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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Les bonnes manières

Posté par francesca7 le 8 août 2013

 

 

Bras droit ou gauche : lequel
offrir en société à une femme ?

(D’après « Le Mois littéraire et pittoresque », paru en 1904)

 Les bonnes manières dans AUX SIECLES DERNIERS images-47

La question du bras droit ou du bras gauche divise et déchire tout ce grand pays qu’on appelle « le Monde », ironise l’Académicien Emile Faguet au début du XXe siècle. Doit-on, conduisant du salon à la salle à manger, et reconduisant de la salle à manger au salon la demoiselle ou la dame qui a été confiée à votre sollicitude et à votre galanterie par le maître de la maison, lui offrir le bras gauche ou le bras droit ?

Il y a là-dessus des discussions sans fin et qui commencent à devenir aigres, fait observer notre Académicien. La tradition est que l’on doit offrir le bras gauche, et les hommes de mon âge continueront d’offrir le bras gauche tant que la solution contraire n’aura pas pris force de loi.

La raison de cette tradition est qu’offrir son bras est un symbole qui signifie qu’on offre son cœur et qu’il est assez naturel qu’on offre son cœur du côté où il est. Or, sauf dans la théorie du médecin de Molière, qui avait « changé tout cela », le cœur est à gauche. La raison encore est, ou était, qu’il faut réserver la main droite pour saluer, le salut de la main gauche étant incorrect.

Seulement, cette raison est périmée. Elle n’existait que du temps où l’on donnait le bras à une femme à la promenade. Elle n’existe plus depuis que l’on ne donne le bras à une femme que du salon à la salle à manger et vice versa. Il est évident que du salon à la salle à manger on n’aura pas à saluer un tableau ou un buste. Et du reste, on est tête nue. Cependant, ceci explique très bien la tradition. On donnait le bras gauche à une femme dans les appartements parce qu’on avait l’habitude de le lui donner dans la rue pour conserver sa dextre libre à dessein de saluer.

Il y a toujours eu une exception. Les officiers ont toujours donné le bras droit, par la très bonne raison qu’ils ont un glaive au côté gauche, et qu’il était bon qu’ils n’en heurtassent point la hanche délicate de leur compagne. Mais ceci même remonte au temps où l’on donnait le bras aux femmes dans la rue. Car la correction — du moins de mon temps, précise Faguet — voulait que l’officier, en entrant dans le salon d’une maison où il devait passer un long temps, dîner, par exemple, demandât à la maîtresse de maison la permission de déposer son sabre ou son épée, obtînt cette permission, et se débarrassât de son acier ; après quoi, il n’y avait plus de raison pour qu’il n’offrît pas le bras gauche, comme un autre, pour se rendre à l’endroit où l’on dîne.

Seulement, comme il avait l’habitude d’offrir le bras droit dans la rue, il conservait cette habitude dans le salon, et c’était comme une règle qu’un officier tendît toujours son bras droit. Mais encore, il est bien évident que cette exception, qui avait sa raison toute particulière, confirmait, et très nettement, la règle générale.

Aujourd’hui, il y a une tendance pour le bras droit, ou, tout au moins, le bras droit a beaucoup de partisans. Pourquoi ? Il y a une raison. Il y a toujours une raison. La raison, s’il vous plaît, et j’en sens, n’en doutez point, toute l’importance, est que la droite est la place d’honneur. La place d’honneur dans les cérémonies publiques est à droite, la place d’honneur à table est à droite de la maîtresse de maison. Il est donc assez naturel qu’on offre à une dame la place d’honneur à son côté pour les trop courts moments où l’on a le plaisir de la mener d’un endroit à un autre.

Voilà une bonne raison. Il faut bien, du reste, que je la déclare bonne, pour peu que j’aie d’impartialité, parce que c’est absolument la seule. Elle n’est pas mauvaise, certes, et peut se défendre. Je ferai remarquer cependant qu’elle est plus spécieuse que réelle. La place droite est la place d’honneur, s’il vous plaît, à la condition qu’il y en ait deux. Le chef d’un Etat met un roi à sa droite et un prince à sa gauche ; une maîtresse de maison met un sénateur à sa droite et un député à sa gauche, parce qu’elle a une droite et une gauche, une place à sa gauche et une place à sa droite.

S’il était d’usage, ce qui, du reste, serait grotesque, de conduire deux dames et de faire ce que le peuple appelle plaisamment le panier à deux anses, il est bien certain qu’il faudrait offrir son bras droit à la dame âgée et son bras gauche à la petite demoiselle. Mais du moment qu’il n’y a point deux places, qu’il n’y en a qu’une et qu’il ne peut y en avoir qu’une, le bras droit n’est pas une place.

Vous conduisez une dame et voilà tout ; et vous la conduisez de la manière qui est la plus commode — pour elle — et la plus honnête. Or, ici revient cette considération que c’est le côté du cœur que vous lui offrez en lui offrant le bras gauche, ce qui est honnête. Et ici vient cette considération, enfin, qu’en conduisant une dame vous êtes censé devoir écarter devant elle tous les obstacles qui peuvent se présenter : porte à pousser, chaise à déplacer, etc. Cela n’arrive jamais dans les maisons bien tenues. Autant dire, cela n’arrive jamais.

Mais cela est censé pouvoir arriver. C’est le sens même, le sens secret, le sens profond, le sens mystique du fait même de conduire une dame : on la conduit pour la protéger dans son voyage. Dès lors, étant admis qu’il peut y avoir obstacle à écarter, c’est le bras faible qu’il faut donner ; c’est le bras fort qu’il faut se réserver. Je crois que cet argument est décisif pour le bras gauche.

Tous ces usages mondains, il faut toujours chercher l’origine utile de ce qui est devenu un simple geste conventionnel. Cette origine utile vous donnera la clé de toute la cérémonie et vous enseignera très nettement ce qu’il en faut conserver et dans quelles conditions il faut la maintenir. Si la politesse, en quêtant dans une église, est de passer devant la quêteuse, c’est, la chose ici est lumineuse, qu’il s’agit de lui frayer le passage entre les chaises, un peu pressées quelquefois les unes contre les autres.

Si la place à droite, cette fameuse place à droite, elle-même, est la place d’honneur, c’a été parce que vous placez à votre droite, en quelque sorte sous votre bras droit, qui est le plus fort, la personne que vous tenez le plus à protéger. La place droite, place d’honneur, n’a pas d’autre sens.

Par conséquent, lorsqu’il s’agit de conduire une dame, encore que vous soyez dans un salon, vous faites comme vous feriez dans une forêt, vous vous réservez le bras qui peut vous servir le mieux à renverser les obstacles devant l’être faible que vous avec sous votre haute protection. Je crois que nous sommes au point.

En attendant, tout le monde discute. Les plaisants s’en mêlent :

— Je suis pour le bras droit.
— Pourquoi ?
— Parce que, en offrant le bras gauche à une jeune dame, je lui fais sentir les battements de mon cœur.
— Eh bien ?
— Tandis qu’en lui offrant le bras droit, je sens battre le sien.

Très gentil. Un poète du XVIIIe siècle aurait fait de cela un madrigal, s’amuse Emile Faguet.

— Je suis pour le bras gauche.
— Pourquoi ?
— Parce que je suis gauche moi-même. Alors, en offrant le bras gauche, il me semble que je m’offre tout entier.

Douce modestie.

— Moi, ça m’est égal. Je n’ai pas même à écouter ces discussions.
— Comment donc ! Des discussions si importantes !
— Ça ne me regarde pas. Je suis manchot.

Il n’y a rien à dire.

En tout cas, cette querelle même est d’une utilité immense. Pourquoi ? Mais parce qu’il y a toujours, au commencement des dîners, un instant, sinon de gêne, du moins d’indécision. On ne sait pas de quoi l’on va bien pouvoir parler, et par conséquent on ne parle pas. Maintenant, comme il y a toujours quelqu’un, familier dans la maison, qui, au salon, au moment de prendre la file, a dit en riant à sa compagne désignée : « Bras droit ou bras gauche ? », on cause bras droit et bras gauche dès qu’on est assis à table, jusqu’aux entrées.

C’est d’une utilité incontestable. Ce sont les maîtresses de maison qui ont soulevé cette question pour vivifier le moment du potage.

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Fin d’école de nos ancêtres

Posté par francesca7 le 8 août 2013

 

 Fin d’école de nos ancêtres dans AUX SIECLES DERNIERS images-46

Tandis qu’au Moyen Age certains collèges fermaient leurs portes du 1er septembre à la Saint-Martin (11 novembre), les vacances d’été débutaient, au début du XIXe siècle, à la mi-août. En 1891, celles-ci ayant alors lieu du 1er août au 1er octobre, il fut question de les avancer encore, pour en fixer le commencement au 15 juillet. Proviseur honoraire et agrégé d’histoire, Alphonse Lair s’amuse de la polémique née de l’affrontement entre partisans et détracteurs du projet

Alphonse Lair écrivait ces quelques vers en faveur des vacances d’été prolongées :

Dans un séjour paisible, asile de l’étude,
D’où le ciel a pour lui banni l’inquiétude,
Loin d’un monde orageux au charme suborneur,
Heureux le lycéen, s’il connaît son bonheur !

Malheureusement, le lycéen ressemble au laboureur des Géorgiques : il ne sait pas assez jusqu’où va sa félicité. Il ne s’agit ici ni du collégien du temps de Saint-Louis, dans l’éducation duquel le fouet jouait un rôle si considérable ; ni de celui du temps de Rabelais, obligé de parler latin avant d’avoir appris la langue latine ; ni de celui du temps de Marmontel, si bien formé dans le réfectoire à la tempérance et à la frugalité ; ni de celui d’il y a trente ans (1860), dont nul ne s’occupait, si ce n’est pour savoir s’il travaillait assez.

Il s’agit du collégien de nos jours, de celui dont tout le monde s’occupe, surtout pour savoir s’il ne travaille point trop. Pour éviter qu’il se surmène, lui, si habile à éviter ce qu’on nomme le surmenage, on a diminué les punitions, abrégé les classes, facilité les sorties, multiplié les promenades, amélioré le régime de la cuisine, perfectionné les méthodes d’enseignement, organisé les jeux de plein air et institué le plébiscite en matière de vacances.

Dieu me garde de médire de ces réformes libérales. Le collège est une image de la Société. Quand la discipline sociale s’adoucit, la discipline scolaire doit s’adoucir aussi. L’essentiel est de ne point dépasser la mesure dans l’adoucissement. D’ailleurs, au point de vue de la conduite et du travail, les écoliers d’aujourd’hui valent ceux d’autrefois. Ils ont seulement plus de bien-être. Pour en revenir à notre sujet, il y a eu récemment plébiscite sur le point de savoir s’il conviendrait de modifier les vacances.

Un plébiscite ! direz-vous peut-être. La chose comportait-elle ce que les hommes d’Etat appellent une consultation nationale ? Mon Dieu, c’est toujours une grosse affaire que de changer des habitudes. Un jour, un recteur de l’Académie d’Aix voulut toucher aux congés de Noël, privilège de la région. Marseille fut en révolution pendant vingt-quatre heures. Les élèves n’assiégèrent pas les portes du lycée pour sortir, il est vrai ; mais leurs mères les prirent presque d’assaut pour entrer. Chacune d’elles s’en retourna en compagnie d’un pensionnaire, excepté celles qui en emmenèrent plusieurs. Il fallut rapporter Ecoliers d’après une peinture de Paul Legrand exécutée en 1897 la décision rectorale. Dans le plébiscite dont nous avons parlé, il ne s’agissait point de supprimer tes vacances, mais seulement d’en avancer l’époque, d’en fixer l’ouverture à la mi-juillet et la fin à la mi-septembre.

Sur l’opportunité de ce changement, le ministre compétent a consulté le corps enseignant et l’a invité à consulter lui-même les familles (circulaire du 24 janvier 1891). Un journal populaire est allé plus loin : de son autorité privée, il a consulté la France entière, c’est-à-dire ceux des Français qui ont bien voulu lui répondre. Enfin le conseil supérieur de l’Instruction publique a été appelé à dire son mot dans la question. Il l’a dit tout récemment, par l’organe de M. le docteur Brouardel : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes… ». Le ministre a adopté cette conclusion optimiste. Il n’y aura rien de changé cette année dans l’Université, à l’égard des congés d’été. Comme les années précédentes, les lycéens s’en iront sans trop de regret le 1er août et reviendront sans trop de plaisir, le 1er octobre. Quant à la terre, elle continuera de tourner autour du soleil.

Rappelons brièvement les raisons données dans ce débat, pour et contre. Celles des partisans du changement peuvent se ramener à trois principales, d’abord la santé des élèves, ensuite leur plaisir et celui de leurs familles, enfin le désarroi des études, à partir de la fête du 14 juillet. L’argument tiré du plaisir des élèves et des familles a peu de poids. Les jeunes gens aiment-ils mieux être libres dans la seconde quinzaine de juillet que dans la période correspondante de septembre ? Les parents préfèrent-ils les recevoir quinze jours plus tôt, ou les garder quinze jours plus tard ? C’est une affaire de goût, dans les deux cas, et non une question d’intérêt général. Il en est autrement, quand on parle de la santé des lycéens.

Sans se mettre en frais de rhétorique, on peut faire, de la vie du lycée pendant les chaleurs de juillet, un tableau qui n’ait rien de séduisant. « Classes sans air, cours sans ombre, dortoirs hélas ! non sans odeur… Dans ce milieu énervant, maigres adolescents peinant huit heures par jour sur des livres rébarbatifs… Est-ce le moyen de leur donner ce corps robuste, organe d’un esprit sain, que rêvent pour eux les éducateurs à la mode ? »

Il faut bien le reconnaître : au lycée, pendant la canicule, un travail suivi peut devenir débilitant. Mais il faut l’avouer aussi : les lycéens qui travaillent alors sont en petite minorité, et ils travailleraient encore chez eux, avec moins de profit et plus de fatigue, s’ils étaient contraints de s’en aller en vacances. Nous parlons ici de ceux qui vont subir un examen, surtout de ceux qui vont prendre part à un concours : concours et examen dont l’époque serait difficilement avancée ou retardée, soit dit en passant. Oui, ceux-là se surmènent, surtout quand ils ont oublié le précepte : Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Oui, ceux-là mettent parfois leur santé à l’épreuve. Mais tous les autres se tiennent dans cette sage réserve, familière à l’écolier français quand il se livre à une étude désintéressée, c’est-à-dire dépourvue de sanction immédiate.

Dans toute maison d’instruction publique, à l’approche de la distribution des prix, il y a une période de transition, une époque où les vacances ne sont point encore ouvertes, mais où les études sont déjà closes. Ce sont les dernières semaines de juillet. Dans les classes sans sanction, c’est-à-dire dans les trois quarts des classes, maîtres et élèves se préparent à ne rien faire en faisant fort peu de chose. Des lectures attrayantes plus souvent que des exercices de réflexion, des bains froids, des promenades après souper, tel est le régime de l’internat à l’époque dont il s’agit : il ne peut compromettre la santé de personne.

Mais, objecte-t-on, si les trois quarts des lycéens ne font rien dans la dernière quinzaine de juillet, pourquoi les garder au lycée ? Pour qu’ils puissent travailler pendant la quinzaine précédente, répond-on. En effet, si la distribution des prix était fixée au 15 juillet, les études commenceraient à fléchir à la fin de juin. Si on la fixait à la fin de juin, c’est la dernière moitié de ce mois qui serait compromise. Puisqu’il faut faire la part du feu, mieux vaut sacrifier les dernières semaines de juillet que celles qui les précèdent, parce qu’elles sont moins propices aux études.

En résumé, le travail de fin d’année n’est effectif, et partant fatigant, que pour les candidats aux écoles du gouvernement, et un peu aussi pour les aspirants au baccalauréat. Dans beaucoup de lycées de province, les candidats aux écoles suivent des classes spéciales, à l’intérieur de la maison, jusqu’au moment du concours qui, pour certaines régions, ne commence qu’au mois de septembre. Avancer l’ouverture des vacances, ce serait donc donner du loisir à ceux qui en ont déjà et non du repos à ceux qui en ont besoin.. Un tel résultat vaut-il la peine de troubler les habitudes et de rompre la quasi concordance entre les vacances de l’Université et celles du palais ? Ajoutons que la rentrée des classes à la mi-septembre désobligerait les familles qui tiennent à la villégiature au temps de la chute des feuilles : nous aurons alors énuméré les principaux motifs qui ont assuré le triomphe des conservateurs.

Cette victoire est-elle définitive ? Ville assiégée, ville prise, disait-on autrefois. Institution attaquée, institution compromise, peut-on dire aujourd’hui. Depuis longtemps, par la force même des chose l’ouverture des vacances tend à se rapprocher de la période des grandes chaleurs. Au Moyen Age, certains collèges fermaient leurs portes quand le Parlement de Paris fermait les siennes, du 1er septembre à la Saint-Martin. Dans la première moitié du XIXe siècle, c’était du 16 au 18 août que se prononçait en Sorbonne ce discours latin du Concours général, applaudi par tant de personnes qui ne le comprenaient pas. Aujourd’hui, c’est au commencement de ce mois que la Sorbonne rajeunie entend une harangue qui ne perd rien de sa valeur pour être prononcée en français. Un pas encore, et les distributions de prix coïncideront avec la solennité du 14 juillet.

Le changement arrivera d’une façon insensible, s’il arrive. Entraînés sur la pente, les chefs de l’Université avanceront chaque l’année l’heure bénie des collégiens, comme ils l’ont fait depuis trente ans. Les grands congés correspondront alors à l’époque de la moisson, à la satisfaction des écoliers aux goûts champêtres qui aimeraient à voir faucher les blés. Sera-ce mieux ? Ce sera autrement. Changement n’implique point progrès. En attendant, les mères sensibles peuvent se rassurer. Un médecin dont le nom fait autorité a dit : « J’ai vu parfois des collégiens revenir fatigués des bains de mer, j’en ai rarement vu sortir fatigués du collège ».

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Armagnacs et Bourguignons (1407-1435)

Posté par francesca7 le 26 juillet 2013

 

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Sous le règne de Charles VI, les maux de la guerre civile vont s’ajouter à ceux de la guerre étrangère. Deux puissantes factions veulent gouverner au nom du roi fou : d’un côté, celle du duc Louis d’Orléans, frère du roi ; de l’autre, celle de son cousin Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Après un semblant de conciliation, Jean sans Peur fait assassiner le duc d’Orléans à Paris, le 23 novembre 1407. Ce meurtre marque le début de luttes féroces. Le fils du défunt, Charles, étant marié à la fille du comte Bernard VII d’Armagnac qui prend fait et cause pour son gendre, ses partisans sont appelés Armagnacs, ceux de Jean sans Peur restant naturellement les Bourguignons. Les premiers choisissent comme signe de ralliement l’écharpe blanche, les seconds la croix de Saint-André. Chaque faction espère alors l’appui des Anglais. À la mort du roi Charles VI (21 octobre 1422), le dauphin devient Charles VII, mais le pays reste divisé. Le redressement opéré par Jeanne d’Arc permettra un rapprochement entre les factions. Après de longs pourparlers, le traité d’Arras (21 septembre 1435) scelle la réconciliation entre Charles VII et le duc de Bourgogne, au prix de gros sacrifices territoriaux pour la monarchie.

Retrouvez les personnages et événements clés de l’Histoire de France en partenariat avec Historia.

 

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Louis XIV et le chocolat

Posté par francesca7 le 26 juillet 2013

28 mai 1659. Louis XIV attribue le monopole du chocolat à David Chaillou.

 

Les premiers importateurs et fournisseurs de fèves de cacaoyer en France sont des Juifs marranes installés près de Bayonne.

Louis XIV et le chocolat dans AUX SIECLES DERNIERS chocolat

Qu’on ne s’y trompe pas, la drogue la plus réclamée, la plus consommée de nos jours, ce n’est pas la coke, ni le cannabis, ni même le tabac ou le pinard. C’est le chocolat ! Avec l’avantage d’être en vente libre. En France, tout a commencé le 28 mai 1659, quand Louis XIV accorde à David Chaillou, premier valet de chambre du comte de Soissons, le privilège de fabriquer, de vendre et de débiter le chocolat dans tout le royaume de France pour 29 ans. Un dealer unique et officiel !

Deux ans plus tard, Chaillou ouvre sa première boutique à Paris, rue de l’Arbre-Sec, où les bourgeois peuvent, à leur tour, planer en avalant le doux breuvage des dieux aztèques. Jusque-là, seuls les aristocrates se shootaient en catimini dans leurs palais et hôtels particuliers. Le premier chocolatier de France fabrique son chocolat dans sa boutique avec les fèves reçues d’Amérique. Il les grille dans une bassine, puis les pile au moyen d’un lourd cylindre de fer de sa fabrication qu’il fait rouler sur une pierre chauffée inclinée. Chaillou propose des breuvages chauds bien mousseux comme il est de règle de consommer le chocolat à l’époque. Il vend également des gâteaux et des biscuits.

Un commerce tenu par les Juifs 

En France, les premiers importateurs de fèves sont les Juifs marranes chassés d’Espagne, puis du Portugal. Ils emportent avec eux l’art de fabriquer du chocolat. Dès 1620, plusieurs familles s’installent au Pays basque, plus précisément à Saint-Esprit, à deux pas de Bayonne, où elles font venir leurs fèves d’Amsterdam et du Venezuela. Ces marranes ne se privent pas non plus d’armer des corsaires pour piller les cargaisons espagnoles. Les premiers chocolats ainsi fabriqués sur le territoire français sont vendus aux chanoines de la collégiale de Saint-Esprit et de la cathédrale de Bayonne, ainsi qu’aux habitants fortunés.

Du cacao est également importé de Martinique où il est introduit en 1660 par le Juif Benjamin da Costa d’Andrade. Mais cela ne dure pas, car les jésuites font expulser les Juifs de l’île au profit des planteurs chrétiens, qui préfèrent cultiver la canne à sucre, plus rentable. En effet, la consommation du chocolat reste encore faible en France en raison de gros droits d’entrée. À Curaçao, à Cayenne, à la Jamaïque, au Venezuela, partout où le cacao est cultivé et collecté, les marchands juifs, surtout hollandais, tiennent les rênes du commerce. Au Pays basque, une guéguerre a lieu pour évincer les Juifs de ce commerce. Mais ceux-ci sont suffisamment astucieux pour ne pas être… chocolat.

Aliment qui trompe la faim

Pour en revenir à David Chaillou, originaire de Toulouse, il aurait effectué plusieurs séjours en Espagne à la recherche d’élixirs « qui pouvaient être utiles au corps humain ». C’est ainsi qu’il découvre le chocolat. Quand Louis XIV, en chemin pour aller chercher sa promise, l’infante d’Espagne, s’arrête à Toulouse, Chaillou passe à l’action. Il s’introduit d’abord auprès d’Olympe Mancini, nièce de Mazarin, et premier grand amour du roi. Celle-ci adore tellement le chocolat qu’elle obtient à Chaillou la charge de valet de chambre de son époux le comte de Soissons. Puis elle lui décroche la patente désirée. Le jeune homme la suit à Paris, où il doit encore attendre plusieurs mois pour que le Parlement enregistre la lettre patente royale.

Pourtant, le souverain ne prise pas vraiment le chocolat : « Cet aliment trompe la faim, mais ne remplit pas l’estomac », dit-il. La marquise de Sévigné note : « Il vous flatte pour un temps, et puis il vous allume tout d’un coup une fièvre continue. » 

La Source : 

 

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30 mai 1431. Jeanne d’Arc est brûlée

Posté par francesca7 le 26 juillet 2013

 pour s’être de nouveau habillée en garçon.

 

Lors de son procès, elle promet de rester en robe. Mais, piégée dans sa prison par l’évêque Cauchon, on la surprend vêtue d’un pantalon.

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Quand Jeanne d’Arc monte sur le bûcher, le 30 mai 1431, c’est grâce à un grossier piège monté par ses geôliers français et anglais. Sinon, il n’y aurait aucune raison de la faire flamber comme une crêpe Suzette. Entendre des voix ou faire la guerre n’est pas une raison juridique suffisante. Alors, ce diable d’évêque Cauchon lui fait promettre de ne plus s’habiller en homme, puis fait en sorte de l’y pousser. N’ayant pas tenu parole, cela fait d’elle une relapse. Dans ce cas, le verdict est la mort !

Ne refaisons pas tout le procès de la Pucelle, sachons simplement que, le 24 mai, les juges ecclésiastiques du tribunal organisent une mise en scène macabre pour l’amener à avouer ses fautes. Ils la traînent au cimetière Saint-Ouen de Rouen, où ils ont fait dresser un simulacre de bûcher. Terrorisée, la jeune fille reconnaît ses fautes et, contre la promesse de la faire transférer de sa prison tenue par des soudards, elle signe (d’une croix, alors qu’elle sait parfaitement écrire) tout ce qu’on veut sans pouvoir imaginer le piège machiavélique ourdi par ce cochon de Cauchon : elle reconnaît ne pas avoir entendu de voix, abjure ses erreurs et se soumet à l’autorité de l’Église. Elle accepte également de ne plus s’habiller en homme. Curieuse demande ! De retour dans sa cellule, les Anglais lui jettent quelques frusques féminines dont elle se vêt.

« J’aimerais mieux être décapitée sept fois »

Trois jours plus tard, le 27 mai, elle demande à ses gardes anglais de lui enlever ses chaînes pour pouvoir se lever. L’un d’eux se précipite sur elle, mais c’est pour lui arracher ses habits de femme, la laissant nue. Les autres lui lancent ses anciens habits d’homme. Elle refuse de les enfiler : « Messieurs, vous savez qu’il m’est défendu : sans faute, je ne le prendrai point. » Ceux-là se contentent de ricaner. Durant toute la matinée, elle reste aussi peu vêtue qu’une nudiste sur l’île du Levant. Vers midi, dame Nature lui rappelle que même une future sainte doit satisfaire à certains besoins. Comme il n’est pas question de sortir en tenue d’Ève, elle se résout à enfiler ses habits d’homme pour « nécessité de corps ». Quand elle réintègre sa geôle, elle a beau pleurer et supplier, les Anglais refusent de lui rapporter sa jupe. La voilà donc retombée dans son hérésie…

On l’a compris, tout cela avait été prémédité par Pierre Cauchon, l’évêque de Beauvais. Le mardi 29 mai, le tribunal ecclésiastique qui l’a convoquée la condamne comme relapse. Elle n’a pas tenu sa parole de ne plus s’habiller qu’en femme. Normalement, la sentence aurait dû être prononcée par le tribunal séculier. Mais l’évêque n’a pas envie qu’on lui sabote sa stratégie. Dès le lendemain matin, le moine frère Martin Ladvenu annonce la sentence à Jeanne, qui s’effondre.

Elle pleure, interpelle le moine : « Hélas ! me traite-t-on ainsi horriblement et cruellement qu’il faille que mon corps net et entier, qui ne fut jamais corrompu, soit aujourd’hui consumé et rendu en cendres ! Ah ! j’aimerais mieux être décapitée sept fois que d’être ainsi brûlée. Hélas ! si j’eusse été en la prison ecclésiastique à laquelle je m’étais soumise et que j’eusse été gardée par des gens d’Église, non pas par mes ennemis et adversaires, il ne me fût pas si misérablement méchu comme il est. » Paroles rapportées par frère Jean Toutmouillé (sic) qui accompagne Ladvenu. À croire qu’il a un magnétophone dans sa capuche. Jeanne se confesse, puis reçoit les derniers sacrements, ce qui est plutôt curieux dans la mesure où elle est excommuniée et déclarée hérétique. Au chanoine Pierre Maurice elle demande : « Maître Pierre, où serai-je ce soir ? » Et lui de répondre, sans se mouiller : « N’avez-vous pas espoir en Dieu ? » Elle lui répond que, Dieu aidant, elle sera probablement au paradis. Mais elle a beau tendre l’oreille, cette fois, elle n’entend pas de voix pour confirmer son espoir… 

 

« Jésus, Jésus »

 

Menée par le bourreau, Geoffroy Thérage, encadrée par huit cents hommes de guerre anglais portant haches et glaives, Jeanne d’Arc est conduite sur la place du Vieux-Marché où le bûcher est dressé. Tout au long du chemin, le moine Ladvenu et d’autres lui font sermon. Elle pleure, se lamente. La plupart des hommes d’Église qui l’accompagnent, ainsi que nombre d’Anglais, sont gagnés par la compassion. En chemin, elle réclame une croix, qu’un paysan lui fabrique avec deux morceaux de bois. Elle la glisse dans son corsage. À l’arrivée sur place, le bourreau a du mal à attacher Jeanne au poteau entouré de fagots, car il est placé plus haut que d’habitude. Elle demande alors à Ladvenu et à un autre moine nommé Isambart de La Pierre de tenir un crucifix devant elle.

Elle gémit à plusieurs reprises : « Jésus, Jésus. » Est-il sourd ? La foule est émue. Un soudard anglais qui avait promis d’être le premier à mettre un fagot dans le bûcher est frappé par la grâce. Le bourreau met le feu sous les fagots. Une lourde fumée âcre s’élève, entoure la jeune femme qui s’entête à appeler Jésus. Mais, apparemment, les voix ne vont que dans un seul sens… Bientôt, la fumée la cache. Elle meurt probablement asphyxiée. Les Anglais demandent au bourreau de pousser en arrière les fagots pour que le corps de Jeanne en train de brûler soit visible de tous. Qu’un petit plaisantin ne vienne pas par la suite raconter qu’elle n’est pas morte brûlée. Le feu éteint, il reste au milieu des cendres encore quelques morceaux bien saignants, notamment le coeur, étrangement intact, selon plusieurs témoins. Le feu est allumé une deuxième fois pour réduire tout cela en cendres, puis une troisième fois. Enfin, acte ultime, pour que personne ne vienne récupérer les cendres en guise de reliques, le cardinal de Winchester demande au bourreau de les répandre dans la Seine. Ainsi meurt Jeanne, pour un pantalon.

 

Lire la suite sur lepoint.fr 

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DIX MILLE ANS D’HISTOIRE

Posté par francesca7 le 21 juillet 2013

DIX MILLE ANS D'HISTOIRE dans AUX SIECLES DERNIERS 300px-declaration_des_droits_de_lhomme_ae-ii-3701_original

N.C. : Une démarche prospective ne peut se passer d’un bilan du passé. Peut-on replacer notre question dans une fresque historique de l’évolution du travail ?

T. G. : Tout à fait. Le politicien polonais Bronislaw Geremek, par exemple, a fait sa thèse en France sur le début du salariat au Moyen Âge; quand on est passé de l’esclavage au salariat dans les villes, et dans une moindre mesure, du servage au fermage dans les campagnes. Pour la première fois, apparaît un « statut » du travailleur, de l’exécutant. On pourrait parler aussi du bouleversement apporté ensuite par la révolution industrielle et par l’organisation taylorienne du travail, avec ses tâches répétitives déterminées par les machines, et son statut du salarié attaché à l’entreprise.

N.C. : Mais peut-on parler de travail à propos des chasseurs-cueilleurs d’avant l’agriculture, par exemple ?

T. G. : Dans son étude Âge de pierre, âge d’abondance, l’anthropologue Marshall Sahlins a montré qu’à partir de la découverte du feu, les hommes vivaient en équilibre avec leur environnement . Territoires gigantesques, climat tropical, nourriture à profusion : ils passaient pas mal de temps à ne rien faire. Certes, ils craignaient les bêtes sauvages et les maladies, mais pour voir l’humanité vraiment se « mettre au travail », il faut attendre les deux révolution néolithiques. La première, entre 11 000 et 8 500 ans avant notre ère, marque le début de la sédentarisation, de l’élevage et de l’agriculture. La seconde, vers – 3000, correspond aux premiers développements du commerce. Il est intéressant de remarquer qu’à chacune de ces transformations, le système religieux s’adapte aux conditions objectives. Les esprits de la nature et le chamanisme conviennent au chasseur-cueilleur, les déesses-mères protectrices de la vie conviennent au village néolithique, et les dieux masculins et guerriers conviennent au commerce et aux réalités qui l’accompagnent : caravanes et prédateurs de caravanes, territorialisations, empires. Cette ère dure encore, avec une inversion : dans toutes les religions encore importantes aujourd’hui, la divinité de la puissance se transforme en divinité de la faiblesse.

N.C. : Quel rapport avec le travail ou l’économie ?

T. G. : Cette question permet de revisiter – et de corriger – le marxisme, pour lequel il y a deux classes sociales, les dominants et les dominés, pris dans une relation prédateur-proie. Marx oubliait un principe majeur de l’écologie : le prédateur ne peut pas abuser, car s’il abuse, à la génération suivante il n’aura plus de proie. En fait, il y a trois strates et non pas deux : les dominés, les dominants, et quelque chose qui régule les dominants au nom de la faiblesse des dominés. D’où le dieu de la faiblesse, incarné par le prince (roi, président, État), le dominant des dominants, qui s’allie avec les dominés pour contenir les abus de la classe prédatrice. L’un des problèmes du monde actuel est que ce troisième étage s’est complètement décomposé avec l’effondrement des états-nations qui accompagne la mondialisation, et l’ouverture sans limite au tout commerce. Plus rien ne s’oppose à la classe prédatrice.

N.C. : Avec, à la clé, un nouveau bouleversement du travail ?

T. G. : Le progrès technique en est la cause première. Même si on a beaucoup fantasmé sur l’informatique – l’homme artificiel dont rêvaient les chercheurs du MIT est encore loin -, la robotisation a eu des déclinaisons tout à fait concrètes dans un grand nombre de secteurs concernés par les technologies modernes et les matériaux « durs » (automobile, informatique, aéronautique, etc.). Résultat, on produit plus avec moins de travail. Il y a cependant des limites : des secteurs comme le textile ou l’alimentaire, qui font appel à des matériaux « mous » dont le traitement est délicat, sont moins facilement mécanisables. Du coup, ils ont été délocalisés vers des pays où la main d’œuvre est moins chère. Dans les deux cas le résultat est le même : les grandes entreprises (les « global players ») ne cessent de se défausser de leurs emplois en Occident. La globalisation de l’économie de marché a conduit à exporter le modèle de l’organisation taylorienne vers la Chine ou d’autres pays qui exploitent actuellement le travail de façon forcenée, pour prendre une revanche économique sur les Occidentaux. Cela ne durera qu’un temps – il y a déjà en Chine un nombre considérable d’émeutes, réprimées avec une violence extrême. Immanquablement, dans ces pays aussi, les travaux mécanisables seront un jour robotisés. Si l’on ajoute à cela la contrainte de l’effet de serre, qui fait que l’on ne pourra pas augmenter la production jusqu’à des niveaux délirants, on comprend qu’il va falloir faire attention aux conséquences globales.

N.C. : Et quelles seront les conséquences sur le travail ?

T. G. : On les voit déjà. L’emploi devient moins fréquent et beaucoup plus précaire, même dans les métiers hautement qualifiés. De plus en plus d’ingénieurs travaillent aujourd’hui en intérim, sur des projets qui durent deux ou trois ans, après quoi ils sont licenciés. Alors, que vont faire les gens qui vivent cela ou qui voient leurs parents le vivre ? Ils vont se dire : « Attention, on ne peut plus compter sur un employeur, il faut se débrouiller par soi-même, diversifier ses ressources. »
C’est pourquoi le travail de nos enfants, petits-enfants ou arrière-petits-enfants, ressemblera sans doute au tableau « rurbain » que je dessinais au début et qui est moins « baba cool » que réaliste, adapté au monde incertain où nous entrons.

  

Extrait de l’interview de Thierry Gaudin paru au http://www.cles.com/

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Premiers bains de mer

Posté par francesca7 le 17 juillet 2013

Pendant longtemps l’idée de prendre plaisir à se baigner semblait saugrenue. La mer était une ennemie, au mieux une indication thérapeutique. Les bains de mer ne deviennent à la mode qu’au XIXe siècle.

La mer, mauvaise et mangeuse d’hommes… 

Premiers bains de mer dans AUX SIECLES DERNIERS affiche4_150Peuplée de monstres, labourée de tempêtes, la mer fait peur depuis des millénaires. Le Moyen Âge imagine l’océan comme une frontière du monde, la peste arrive par les bateaux, les naufrageurs rôdent sur les côtes, les pirates et les orages en pleine mer, la mort est partout. Les villages en bord de côtes sont souvent plus agricoles que marins. 

« Il y a trois sortes d’hommes, écrivait Victor Hugo, les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer ». Personne n’apprenait à nager, pas même les matelots : pourquoi s’épuiser à nager en cas de naufrage à une époque où, faute de radio, personne ne vient à votre secours…

La mer, c’est bon pour les malades !

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Biarritz – La Plage et
le Casino Bellevue

Le seul bon côté de la mer, en dehors bien sûr de la nourriture qu’elle offre, ce sont les vertus que lui prêtent les médecins. Au XVIe siècle, on prescrivait les bains de mer contre la rage ! Les malheureux malades se voyaient délivrer un certificat pour obtenir le libre passage aux frontières de Bretagne ou du Poitou et gagner l’Atlantique à temps… 

L’idée que les bains de mer sont, plus largement, bons pour la santé de tous et qu’ils vivifient le corps naît au XVIIIe siècle en Angleterre. Les Français de la bonne société imitent bientôt les Anglais. Le premier établissement de bains de mer en France se crée, en face des côtes anglaises bien sûr, à Boulogne, en 1790. Le phénomène s’amplifie après les troubles de la Révolution et de l’Empire, dans les années 1820. 

mailllot1_150L’essor des villes balnéaires au second Empire

L’essor véritable date du second Empire, car un réseau ferré tout neuf s’étend en France et gagne les côtes. Période faste pour les plages ! Bien sûr, on continue à parler médecine, les vertus thérapeutiques de l’air iodé sur les enfants malingres sont confirmées en 1861, l’impératrice Eugénie inaugure un « hôpital maritime » en 1869 (on parlerait aujourd’hui de thalassothérapie)… mais on vient désormais aussi par plaisir.

D’abord un tourisme chic

Ces premiers touristes ne savent pas nager. Pas question de s’éloigner du bord : on se trempe tout habillé, en marchant dans la mer. Pas question non plus de bronzer, c’est vulgaire ! 

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Deauville
Les Planches

On s’abrite du soleil sous des ombrelles, on garde son chapeau et on ne reste que peu de temps sur la plage : tennis, casinos, belles villas ou stades hippiques offrent d’autres distractions. 

Les plages du Pas-de-Calais sont les premières à prendre leur essor : Boulogne (qui passe de 7 800 habitants en 1801 à 46 000 en 1898), Wimereux, Berck, Le Portel… Les côtes normandes suivent, car elles sont proches de Paris (le train ne va qu’à 60 km/h au mieux) : Deauville est créée par le duc de Morny (demi-frère de Napoléon III) dans les années 1860 sur des marais sableux, Cabourg attire aussi la bonne société, suivent Houlgate, Dives, Merville-Franceville…


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Langrune sur Mer
Les Cabines

En Loire-Atlantique, Pornichet reçoit ses premiers hôtes vers 1860, Camille Flammarion y lance une « plage des libraires » qui reçoit le monde littéraire. Quant à La Bôle, devenue La Baule, réservée d’abord aux malades, elle attire bientôt la société la plus en vue, organise des fêtes et des courses (hippiques d’abord, automobiles à partir des années 1920). 

La côte atlantique devient ainsi touristique au fur et à mesure de l’avancée des voies ferrées. Dans les Pyrénées-Atlantiques, c’est l’impératrice Eugénie qui lance la mode, car la côte basque lui rappelle ses souvenirs d’enfance. À partir de 1854, elle fait de Biarritz la station balnéaire la plus chic du monde, où les maharadjahs côtoient les princes et les rois ! 

La Côte d’Azur, lancée par les Anglais (toujours eux !) à la fin du XIXe siècle plus la Bretagne suivent à leur tour.

affiche1_150Quand on se met à nager…

Au XXe siècle, ceux qui viennent sur les plages se mettent à nager… dans des maillots de bains ressemblant à des robes arrivant à mi-mollet pour les dames, des maillots et caleçons longs pour les hommes car il n’est pas question que la vue des baigneurs puisse choquer les passants !

Enfin, les congés payés, en 1936, permettent à une population élargie de venir « voir la mer » et profiter des plages. Mais ceci est une autre histoire… 

Texte : Marie-Odile Mergnac sur Orange.fr 

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Guérir les mémoires passées et futures…

Posté par francesca7 le 12 juillet 2013

Guérir les mémoires passées et futures... dans AUX SIECLES DERNIERS intraterre

Par Céleste de Castelbajac

Céleste de Castelbajac, Consultante-psychologue et futurologue-énergéticienne, a offert une bonne partie de sa vie à la recherche sur les mémoires du futur et du passé, à travers la généalogie familiale et sociale des familles visibles et invisibles. Elle nous relate ici son expérience.

Nous sommes conditionnés par les mémoires de notre ascendance et celles-ci nous conditionnent dans notre vie actuelle, individuellement et en groupes. Nous nous incarnons tous, conditionnés par nos actes passés et futurs ! Nous vivons notre incarnation ici et maintenant, conditionnés par un tracé linéaire qui repose sur le passé et l’avenir. Nous vivons dans cette énergie visible, mais il existe des énergies invisibles qui nous inscrivent sur d’autres registres de cause à effet. Il est maintenant prouvé scientifiquement que le cerveau, comme un ordinateur, enregistre à chaque instant tous les clichés conscients et inconscients, de notre naissance jusqu’à ce jour. Il est également prouvé que le fœtus dans le ventre maternel reçoit toutes les sensations du vécu de ses parents durant les neuf mois de grossesse, sans en oublier un instant. Que chaque instant pour ce petit enfant qui se construit est primordial pour son avenir. En Amérique il existe des facultés prénatales où les couples qui attendent un bébé, se rendent régulièrement durant la grossesse. Dès la conception dans le ventre maternel, nous pouvons parler, agir, construire une relation avec le futur enfant. Une mère a commencé à parler à son enfant à voix haute, tout en lui demandant de répondre par certains gestes contre son abdomen : un coup pour oui, deux coups pour non. Les médecins et chercheurs qui furent témoins de cette expérience furent surpris de reconnaître que cet enfant à la naissance était beaucoup plus évolué qu’un enfant ayant eu une grossesse normale. C’est à la suite de cela que beaucoup d’autres scientifiques exercèrent des recherches sur les conditionnement de la vie à travers l’évolution prénatale et postnatale. Ce qui les mènent aujourd’hui à rechercher plus loin que ce que nous voyons et croyons de la vie.

Remonter les mémoires enfouies.

Durant une quinzaine d’années, Céleste a voyagé à travers la Suisse, l’Europe, afin d’aider dans leurs recherches les différents thérapeutes intéressés par son travail. Elle a animé et anime encore aujourd’hui, des groupes et des séminaires d’engendrement, dans le but d’aider des patients de tous les âges à rechercher dans leurs mémoires la cause de ce qui aurait pu faire dévier leur vie, depuis le premier instant de celle-ci, jusqu’au moment de la maladie ou de la prise de conscience que leur vie a été ou est un échec. Ce sont les mémoires de la prime enfance ou du développement du fœtus dans le ventre maternel, qui sont les plus difficiles à desceller. Lorsqu’une situation négative ou brutale se déroule autours d’un fœtus ou d’un petit enfant ; celui-ci est dans l’incapacité de réagir ou de crier. Il ne peut pas s’exprimer et la plupart du temps il enfouit cette image dont il a été le témoin dans le fond de sa mémoire afin de ne pas en souffrir. Sa vie se déroulera alors, la plupart du temps, comme s’il n’avait rien remarqué ; et pour cause, inconsciemment il va construire un rempart invisible afin de s’en protéger. Certains choisiront l’ultime outrage en allant jusqu’à nier leur incarnation : « je n’ai pas cherché à naître ici, dans cette famille, mes parents ne m’ont pas voulu ». Il pensera qu’il n’a pas le droit de vivre et il se punira inconsciemment d’oser exister sur cette terre ! C’est souvent dramatique, et finit par engendrer à la longue des drames épouvantables. Par la sophrologie et la prière, il est possible de faire remonter les mémoires enfouies et de recommencer sa vie comme au premier jour de sa naissance. Par un travail énergétique et spirituel, Céleste, créant un lien invisible avec les Guides spirituels du patient et par Channeling, reliée à ses propres Guides et à la Mère Divine, accompagne la personne confrontée à ses propres mémoires inconscientes et à ses peurs. Une fois que la personnes à dépassé ses peurs et ses mémoires du passé, Céleste remplira d’une manière spirituelle le vide créé par le départ des pensées anciennes et cautérisera les plaies occasionnées par cette opération à mains nues.

L’énergie sublime.

<Il est possible de reconstituer les neufs mois de grossesse à travers un système de prières avec justement ce que nous appellerons l’énergie sublime. Comme nous l’avons déjà vu auparavant, nous vivons sur plusieurs registres d’énergies visibles et invisibles. Nous avons le pouvoir de contacter notre Moi Supérieur afin de lui demander de travailler avec nous. Tout ce qui s’inscrira dans nos corps éthériques et spirituels, de manière consciente et inconsciente, finira automatiquement par s’ancrer dans notre corps de chaire, et provoquera la guérison. Celle-ci ne pourra devenir définitive que si nous recherchons l’équilibre de nos trois corps d’incarnation sur cette terre. En effet, il ne peut pas y avoir de guérison totale si nous n’entamons pas un chemin de conversion consciente, afin de trouver l’équilibre entre nos différents corps qui sont visibles et invisibles et compris en cette triade qui est : « corps – âme – esprit ». or, s’il en est de cette vérité pour notre unique incarnation, qu’en est-il pour toute une lignée de l’esprit à travers les nombreuses incarnations des hommes ? Comment trouver le juste milieu dans nos mémoires émotionnelles et humaines ? L’esprit, également, n’oublie pas un instant du passé. La vérité est que nous sommes responsables aujourd’hui de notre passé, de notre présent et de notre avenir. Mais ce n’est qu’en nous greffant au Présent, que nous pouvons entrevoir notre réalité complète de « vie entière ». Être des hommes entiers et conscients nous donne la force et l’équilibre de vivre selon des normes et des critères divino-humains. Recevoir cette conscience est à la porté de tous. Faire l’expérience de se sentir complet, entier, diriger et prendre en main notre vie, comprendre le parcourt de celle-ci, savoir pourquoi notre corps rechigne à vivre ou à avancer, prendre contacte avec « l’Homme Debout », c’est là le pari qu’à fait Céleste de Castelbajac, en acceptant son parcours spirituel et humain.

 

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Généalogie de la famille GAYET

Posté par francesca7 le 12 juillet 2013


 Généalogie de la famille GAYET dans AUX SIECLES DERNIERS dossier-nom-de-famille-1-300x240

Mon nom de baptême se trouve donc être : GAYET.

Et voici le travail effectué à l’aide des registres de naissances concernant ma famille….

 Le registre international des Gayet a été conçu pour déterminer l’endroit où les familles GAYET ont migré et où elles vivent aujourd’hui. Grâce à des réseaux très complexes de fichiers informatiques en Europe, en Amérique du Nord, en Australie, et en Afrique, plus de 220 millions de noms et d’adresses ont été recherchés pour localiser les membres de ma famille. Ces listes ont été établies à partir de listes électorales, d’annuaires, de registres municipaux, et de divers fichiers. Il nous a fallu des milliers d’information et des mois d’efforts pour fournir ces informations capitales.

 En Grande-Bretagne, des recherches ont effectuées auprès de plus de 22 millions de foyers, ce qui représente plus de 56 millions de personnes résidant dans 88 comtés. En Irlande du Nord, environ 400 000 foyers, soit 1,5 million de personnes ont été étudiées. Au Canada, nos recherches concernent plus de 8 millions de foyers, soit environ 26,8 million de personnes dans 10 provinces et 2 territoires. En Australie, on a examiné plus de 5,5 millions de foyers, soit plus de 17,5 millions de personnes dans 6 Etats et 2 territoires. Aux Etats-Unis, aussi surprenant que cela puisse paraître, 82 millions de foyers, soit plus de 252,8 millions d’Américains, ont été soigneusement étudiés dans 50 Etats, 3 territoires et le District de Columbia, pour retrouver le plus grand nombre possible de familles GAYET ; le nombre de foyers passés en revue en république d’Irlande représente 3,5 millions de citoyens vivant dans 26 comtés. Des recherches ont été faites auprès de plus de 24 millions de foyers dans les 11 Etats de l’ancienne République fédérale d’Allemagne et nous continuons à rassembler des informations pour l’ex-Allemagne de l’Est. Ce sont environ 3 millions de foyers autrichiens, sont 7,5 millions de personnes, dans 9 Etats et plus de 2,6 millions de foyers Suisses, soit 6,8 millions de personnes dans 26 cantons qui ont été examinés.

 En France, nous avons fait des recherches auprès de 20,7 millions de familles, représentant plus de 56 304 000 personnes vivant dans 22 régions, pour vous transmettre les renseignements… environ 5,6 millions de personnes vivant dans 12 provinces ont été analysés. En Afrique du Sud, nos recherches ont couvert plus de14 millions de foyers, environ 35 millions de personnes vivant dans 4 provinces. Les recherches effectuées en Italie sur plus de 19 millions de documents concernent 58 millions de personnes vivant dans 95 provinces : en Espagne, elles concernent environ 10 millions de foyers représentant 39 millions de personnes vivant dans 50 provinces.

 Le Registre international des GAYET peut être d’une utilité inestimable. Nous pouvons déjà commencer par mener nos recherches généalogiques. Souvent, les réponses nous fourniront des renseignements précieux. Le Registre international devrait nous aider à commencer à chercher) laquelle 1,123 familles GAYET nous sommes apparentés dans les pays où nous effectuons nos recherches. Celles-ci peuvent nous permettre de retrouver un membre de la famille qui avait disparu. Certains noms sont apparemment inexistants dans un ou plusieurs pays. Cela peut nous surprendre, cette information, surprenante mais néanmoins précieuse, indique qu’il ne faut pas poursuivre de recherches dans ce pays.

 

Me reste donc une liste de noms et adresses dressée par pays qu’il me faut contacter.

 

 

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Tableau généalogiques et questionnaire d’histoire familial

Posté par francesca7 le 12 juillet 2013


 

Voici l’ordre dans lequel les membres de votre famille doivent remplir les questionnaires :

 

1 – Commencez par vous-même. Cela va immédiatement vous apprendre ce qu’il faut demander aux autres.

2 – Demandez à chacun de vos frères et sœurs de préparer une feuille de papier.

3 – Puis à votre père.

4 – a chacun des frères et/ou sœurs de votre père.

5 – A votre mère.

6 – A chacun des frères et/ou sœurs de votre mère.

7 – Au père de votre père.

8 – A chacun des frères et/ou sœurs de votre grand-père.

9 – A la mère de votre père.

10 – A chacun des frères et/ou sœurs de votre grand-mère.

11 – A la mère de votre mère.

 

fichier pdf questionnaires généalogique

Tableau généalogique. Ce tableau va vous aider à retrouver vos racines. Une fois rempli, il contiendra l’histoire des relations familiales sur quatre générations. Il est conseillé de veiller à noter les noms complets, sans initiales ni abréviations. Si ces tableaux ne sont pas conçus pour que l’on puisse noter les anecdotes, les informations qu’ils permettent de rassembler nous apprennent beaucoup sur les membres de notre famille.

 Qui a épousé qui ?

Comment étaient-ils physiquement et quelle était leur personnalité ?

Ce sont des informations comme celles-ci qui donneront vis à vos recherches.

 

fichier pdf tableau génalogique

 

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