qui rêve d’obtenir les faveurs d’une femme du monde tout aussi riche que désirable répondant au nom d’Ursula.

Les péripéties sont nombreuses pour ces deux gaillards de mauvais augure qui se mettent tout au long du film dans des situations difficiles face à une société qui les rejettent et qu’ils méprisent par la même occasion. Série d’échecs cinglants dans la plus part de leurs entreprises, ils se retrouvent dans la majeure partie des cas dans la tourmente de la fuite des policiers, des voisins et des bon français qui en ont assez de toute cette racaille…Eh oui déjà à l’époque…Ainsi nous suivons les déboires de ces deux compères inséparables qui s’en vont au gré de leurs désires sexuels souvent guidés par ceux de Jean Claude dont la perversité d’esprit à l’instar de son camarade est beaucoup plus sensuelle et romantique. Le personnage de Jean Claude est d’ailleurs particulièrement intéressant : jeune voyou au niveau de langage parfois élevée, voyeur notoire, bisexuel, qui poursuit avec acharnement un but qu’il a lui-même du mal à définir. De nombreuses fois Pierrot lui demande ou va-t-on, que fait ton ? Et à lui de répondre qu’il sait rien, qu’il s’en moque et que son copain l’emmerde littéralement. On retiendra ce dialogue désormais culte dans la voiture lors de la dernière scène pour situer l’état d’esprit.

Bien sur toutes ces informations nous amènent à penser que nous sommes face à un classique du genre noir avec ses attributs habituelles de violence, de belles nanas et d’excès que nous connaissons bien. Mais détrompez vous  ce qui fait toute l’exception des Valseuses c’est cet humour tordant qui jalonne la narration et les dialogues. « Les Valseuses » est un polar violent grâce à des séquences qui mettent particulièrement mal à l’aise mais tellement drôles à la fois. L’humour cohabite de façon étrange et pourtant tellement bien maîtrisée avec les scènes de violence. Il s’opère très souvent un basculement de l’humour vers la violence et inversement avec une rapidité déconcertante. Cette pratique est très efficace car elle a le mérite de provoquer des éclatements de rires in maîtrisables et permet à l’inverse de pointer les détails d’une société qui cloche. Les claques rebondissent sur le doux visage de Miou-Miou, les coups de feux éclatent, quelques morts, mais pourtant on rit. Est-ce nos deux voyous qui finalement ne sont pas si mauvais dans le fond ? On se prendrait à les aimer ces deux brigands de deuxième zone qui n’en finissent pas de se mettre dans des « béchamels infernales ». « Les Valseuses » donne à voire un voyage celui de Jean Claude et Pierrot accompagnés de leur petite amie partagée Marie Ange (Miou-Miou) dans les profondeurs les plus glauques du monde contemporain ce qui donne l’occasion d’en rire pour se sentir mieux.  La rencontre avec me personnage de Jeanne Moreau reste probablement le point culminant du mal être qui règne dans l’univers qui entoure nos deux héros. L’aspect glauque du film se ressent dès le début et apparaît dans bons nombres de détails de la mise en scène qui permettent d’ailleurs d’opérer le basculement du léger vers le glauque en un rien de temps . Les lieux de tournage (dans la région de Valence et sur les plages du Touquet) et la plus part des prises de vues en extérieurs dénotent une forme de désolation de l’environnement. Celle d’une France rurale déserte aux paysages mornes et grisonnants, des stations balnéaires du nord en morte saison,  jusqu’à des banlieues aux cités HLM franchement pas rassurantes.  Seul coin de répit le Canal du midi avec ses écluses du XVIIIe siècle, mais ce bref passage  n’est que de courte durée. Les protagonistes sont souvent pris en pied par la caméra dans des environnements hostiles et menaçants auquel ils ne prennent  pas eux même la moindre attention.

Cette dualité et se rapport continuel entre humour et mal être donne une originalité extraordinaire à ce film qui au sein même de l’absurde ne manque pas de réalisme, travers difficilement négligeable du genre noire. Le film est emprunt d’une absurdité qui rend vrai. L’incohérence des réactions de certains personnages dans le sein même d’un univers tel que celui-ci donne à y croire comme étant plausible. Du moins les traits caractéristiques des personnages touchent par moment au domaine de l’absurde ce qui permet de leur ôter tout aspect caricatural de jeunes voyous en déroutes. Blier touche le réelle grâce à sa mise en scène et son écriture, il nous expose la question de la délinquance, du désœuvrement qui  engendre la violence en plaçant de spectateur du côté des voyous nous renvoyant ainsi dans nos pénates avec certes mal au ventre d’avoir rit mais en demi teinte le goût amer d’un monde absurde qui nous ressemble.

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Les Valseuses débarque sur grand écran, c’est une véritable bouffée d’air frais qui entraîne tout sur son passage. Alertée, la presse, très critique à l’époque, n’y va pas de main morte en qualifiant le film de « honteux », « immoral », « scandaleux », ou encore « ‘profondément choquant ». Ce que Blier, sans le cacher, visait délibérément. La polémique est née, le film est interdit aux moins de 18 ans.

En faisant des voyous de son histoire ses héros, le cinéaste sait pertinemment qu’il bouscule les idées et les conventions. Il confronte deux mondes qui n’ont rien ou presque en commun : celui des gens de condition moyenne et de condition plus aisée, à celui des petits délinquants, des marginaux, des petites frappes à la limite du pathétique, dont le seul but est la recherche de la liberté et du plaisir immédiats, irréfléchis. L’insolence des dialogues, la crudité extrême de certaines situations, l’anticonformisme revendiqué des deux personnages principaux font tout le sel d’une comédie qui à la base est un pur vaudeville. Cela ne ment pas, et le film est gratifié d’un véritable triomphe populaire.

 Cette France provinciale piquée à vif (la pique de Jean-Claude au début du film « Pas d‘erreur possible, on est bien en France« ) qui enferme et étouffe, qui juge aussi, les deux héros veulent s’en détacher, dans une continuelle fuite en avant. Le film est construit là-dessus tout du long et sera ensuite une thématique récurrente du cinéma de Bertrand Blier avec celles de la passion amoureuse et du triangle relationnel. C’est ainsi très beau de voir trois générations de comédiens réunies dans un seul film : Huppert débutante / Miou-Miou, Depardieu, Dewaere futurs lumières éclatantes du cinéma français – on peut aussi rajouter les figurations de Thierry Lhermitte et Gérard Jugnot -, et Jeanne Moreau à la classe étincelante, déjà un peu plus âgée, et permettant au spectateur d’aborder avec elle un virage moins fougueux, plus retenu pour en venir aux choses essentielles. Il y a des choses magnifiques comme ce dialogue sur la terrasse d’un café : « On est pas bien là hein ? P‘tain merde, tu vois quand on nous fait pas chier, on s‘contente de joies simples » ou cette jetée de Miou-Miou à l’eau après son premier orgasme « Ca y’est, ça y’est, j’l’ai pris mon pied ! ».

 Sortie salle : 20 mars 1974

 

Critique Louis Chauvet, Le Figaro :

 » Ce film a fait passer dans le cinéma français le langage et les situations crues de la sexualité, considérée comme une activité essentielle dans la mythologie des nouveaux voyous. Il a marqué le véritable départ de Bertrand Blier, au début des années 70, et aussi le début des controverses qui, même avec un grand succès public, allaient accompagner presque tous ses films jusqu’à aujourd’hui. Mais, déjà, l’humour donnait aux situations scabreuses une sorte de dérision, et le goût de l’absurde se manifestait dans la randonnée de deux flemmards, obsédés sexuels narguant la morale et la société. Dans cette oeuvre, dont la truculence s’est, une vingtaine d’années après, forcément estompée, passait une sorte de joyeux défi, en accord avec l’anticonformisme de l’époque encore proche de Mai 68. En fait, tout le cinéma de Bertrand Blier est sorti de là, et il faut revoir « Les valseuses » comme un document sur l’univers d’un auteur alors en train de s’imposer, et sur ces deux acteurs fabuleux de la nouvelle génération qu’étaient Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, dont on ne regrettera que davantage la disparition « .

 Ce film, tourné dans ma région comme je l’ai dit retrouve son écluse à PONT d’OUCHE en Bourgogne :

 

Pont-d’Ouche est un petit village de la Côte-d’Or en Bourgogne. Il fait partie de la commune de Thorey-sur-Ouche et se trouve 2 km plus au sud de celle-ci. Une partie du territoire du hameau est rattachée à la commune d’Aubaine.

Situé sur le versant Saône du cours du canal de Bourgogne à l’endroit où celui-ci fait un virage à 120° pour remonter vers le nord-ouest, il fut pendant un temps un port important et reste bien connu des usagers du canal.

Pont-d’Ouche est le point d’arrivée du train touristique « Chemin de Fer de la Vallée de l’Ouche », qui part de Bligny-sur-Ouche à 7 km de là et suit l’emprise de l’ancien chemin de fer d’Épinac : construit de 1829 à 1835, il allait d’Épinac au canal de Bourgogne sur une voie de 60 cm de large. L’association éponyme, qui existe depuis les années 70, a reçu en 2010 le trophée du tourisme familial.

Le village fait partie de la randonnée « Pouilly-en-Auxois - Dijon ». La piste du Véloroute du canal de Bourgogne y passe aussi.

Il y a de nombreux sentiers de randonnées.

La partie du canal de Bourgogne passant par la vallée de l’Ouche a une excellente réputation de beauté sauvage et calme – certains la placent dans les premières positions de l’ensemble du réseau de voies d’eau françaises. Cependant le port de Pont-d’Ouche est pour l’instant plus un port d’hivernage que touristique, même si quelques connaisseurs s’en servent comme base pour une bonne partie de l’été.

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Jeannette BOURGOGNE – film 1938

Posté par francesca7 le 23 février 2013

JEANNETTE BOURGOGNE - Un film de 1938

Tourné dans ma région d’origine et là où je travaille aujourd’hui, c’est à dire à AISY SOUS THIL (Côte d’Or)

Aisy-sous-Thil est un petit village situé au centre est de la France. Le village est situé dans le département de la Côte-d’Or de la région de la Bourgogne. Le village d’Aisy-sous-Thil appartient à l’arrondissement de Montbard et au canton de Précy-sous-Thil. Le code postal du village d’Aisy-sous-Thil est le 21390 et son code Insee est le 21007. 

Géographie :

L’altitude d’Aisy-sous-Thil est de 353 mètres environ. Sa superficie est de 8.30 km ². Sa latitude est de 47.394 degrés Nord et sa longitude de 4.288 degrés Est. Les villes et villages proches d’Aisy-sous-Thil sont : Précy-sous-Thil (21390) à 2.12 km, Bierre-lès-Semur (21390) à 2.99 km, Vic-sous-Thil (21390) à 3.07 km, Montigny-Saint-Barthélemy (21390) à 3.43 km, Juillenay (21210) à 3.85 km.
(Les distances avec ces communes proches d’Aisy-sous-Thil sont calculées à vol d’oiseau – Voir la liste des villes du département de la Côte-d’Or)
 

Jeannette BOURGOGNE - film 1938 dans CINEMA FRANCAIS aisy

Population et logements :

Les habitants d’Aisy-sous-Thil se nomment les Asiens et les Asiennes. La population d’Aisy-sous-Thil était de 220 au recensement de 1999, 213 en 2006, 212 en 2007 et 219 en 2009. La densité de population du village est de 25.54 habitants par km². Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 121 en 2007. Ces logements se composent de 99 résidences principales, 20 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 2 logements vacants.

 

Synopsis : En 1938, un film est tourné à l’école d’Aisy.

C’est l’histoire d’une orpheline qui, à dix-neuf ans, est nommée institutrice. Ce film a été réalisé par Jean Gourguet, interprété par Blanchette Brunoy et Julien Orcel et le titre s’appelle JEANNETTE BOURGOGNE (un site : http://www.jean-gourguet.com/filmographie.html)

 

Les enfants jouaient leur propre rôle et une grande partie du tournage s’est faite dans la classe d’Aisy. Blanchette Brunoy jouait le rôle de l’institutrice et la grand-mère d’un enfant du pay, (Lucas Vi.), Renée jouait le rôle d’une enfant de l’école.

 

 

Des images du film :   jeannette-1 dans CINEMA FRANCAIS                       jeannette2

 

Blanchette Brunoy (de son vrai nom Blanche Bilhaud) est une actrice française, née le 5 octobre 1915 à Paris 14e et morte le 3 avril 2005à Manosque.

Elle est la filleule de l’écrivain Georges Duhamel, membre de l’Académie française.

Après le Conservatoire où elle est l’élève d’André Brunot, elle est engagée au Théâtre de l’Œuvre et y débute en 1935 dans Nationale 6 de Jean-Jacques Bernard. Puis Jean Cocteau lui offre un rôle dans Les Chevaliers de la table ronde ; elle travaille ensuite avec les Pitoëff.

Au cinéma, elle est remarquée entre autres, dans : Claudine à l’école de Serge de Poligny (1938), La Bête humaine de Jean Renoir (1938) et Au Bonheur des Dames d’André Cayatte (1943) – films adaptés de deux romans d’Emile Zola, Goupi Mains Rouges de Jacques Becker (1943), La Marie du port de Marcel Carné (1950) et …Comme elle respire de Pierre Salvadori (1998), sa dernière apparition à l’écran. Elle continue aussi sa carrière sur scène et interprète notamment Le Paysan parvenu d’après Marivaux en 1973.

Elle épouse en 1961 l’acteur de cinéma Maurice Maillot (1906-1968), un Rémois. Elle a possédé la belle maison de l’architecte Edmond Herbé au 18, rue Léon-Mathieu à Reims, qu’elle a conservée jusqu’en 2000.

Le Réalisateur Jean Gourguet est un réalisateur francais, scénariste et producteur de cinéma, né le 5 décembre 1902 à Sète (Hérault), mort le13 mars 1994 à Paris.

Après le succès de son film Maternité clandestine en 1955, Jean Gourguet décide d’acheter le cinéma L’Escurial du boulevard de Port-Royal à Paris, où il se consacre à sa passion de cinéphile. Il fait activement vivre cette salle, au-dessus de laquelle il habite, et où il meurt en 1994.

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Comme je l’ai dit ce film a été tourné à 2 km de chez moi, AISY SOUS THIL : Ses habitants sont appelés les Asiens et les Asiennes.
La commune s’étend sur 8,3 km² et compte 270 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 32,5 habitants par km², Aisy-sous-Thil a connu une nette hausse de 22,7% de sa population par rapport à 1999.

Entouré par les communes de Précy-sous-ThilMontigny-Saint-Barthélemy et Bierre-lès-Semur, Aisy-sous-Thil est situé à 49 km au Nord-Ouest d’Autun la plus grande ville aux alentours. 
Situé à 355 mètres d’altitude, La Rivière Le Serein, le Ruisseau de l’Etang Fourche sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune d’Aisy-sous-Thil.
Aisy-sous-Thil est une commune du parc naturel régional du Morvan.
Le maire d’Aisy-sous-Thil se nomme monsieur Lionel JULIENNE.

 

jeannette31

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