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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Origine des Arbres fruitiers en France

Posté par francesca7 le 6 mai 2016

 

 

ARBRES FRUITIERS A FRUITS PROPRES AUX BOISSONS FERMENTÉES

Les espèces principales qui appartiennent à ce groupe sont, en France, la vigne, le pommier et le poirier.

fruitiers

Vigne. Cet arbre paraît originaire de l’Asie comme la plupart de nos végétaux alimentaires les plus utiles. Dès la plus haute antiquité, on le trouvait à l’état sauvage en Sicile et en Italie ; mais ce furent les Phéniciens qui en introduisirent la culture, d’abord dans les îles de l’Archipel, dans la Grèce, puis en Sicile et en Italie. Nous voyons dans la Bible que la Palestine renfermait d’excellents vignobles, entre autres ceux de Sorec, de Sébama , de Jazer, d’Abel et de Chelbon. A l’époque de la guerre de Troie, les Grecs tiraient déjà un profit considérable de leurs vins, et particulièrement de ceux de Maronée, de Cos, de Candie, de Lesbos, de Smyrne et de Chio. En se rapprochant des contrées moins brûlantes, les produits de la vigne se sont progressivement améliorés. Le climat tempéré la France est assurément le plus favorable à la production des bons vins : aussi cette culture y a-t-elle pris un développement tel qu’elle occupe aujourd’hui une surface de 2 000 000 d’hectares, produit près de 40 000 000 d’hectolitres de vin, et occupe le second rang dans l’échelle des richesses territoriales de notre pays.

Il est probable que la vigne était assez anciennement cultivée chez les Gaulois, puisque Domitien en fit arracher tous les pieds, dans la crainte, dit-on, que la passion du vin n’attirât les Barbares. Probus et Julien réparèrent cet acte sauvage en faisant replanter la vigne dans les Gaules.

Quant au raisin de table, lorsqu’on le cultive en plein air dans le centre, et à plus forte raison dans le nord de la France, il n’acquiert souvent qu’une maturité imparfaite et une qualité médiocre, faute d’une chaleur suffisante et assez prolongée pendant l’été. Pour remédier aux circonstances défavorables résultant du climat, on cultive la vigne en treille, et on lui applique une série d’opérations qui ont pour résultat de rapprocher le terme de sa végétation annuelle.

C’est à Thomery, village situé à 8 kilomètres de Fontainebleau, que furent établies les premières treilles, il y a environ cent vingt ans, par un cultivateur appelé Charmeux. Les habitants du pays trouvèrent tant d’avantage à cette culture qu’ils l’étendirent peu à peu jusqu’au point où nous la voyons aujourd’hui. Elle occupe maintenant plus de 120 hectares, et produit, en moyenne, un millier de kilogrammes de raisin. Ce sont les excellents produits de ces treilles que l’on vend à Paris sous le nom de chasselas de Fontainebleau. Du reste, il existe, au château même de Fontainebleau, une treille de près de 1 400 mètres de longueur, qui fut créée il y a environ un siècle, et restaurée en 1804, sous la direction de M. Lelieur.

POMMIERLe pommier commun et le poirier commun ont une importance presque aussi grande que celle de la vigne ; un grand nombre de nos départements trouvent dans leurs abondantes récoltes des produits alimentaires bien précieux, tant pour la table que pour les boissons (cidre, poiré) que l’on en extrait. Ils donnent un bois très recherché, soit pour le chauffage, soit pour la gravure en relief, la menuiserie et l’ébénisterie. On peut affirmer, d’après les divers auteurs qui se sont occupés de ces recherches, que ces deux arbres ont été trouvés à l’état sauvage, tant dans les parties tempérées de l’Asie que dans celles de l’Afrique et de l’Europe.

Quant à la préparation d’une boisson fermentée avec les dit pommier et du poirier, elle parait remonter à la plus haute antiquité dans l’Asie mineure et en Afrique. Les Hébreux l’appelaient sichar, nom que la Vulgate a traduit par celui de sicera, qui a une certaine ressemblance avec celui de cidre. Il paraît que les Grecs et les Romains ont aussi fait du vin de pomme. Dès 587 on voit, d’après Fortunat de Poitiers, le jus fermenté de la pomme et de la poire apparaître sur la table d’une reine de France, sainte Radégonde. Il est probable que l’on en fabriquait depuis longtemps en Gaule. Suivant le savant Huet, évêque d’Avranches, les Normands ont appris cet art des Basques, avec lesquels la grande pêche côtière les mettait en relation. Ce qui est certain, c’est que, dans les provinces du nord de l’Espagne, la culture des arbres à cidre est encore très développée aujourd’hui. Les Capitulaires de Charlemagne mettent au nombre des métiers ordinaires celui de cicerator, ou faiseur de cidre.

La culture des fruits à cidre a presque entièrement atteint, en France, le développement dont elle était susceptible. Arrêtée vers le sud par la culture de la vigne, et vers le nord par la rigueur de la température, elle s’est établie sur une zone du centre de la France et celui de l’extrême nord, où l’orge et le houblon fournissent aux habitants les éléments d’une autre boisson fermentée, la bière.

D’après M. Odolant-Desnos, 36 départements s’occupent de la fabrication du cidre et du poiré. Ils en produisent plus de 8 millions et demi d’hectolitres, qui ont une valeur réelle de plus de 64 millions de francs.

POIRIERLa culture du poirier comme arbre à fruits de table paraît être presque aussi ancienne que celle du poirier à cidre, On sait, en effet, que les Romains cultivaient trente-six variétés de poires dont plusieurs font encore partie de nos collections, mais sous d’autres noms. Une partie notable des noms que portent les diverses variétés de poires sont ceux des localités d’où elles proviennent, ou des individus qui les ont fait connaître. Ainsi la poire de Saint-Germain aurait été trouvée dans la forêt de ce nom ; la virgouleuse vient du village de Virgoulée, près de Limoges ; le bon-chrétien nous a été donné par François de Paule :

L’humble François de Paule était, par excellence
Chez nous nommé le bon chrétien ;
Et le fruit dont le saint fit part à notre France
De ce nom emprunta le sien.

Quant au pommier, il est souvent question de son fruit dans l’histoire sacrée et dans l’histoire profane. Les hommes les plus célèbres de l’ancienne Rome ne dédaignèrent pas sa culture, et, parmi les vingt variétés que l’on y cultivait, les noms de manliennes, declaudiennes, d’appiennes, indiquaient les personnages qui les avaient fait connaître. La pomme d’api a, sans doute, perpétué jusque chez nous le nom d’un de ces patriciens.

LES FRUITS A PÉPINS
(poiriers, cognassiers, pommiers, orangers, citronniers, grenadiers)

Le cognassier est encore un des arbres fruitiers dont la culture est la plus ancienne. Son nom, chez les anciens (Cydonia) est tiré de celui de la ville de Cydonie, en Crète, près de laquelle il croissait spontanément. Les Grecs avaient dédié son fruit à Vénus, et en décoraient les temples de Chypre et de Paphos. Pline et Virgile font l’éloge de cet arbre, dont les Romains paraissent avoir possédé des variétés moins âpres que celles que nous connaissons. Aujourd’hui on cultive le cognassier surtout pour en obtenir de jeunes sujets destinés à recevoir la greffe d’autres espèces, et notamment du poirier. Toutefois on le cultive encore comme arbre fruitier dans quelques localités du centre et du midi de la France. Dans ces contrées, les fruits sont confits, ou bien on en forme diverses sortes de conserves connues sous les noms de cotignac ou codognac, de pâte de coing, de gelée de coing, etc., et qui sont aussi saines qu’agréables. Les pépins de coing sont également employés à divers usages, à cause du mucilage abondant qui recouvre leur surface.

COGNASSIER

La célébrité des orangers comme arbres fruitiers remonte aux siècles héroïques et fabuleux. Si l’on se reporte aux temps historiques, on voit, d’après M. de Sacy, que l’oranger à fruit amer, ou bigaradier, a été apporté de l’Inde postérieurement à l’an 300 de l’hégire ; qu’il se répandit d’abord en Syrie, en Palestine, puis en Egypte. Suivant Ebn-el-Awam, cet arbre était cultivé à Séville vers la fin du douzième siècle. Nicolaüs Specialis assure que, dans l’année 1150, il embellissait les jardins de la Sicile. Enfin on sait qu’en 1336 le bigaradier était un objet de commerce dans la ville de Nice.

L’oranger à fruit doux croît spontanément dans les provinces méridienales de la Chine, à Amboine, aux îles Marianes et dans toutes celles de l’océan Pacifique. On attribue généralement son introduction en Europe aux Portugais. Gallesio affirme, toutefois, que cet arbre a été introduit de l’Arabie dans la Grèce et dans les îles de l’Archipel, d’où il a été transporté dans toute l’Italie.

D’après Théophraste, le citronnier ou cédratier existait en Perse et dans la Médie dès la plus haute antiquité, il est passé de là dans les jardins de Babylone, dans ceux de la Palestine ; puis en Grèce, en Sardaigne, en Corse, et sur tout le littoral de la Méditerranée. Il formait, dès la fin du deuxième siècle de l’ère vulgaire, un objet d’agrément et d’utilité dans l’Europe méridionale. Son introduction dans les Gaules paraît devoir être attribuée aux Phocéens, lors de la fondation de Marseille.

Le limonier croît spontanément dans la partie de l’Inde située au delà du Gange, d’où il a été successivement répandu par les Arabes dans toutes les contrées qu’ils soumirent à leur domination. Les croisés le trouvèrent en Syrie et en Palestine vers la fin du onzième siècle, et le rapportèrent en Sicile et en Italie.

CITRONNIER

Les diverses espèces d’orangers sont des arbres qui, dans le midi de l’Europe, peuvent atteindre une hauteur de huit à neuf mètres. Naguère encore ils étaient l’objet d’une culture assez importante, soit pour leurs feuilles employées sous forme d’infusion, soit pour leurs fleurs dont on fait l’eau de fleurs d’oranger, soit enfin pour leurs fruits qui sont servis sur nos tables, et dont on extrait aussi des huiles essentielles et de l’acide citrique.

Mais depuis peu de temps une maladie spéciale, dont la cause est complètement ignorée, a envahi les orangers de la plaine d’ Hyères, et en a fait succomber plus des trois quarts. La plupart de ceux qui survivent sont atteints de la maladie et périront avant un an ou deux. Dans toute cette plaine, qui a une étendue d’environ 68 hectares, et qui, régulièrement plantée à 4 mètres en tous sens, comprend 42 800 pieds d’orangers de tout âge, on en compterait à peine un dixième tout à fait sains. L’opinion générale des agriculteurs est que ce faible reste aura le sort des autres. Depuis deux ans, ces arbres leur servent de bois de chauffage.

La culture de l’oranger disparaîtra bientôt de la plaine d’Hyères, si le mal continue ses ravages le remède à lui opposer ne saurait être immédiat. Il est impossible de replanter maintenant ; quelques propriétaires l’ont tenté, et déjà leurs jeunes arbres périssent attaqués de la maladie. Il est nécessaire qu’un certain laps de temps s’écoule avant que l’on songe à mettre de nouveaux orangers à la place des anciens. M.-V. Rendu, inspecteur général de l’agriculture, auquel nous empruntons ces détails, a décrit avec soin les deux maladies distinctes dont les orangers d’Hyères lui paraissent atteints. Il pense que les germes pestilentiels de ces maladies doivent être détournés au moyen d’un changement radical de culture. « Transformer en prairies arrosables les jardins d’oranger, ou les convertir en jardins fruitier ou maraîchers, dont les produits s’élèveraient à plus de 600000 francs par an à Hyères, serait, dit-il, une bonne opération. »

Originaire de l’ancienne Carthage, d’où il fut importé en Italie par les Romains, lors des guerres puniques, le grenadier s’est répandu dans tout le midi de l’Europe, où il est aujourd’hui cultivé comme arbre d’ornement, pour faire des haies d’une grande solidité, on comme arbre fruitier, à cause de la saveur douce, légèrement acidule, de la pulpe qui entoure chacune des semences.

Le grenadier supporte difficilement les hivers du nord de la France. Il peut fleurir et fructifier dans le centre, s’il est placé en espalier, aux expositions les plus chaudes ; mais ses fruits ne mûrissent complètement que dans le midi.

(Récit de 1853 inspiré du « Cours élémentaire théorique et pratique d’arboriculture » de M. du Breuil)

Publié dans FLORE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

Religion et Spiritualité en France

Posté par francesca7 le 5 mai 2016

 

 

Au jour d’aujourd’hui, il nous est possible d’effectuer un constat assez clair des différences et points communs qui séparent et unissent le concept de religion et celui de spiritualité. Tentons de définir dans un premier temps ce que désigne ces deux mots.

religion en france

La religion, au sens ou nous l’entendons communément, est une structure sociale qui régulait autrefois (et encore aujourd’hui dans certains pays) la vie d’un pays. Elle établissait des règles morales, des lois, régissait les différents événements de la vie (naissance, mariage, décès). En fonction des époques, des lieux et des ethnies, la religion était mise en place par des réformateurs politico-religieux dans le but d’amener un changement. Ces réformateurs se donnaient deux objectifs particuliers ; le premier, offrir une structure socioreligieuse pour réguler la société et le second, offrir un enseignement spirituel libérateur à celles et ceux qui étaient prêts pour l’initiation, la connaissance de soi. Ainsi, on pouvait distinguer un courant exotérique, une religion populaire, et un courant ésotérique réservé aux êtres plus avancés intérieurement. Malheureusement, les conflits d’intérêt semèrent la discorde entre les suiveurs des réformateurs, et ceux qui avaient pour charge la religion populaire ont commencé à se sentir en concurrence avec les responsables des voies ésotériques. Alors, les initiés durent soit se fondre dans la religion populaire et masquer leurs enseignements, soit partir de certaines contrées sous peine d’être mis à mort.

En ce sens les courants dits ésotériques se rapprochent de ce que l’on peut nommer aujourd’hui spiritualité. Puisque l’essentiel de leur message était d’apprendre à connaître l’être humain et le libérer de la dualité de son esprit, afin de lui permettre d’être en pleine conscience, libre et aimant. On retrouve ainsi un but commun dans toutes les voies foncièrement ésotériques ou initiatiques : la réalisation intérieure, que l’orient a nommé « l’éveil » et qui prend d’autres noms ailleurs pour un même fond.

Aujourd’hui, en occident précisément, nous vivons dans des républiques laïques, il nous est inconcevable de vivre dans un régime théocratique comme hier. Nous nous sommes battus pour être libre du clergé dogmatique ce n’est pas pour recréer de telles structures liberticides. Si la république laïque avec son propre système judiciaire et son éthique, qu’il convient d’ancrer, gère ce que la religion faisait jadis, en ce qui concerne la recherche intérieure il y a un manque. Historiquement la science s’est opposée au clergé en prônant la toute puissance de la raison, c’est une belle avancée, mais nous avons jeté le bébé avec l’eau du bain. Certes, il fallait critiquer et combattre les dogmes abrutissant du clergé, mais nous aurions dû, avant de tout jeter, regarder ce que proposaient les voies ésotériques et initiatiques. Celles-ci prônant à l’inverse du clergé une voie de libération intérieure, une voie d’équilibre entre raison et intuition et non un rejet de la raison comme l’a fait la religion et un rejet de l’intuition comme l’a fait la science. En fait la science a rejeté l’intuition et s’est réfugiée dans un autre pan de la dualité pour être le plus loin possible de la religion qu’elle rejeté. Et ainsi nous avons deux ennemis qui s’affrontent chacun sur un pan de la dualité, ne se rendant même plus compte qu’il existe une troisième voie, une voie d’équilibre.

PortraitLa spiritualité aujourd’hui peut être totalement dégagée du baume religieux dans lequel elle était enveloppée jadis. En réalité le chemin vers soi est bien codifié depuis des millénaires par les initiés, il suffit d’en comprendre la trame et de l’adapter au monde dans lequel nous vivons. C’est ce qu’ont toujours fait d’ailleurs les initiés, en fonction des régions où ils se trouvèrent, ils transcodifièrent leur enseignement pour l’adapter à la culture où ils se trouvaient. Nous savons bien que toute religion est le syncrétisme de celles qui l’ont précédée, cela devient très clair à force de recherche archéologique et historiographique. Ainsi le judaïsme est une fusion de religion égyptienne et chaldéenne, le christianisme, un mélange de judaïsme et de religion païenne, l’islam un mélange de zoroastrisme, de judaïsme et de christianisme. Même le bouddhisme a comme base l’hindouisme pour ensuite s’adapter aux contrées dans lequel il s’installa. Ainsi, aujourd’hui en étudiant toutes les voies intérieures du monde, en les expérimentant et en intégrant leurs fondements, nous pouvons aussi effectuer ce travail de transcodification.

Certains courant de la psychologie moderne comme le courant transpersonnel et intégral avec Ken Wilber ont effectué ce travail de transcodification. Ils ont crée des pratiques de connaissance intérieure proche de ce qui se faisait dans les écoles initiatiques du passé et dans les voies ésotériques des religions. Ils ont proposé des méthodes de connaissance de soi adaptées aux contextes dans lequel nous vivons aujourd’hui. La spiritualité à la différence de la religion n’est pas soumise au dogme et à la croyance ; si elle peut avoir des croyances comme l’évolution de la conscience de vies en vies par exemple, celle-ci sera toujours inclusive, universelle et ne s’imposera à personne. Ces hypothèses seront proposées au chercheur afin qu’il voit si cela a une cohérence quelconque. Mais au final, la spiritualité n’a que très peu de croyances, car elle base son vécu sur le réel, sur ce qui peut être expérimenté au présent, en soi et non par un savoir de seconde main provenant de l’extérieur.

La spiritualité est je pense garante de la paix mondiale, les religions aujourd’hui causent la plupart des conflits mondiaux. Ces conflits sont issus du fait que tous les êtres s’inquiètent de leur sort et veulent accéder au bonheur mais que chacun est voilé par l’idée qu’il se fait du moyen d’y accéder. En effet, les religions populaires ont élevé des mythes, afin de calmer les esprits de peu de conscience en attendant qu’ils puissent comprendre des vérités plus vastes. Mais, il s’est élevé aussi des autorités religieuses qui n’ont pas voulues que les masses évoluent réellement, car si ces masses connaissaient le « secret » elles n’auraient plus besoin de ces autorités qui vivaient (et vivent encore aujourd’hui) sur la crédulité des peuples. Par contre les courants ésotériques de ces religions savaient la vérité cachée sous le mythe, mais ils devaient être prudents avec cela.

Aujourd’hui, cette prudence n’est plus de mise, notre monde a été réveillé par la science qui malgré son réductionnisme desséchant a tout de même permis de donner goût à la compréhension par delà les superstitions. Nous pouvons donc aisément révéler les « secrets » des initiés du passé afin de démystifier et libérer les croyants eux-mêmes du piège mythique dans lequel ils vivent pour certains. Grâce à l’histoire, l’archéologie, l’étude des mythes, la compréhension des symboles et surtout la compréhension intérieure, nous pouvons facilement remettre les pendules à l’heure et proposer la vérité qui se cachait sous le boisseau.

spiritualité

Ici je développe très rapidement, car cela sera démontré dans des articles suivants, que la vérité globale sur les religions est qu’elles ne furent pas révélées par un Dieu personnel, puisque selon la science ésotérique il n’existe pas de Dieu personnel. Dieu ou les dieux furent des mythes créés volontairement par les fondateurs pour tenter de réguler les peuples dont ils avaient la charge. Ainsi on codifia des récits mythiques et ont donna les clés de leur interprétation aux seuls initiés. La Torah est donc le fruit du chemin intérieur de Moise (s’il a existé) ou de ceux qui la rédigèrent, puis elle fut réécrite de nombreuses fois, des passages ayant été enlevés, d’autre rajoutés en fonction des desiderata des rois ou prêtres, et fonction des contingences guerrières de l’époque. Pour les évangiles, nous savons aujourd’hui qu’il y a très peu de chance pour que le Jésus des quatre évangiles canoniques ait réellement existé. Ces quatre évangiles étant une petite partie des dizaines d’autres qui existaient à l’époque, et qui étaient le fruit des écoles initiatiques qui rédigeaient des mythes initiatiques pour la compréhension intérieure des disciples. Mais ensuite, pour des raisons politico-religieuse, l’empire romain utilisa le christianisme non par foi, mais par intérêt et ainsi par le glaive il se développa. Pour l’islam c’est un peu la même chose, nous disposons de très peu de preuve de l’existence de Mahomet et les Corans les plus anciens retrouvés furent datés bien postérieurement à la naissance présumée de l’islam. L’analyse du Coran et des hadiths démontrant qu’ils sont une synthèse d’écrits juifs, chrétiens avec quelques éléments de mystique païenne. Le soufisme quant à lui, s’il apparaît dans une profondeur, est antérieur à l’islam et il est lié aux écoles initiatiques et non à la « révélation » coranique. Pour ce qui est des religions orientales c’est assez différent, l’hindouisme est la plus ancienne religion actuelle, elle n’a jamais essayé de se répandre par prosélytisme et ses fondements religieux sont assez ouverts, sans compté que sa mystique est restée intacte. Pour le bouddhisme, s’il a prit pied sur l’hindouisme en s’opposant à la dégradation du culte de l’époque, il est très ouvert et non dogmatique en général. Il s’est adapté dans les contrées où il s’est répandu avec une certaine souplesse, en incluant les religions et spiritualités qui y étaient déjà.

Les religions orientales ont laissé plus de place à la spiritualité et ainsi en les étudiant nous pouvons emprunter de nombreux éléments très intéressants pour l’élaboration d’une voie spirituelle occidentale et actuelle. Des êtres comme Bouddha par exemple relevaient plus du chercheur spirituel que du prophète missionné par un Dieu personnel. Le but était d’apprendre à connaître la conscience humaine et trouver un chemin de libération, qui mène au bonheur. Notre but est le même que celui du Bouddha jadis, trouver un chemin de libération qui mène au bonheur et qui s’adapte aux besoins des humains de ce siècle. Pour cela, non seulement il convient d’étudier toutes les religions, mystiques et voies initiatiques, mais il convient de les pratiquer, de les expérimenter et de voir ce qui est le plus efficace pour libérer l’humain de la peur et l’amener à vivre pleinement l’amour dans le cœur. Tout ceci peut réellement amener à l’émergence d’une société plus épanouie et en paix, si les êtres qui la constituent sont heureux et libre d’aimer, alors ce monde pourrait peut-être espérer en faire autant un jour. C’est en tout cas le pari d’Unisson, il parait utopique pour certains, mais comme disait Victor Hugo : « l’Utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain » sans le prendre comme une autorité, je pense qu’il savait ce qu’il disait par cela.

La religion aujourd’hui n’est plus adaptée, les outils qui servaient hier n’arrivent pas à comprendre les humains du 21 ème siècle. Notre monde n’est plus le même, c’est un fait, les modes d’accession au spirituel ne sont plus les mêmes non plus. Certains restent ancrés dans la religion parce qu’ils pensent (mais c’est tout simplement un conditionnement basé sur la peur de l’inconnu) qu’elle offrira l’au-delà. Mais avant de vouloir l’au-delà il convient de comprendre l’eau d’ici et maintenant. Dans toutes les voies initiatiques du passé (qui côtoyaient les religions populaires et les besoins de l’au-delà des peuples) on ne visait pas un au-delà illusoire, mais on essayait de comprendre ce qu’est la conscience humaine. Car, par expérience, les initiés savaient que les croyances en l’au-delà étaient des créations mentales et qu’elles n’étaient pas la réalité puisqu’elles se basaient plus sur l’inconscience de la peur de ne plus être plutôt que sur la conscience d’être. Voila pourquoi le tronc commun de ces voies indique que celui qui connaît la source de sa conscience crée sa propre réalité dans ce monde et dans l’autre. Ainsi, ils invitèrent ceux qui voulaient comprendre la vérité à méditer profondément et à remonter à la source de leur conscience, à l’unité foncière. Ainsi, les divers concepts sur l’au-delà élaborés par les religions voilent une compréhension symbolique et intérieure, mais tant que l’être ne s’est pas connu lui-même, il croira en la réalité d’un paradis et d’un enfer.

templeLa spiritualité laïque, tout comme les voies initiatiques, enseigne qu’il n’existe que la conscience et ce que celle-ci crée sa propre réalité. Elle énonce que toutes croyances, imageries, mots, concepts, dogmes n’est pas la réalité et de manière ultime, que tout ce qui peut être observé par la conscience est transitoire, impermanent. La seule chose qui soit réel dans le sens de stable et permanent étant la conscience témoin. Nous étudions ainsi la conscience humaine sous tous les aspects, les outils étant le corps, les sens, les émotions, les pensées. En étant cette conscience témoin la vie se vit clairement et librement sans craintes du passé ou du futur. La mort physique est aussi pleinement comprise grâce à l’expérimentation méditative et la compréhension de ce qu’est la conscience pure. En étudiant les processus de la mort à la lumière des écrits initiatiques et de l’expérience personnelle, nous pouvons ainsi préparer l’être à ces phases de l’existence. Comprendre la mort et son processus, s’est comprendre ce qu’est bien vivre et pourquoi nous vivons. Quand l’esprit est clair, lavé de toutes croyances, préjugés, projections, la conscience pure jaillie et la compréhension de toute la structure de l’être et du monde devient évidente. La mort physique est vue comme une étape dans l’évolution de la conscience et non comme une finalité. En comprenant le moteur évolutif qui sous-tend toute l’existence, nous pouvons comprendre que si l’espèce a évolué, la conscience aujourd’hui fait évoluer l’espèce dans son intériorité.

Je résume ici, mais au fond si l’on vient à s’intéresser à la spiritualité c’est aussi pour comprendre ce qu’est la vie et pourquoi la mort. Le chemin n’a que pour seul but de se libérer de la peur de la mort, c’est tout et c’est déjà l’essentiel. De part le passé, des milliers d’hommes et de femmes ont expérimenté cela, nous bénéficions ainsi de leur recherche et nous pouvons y associer les nôtres. La science évolue de son côté, elle essaye de sortir de l’ornière réductionniste dans laquelle elle a été forcée de se mettre pour lutter contre le dogmatisme de l’église. Des scientifiques courageux depuis Einstein à Jean Pierre Garnier-Mallet (physicien quantique) tentent d’élaborer des ponts entre science et spiritualité. La physique quantique, les neurosciences, la parapsychologie avancent grandement dans le but de trouver une explication universelle à la conscience humaine. La spiritualité laïque avance avec ces êtres qui bravent les résistances aux changements que l’on retrouve aussi dans les universités et les centres de recherches.

La spiritualité c’est juste la vie et la vie est UNE, il n’y a pas d’un côté la vie de la religion, de l’autre la vie de la science et entre les deux un conflit puéril à savoir qui aura le dernier mot. La vie est UNE et l’humain a autant besoin de rationalité que d’intuition, une vie que de raison devient froide et binaire, coupée d’une certaine créativité par peur de sortir du cadre. Une vie faite que d’intuition peut mener rapidement au manque de lucidité, de cohérence. En ce sens la spiritualité laïque, même si ce n’est qu’un concept de plus, propose la ré-union de la raison et de l’intuition et l’unité de l’être humain.

Je pense que cela vaut la peine d’être expérimenté, mais avant cela il convient d’effectuer un travail de fond en soi pour se déconditionner de ce qui empêche l’être de libérer sa créativité. Voila pourquoi nous proposons des pratiques, des lectures, des méditations ; tout ceci pour travailler directement et établir des prises de conscience pleines et entières.

Il n’est pas possible à un esprit conditionné par une religion dogmatique d’accéder directement à la compréhension de la spiritualité. Il lui faudra étapes par étapes travailler sur son déconditionnement progressif, qu’il se libère par un travail intérieure des chaînes mentales qui l’emprisonnent.

Il n’est pas possible à un esprit conditionné par une science réductionniste d’accéder directement à la compréhension de la spiritualité. Il lui faudra étapes par étapes travailler à l’ouverture de sa conscience à l’intuition, oser franchir le pas vers ce qui dépasse les limites de la raison.

Honnêtement tout ceci est possible car cela a été expérimenté, nous savons par expérience et non par croyance que la liberté humaine réside, comme l’avait énoncé le bouddha entre autre, dans « la voie du milieu »  ; une voie d’équilibre qui crée l’équilibre en soi et autour de soi.

Je ne demande à personne de croire à tout ce qui a été énoncé jusqu’ici, j’invite à expérimenter directement et si cela ne fonctionne pas et bien on pourra tout rejeter en bloc et revenir aux fonctionnements habituels. Je demande juste de ne pas juger ce qui est proposé d’un regard lointain élaborant des arguments pour s’éviter d’accueillir.

Tout est ouvert et je suis prêt à échanger avec tous afin d’éprouver ce que j’avance puis ensuite de venir avec moi expérimenter si cela fonctionne ou pas, j’ose ; à vous de voir si cela parle au-dedans de vous …

par Michael du magazine Unisson

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Fabrication et utilisation de l’Alun

Posté par francesca7 le 4 mai 2016

 

 

L’Alun  est un minéral d’un grand usage dans les arts. Incorporé au papier, il l’empêche de boire en formant un vernis qui ne permet pas à l’encre liquide de pénétrer dans la pâte. Il est employé pour conserver les poils aux pelleteries, pour retarder la putréfaction des matières animales, pour donner de la fermeté au suif des chandelles. La chirurgie s’en sert à l’état d’alun calciné pour ronger les chairs ; la médecine le prend comme astringent.

Exploitation

Mais c’est surtout dans les teintures que son emploi est à la fois le plus important et le plus étendu : il forme le principal mordant que le teinturier ait à sa disposition pour fixer les couleurs sur les étoffes. L’emploi du mordant est, comme l’on sait, une des bases de l’art du teinturier ; les matières colorantes ont rarement une grande affinité pour la substance organique à laquelle on veut les fixer ; la plupart d’entre elles seraient entraînées par l’eau des lavages, et l’étoffe se déteindrait promptement, si l’on ne se servait de certains intermédiaires qui, ayant à la fois une affinité vigoureuse et pour les fibres organiques du tissu et pour les matières colorantes, servent de lien entre les uns et les autres, en fixant d’une manière indestructible la couleur sur l’étoffe. Ce sont ces intermédiaires qui ont reçu le nom énergique de mordants : les oxydes d’étain et de fer, le tan, et surtout l’alumine qui entre dans l’alun, sont les substances qui réussissent le mieux.

L’alun était également exporté vers certains pays d’Asie où on l’utilisait dans la préparation des tapis d’Orient. Le mégis, bain de cendre et d’alun qui était employé pour mégir les peaux, donna son nom au mégisseur, qui mégit les peaux, c’est-à-dire prépare les peaux blanches – peaux de mouton et autres peaux délicates – qui servent à faire des gants ou qui doivent conserver leurs poils. Il servait également à l’amendement des vignobles croissant nombreux autrefois au flanc des collines mosanes, ou encore dans la préparation du plâtre comme durcisseur.

L’alun est un sel blanc, d’une saveur astringente, formé d’acide sulfurique, d’alumine, de potasse ou d’ammoniaque ; pour employer le langage chimique, c’est un sulfate double composé de sulfate d’alumine uni à un sulfate alcalin de potasse ou d’ammoniaque. Au sulfate double d’alumine et de potasse est réservé spécialement le nom d’alun ; si l’on veut désigner l’autre, on emploie le terme d’alun ammoniacal. Les savants ont reconnu seulement vers 1750 que l’alun contenait une terre (l’alumine) exactement semblable à celle qui fait la base de toutes les argiles ; la présence de la potasse et la véritable composition du sel n’a été reconnue que plus récemment encore, par Vauquelin et Chaptal. C’est de cette époque surtout qu’il fut possible à un grand nombre de fabricants nationaux de s’affranchir d’un tribut onéreux payé à des étrangers, en préparant eux-mêmes de toutes pièces l’alun dont ils avaient besoin.

L’alun se produit naturellement en plusieurs lieux, où il se forme par la réaction des substances sulfureuses, alumineuses et alcalines. Il effleurit à la surface du sol mêlé avec d’autres terres ; on le trouve ainsi abondamment dans les déserts de l’Egypte, en quelques localités de Bohême et de Saxe. Il existe encore de la même manière près de certains volcans, dans le royaume de Naples, dans l’archipel de la Grèce, à la Guadeloupe ; enfin il se forme dans des houillères embrasées.

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On peut aussi obtenir l’alun en traitant convenablement les substances minérales connues sous le nom d’alunites, qui renferment les éléments constitutifs de l’alun. C’est ainsi que les pays favorisés de ces substances, la Hongrie, et surtout la Tolfa dans les États Romains, produisent le sel estimé qu’elles livrent au commerce. Né à Caen en 1773, Hippolyte-Victor Collet-Descotils, ingénieur en chef au corps royal des mines, membre de l’Institut d’Egypte, et de plusieurs Académies et Sociétés savantes, fut chargé en 1813 d’aller inspecter et organiser les célèbres mines d’alun de la Tolfa.

La Syrie a conservé pendant longtemps le privilège exclusif de fabriquer l’alun, dans la ville de Rocca d’où provient la dénomination d’alun de roche. Vers le quinzième siècle l’Europe disputa à l’Orient les bénéfices de la fabrication, qui fut bientôt établie dans toute l’Italie. D’autres exploitations s’élevèrent successivement en Allemagne et en Espagne.

Il s’en établit une en Angleterre vers l’an 1600 : les produits en sont impurs, contenant, outre une quantité de sulfate de fer plus considérable que ceux des autres contrées, une matière animale huileuse. Néanmoins, la découverte d’une localité propre à la fabrication de l’alun fut considérée en Angleterre comme fort intéressante ; elle fut due à sir Thomas Chaloner. Dans un voyage en Italie, ce gentilhomme, parcourant la Solfatarra, avait soigneusement examiné le mode de fabrication et les substances minérales que fournissait le sol ; il s’était particulièrement attaché à reconnaître le caractère du terrain et les effets de la végétation ; n’examinant au reste, dit-on, toutes ces choses que par suite de ses habitudes d’observation et sans nourrir aucune arrière-pensée.

Quelques années après, en passant dans les environs de Guisborough, sir Thomas Chaloner observa, dit Camden, que la verdure des arbres y était d’une nuance plus faible qu’ailleurs ; que les chênes poussaient de fortes racines, mais ne les enfonçaient pas profondément en terre ; que le sol était formé d’une argile blanchâtre, marbrée de plusieurs couleurs jaunâtres et bleues ; enfin, il reconnut par une foule d’indices que le pays était doté d’une mine d’alun. Il se passa longtemps avant que les procédés industriels les plus convenables à la nature de la mine fussent définitivement trouvés ; les difficultés de détails ne furent entièrement levées que par l’assistance de Lambert Russell et de deux ouvriers français de La Rochelle.

2En 1767, Jean-Étienne Guettard et l’un de ses élèves les plus brillants, Antoine-Laurent Lavoisier, fondateur de la chimie moderne, entamèrent ensemble une expédition scientifique dans les Vosges. Ils entreprirent de former à Ronchamps une fabrique d’alun, et voici comme on opérait selon eux : « on concassait grossièrement le schiste alumineux, et on en formait de longues planches ou couches pyramidales, disposées en toit par le haut ; on entremêlait avec ce schiste des morceaux de charbon de terre, et on ménageait du jour pour la circulation de l’air. Lorsque tout était ainsi disposé, on mettait le feu au tas, et on laissait la masse s’affaisser et s’éteindre d’elle-même, ce qui n’arrive que quand tout le charbon de terre est consumé.

« Il se dégage beaucoup de soufre dans cette opération, et ce soufre était perdu lorsque nous visitâmes cette fabrique ; mais on se proposait de le recueillir dans la suite, et d’en tirer parti. Lorsque le schiste a été ainsi calciné, on le transporte dans de grands bassins carrés, creusés dans la terre et revêtus de planches, dans lesquels on le lessive en remuant avec un ringard ; de ces fosses, l’eau est conduite, par des canaux de bois, dans de grands réservoirs où elle s’épure, après quoi elle tombe dans des chaudières de plomb très épais, qui forment des carrés très allongés ; la liqueur est rapprochée, dans ces chaudières, jusqu’à ce qu’elle soit au point de cristallisation ; enfin on la met à cristalliser dans de grandes caisses de bois. »

(D’après « Le Magasin pittoresque », paru en 1835)

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La vraie nature des catastrophes naturelles

Posté par francesca7 le 3 mai 2016

« Nous vivons trop dans les livres et pas assez dans la nature . » (Citation Anatole France)

Les catastrophes dites naturelles sont présentées de nos jours comme inéluctables, même si la responsabilité de l’homme dans ce qu’il est convenu d’appeler les « changements climatiques » semble établie. En revanche, manque encore cruellement la prise de conscience de ce qu’est la nature profonde de la planète Terre sur laquelle nous vivons.

La mer et l’océan appartiennent à la Terre,

les forêts appartiennent à la Terre,

les oiseaux et les animaux appartiennent à la Terre,

et l’homme appartient à la Terre.

Cette appartenance crée des liens.

Si la terre souffre, l’homme entre en souffrance,

Si les animaux souffrent, l’homme entre en souffrance,

Si la forêt souffre, l’homme entre en souffrance,

Si l’océan souffre, l’homme entre en souffrance,

car l’océan l’a enfanté, le végétal l’a nourri,

et l’animal l’a accompagné dans ses travaux les plus pénibles. 

terre

La terre est une entité vivante

Dans les anciens temps, les liens que les hommes avaient tissé avec la Terre étaient emprunts de sagesse et d’amour. L’arrivée, voilà deux milles ans, d’une religion dominatrice a dénigré ce rapport privilégié. Le culte d’un dieu solaire crucifié n’a pas su ressusciter dans l’âme des terriens le respect et l’amour de la nature. L’attention portée au Ciel amena progressivement le dépréciation de la vie terrestre. Les rites dédiés à la Terre furent considérés comme « païens ». L’adoration du Ciel fit oublier la Création, comme si une fois créée , elle avait cessé de se recréer à chaque instant. Seuls les poètes et les artistes gardèrent le secret de la « présence divine » sur terre. Ils chantèrent et chantent encore la beauté des arbres, des fleurs, des oiseaux, des animaux sauvages et des lacs perdus dans les montagnes.
Science sans conscience conduit a la perte

Si de nos jours l’écologie, « les verts » et Green Peace ont apporté un contre poids à la dérive d’un monde industriel polluant et destructeur, leurs idées ne parviennent pas à toucher le cœur de la majorité des hommes. Pollutions et pillages du sous-sol continuent, sans que dans l’opinion publique, personne ne dise clairement : stop, assez, arrêtez ! La catastrophe annoncée par les scientifiques éclairés n’est pas tant dans le réchauffement de la planète que dans la perte de conscience des individus de leur appartenance à la Terre. Comment les hommes peuvent-ils fabriquer dans leurs usines des bombes, des bombardiers, des mines anti personnelles, des poisons et le soir rentrer tranquillement chez eux pour s’occuper de leurs enfants… que ces mêmes bombes et ces mêmes poisons risquent un jour de conduire à la mort? Comment aucun organisme international ou national n’a proposé de loi pour interdire cette industrie mortifère ?

La géographie sacrée

Si la violence s’exerce sur les humains par voie d’un arsenal de destruction, la Terre n’est pas exempte d’attaques analogues par l’industrie et les cultures intensives. Ceux qui s’intéressent à la géobiologie savent que la terre se présente comme un organisme vivant avec ses réseaux énergétiques sacrés, ses points de ressourcement et ses zones pathogènes. La géographie sacrée explique comment les différents hauts lieux telluriques sont reliés les uns aux autres. Tout cela pour dire que la Terre n’est pas qu’un simple amas de roches refroidies ou en fusion. C’est un organisme vivant qui possède sa structure énergétique et son aura. C’est d’elle que dépend la vitalité des lieux . Or les niveaux énergétiques des régions varient en fonction de leur passé historique, de l’industrie implantée, et du comportement humain. Il y a donc un lien direct entre la manière de vivre et de produire d’une région et la santé de ses habitants  !

Pour comprendre plus facilement de quoi il s’agit, on peut dire que l’univers terrestre se comporte à la manière d’une pile électrique dont l’électrode « plus » est le ciel et l’électrode « moins », la terre. Les géobiologues parlent de l’équilibre cosmo tellurique. Ces différences de polarité donnent lieu à des échanges énergétiques constants qui alimentent le Vivant . Lorsque dans les maisons, ces équilibres sont rompus, le lieu de vie devient pathogène par insuffisance d’énergie. Cette carence est due à la nature des constructions (béton armé) et à la présence des activités industrielles qui dénaturent les rapports cosmo telluriques comme c’est par exemple le cas des réémetteurs de téléphone sans fil et des radars. Des répercutions sur la santé se font ressentir au bout de quelques années. Tout est en interaction !

 

YTERRE

Les réactions de la terre

Si on regarde la Terre avec les yeux de l’âme, on constate qu’elle souffre. Les rationalistes diront et penseront qu’il y a toujours eu des catastrophes, que ce qui se passe actuellement est dans l’ordre des choses. Certes, mais l’ordre naturel est bouleversé et chacun le ressent : le soleil ne « chauffe » plus comme avant, il « brûle ». Il existe dans l’univers une loi de causes à effets .. Ce qui vient de se passer en Asie est éloquent. En lecture symbolique, la Terre se défend : l’océan refoule les hommes vers l’intérieur des terres, les pluies diluviennes et les tempêtes chassent les pollutions. La Terre se purifie. Cette lecture n’est pas habituelle, elle peut surprendre, mais ne serait-il pas urgent d’apprendre à lire les évènements autrement ?

Plus rationnellement, comment ne pas voir que les tempêtes dévastatrices résultent d’une politique de déforestation excessive, que les récifs de corail abîmés par la pollution ne freinent plus les vagues et que la terre recule dans bien des endroits et enfin que le niveau de la mer (toujours elle) monte ! Quant aux tremblements de terre ou de mer , il faut savoir que le pompage des nappes de pétrole supprime progressivement les « coussinets » d’amortissement des secousses telluriques. Tout se passe comme si on dégonflait progressivement les pneus d’une voiture qui roule…Enfin, les inondations sont dues au fait que plus rien n’arrête l’écoulement des eaux de pluies. Dans de nombreuses régions, la suppression des haies (véritables nichoirs naturels pour les oiseaux) et les fossés le long des routes en sont l’une des causes. D’autre part, les modes d’agriculture intensive à base d’engrais chimiques contribuent à lessiver les terres faute d’humus. Résultat : le niveau du lit des rivières monte et en périodes de fortes pluies provoque les catastrophes dites naturelles.

Le respect du monde animal

Alors que faire ? Reprendre ses esprits ! Réaliser autour de soi un univers respectueux de la planète et donc de ses occupants à deux ou quatre pattes. Ne plus cautionner les expériences de laboratoire sur les animaux. Ne plus participer aux massacres des animaux d’élevage en adoptant une alimentation végétarienne. Contrairement aux idées reçues, l’homme n’est pas fait pour manger de la nourriture cadavérique : ses intestins sont longs comme ceux des herbivores (les intestins des carnivores sont courts pour empêcher la putréfaction de s’opérer au cours de la digestion). Sa dentition n’est pas celle d’un carnivore ! Sur un plan global, l’élevage du bétail nécessite beaucoup de fourrage et donc de terres agricoles, ce qui prive les régions pauvres de ressources alimentaires naturelles. Dans l’essence des choses, l’homme est fait pour manger « les fruits de la terre », ceci dans tous les sens du terme. D’après les statistiques les plus sérieuses, les végétariens sont en bien meilleure santé que les omnivores. La nourriture végétarienne allège le corps et augmente le niveau de conscience. La souffrance des animaux s’inscrit dans leur chair et produit des toxines qui encrassent l’organisme « des mangeurs de viande ». Les expériences sur la mémoire de l’eau de Jacques Benveniste et du Dr Masaru Emoto sans oublier celles de la radiesthésie appliquée* montrent que tout élément liquide se charge des énergies qu’il reçoit. Le sang des animaux massacrés véhicule des énergies de souffrance et rien ne dit que bon nombre de maladies ne proviennent pas simplement de cette dose de stress mortel emmagasinée dans les aliments carnés !**

L’écosanté

Il faut savoir que les évidences d’aujourd’hui contredisent celles d’antan, époques où les hôpitaux n’atteignaient pas des tailles gigantesques et où les maladies ne progressaient pas au point où la notion même de « médecin traitant » attaché à tout un chacun est devenue une normalité, comme s’il était naturel d’être malade et d’avoir besoin de protéger sa santé.. ! Cette dernière est d’abord spirituelle, puis mentale et émotionnelle. La maladie physique n’est que la conséquence de la dégradation de l’ordre naturel ! La santé des hommes est liée à celle de la terre . Les deux sont associées et il serait urgent de développer le concept d’ écosanté ! Comment peut-on imaginer être en bonne forme lorsque la terre sur laquelle nous vivons est épuisée, lorsque les aliments que nous consommons sont truffés de conservateurs  et carencés en énergie !Soigner les hommes et soigner la planète relève d’une démarche indissociable.

L’expérience de tout géobiologue montre du reste que personne ne peut demeurer en bonne santé dans un habitat malsain. C’est un exemple flagrant du rapport étroit existant entre l’individu et son environnement. En apprenant à « soigner » les maisons et les lieux de travail, on constate des effets immédiats non seulement sur la santé de ses habitants mais également sur leur psychisme***. Il existe entre la terre et l’homme un rapport privilégié qui constitue l’une des plus grandes richesses qui soit.

La pensée globale

La pensée analytique a fait de l’homme un savant aveugle qui a cessé de voir l’ensemble et les ensembles. Le développement des facultés du lobe droit par la pratique journalière de la pensée analogique (écosystèmes), du dessin, de l’image et de l’art (parents pauvres de l’enseignement) est en mesure de combler ces lacunes.. Il est important de redonner à chacun le sens de la responsabilité dans la diversité et l’épanouissement de l’être. La relève arrive au niveau des nouvelles âmes incarnées sur terre. Certains les appellent indigo. Il en existe partout dans le monde. Peu importe le terme. L’urgence est de leur donner la parole et d’arrêter d’écouter tous ces savants qui ressemblent de plus en plus à des docteurs Knock et Folamour tant leurs discours sont enfermés et enfermants dans leurs certitudes tragiquement dépourvues de la conscience de l’écoréalité .

Serge Fitz.

* L’auteur anime dans le cadre de l’association Terre et Ciel des ateliers de formation à la radiesthésie appliquée (www.Lequadrant.com )
** pour plus d’informations, consultez l’ouvrage de l’auteur : « Les autres causes de la maladie » aux éditions Quintessence .
* * * Pour en savoir plus se reporter au livre de l’auteur « Bien vivre sa maison / manuel de géobiothérapie » aux éditions Quintessence.

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