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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Marcel Amont, longue consécration

Posté par francesca7 le 4 août 2013

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Les journaux titrent « Marcel AMONT, la révélation de l’année ». La consécration a été longue à venir, mais tout va alors très vite; il signe son premier contrat de disque dans la foulée et obtiendra le Grand Prix de l’Académie Charles Cros en compagnie de Juliette GRECO et d’un autre « débutant » nommé Serge GAINSBOURG; il fait aussi ses débuts au cinéma avec Brigitte BARDOT dans le film de Pierre GASPART HUIT « La mariée est trop belle » (1957) .
(Quelques années plus tard, il tournera en vedette avec Dany ROBIN dans « Conduite à gauche »).

 

Marcel Amont, longue consécration dans CHANSON FRANCAISE picture11-168-0

Les portes de l’Olympia lui sont désormais grandes ouvertes; on l’y verra terminer la première partie de Georges BRASSENS, puis des célèbres PLATTERS.

Outre ses propres chansons, la jeune vedette devient l’interprète des plus grands paroliers et compositeurs – AZNAVOUR , DELANOË , SALVADOR, BRASSENS, LEMARQUE – ainsi que des jeunes MOUSTAKI, NOUGARO, Michel LEGRAND; mais aussi des auteurs de talent moins connus du grand public : DREJAC, DATIN, VIDALIN, POPP; et plus tard Maxime LE FORESTIER, Alain SOUCHON, Julien CLERC, Gilles VIGNEAULT , CAVANNA, Jacques LANZMANN, DABADIE, LEBEL, LEMESLE…

La radio passe régulièrement ses chansons poétiques ou fantaisistes « Escamillo », « Julie », « Quand on est amoureux »,  » La chanson du grillon »,  » L’amour en mer », « Les amoureux de Peynet ».

En 1961 premier gros succès populaire avec « Come Softly to Me » devenu en français « Tout doux toux doucement » et c’est en 1962 que l’immense succès de « Bleu blanc blond » – précédant de peu « Le mexicain »- l’installe définitivement au rang de grande vedette populaire.
Au cours des décennies qui suivront, quelques jalons dans la carrière de cet infatigable « voyageur de commerce en chanson française »: les albums « Nos chansons de leurs vingt ans » et « Fantaisie sur des airs d’opérettes » (où l’on trouve « La leçon de solfège » -du « PETIT DUC »- en calypso et « La veuve joyeuse » en slow, « Chansons des Îles et d’ailleurs », « Sukiyki » (souvenir du Japon), « Au bal de ma banlieue », « Le clown », « Maria et le pot au lait », « Tu connais pas Mireille », « Le monsieur qui volait », etc…

Fort de son expérience et de la force de ses trente trois ans, Marcel AMONT se sent les épaules assez solides cette même année 62 pour relever le défi d’un one-man-show; il en rêve depuis l’époque où, assis sur un strapontin au « poulailler », il ne se lassait pas de venir applaudir Yves MONTAND au Théâtre de l’Etoile.
Et ce sera Bobino à guichets fermés pendant trois mois.

Sa vocation d’homme de scène à caractère surtout visuel et son don des langues lui ouvrent une carrière internationale. Si bien que même pendant de nombreuses années dites « yé-yé », il travaillera beaucoup plus à l’étranger qu’en France; pays francophones mais aussi Allemagne, Hollande, Japon, Espagne, URSS et surtout Italie (où on fredonne encore sa chanson « Viva le donne »). Il a enregistré dans huit langues !!!

1965 – Cette fois-ci, en tête d’affiche, Marcel AMONT remporte à l’Olympia un immense succès. Une innovation: dans la mise en scène, il fait évoluer autour de lui des danseuses. C’était la PREMIÈRE FOIS qu’on voyait cela en France dans un tour de chant.
Claude FRANCOIS saura s’inspirer de cette idée et la porter à une sorte de perfection.

Marcel déclare volontiers: « Je suis avant tout un homme de scène. J’ai été comédien, acrobate, j’aime le one man-show ».

Et tout en courant le monde, il prépare avec ses musiciens une rentrée fracassante à Paris.
En effet, 1970 sera une année qui compte dans sa carrière. La formule inaugurée en 1965 a été élargie et peaufinée. Toute la troupe en scène participe à l’action: les choristes dansent, danseuses et musiciens chantent. Ballets, sketches, chansons se succèdent.
Marcel a bien mérité du surnom de « metteur en scène de la chanson » que lui a donné Henri SALVADOR.

Après cinq semaines de triomphe à l’Olympia, il promènera pendant des années à travers le monde ce spectacle de deux heures de chansons made in France.

Le répertoire de ces années là, ainsi que des années suivantes, comprendra « Samba d’été », « Monsieur », « L’amour à vol d’oiseau », « C’est aujourd’hui dimanche », « Benjamin le Bienheureux », « Le marathon », « La galère », « Viennois », « Pour traverser la rivière », « Pauvre Crésus », « Quand Jeanne est malade », « A Prague à Santiago », « Oloron Sainte-Marie », « Y a toujours un peintre », « La musique est de retour »…

Avec, bien sûr, ce nouveau gros succès populaire « L’amour ça fait passer le temps » (THOMAS, RIVAT et VINCENT) disque d’or en 1971 et ces merveilleux cadeaux de Georges BRASSENS que sont « Le chapeau de Mireille » (Paroles et musique), « Une petite Eve en trop » et « Le vieux fossile » (textes qu’il mettra en musique).

Sans oublier, côté coeur et mémoire, toutes les chansons en béarnais qui, depuis « Chanson de la Vallée d’Aspe du Béarn et des Pyrénées » (1962 !), continuent à lui tenir à coeur; en particulier « Marcel AMONT canta los poetas gascons » où il met en musique les poètes de son pays d’origine.

En 1972, le grand réalisateur de télévision Jean-Christophe AVERTY lui consacre toute une émission « Amont Tour » dont le succès est tel qu’il récidive avec « Amont Coeur » qui sera la première réalisation télévisée en couleurs qui représentera la France au Festival International de Montreux.

En 1975, arrêt quelques mois à Paris pour la création aux Bouffes Parisiens de sa comédie musicale « Pourquoi tu chanterais pas » qui lui vaut les honneurs de la critique; mais, très curieusement, après les succès d’antan, ce genre semble ne plus attirer le public (« Starmania » ne viendra que quelques années plus tard).

Peu importe. Toujours la valise à la main, courant de gare en aérodrome, arpentant les scènes du monde entier de Séoul à Bogota et de Papete à Ljubljana, Marcel, passionné d’aviation, fait une partie de ses tournées aux commandes de son petit avion de tourisme – il passera son brevet de vol aux instruments à Dallas en 68, son brevet de montagne dans les années 70 – titulaire de plus de 2000 heures de vol, Jacqueline AURIOL lui remettra la Coupe du Meilleur Pilote de Tourisme.

En 1978, déjà père de deux enfants, saturé d’aventure(s) et de voyages, Marcel à décidé de changer de vie et, pour la première fois, a convolé en justes noces avec Marlène. Un fille, puis un fils, finiront de transformer la longue période de tumultueux célibat en une vie faite de joies familiales et d’activités artistiques sensiblement différentes.

Sa carrière sera désormais moins orientée vers les succès immédiats propres au monde des variétés actuelles que vers la réalisation de projets qui lui tenaient à coeur, comme « La Hesta » à Pau (spectacle occitan filmé et retransmis par FR3 dans toute l’Europe et… jusqu’en Chine !); ou la mise sur pied de grands spectacles, surtout dans les pays francophones; ou, en juillet 92, le passage en vedette de la semaine française de Tokyo, suivi d’une magnifique tournée en Asie du Sud-Est.

Janvier 1989: L’Olympia. Vingt ans après…
« Tant qu’on me réclamera et que j’en aurai envie, je continuerai » affirme le (toujours) bondissant vétéran; au menu, de la scène, de la scène et encore de la scène. Bien sûr, ses morceaux de bravoure anciens les plus populaires mais aussi des chansons et des sketches inédits qu’il refuse d’enregistrer ou même de voir diffusés à la télé ou à la radio pour en laisser la primeur aux spectateurs de ses concerts: « The cow-boy of the black mountain », « Demain j’arrête de fumer », « Le Duke, le Count, le King », « Je n’ai jamais vu le Mexique », « Une chanson », « Le jardinier »…

Parmi ses moments de repos en famille, incapable d’inactivité totale, Marcel AMONT a trouvé le temps d’enquêter pendant trois ans et d’écrire un livre où il raconte ce qu’il sait de l’art et la manière de faire les chansons « ces courants d’air qu’on attrape avec des filets à papillons »:

LE LIVRE DE MARCEL AMONT « UNE CHANSON, QU’Y A-T-IL A L’INTERIEUR D’UNE CHANSON ? »

 

Marcel Amont, de son vrai nom Marcel Jean-Pierre Balthazar Miramon, est un chanteur et un acteur français qui connut un succès considérable durant les années 1960 et 1970, né le 1er avril 1929 à Bordeaux.

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Maurice Chevalier et ses quartiers

Posté par francesca7 le 17 juillet 2013

 

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Au début de l’année 1972, quelques jours après sa mort, Guy Lux anime une émission télévisée consacrée à Maurice Chevalier. Plusieurs invités rendent hommage au fantaisiste (dont des amis comme Charles Trenet, Zizi Jeanmaire ou Charles Aznavour) et Paul Anka, venu spécialement des États-Unis, interprète une version personnalisée de My Way, qu’il intitule His Way. Quelques années plus tard, en 1981, Sammy Davis Jr. interprète au Lido un tour de chant hommage à Maurice Chevalier (avec Mireille Mathieu et Charles Aznavour), son ami, qu’il qualifia dans une interview de GREATEST (le plus grand). La même année, le maire de Paris Jacques Chirac inaugure une Place Maurice Chevalier dans le quartier de Ménilmontant qu’il avait chanté et qui l’avait vu naître. En 1988, le centième anniversaire de sa naissance est l’occasion d’une exposition au théâtre des Champs-Élysées où Maurice Chevalier avait fait ses adieux à la scène, ainsi que d’une soirée intitulée Maurice de Paris, cinq fois 20 ans réunissant une trentaine d’artistes, sous la présidence de Zizi Jeanmaire.

En France, il existe plusieurs rues portant le nom de Maurice Chevalier, comme dans le quartier de La Bocca à Cannes où se trouve sa villa La Louque, à Goussainville ou Niort, mais la plus célèbre se trouve à Marnes-la-coquette, là même où l’artiste avait acheté une maison en 1952. L’école communale porte également son nom.

Un timbre est édité à son effigie en 1990.

Dans le dessin animé La Belle et la Bête (1991), « Lumière », le candélabre, est un hommage à Maurice Chevalier, en particulier lorsqu’il interprète la chanson C’est la fête.

Maurice Chevalier et ses quartiers dans CHANSON FRANCAISE chevalier-248x300Maurice Chevalier, né Maurice Auguste Chevalier le 12 septembre 1888 à Paris 20e et mort le 1er janvier 1972 à Paris 15e, est un chanteur et acteur français.

D’abord chanteur de « caf’conc’ » dans le quartier de Ménilmontant, qu’il contribue à populariser, Maurice Chevalier devient, dans les années folles, un des artistes les plus populaires du music hall français, avant d’entamer une fructueuse carrière d’acteur à Hollywood dans les années 1930. Deux fois nommé à l’Oscar du meilleur acteur, il tourne notamment sous la direction de Ernst Lubitsch et entame une liaison amoureuse avec Marlène Dietrich. De retour en France, il continue à travailler pendant la guerre ; il est brièvement inquiété en 1945, sans pour autant perdre son succès. Alternant tours de chant et cinéma, en France (Le silence est d’or en 1947, Ma pomme en 1950) et à Hollywood (Ariane en 1957, Gigi en 1958), il fait ses adieux à la scène en 1968.

Souvent affublé d’un canotier, d’une canne et d’un nœud de papillon, Maurice Chevalier représenta au long de sa carrière une certaine image de la France et du français à l’étranger, et notamment aux États-Unis : celle du Parisien typique, gouailleur, souriant, désinvolte et charmeur. Star internationale de son vivant, il est aujourd’hui encore l’un des chanteurs français les plus connus dans le monde. Plusieurs de ses chansons furent de grands succès populaires, telles Prosper (Yop la boum)Dans la vie faut pas s’en faireMa Pomme,Ça sent si bon la FranceÇa fait d’excellents Français, sa version de Y’a d’la joieThank Heaven For Little Girls ou encore son dernier enregistrement, la chanson du film Les Aristochats.

Maurice Chevalier fait de modestes débuts dans les « caf’conc’ » de « Ménilmuche » dès la fin du xixe siècle. C’est en 1909 qu’il tombe amoureux deMistinguett et qu’il quitte la chanteuse Fréhel pour elle. Leur liaison s’arrêtera en 1919. Désormais jeune premier, il incarne pendant les années folles un gandin frivole à l’accent faubourien qu’il garde lorsqu’il parle, en réalité parfaitement, anglais. Le phonographe relaie ses succès à la scène dans diversesrevues et opérettes. Valentine et Dans la vie faut pas s’en faire sont des triomphes des années 1920, toutes écrites par Albert Willemetz. C’est ainsi qu’il a l’occasion de faire remonter une dernière fois sur scène La Goulue, créatrice du cancan moderne, et modèle de Toulouse-Lautrec, que le public ne reconnaît plus.

En 1927, il se marie avec Yvonne Vallée et commence, cette même année, une carrière cinématographique à Hollywood qui l’éloigne de la France jusqu’en 1935 où il s’illustre notamment en 1934 dans les deux versions, anglaise et française, de La Veuve joyeuse d’Ernst Lubitsch. Il rencontre Duke Ellington qu’il fait engager pour sa première partie à Broadway. Il rencontre aussi à Hollywood Marlène Dietrich, ce qui entraînera son divorce d’avec Yvonne. Le tube qui le fait connaître aux États-Unis est composé par Al Sherman et Al Lewis et s’intitule Living In the Sunlight, Loving In the Moonlight(du film de la Paramount La Grande Mare — The Big Pond).

En perte de vitesse à Hollywood, il décide de rompre avec la MGM et de rentrer en France. Nous sommes en 1935, ce sont de nouveaux succès de la chanson : Prosper (1935), Ma Pomme (1936), Y’a d’la joie (1937) créée par un jeune auteur dont le nom deviendra célèbre, Charles Trenet, puis laMarche de Ménilmontant (1941) en hommage à son enfance.

Symbole de la réussite d’un « p’tit gars » du peuple, Maurice Chevalier est un travailleur acharné de la chanson populaire.

En 1939, après la déclaration de la guerre, il va chanter pour les troupes sur le front de l’Est de nouvelles chansons dont D’excellents Français (paroles et musique de Jean Boyer et Georges Van Parys), dans laquelle il décrit une France unie contre l’envahisseur, mais qui en elle-même montre le flottement qui suivit l’entrée en guerre de la Troisième République. Cette chanson fut le symbole de la « drôle de guerre ».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, durant l’occupation allemande, il anime sur Radio-Paris des émissions de 30 minutes qui lui sont payées 60 000 francs chacune. Il n’arrêtera de travailler qu’en 1942 ; reproche lui en sera fait à l’heure de l’épuration de la Libération alors qu’il est déjà condamné à mort par contumace par un tribunal spécial à Alger le 27 mai 1944. Dans les années 1960, Le Canard enchaîné révèlera que Maurice Chevalier, fin 1942, se serait beaucoup démené pour aller chanter… en Tunisie pour soutenir le moral des soldats qui combattaient les Alliés. En fait, il ne mit jamais les pieds en Afrique du Nord durant la guerre. Joséphine Baker, agent du contre-espionnage pour la Résistance, aux avances de qui Chevalier a résisté dix ans plus tôt, parla de lui comme d’un collaborationniste nazi sur Radio Londres en mai 1944. Pierre Dac fit depuis Londres une parodie grinçante de la chanson Et tout ça, ça fait d’excellents Français ! contre Chevalier, en raison de son manque d’engagement au côté de la Résistance, l’accusant notamment de lâcheté, alors que Maurice protégeait une famille juive, sa compagne Nita Raya (danseuse et comédienne d’origine roumaine) et les parents de celle-ci auxquels il fournit de faux papiers.

220px-Rue_maurice_chevalier_marnes_la_coquette dans CHANSON FRANCAISELe couple dont la villa de la Côte d’azur, La Louque dans le quartier de La Bocca à Cannes, est réquisitionnée par l’aviation française, se réfugie pendant la guerre à Mauzac chez un couple de danseurs amis, Jean Myrio et Desha Delteil puis chez un ami résistant, le poète René Laporte. Dans un entretien du 17 octobre 1946 au journal Jeudi-Cinéma, Nita Raya racontera « les journées et les nuits épouvantables qu’il a passées, non parce qu’il avait peur pour lui, mais parce qu’il s’était fait un devoir de sauver quelques êtres que le destin avait mis sur sa route. »

Menacé d’être fusillé à la Libération, il est finalement sauvé par le Parti communiste et lavé de tout soupçon de collaboration. Pierre Dac vint en personne demander au comité d’épuration que Chevalier soit entièrement et complètement blanchi. Le 30 novembre 1945, un rapport du comité national d’épuration des professions d’artistes dramatiques et lyriques, adressé au ministre des Beaux-Arts, conclut à la complète innocence de Maurice Chevalier. C’est par la chanson Fleur de Paris (1945) qu’il affirmera son blanchiment et son nouveau départ.

Très vite, il renoue avec le succès, allant même jusqu’à s’illustrer dans les années 1960 dans un genre inattendu, le twist, avec Le Twist du canotier, enregistré avec le groupe rock français Les Chaussettes Noires. À cette époque, il parraine également dès 1966 la jeune carrière de Mireille Mathieu qui deviendra très vite une vedette internationale.

De sa seconde moitié de carrière cinématographique, il faut remarquer son passage chez René Clair (Le silence est d’or) en 1947, Ariane de Billy Wilder avec Gary Cooper et Audrey Hepburn, la comédie musicale Gigi de Vincente Minnelli en 1958 (film aux 9 Oscars et 3 Golden Globe Awards), et sa participation à l’adaptation américaine de la trilogie de Marcel Pagnol : Fanny de Joshua Logan en 1961, dans lequel il interprète le rôle de Panisse. C’est au cours de ses tournées qu’il invente le one-man-show en 1948.

Il fut déclaré « dangereux » pour la sécurité des États-Unis et interdit d’entrée sur leur territoire de 1951 à 1955 pour avoir signé l’appel de Stockholm contre l’armement nucléaire.

Il se produira en 1956 à Paris, à l’Alhambra (Paris) rebaptisé l’Alhambra-Maurice Chevalier, et fera passer en première partie un orchestre iconoclaste dirigé par son jeune arrangeur talentueux de l’époque, Michel Legrand.

Retraite et décès

En 1967, Maurice Chevalier décide de mettre un terme à sa carrière et entame une tournée d’adieux à travers le monde. Le succès est au rendez-vous partout où il passe, dans près de vingt pays dont le Canada, la Suède, l’Angleterre, l’Espagne, l’Argentine et les États-Unis, où il reçoit un Tony Award spécial, venant couronner sa prestigieuse carrière. Il termine sa tournée à Paris, authéâtre des Champs-Élysées, où il se produit à guichets fermés du 1er au 20 octobre 1968. L’année suivante, il est honoré par Charles Percy lors d’une séance au Sénat américain, et le réalisateur Wolfgang Reitherman lui demande d’interpréter la chanson du film Les Aristochats, ce que Chevalier accepte de faire, en français et en anglais, par amitié pour Walt Disney, mort quelques années plus tôt. Il reçoit à Cannes un trophée MIDEM pour célébrer ses 68 ans de carrière et publie le dernier tome de ses mémoires, Môme à cheveux blancs.

Hospitalisé à l’hôpital Necker pour un blocage des reins le 13 décembre, Maurice Chevalier s’y éteint le 1er janvier 1972 à 17 h, à l’âge de 83 ans. Aussitôt, des hommages affluent du monde entier et la presse internationale se fait l’écho de la disparition de celui que Le Parisien surnomme « Le Roi du music-hall ». Le président Georges Pompidou salue la mémoire d’une « image de la France » dans laquelle « les Français se reconnaissaient volontiers. » Le 5 janvier, une foule d’anonymes et de personnalités (dont Grace de Monaco, Louis de Funès, Michel Simon ou Georges Carpentier) se réunit à l’église de Marnes-la-Coquette où ses obsèques sont célébrées. Maurice Chevalier est inhumé au « cimetière nouveau » de la ville, aux côtés de sa mère, et non loin d’Albert Willemetz, à qui il devait beaucoup de ses grands succès.

 

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Charles Trenet pour la France

Posté par francesca7 le 17 juillet 2013

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Charles Trenet (né Louis-Charles-Augustin-Georges Trenet le 18 mai 1913 à Narbonne - mort le 19 février 2001 à Créteil) est un poète auteur-compositeur-interprète français.

Surnommé « le Fou chantant », il est l’auteur de près de mille chansons, dont certaines, comme La MerY’a d’la joieL’Âme des poètes, ou encore Douce France (écrite par Charles Trenet en 1943), demeurent des succès populaires intemporels, au-delà même de la francophonie.

 

Y’a d’la joie : La chanson a été écrite par Trenet alors qu’il effectuait son service militaire à la caserne d’Istres, intégrée en octobre 1936, où il s’ennuie beaucoup. Il confie ainsi qu’il l’a créée pour se donner du courage en balayant la cour de la caserne.

Elle a été interprétée pour la première fois sur la scène du Casino de Paris le 10 février 1937 par Maurice Chevalier, vedette du music-hall de l’époque. La chanson lui avait été apportée par le producteur Raoul Breton. Chevalier avait d’abord refusé devant le surréalisme de certains de ses passages, avant de se laisser convaincre par Breton, aidé en cela par Mistinguett, qui croyait aussi en Trenet4.

En septembre 1937, devant le succès remporté par cette chanson qu’il a enregistrée, Chevalier fait monter Trenet sur la scène du Casino de Paris pour en présenter l’auteur à son public (ce qui ne se fait pas généralement), qui l’ovationne. Trenet avait déjà commencé une carrière artistique avant d’être appelé sous les drapeaux, mais restait encore relativement méconnu : c’est donc là son premier contact avec le public à grande échelle.

Un mois plus tard, Trenet est libéré de ses obligations militaires, et Breton le fait alors engager par le Théâtre de l’ABC pour assurer la première partie du spectacle de Lys Gauty. C’est là qu’il pourra interpréter lui-même sa chanson : c’est le début du succès pour le jeune chanteur.

Cette chanson correspond bien à l’air du temps de l’époque : elle arrive dans un contexte d’insouciance, à l’heure où les réformes sociales du Front populaire en 1936, font découvrir les loisirs aux Français (avec notamment la réduction du temps de travail à 40 heures hebdomadaires, et la création des congés payés, quelques années avant que ne débute la Seconde Guerre mondiale.

Charles Trenet pour la France dans CHANSON FRANCAISE trenetCharles Trenet est né le 18 mai 1913 à Narbonne dans la maison de ses parents – aujourd’hui son musée – au 2, rue Anatole-France (désormais 13, avenue Charles-Trenet). En 1920, ses parents divorcent. Charles partage alors son enfance entre Narbonne où réside sa mère, et Saint-Chinian où habite son père, Lucien, notaire et violoniste amateur. Plus tard, Trenet évoquera d’ailleurs sa vision de la féminité en Narbonne comme celle de la masculinité pour Perpignan[réf. nécessaire]. Il développe sa sensibilité au swing grâce à sa mère qui joue au piano le morceau Hindustan et écoute sur le phonographe familial des standards de jazz de George Gershwin.

Charles et son frère Antoine sont placés dans un collège religieux à Béziers. « L’école était libre mais pas moi », confiera-t-il bien plus tard. Le poète garde de ses années de pensionnat le souvenir douloureux de l’absence maternelle, thème récurrent dans son œuvre (Le Petit Pensionnairel’Abbé à l’HarmoniumVrai vrai vrai…).

Trenet découvre le théâtre, la poésie et le sens du canular, par l’intermédiaire d’Albert Bausil, poète perpignannais ami de son père, et de son journal hebdomadaire Le Coq catalan, dont le titre est déjà un calembour (coq à talent). Dès l’âge de 13 ans, il publie des poèmes dans ce journal, sous le pseudonyme de Charles ou Jacques Blondeau, ou joue dans différentes pièces. Pendant deux ans, il dévore les ouvrages de poésie de la bibliothèque personnelle de Bausil, développant sa culture littéraire.

En 1928, après avoir été renvoyé du lycée suite à une injure envers le surveillant général, Trenet quitte Perpignan pour Berlin où vivent sa mère Marie-Louise et son second mari, le réalisateurBenno Vigny, tandis que son père se remarie avec Françoise. Pendant 10 mois, il fréquente une école d’art et rencontre des célébrités allemandes, amies de son beau-père, comme Kurt Weill ouFritz Lang, et voyage également à Vienne et Prague aux côtés de sa mère.

À 16 ans, à son retour en France, il se rapproche du poète Albert Bausil. Il se destine à la peinture (son premier vernissage a eu lieu en 1927), prépare un roman, Dodo Manières, qui sera publié en 1939, et s’identifie totalement au monde des arts.

Fatigué, Charles Trenet se retire chez lui, où deux accidents cardio-vasculaires successifs l’épuisent. Transporté à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil, il y décède le 19 février 2001, à l’âge de 87 ans. Charles Trenet est crématisé et ses cendres sont déposées, au cimetière de l’ouest de Narbonne, dans le caveau familial en simple ciment.

Il a légué quelques années plus tôt la totalité de son patrimoine à Georges El Assidi, qui fut son secrétaire particulier pendant près de vingt ans. Selon Lucienne Trenet (demi-sœur de Charles), et Wulfran Trenet (fils de Claude et neveu de Charles), Georges El Assidi aurait dilapidé l’héritage, et ils contestent en 2008 le testament signé du 28 décembre 1999 en assignant Georges El Assidi pour « abus de faiblesse, extorsion, violence et homicide volontaires ». L’affaire aboutit à un non-lieu. Un second procès en appel se tient depuis le 31 janvier 2013. La Cour d’appel a rejeté la demande d’annulation du testament le 06 mars 2013.

 

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L’Orage de George Brassens

Posté par francesca7 le 20 avril 2013

 

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Georges Charles Brassens est né à Sète, le 21 octobre 1921. Entre un père entrepreneur en maçonnerie, athée de tout son coeur, et une mère aux origines napolitaines, croyante comme peuvent l’être les italiennes, Georges a très vite compris que la vie pouvait être une chose compliquée. Il a donc essayé de faire simple. Pas très studieux en classe, il aime surtout blaguer avec les copains, écouter des disques et apprendre les milliers de chansons que sa famille fredonne autour de lui. Des airs italiens (« O sole mio.. ») chantés par sa mère, en passant par Charles Trenet, Tino Rossi, Ray Ventura ou Mireille, tout est bon à entendre, comprendre, aimer. A quinze ans, il écrit ses premières chansons sur des musiques de Trenet et sent l’aiguillon du swing titiller ses trouvailles. La mode du jazz-band, venue d’outre-atlantique et popularisée en France par Ray Ventura, marquera pour toujours la rythmique de Brassens. Le swing sera le cœur de son univers musical, souvent réduit à tort – les multiples adaptations «jazz» de son répertoire le montreront – à d’éternels accords, rejouant éternellement la même mélodie.

En 1936, Brassens a quinze ans et fait, après la musique, l’autre découverte de sa vie. Alphonse Bonnafé, professeur de français au collège de Sète, parle de poésie avec ferveur et brio, avec assez d’intelligence en tout cas pour captiver Georges, élève approximatif mais désormais conscient de l’importance des mots. Néanmoins les charmes poétiques ont beau être puissants, ils n’empêchent pas Brassens d’accomplir son lot de sottises adolescentes. En 1939, il est surpris en compagnie d’autres jeunes lors d’un vol de bijoux. 15 jours de prison avec sursis : l’avenir n’est pas compromis mais la réputation en ville a du plomb dans l’aile. Pour calmer l’affaire, ses parents décident de l’envoyer chez une tante à Paris.

L’occasion est trop belle, Brassens s’installe donc dans la capitale en février 1940. Comble de l’aubaine, la tante Antoinette possède un piano droit qui permettra au nouveau venu de se faire la main et d’improviser quelques mélodies. Pour s’assurer un salaire, Brassens travaille un moment comme apprenti relieur, puis trouve une place de tourneur chez Renault, à Boulogne-Billancourt. Mais le quotidien de travailleur ne durera qu’un temps : le 3 juin 1940, une bombe s’abat sur l’usine et contraint les ouvriers au chômage. Après deux mois à Sète pour l’été, Brassens revient à Paris mais ne cherche plus de travail. Sa seule activité, désormais, est l’écriture. A la venvole, son premier recueil de poèmes, date de cette période. Pendant deux ans, il mène une vie de bohème. Il écrit, lit jusqu’à plus soif, fréquente les bistrots populaires du 14e arrondissement et refait l’univers avec ses copains, sa plus proche famille. En février 1943, l’envoi à Basdorf en Allemagne, pour le STO (Service du Travail Obligatoire) vient rompre l’équilibre sympathique de cette vie. Pendant un an, Brassens travaille comme il se doit, continue à composer des chansons ici ou là et noue de fortes amitiés. Entre autre, avec Pierre Oteniente, employé au Trésor Public qui sera ensuite son secrétaire et homme de confiance. En mars 1944, des permissions sont accordées aux travailleurs français. De l’avis général, c’est le moment de filer et de se faire discret. Brassens suivra donc ce conseil. Après les deux semaines de congés autorisés chez sa tante, il s’installe impasse Florimont chez son amie Jeanne Le Bonniec – plus tard saluée dans « La cane de Jeanne » et « Chez Jeanne ».

En 1945, Brassens achète sa première guitare et peaufine sa technique sur les premières chansons de son répertoire. Selon ses amis, il avait alors plusieurs dizaines de chansons à son actif : « Bonhomme » ,« Le mauvais sujet repenti » sortiront plus tard en disque, presque inchangées ; les musiques de « Brave Margot »« Le gorille » ou « Les croquants » sont déjà composées. En 1946-47, Brassens s’offre une incursion dans le journalisme en collaborant à la revue Le Libertaire, portée par le mouvement anarchiste – dont il restera proche toute sa vie.

La vie de lecture, écriture et musique se poursuit intensément, quoique chichement, pendant quelques années. En 1947, Brassens rencontre Joha Heiman, alias «Püppchen», sa compagne jusqu’aux derniers jours. Puis en 1951, survient le tournant capital dans sa carrière : sur les conseils du chansonnier Jacques Grello, il tente sa chance dans les cabarets. Les premières scènes se font au Lapin à Gil et au Milord l’Arsouille. La chance éclate plus vivement encore le 6 mars 1952, lorsqu’il rencontre Patachou. Convaincue du talent de Brassens, elle accepte d’interpréter certaines de ses chansons (« Brave Margot », « Les bancs publics ») mais le pousse à chanter lui-même. Jacques Canetti, propriétaire des Trois Baudets, s’enthousiasme à son tour : il offre à Brassens un engagement pour la saison, mais également la sortie chez Polydor de quatre 78-tours (« Le gorille » et « Le mauvais sujet repenti » ; « La mauvaise réputation » et « Le petit cheval » ; « Corne d’aurochs » et « Hécatombe », enfin « Le parapluie » et « Le Fossoyeur »).

L'Orage de George Brassens dans CHANSON FRANCAISE brassens

Le succès a pointé son nez et ne se démentira plus. Brassens se produit aux Trois Baudets et partage l’affiche avec Henri Salvador, Mouloudji, Lucie Dolène et Darry Cowl. Suivront un passage à la Villa D’Este, un premier concert à l’étranger (Bruxelles le 19 mai), une tournée de trente-six villes en France, puis Bobino en octobre. Les années Brassens ont commencé. L’Olympia, le Premier Prix de l’Académie Charles Cros, une tournée en Suisse, au Maroc, en Belgique et en France confirmeront sa réussite en 1954. En 1955, Tunis, Alger, Bruxelles puis la France entière auront l’occasion de voir ou revoir sur scène le nouveau prodige de la chanson. Les disques, les tournées et les années défilent, les passages à Bobino et l’Olympia se succèdent.

Mais Brassens fait également ses premiers pas au cinéma en 1956, en jouant et chantant dans Porte des lilas, adaptation du roman de son ami René Fallet (La grande ceinture) par René Clair. En 1964, il écrit l’emblématique «Les copains d’abord», pour le film Les copains, d’Yves Robert. Il y aura aussi l’enregistrement de la chanson « Heureux qui comme Ulysse » en 1970, pour le film de son ami sètois Henri Colpi, et la musique composée pour Le drapeau noir flotte sur la marmite de Michel Audiard, l’année suivante.

En 1973, Brassens s’offre un détour à Cardiff pour un concert exceptionnel à l’University’s Sherman Theatre, qui donnera lieu en 74 à la sortie d’un disque live : In Great Britain. Les marques de reconnaissance pleuvent et Brassens, déjà récompensé en 1967 du Grand Prix de Poésie de l’Académie Française, reçoit en 75 le Grand Prix de la Ville de Paris, puis le Prix du disque, remis par Jacques Chirac en 1976. Drôle de destin pour celui qui connut quelques incompatibilités d’humeur avec la censure, notamment à l’époque du Gorille !

La santé de Brassens, qui souffre depuis quarante ans de coliques néphrétiques, ne lui permet plus ensuite de poursuivre le rythme effréné des tournées. Il enregistre en 1976 un double album instrumental de ses chansons (« Au bois de mon cœur »« La femme d’Hector »« Le temps ne fait rien à l’affaire »« Chanson pour l’Auvergnat », notamment) avec Moustache et les Petits Français. Enfin, après six mois de concerts à Bobino d’octobre 1976 à mars 1977, Brassens enregistre son dernier album consacré aux « chansons de sa jeunesse » (« Avoir un bon copain »« Le petit chemin »« Puisque vous partez en voyage »), au profit de l’association Perce-neige, fondée par Lino Ventura.

Le 29 octobre 1981, Brassens quitte la planète. Il meurt à Saint–Gély–du–Fesc, des suites d’un cancer. Une cinquantaine de thèses, l’enregistrement par Bertola ou Le Forestier des dizaine de chansons inédites notées sur des cahiers, se chargent d’éclairer son œuvre et de la transmettre aux nouvelles générations. Plus de vingt ans après sa mort, les mots de Brassens font toujours mouche. C’est peut-être ça, la poésie ?

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Juliette Gréco

Posté par francesca7 le 11 mars 2013

 

Juliette Gréco, née le 7 février 1927 à Montpellier, est une chanteuse et actrice française. Elle vit dans le département de l’Oise.

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Rejoignez également son site officiel : http://www.juliettegreco.fr/ 

Une enfant 

Juliette Gréco dans CHANSON FRANCAISE juliette_grecoEn 1939, elle est petit rat à l’Opéra de Paris. Sa mère est résistante. Capturée, elle est emprisonnée, toute jeune, à Fresnes, mais elle ne sera pas déportée à cause de son jeune âge, contrairement à sa mère et sa sœur aînée Charlotte qui seront envoyées à Ravensbrück d’où elles ne reviendront qu’en 1945, après la libération du camp par les Soviétiques. Début 1942, Juliette est libérée de Fresnes et, après avoir récupéré ses affaires au siège de la Gestapo dans le 16e arrondissement de Paris, elle se retrouve à 15 ans seule et sans ressources « sur l’avenue la plus belle du monde, l’avenue Foch » avec un ticket de métro en poche1. Elle se rend alors chez la seule personne de sa connaissance résidant dans la capitale, Hélène Duc, qui fut son professeur de français à Bergerac et une amie de sa mère. Elle sait qu’Hélène habite rue Servandoni, près de l’église Saint-Sulpice. Celle-ci la loge dans la pension où elle-même demeure et la prend en charge.

Une jeune femme libre

Le quartier de Saint-Germain-des-Prés est à deux pas de là et, en 1945, Juliette découvre le bouillonnement intellectuel de la rive gauche et la vie politique à travers les Jeunesses communistes. Hélène Duc l’envoie suivre les cours d’art dramatique dispensés par Solange Sicard. Juliette décroche quelques rôles au théâtre (Victor ou les Enfants au pouvoir en novembre 1946) et travaille sur une émission de radio consacrée à la poésie.

Juliette noue des relations amicales avec de jeunes artistes et intellectuels de Saint-Germain-des-Prés, dont Anne-Marie Cazalis et Boris Vian. C’est dans l’un des bistrots de la rue Dauphine, Le Tabou, qu’elle découvre par hasard grâce à son manteau quelle avait posée sur la rampe et qui était tombé en bas d’un escalier, que celui-ci dispose d’une grande cave voûtée inutilisée que le patron appelle « le tunnel ». Juliette et ses copains trouvent l’endroit idéal pour y faire de la musique et danser tout en discutant philosophie. Il suffit d’une semaine pour que les curieux viennent en nombre pour observer cette nouvelle et bizarre faune baptisée « existentialistes ». Juliette, devenue la célèbre muse de Saint-Germain-des-Prés sans avoir rien accompli de probant, décide alors de justifier sa célébrité en optant pour la chanson. Jean-Paul Sartre lui confie une sorte de mélopée qu’il a écrite pour sa pièce de théâtre Huis clos et lui conseille d’aller voir le compositeurJoseph Kosma pour que celui-ci en réécrive la musique qu’il ne trouvait pas réussie. C’est ainsi que Juliette interprète Rue des Blancs-Manteaux, œuvre née de la plume du chantre de l’existentialisme et d’un compositeur rompu à l’art de mise en musique de la poésie (notamment celle de Jacques Prévert).

Une chanteuse 

En 1949, disposant d’un riche répertoire (de Jean-Paul Sartre à Boris Vian…), Juliette Gréco participe à la réouverture du cabaret le Bœuf sur le toit. Elle rencontre cette année-là Miles Davis dont elle tombe amoureuse. Il hésite à l’épouser, ce qui est impensable aux USA (à l’époque, les unions entre Noirs et Blancs sont illégales dans de nombreux États américains). Ne voulant pas lui imposer une vie aux États-Unis en tant qu’épouse d’un Noir américain, et elle ne voulant pas abandonner sa carrière en France, ils renoncent et Miles rentre à New York à la fin mai.


En 1951, elle reçoit le prix de la SACEM pour Je hais les dimanches. En 1952, elle part en tournée au Brésil et aux États-Unis dans la revue April in Paris. En 1954, elle chante à l’Olympia.

Elle rencontre le comédien Philippe Lemaire, sur le tournage du film Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville et l’épouse le 25 juin 1953. Ils divorcent en 1956 après la naissance de leur fille Laurence-Marie (née le 24 mars 1954).

Elle repart pour New York et ses interprétations des plus grands auteurs français enthousiasment les Américains[réf. nécessaire]. Hollywood la courtise. Elle rencontre le producteur Darryl Zanucksur le tournage du film Le soleil se lève aussi d’Henry King (1957). À présent vivant en couple avec Darryl, elle tourne dans quelques-unes de ses productions jusqu’en 1961, notamment : Les Racines du ciel, (1958,John Huston), Drame dans un miroir (Richard Fleischer, 1960), films dans lesquels elle partage l’affiche avec Orson Welles. En 1961, avec le film d’aventure Le Grand Risque de Fleischer s’achève sa carrière « hollywoodienne », en même temps que sa relation avec Darryl Zanuck.

Au début des années 1960, elle revient à la chanson et ne la quitte plus. Elle chante (notamment), Jacques Brel, Léo Ferré, Guy Béart et aussi Serge Gainsbourg alors un quasi inconnu.

En 1965, elle se produit gratuitement dans les Maison des jeunes et de la culture de la banlieue parisienne, devant un public constitué d’étudiants et d’ouvriers. Toujours en 1965, elle tient un rôle de premier plan dans le feuilleton télévisé Belphégor ou le Fantôme du Louvre. La même année, lors d’un dîner de têtes d’affiches organisé par un grand magazine populaire, elle se retrouve assise aux côtés de Michel Piccoli… et tombe amoureuse de l’acteur. Ils se marient en 1966. Le couple se sépare en 1977.

Du 16 septembre au 23 octobre 1966, le TNP accueille pour la première fois dans sa grande salle (2 800 places) du Palais de Chaillot deux chanteurs : Juliette Gréco et Georges Brassens.

En 1968, elle inaugure la formule des concerts de 18 h 30 au théâtre de la Ville à Paris. Elle y interprète l’une de ses plus célèbres chansons, Déshabillez-moi.

Elle enregistre en avril 1969 un titre de Didier Rimaud à la demande de son ami François Rauber, Faudrait aller plus loin, chanson intégrée à l’album Difficile amour de Bernard Geoffroy.

Au début des années 1970, Juliette Gréco effectue de nombreuses tournées à l’étranger, notamment en Italie, en Allemagne, au Canada et au Japon), alors qu’en France, son succès semble marquer le pas. En 1972, elle quitte les productions Philips, chez qui elle enregistre depuis plus de 20 ans, pour les productions Barclay et sous ce label sort deux albums : Juliette Gréco chante Maurice Fanon (1972) et Je vous attends (1974), opus essentiellement écrit par Henri Gougaud, exception faite deTa jalousie de Jean-Loup Dabadie et de la reprise de L’Enfance, chanson de Jacques Brel, (extraite de son film de 1973, Le Far West). Parallèlement, Gérard Jouannest, son pianiste et accompagnateur depuis 1968, devient son compositeur exclusif qu’elle épousera en 1988.

Nouveau changement de maison de disque en 1975. Elle quitte Barclay pour graver ses deux albums suivants chez RCA Victor : Vivre en 1975 et Gréco chante Jacques Brel, Henri Gougaud, Pierre Seghers ; À cette occasion, elle reprend sa plume de parolière (exercice auquel elle s’est déjà essayée en 1969), pour écrire successivement : Fleur d’orangeLe Mal du temps et L’Enfant(1975) et Pays de déraison et L’amour trompe la mort (1977). Sa carrière de parolière s’achève avec ces cinq titres.

Suite de nouveautés de 1982 à 1983. Consécutivement à la parution de ses mémoires (Jujube, Éditions Stock, 1982), Juliette Gréco établit sous la direction artistique de Gérard Meys son anthologie discographique telle qu’elle la conçoit à ce moment de sa carrière. François Rauber réalise les arrangements et dirige d’orchestre tandis que Gérard Jouannest est au piano. Cette anthologie est commercialisée en trois volumes séparés (voir section « Discographie / Anthologie et intégrale »).

Toujours chez les Disques Meys, Gréco enregistre un nouvel album : Gréco 83 où, encore une fois, de nouveaux auteurs venus d’horizons divers lui écrivent du sur mesure, dont Les Années d’autrefois, du journaliste Richard Cannavo, qui devient un titre incontournable de ses tours de chant. Parmi les autres auteurs figurent le dessinateur de BD Gébé (Bleu sans cocaïne), l’auteur-compositeur-interprète Allain Leprest (Le Pull-over, musique de Jean Ferrat) et le parolier Claude Lemesle (Y’a que les hommes pour s’épouser).

images2 dans CHANSON FRANCAISEElle est faite Chevalier de la Légion d’honneur par le Premier ministre Laurent Fabius, le 23 octobre 1984.

Elle retrouve son public de l’Olympia en 1991 et l’album live du concert est édité par Philips

Elle enregistre en 1993, un album écrit par Étienne Roda-Gil sur des musiques de João Bosco, Julien Clerc, Gérard Jouannest et Caetano Veloso, (entres autres).
En octobre, un nouvel Olympia précède une tournée.

Après une absence discographique de quatre ans, elle enregistre, en 1998, pour les disques Meys un album écrit par Jean-Claude Carrière. Son récital au théâtre de l’Odéon à Paris en mai 1999 est enregistré.

En 2003, elle enregistre chez Polydor un nouvel album sur des textes de Christophe Miossec, Marie Nimier et Jean Rouault, Benjamin Biolay et Gérard Manset. L’ensemble est mis en musique par Gérard Jouannest et François Rauber.

Elle retrouve l’Olympia en 2004.

En 2006 elle part pour New York enregistrer un album avec des musiciens de jazz qui parait en France sous le titre Le Temps d’une chanson. Elle le chante sur la scène du théâtre du Châtelet à Paris seulement accompagnée d’un piano et d’un accordéon.

Le 10 mars 2007, les Victoires de la musique la couronnent d’une « Victoire d’honneur » pour toute sa carrière. Pour la première fois, le 27 octobre 2007, elle donne un concert à la Salle Pleyelaccompagnée d’une formation réduite.

En novembre 2008, elle enregistre en duo la chanson Roméo et Juliette avec Abd Al Malik (album Dante).

Fin 2008-début 2009, elle prépare un nouvel album réalisé à partir de textes d’Olivia Ruiz et d’Abd Al Malik.

En mars 2010, un nouveau documentaire, Je suis comme je suis de Brigitte Huault-Delannoy, est projeté en son honneur et en sa présence à Montréal (Place des Arts).

Fin mai 2011, le compositeur Louis Siciliano lui propose d’interpréter avec Bichou, chanteur vauclusien, une de ses dernières compositions intitulée Bonjour Paris. Juliette Gréco accepte ; l’enregistrement de la chanson doit être effectué en septembre 2011.

Le 27 juillet 2011 elle donne le concert de clôture du festival de Valence sur la scène du Parc Jouvet, accompagnée par son pianiste Gérard Jouannest ainsi que d’un accordéoniste. Des centaines de spectateurs l’applaudissent et lui offrent une longue standing ovation.

Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Proche de la gauche, elle a cosigné, avec Pierre Arditi, Maxime Le Forestier et Michel Piccoli une lettre ouverte4, le 4 mai 2009, à l’intention de Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, appelant les députés socialistes à adopter la loi Création et Internet.

En janvier 2012, elle sort un nouvel album Ça se traverse et c’est beau…, un hommage à Paris. Marie Nimier, Thierry Illouz, Amélie Nothomb, François Morel, Antoine Sahler, Philippe Sollers,Gérard Duguet-Grasser ou encore Jean-Claude Carrière figurent entre autres parmi les auteurs des chansons de cet album. Melody Gardot, Marc Lavoine et Féfé l’accompagnent chacun en duo etGuillaume Gallienne y interprète un texte.

En février 2012, elle est pour trois soirs sur la scène du théâtre du Châtelet de Paris.

Le dimanche 5 février 2012, à l’occasion de son 85e anniversaire, elle est la vedette de la soirée sur Arte qui diffuse une interview (Juliette Gréco, l’insoumise) suivie de son concert de 2004 à l’Olympia ; pour les téléspectateurs allemands, les chansons de son concert ont été sous-titrées par des textes allemands dus à la plume de Didier Caesar (Dieter Kaiser).

greLe 12 avril 2012, Juliette Gréco reçoit, des mains du maire Bertrand Delanoë, la Grande médaille de vermeil de la Ville de Paris. Bertrand Delanoë déclare : « Il était temps que sa ville lui dise merci. Juliette Gréco, c’est la Parisienne. La Parisienne d’aujourd’hui et la Parisienne qui incarne le temps de Paris qui ne passe jamais ». La chanteuse, qui a souvent représenté la France et Paris à l’étranger, répond : « Je ne suis pas née à Paris, j’ai vu le jour à Montpellier. Mais j’ai été mise au monde ici ».

En Allemagne, le samedi 14 avril 2012, elle monte de nouveau sur la scène du Theaterhaus de Stuttgart (de) pour un concert donné à guichets fermés, accompagnée par son pianiste et mariGérard Jouannest, devant un public ravi qui, pour la remercier, se lève pour l’applaudir.

 

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Les recettes de Juliette 

Juliette Gréco s’applique à interpréter et révéler de nouveaux auteurs et compositeurs, démarche artistique qui semble l’enthousiasmer davantage que d’écrire elle-même ses chansons. Elle s’essaie néanmoins à l’écriture en commençant par une fantaisie ; elle interprète, lors de l’émission radiophonique À la croisée des chemins diffusée le 31 décembre 1969, accompagnée au piano par Michel Legrand et sur une musique de Marius Constant, une vraie « surprise du chef » : une savoureuse recette de cuisine, le Suprême de volaille aux crevettes (pour le réveillon)Note 6. Ensuite, dans ses deux albums enregistrés sous le label RCA Victor, elle interprète notamment et très sensuellement, sur une musique de Gérard Jouannest, Le Mal du temps (1975) et Pays de déraison (1977) tandis qu’elle paraît préférer le titre qu’elle consacre à la maternité, L’Enfant (1975).

Rejoignez également son site officiel : http://www.juliettegreco.fr/

 

 

Aperçu de quelques chansons interprétées par Gréco 

  • 1950 : Si tu t’imagines, poème de Raymond Queneau mis en musique de Joseph Kosma.
  • 1950 : La Fourmi, poème de Robert Desnos mis en musique par Joseph Kosma.
  • 1951 : Je suis comme je suis, paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph KosmaNote 8.
  • 1951 : Les Feuilles mortes, du film Les Portes de la nuit de Marcel Carné, paroles de Jacques Prévert et musique de Joseph KosmaNote 9.
  • 1951 : Sous le ciel de Paris, du film Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier, paroles de Jean Dréjac et musique d’Hubert Giraud.
  • 1951 : Je hais les dimanches, paroles de Charles Aznavour et musique de Florence VéranNote 10,Note 11.
  • 1953 : La Fiancée du pirate, extraite de L’Opéra de quat’sous, adaptation française d’André De Mauprey d’après des paroles de Bertolt Brecht, musique de Kurt Weill.
  • 1954 : Coin de rue, paroles et musique de Charles Trenet
  • 1955 : Chanson pour l’Auvergnat, paroles et musique de Georges Brassens
  • 1960 : Il n’y a plus d’après, paroles et musique de Guy Béart
  • 1961 : Jolie Môme, paroles et musique de Léo Ferré
  • 1961 : C’était bien (Le P’tit bal perdu), paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor
  • 1962 : Accordéon, paroles et musique de Serge Gainsbourg
  • 1962 : Paris canaille, paroles et musique de Léo Ferré
  • 1963 : La Javanaise, paroles et musique de Serge Gainsbourg
  • 1966 : Un petit poisson, un petit oiseau, paroles de Jean-Max Rivière et musique de Gérard Bourgeois
  • 1967 : Déshabillez-moi, paroles de Robert Nyel et musique de Gaby Verlor
  • 1970 : Les Pingouins, paroles et musique de Frédéric Botton
  • 1971 : La Chanson des vieux amants, paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest
  • 1971 : J’arrive, paroles de Jacques Brel et musique de Gérard Jouannest
  • 1972 : Mon fils chante, paroles de Maurice Fanon et musique de Gérard Jouannest
  • 1977 : Non monsieur je n’ai pas vingt ans, paroles d’Henri Gougaud et musique de Gérard Jouannest
  • 1983 : Le Temps des cerises, poème de Jean-Baptiste Clément et musique d’Antoine Renard
  • 1988 : Ne me quitte pas, paroles et musique de Jacques BrelNote 12
  • 2006 : La Chanson de Prévert, paroles et musique de Serge Gainsbourg
  • 2009 : Le Déserteur, paroles et musique de Boris Vian

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« Ma Pomme » de Maurice Chevalier

Posté par francesca7 le 23 février 2013

« Ma Pomme » de Maurice Chevalier

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Maurice Chevalier, né Maurice Auguste Chevalier le 12 septembre 1888 à Paris 20e et mort le 1er janvier 1972 à Paris 15e, est un chanteur et acteur français.

Ma pomme par exemple, extrait de la vidéo, est un film français réalisé par Marc-Gilbert Sauvajon en 1950. En voici le résumé :

Un vagabond surnommé « Ma pomme », hérite un jour d’une fortune considérable. Peu convaincu des bienfaits de l’argent, le clochard hésite à prendre tous ces millions. Mais les autres héritiers ne peuvent toucher que si « ma pomme » accepte sa part d’héritage. Le vagabond devient alors l’objet de toutes les pressions

Maurice Chevalier, d’abord chanteur de « caf’conc’ » dans le quartier de Ménilmontant, qu’il contribue à populariser, Maurice Chevalier devient, dans les années folles, un des artistes les plus populaires du music hall français, avant d’entamer une fructueuse carrière d’acteur à Hollywood dans les années 1930. Deux fois nommé à l’Oscar du meilleur acteur, il tourne notamment sous la direction de Ernst Lubitsch et entame une liaison amoureuse avec Marlène Dietrich. De retour en France, il continue à travailler pendant la guerre ; il est brièvement inquiété en 1945, sans pour autant perdre son succès. Alternant tours de chant et cinéma, en France (Le silence est d’or en 1947, Ma pomme en 1950) et à Hollywood (Ariane en 1957, Gigi en 1958), il fait ses adieux à la scène en 1968.

Souvent affublé d’un canotier, d’une canne et d’un nœud de papillon, Maurice Chevalier représenta au long de sa carrière une certaine image de la France et du français à l’étranger, et notamment aux États-Unis : celle du Parisien typique, gouailleur, souriant, désinvolte et charmeur. Star internationale de son vivant, il est aujourd’hui encore l’un des chanteurs français les plus connus dans le monde. Plusieurs de ses chansons furent de grands succès populaires, telles Prosper (Yop la boum)Dans la vie faut pas s’en faireMa Pomme,Ça sent si bon la FranceÇa fait d’excellents Français, sa version de Y’a d’la joieThank Heaven For Little Girls ou encore son dernier enregistrement, la chanson du film Les Aristochats.

En 1967, Maurice Chevalier décide de mettre un terme à sa carrière et entame une tournée d’adieux à travers le monde. Le succès est au rendez-vous partout où il passe, dans près de vingt pays dont le Canada, la Suède, l’Angleterre, l’Espagne, l’Argentine et les États-Unis, où il reçoit un Tony Award spécial, venant couronner sa prestigieuse carrière. Il termine sa tournée à Paris, authéâtre des Champs-Élysées, où il se produit à guichets fermés du 1er au 20 octobre 1968. L’année suivante, il est honoré par Charles Percy lors d’une séance au Sénat américain, et le réalisateur Wolfgang Reitherman lui demande d’interpréter la chanson du film Les Aristochats, ce que Chevalier accepte de faire, en français et en anglais, par amitié pour Walt Disney, mort quelques années plus tôt. Il reçoit à Cannes un trophée MIDEM pour célébrer ses 68 ans de carrière et publie le dernier tome de ses mémoires, Môme à cheveux blancs.

bl-gi-0050_3 dans CHANSON FRANCAISEHospitalisé à l’hôpital Necker pour un blocage des reins le 13 décembre, Maurice Chevalier s’y éteint le 1er janvier 1972 à 17 h, à l’âge de 83 ans. Aussitôt, des hommages affluent du monde entier et la presse internationale se fait l’écho de la disparition de celui que Le Parisien surnomme « Le Roi du music-hall ». Le président Georges Pompidou salue la mémoire d’une « image de la France » dans laquelle « les Français se reconnaissaient volontiers. » Le 5 janvier, une foule d’anonymes et de personnalités (dont Grace de Monaco, Louis de Funès, Michel Simon ou Georges Carpentier) se réunit à l’église de Marnes-la-Coquette où ses obsèques sont célébrées. Maurice Chevalier est inhumé au « cimetière nouveau » de la ville, aux côtés de sa mère, et non loin d’Albert Willemetz, à qui il devait beaucoup de ses grands succès.

Au début de l’année 1972, quelques jours après sa mort, Guy Lux anime une émission télévisée consacrée à Maurice Chevalier.

 

 

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L’hymne National Français

Posté par francesca7 le 13 février 2013

 

La marseillaise

La Marseillaise est le chant patriotique de la Révolution française, adopté par la France comme hymne national : une première fois par la Convention pendant neuf ans du 14 juillet 1795 jusqu’à l’Empire en 1804, puis définitivement en 1879 sous la Troisième République.

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Les six premiers couplets sont écrits par Rouget de Lisle en 1792 pour l’Armée du Rhin à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l’Autriche. Dans ce contexte originel, La Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire, un hymne à la liberté, un appel patriotique à la mobilisation générale et une exhortation au combat contre la tyrannie et l’invasion étrangère.

La Marseillaise est décrétée chant national le 14 juillet 1795 (26 messidor an III) par la Convention, à l’initiative du Comité de Salut public. Abandonnée en 1804 sous l’Empire et remplacée par le Chant du départ, elle est reprise en 1830 pendant la révolution des Trois Glorieusesqui porte Louis-Philippe Ier au pouvoir. Berlioz en élabore une orchestration qu’il dédie à Rouget de Lisle.

La IIIe République en fait  l’hymne national le 14 février 1879 et, en 1887, une « version officielle » est adoptée en prévision de la célébration du Centenaire de la Révolution. Le 14 juillet 1915, les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.

Pendant la période du régime de Vichy, bien qu’elle soit toujours l’hymne national, elle est souvent accompagnée par le chant « Maréchal, nous voilà ! ». En zone occupée, le commandement militaire allemand interdit de la jouer et de la chanter à partir du 17 juillet 1941.

Son caractère d’hymne national est à nouveau affirmé dans l’article 2 de la Constitution du 27 octobre 1946 par la IVe République, et en 1958 — par l’article 2 de la Constitution de la Cinquième République française.

Valéry Giscard d’Estaing, sous son mandat de Président de la République française, fait diminuer le tempo de La Marseillaise afin de retrouver le rythme original.

 La version dite « officielle » est la suivante :

La Marseillaise

Premier couplet

Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L’étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes !

Refrain :

Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons !

Couplet 2

Que veut cette horde d’esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah ! quel outrage !
Quels transports il doit exciter !
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage !

Refrain

Couplet 3

Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !

Refrain

Couplet 4

Tremblez, tyrans et vous perfides
L’opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S’ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre !

Refrain

Couplet 5

Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Épargnez ces tristes victimes,
À regret s’armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !

Refrain

Couplet 6

Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !

Refrain

Couplet 7
(dit couplet des enfants)

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre

(couplet pour les enfants 2e)

Enfants, que l’Honneur, la Patrie
Fassent l’objet de tous nos vœux !
Ayons toujours l’âme nourrie
Des feux qu’ils inspirent tous deux. (Bis)
Soyons unis ! Tout est possible ;
Nos vils ennemis tomberont,
Alors les Français cesseront
De chanter ce refrain terrible :

Refrain

 

 

  

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La Marseillaise n’est pas seulement l’hymne français. Comme chant révolutionnaire de la première heure, elle est reprise et adoptée par nombre de révolutionnaires sur tous les continents.



  • Il existe une version vénétienne (Bibioteca Civica A. Hortis Trieste Italie) datant de juin 1797 publiée à Padoue à la même date en langue italienne (texte original italien) pour fêter la chute de la république Serenissima des doges de Venise en mai 1797 précipitée par le général Napoléon Bonaparte.
  • Une adaptation en russe, la Marseillaise des Travailleurs, publiée en 1875, est réalisée par le révolutionnaire Piotr Lavrovitch Lavrov. Vers 1900, ceux qui la chantent en public en Russie sont arrêtés par la police. Ce qui explique qu’après la Révolution d’Octobre, les bolcheviks l’adoptent pour hymne en 1917, avant de reprendre un autre chant révolutionnaire français : L’Internationale. En avril 1917, lorsque Lénine retourne en Russie, il est accueilli à Pétrograd au son de la Marseillaise.
  • L’Internationale remplace progressivement La Marseillaise chez les révolutionnaires socialistes, parce qu’étant devenue l’hymne national français, elle est maintenant associée au pouvoir étatique de la France.
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En 1931, à l’avènement de la Seconde République espagnole, certains Espagnols ne connaissant pas leur nouvel hymne (Himno de Riego), accueillent le nouveau régime en chantant La Marseillaise, dans une version espagnole ou catalane. Durant la Seconde Guerre mondiale, la loge maçonnique Liberté chérie, créée dans lescamps de concentration nazis, tire son nom de cet hymne des combattants de la liberté. Arsène Wenger, entraîneur de l’équipe de football Nagoya Grampus, deNagoya (Japon), et lui ayant fait gagner la Coupe du Japon de football, les supporters de cette équipe encouragent encore aujourd’hui leur équipe sur l’air de La Marseillaise.

Le carillon à l’hôtel de ville de Cham en Bavière sonne La Marseillaise pour commémorer Nicolas Luckner.  

 

 

 

 

 

 

 

 

                               

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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