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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La promenade du Thiou

Posté par francesca7 le 2 octobre 2013

La promenade du Thiou, le long
de la plus petite rivière de France

(Source : Le Dauphiné)

 La promenade du Thiou dans COURS d'EAU-RIVIERES de France telechargement-16

Aux nombreux promeneurs et touristes, le long de ses quais puis de ses berges, le Thiou offre une belle balade en plein coeur de ville. Lesavantages de cette pittoresque promenade familiale sans dénivelé sont ses ombrages et ses reflets ainsi que l’observation de la faune et de la flore.

Du lac d’Annecy, depuis le pont de la halle, jusqu’à sa confluence avec le Fier, affluent du Rhône, sur 3,5 km, c’est la plus petite rivière de France. Déversoir naturel du lac dont il dépend entièrement, il permit jadis de faire tourner moulins à farine, meule de coutelier, tanneries et manufactures diverses.

On peut encore apercevoir des traces de l’histoire avec la construction des bâtiments et des vannes. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, il n’y avait pas de quai. Les portes de certaines maisons s’ouvraient directement sur l’eau avec les anneaux qui servaient pour amarrer les barques. Vers 1874 a été réalisé le fameux système de régulation du cours, communément appelé « Les vannes du Thiou ».

Une promenade bientôt prolongée
Arrivé sur la passerelle bleue, nous rejoignons par la rive gauche la commune de Cran-Gevrier. Sur chacune des rives se trouvent des aires de jeux pour les enfants. Il est reposant ensuite de contempler dans le calme et le silence, les reflets des arbres sur la surface lisse de l’eau. À la passerelle de l’arc-en-ciel, selon la légende des 7 fées du Thiou, les larmes d’une fée, tombées dans le Thiou un jour d’arc-en-ciel, ont transformé les brillants reflets des écailles de poissons, en or.

Un peu plus loin, nous sommes au cœur de la ville de Cran-Gevier, à Chorus avec le cercle de l’eau, une petite île formée par le Thiou. Devant le centre culturel de La Turbine, on peut alors observer la cheminée des tissages, le roue à auget… La promenade sera bientôt prolongée au milieu de l’éco-quartier Les passerelles. Le pôle de l’image en mouvement et d’activités créatives va s’installer dans ce site après la réhabilitation des deux halls des anciennes papeteries. Le retour depuis le Pont Neuf peut se faire à présent par la rive gauche avec la promenade du Saint-Sépulcre.

Christian Philippe-Janon
Le Dauphiné

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Le plus petit fleuve de France

Posté par francesca7 le 2 octobre 2013

La Veules, le plus petit
fleuve de France à vélo

(Source : Paris Normandie)

 Le plus petit fleuve de France dans COURS d'EAU-RIVIERES de France telechargement-15

Veules-les-Roses. Histoire, patrimoine, faune et flore, plage…, le circuit du plus petit fleuve de France, la Veules, reste passionnant, charmant, permet de s’échapper et de repartir requinqué

Soyons honnête. A vélo, la virée ressemble plus à une promenade tranquille, avec tout de même quelques petites montées et descentes aussi sèches que courtes. A Veules-les-Roses, le circuit du plus petit fleuve de France s’arpente sans encombre, à condition toutefois d’être matinal. Sans quoi, vous risquez de croiser trop de piétons.

Se perdre est conseillé, au bout, il y a toujours la mer
Le départ se fait au pied de la falaise. Petit tour circulaire vers la mer, en devisant le bleu du ciel (pour de vrai) histoire de se dire qu’au bout de la boucle, la mer sera toujours là, version été (pour de vrai). Tout de suite, il faut se hisser pour redescendre rapidement vers la place du marché, rebaptisée place des Ecossais le jour de la Libération. Les habitations, rehaussées largement de briques, de silex, sont plutôt bien entretenues. Mais c’est la salle Anaïs Aubert qui attire l’œil. Une salle de cinéma qui aligne quatre ou cinq films, en alternance. Un bon point pour la cité.

Quelques maisons fort bien fleuries plus loin, le circuit évoque les tisserands par le biais de magnifiques chaumières. L’atmosphère humide, de faibles écarts de températures ont contribué à la régularité et à la finesse du fil de coton sorti de ces belles bâtisses de Veules. Jusqu’en 1847, quand les métiers à tisser mécanique ont commencé à se faire entendre. Un coup d’œil sur la chapelle en grès édifiée en 1162 – dernier vestige du couvent fondé par les Pénitents du Tiers Ordre de Saint-François d’Assise -, et il faut (un peu) forcer sur les pédales pour rejoindre la cressonnière, lieu incontournable de Veules-les-Roses. Pas de chance, c’est l’été et le cresson est maigrichon.

C’est à partir de fin juillet que les semis ou bouturages sont effectués, pour s’achever en mars. Il faut 6 à 8 semaines pour que les bottes (ou chignons) soient formées, prêtes pour la consommation. Pour l’heure, aux sources de la Veules, même un peu vides, les lieux conservent leur magie. Avec des canards colverts à observer, à moins de dénicher (avec un peu de patience) une poule d’eau. Les abords de la cressonnière alternent avancées, recoins pour déboucher sur de nouveaux points de vue, et forcément admirer l’un des onze moulins de la boucle.

Redescendre vers un des plus beaux endroits du circuit, l’abreuvoir. Jadis, le gué était la seule entrée de Veules, et les animaux venaient s’y désaltérer. On s’y attarde sans se faire prier tellement les chaumières sont belles, et les truites pas farouches du tout. Cela dit, les lieux constituent des frayères pour la Fario. Interdiction de pêcher par conséquent. Même considération de l’autre côté de la rue principale de Veules, où le Moulin Anquetil en impose, tourne allègrement.

Incendiée lors de la bataille de Veules en juin 1940, sa roue se joue du temps. La suite, superbe, est faite d’un sentier qui alterne montées, descentes, angles droits, passages entre les arbres, le tout rythmé toujours par les moulins : celui des Aïeux, des Tourelles, du Marché, de la Mer… Les habitations embrassent constamment le plus petit fleuve de France. Il est vrai qu’avec des Pucheux (récipients), on puisait autrefois l’eau dans ce fleuve. La Veules, justement, débouche sur la mer. La voilà de nouveau, toujours bleue et charmeuse.

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Au gré de la Seine

Posté par francesca7 le 27 septembre 2013

 

Pour son émission de rentrée, Patrick de Carolis installe le plateau aux Hospices de Beaune en Bourgogne. Au sommaire : L’héritage des ducs. Retour sur l’extraordinaire épopée des ducs de Bourgogne de Philippe le Hardi à Charles le Téméraire. – Au coeur du vignoble. – La Bourgogne côté nature. Retour sur l’extraordinaire épopée des ducs de Bourgogne. De Philippe le Hardi à Charles le Téméraire, ces hommes ont fait rayonner la Bourgogne dans une grande partie de l’Europe et ont aussi fait vaciller le trône de France. Les Bourguignons souhaitent voir inscrits les climats de Bourgogne, les parcelles entre Dijon et Santenay, au patrimoine mondial de l’Unesco. Balade régionale à la découverte de la plus grande forêt de feuillus d’Europe de l’Ouest. Ce territoire est également une terre riche de canaux, de lacs et de sources thermales.

Image de prévisualisation YouTube

Il vous entraine à la découverte de ce fleuve long de près de 800 kilomètres, de sa source en Côte d’Or jusqu’à son embouchure à Honfleur, en passant bien sûr par Paris, dont les rives sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco.

Ce voyage au fil de l’eau est l’occasion de montrer les différents visages de ce fleuve chargé d’histoire, au poids économique en constante progression. Mais la Seine est également un lieu de villégiature, de loisirs et de fête pour des riverains amoureux de ce décor qui inspira les Impressionnistes…

 

Émission Des Racines et des Ailes du 14/09/2011 sur France 3

1er reportage : Il était une fois la Seine
Tout au long de son parcours, la Seine alterne les visages. Grâce au renfort de l’Aube, de l’Yonne puis de la Marne, elle prend l’allure qu’on lui connaît après Paris : une autoroute fluviale empruntée par de très gros convois. Mais la Seine prend son temps : elle forme des boucles, comme si elle cherchait sans cesse le meilleur chemin pour rejoindre la mer.

« Elle a une pente très très faible. Moins d’un centimètre au kilomètre. A titre de comparaison, un caniveau est trois fois plus pentu ! » A la barre de son bateau, Dominique Polny, un ancien des Voies Navigables, nous parle de son rêve : « J’aimerais traverser la Seine à pied. C’était possible avant 1860, avant que les hommes n’installent des barrages et des écluses pour assurer une navigation 365 jours par an ». La Seine a marqué l’histoire, forgé des destins, fondé des villes.

2e reportage : Les visages de la Seine
Après de longues années noires, la Seine retrouve des couleurs ! Le transport fluvial reprend de plus belle, le trafic est en constante augmentation : + 9 % en 10 ans. Cette embellie est évidemment la bienvenue pour les compagnies maritimes, les ports, les mariniers et tous ceux qui vivent sur et par le fleuve.

3e reportage : Loisirs en Seine
Lieu de plaisirs, de loisirs et de villégiature, pour Jérome Crépatte, la Seine, c’est tout ça à la fois ! Il est né et a grandi près de Vernon avec le fleuve comme décor… Aujourd’hui, à 45 ans, il en est toujours amoureux : il vit les pieds dans l’eau, dans une petite maison près de Giverny, avec son bateau amarré sur son quai privé. Il l’utilise pour aller faire les courses ou pour aller travailler. Car Jérôme possède plusieurs restaurants et hôtels avec vue sur Seine.

Aujourd’hui, de plus en plus de Français souhaitent vivre au plus près de la nature. Du coup, la Seine, c’est un peu comme la mer : les maisons et les terrains les pieds dans l’eau sont très convoités. Le mètre-carré s’arrache à prix d’or. Mais pour profiter des flots à moindre coût, certains ont trouvé l’astuce.

Diffusion : mercredi 14 septembre 2011 à 20h35 sur France 3
Intervenants : Yves Chevalier, Directeur du Château de la Roche-Guyon. Alain-Frédéric Fernandez, Fondateur de l’association Eau & Lumière

En savoir plus : http://programmes.france3.fr/des-ra…

 

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Au fil de l’eau de la Loire

Posté par francesca7 le 27 septembre 2013

C’est à un passionnant voyage à la découverte des innombrables trésors du plus long fleuve de France auquel nous vous convions par l’intermédiaire de l’émission Des Racines et des ailes sur France 3 TV . Plus de mille kilomètres au cours desquels nous partons à la rencontre de passionnés du fleuve LA Loire et de ses richesses naturelles et architecturales :

Les gorges sauvages en Auvergne, les châteaux emblématiques d’Amboise et de Chaumont-sur-Loire (où nous installons les plateaux de l’émission), sans oublier Nantes, l’ancien plus grand port d’Europe, dont les quais réhabilités sont aujourd’hui très prisés… Des lieux, des histoires, des rencontres qui prouvent, une fois encore, que le patrimoine est l’affaire de tous !

Image de prévisualisation YouTube

Emission Des Racines et des Ailes sur France 3 (mercredi 12 septembre 2012 à 20h35)

3 reportages

La Loire sauvage
Elle est considérée comme le dernier fleuve sauvage d’Europe. L’histoire commence en Ardèche, au pied du Mont Gerbier de Jonc, un ancien volcan éteint depuis huit millions d’années.

« Ne vous attendez pas à trouver ici LA source de la Loire ». L’avertissement est signé Dimitri Moine, guide accompagnateur de montagne. « En fait, la Loire bénéficie de l’apport d’une multitude de résurgences dans la vallée ». Des sources multiples pour un fleuve unique qui compte de nombreux afficionados ! En Haute-Loire, des passionnés de pêche tentent de dénicher la truite « parfaite, originelle » : la Fario, le poisson du pays, un cadeau de la Loire sauvage.

Le Val de Loire
Le Val de Loire traverse quatre départements et deux régions (Centre et Pays de la Loire) et s’étend sur plus de 300 kilomètres. Dans cette vallée, le fleuve s’élargit, le relief s’adoucit et pour les Ligériens, la Loire devient ressource

Aux portes de l’océan
L’estuaire de la Loire est l’ultime parcours de la Loire, allant de Nantes jusqu’à son embouchure sur l’océan atlantique. C’est le long de ces rives que nous avons rencontré des hommes et des femmes passionnés par ce territoire aux couleurs et aux atmosphères uniques…

De sa source au Mont Gerbier de Jonc dans le Massif central jusqu’à son estuaire sur la côte atlantique, en passant bien sûr par le Val de Loire, classé au patrimoine mondial de l’Unesco…

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La Têt des Pyrénées

Posté par francesca7 le 18 août 2013

La Têt des Pyrénées dans COURS d'EAU-RIVIERES de France 250px-tet_villefranche-de-conflent

La Têt est un fleuve des Pyrénées. Le régime de ce cours d’eau des Pyrénées est tributaire de l’enneigement et de la fonte des neiges au printemps, et secondairement des pluies automnales. Si son débit est souvent faible, la Têt peut connaître des crues spectaculaires et son débit atteindre un record de 3 600 m3⋅, comme lors de l’aiguat d’octobre 1940.

Son débit a été observé sur une période de 32 ans (1973-2004), à Rodès, petite localité des Pyrénées-Orientales, située au pied du barrage de Vinça et donc assez éloignée de son embouchure dans la mer. Le bassin versant du fleuve y est de 974 km2, c’est-à-dire 63 % de sa totalité (qui vaut 1 400 km). Les débits suivants ne sont donc pas les débits naturels, car fortement influencés par la mise en service du barrage en 1976. On distingue trois périodes annuelles au niveau du barrage de Vinça. La première période ou période de remplissage va du 1er avril au 30 juin. Du 1er juillet au 30 septembre se déroule la deuxième période ou période de déstockage, qui permet de soutenir le débit du fleuve en été, et aussi de fournir de l’eau pour l’irrigation des cultures. Enfin, du premier octobre au 31 mars, c’est la période d’attente : le barrage est presque vide et est prêt pour l’écrêtement de crues éventuelles.

La Têt présente des fluctuations saisonnières typiques d’un régime à dominante nivale incontestable. On y distingue en effet deux périodes de crue. Les hautes eaux de fin d’automne portent le débit mensuel moyen à 10,2 m3⋅/s, en décembre, et sont suivies d’une légère baisse de débit jusqu’à 8,56 m3⋅/s en février. Suit alors une deuxième montée du régime aboutissant à un second sommet – de loin le plus important – en mai (22,7 m3⋅/s). Il est dû à la fonte des neiges. Par après, dès le mois de juin, s’amorce une décrue rapide suivie des basses eaux d’été qui mènent le débit moyen à son étiage du mois d’août avec une moyenne mensuelle de 7,49 m3⋅/s, ce qui reste assez élevé, il est vrai. Au total, les oscillations saisonnières paraissent ainsi fort peu importantes, mais les fluctuations sont bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.

Pour se faire une idée de l’importance de ces débits de crue, on peut les comparer à ceux du Loing, affluent important de la Seine, en amont de Paris, dont les crues sont renommées et furent longtemps redoutées, mais rivière quelque peu régularisée actuellement. Le QIX 5 du Loing vaut 150 m3⋅/s(contre 240 pour la Têt) et son QIX 20 se monte à 220 m3⋅/s (moins que les 360 de la Têt). Comme on le constate, les crues de la Têt sont nettement supérieures à celles du Loing en amont de Paris, et ce bien que son bassin soit quatre fois moins étendu, et son débit deux fois moins abondant.

Le débit instantané maximal enregistré durant la période d’observation de 32 ans a été de 533 m3⋅ le 19 mai 1977, tandis que la valeur journalière maximale était de 345 m3⋅ le même jour. En comparant la première de ces valeurs avec l’échelle des QIX du fleuve, il apparaît que cette crue était bien plus importante que la crue cinquantennale calculée (QIX 50), et sans doute très exceptionnelle.

Au total, la Têt est un petit fleuve moyennement abondant, alimenté avant tout par les précipitations, surtout neigeuses, des sommets orientaux des Pyrénées. La lame d’eau écoulée dans son bassin versant est de 323 millimètres annuellement, ce qui est modéré, équivalent à la moyenne d’ensemble de la France tous bassins confondus. Le débit spécifique du fleuve (ou Qsp) atteint 10,2 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

La Têt prend sa source au pied du pic Carlit, à 2405 m d’altitude, dans la commune d’Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes, traverse d’ouest en est le département des Pyrénées-Orientales, d’abord le Conflent, puis le Roussillon et a son embouchure dans la mer Méditerranée, sur la commune de Canet-en-Roussillon, après avoir traversé la ville de Perpignan.

Son cours est barré, dans sa partie amont, aux Bouillouses (barrage hydro-électrique) et à Vinça (barrage-réservoir).

 

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Sur les berges de La Virlange

Posté par francesca7 le 18 août 2013

 

Sur les berges de La Virlange dans COURS d'EAU-RIVIERES de France telechargement-41 petite rivière baignant la commune de Saugues en Haute-Loire, passait pour être le repaire de moules d’eau douce abritant de véritables perles de joaillerie dont la nacre, si elle n’égalait pas celle de l’Orient, suscitait quelques vocations d’amateurs en quête d’une pêche miraculeuse

La Virlange longe le territoire de la commune de Saugues depuis Esplantas jusqu’au moulin de Pouzas où elle se jette dans l’Ance. Elle est ainsi mentionnée par le Père Louvreleul : « Il y a, en Gévaudan, une petite rivière nommée Virlange, qui vient du pied de la Margeride, près de Chanaleilles, et passe par Ombret, dans laquelle, quand elle est fort basse, on trouve de dans laquelle, quand elle est fort basse, on trouve de véritables perles avec leur nacre, durant l’espace d’une lieue, savoir, depuis le village des Plantats, jusqu’au dessous de la ville de Saugues. »

Audigier, dans son Histoire d’Auvergne, rapporte quant à lui qu’ « on voit quelque chose qui n’est guère moins surprenant sur les frontières de l’Auvergne, du côté de Saugues. Près d’un lieu, nommé Plantat, coule un ruisseau dans lequel on trouve des huîtres que les paysans et les bergers ramassent en été pour en faire un mets assez délicieux. Ils ne vont à cette pêche que lorsque l’eau est fort basse. On découvre dans ces huîtres des perles de la grosseur d’un pois. Toutes donneraient quelque perle, si on ne les ouvrait point avant qu’elles fussent achevées de former. Si la coquille est ouverte avant que la perle ait commencé à se former, on trouve au milieu une figure ronde toute noire ; si elle a quelque commencement, cette couleur noire devient de la couleur de blanc d’oeuf, et lorsqu’elle est dans sa perfection, elle prend la figure et la couleur des véritables perles. Un gentilhomme du voisinage, dans la longueur du temps, en avait ramassé un grand nombre dont il fit un collier qui fut estimé cinquante pistoles à Montpellier. »

L’Annuaire de Pasquet (1835), nous révèle qu’ « une espèce de coquillage fluviatile, l’unio pictorum, se pêche dans la Virlange ; il renferme des perles qui, lorsqu’elles sont d’une belle eau, ont autant de prix pour les joailliers que celles qui viennent de l’Inde. » Divers auteurs, Legrand d’Aussy dans son Voyage en Auvergne, et Payan Dumoulin dans le Bulletin de la Société d’Agriculture du Puy, ont parlé de ce coquillage et des perles qu’il produit. Ce mollusque, d’abord appelé unio pictorum, puis unio margaritifera et enfin aujourd’huimargaritana margatifera, en attendant qu’on lui cherche plus tard un autre nom, se trouve en assez grande abondance dans l’Ance, moins commun dans la Virlange, et extrêmement rare dans la Seuge. La reproduction en est assez longue, et la cupidité des naturels, par des recherches continues, en a singulièrement diminué le nombre. Sa chair ne semble pas comestible, car pour avoir ouvert seulement quelques-uns de ces coquillages, les mains gardent une odeur tenace de nauséabonde fétidité.

Il semble qu’on peut s’estimer heureux quand, après avoir éventré une centaine de ces mollusques, on est arrivé à trouver trois ou quatre perles seulement. Sur ce nombre, il est rare qu’il y en ait une seule qui soit irréprochable de forme et de couleur. Les plus belles n’ont pas l’orient des perles de l’Inde, leur teinte est pus mate et leur éclat pus éteint.

Il est possible que quelques-unes de ces perles ne soient autre chose que des corps étrangers, introduits par accident entre les valves du mollusque, qui les recouvre de nacre, afin que ses tissus ne soient point blessés à leur contact, lorsqu’il peut les expulser. Les coquillages chez lesquels on a le plus de chance d’en trouver sont ceux qui ont été meurtris et déformés par le pied des animaux traversant la rivière, ou par tout autre accident. On rencontre de ces perles à toutes les périodes de transformation : les unes noires et irrégulières, les autres rougeâtres, d’autres enfin finement arrondies et d’un blanc laiteux. L’acharnement déployé à cette pêche à la fin du XIXe siècle, aussi peu fructueuse que rémunératrice, semblait faire prévoir qu’une époque viendrait où il ne resterait de ce mollusque guère autre chose que le souvenir. Et dans les faits, cette espèce est aujourd’hui en voie de disparition.

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La Furieuse par Salins les Bains

Posté par francesca7 le 31 juillet 2013

La Furieuse est une rivière très abondante, comme la plupart des cours d’eau du bassin du Doubs. Son débit a été observé durant une période de 27 ans (1981-2007), à Salins-les-Bains, localité assez proche de son confluent avec la Loue. Le bassin versant de la rivière y est de 43 km2 soit plus ou moins 80 % de sa totalité.

Le module de la rivière à Salins-les-Bains est de 1,6 m3/s.

La Furieuse par Salins les Bains dans COURS d'EAU-RIVIERES de France telechargement-1

La Furieuse présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées, comme bien souvent dans l’est de la France. Les hautes eaux se déroulent en automne et en hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 2,14 et 2,56 m3/s, de novembre à mars inclus (avec un maximum en décembre). Dès fin mars, le débit diminue doucement jusqu’aux basses eaux d’été qui ont lieu de juillet à septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu’à 0,374 m3 au mois d’août. Mais les fluctuations de débit sont bien plus prononcées sur de plus courtes périodes et selon les années.

À l’étiage, le VCN peut chuter jusque 0,043 m3, en cas de période quinquennale sèche, soit 43 litres par seconde, ce qui est assez sévère, le cours d’eau étant alors réduit à quelques filets d’eau.

Les crues peuvent être très importantes compte tenu de la petite taille du bassin versant de la rivière et de son débit moyen. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 25 et 30 m3/s. Le QIX 10 est de 33 m3/s, le QIX 20 de 37 m3 et le QIX 50 de 41 m3.

Le débit instantané maximal enregistré à Salins-les-Bains durant cette période de 27 ans, a été de 37,1 m3/s le 25 octobre 1999, tandis que la valeur journalière maximale était de 30,4 m3/s le 20 février 1999. En comparant la première de ces valeurs avec l’échelle des QIX de la rivière, il apparait que cette crue était d’ordre vicennal, et donc destinée à se reproduire en moyenne tous les 20 ans.

La lame d’eau écoulée dans le bassin versant de la Furieuse est de 1 175 millimètres annuellement, ce qui est trois à quatre fois plus important que la moyenne d’ensemble de la France tous bassins confondus, et nettement plus élevé que deux fois la moyenne du bassin de la Saône (501 millimètres à Lyon). Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint 37,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

La Furieuse traverse ou longe sept communes. Six d’entre elles sont situées dans le canton de Salins-les-Bains, dans le Jura, à savoir, de l’amont vers l’aval : Pont-d’Héry (source) , Chaux-Champagny, Bracon, Salins-les-Bains, Marnoz et la Chapelle-sur-Furieuse.

La Furieuse rejoint la Loue à Rennes-sur-Loue dans le canton de Quingey, dans le Doubs.

D’une longueur de 18,7 kilomètres1, la Furieuse naît sur le territoire de Pont-d’Héry, petite localité située dans une région très boisée et abondamment arrosée (forêt des Moidons), près du lieu dit Scier, à la source de Faux Perrier, à l’altitude 591 mètres. Dans la partie haute, sur la commune de Pont-d’Héry, elle s’appelle aussi, pour Géoportail, le ruisseau de Pré d’Héry.

Son cours a une orientation générale allant depuis le sud-sud-est vers le nord-nord-ouest. Elle se jette dans la Loue à Rennes-sur-Loue, à l’altitude 247 mètres, près du lieu-dit Pont Roz, après le croisement de la Route nationale 253.

 

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Orb de nos rivières

Posté par francesca7 le 19 juillet 2013

 

Pont Vieux de Béziers.l’Orb prend sa source dans les monts de l’Escandorgue au mont Bouviala (Aveyron), alt. 884 m., dans la commune du Clapier, proche du village de Roqueredonde. Entre Ceilhes-et-Rocozels et Avène, il remplit le réservoir du barrage d’Avène, avant de s’écouler dans les gorges de l’Orb jusqu’au Bousquet-d’Orb. À la hauteur de Bédarieux, le fleuve amorce une courbe pour couler vers l’ouest et contourner les monts de Faugères. Après avoir passé la hauteur de la ville thermale de Lamalou-les-Bains, il tourne vers le sud à hauteur de Tarassac où il est rejoint par le Jaur, et traverse le massif des Faugères par des gorges étroites, en direction de Roquebrun. Quelques kilomètres en amont deCessenon-sur-Orb, il rejoint la plaine biterroise et atteint Béziers où il croise le canal du Midi. Il est rejoint par le Lirou au pied du pont vieux. Environ 15 km après Béziers, l’Orb se jette dans la mer Méditerranée à la station balnéaire de Valras-Plage.

L’Orb est un fleuve côtier français, dans les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, dans le département de l’Hérault et de l’Aveyron, qui se jette dans la mer Méditerranée.

La longueur de son cours d’eau est de 136 km1. Situé et coulant dans le département de l’Hérault depuis les monts de l’Escandorguejusqu’à la mer Méditerranée où il se jette à Valras-Plage. Son lit traverse des massifs montagneux du sud du Massif central : l’Escandorgueà l’est, la Montagne Noire à l’ouest puis au nord, et les monts de Faugères avant d’entrer dans la plaine biterroise.

Le débit de l’Orb a été observé sur une période de 42 ans (1966-2007), à Béziers, importante ville historique du département de l’Hérault, située près de son embouchure

Le module de la rivière à cet endroit est de 23,7 m3/s, pour une surface de bassin de 1 330 km2.

L’Orb présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes, avec des crues d’hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 29 et 41 m3/s, de novembre à avril inclus (maximum en janvier), et des basses eaux d’été de juin à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu’à 5,3 m3/s au mois d’août.

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 1,4 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, ce qui n’est pas trop sévère.

D’autre part les crues sont parfois extrêmement importantes engendrant ainsi de graves inondations. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 630 et1 000 m³/s. Le QIX 10 est de 1 300 m3/s, tandis que le QIX 20 vaut 1 600 m³/s. Quant au QIX 50, il est de 1 900 m³/s, soit plus que celui de la Seine à Alfortville (entrée de Paris) qui ne se monte qu’à 1 600 m³/s.

Le débit instantané maximal enregistré a été de 1 630 m3/s le 5 décembre 1987, tandis que la valeur journalière maximale était de 1 430 m³/s le même jour, soit plus que le débit moyen du Rhône à Valence. En comparant le premier de ces chiffres avec l’échelle des QIX du fleuve, on constate que cette crue était d’ordre vicennal, c’est-à-dire destinée à se reproduire statistiquement tous les vingt ans.

La lame d’eau écoulée dans le bassin de l’Orb est de 563 millimètres annuellement, ce qui est élevé, nettement supérieur à la moyenne d’ensemble de la France. Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 17,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Débit moyen mensuel (en m³/s)
Station hydrologique : Béziers [Tabarka]

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le Figarella en méditerranée

Posté par francesca7 le 19 juillet 2013

 

Le Figarella est un ruisseau qui a treize affluents référencés :

  • —– le ruisseau du Ladroncellu, 2,3 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
  • le ruisseau de Meta di Filu, 2,7 km, (rg) et 1 affluent, entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de Purcareccia, 2,4 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de Melaghia, 5,4 km, (rd) et 1 affluent, entièrement sur Calenzana.
  • le ruisseau de Nocaghia ou Nucaghia, 3 km, (rg) et 10 affluent, entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de la Valle d’Alloru, 2,3 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
  • le ruisseau de Frassigna, 2,8 km, (rg) et 2 affluents, entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de l’Onda, 5,1 km, (rd), entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de Curzulosu, 3,8 km, (rd) et 2 affluents, entièrement sur Calenzana.
  • —– le ruisseau de Pelliciani, 2,8 km, (rd) et 1 affluent, sur Calenzana et Moncale.
  • —– le ruisseau de Lioli, 8,4 km, (rd) et 3 affluents, entièrement sur Calenzana.
  • la rivière a Ronca, 9,4 km, (rg) et 2 affluents, sur Calenzana et Calvi.
  • —– le ruisseau de Campu Longu, 10 km, (rd) et 1 affluent, sur Calenzana et Calvi.

 

le Figarella en méditerranée dans Corse figarellaLa longueur de son cours d’eau est de 24 km.

Dans sa partie haute, pour l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Figarella s’appelle ruisseau de Lomitu ensuite ruisseau de Spasimata. Il naît sur les pentes nord de la Muvrella (2 148 m), à l’altitude de 1 930 mètres, juste au-dessus du petit lac de la Muvrella (1 867 m), sur la commune de Calenzana. À la sortie du cirque de Bonifatu, il s’écoule à travers la forêt de Bonifatu. Au lieu-dit Frassigna où il prend le nom de rivière, son lit s’élargit, faisant apparaître de gros galets de granite rose tout au long de sa vallée. 6 km plus bas, depuis le lieu-dit Porta Vecchia, il longe et/ou traverse la commune de Moncale jusqu’à la passerelle où a lieu sa confluence avec le ruisseau de Pelliciani. Il repasse sur la commune de Calenzana jusqu’à la hauteur de l’aéroport international de Calvi Sainte-Catherine. Il termine sa course sur la commune de Calvi, dans le golfe de Calvi, entre le centre équestre et le karting, à l’ouest du Camp Raffalli.

Entièrement dans le département de la Haute-Corse (2B), la Figarella traverse trois communes et deux cantons :

  • dans le sens amont vers aval : Calenzana (source), Moncale, Calvi (embouchure).

Soit en termes de cantons, la Figarella prend sa source sur le canton de Calenzana, puis conflue sur le canton de Calvi.

Dans son étude sur la Corse, de ses origines à l’expulsion des Sarrasins, Xavier Poli se propose de remonter aux sources, de réunir tous les textes des écrivains grecs et romains et toutes les inscriptions intéressant la Sardinia en général, et la Corsica en particulier. Il débute son ouvrage avec ces propos :

« Les savantes recherches du capitaine Ferton, du commandant Caziot, des docteurs Deperet et Caujolle, du professeur Testut nous font faire connaissance avec le squelette de l’homme de ces temps reculés et posent des bases sûres à une question qui ne peut manquer de passionner les esprits que l’histoire de la Corse intéresse.

La race néolithique corse aurait été d’assez grande taille. Par son crâne allongé et sous-dolichocéphale, par la ligne âpre et assez saillante de son fémur incarné, par son tibia remarquablement platycnémique, le squelette retrouvé présente les caractères principaux de la race néolithique de l’Europe occidentale.

Cet homme, ajoute M. Ferton, utilisait pour la confection de ses armes et de ses outils, non-seulement les roches du pays : le silex, le quartz et diverses roches des terrains granitiques, mais aussi les os d’animaux, et une roche étrangère à la Corse, l’obsidienne, qu’il devait recevoir du Monte-Arci, en Sardaigne. … Les relations de commerce entretenues à Bonifacio, avec les peuplades de la Sardaigne, l’emploi coûteux qu’on y faisait de l’obsidienne, bien que le silex du pays, d’égale valeur, fût connu et utilisé, permettent de supposer que le Bonifacien des temps néolithiques était un immigré venu de la Sardaigne, peut-être originaire de l’Afrique. » »

200px-Bonifatu-Nocaghia-1 dans COURS d'EAU-RIVIERES de FranceEt de poursuivre : « La conclusion du capitaine Ferton serait sans réplique s’il était prouvé, après de sérieuses recherches, que l’obsidienne ne se trouve pas en Corse où l’on constate des roches d’origine volcanique. »

  • à partir de -10000, fréquentation humaine de l’île
  • vers -6500, présence humaine sur l’ensemble de l’île qui a laissé des traces, avec la Dame de Bonifacio, et au Cap Corse Petra curbara.
  • -5000 : début de la civilisation proto-corse issue de divers peuplements dont l’origine reste encore incertaine ; on parle souvent de populations venues de la péninsule italienne (italiques,Ligures), et de la péninsule ibérique (Ibères). Certains évoquent également des populations venues d’Afrique du Nord (Libyques).
  • -1500/-1300 : début de la civilisation torréenne. Les Korsi développent la construction de statues-menhirs et de tours.

 

 

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le cours du Lez (fleuve)

Posté par francesca7 le 19 juillet 2013

 

le cours du Lez (fleuve) dans COURS d'EAU-RIVIERES de France lezLa longueur de son cours d’eau est de 29,6  km. Sa source apparaît d’une résurgence du vaste ensemble karstique sous-jacent aux Garrigues nord montpelliéraines, dans la pente sud d’une élévation située au nord de la commune de Saint-Clément-de-Rivière. Le Lez s’écoule alors vers le sud dans une étroite plaine entre les villages de Saint-Clément et Montferrier-sur-Lez sur la rive droite, Prades-le-Lez et Clapiers sur la rive gauche. C’est dans cette zone que se trouve le chabot du Lez.

Arrivé au pied du bois de Montmaur (territoire de Montpellier), il passe entre les reliefs montpelliérains et de Castelnau-le-Lez au fond d’une gorge. C’est à cette hauteur qu’il reçoit en « soutien d’étiage » les eaux du Rhône fournies par la compagnie du Bas-Rhône Languedoc à un débit de 160 litre par seconde. Il retrouve la plaine littorale avant de quitter Montpellier pour se diriger vers Lattes. Un canal naturel formé entre les étangs de l’Arnel et du Méjean lui permet de rejoindre la mer Méditerranée à Palavas-les-Flots.

Sur son parcours, il est rejoint par plusieurs rivières affluentes, dont le plus connu est le Verdanson qui coule dans Montpellier en grande partie enterré puis endigué. Auparavant, il fut baptisé Merdançon à cause de son odeur : il servait de déversoir aux activités des tanneurs et autres activités odorantes de la ville. Le Verdanson reste une curiosité locale par temps d’orage : en quelques instants, son débit proche de presque rien emplit tout l’espace de digue qui lui est consacré.

Le Lez est un fleuve côtier qui coule dans le département français de l’Hérault, entre les communes de Saint-Clément-de-Rivière et Palavas-les-Flots, en passant par Montpellier. Il débouche dans la Méditerranée. Par son débit à sa source, il est classé septième de France.

Les plus vieux textes nous restituent une série de termes gallo-romains : Lesus, Ledus, Lero, Lerus, Lezum, Ledum. Frédéric Mistral dans son dictionnaire Provençal-français indique que le nom « Lez » viendrait de Leich ou Lech signifiant aussi cours d’eau. Quant au passage de Ledum à Lez, il se fit apparemment de façon hésitante, au cours du Moyen Âge.

Le Lez n’est pas seul de ce nom. Il y a un Lez dans la Drôme provençale qui traverse aussi le Vaucluse et se jette dans le Rhône. Il y en a un autre dans l’Ariège, qui sort de l’étang d’Albe, arrose la vallée de Biras et se perd dans le Salat. Le Lez héraultait ne mesure que 29,6 kilomètres, contre 75 pour le drômois et 40 pour l’ariégeois. Cependant il est le seul à mériter le substantif de « fleuve », encore que modeste « petit fleuve côtier », les autres n’étant que des affluents.

Louis XIV ordonna d’un faire un canal pour relier le port de Lattes à celui de Juvénal, le port de commerce de Montpellier. Le port Juvénal était le seul port du fleuve côtier du Lez navigable en grande partie et qui permettait à la Ville de Montpellier de commercer avec les autres villes de Méditerranée. Ce port favorisait les débouchés commerciaux par la mer, via Aigues-Mortes (qui n’était pas ensablé), vers les Villes de Gênes, ou Majorque ou encore Marseille. C’est grâce à ce port que Montpellier connut une belle période entre le 13éme et 14éme siècle. Les denrées importées venaient également principalement du Lez en plus des foires de Champagne et de Brie. Henri Pitotest chargé de la construction de l’aqueduc de Saint-Clément. Cet ouvrage , entre Saint-Clément-de-Rivière et Montpellier va mettre le sceau à sa réputation. Les travaux débutent en 1753 et durent plus d’une décennie. Il est chargé d’alimenter la ville de Montpellier en eau avec l’eau du Lez.
Le Lez entre Castelnau et Montpellier.L’aqueduc est long de 13.904 mètres dont 9652 en sous-sol et 4252 en aérien, pour 4m. de dénivellation (28,9cm/km). Il franchit ravins et ruisseaux de la campagne par des ponts ou rangées d’arcades annonçant, par leur architecture, le chef-d’œuvre terminal, les arceaux de Montpellier. Notamment les arceaux de la Lironde (bien connus à Montferrier) avec ses 12 grandes arcades supportant 54 petites arcades, mais aussi le pont d’Aurelle sur le Verdanson et la rue de la Croix-Lavit et les arceaux de Montferrier, sur le ruisseau de Rullarel (au bout du chemin de Rullarel) malheureusement peu visibles actuellement car envahis par la végétation. Bien évidemment Pitot s’est inspiré du Pont du Gard ; nullement par souci d’esthétique mais plutôt par recherche de solidité. Lorsqu’on le met en service, en 1766, l’aqueduc de Saint-Clément apporte 25 litres d’eau par seconde à MONTPELLIER… Comblant provisoirement un besoin croissant. Par la suite, au début du xxe siècle, l’aqueduc est prolongé jusqu’à la source du Lez car la source de Saint Clément ne fournissait plus assez d’eau pour alimenter la ville de Montpellier. L’aqueduc sera utilisé jusque dans les années 70. En 1981 l’usine de captage souterraine de la source du Lez est inaugurée. Quoi qu’il en soit l’aqueduc de Saint-Clément fut et demeure l’une des plus belles réalisations du Languedoc en matière de travaux publics. C’est aussi un monument qui fait partie de l’histoire de Montpellier et qui a accompagné sa croissance. Sur toute sa longueur, l’aqueduc appartient à la ville de Montpellier et comporte une servitude de passage de 1m50 de part et d’autre de l’ouvrage. Ainsi, il devrait offrir une extraordinaire possibilité de parcours piétonnier, pénétrant jusqu’au cœur de la ville loin de la circulation automobile.

Dans les années 60, la municipalité de MONTPELLIER, décide une exploitation de la nappe souterraine du Lez. Elle captait déjà les eaux de surface du LEZ à Saint Clément depuis 1854, suite à un décret de Napoléon III.
En 1965 et 1967, des plongées expérimentales ont lieu dans le siphon souterrain du LEZ. Elles permettent une reconnaissance jusqu’à la cote moins 25 mètres, sur une longueur de 200 mètres.
D’autres explorations suivent en 1971, 1972 et, en mai 1979 les plongeurs de la COMEX atteignent un point situé à 100 mètres sous terre, et à 500 mètres de la résurgence.

Depuis les années 1980, avec les projets d’aménagements urbains de Montpellier et de Lattes, le Lez a pris une importance esthétique.
en 1981 les travaux d’implantation d’une usine souterraine ont été effectués pour capter l’eau à sa source.

À Montpellier, son cours à la hauteur du nouveau quartier d’Antigone passe au pied de nouvelles résidences, de l’Hôtel de Région Languedoc-Roussillon, du nouveau quartier universitaire et résidentiel de Richter et du nouveau quartier de Port Marianne.

À Lattes, Port Ariane est le nom d’un quartier d’habitat majoritairement collectif organisé autour d’un port de plaisance relié à la mer par le Lez.

Ces aménagements restent cependant menacés par les crues du fleuve. Le bassin de Port Ariane est protégé par des portes en métal qui le protègent d’une élévation du niveau de l’eau. Par temps d’orage, la circulation en bordure du Lez à Antigone et Richter-Port Marianne est souvent interdite.

Pour lutter contre ces débordements du Lez et de ces affluents, il a été complètement endigué à partir du centre de Montpellier et sur toute sa traversée de Lattes. Cependant, les derniers épisodes cévenols de 2002 et 2003 ont fait craindre la rupture des digues lattoises derrière lesquelles s’est construit la principale ville de la commune. Les digues de Lattes ont été jugées insuffisamment renforcées par un rapport de 2006 de l’Inspection générale de l’environnement. Le risque de pertes en vies humaines est réel (rapport de l’Inspection générale de l’environnement). Le journal Marianne a interprété en évaluant le risque à trois cent morts Le renforcement de la protection contre les inondations de la ville de Lattes est en cours.

 

 

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