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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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la Chanson de Roland

Posté par francesca7 le 16 mai 2015

chanson de geste qui, aux alentours de 1100, marque le véritable début de la littérature française.

La Chanson de Roland s’inspire d’un événement supposé réel. Au printemps 778, Charlemagne répond à l’appel de Sulayman ibn al-Arabi, chef musulman révolté contre l’émir de Cordoue, et assiège vainement Saragosse. Au retour, le 15 août 778, son arrière-garde tombe sous les coups de Basques ou de Gascons avides de butin. Un certain Roland, « comte de la Marche de Bretagne », trouve la mort dans la bataille. Telle est la trame de la Chanson de Roland.

 

260px-Bremen_RolandSi l’existence même de ces faits paraît probable, les documents qui permettent de les reconstituer sont à considérer avec prudence. En effet, avant 778, divers textes présentent déjà la même structure : passage de Francs en Espagne à l’appel d’autochtones ; échec devant Saragosse ; départ en échange de présents ; embuscade dans les Pyrénées. Grégoire de Tours et Isidore de Séville, qui narrent l’un et l’autre l’expédition de Childebert et Clotaire (542), adoptent une trame similaire. Peut-être l’histoire se répète-t-elle ; mais sans doute, aussi, les historiographes se copient-ils en faisant varier quelques circonstances pour illustrer les hauts faits d’un souverain. Or, les visées panégyriques des chroniqueurs carolingiens ne laissent guère de doute. Par conséquent, si la Chanson se fonde autant sur une tradition discursive que sur un événement réel, la véritable portée historique du texte est à chercher surtout dans les circonstances de sa composition. D’abord, dans l’atmosphère de guerre sainte engendrée par la première croisade, prêchée en 1095 par Urbain II, et qui explique en grande partie la présentation manichéenne des « païens » et des chrétiens. Ensuite, dans l’idéologie qui s’affirme tout au long du texte, la haine du Sarrasin inspirant et justifiant des valeurs et des rapports de pouvoir typiques de la féodalité.

Tout porte à croire qu’un homme de génie (Turold ?) s’est emparé d’une légende fondée sur un événement frappant pour les esprits, qui s’est transmise oralement et s’est peu à peu déformée et enrichie. Mais, s’il la fixe justement vers 1100, c’est qu’il est porté par des circonstances politiques et idéologiques favorables. Si la Chanson, hormis des qualités littéraires intrinsèques irréductibles à la seule analyse des contextes, reste un témoignage historique essentiel, c’est moins en ce qu’elle relate un événement que dans la mesure où elle révèle les influences idéologiques caractéristiques de l’aube du XIIe siècle.

Chantiers de jeunesse, groupements de jeunesse créés par le général de La Porte du Theil en juillet 1940 et destinés à occuper les jeunes Français de la zone libre soustraits au service militaire par la signature de l’armistice.

Dans le cadre de stages d’une durée de huit mois, rendus obligatoires à partir de janvier 1941, les Chantiers de jeunesse privilégient la vie au grand air et les exercices physiques, sans armes. Le travail - travaux forestiers, restauration de bâtiments… - se veut éducatif. L’organisation en équipes et la tenue de veillées visent à favoriser le sens de la communauté. Une formation civique et morale complète le dispositif. En pratique, les Chantiers servent surtout à fournir du charbon de bois à une France victime de la pénurie. Lorsque le Service du travail obligatoire (STO) est mis en place en 1943, les jeunes des Chantiers deviennent des recrues toutes désignées pour les Allemands à la recherche de main-d’œuvre.

Présentés par leurs plus farouches partisans comme une armée de remplacement préparant en secret la libération du pays, les Chantiers de jeunesse apparaissent plutôt comme une des principales courroies de transmission du régime de Vichy. La mystique d’une jeunesse régénérée, l’usage intensif d’une propagande maréchaliste, rejoignent les préoccupations de dignitaires soucieux de mettre en place un ordre nouveau. Toutefois, s’ils ont parfois suscité l’admiration, les Chantiers se sont assez vite heurtés à l’apathie, voire à l’hostilité, de jeunes de plus en plus nombreux à rejoindre le maquis après 1941. Quant aux Allemands, ils ont longtemps considéré les Chantiers comme d’inoffensifs lieux de travail forcé. Mais, lorsque La Porte du Theil manifeste une hostilité trop affichée à leur égard, ils forcent Laval à le démettre. À la fois désorganisés et devenus trop encombrants pour l’ennemi, les Chantiers sont dissous en juillet 1944, laissant la trace d’une « institution emblématique » (selon l’historien Jean-Pierre Azéma) de la période vichyste.

Les quatre parties de la chanson

la Chanson de Roland  dans CHANSON FRANCAISE 260px-Merson_Gautier_Chanson_de_RolandLa chanson peut être divisée en quatre parties :

1. La trahison de Ganelon : Ganelon, beau-frère de Charlemagne et beau-père de Roland, jaloux de la préférence de Charlemagne envers son neveu auquel l’empereur a confié l’arrière-garde de ses armées, trahit Roland. Il intrigue avec le calife Marsile, roi des Sarrasins pour s’assurer de la mort de Roland. Cette partie va des laisses 1 à 79 dans la chanson.

2. La bataille de Roncevaux : Roland et son compagnon le chevalier Olivier meurent dans la bataille ainsi qu’un grand nombre de Sarrasins et de Francs. Cette partie va des laisses 80 à 176.

3. La vengeance de Charlemagne sur les Sarrasins : Roland avait sonné du cor pour alerter Charlemagne mais quand ses armées arrivent pour secourir l’arrière-garde, le comte est déjà mort. Charlemagne venge alors son neveu en battant les Sarrasins avec l’aide de Dieu. Cette partie va des laisses 177 à 266.

4. Le jugement de Ganelon : Après la bataille, Charlemagne fait juger Ganelon qui est condamné à mourir écartelé. Cette partie va des laisses 267 à 291.

Depuis sa découverte en 1832, la chanson a divisé la critique en deux groupe celui des contres comme Brunetière qui jugeai la langue dure à l’oreille et à la gorge ainsi que son caractère rude et barbare. Il trouvait aussi que le poème était mal composé, pas de commencement, pas de milieu ni de fin et que Charlemagne y joue un rôle presque sans effet. Mais il y a eu aussi énormément de pour en France comme à l’étranger.

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FONTAINE Brigitte – la poétesse particulière

Posté par francesca7 le 24 décembre 2014

 

 Brigitte la renarde, la belle abandonnée, nous avait appris que plus jamais on ne mettrait de la terre dans la bouche de ceux qui parlent. Elle aura donc tant parlé, tant déliré que nous ne savons plus qui a dit quoi, mais nous savons que ses mots sont mêlés à notre sang. Mélange de quotidien fait de poussière et hasard, de dits de petite fille de l’autre côté du miroir, les chansons de Brigitte sont un monde en feu. Elle, l’étoile noire, nous dit que nous ne serons plus chacun pour soi, mais ensemble dans nos cendres, dans nos utopies, dans nos toupies. Et les saisons en enfer reverdiront, et les festins couleront.

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https://www.youtube.com/watch?v=zyQzKHGdO8c#t=21

Dans sans doute sa plus belle chanson, « Les Vergers », elle n’oublie rien des colonisations qui nous terrassent , mais avec le drapeau noir des délires, des pleurs et des sourires, elle parle de libération. Elle nous dit que dans cette vie, cruelle pourtant, personne ne marche vers nulle part et que personne n’est hall de gare. Sa déraison est notre rosée, notre liberté. Elle est la fée Mélusine, elle qui a dû être la part magique des rosées des forêts de Morlaix qu’elle foulait enfant. Elle sait les mots de passe et les comptines qui font des herbes des harpes, elle nous apprend aussi que le bonheur ne saurait avoir de mémoire.
Brigitte chante en lévitation, les portes ont des ailes, nous avons tous des grains de sable dans les yeux sans son armoire faite de lavande et de fumées.

Extrait du site : http://www.espritsnomades.com/sitechansons/fontainebrigitte.html

21044082_20130925181436812.jpg-cx_160_213_x-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxBrigitte Fontaine (née le 24 juin 1939 à Morlaix) est une auteur-compositeur-interprète, comédienne, dramaturge et écrivain française. Fille d’instituteurs, Brigitte Fontaine développe très tôt son goût pour l’écriture et la comédie. Son enfance, qu’elle déclare globalement heureuse, se déroule à Plouyé, une petite commune du Finistère, puis à Morlaix. Son bac littéraire en poche, elle se rend à Paris à 17 ans, pour devenir comédienne. Elle joue notamment au Théâtre de la Huchette dansLa Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco.

L’audience de Brigitte Fontaine s’est notablement élargie depuis le début des années 2000, et ses apparitions télévisuelles ne sont jamais banales. Humaniste et libertaire, Brigitte Fontaine l’est aussi depuis toujours dans ses engagements, comme lorsqu’elle signe le manifeste des 343 (en 1971 et en 2011), s’exprime (dès 1990) contre les guerres en Irak, soutient les étrangers en situation irrégulière et se prononce contre les prisons.

En marge des hit-parades (1969 – 1979

Brigitte Fontaine devient alors une figure de l’underground français. En une demi-douzaine d’albums publiés pour la plupart par le label indépendant Saravah, Brigitte Fontaine explore, sans se soucier des hit-parades, différents mondes poétiques. Renonçant aux rimes, usant parfois du talk-over, elle enregistre, avec très peu de moyens et souvent sur deux pistes, des chansons qui abordent avec humour ou gravité, selon l’humeur, des thèmes aussi divers que la mort (« Dommage que tu sois mort »), la vie (« L’été, l’été »), l’aliénation (« Comme à la radio », « Où vas-tu petit garçon »), la folie (« Ragilia »), l’amour (« Je t’aimerai ») ou encore l’injustice sociale (« C’est normal »), l’inégalité des sexes (« Patriarcat »), l’idéologie et le crime (« Le 6 septembre »), le faux engagement politique (« L’Auberge (Révolution) »), le racisme (« Y’a du lard »), voire elle-même et son compagnon (« Brigitte », « La harpe jaune », « Nous avons tant parlé »)… Le couple construit une œuvre foisonnante et cohérente à la fois, à l’écart des programmateurs de radio et de télévision, dans une liberté totale – sauf cas de censure, mentionnés par Benoît Mouchart dans sa monographie de Fontaine.

Parce qu’ils voguent entre pop, folk, électro et world music, les albums L’incendie et Vous et nous par exemple, du tandem Areski-Fontaine, figurent parmi les disques les plus inclassables de la scène française. Près de trente ans plus tard, l’audience internationale de ces 33-tours (réédités depuis en CD) a pris de l’ampleur, notamment grâce aux propos enthousiastes que tiendront à leur sujet dans la presse anglo-saxonne les membres du groupe Sonic Youth. Les disques « Brigitte Fontaine est folle » et « Comme à la radio » sont même réédités pour la première fois à destination des États-Unis en décembre 2013 par le label indépendant Superior Viaduct. Mais ils ne sont pas encore parvenus aux oreilles du grand public francophone, pour qui le travail de Brigitte Fontaine reste beaucoup moins connu que ses apparitions médiatiques.

Les prestations scéniques de Brigitte Fontaine et Areski Belkacem ne sont pas à cette époque des tours de chant traditionnels : mêlant improvisation théâtrale et chansons, leurs performances s’inscrivent davantage dans le genre du « happening » que dans celui du concert au sens propre. Les instrumentations sont d’ailleurs réduites à leur plus simple expression, les artistes n’hésitant pas à chanter a capella lorsqu’ils ne s’accompagnent pas eux-mêmes à la guitare, aux percussions, au mélodica ou à l’accordéon. De 1973 à 1979, ils seront seuls en scène, sans être soutenus par un orchestre. Ils se produisent alors principalement en France, mais aussi dans toute la francophonie et en Algérie. Ils donnent également de nombreux spectacles dans des prisons et des hôpitaux pyschiatriques.

Disques d’or (2001-2004)

Disques d’or, ses albums Kékéland (2001) et Rue Saint Louis en l’Île (2004) ont bénéficié de collaborations prestigieuses (Noir Désir,Sonic Youth, Archie Shepp, -M-, Gotan Project, Zebda, etc.) et se présentent comme des bouquets variés, comprenant tangos (PipeauRue Saint Louis en l’Île) et rock (Bis Baby Boum Boum), trip hop (God’s NightmareEloge de l’hiver) et reggae (Je fume), mêlant amour (Profond) et voyages (GuadalquivirFréhel), Betty Boop et la série noire (Rififi), Simone de Beauvoir et Rabelais… Il aura fallu attendre 2001, Y’a des zazous, un duo avec -M- et une reprise (un comble) pour que Brigitte Fontaine accède à une certaine popularité, mais pour cela il a fallu aussi qu’elle s’illustre dans une poignée de talk shows à la télévision, souvent de mauvaise foi, qui fixent pour longtemps son image de « folle ». Des tubes potentiels sont ignorés par les diffuseurs auprès du grand public, Fontaine est assez connue mais insuffisamment pour son oeuvre..

Depuis 2001, Brigitte Fontaine est en tournée dans toute la France (avec des escales en Belgique, en Suisse et même à Londres et Barcelone), accompagnée sur scène des mêmes musiciens (le bassiste Bobby Jocky, le guitariste Yan Péchin, le pianiste Dondieu Divin, le batteur Patrick Baudin, le violoncelliste Frédéric Deville et bien sûr le percussionniste Areski Belkacem).

En mars 2011, Brigitte Fontaine publie trois nouveaux recueils de textes aux Belles-Lettres/Archimbaud, parmi lesquels figure une anthologie de chansons et de poèmes intitulée « Mot pour mot ». Le cahier « Livres » du quotidien Libération salue cette parution le 31 mars 2011  en consacrant deux pages à l’œuvre écrite de Brigitte Fontaine, « une alternance de mélancolie anxieuse et d’enragement social que l’école rangerait sans difficulté au panthéon romantique ». Son nouvel album intitulé L’un n’empêche pas l’autre paraît le 23 mai 2011. Le 29 juin 2011, elle chante sur la scène du Bataclan avec Mathieu Chédid, Jacques Higelin, Grace Jones et Areski Belkacem. En juillet 2011, elle tourne dans Le Grand Soir, nouveau film de Benoît Delépine et Gustave Kervern, où elle interprète la mère des personnages joués par Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel tandis qu’Areski interprète leur père. Le 30 janvier 2012, Bertrand Cantat rejoint Brigitte Fontaine sur la scène du Trianon pour interpréter en duo « Les Vergers », une chanson de 1975 reprise en duo sur L’un n’empêche pas l’autre, ainsi que le très rock « Bis baby boum boum », un autre duo Fontaine-Cantat extrait de Kékéland, et, lors du rappel, pour « Soufi » (albumProhibition) où il se substitue à Grace Jones.

Brigitte_Fontaine_-_Lydia_MetralEn octobre 2012, les éditions Actes Sud publient « Portrait de l’artiste en déshabillé de soie », où Brigitte Fontaine dévoile ses pensées intimes sans jamais céder à l’exercice des « mémoires » : point d’anecdotes au fil du texte, mais plutôt une suite de révélations et d’illuminations poétiques qui prolongent sous une forme nouvelle le travail de l’écrivain. En attendant la sortie de son prochain disque, Brigitte Fontaine fait une prestation remarquée sur scène, aux côtés de Christophe Miossec, Kent et Albin de la Simone, à l’occasion de plusieurs concerts hommages à Alain Bashung (le spectacle « Dernières nouvelles de Frau Major ») sous la direction musicale de Yan Péchin. Elle partage la même année avec l’accordéoniste Patrick Fournier une des Nuits de Nacre du festival de Tulle.

En septembre 2013, Fontaine assiste à la Gaîté Lyrique à la première projection publique du documentaire Reflets et Crudités qui lui est consacré (sorti au cinéma le 2 octobre) et publie son album J’ai l’honneur d’être avec la collaboration d’Areski et de Jean-Claude Vannier, dont le premier extrait, « Crazy Horse », fait l’objet d’un clip signé Enki Bilal. Les Inrocks se fendent d’un nouvel article élogieux quoique maladroit, mais pas d’une couverture. Elle effectue ensuite une tournée qui passe en novembre par le Bataclan. Elle provoque la surprise en reprenant à cette occasion la chanson « Je suis décadente (la concierge gamberge) » qu’elle n’avait plus jamais interprété sur scène depuis 1965. Le 11 avril 2014, elle est une des têtes d’affiche, avec Grand Corps Malade, du festival Porte-Voix d’Oloron. Elle présente trois spectacles différents aux Bouffes du Nord les 5, 6 et 7 juin 2014, alternant concert acoustique, lecture musicale et concert avec son groupe au grand complet (Yan Péchin, Patrick Baudin, Dondieu Divin, Bobby Jocky et Areski Belkacem). En novembre 2014, elle publie chez Flammarion Les Hommes préfèrent les hommes (titre d’une des chansons – polar et hymne homosexuel – de son dernier album), un recueil de seize histoires dont, outre la nouvelle titre, la première et la plus longue, « Nuit d’hiver », « Le Prépuce », « La Classe », « Les Sardines », « Gravissimo », « Aladdin et les Quarante Voleurs », « Les Brunes préfèrent les blondes », « Les Sacs », « Interview comme les autres », « Un coma impossible », « Le Matin de la fatalité », « Boucle d’or », « Futur », « Les Tickets de restaurant », « Enki et Miss Fatma, conte de Noël » – cette dernière écrite en alexandrins ; la couverture est un portrait de l’écrivain par Enki Bilal.


La “folle” de l’île Saint-Louis nous lit ses écrits, mélange de douce démence teintée de poésie brute.

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https://www.youtube.com/watch?v=aRr4d6lfHzs

Aura-t-elle un bonnet d’aviateur sur la tête ? Des mini-couettes ? Une robe de bure ? En tout cas, la surprise ne viendra pas — ou pas seulement — de sa tenue. Elle viendra de sa prestation. Car si personne n’ignore qu’elle est une authentique rockeuse, iconoclaste comme on n’en fait plus et comme on n’en entend pas assez, on oublie trop souvent que Brigitte Fontaine est aussi poétesse, romancière et conteuse. Auteure d’autant de livres que de disques, et toujours aussi subversive. La plume pile dans le mille, toujours bien enfoncée pour remuer le cocotier des idées convenues et des tabous en tout genre. Démonstration in vivo cette semaine : l’insaisissable s’apprête à lire des extraits de son dernier ouvrage fraîchement paru, images (1)Les hommes préfèrent les hommes (Flammarion). Un recueil d’histoires teintées polar, sexe et sang, qui content, entre autres, les (més)aventures de Viandox et Spontex… L’entendre dire ses textes sur scène, assise à sa petite table, faussement sage, entourée de musiciens, est une expérience rare : l’embarquement intellectuel et sensoriel vers un surréalisme cruel et juste, une drôlerie acide, une pertinence implacable. On a beau savoir qu’elle est capable de tout, Brigitte Fontaine n’a pas fini de nous surprendre. Intelligence politique et poétique étourdissante.

 

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Léo Albert Charles Antoine Ferré,

Posté par francesca7 le 14 août 2014

Léo Ferré

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Léo Albert Charles Antoine Ferré, né le 24 août 1916 à Monaco et mort le 14 juillet 1993 à Castellina in Chianti (Toscane), est un auteur-compositeur-interprète, pianiste et poète franco-monégasque. Ayant réalisé plus d’une quarantaine d’albums originaux couvrant une période d’activité de 46 ans, Léo Ferré est à ce jour le plus prolifique auteur-compositeur-interprète d’expression française. D’une culture musicale classique, il dirige à plusieurs reprises des orchestres symphoniques, en public ou à l’occasion d’enregistrements discographiques. Léo Ferré se revendiquait anarchiste, ce courant de pensée inspire grandement son œuvre.

À la fin de l’été 1946 Léo Ferré s’installe dans la capitale. Il obtient un engagement de trois mois au cabaret Le Bœuf sur le toit où il s’accompagne au piano. Il se lie d’amitié avec Jean-Roger Caussimon, à qui il demande s’il peut mettre en musique son poème « À la Seine ». Ensemble, régulièrement ils feront plusieurs chansons particulièrement appréciées du public comme « Monsieur William » (1950), « Le Temps du tango » (1958) ou encore « Comme à Ostende » (1960) et « Ne chantez pas la mort » (1972).

En avril 1947, Ferré accepte de faire une tournée en Martinique, qui se révèle désastreuse et le conforte dans son aversion du voyage. Faute d’argent, il met six mois avant de revenir. À son retour, il commence à fréquenter le milieu des anarchistes espagnols, exilés du franquisme. Cela nourrira sa rêverie romantique de l’Espagne, dont « Le Bateau espagnol » et « Le Flamenco de Paris » seront les premières manifestations.

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http://www.youtube.com/watch?v=_1PcOsbJbLI&feature=share&list=RDaiXcUTTLud4&index=4

Cette période lui est psychologiquement et financièrement difficile. Pendant sept longues années il doit se contenter d’engagements aléatoires et épisodiques dans les caves à chansons de la capitale : Les Assassins, Aux Trois Mailletz, L’Écluse, La Rose rouge, Le Trou, le Quod Libet, ou encore le Milord l’Arsouille, ces trois derniers étant successivement dirigés par son ami Francis Claude, avec lequel il coécrit plusieurs chansons, dont « La Vie d’artiste » (1950), en écho à sa récente séparation d’avec Odette.

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  http://www.youtube.com/watch?v=_1PcOsbJbLI&list=RDaiXcUTTLud4

Il finit par se faire une petite réputation dans le « métier », parvenant non sans peine à placer quelques titres chez les interprètes de l’époque : Yvette Giraud, Renée Lebas, Édith Piaf, Henri Salvador, Marc & André, puis un peu plus tard Yves Montand et Les Frères Jacques. Mais c’est avec la chanteuse Catherine Sauvage qu’il va trouver sa plus fidèle, passionnée et convaincante ambassadrice.

 Léo Ferré est une des références incontournables de la chanson française. Mêlant l’amour et la révolte, le lyrique et le populaire, l’érudition et la provocation, l’ironie (grinçante) et le dramatisme, la plus grande simplicité et la démesure épique, Ferré dépeint des états d’âme plus qu’il ne raconte des histoires avec des personnages. Son chant secoue plus qu’il ne flatte. Cet artiste est celui par qui la chanson a su acquérir un langage véritablement critique.

L’écriture textuelle

Ferré est considéré comme un poète marquant de la deuxième moitié du xxe siècle, avec une expression riche et profonde, où l’influence du surréalisme se fait sentir notamment dans la deuxième moitié de l’œuvre enregistrée. Il utilise un vocabulaire étendu, des champs lexicaux récurrents plutôt inattendus par rapport aux sujets choisis, il joue avec la connotation usuelle des mots, forge des néologismes, crée des images complexes s’engendrant les unes les autres, avec de nombreux changements de registre et de rythme ; l’intertexte littéraire y est abondant, le sens rarement univoque.

En tant qu’écrivain, il a abordé – en les subvertissant à des degrés divers – le récit d’enfance autofictionnel (Benoît Misère, 1970), le genre épistolaire (Lettres non postées, inachevé), l’essai (Technique de l’exilL’anarchie est la formulation politique du désespoirIntroduction à la folieIntroduction à la poésie/Le mot voilà l’ennemi !), le portrait, voire l’autoportrait (préface à l’édition au Livre de poche des Poèmes saturniens de Paul Verlaine, 1961 ; préface au Poètes d’aujourd’hui no 161 consacré àJean-Roger Caussimon, 1967). Il s’est frotté au théâtre (L’Opéra des rats, 1983), il a publié des recueils de poésies (Poètes… vos papiers !, 1956 ; Testament phonographe, 1980) et composé de vastes poèmes ouvragés (Les Chants de la fureur/GuesclinLe Chemin d’enferPerdrigal/Le LoupDeath… Death… Death…Métamec).

 

Le site officiel de LEO FERRE : http://www.leo-ferre.com/pagebaudelaire/

L’écriture musicale

Léo Ferré est un infatigable passeur. En mettant en musique ses modèles et ses affinités, notamment ApollinaireBaudelaireVerlaineRimbaudVillonAragon et quelques autres (RutebeufCesare PaveseJean-Roger Caussimon…) il contribue à en maintenir l’aura auprès d’un public élargi.

Hors de la chanson, Léo Ferré s’est essayé à la composition de différents genres : l’opéra avec La Vie d’artiste (inédit), l’oratorio en 1953 avec La Chanson du mal-aimé (texte d’Apollinaire), le ballet chanté en 1956 avec La Nuit, la musique instrumentale avec la Symphonie interrompue (1954), Le Chant du hibou (1983), Le Concerto pour bandonéon (inachevé), et enfin la musique de film pour Douze heures d’horloge (1959), avec Lino Ventura, ou L’Albatros de Jean-Pierre Mocky (1971). Il faut ajouter à cela la direction d’orchestre, qu’il apprend en autodidacte. De 1975 à 1990, Léo Ferré dirige occasionnellement les orchestres symphoniques qu’on veut bien lui prêter, lors de représentations en France, en Italie, au Canada, en Espagne, en Suisse et en Belgique.

Léo Albert Charles Antoine Ferré, dans CHANSON FRANCAISE 220px-Meilland_ferr%C3%A9_printemps_de_bourges851992

Dernière tournée à travers toute la France. Nombreux hommages ; élaboration du recueil La Mauvaise graine avec Robert Horville ; dernières interventions à Saint-Florentin, puis à la Fête de l’Humanité ; projet de récital au Grand Rex ; mort de Richard Marsan ; hospitalisation à Paris.

1993

14 Juillet, mort de Léo Ferré à Castellina in Chianti près de Sienne. Le 17 Obsèques à Monte-Carlo.

 

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Les Chats Sauvages

Posté par francesca7 le 11 mai 2014

 

 

Les Chats Sauvages est un groupe de rock français, apparut le 12 mai 1961 avec un 1er EP 45 t, qui connaît d’emblée un succès national avec des disques enregistrés pour la firme Pathé Marconi. Sa carrière sous contrat va durer, de mai 1961 à mai 1964. Il sera le principal concurrent des Chaussettes noires.

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http://youtu.be/K_mVyoPMZZw

Le groupe est composé à l’origine de : Dick Rivers (Hervé Forneri) au chant né le 24/4/1945, John Rob (Jean-Claude Roboly) à la guitare solo né le 24/12/1942, James Fawler (Gérard Roboly) à la guitare rythmique né le 16/3/1945, Jack Regard(Gérard Jacquemus) à la guitare basse né le 3/7/1943 – 1974, et Willy Lewis (William Taïeb), à la batterie né le 01/07/1944. Ce dernier sera successivement remplacé après son départ en octobre 1961 par « Armand Molinetti » jusqu’en avril 1962, puis « Dean Smoby » un jeune batteur anglais pour le 2e album, André Ceccarelli à partir de mai 1962 jusqu’en décembre 1963, Michel Santangeli pour les galas et un dernier et jeune batteur/guitariste belge Claude Culot , auteur de « petite marie » (Cabrel) pour la fin de leur contrats et le dernier EP 45 t de leur fin de carrière. Tous les membres originaux du groupe sont originaires de Nice, sauf le premier batteur né à Tunis et le bassiste né à Mallemort.

Leur premier matériel offert par Pathé-Marconi se compose de trois amplis RV, une guitare Texas Gold deux micros pour le soliste, une Royal RV un micro pour la rythmique, une basse Ohio, trois guitares Jacobacci, une batterie ASBA et une chambre d’écho Binson pour la guitare solo (voir leur premier EP 45 t sorti le 12 mai 1961, et leur deuxième).

À la suite d’un dîner organisé par leur maison de disques pour rencontrer les Shadows - le groupe qui les a influencés dès leurs débuts – après l’enregistrement d’une émission Musicorama, les 11-12 décembre 1961 à laquelle « Les Chats » participent en 1re partie, ils décident de s’équiper des mêmes instruments que le groupe anglais. En janvier 1962, ils sont sur la scène de l’A.B.C., pendant trois semaines en haut de l’affiche, interprétant des titres inédits et non enregistrés, avec deux guitaresFender Stratocaster white, une Fender Précision Bass sunburst, deux amplis Vox AC30 Ivoire, un ampli Fender Bassman 50 – 5F6-A Blonde et une chambre d’écho Binson Echorette pour la guitare solo, qui lui donne un son particulier et singulier.

Le départ de Dick Rivers à l’été 1962, remplacé par Mike Shannon, affecte la popularité du groupe, qui n’en poursuit pas moins sa carrière, la ponctuant de deux importants succès, avec la chanson Derniers baisers en octobre 1962 (reprise avec succès par Nancy Holloway, et C. Jérôme en 1986, puis par Laurent Voulzy en 2006), et Obsession, dans leur dernier 45 tours, en janvier 1964. La plupart de leurs EP 45 tours et Album 33 tours contiennent des adaptations de succès anglais, notamment de Cliff Richard and The Shadows, d’Helen Shapiro, Mickie Most, mais aussi américains de Gene Vincent, d’Elvis Presley, Eddie Cochran, Sam Cooke, Willie Dixon, Bryan Hyland, The Crickets, The Four Seasons, The Strangeloves etc. Leurs adaptations se classent souvent dans des hit-parades francophones mais aussi dans celui de Salut les Copains.

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Ils ont successivement pour manager : Jean-Claude Camus, Ticky Holgado et Château, et comme imprésario Yves Gordon et Tavel / Marouani.

Les Chats sauvages cessent leur activité artistique au printemps 1964. Une tournée au Québec avait été prévue mais ne se fera pas.

Dans une interview d’Hervé Mouvet en 2001, Jean-Claude Roboly raconte, assis dans le fauteuil de son bureau de Saint-Ouen :  » On a fait encore trois ou quatre derniers concerts dans une station des Alpes… On avait l’impression d’être devenu des musiciens pour soirées dansantes, alors qu’un an auparavant on cartonnait au Palais des Sports de la Porte de VersaillesLe dernier soir, je crois me souvenir… qu’on s’est produit dans un restaurant tout près de chez nous, vers Nice, au milieu du bruit des fourchettes et des papotages… Il était temps de tirer le rideau… »

Un communiqué de presse de septembre 1964 annonce : « le groupe a décidé de se séparer définitivement, sa carrière étant devenue chaotique depuis le printemps dernier. Mike Shannon va entreprendre une carrière solo ».

Ils vont réapparaitre à trois reprises, de façon brève. D’abord en 1981 sur une idée de Jean-Paul Guiter qui en parle à Dick. « Pourquoi ne pas rassembler Willy et les frères Roboly pour un unique superbe album », édité chez RCA, qui parait l’année suivante, pour célébrer les 20 ans de leur grande époque. Cet album est enregistré au château d’Hérouville (Val-d’Oise), le studio de Michel Magne, dirigé par Laurent Thibault en août 1981, après des semaines de répétitions et de mise au point. Dick Rivers en est l’unique producteur. Le groupe est complété par deux musiciens additionnels qui participent à toutes les sessions : Jacques Mercier en troisième guitare – qui sera également à la direction musicale et à la réalisation – et Henri Sère à la guitare basse. Dick Rivers loue le studio pendant trois mois pour produire trois albums : celui des Chats, le sien - Sans légende - et le premier de Captain Mercier, « Mercenaire du Rock » un album qui sortira chez Polydor d’un nouveau groupe dont Jacques Mercier est le chanteur/leader.

Ils réappararaitrons également en 1983, avec un excellent album paru chez « Mondane », avec Mike Shannon, les frères Roboly et Willy Lewis pour les Chats d’origine. L’album reprend une nouvelle version de Derniers baisers et sept autres titres dont six sont signés ou cosignés par Michel Simonet – « Mike Shannon » -. Malgré la grande qualité de cet album, le succès ne sera pas au rendez-vous, et il est souvent, pour ne pas dire toujours oublié dans la discographie des Chats Sauvages.

Gérard Jacquemus décède en 1974 des suites d’une anesthésie générale à la suite une intervention chirurgicale pour une malformation au cœur.

En plus de l’importante discographie ci-dessous, une multitude de « compilations » existe pour les pays francophones d’Europe et également au Québec Canada.

Le répertoire enregistré des Chats Sauvages est composé de plus d’une centaines de chansons dont environ les 3/4 en adaptations de diverses origines, soit à plus de 90 % anglo-saxonnes, tout ceci en un peu moins de trois ans de contrat avec la firme Pathé.

 

 

 

 

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Dana Colchen : Chamane, conteuse et musicienne

Posté par francesca7 le 1 avril 2014

« Le Baiser du Loup » de Dana Colchen, chamane et somatothérapeute

 

Un « Kit » de travail sur soi ? par Enaurah Nieto

« Le Baiser du Loup » de Dana Colchen, chamane. Ce livre se base sur « comment retrouver sa véritable liberté ». C’est la quintessence de tout travail sur soi, quelle que soit la tradition culturelle, savante ou traditionnelle par l’élargissement de conscience et l’ouverture du chakra du coeur.

Pour ce faire, les mots de cette guérisseuse et conteuse ont le don de franchir les remparts de nos peurs, la prison de notre mental, et de toucher notre âme qu’ils viennent libérer.

Non grâce à un discours théorique, mais grâce à la vraie bienveillance et empathie qui se dégagent de chacune de ses lignes parsemées de citations, contes, et cas concrets qui vont résonner au plus profond de nous.

Le livre plaira autant aux adolescents qu’aux adultes, à ceux engagés dans une quête spirituelle qu’à ceux qui se posent tout simplement des questions sur comment améliorer leur vie…

L’auteure propose une façon originale de reprendre les rênes de sa vie, à la fois avec une extrême puissance, et une déconcertante et apparente simplicité, basées sur la reconnexion avec notre intuition, véritable « Maître intérieur », sur le rétablissement d’un réjouissant partenariat avec notre corps et avec notre enfant intérieur.

« Le Baiser du Loup » : Nous apprenons à guérir nos blessures et à nous donner tout l’amour dont nous avons besoin.

Avec une énergie contagieuse, l’auteure parvient à nourrir notre âme tout en nous donnant les clés et la force de dépasser ces obstacles. Comme un baume pour nos blessures, les paroles de Dana nous  amènent à prendre du recul grâce à l’apprentissage qu’amènent chacune des situations, et grâce aux cadres élargis proposés pour chaque exemple, porteurs de sens.dana mandala Su Do Kei

Puisque nous sommes créateurs de notre vie, l’auteure nous donne des outils pour que l’on puisse comprendre ce qui en nous a créé les événements désagréables, maladies, etc., qui se manifestent ; mais la prise de conscience n’est pas toujours suffisante. A nous d’agir !
Véritablement accompagnés dans une démarche tout à la fois ludique et efficace, nous pourrons réaliser les nombreux exercices proposés dans le livre et les méditations audio afin d’avancer vers notre liberté retrouvée.

Car la richesse de ce livre-kit réside dans sa conception originale où tous les éléments sont imbriqués et contribuent à aider le lecteur à élever son niveau de  conscience en s’adressant directement à son âme.Illustrations, contes en versions écrite et audio, citations, typographie, cahier blanc, fichiers audio avec méditations guidées et musiques pour méditer… tout est mis en oeuvre jusqu’à l’impression écologique en couleurs pour nous relier à la beauté en éveillant nos sens, et que le plaisir accompagne la découverte de la démarche. L’ensemble  crée un univers qui donne envie de s’y replonger encore et encore, univers à la douceur d’un « Chaudoudou » qui va pouvoir nous accompagner et nous faire du bien lors de notre cheminement vers le bonheur, si nous le souhaitons…
Laissons-nous porter par l’énergie de lumière qui se dégage de cette démarche résolument positive, qui nous sort  du « victimisme » avec une énergie époustouflante, qui nous aide à retrouver au fond de nous l’amour inconditionnel pour nous-mêmes, notre corps, notre vie…

Après avoir lu le livre, une petite voix intérieure nous souffle à l’oreille : « Mais oui, c’est possible de me changer et d’être heureux ici et maintenant ! ».

Après avoir fait les exercices et les visualisations, on a du mal à mettre des mots assez forts sur les changements profonds et le bonheur que l’on vit…

L’auteure et son équipe :

Dana ChapeauDana Colchen : Chamane, conteuse et musicienne, somatothérapeute et géobiologue, Dana fait partie de ces êtres qui ouvrent des voies, ouvre des  portes.

Elle vit en Forêt de Brocéliande, en Bretagne, lorsqu’elle n’est pas sur les chemins du monde pour ses conférences, soins individuels, ateliers ou spectacles avec ses partenaires de la Compagnie du Mascaret. Fin 1997, la vie de cette femme a été bouleversée par une morsure accidentelle de loup au visage chez un ami dompteur. Ce « Baiser du Loup » a permis à Dana de développer ses capacités extrasensorielles de façon fulgurante en la révélant chamane. Grâce à ses facultés très particulières, toujours dans la douceur de l’amour, elle donne à chacun des clés fondamentales pour la compréhension de nos vies. Son plus grand désir est de rendre l’Autre, acteur, créateur, conscient de la partie qui se joue dans sa vie. Souvent, embourbés dans nos problèmes, dans notre mental, dans notre petit soi, nous ne voyons pas de porte de sortie possible à nos difficultés.

Souvent, nous répétons encore et encore les schémas du passé, de notre famille, de nos sociétés. De manière très claire et pragmatique, Dana propose des outils quantiques efficaces pour soigner ses blessures, restaurer une confiance à tous les niveaux ; pour que les pouvoirs de la peur et de la colère cèdent le pas au pouvoir de l’amour jusqu’au plus profond de notre inconscient. Elle donne des conférences interactives sur de nombreux thèmes.

dana Mascaret 4.3L’équipe de la Compagnie  du Mascaret de Brocéliande

Aux côtés de Dana, des artistes aux talents multiples conjugent aussi leur art dans cette voie du développement personnel. A’Titâ, Lounea, Kali et Muakine nous offrent à découvrir différents spectacles et concerts accessibles à tous les publics.
Chaque spectacle est le reflet de qui ils sont, de ce qui les touche, de ce qui fait « sens » pour eux, sur le chemin d’initiation, et de découverte sur lequel ils avancent pas à pas. Ils amènent un partage profond et sincère, parfois drôle, parfois émouvant mais toujours bouleversant jusqu’au fond de l’âme.

Chamane, musiciens, conteurs, comédiens, peintre, photographe, artiste martial ou jongleur, auxquels se joignent Anne-Aëlle et Niko, tous ensemble, à eux sept, ils proposent de nombreux ateliers de pratique : Découverte des biotests, reconnexion au corps physique, au corps énergétique, reconnexion avec l’eau, photo intuitive, photoreading, Chi Gong, Tai Chi, jeu féérique, sophrologie, méditation, la nouvelle parentalité, le Masculin autrement, rêve éveillé, récapitulation chamanique, chants africains, N’goni, percussions, etc.
Partager est pour eux quelque chose d’essentiel. Donner à rêver est une chose. Apprendre à l’autre à se créer son propre rêve en est une autre. C’est pourquoi ils proposent spectacles et ateliers pour permettre à ceux qui en ont le désir de sentir, de vivre le pouvoir créateur qui est en eux à tous les niveaux.

Vous pourrez les retrouver sur les festivals et aussi par l’intermédiaire de leurs CDs de conte, de musique et des mandalas d’ÂTitâ, aux côtés de tous ceux qui ont envie de faire  découvrir leurs activités.

Compagnie du MASCARET de Brocéliande
2, Carhaillan 56430 MAURON
Tél : 02 97 22 73 16
Mobile : 06 28 23 41 56
E-mail : contact@mascaret.org
Site : www.mascaret.org

1-Couvertute baiser du loup miroirBAT def« Le Baiser du Loup »

Dana Colchen, Editions Compagnie

du Mascaret de Brocéliande

Prix 43 € + 5 € de frais de port

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Frank Alamo, succès des années 60

Posté par francesca7 le 23 mars 2014

 

Frank Alamo, né Jean-François Grandin le 12 octobre 1941 à Paris et mort le 11 octobre 2012 dans sa ville natale, est un chanteur français qui connaît le succès dans les années 1960.

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http://youtu.be/H12tiEelF1I

 

téléchargement (9)Frank Alamo est le fils de l’industriel de la marque Grandin, fabricant des téléviseurs. Jean-François Grandin débute dans la chanson en étant le soliste des Petits Chanteurs à la Croix de Bois.

Pendant un séjour aux sports d’hiver, il rencontre Eddie Barclay à Val-d’Isère qui l’entend chanter des chansons anglaises en français. Il est engagé et prend le nom de scène de Frank (raccourci de François) et Alamo (car impressionné par le film de John Wayne, il criait « Alamooo » avant de faire le fou à ski et de descendre à fond les pistes).

Il débute dans les années 1960 durant la période des yé-yé, en reprenant en français des succès américains et/ou britanniques.

De son répertoire, on retient notamment Ma biche qui est une reprise de la chanson composée par Mort Shuman Sweets for My Sweet pour le groupe The Drifters, l’adaptation française est de Vline Buggy ; ainsi que ses reprises des Beatles Je me bats pour gagner (A Hard Day’s Night) et Je veux prendre ta main (traduction presque mot à mot de I Want to Hold Your Hand).
Poussé par son ami Patrick Villaret et son directeur artistique Léo Missir, il enregistre plusieurs chansons originales françaises qui ne connaissent pas le succès des adaptations anglo-saxonnes.

Frank Alamo se produit en première partie de la première tournée de Sheila nommée La tournée du siècle fin 1963 début 1964. Il passe juste après Les Surfs. À la rentrée 1964 il est sur la scène de l’Olympia à Paris pour un gala consacré aux idoles des jeunes.

En 1969, il arrête la chanson et exerce par la suite divers métiers allant de la photographie à la direction de la concession Jaguar de Neuilly.

Entre 1983 et 1996, il est PDG d’une marque de voiture appelée Jeep Dallas de fabrication française. Près de 5 000 exemplaires de cette automobile furent construites entre 1981 et 1998.

Durant les années 2000, il revient à la chanson avec la tournée Âge tendre et Têtes de bois et assure plus de deux cents galas. Malgré la maladie qui lui est diagnostiquée, il poursuit la tournée de la première à la quatrième saison (de 2006 à 2010).

Frank Alamo meurt le 11 octobre 2012 à Paris, la veille de son anniversaire, des suites d’une sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot). Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (25e division).

Vie privée

Frank Alamo s’est marié deux fois.

Il est père d’une fille, prénommé Élodie, présentatrice de télévision et d’un fils, Ronald, passionné de voitures. Il a deux petits-enfants : Gabriel et Raphaël.

Discographie

images (6): Loop de loop / Fait pour durer / Je suis encore amoureux / Ce petit jeu

 : Da doo ron ron / File, file, file / Pas de larmes / Il y avait toi

: Reviens vite et oublie / Sylvie / Ma biche / Tout se sait un jour

: Hum hum hum / Ma mère / Je veux prendre ta main / A Broadway

: Allô Maillot 38-37 / Non, ne dis pas adieu / Jolie frimousse / Oui c’est vrai

: Je me bats pour gagner / Oh non ! / Oui j’ai peur / Fais ça pour moi

: Le chef de la bande / Qu’est-ce que peut bien faire un garçon ? / Souviens-toi des nuits d’été / Jure-le-moi

: Des filles et des garçons / Ma vie à t’attendre / Dis-lui non / Reste comme tu es

: Sing c’est la vie / Le chasseur de primes / Long-long-longtemps / Souviens-toi ma jolie

: Bimbo / Je revis / Le prix d’aimer / Sylvia

: Ce n’est pas difficile / De la science à la fiction / Ma lady d’un soir / Corps et âme

: Ça ne fait rien car je t’aime / Il ne faut pas m’en vouloir / Sur un dernier signe de main / Si j’écrivais le livre

: Toi et ton sourire d’enfant / Où vas-tu sans amour ? / Ève / La chance est avec moi

: Envoie-moi ta photo / Avec une barbe blanche

: Maudit brouillard / Je compte sur mes doigts / L’amour ne se détruit pas / À travers les carreaux

: J’ai pleuré pour toi / J’aime un petit animal / Heureux tous les deux / Toi et ton sourire d’enfant

: Les poings fermés / C’est déjà du passé / Oh ! oh ! fait le clown / Au premier tunnel

: Si j’avais des ailes / Lilliputien / Avec une barbe blanche / Envoie-moi ta photo

: C’est ça la vie / Une fille m’a compris / Je connais la chanson / Tourne encore

: Tom et Tam / Marie-Angèle / Ses lunettes de soleil / L’arc-en-ciel

: En vous quittant / Les enfants des villes

: Quelque chose en elle / Et Jeanne s’endort

 

Filmographie

1963 : Cherchez l’idole de Michel Boisrond

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Au clair de la lune

Posté par francesca7 le 23 mars 2014

 
ou de la « lume » ?

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La mélodie de cette chanson enfantine est parfois attribuée à Jean-Baptiste Lully, compositeur du xviie siècle.

Cependant, en l’absence de sources fiables étayant cette thèse, l’œuvre est actuellement considérée comme une chanson anonyme du xviiie siècle.

D’après certaines sources la version originale disait Prête-moi ta lume plutôt que Prête-moi ta plumeLume vient du mot lumière et c’est ce dont on a besoin pour écrire lorsque la chandelle est morte. On a donc la demande, « la lumière (lume) pour écrire un mot » et la justification de cette demande, « ma chandelle est morte, je n’ai plus de feu ». Il faut donc du feu pour rallumer la chandelle et avoir ainsi de la lumière (lume). Cette version est plus cohérente avec la voisine qui bat le briquet, c’est-à-dire qui allume son feu, et pourra rallumer la chandelle. Ce sens est perdu avec « Prête-moi ta plume ».

Cependant la version officielle serait cohérente si le protagoniste cherchait deux choses : une plume pour écrire et du feu pour sa chandelle. Ainsi dans le premier couplet la demande de feu serait alors sous-entendue dans « ma chandelle est morte je n’ai plus de feu ». Dans le second couplet la version modifiée donnerait « je n’ai pas de lume, je suis dans mon lit » ce qui signifierait que puisque Pierrot est dans son lit, alors il a déjà éteint ses lumières. Mais la version originale « je n’ai pas de plume, je suis dans mon lit » peut être toute aussi logique si Pierrot explique qu’il n’a pas de plume pour son ami et qu’il est dans son lit (sous entendu qu’il a déjà éteint le feu de ses chandelles). De même, pour le quatrième couplet, la version modifiée « on chercha la lume, on chercha du feu » produirait une phrase redondante, alors que la version officielle « on chercha la plume, on chercha du feu » contient deux informations.

À travers des termes comme Lubin (moine dépravé), chandellebattre le briquet (désigne l’acte sexuel)2 et le dieu d’amour, les paroles ont des sous-entendus sexuels. Ainsi, rallumer le feu (l’ardeur) lorsque la chandelle est morte (le pénis au repos) en allant voir la voisine qui « bat le briquet » peut être interprété de façon lubrique.

En 1925, Charles Vogel, chroniqueur au Petit Journal illustré, entreprend de faire toute la lumière sur la chanson populaire « Au clair de la lune », et se range à l’opinion de ceux qui, luttant contre une habitude de plusieurs siècles, avancent que la rime d’origine a été déformée

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http://www.youtube.com/watch?v=IYLTc3tGdzc

Au clair de la lune, Mon ami Pierrot…

Mais, amusons-nous !… Est-ce bien « Au clair de la lune ? » D’aucuns estiment que c’est « au clair de la lume » qu’il faut dire et nous n’hésitons pas à déclarer que nous nous rangeons à leur opinion. Lume, pour lumière, du latin « lumen ». Ce qui rend cette hypothèse fort admissible au demeurant, c’est que lune ne rime pas avec plume, alors quelume, au contraire, rime fort congrûment, et c’est là tout de même une raison valable car si la chanson ne témoigne point d’une richesse extraordinaire qui l’apparente aux productions parnassiennes de Théodore de Banville, de Leconte de Lisle et de José Maria de Heredia, on n’y relève pas, par ailleurs, des libertés aussi hardies. 

Au « bon vieux temps » on ne sacrifiait pas, en poésie, aux simples assonances, comme on le fait aujourd’hui. Or, la chanson dont il s’agit, remonte au « bon vieux temps ». N’insistons pas. Lume ou Lune, c’est la chanson populaire depuis près de trois siècles [nous sommes en 1925], qui est en cause, et non une petite particularité d’ordre poétique. Et si cela peut être agréable à M. Tout-le-Monde, ou même seulement à M. Presque-Tout-le-Monde, acceptons sans plus « Au Clair de la lune ».

Est-ce Lubin, est-ce Arlequin (il y a deux versions, comme pour lume et lune) à qui est advenue la fâcheuse aventure ayant à écrire un mot, « de constater que sa chandelle est morte et qu’il n’a plus de feu » ? Lubin – ou Arlequin – sollicite Pierrot d’ouvrir sa porte et de prêter sa plume. Et Pierrot, qui est au lit, ne se veut point déranger, aussi engage-t-il le solliciteur à s’adresser à la voisine, qui doit être chez elle, puisque dans sa cuisine, on entend battre le briquet. Lubin – ou Arlequin – suit le conseil et prie la voisine de le vouloir bien accueillir « au nom du dieu d’amour ». Et la voisine se laisse aisément attendrir, car la chanson nous apprend, sans nous fournir d’autres détails précis, que la porte « sur eux se ferma ».

Qui est l’auteur de ces paroles ? Un inconnu. On ne sait rien de plus. Mais, l’auteur de la musique ? On attribue la musique à Lulli – sans preuves certaines, il est vrai… car on ne s’appuie guère que sur des probabilités admissibles. La musique serait donc de Lulli, de Lulli jeune, de Lulli à l’époque où il était simplement marmiton (il a été marmiton, l’auteur de la « Marche de Turenne »). Elle ne date pas du temps où le maître composait des opéras et de la musique pour les pièces de Molière et les ballets de la Cour de Versailles, du temps où Lulli était surintendant de la musique du Grand Roy ! Il ne nous appartient pas d’affirmer catégoriquement que la mélodie est – ou n’est pas – de Lulli, pour ce motif d’ailleurs suffisant que nous ne pourrions baser notre assertion dans un sens ou dans l’autre, sur des témoignages et des documents irréfutables. Reconnaissons, simplement, que la musique est charmante en sa grâce un peu mélancolique, en sa naïveté, en sa simplicité, de même que les paroles sont pleines de fraîcheur et de délicate ingénuité. 

Au clair de la lune dans CHANSON FRANCAISE 170px-Au_clair_de_la_luneCette mélodie a servi de thème à des « variations » pour piano tout à fait réussies, dues au compositeur Lucien Lambert. Lesdites « variations » ont obtenu, il y a une quarantaine d’années, un vif succès auprès des exécutants – d’une certaine force, car elles ne sont pas très, très faciles à jouer, et surtout à bien jouer ! Dans un de ses opéras-comiques – qui n’est pas la plus populaire de ses œuvres – à cause de la Dame Blanche, Boieldieu [François-Adrien Boieldieu (1775-1834)] a intercalé des « variations » pour chant sur Au clair de la lune, qui atteignent tout bonnement à la perfection dans le genre. Les personnes qui ont entendu – au Trianon-Lyrique, par exemple –, les Voitures versées, de Boieldieu, ne me contrediront pas, j’en ai la conviction. Et voilà pour Au clair de la lune – ou de la lume – paroles de X…, musique de Lulli, à moins qu’elle ne soit pas de Lulli !

(D’après « Le Petit Journal illustré » n°1827 paru en 1925)

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Brigitte FONTAINE j’adore

Posté par francesca7 le 23 mars 2014

 

 

Brigitte FontaineBrigitte Fontaine (née le 24 juin 1939 à Morlaix) est une auteur-compositeur-interprète, comédienne, dramaturge et écrivain française.

Fille d’instituteurs, Brigitte Fontaine développe très tôt son goût pour l’écriture et la comédie. Son enfance, qu’elle déclare globalement heureuse, se déroule à Plouyé, une petite commune du Finistère, puis à Morlaix. Son bac littéraire en poche, elle se rend à Paris à 17 ans, pour devenir comédienne. Elle joue notamment au Théâtre de la Huchette dans La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco.

L’audience de Brigitte Fontaine s’est notablement élargie depuis le début des années 2000, et ses apparitions télévisuelles ne sont jamais banales. Humaniste et libertaire, Brigitte Fontaine l’est aussi depuis toujours dans ses engagements, comme lorsqu’elle signe le manifeste des 343 (en 1971 et en 2011), s’exprime (dès 1990) contre les guerres en Irak, soutient lesétrangers en situation irrégulière et se prononce contre les prisons.

 

Disques d’or (2001-2004)

Brigitte FONTAINE j'adore dans CHANSON FRANCAISE 250px-Brigitte_Fontaine_20100330_Salon_du_livre_de_Paris_1

Disques d’or, ses albums Kékéland (2001) et Rue Saint Louis en l’Île (2004) ont bénéficié de collaborations prestigieuses (Noir Désir, Sonic Youth,Archie Shepp, -M-, Gotan Project, Zebda, etc.) et se présentent comme des bouquets variés, comprenant tangos (PipeauRue Saint Louis en l’Île) et rock (Bis Baby Boum Boum), trip hop (God’s NightmareEloge de l’hiver) et reggae (Je fume), mêlant sentiments (Profond) et voyages (GuadalquivirFréhel), Betty Boop et la série noire (Rififi), Simone de Beauvoir et Rabelais… Depuis 2001, Brigitte Fontaine est en tournée dans toute la France (avec des escales en Belgique, en Suisse et même à Londres et Barcelone), accompagnée sur scène des mêmes musiciens (le bassiste Bobby Jocky, le guitariste Yan Péchin, le pianiste Dondieu Divin, le batteur Patrick Baudin, le violoncelliste Frédéric Deville et bien sûr le percussionniste Areski Belkacem).

Surgie de ma mémoire d’un tas de sable, Brigitte Fontaine dans un rituel plus proche de l’empire de la folie que de l’empire des sens, se détruisait implacablement avec pour compagnon d’enfer le tendre et fidèle Areski.
De ce tas de sable se bâtissaient tous les châteaux hantés, toutes les folles complaintes.
C’était à la Grange aux Belles en une année perdue comme un sou dans la poche.
Il n’y a plus de grange, quelques belles encore tournent autour de ces instants et passent muettes. 

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http://www.youtube.com/watch?v=zyQzKHGdO8c#t=11
 
Depuis ces moments de crucifixion où la carriole des jours allait à l’abîme, escortée par les fumées et les piqûres de rémission des faux paradis, depuis ces temps de nudité, Brigitte Fontaine est devenue la reine du Kékéland.
Ses dévots, ses serviteurs se pressent, et Brigitte tirée de l’oubli, du néant se laisse faire, étonnée de vivre encore.

 
220px-Brigitte_Fontaine-130911-0008WPAvant Daho et d’autres, avant les Japonais qui en ont fait une déesse androgyne, la belle araignée folle repliée dans son logis de l’Île Saint-Louis existait entre chats et paroles.
Ses comptines de la folie ordinaire des hommes et de l’amour se passaient comme philtres magiques, Brigitte la sorcière guérissait du mal, du point du jour qui arrive.

Écrivain aux élans rimbaldiens, Brigitte la renarde, la belle abandonnée, nous avait appris que plus jamais on ne mettrait de la terre dans la bouche de ceux qui parlent.
Higelin, puis Areski avaient mis une ombrelle de musique sur ces prophéties.
Max-Pol Fouchet avait diffusé leur spectacle sur France-Culture, exception non encore transgressée sur une radio publique. Il avait reconnu en Brigitte un grand poète, ce qu’elle est, derrière ses masques de petite fille cruelle ou inconsciente.

Elle aura donc tant parlé, tant déliré que nous ne savons plus qui a dit quoi, mais nous savons que ses mots sont mêlés à notre sang.

Mélange de quotidien fait de poussière et hasard, de dits de petite fille de l’autre côté du miroir, les chansons de Brigitte sont un monde en feu.
Elle, l’étoile noire, nous dit que nous ne serons plus chacun pour soi, mais ensemble dans nos cendres, dans nos utopies, dans nos toupies. Et les saisons en enfer reverdiront, et les festins couleront.
 
Fusée ironique et fuyante, elle tourne ses bras, ses mots et elle est comprise des chats, des enfants, des girouettes et des hommes de construction non ordinaire. Son public est mystique, je me souviens de ce long rappel où tous chantaient près d’une demi-heure devant la scène vide car elle ne revient jamais.

le site officiel : http://brigittefontaine.artiste.universalmusic.fr/

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Trouvères et troubadours : la musique au Moyen Âge

Posté par francesca7 le 22 janvier 2014

 

 

 

BernardDeVentadourUn des aspects particulier de la musique du Moyen Âge en France s’épanouit dans l’art des trouvères et des troubadours, art profane entièrement monodique, alors que la musique d’église de l’époque s’oriente progressivement vers un art polyphonique. Depuis un passé immémorial, ces compositions mélodiques se propagent, célébrant le plus souvent la nature, l’histoire, l’amour ou les métiers. Parfois accompagnés de danse, ils présentent tous une simplicité charmante et une réelle fraîcheur de sentiments. Mais il faut arriver au IX e siècle pour voir apparaître en grand nombre des créations non religieuses qui expriment le désir d’élargir le domaine de l’art.

 

Trouvères et troubadours

L’initiative de ce mouvement poétique et musical prend sa source dans le midi de la France. Les premiers à s’engager dans cette voie sont les « trobadors » de Provence, puis les pays de langue d’oc (au sud de la Loire entre la mer, les Alpes et les Pyrénées). Les trouvères ou poètes-musiciens du nord continuent l’œuvre commencée par les troubadours. Cet art particulièrement florissant au XII e et XIIIe siècle, dont nous avons conservé des manuscrits, révèle environ deux cents chansons de troubadours et près de deux mille chants de trouvères (le chansonnier de st-Germain, le chansonnier du Roy et le chansonnier d’Arras). 

Ces poètes des vers et des sons, inventeurs de forme nouvelles toujours écrites avec le plus grand soin,  »soupirent » après leur dame, rendent hommage à leurs suzerains, chantent leurs terres natales ou proclament la gloire de Dieu, soit dans la langue du pays soit en latin. Ils s’accompagnent d’un instrument à corde pincée la « rote », (modifié dès le XI e siècle par le jeu avec archet, la viole) qui double la mélodie et que l’on trouve représenté sur les vitraux des cathédrales. 

Jongleurs et Goliards

Leurs compositions étaient souvent exécutées par les « jongleurs », sortes de musiciens professionnels ambulants et amuseurs en tous genre qui, la vièle sur le dos, la besace au côté, déambulaient de châteaux en châteaux, de villages en villages, avec leur répertoire musical agrémenté de farces. L’hiver pendant le carême ces jongleurs appelés plus tard ménestrels, se rendaient aux écoles de « Ménestraudie » où ils apprenaient les règles de leur art, le jeu de la viole et les chansons nouvelles.

 Les Goliards poètes- musiciens itinérants vivaient en marge des institutions qui les avaient formés. Composés de clercs d’étudiants et de moines ils tournaient en dérision les valeurs dominantes de leur époque par leurs créations satiriques et parodiques. Ils menaient une existence aux mœurs dissolues. Un manuscrit conservé dans un monastère bavarois le « Benedictbeuren » d’où son nom Carmina Burana (chant de Beuren) contient l’immense répertoire des goliards. On y trouve des pièces provenant de toute l’Europe écrites en latin, en vieil Allemand et en ancien Français (du XI e au XIIIe siècle). S’y côtoient de gracieux chants d’amour, des chansons à boire et des satires anticléricales et irrévérencieuses. 

Les genres de compositions

Presque toutes les œuvres procèdent du genre strophique, avec ou sans refrain et demeurent le reflet de la civilisation du Moyen Âge, de son histoire sociale et littéraire : elle est l’expression de la foi chrétienne, de l’esprit chevaleresque à l’époque des croisades et de toutes les nuances de la poésie courtoise. 

- La plus courante est le Canso (chanson) dont les six couplets sont bâtis sur les mêmes rimes.

- La Séréna (sérénade) décrit les lamentations du chevalier amoureux.

- Le Plahn est un chant de deuil.

- L’Aube (ou aubade) parle de la tristesse de deux amants contraints de se séparer au lever du jour.

- Les Siventès sont des satires politiques.

- La Ballade est destinée à être dansée.

- La Pastourelle révèle l’amour qu’inspire une bergère.

- La Chanson des croisades met en valeur la prouesse des croisés au service de la foi et l’urgence de la quête amoureuse exacerbée par le danger. 

-          Le Partimen (jeu-parti en langue d’oïl) et la Tenso sont des œuvres crées par plusieurs troubadours elles parlent le plus souvent d’amour.

 La chanson courtoise au Moyen Âge

Le culte de la femme est au Moyen Âge le centre d’où émane toute poésie et se présente comme une sorte de transposition de l’amour divinisé, d’une grâce naturelle et prenante, la mélodie garde un ambigu assez restreint. La langue d’oïl est plus rude, moins fluide mais plus nerveuse, rendant l’intonation nette et franche, tandis que la langue d’oc chantante et caressante s’agrémente d’ornements mélodiques expressifs et souples qui lui confère un charme particulier. Notons le Rondeau qui fut très en vogue dès le début du XIII e siècle où le refrain se répète à la fin de chaque strophe et s’intercale au milieu de chaque couplet.

Principaux compositeurs. Ces poètes- musiciens se rencontrent dans toutes les classes de la société : moines et comtes, fermiers, marquis, marchands ou clercs (on y retrouve même des femmes compositeurs).

Citons quelques troubadours : Guillaume IX comte de Poitiers qui fut l’un des premiers à partir en croisade. Marcabru gascon du XI e siècle auteur de la chanson des croisades, qui se fit moine, Bernard de Ventadour à la fin du XII e siècle, Gaucelm Faidit auteur du Planh sur la mort de Richard Cœur de lion, Hambault de Vaquaires rendant un hommage d’une exquise délicatesse à la dame de ses pensées dans la ravissante « Estampiella Kalenda Maya » et surtout Jaufré Rudel auteur de la délicieuse « Canso à la princesse lointaine »qui fut chantée plus tard par Rostand. 

Trouvères et troubadours : la musique au Moyen Âge dans CHANSON FRANCAISE troubadourms6Parmi les trouvères, Chrétien de Troyes et Gautier d’Epinal, le châtelain de Coucy, aux mélodies originales, Thibault IV comte de Champagne au XIIIe siècle dont les œuvres se distinguent par la délicatesse du sentiment et la grâce de l’expression. L’humble ménestrel Colin Muset manie admirablement le genre satirique. Arras voit se se développer le style des trouvères-bourgeois (le jeu-parti de la pastourelle). Le plus connu est Adam de la Halle auteur du jeu de Robin et de Marion, et de très beaux rondeaux. 

La chanson savante à l’étranger

Les pays germaniques ont eux aussi leurs trouvères et troubadours : ce sont les « Minnesänger » (du mot ancien Minne indiquant la pensée sentimentale (dont l’objet est la femme aimée) et Sänger le chanteur. Cet art se développe dès la fin du XIII e siècle et prend tout son essor le siècle suivant. Parmi les plus célèbres citons : le duc Henri IV de Breslau, le margrave Othon de Brandebourg, le moine de Salzbourg. L’on retrouve également des trouvères bourgeois, les Meistersinger, maitres-chanteurs populaires dont les chants plus lents et plus religieux annoncent déjà le choral luthérien. 

Au XIX e siècle Wagner illustre dans Tannhauser un célèbre tournoi à la Wartburg et dans « les maître-chanteurs de Nuremberg » met en scène cette corporation, en particulier un nom illustre : Hans Sach.

Dans sa  »divine comédie », Dante cite les troubadours Français devenus célèbres. Le roi Denis du Portugal introduit dans son pays la culture poétique provençale en appelant des compositeurs Français à sa cour. En Italie, st-François D’assise, dont le « Cantique des créatures » était probablement chanté, marque le point de départ du mouvement lyrique religieux en langue populaire. Enfin en 1252, Alphonse X, roi de Castille grand amateur de musique et de poésie s’est rendu célèbre par ses cantiques à la vierge. 

Un grand nombre d’œuvres de trouvères et de troubadours existent encore de nos jours. Si elles nous paraissent parfois simples et naïves, on ne peut nier leur grand charme poétique, leur vive spontanéité et leur souplesse rythmique. Cet art représente pour la musique Française au Moyen Âge une tradition originale basée sur l’esprit chevaleresque d’une part et sur les croisades d’autre part. Toutes les manifestations de ces formes musicales et chantées consistent à  »servir  » ( servir Dieu, servir le suzerain, servir la femme) mais également à diffuser de manière attrayante des informations et un peu de rêve dans toutes les couches sociales… 

Bibliographie

- Brève histoire de la musique au Moyen-Age de Olivier Cullin. Fayard, 2002.

- La musique du Moyen Age de Albert Seay. Actes Sud, 1992.

- Chansons des trouvères de Samuel N Rosenberg. Poche, 1995.

- Au temps des troubadours de Geneviève Brunel-Lobrichon. hachette, 1999.

 

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dix chefs-d’oeuvre de Piaf en VIDÉOS

Posté par francesca7 le 12 janvier 2014

 

« Mon légionnaire » (1937)

C’est le premier grand succès d’Édith Piaf, mais c’est une reprise ! Écrite par Raymond Asso, un ancien légionnaire, cette chanson fut d’abord interprétée par Marie Dubas, reine du music-hall dans les années 30. Devenue la maîtresse d’Asso, Piaf enregistrera sa propre version de Mon légionnaire et en fera l’une de ses chansons emblématiques, incarnant parfaitement la femme amoureuse d’un légionnaire qui, après une nuit d’amour, refusa de l’épouser. Mon légionnaire fut aussi reprise en version funk par Serge Gainsbourg.

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http://youtu.be/mHRFxmRh7kY

 

« La vie en rose » (1946)

C’est le tube qui fit de Piaf une superstar planétaire. La vie en rose, c’est d’abord des mots griffonnés sur une nappe de papier avec son amie Marianne Michel en 1945 à la terrasse d’un café. Elle est alors amoureuse d’Yves Montand, qu’elle a pris sous son aile. Après l’avoir fait remanier par son parolier fétiche, Henri Contet, Piaf enregistrera la chanson en octobre 1946. Reprise des centaines de fois, entendue dans des centaines de films, La vie en rose est devenue un classique. Pour le monde entier, cette chanson incarne la France pittoresque des bals musettes et de l’amour.

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http://youtu.be/rwkjWJKn-GI

« Hymne à l’amour » (1949)

Écrite par Piaf en l’honneur de son grand amour d’alors, le boxeur Marcel Cerdan, elle fut jouée pour la première fois à New York le 14 septembre 1949. « Si un jour la vie t’arrache à moi, si tu meurs que tu sois loin de moi, peu m’importe si tu m’aimes, car moi je mourrai aussi. » Ces paroles chantées sur la scène du Versailles seront prémonitoires : 44 jours plus tard, Marcel Cerdan meurt dans un accident d’avion sur le vol Paris-New York alors qu’il venait la rejoindre. Anéantie, elle prendra de fortes doses de morphine, jusqu’à devenir accro.

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http://youtu.be/QvHph2zrMrA

« Padam padam » (1951)

En 1941, Piaf vécut une courte mais intense liaison avec le compositeur juif galicien Norbert Glanzberg. Cette année-là, elle déchira le visa qui lui aurait permis de fuir la France pour les États-Unis. Elle se rattrapera en l’aidant à échapper aux nazis en l’installant dans un château de la Côte d’Azur. Il composa de nombreuses chansons pour Piaf, dont Padam padam et Mon manège à moi. Ils resteront amis jusqu’à la mort de la chanteuse en 1963.

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http://youtu.be/LfmguyDRBwU

 

« La foule » (1957)

La foule est une reprise de Que nadie sepa mi sufrir, composée et écrite en 1936 par deux Argentins. C’est une valse péruvienne, un genre très populaire en Amérique latine entre les années 1930 et 1950. Piaf entendit cette chanson pour la première fois en 1953, lors d’une tournée sud-américaine. Elle enregistra une version française (avec les paroles de Michel Rivgauche) et fit de ce tube régional un tube mondial. 

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http://youtu.be/Fgn8gZHJZzA

« Mon manège à moi » (1958)

En composant Mon manège à moi, Norbert Glanzberg créa une petite nouveauté dans le monde de la chanson : il fit du refrain l’accompagnement du morceau, créant ainsi une impression de manège qui tourne. 

 

« Milord » (1959)

C’est l’histoire d’une gentille prostituée qui console les bourgeois. Une histoire que Piaf connaît bien : elle a elle-même été élevée dans le bordel que tenait sa grand-mère en Normandie. En 1958, au sommet de sa gloire, Piaf rencontre Georges Moustaki. Entre la Môme et le Métèque, l’amour est houleux. C’est elle qui le lança dans la chanson. Il lui écrira Milord, l’un de ses plus grands succès. De 18 ans son cadet, il la quittera un an plus tard. 

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http://youtu.be/oromrP0iu3E

« Non, je ne regrette rien » (1960)

Dédiée à la Légion étrangère, cette chanson représente l’état d’esprit de Piaf trois ans avant la fin de sa vie tumultueuse, mais aussi son engagement pour les soldats, pour qui elle a chanté tout au long de la guerre. À l’époque de l’enregistrement, la France était en pleine guerre d’Algérie. Non, je ne regrette rien est devenue l’hymne des partisans de l’Algérie française.

 

« Mon Dieu » (1960)

Enfant, Piaf tombe dans la religion. Elle racontera qu’à 7 ans, victime d’une kératite aiguë, elle perd la vue. Sa grand-mère l’amène alors à Lisieux où elles implorent sainte Thérèse. Quelques jours plus tard, elle recouvrera la vue et ne perdra plus la foi. Cette anecdote est sans doute romancée, car il semble que la chanteuse n’ait jamais été atteinte de cécité. 

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http://youtu.be/3rLjzT9aNEc

« À quoi ça sert, l’amour » (1962)

Un an avant sa mort, gravement malade, Piaf épouse Théo Sarapo, un jeune et beau Grec de 26 ans. Elle en a alors 46. Ensemble, ils interprètent À quoi ça sert l’amour, un succès mondial. Il restera à ses côtés jusqu’à sa mort et ne se remariera jamais. 

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http://youtu.be/ZtnTaUcMLjA

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