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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Histoires d’amour d’Anouk Aimée

Posté par francesca7 le 1 mars 2014

 

 

290px-Anouk_Aimée_CannesAnouk Aimée (pseudonyme de Françoise Judith Sorya Dreyfus) est une actrice française née le 27 avril 1932, à Paris.

 

Depuis « Lola » de Demy et « Un homme et une femme » de Lelouch, Anouk Aimée est une actrice culte. Ell Elle s’est mariée trois fois : avec Nico Papatakis, avec Pierre Barouh, puis avec Albert Finney ; elle a vécu avec Élie Chouraqui. Elle a eu une fille Manuella avec Nico et elle a une petite fille Galaad Milinaire. Dans les années 1950, elle fréquente Jean Genet, Jean Cocteau,Raymond Queneau. e sera en janvier la partenaire de Depardieu au théâtre. Rencontre.

La vie cinématographique d’Anouk Aimée est une histoire de famille. Pour le côté français, il y a Claude Lelouch et Jacques Demy, à qui elle sera fidèle. Les réalisateurs l’ont fait tourner plusieurs fois. « Le metteur en scène peut tout, dit Anouk. C’est de lui dont dépend le résultat final. Tant que la caméra sera gentille avec moi, je serai présente devant elle. » Le souffle poétique et créatif de Truffaut, Kubrick ou Visconti lui manque : « Il y a des metteurs en scène de talent. Les films moyens sont bons, même meilleurs qu’avant, mais il n’y a plus de très grands films. » 

La vie privée d’Anouk Aimée est aussi liée au cinéma. Nico Papatakis, Pierre Barouh, Albert Finney et Élie Chouraqui. Deux livres récemment publiés évoquent son histoire d’amour avec Maurice Ronet durant l’année 1958. Elle fut l’une des femmes qui comptèrent le plus pour lui. S’étonnant que l’on évoque cette histoire, elle se tait, semble hésiter, puis confie dans un murmure : « C’était un personnage extraordinaire, d’une vraie poésie, fou, très beau, très doué, hypersensible. Il a beaucoup compté pour moi. Je l’ai croisé dans un restaurant quelque temps avant sa disparition. J’ai vu la mort et je n’ai pas voulu qu’il lise dans mes yeux ce que je voyais. » Une ultime confidence, le souvenir d’un amour à plus de cinquante ans de distance. En cet après-midi ensoleillé de décembre, à quelques jours d’une première, Anouk Aimée est occupée. Elle prendra pourtant le temps de rêver, d’observer comme le faisait Fellini : « Jouer la comédie, vous savez, c’est d’abord et avant tout regarder les autres vivre. »

 Ses premiers mots sont des excuses répétées en boucle : « Excusez-moi, excusez-moi ! Je déteste être en retard. Je ne suis pas le genre d’actrice qui aime se faire attendre. » Un retard de quelques minutes seulement, mais cela contrarie Anouk Aimée, qui vient de Montmartre, sa campagne. Elle est descendue en ville, car, dans quelques jours, elle jouera au théâtre Antoine Love Letters avec Gérard Depardieu (*) : « On se connaît depuis longtemps, mais nous n’avions jamais travaillé ensemble. Je l’admire, il a une telle présence. » L’année dernière, à la même période, lorsque la cabale fusait contre ce nouveau résident belge, elle avait décroché son téléphone : « Pour lui dire que je l’embrassais, c’est tout. » 

Il est son sixième partenaire dans cette pièce américaine de Albert Ramsdell Gurney, une comédie romantique qu’elle est la seule à avoir jouée en France. « Avant Gérard, il y a eu Bruno Cremer, Jean-Louis Trintignant, Philippe Noiret, Jacques Weber et Alain Delon. » Anouk Aimée est plus une habituée des plateaux de cinéma que des scènes de théâtre, mais elle tient à cette pièce-là : « Le producteur, Lars Schmidt, le mari d’Ingrid Bergman, m’avait vue à mes débuts dans Sud de Julien Green, c’est lui qui m’a convaincue de revenir sur scène. Pour aller au théâtre tous les soirs, il faut vraiment que j’aime le rôle. »

 voir la vidéo de l’interview : http://www.wat.tv/video/anouk-aimee-gerard-depardieu-6l0jv_2i6xp_.html

Tout commence avec « une rencontre dans la rue »

Anouk Aimée s’étonne d’avoir eu tant de chance dans ce métier : « J’ai débuté à 14 ans après une rencontre dans la rue. Je ne souhaitais pas faire de cinéma, je voulais être danseuse. » Elle gardera le prénom que portait le personnage de ce premier rôle. Jacques Prévert lui trouvera son nom, « Aimée », lors du tournage deLa fleur de l’âge de Marcel Carné : « Ce film n’existe plus, il n’a jamais pu être terminé et a été perdu. » C’est un film inaugural pour l’actrice qui pourrait se vanter d’avoir tourné ensuite avec les plus grands réalisateurs. Elle ne le fait pas et en revient toujours à la chance. 

C’est avec amour qu’elle se souvient du Fellini de La Dolce Vita et de Huit et demi. Le réalisateur italien dit à son propos qu’ »elle a la même sensualité intrigante que celle de Greta Garbo, Marlene Dietrich et Joan Crawford. » Persuadée que ces actrices ne disent plus grand-chose à la génération actuelle, Anouk Aimée regrette qu’on oublie si vite. Elle n’a pas la mémoire courte et cite les acteurs qu’elle admire, de Mae West à Groucho Marx, qui était à sa table lors de son triomphe aux Oscars avec Un homme et une femme.

Publié dans CINEMA FRANCAIS, Paris | Pas de Commentaire »

Jean-Claude Pascal, chanteur oublié

Posté par francesca7 le 12 janvier 2014

 

Jean-Claude Pascal naît dans une famille de riches industriels du textile. Sa mère, Arlette Lemoine, est l’arrière-petite-fille du couturier Charles Frédéric Worth. Son père, Roger Villeminot, décède l’année de sa naissance.

Image de prévisualisation YouTube

http://youtu.be/tpEZdGoqMbg

jean-claude Pascal, un Comédien : Il éprouve énormément de mal à supporter l’atmosphère à la fois superficielle et artificielle qui régnait dans le milieu de la mode. 
Il se fait alors comédien au théâtre avec Pierre Renoir, puis joue dans la Dame aux camélias avec Edwige Feuillère, laquelle dit de lui qu’il est exceptionnellement beau. 
En 1947, il entre au cours Simon et prend le pseudonyme de Jean-Claude Pascal. 
En 1949, il débute au théâtre aux côtés de Pierre Renoir puis Edwige Feuillère dans la dame aux camélias. Il entame alors une carrière prometteuse au cinéma mais son physique de séducteur romantique le confine dans des rôles de jeune premier sans grande épaisseur.

La liste des films et des actrices partenaires de Jean-Claude Pascal donne un aperçu de la carrière du comédien. 
1953 Les crimes de l’amour avec Anouk Aimée 
1953 Alerte au sud, avec Giana Maria Canale 
1954- Le Grand Jeu, avec Arletty 
Le chevalier de la nuit, 
1955 Le fils de Caroline chérie avec 
1955 Les mauvaises rencontres avec Anouk Aimé 
1956 La châtelaine du Liban avec Giana Maria Canale 
1959 La Belle et l’empereur avec Romy Schneider 
1962 : La salamandre d’or avec Valérie Lagrange et Madeleine Robinson 
1966 Comment ne pas épouser un milliardaire avec Magali Noël 
1968 Angélique et le sultan avec Michèle Mercier

300px-Jean-Claude-Pascal-GambaisJean-Claude débute sa scolarité secondaire, en 1938, au Collège Annel, à Compiègne, et la conclut au Lycée Janson-de-Sailly à Paris. En 1944, à l’âge de 17 ans, il s’engage dans la Deuxième division blindéedu général Leclerc. Il est le premier soldat français à entrer dans Strasbourg, en novembre 1944, alors que l’armée allemande est encore en train d’évacuer la ville. Il reçoit pour cela, la Croix de guerre en 1945.

Après la Libération, il s’installe à Paris et étudie brièvement à la Sorbonne. Jean-Claude Pascal (né Jean-Claude Villeminot, le 24 octobre 1927, à Paris et mort le 5 mai 1992, à Clichy-la-Garenne) est un acteur, chanteur et écrivain français. Il s’engage en 1944 dans laDeuxième division blindée et reçoit la Croix de guerre.

Après avoir été un temps styliste de mode, il fait ses débuts en 1949 dans le cinéma, où il incarne des rôles de séducteur. Il entame également, en 1955, une carrière de chanteur de charme. Il remporte le Concours Eurovision de la chanson pour le Luxembourg, en 1961, grâce à la chanson Nous les amoureux.

Au début des années 1980, il se reconvertit en écrivain et en historien, publiant romans noirs et romans historiques, ainsi que ses mémoires.

Il est nommé commandeur des Arts et des Lettres, ainsi que chevalier de la Légion d’honneur.

Il meurt dans l’anonymat, à l’âge de 64 ans, d’un cancer de l’estomac.

Jean-Claude Pascal : un Chanteur 
Lassé de jouer des rôles de « beau gosse » et de jeune premier, Jean-Claude Pascal se lance dans la chanson. 
A l’aube des années 60, il délaisse peu à peu le cinéma : « J’en avais marre de jouer les puceaux ridicules », pour se consacrer à la chanson. 
Le public découvre alors une voix chaude, caressante et un interprète exigeant, amoureux des beaux textes. 
A l’âge de 33 ans, Jean-Claude Pascal donne son premier tour de chant à Bobino avec des chansons signées par de jeunes auteurs alors inconnus : Jean Ferrat, Serge Gainsbourg, Bernard Dimey. 
En 1961 il obtient le Grand prix de l’Eurovision avec la chanson « Nous les amoureux » et interprète de nombreuses chansons de Gilbert Bécaud (celui-ci était né le même jour, le 24 octobre 1927, à la même heure que lui). 

Jean-Claude Pascal fait ses débuts en tant que chanteur, en 1955, avec la chanson Je voudrais, écrite par Charles Aznavour. Il donne son premier récital en 1961, à Bobino, avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme Jean Ferrat, Serge Gainsbourg et Bernard Dimey.

En 1961, la télévision luxembourgeoise le sollicite pour la représenter à la sixième édition du Concours Eurovision de la chanson. Le samedi 18 mars, à Cannes, il remporte le concours pour le Luxembourg, avec la chanson Nous les amoureux, écrite par Maurice Vidalin et composée par Jacques Datin.

Si, au sens premier, les paroles de la chanson s’entendent comme le combat de deux amoureux contre les préjugés de la société de l’époque, en réalité elles dénoncent – sans que le grand public ne s’en doute – la répression des amours homosexuelles et prédisent une évolution prochaine des esprits à leur égard, ainsi que le chanteur lui-même devait le reconnaître plus tard.

En 1962, il reçoit le prix de l’Académie Charles-Cros. En 1967, il obtient un grand succès commercial avec sa reprise en allemand des Neiges du Kilimandjaro, de Pascal Danel. Il enregistre de nombreux albums et reprend des morceaux de Charles Aznavour, Guy Béart, Gilbert Bécaud, Barbara ou Jacques Brel. Il ralentit sa carrière de chanteur au début des années 1970, pour se consacrer à nouveau au théâtre et à la télévision.

En 1981, pour marquer le vingtième anniversaire de sa victoire au Concours Eurovision de la chanson, la télévision luxembourgeoise lui demande de la représenter à nouveau. Il participe à la vingt-sixième édition du concours, avec la chanson C’est peut-être pas l’Amérique, mais termine cette fois à la onzième place.

En 1983, il enregistre un dernier album de chansons inédites, dont la plupart des textes ont été écrits par Gilbert Sinoué.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsÀ partir de 1983, Jean-Claude Pascal entame une carrière d’écrivain. Son premier ouvrage, Le Beau Masque, est publié en 1986. Il s’agit d’une autobiographie partielle, dans lesquelles il se concentre sur sa carrière cinématographique. Il y décrit ses nombreuses rencontres avec des actrices et ses souvenirs de tournage.

Il se lance ensuite dans l’écriture de romans policiers (Le Panier de crabes, en novembre 1986, ainsi que ses suites, Le Fauve, en février 1987, et La Garce, en avril 1987). Il poursuit avec des romans (L’Arc-en-ciel de novembre, en mars 1989, etL’Enfant et les Giboulées, en janvier 1990).

Encouragé par Philippe Erlanger, il rédige deux ouvrages historiques. En 1988, La reine maudite, biographie de Marie Stuart, et en 1991, L’amant du roi, biographie du duc de Luynes, favori du roi Louis XIII.

Jean-Claude décède à l’hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne, le 5 mai 1992, à l’âge de 64 ans, des suites d’un cancer de l’estomac. Il était demeuré célibataire et sans enfants. Conformément à ses dernières volontés, il est incinéré. Ses cendres sont dispersées dans la baie du Mont Saint-Michel et dans la baie d’Hammamet, en Tunisie, où il possédait une villa. Sa mère placera une plaque à son nom, sur la porte de la chapelle du caveau familial, au Cimetière du Montparnasse.

De son vivant, Jean-Claude fut élu plusieurs années de suite « homme le plus élégant de France ». Sa garde-robe fut exposée en 2004, au Musée de la chemiserie et de l’élégance masculine, à Argenton-sur-Creuse, dans l’Indre.

 

un site à consulter avec passion : http://encinematheque.net/seconds/S48/index.asp

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La Lanterne Magique : film de Georges Méliès en 1903

Posté par francesca7 le 30 novembre 2013

La Lanterne Magique : film de Georges Méliès en 1903. Film d’époque, muet et non colorisé.

 Image de prévisualisation YouTube

La lanterne magique, film complet - Deux clowns batifoler avec une lanterne magique qui devrait passer d’abord les images, puis crée danseurs. Vous pouvez regarder La lanterne magique en ligne dans le câble TV ou cinéma au Canada/France avec son original en Anglais. Vu sur Cine Canal, ce film entier a été présenté dans le cinéma canadien ou français en 1903. L’édition Blu-Ray et DVD édition du film complet a été vendue peu de temps après sa sortie officielle dans les salles françaises.

Le titre de l’un de ses films, l’homme orchestre (1900), définit parfaitement Georges Méliès. Dessinateur, peintre, caricaturiste, magicien, fantasmagore, directeur du théâtre Robert-Houdin, décorateur, homme de théâtre, écrivain, acteur, technicien, producteur, réalisateur visionnaire de 520 films entre 1896 et 1913. C’est le pionnier légendaire du fameux « spectacle cinématographique ».

Artiste complet, le cinéma a permit à Méliès d’utiliser tous ses talents, manuellement et intellectuellement. « J’aime passionnément l’art extrêmement intéressant auquel je me suis entièrement consacré ; il offre une telle variété de recherches, exige une si grande quantité de travaux de tous genres, et réclame une attention si soutenue, que je n’hésite pas, de bonne foi, à le proclamer le plus attrayant et le plus intéressant de tous les arts, car il les utilise à peu près tous » Méliès.

Il a construit son œuvre sur la fantaisie et l’imagination et a fait entrer le cinéma dans l’ère de l’attraction. L’apparente naïveté de son univers répond en réalité à un système d’une cohérence incroyable qui rend l’expérience de la projection unique et emporte à chaque vision le spectateur dans un monde subjectif et merveilleux.

220px-LalanternemagiqueLe Cinématographe

« Vous qui épatez tout le monde avec vos trucs, vous allez voir quelque chose qui pourrait bien vous épatez vous-même ! » Antoine Lumière (à Georges Méliès).

Après avoir participé à une projection des frères Lumière, fin 1895, Méliès décide d’acquérir le fameux appareil. Dès 1896, il projette dans son spectacle des « photographies animées » à l’aide du Kinétographe. Il commence par présenter des bandes d’Edison, puis des films qu’il réalise lui-même dans le plus pure style Lumière (scènes de vie quotidienne). Lorsqu’il découvre par accident les possibilités du « truc de substitution par arrêt de la caméra », la magie et le cinéma se rejoignent automatiquement. Il applique pour la première fois ce procédé en 1896 dans le film Escamotage d’une dame chez Robert-Houdin : un numéro classique des prestidigitateurs. Plus besoin de trappe, ni d’armature, de fil invisible et de journal en caoutchouc ; il suffit d’arrêter la manivelle le temps que la dame sorte… Illusionniste avant tout, Méliès conçoit ses films à trucs comme de véritables numéros de scène pour son théâtre de magie où ils sont régulièrement projetés (avant le Cinématographe, les séances se terminaient souvent par des projections d’ombres chinoises ou de lanterne magique). Les thèmes cinématographiés sont donc ceux du théâtre d’illusions, mêlés de quelques emprunts aux spectacles de lanterne magique dont Méliès était également amateur. La cinématographie n’était pour lui qu’une autre manière de pratiquer l’illusionnisme. Il voulait rendre le genre féerique plus spectaculaire par l’utilisation de procédés spécifiquement cinématographiques.

images (5)Si, à partir de 1897, Méliès cesse de montrer des grands trucs dans son théâtre-salon, il en réalise l’exacte équivalent sur pellicule dans son théâtre cinématographique. Les vues magiques de Méliès sont le prolongement naturel de son activité magique sur scène. De nombreux thèmes et éléments qui composent les spectacles de magies au théâtre se retrouvent dans ses vues filmées : corps démembrés, fantômes, astronomes au chapeau pointu, fées, démons et sorcières moyenâgeux, disparitions, substitutions… Méliès devient donc ciné-illusionniste, cinémagicien, figure matricielle du spectacle cinématographique. Dans l’esthétisme mélièsienne des trucages, il faut arriver à ce que les spectateurs « puissent sembler » se trouver devant l’enregistrement quasi documentaire d’une succession de sketchs magiques. Le spectateur doit croire qu’une vue n’est qu’un numéro enregistré, mais dont les trucages lui sont compréhensibles qu’au théâtre. C’est aussi dans cette perspective qu’il faut voir les nombreuses adaptations cinématographiques de numéros conçus par d’autres illusionnistes (l’armoire des frères Davenport, Escamotage d’une dame de Buatier de Kolta…).

 

 

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Roman de gare (film extrait)

Posté par francesca7 le 24 octobre 2013

 

Roman de gare est un film policier réalisé en 2006 par Claude Lelouch sous le pseudonyme d’Hervé Picard, avec Dominique Pinon, Fanny Ardant et Audrey Dana.

 

Roman de gare (film extrait) dans CINEMA FRANCAIS 18768958.jpg-r_160_240-b_1_d6d6d6-f_jpg-q_x-xxyxx

 

L’écrivaine à succès Judith Ralitzer fait paraître son nouveau roman à succès, très différent du précédent. Précédemment (les intrigues se recoupent vers la fin du film), Huguette est laissée sur la route par son compagnon. Elle se fait dépanner par Pierre Laclos, dont le rôle est trompeur pour le spectateur. Il passe par les apparences pour un dangereux évadé et prétend mentir en lui disant qu’il est nègre littéraire de Judith Ralitzer. Après avoir trompé son entourage à la façon de Prête-moi ta main, il rejoint Judith pour qui il travaille effectivement. Il lui annonce sa démission et sa volonté de se faire connaître, avant de disparaître mystérieusement. Huguette reconnaît sa famille dans le nouveau roman de Judith, comprend qu’elle ne l’a pas écrit et tente de lui faire avouer le meurtre de Laclos. Mais est-il vraiment mort ?

  • Titre original : Roman de gare
  • Réalisation : Claude Lelouch
  • Scénario : Claude Lelouch et Pierre Uytterhoeven
  • Costume : Marité Coutard
  • Photographie : Gérard de Battista

Extrait : Image de prévisualisation YouTube

Pourquoi ce stratagème ? A qui voulait l’entendre, le réalisateur s’en est expliqué : blessé par la médiocre réception de ses derniers films, s’estimant victime d’une profonde injustice critique, il aura voulu démontrer que le pseudo-premier film d’un inconnu avait plus de chance de gagner l’estime de la critique que le nouvel opus du cinéaste maudit qu’il estime être devenu.

L’explication vaut ce qu’elle vaut. On est toutefois enclin à penser qu’elle aurait gagné en crédibilité si le cinéaste avait poussé le jeu jusqu’au bout, la révélation de la manigance la rendant nécessairement suspecte de nourrir habilement la promotion du film. Allons plus loin : la victimisation dont le réalisateur a le sentiment d’être l’objet relève d’un sentiment sans doute compréhensible mais fondamentalement erroné : cinéaste des « trente glorieuses », parangon d’un divertissement populaire fondé sur l’optimisme, la gentillesse et le romanesque, Claude Lelouch est tout simplement passé de mode dans une société où la crise des valeurs, l’accroissement des inégalités et le cynisme ambiant produisent un tout autre cinéma.

FLASH-BACK

Voilà pourquoi, à rebours de ce que prétend son auteur, la principale raison d’apprécier Roman de gare, son nouveau film, est qu’on y retrouve les qualités d’un bon film de Claude Lelouch, aussi noir prétend-il être. Car Roman de gare est un film sombre, un polar qui fait de la dissimulation et de la manipulation son principal objet. Il s’ouvre donc logiquement au Quai des Orfèvres, où Judith Ralitzer (Fanny Ardant), un écrivain à succès, est interrogée et suspectée du meurtre d’un proche. Un flash-back suit cette ouverture mystérieuse, qui va prendre le spectateur par la main pour passer avec lui en revue les protagonistes de cette affaire, et surtout le perdre dans un réseau de fausses pistes et de retournements de situation.

On y croise ainsi, entre aire d’autoroute, yacht fatal et ferme montagnarde, une fausse coiffeuse et possible femme de petite vertu d’autant plus paumée qu’elle vient d’être larguée par son mec en rase campagne (Audrey Dana) ; le « nègre » de Judith Ralitzer, qui se fait passer pour un instituteur à moins qu’il ne s’agisse d’un violeur en série récemment échappé de prison (Dominique Pinon) ; une sympathique famille paysanne à laquelle la première va faire croire que le second est son nouveau fiancé, et naturellement Judith Ralitzer dans ses hautes oeuvres.

Tout cela est, de fait, plutôt sombre et manigancé, mais selon la touche Lelouch, à savoir que la noirceur y est d’une joyeuse douceur, que la manigance se prend les pieds dans l’invraisemblance feuilletonesque et que les acteurs sont visiblement heureux de renchérir à la limite de la caricature sur leurs qualités répertoriées, qu’il s’agisse du pathos fatal de Fanny Ardant ou de l’inquiétante étrangeté de Dominique Pinon. Un distrayant plaisir n’est est pas moins au rendez-vous.

Distribution

  • 20269801.jpg-r_120_160-b_1_d6d6d6-f_jpg-q_x-xxyxx dans CINEMA FRANCAIS

    Dominique Pinon

    Dominique Pinon : Pierre Laclos, le nègre littéraire

  • Audrey Dana : Huguette, la « midinette »
  • Fanny Ardant : Judith Ralitzer, écrivain à succès, auteur notamment du Roman de gare
  • Shaya Lelouch : la fille d’Huguette
  • Myriam Boyer : la mère d’Huguette
  • Michèle Bernier : Florence, la sœur de Pierre Laclos
  • Zinedine Soualem : le commissaire
  • Cyrille Eldin : Paul, le « fiancé » d’Huguette, qui la largue sur une aire d’autoroute
  • Gilles Lemaire : le capitaine du bateau Roman de gare
  • Marc Rioufol : le propriétaire du vignoble en Bourgogne
  • Serge Moati : lui-même, présentant l’émission littéraire fictive Tournez la page
  • William Leymergie : la voix de la radio Autoroute info
  • Marine Royer : Patricia
  • Bernard Werber : lui-même, lors de l’émission littéraire Tournez la page

Le film est en sélection officielle, au Festival de Cannes 2007 hors compétition, pour un hommage réservé à Claude Lelouch à l’occasion de ses 50 ans de Cinéma.

William Leymergie, dont on entend régulièrement la voix tout au long du film, en tant qu’animateur de la radio Autoroute infos, était devant la caméra de Lelouch une dizaine d’années auparavant, dans le rôle de « Toureiffel » pour la version « vingtième siècle » des Misérab|es en 1995, puis de « Dufour » pour Hkmoes, femmes, mode d’emploi en 1996.

L’émission littéraire fictive Tournez ìa page animée par Serge Moati a été tournée au Ciné 13, le cinéma de Claude Lelouch à Paris. C’est d’ailleurs dans ce cinéma que Paul Amar a animé pendant plusieurs années l’émission Recto-Verso sur Paris Première.

Le film est illustré par des titres de « Monsieur 100 000 volts », Gilbert Bécaud. Lelouch s’en explique ainsi : « Dans cet univers d’errance, la présence musicale de Bécaud m’a toujours indiqué la direction à suivre. Elle souligne les droits et les devoirs de ceux qui créent. Ce besoin d’être reconnu pour ce que l’on donne, pas pour ce que l’on est ».

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La merveilleuse visite Tourné en bretagne

Posté par francesca7 le 24 octobre 2013

FILM de 1974 de Marcel CARNE

SYNOPSIS : Un matin, le recteur d’un petit village Breton découvre le corps d’un jeune inconnu gisant nu sur la grève. Alu presbytère où on l’a transporté, l’inconnu retrouve ses esprits et déclare qu’il est un ange tombé du ciel. Précisément la nuit de la Saint Jean.

La merveilleuse visite  Tourné en bretagne  dans Bretagne vhs

le dernier film de fiction de Marcel Carné LA MERVEILLEUSE VISITE (1974) est, une fois de plus introuvable. Peu vif à l’époque, jamais diffusé à la télévision, il vous faudra dénicher la VHS épuisée sortie par TF1 Vidéo en 1995 si vous désirez le voir.

Basé sur un livre assez rare de H.G Wells, l’auteur de La Guerre des Mondes, La Merveilleuse visite est « l’histoire d’un ange arrivant sur la Terre et se heurtant, malgré sa bonne volonté, à l’incompréhension, puis à l’hostilité et enfin à la haine, alors qu’il n’était que douceur et pureté ». Marcel Carné une fis de plus a tellement eu du mal à trouver un producteur pour financer ce film qu’il mit trois ans à le faire. Il travailla avec Didier Decoin, le fils du réalisateur Henri Decoin et Rober Valey, à l’adaptation du livre.

Pour l’ange il envisagea de donner ce rôle à l’acteur Hiram Keller qui venait de jouer dans le Satyricon de Fellini mais ce fut finalement Gilles Kohler, qui ancien coverboy qui joua dans Bilitis et l’Arme Fatale, qui fut choisi pour ce qui sera sa première apparition à l’écran. Le tournage fut particulièrement épique pour des causes multiples, principalement du aux producteur Jacques Quintard puis Roger Delpey. Lire ce que raconte Marcel Carné dan son autobiographie, Ma Vie à Belles Dents aux éditions l’Archipel, dans laquelle il ne mâche pas ses mots. Après un bon accueil du film à sa présentation au Marché du film à Cannes ainsi qu’aux premières organisées dans quelques ville,s le film sortit dans quelles salles à Paris avant d’être retiré de l’affiche subitement par le distributeur Gaumont. Bien évidemment le fil m s’était fait étrillé par les critiques comme Henri Chapier ou Baroncelli qui écrivit : « si l’innocence peut être une source de fraîcheur, elle peut être aussi une source d’affection et de puérilité  ».

Le film reçut divers pris à l’étranger dont celui du film Fantastique à Hollywood en 79.

A découvrir le film plus de 30 ans après, on ne peut s’empêcher d’être gêné par l’acteur principal qui apparaît beaucoup trop typé (blond, androgyne, efféminé…) Ce qui n’est pas un problème en soi bien évidemment, mais en l’occurrence Gilles Kohler n’a aucun charisme et semble se balader dans le film tel un ingénu béat. Une fois que l’on fait abstraction de cette erreur de casting, le film parvient à nous toucher par une naïveté propre au Merveilleux revendiqué par Carné. Ce qui en fait comme quasiment tous les films de Carné un film à déconseiller aux cyniques, aux esprits rationnels, à ceux qui analysent toujours avant de ressentir une émotion. Il faut se laisser emmener par cette histoire d’un ange qui veut faire le bien et ne rencontre qu’incompréhension. D’ailleurs comment ne pas y voir un rapport avec la propre relation de Carné avec le milieu du cinéma ? Cette incompréhension qu’il subira toute sa vie et ce trop plein de sensibilité qu’il tenta de masquer derrière un visage tyrannique sur les plateaux.

Alors, bien sur le film est loin d’être parfait mais les acteurs dans l’ensemble sont assez convaincants avec une mention spéciale à Roland Lesaffre à la fin du film, le montage est rythmé, la musique d’Alan Stivell sert bien l’histoire tout comme les extérieurs du film en Bretagne qui mettent en valeur les falaises de la Pointe du Van à Pen-Hir, de Sizun ou du village de Saint Génole.

Soulignons également la qualité poétique de certains dialogues du film ainsi que l’une des plus belles séquences du film lorsque l’Ange emmène la servante Délia sur les rochers tandis que la lumière d’un Bleu-Nuit enveloppe la scène d’un onirisme rarement vu chez Carné. Et puis comment ne pas citer la fin du film, qui rappelle le film Jonathan Livingston, le Goéland sorti l’année précédente (1973) qui est assez bouleversante, l’Ange pour échapper à la vindicte populaire tombe en arrière d’une falaise et se transforme en goéland . et l’on pense à ce que disait Carné à la sortie du film devant le succès de films à l’époque où la violence et le sexe étaient roi : « Est-ce qu’il y a en France des gens encore capable de rêver ? « 

Source : Pariscope 27/11/1974)

Distribution

  • Gilles Kohler : Jean, l’angela-merveilleuse-visite_portrait_w193h257 dans CINEMA FRANCAIS
  • Roland Lesaffre : Ménard, le bedeau
  • Lucien Barjon : le recteur
  • Pierre Repecaud : l’enfant
  • Debra Berger : Delia
  • Jean-Pierre Castaldi : François Mercadier, le fiancé de Delia
  • Yves Barsacq : le docteur Jeantel
  • Jacques Debary : le patron du bistrot
  • Tania Busselier : Lucette, la serveuse
  • Mary Marquet : la duchesse
  • William Berger : l’homme à la moto
  • Charles Bayard
  • Bernard Bireaud
  • Hermano Casanova
  • Martine Ferrière
  • Jean Gras
  • Jean Le Mouël
  • Bernard Musson
  • Louis Navarre : le photographe
  • Jeanne Pérez
  • Marcel Rouzé
  • Andrea Tagliabue
  • Patrice Pascal : jeune homme au bistrot

 

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des courses automobiles mémorables

Posté par francesca7 le 3 octobre 2013

 des courses automobiles mémorables dans CINEMA FRANCAIS telechargement-6

 1923 est la 1ère édition des 24 heures du Mans

Créée en 1923, cette course de légende véhicule des valeurs de sportivité, de défi et de progrès technologique innovant. Elle fait partie des épreuves sportives françaises historiques. Comme son nom l’indique, ce n’est pas une course de vitesse mais d’endurance. 24 heures, pour le grand public, signifient à juste titre fiabilité de la voiture ,l’endurance, même si le moteur est puissant et le pilote excellent.

Le Grand Prix d’endurance automobile du Mans, connu sous le nom 24 heures du Mans, constitue la course automobile d’endurance la plus ancienne et la plus prestigieuse du Monde

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Depuis 1923, le principe n’a pas changé : deux pilotes doivent se relayer au volant durant 24 heures, tout en gérant la fatigue et le moteur de leurs machines lui aussi mis à rude épreuve. Des renversements de situation et du suspense…

Florilège en vidéos des courses les plus mémorables : 1966 première course de Ford et première victoire, 1980 la petite écurie Rondeau remporte la course, 1979 Paul Newman 2ème, 1982 Jacky Ickx gagne pour la 6ème fois…

Les essais de cette première édition se sont déroulés le vendredi 25 mai 1923. Ces essais n’étaient pas qualificatifs, la validation du pesage suffisait à la qualification d’office. La grille de départ s’établit en fonction de la cylindrée des véhicules par ordre décroissant (elle reprend ainsi l’ordre des numéros). Les Excelsior Albert 1er de 5,4 litres ayant la cylindrée la plus importante, elles s’élancent de la première ligne. Le départ s’effectue en ligne selon l’ordre suivant :

LA LÉGENDE

L’histoire du Mans en quelques dates / un site :  http://www.24h-lemans.com/fr/la-course/la-legende_2_1_1710.html

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Dans le vieux Cahors

Posté par francesca7 le 3 octobre 2013

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Dans le vieux Cahors, des «enquêteurs du patrimoine» visitent des maisons dans l’espoir de mettre au jour des trésors médiévaux  (du Lot au Cantal). Plus au nord, à Autoire, un jeune architecte protège le château des Anglais, tandis que, près de la vallée de la Dordogne, celui de Castelnau-Bretenoux raconte neuf siècles d’histoire. Dans les causses du Quercy, où les nuits sont très sombres, Philippe Canceil tente de convaincre les communes d’éteindre les éclairages publics. Enfin, dans le Cantal, François Leleu survole les plus anciens volcans d’Europe, et Guy et Marie-Joe Chambon fabriquent du salers de tradition.

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Emission Des Racines et des Ailes sur France 3 (mercredi 19 septembre 2012 à 20h35 :

Le Lot, surnommé « Terre des Merveilles » avec plus de quatre cents édifices protégés au titre des monuments historiques, est un département riche en châteaux et en villages magnifiques. Dans le secteur sauvegardé du vieux Cahors, les « enquêteurs du patrimoine » de l’architecte et archéologue Gilles Séraphin visitent chaque maison pour mettre au jour des trésors médiévaux. Derrière les papiers peints et les faux plafonds mais aussi derrière les enduits qui recouvrent les façades, ils révèlent des merveilles pour mieux les préserver.

Plus au nord, à Autoire, un jeune architecte lotois a pour mission de protéger un monument inaccessible, le château des Anglais. Il n’hésite pas à descendre en rappel au-dessus de cette fortification datant de la guerre de cent ans pour mieux la comprendre cette fortification qui date de la guerre de cent ans !

Autre joyau : l’impressionnant château médiéval de Castelnau-Bretenoux et sa flamboyante couleur rouge raconte neuf siècles d’histoire. Classé monument historique dès 1862, il fut sauvé à l’aube du vingtième siècle par un lotois haut en couleurs : le chanteur d’opéra Jean Mouliérat y donnait de grandes fêtes avec le Tout-Paris de l’époque, comme les écrivains Colette et Pierre Loti, le sculpteur Auguste Rodin ou la dernière reine de Madagascar…

Mais le Lot, c’est aussi un vaste plateau calcaire, le Causse du Quercy. Si l’eau y est absente en surface, elle a creusé sous la roche d’innombrables cavités qui ont fait de cette région le berceau de la spéléologie. Avec le géologue Thierry Pélissier, nous pénétrons dans le plus profond gouffre d’Europe, celui de Padirac. En compagnie d’une jeune guide, nous partons ensuite sur les traces d’Edouard-Alfred Martel qui, le premier, l’explora il y a plus de cent ans.

La jeune femme fait pour la première fois le voyage pour atteindre « la Grande Barrière », une véritable montagne souterraine où Martel a apposé sa signature en 1899. Le Causse du Quercy abrite un autre patrimoine : un ciel très pur, épargné par la pollution lumineuse des villes. La profondeur de ses nuits en fait l’une des dernières « zones sombres » en Europe. Pour profiter du Triangle Noir, un passionné d’astronomie, Philippe Canceil, s’est s’installé dans la région il y a vingt ans. Aujourd’hui, il sillonne le causse afin de convaincre les communes d’éteindre la nuit leurs éclairages publics.

A peine franchies, les limites avec le département voisin, le Cantal, le paysage change radicalement. La chaîne des monts du Cantal, les plus anciens volcans d’Europe, marque de son empreinte les vallées profondes et les villages aux couleurs de roche basaltique. Un patrimoine géologique que survole pour la première fois en parapente le vulcanologue François Leleu.

Sur les contreforts de ce gigantesque ensemble volcanique, Guy et Marie-Joe Chambon continuent de s’isoler chaque été dans leur buron d’altitude pour fabriquer le célèbre fromage Salers de tradition. Coûte que coûte, ils préservent un savoir-faire, ainsi que les magnifiques vaches emblématiques de ce territoire, qui ont bien failli disparaître.

Au mois de mai, les plateaux de l’Aubrac cantalien se couvrent de blanc. C’est la couleur du narcisse, une fleur sauvage qui ne fleurit que deux semaines par an. Entre récolte manuelle et transformation, des étudiants de l’école de parfumerie de Grasse, originaires du monde entier, viennent se former au cœur du Cantal. Demain, ils élaboreront les plus grands parfums avec des extraits de narcisse.

Enfin, dans le nord du département, une poignée d’amoureux des trains fait revivre l’une des plus belles voies ferrées de France, laissée à l’abandon il y a vingt ans. Qu’ils soient cheminots à la retraite, professeur de musique ou gendarme, tous se retrouvent pendant leur temps libre pour restaurer les voies et faire circuler leur autorail. A la belle saison, ils ouvrent bénévolement la ligne au public pour faire partager au plus grand nombre ce patrimoine oublié…

Du Lot au Cantal, entre les trésors médiévaux du Quercy et les panoramas majestueux des volcans, ce sont deux univers très différents, mais une même passion pour le patrimoine .

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le froid de l’hiver 1954

Posté par francesca7 le 27 septembre 2013

 le froid de l'hiver 1954   dans CINEMA FRANCAIS images-61

il y avait longtemps qu’on n’avait pas vu cela, explique le commentateur :  -10° -12 -15° les actualités françaises du 11 février 1954 offrent un tour de France des villes prises par les glaces, la neige et le froid de l’hiver 1954

Hiver 1954, l’appel retentissant de l’Abbé Pierre pour les  »couche-dehors ».
L’émission débute par un court extrait de l’appel lancé par l’Abbé Pierre.
Il fait le bilan des résultats obtenus à la suite de son appel désespéré.

Reportage à Courbevoie dans un des centres de dépannage créés par l’Abbé Pierre avec interviews touchantes des « couche-dehors » recueillis dans le centre. 

« Mes amis, au secours… Une femme vient de mourir gelée cette nuit à 3 heures, sur le trottoir du boulevard de Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l’avait expulsée. Devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre les hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure. Je vous en prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur (celle de la guerre) nous ait rendu cette chose merveilleuse : l’âme commune de la France, merci ! Chacun de nous peut venir en aide aux sans-abri. Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain : 5 000 couvertures, 300 grandes tentes américaines, 200 poêles catalytiques. Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse, ne couchera ce soir sur l’asphalte ou les quais de Paris. Merci. »

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Autre vidéo ici : http://www.ina.fr/video/AFE85005476

La vidéo nous offre notamment les plans suivants : La Place de la Concorde enneigée – Le canal Saint Martin et le Bassin de la Villette, gelés – Ecluse du canal Saint Martin, gelée – Eclusier traversant le canal Saint Martin à pied sec – Affiche autorisant le patinage sur le lac du Bois de Boulogne – Patineurs sur les lacs gelés – Stalactites de glace à la « Grande Cascade » du Bois de Boulogne, gelée.

Façade d’un immeuble avec chêneau et tuyau de descente crevés et blocs de glace à l’endroit de l’ouverture ; panoramique sur le sol recouvert d’une forte épaisseur de glace provoquée par l’éclatement du tuyau de descente – Brasero allumé dans une rue – Voiture automobile à l’arrêt, vaporisant par suite du gel de son radiateur – Charbonnier livrant des sacs de charbon – Magasin de « frigidaires » (réfrigérateurs) – Amoureux à un rendez-vous, attendant sous un lampadaire horloge ; panoramique sur l’horloge marquant 16h15 – L’horloge marquant 17h10 ; panoramique sur l’amoureux attendant toujours, souffrant du froid

Terrasse déserte d’un café glacier – Jeune homme assis à une terrasse déserte, se faisant servir une boisson chaude avec rhum « St James », gardant la bouteille et la dégustant – L’horloge marquant 18h15 ; panoramique sur un bouquet de fleurs abandonné sur le parapet en pierre d’une station de métro.

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Au gré de la Seine

Posté par francesca7 le 27 septembre 2013

 

Pour son émission de rentrée, Patrick de Carolis installe le plateau aux Hospices de Beaune en Bourgogne. Au sommaire : L’héritage des ducs. Retour sur l’extraordinaire épopée des ducs de Bourgogne de Philippe le Hardi à Charles le Téméraire. – Au coeur du vignoble. – La Bourgogne côté nature. Retour sur l’extraordinaire épopée des ducs de Bourgogne. De Philippe le Hardi à Charles le Téméraire, ces hommes ont fait rayonner la Bourgogne dans une grande partie de l’Europe et ont aussi fait vaciller le trône de France. Les Bourguignons souhaitent voir inscrits les climats de Bourgogne, les parcelles entre Dijon et Santenay, au patrimoine mondial de l’Unesco. Balade régionale à la découverte de la plus grande forêt de feuillus d’Europe de l’Ouest. Ce territoire est également une terre riche de canaux, de lacs et de sources thermales.

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Il vous entraine à la découverte de ce fleuve long de près de 800 kilomètres, de sa source en Côte d’Or jusqu’à son embouchure à Honfleur, en passant bien sûr par Paris, dont les rives sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco.

Ce voyage au fil de l’eau est l’occasion de montrer les différents visages de ce fleuve chargé d’histoire, au poids économique en constante progression. Mais la Seine est également un lieu de villégiature, de loisirs et de fête pour des riverains amoureux de ce décor qui inspira les Impressionnistes…

 

Émission Des Racines et des Ailes du 14/09/2011 sur France 3

1er reportage : Il était une fois la Seine
Tout au long de son parcours, la Seine alterne les visages. Grâce au renfort de l’Aube, de l’Yonne puis de la Marne, elle prend l’allure qu’on lui connaît après Paris : une autoroute fluviale empruntée par de très gros convois. Mais la Seine prend son temps : elle forme des boucles, comme si elle cherchait sans cesse le meilleur chemin pour rejoindre la mer.

« Elle a une pente très très faible. Moins d’un centimètre au kilomètre. A titre de comparaison, un caniveau est trois fois plus pentu ! » A la barre de son bateau, Dominique Polny, un ancien des Voies Navigables, nous parle de son rêve : « J’aimerais traverser la Seine à pied. C’était possible avant 1860, avant que les hommes n’installent des barrages et des écluses pour assurer une navigation 365 jours par an ». La Seine a marqué l’histoire, forgé des destins, fondé des villes.

2e reportage : Les visages de la Seine
Après de longues années noires, la Seine retrouve des couleurs ! Le transport fluvial reprend de plus belle, le trafic est en constante augmentation : + 9 % en 10 ans. Cette embellie est évidemment la bienvenue pour les compagnies maritimes, les ports, les mariniers et tous ceux qui vivent sur et par le fleuve.

3e reportage : Loisirs en Seine
Lieu de plaisirs, de loisirs et de villégiature, pour Jérome Crépatte, la Seine, c’est tout ça à la fois ! Il est né et a grandi près de Vernon avec le fleuve comme décor… Aujourd’hui, à 45 ans, il en est toujours amoureux : il vit les pieds dans l’eau, dans une petite maison près de Giverny, avec son bateau amarré sur son quai privé. Il l’utilise pour aller faire les courses ou pour aller travailler. Car Jérôme possède plusieurs restaurants et hôtels avec vue sur Seine.

Aujourd’hui, de plus en plus de Français souhaitent vivre au plus près de la nature. Du coup, la Seine, c’est un peu comme la mer : les maisons et les terrains les pieds dans l’eau sont très convoités. Le mètre-carré s’arrache à prix d’or. Mais pour profiter des flots à moindre coût, certains ont trouvé l’astuce.

Diffusion : mercredi 14 septembre 2011 à 20h35 sur France 3
Intervenants : Yves Chevalier, Directeur du Château de la Roche-Guyon. Alain-Frédéric Fernandez, Fondateur de l’association Eau & Lumière

En savoir plus : http://programmes.france3.fr/des-ra…

 

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Au fil de l’eau de la Loire

Posté par francesca7 le 27 septembre 2013

C’est à un passionnant voyage à la découverte des innombrables trésors du plus long fleuve de France auquel nous vous convions par l’intermédiaire de l’émission Des Racines et des ailes sur France 3 TV . Plus de mille kilomètres au cours desquels nous partons à la rencontre de passionnés du fleuve LA Loire et de ses richesses naturelles et architecturales :

Les gorges sauvages en Auvergne, les châteaux emblématiques d’Amboise et de Chaumont-sur-Loire (où nous installons les plateaux de l’émission), sans oublier Nantes, l’ancien plus grand port d’Europe, dont les quais réhabilités sont aujourd’hui très prisés… Des lieux, des histoires, des rencontres qui prouvent, une fois encore, que le patrimoine est l’affaire de tous !

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Emission Des Racines et des Ailes sur France 3 (mercredi 12 septembre 2012 à 20h35)

3 reportages

La Loire sauvage
Elle est considérée comme le dernier fleuve sauvage d’Europe. L’histoire commence en Ardèche, au pied du Mont Gerbier de Jonc, un ancien volcan éteint depuis huit millions d’années.

« Ne vous attendez pas à trouver ici LA source de la Loire ». L’avertissement est signé Dimitri Moine, guide accompagnateur de montagne. « En fait, la Loire bénéficie de l’apport d’une multitude de résurgences dans la vallée ». Des sources multiples pour un fleuve unique qui compte de nombreux afficionados ! En Haute-Loire, des passionnés de pêche tentent de dénicher la truite « parfaite, originelle » : la Fario, le poisson du pays, un cadeau de la Loire sauvage.

Le Val de Loire
Le Val de Loire traverse quatre départements et deux régions (Centre et Pays de la Loire) et s’étend sur plus de 300 kilomètres. Dans cette vallée, le fleuve s’élargit, le relief s’adoucit et pour les Ligériens, la Loire devient ressource

Aux portes de l’océan
L’estuaire de la Loire est l’ultime parcours de la Loire, allant de Nantes jusqu’à son embouchure sur l’océan atlantique. C’est le long de ces rives que nous avons rencontré des hommes et des femmes passionnés par ce territoire aux couleurs et aux atmosphères uniques…

De sa source au Mont Gerbier de Jonc dans le Massif central jusqu’à son estuaire sur la côte atlantique, en passant bien sûr par le Val de Loire, classé au patrimoine mondial de l’Unesco…

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