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  • > Archives pour le Jeudi 19 mai 2016

L’aliment qui ressort de terre

Posté par francesca7 le 19 mai 2016

 

Après une longue traversée du désert, la betterave rouge ressort de terre. Ses qualités nutritionnelles ont fait parler d’elle, et certains la voient aujourd’hui comme un super aliment avec le vent en poupe. Il est vrai qu’elle a des prétentions, la belle rouge ! Etudes scientifiques à l’appui, qui plus est. 


Si vous l’aviez un peu enterrée, il serait peut-être temps de redécouvrir les avantages de la betterave rouge, et les meilleures façons d’en profiter. La betterave rouge est un légume-racine, au même titre que la carotte ou le céleri. Cultivée et consommée depuis des siècles « de l’Atlantique à l’Oural » et au-delà, elle figurait en bonne place dans tout potager qui se respecte jusque dans les années soixante-dix.

Quelque peu éclipsée par le boom de l’agro-industrie, elle revient sous les feux des projecteurs grâce à des qualités nutritionnelles qui collent aujourd’hui au plus près des préoccupations à la mode en matière d’alimentation et de santé : faire le plein de nutriments protecteurs et d’antioxydants.

Betterave_potagère_rouge

La betterave potagère, un véritable alicament

Les Grecs et les Assyriens voyaient déjà dans la betterave potagère un véritable alicament. Mais à notre époque, c’est son rôle majeur dans la fameuse cure anti-cancer Breuss qui lui a donné ses lettres de noblesse en tant que légume-santé. Depuis quelques années, études et recherches « officielles » se sont attachées à démontrer les nombreuses vertus de la betterave rouge, qu’elle soit consommée crue, cuite ou en jus.

La betterave constitue d’abord un excellent apport de fibres solubles et insolubles, qui contribuent à entretenir la flore intestinale ou restaurer la bonne santé du tube digestif. Puis il y a toute une cohorte de vitamines : A, C, bêta-carotène, B5, B6, B9 (l’acide folique), B1 (la thiamine), B2 (la riboflavine) et la choline, pour ne citer que les principales. Viennent ensuite des composés comme la lutéine, la zéaxanthine, la glycine et la bétaïne. Lesminéraux ne sont pas en reste, avec du calcium, du magnésium, du potassium, du phosphore, du fer, du manganèse, du zinc, du sélénium, du cuivre…

Des nitrates, mais des bons

Les nitrates ont beaucoup fait parler d’eux il y a quelques années quand on s’est rendu compte que les rivières et les nappes phréatiques subissaient de plein fouet la pollution due aux amendements azotés agricoles et engrais issus de la pétrochimie. Dans toutes les régions où l’agriculture et l’élevage intensifs prédominaient, les teneurs en nitrates avaient dangereusement augmenté. Il est avéré qu’une ingestion élevée et prolongée de ces nitrates présente un risque pour la santé, tout particulièrement celle des nourrissons. Le principal symptôme est la fatigue, causée par une sous-oxygénation cellulaire qui peut, dans les cas extrêmes, provoquer l’asphyxie.

Pas grand-chose à voir, heureusement, avec les nitrates d’origine végétale qu’on trouve dans la quasi-totalité de nos légumes (céleri, laitue, épinards, radis…), la betterave en particulier, et qui ont un rôle bénéfique. Notamment celui de réduire l’hypertension artérielle. En effet, notre organisme convertit une partie des nitrates des végétaux en nitrite, puis en oxyde nitrique dans le sang. Ce dernier est un gaz capable de dilater les vaisseaux et d’améliorer la circulation sanguine et l’oxygénation des tissus. Si bien que de nombreux sportifs ont adopté la betterave dans l’espoir d’augmenter leurs performances et leur endurance.

La bétaïne pour retrouver du jus

Des recherches sur la physiologie d’enfants autistes ont montré que la bétaïne, un acide aminé dont regorge la betterave rouge, pouvait faire office d’antidépresseur naturel de premier ordre. Le cheminement est le suivant : la bétaïne est un précurseur de S-Adénosylméthionine (couramment dénommé SAMe), elle-même indispensable à la synthèse de certaines hormones dont le binôme noradrénaline-dopamine et la sérotonine, maintenant bien connue pour son action équilibrante sur l’humeur ‒ d’où son surnom d’hormone du bonheur.

La bétaïne de la betterave a d’autres avantages : elle relance également la production de glutathion, reconnu depuis peu pour être peut-être le plus puissant antioxydant que l’organisme synthétise. Il joue notamment un rôle central dans la protection et la détoxification du foie, plus que jamais en danger de nos jours devant les innombrables molécules synthétiques auxquelles il est confronté via notre alimentation ou notre médication.

Autre bénéfice important de la bétaïne : elle agit sur les maladies cardiovasculaires  athérosclérotiques. Celles-ci sont très souvent liées à un taux sanguin d’homocystéine anormalement élevé, qui engendre l’encombrement des artères du cœur, mais aussi du cerveau et des membres inférieurs, avec thrombose veineuse. Un apport régulier de bétaïne fait chuter ce taux d’homocystéine et minore considérablement les désagréments qu’elle engendre.

La betterave en première ligne contre le cancer : la cure Breuss

Si vous connaissez la cure Breuss, vous savez que l‘ingrédient principal des jus de légumes qui en sont le pilier est… la betterave rouge. Rien d’étonnant donc à ce que notre légume du jour, sous forme d’extrait, se soit révélé un excellent cytotoxique dans plusieurs études officielles devant des cellules humaines de cancers dits hormonodépendants.

Le jus de betterave, comparativement à d’autres légumes, est aussi celui qui prévient le mieux les mutations susceptibles de dégénérer en cancer. Car le cancer est également ‒ ou avant tout selon certains ‒ une maladie du terrain, et là aussi, la betterave excelle. Sa richesse en minéraux la rend idéale pour contrebalancer un terrain acide, dénutri et sous-oxygéné, souvent (pour ne pas dire toujours) un corollaire des terrains cancéreux. Les personnes sous anticoagulants devront juste prendre garde à leur consommation de fanes de betterave, riches en vitamine K, un agent de coagulation du sang.

Betterave

Une liste de vertus à retenir

La betterave a indéniablement de nombreuses vertus, éprouvées par des millions de consommateurs et toutes plus importantes les unes que les autres. Pour en profiter au maximum, la solution idéale est évidemment de la manger crue et fraîche, sous forme de salade ou de jus, obtenu grâce à un extracteur à faible vitesse de rotation. Vous pourrez ainsi :

Améliorer votre transit intestinal.

ŸVous protéger de la déprime et de la dégénérescence cognitive.

ŸAugmenter vos performances physiques et cérébrales.

ŸDétoxifier et protéger votre foie.

Contribuer à faire barrage au cancer.

ŸLutter contre l’hypertension.

ŸVous mettre à l’abri des problèmes circulatoires et des cardiopathies, ou les amoindrir.

ŸBooster votre système immunitaire et votre moral.

Nous reviendrons prochainement sur ces jus de légumes et autres jus verts qui font de nombreux nouveaux adeptes ces dernières années.

A lire sur http://www.plantes-et-sante.fr

Publié dans FLORE FRANCAISE, GASTRONOMIE FRANCAISE, HISTOIRE DES REGIONS | Pas de Commentaire »

100 millions d’arbres en 25 ans 

Posté par francesca7 le 19 mai 2016

 » Juliano Ribeiro Salgado

« Le Sel de la terre », qui a remporté le César 2015 du meilleur documentaire, est un hommage au magnifique travail du photographe brésilien Sebastião Salgado. Coréalisé par son fils Juliano et Wim Wenders, « Le Sel de la terre » met en lumière l’autre projet un peu fou de Sebastião Salgado : reboiser les terres de la ferme familiale au Brésil. Juliano Ribeiro Salgado nous raconte ici la genèse d’Instituto Terra, un lieu porteur d’espoir et riche d’enseignements.


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Plantes & SantéComment cette ferme familiale située dans la Mata Atlantica (Forêt atlantique) est-elle devenue un désert ?

Juliano Ribeiro Salgado Quand mon grand-père achète la ferme Bulcao dans les années 1950, située à Aimorés, dans la région de Minas Gerais, au Brésil, il y a plus de 600 hectares de forêt et la terre est riche. Il y pratique une agriculture de subsistance pour élever sa famille. Sans état d’âme, il coupe le bois, le vend et l’utilise comme bois de chauffage. Mon grand-père a surexploité cette terre car il voulait que ses enfants aient une meilleure condition que la sienne. Quarante ans après, involontairement, par manque d’instruction, il avait complè-te-ment éradiqué la forêt de sa ferme devenue un désert. Quasiment plus rien n’y poussait.

P. & S.Comment a débuté l’aventure de l’Instituto Terra ?

J. R. S. En 1997, mes parents ont décidé de replanter une forêt identique à celle qui existait. Mon père, qui avait photographié les pires drames humains, a ressenti le besoin de retrouver ce lien pur avec la terre. Au début, les fermiers de la région et mon grand-père pensaient que mes parents jetaient leur argent par la fenêtre. Il y avait en effet un taux de perte de 60 %, car mes parents ne possédaient pas le savoir-faire. Je me souviens qu’à l’époque, avant que l’on produise nos propres plants, les pousses arrivaient dans des sachets en plastique. Pour les planter, il fallait faire un trou dans la terre, attendre que l’eau de pluie s’accumule autour des plants et croiser les doigts pour que cela marche. Petit à petit, mes parents ont mis en place une pépinière avec une capacité de production de 80 000 plants. Au fur et à mesure, ils sont arrivés à une capacité de stockage d’un million de pousses par an. Ensuite, ils ont aussi eu accès à d’autres sources de financement comme des collectivités locales, des entreprises… Car au Brésil, les entreprises qui polluent sont obligées de financer des projets de reforestation. Aujourd’hui, le taux de perte de l’Instituto Terra s’élève à 20 %, et il peut produire un million d’arbres par an.

Arbres plantés

P. & S.D’où proviennent les espèces qui ont été plantées au départ ?

J. R. S. La ferme a reçu de la part des botanistes de la fondation SOS Mata Atlântica(forêt soumise à l’influence océanique, ndlr) des espèces endémiques comme le pau-brasil, l’ipê, lejequitibas géant, l’anacardier, des orchidées sauvages, des lys et des bégonias. La Mata Atlantica est la forêt la plus riche de la planète par sa biodiversité, mais la majorité des espèces y sont en voie d’extinction à cause de la déforestation. Elle ne fait plus que 7,3 % de sa superficie initiale. Sur les parties les plus érodées du terrain, on a planté des légumineuses d’origine exotique provenant du biome de la Caatinga (nord-est du Brésil, ndlr). On y trouve du mimosa, des acacias, des flamboyants. Leurs racines ont la particularité métabolique de fixer l’azote. Du coup, le sol est plus équilibré, il redevient fertile.

P. & S.Au niveau de la faune et de la flore, quelles espèces sont réapparues ?

J. R. S. C’est impressionnant, il y a un tas d’animaux qui sont revenus : des paresseux, des tortues, des renards gris, des perroquets, des colibris, des singes… et même des jaguars ! Ces deux espèces sont tout en haut de la chaîne alimentaire. C’est très bon signe quand elles sont de retour. Le dernier rapport de l’Instituto mentionne l’existence de 180 espèces environ. On a également retrouvé trois plantes connues pour leurs vertues médicinales telles que l’aroeira, l’angico et le cajueiro.

P. & S.Comment avez-vous fait revenir l’eau sur cette terre déserte ?

J. R. S. Le fleuve immense qui irriguait la vallée du Rio Doce derrière la maison de mon grand-père était quasiment asséché. Mais en replantant les arbres, l’eau est revenue. Les plantations ont stabilisé le sol, les racines des arbres retiennent l’eau et la libèrent lentement, ce qui empêche la terre de boucher les sources d’eaux. L’Instituto vient de passer à une étape supérieure : Nous avons signé un contrat pour replanter cent millions d’arbres sur vingt-cinq ans autour des 370 000 sources d’eau du fleuve Rio Doce. Du coup, dans la zone de la fondation, agriculteurs et fermiers doivent garder 30 % de forêt intacte, et l’Instituto s’engage en contrepartie à les aider pour replanter la végétation.

P. & S.L’Instituto Terra a donc pour vocation de replanter et d’éduquer les populations locales. Quelles actions ont été menées dans ce sens ?

J. R. S. L’Instituto a développé une école qui joue sur trois niveaux. Premièrement, donner des cours aux fermiers locaux pour moderniser leur technique de travail tout en préservant la terre. 
Deuxièmement, les meilleurs élèves des écoles de la région destinés à être agriculteurs, comme leurs parents, suivent une formation sur l’écologie. Troisièmement, les ingénieurs agronomes peuvent y suivre une spécialisation en récupération des terres dégradées.

P. & S.Concrètement, quels sont les impacts de tous ces bouleversements, de tous ces changements sur la région ?

J. R. S. L’Instituto Terra est le plus grand employeur de la région : une soixantaine d’employés travaillent sur le domaine pour planter des arbres. Deux millions et demi d’arbres ont été plantés, c’est le projet de reforestation le plus grand au Brésil. Visuellement, on voit que la terre a été guérie. C’est formidable ! Les fermiers qui habitent ces terres vivent dans de meilleures conditions et ont pris conscience qu’on pouvait cultiver les champs différemment. Leurs vaches polluent moins en utilisant moins d’espace et produisent plus de lait. Cela améliore leur vie, même si ce sont des gens qui restent très pauvres : dans de nombreux endroits, il n’y a pas d’électricité, l’eau courante est celle de la rivière ou du puits. Mais aujourd’hui, ils ne sont plus obligés de partir, leur terre est productive et ils gagnent de l’argent. L’Instituto Terra a ainsi construit une relation de proximité avec ces populations rurales en éveillant leur conscience écologique. Qui plus est, le succès de ce projet pilote est tel qu’il a contribué à développer des programmes identiques de reforestation dans les zones alentour.

Publié dans ARTISANAT FRANCAIS, FLORE FRANCAISE, FONDATEURS - PATRIMOINE | Pas de Commentaire »

 

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