Que devient la Basse-cour
Posté par francesca7 le 26 avril 2016
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À l’origine, la basse-cour d’élevage vise à nourrir la famille, à remplir les édredons, fournir de l’engrais… Les animaux sont nourris en partie à partir des déchets agricoles de la ferme et participent ainsi à l’entretien des abords (pré, cour, étable, hangar, mare, voire potager). Les animaux non volants (« désailage ») y sont en liberté ou semi-liberté le jour et sont enfermés la nuit à l’abri des vols et prédations.
En France, l’avènement de la Révolution verte et la baisse du nombre d’agriculteurs ont entrainé la régression des basses-cours que l’on rencontrait systématiquement dans les cours de fermes jusque dans les années 1950. Nombre de familles ne disposent plus de temps suffisant pour s’occuper de la basse-cour.
L’industrialisation de l’élevage des volailles a en outre mis sur le marché ses produits « bon marché » de qualité largement inférieure, rendant banale et quelconque une viande dite « du dimanche » excellente et autrefois très prisée.
Aujourd’hui dans les campagnes, les basses-cours sont à usage essentiellement familial. Les animaux produits ne se retrouvent dorénavant que très peu sur les marchés. Elles sont tenues assez fréquemment par des personnes âgées ce qui leur assure un complément nutritionnel et pécuniaire parfois indispensable à leurs petites pensions de retraites.
La qualité des produits de la basse-cour comparée à celle de l’élevage industriel, ainsi qu’un plus faible coût à l’achat comparé à celui de l’élevage en série de type biologique ou fermier, incitent tout campagnard à avoir une petite basse-cour adaptée à ses possibilités et à sa consommation.
Avec l’emploi majoritaire de garnitures synthétiques pour des literies à durée de vie réduite, ainsi que l’élévation du niveau de vie, le besoin de produire des plumes et du duvet pour ses besoins propres n’existe plus.
La basse cour est aussi une ferme : dans la grange et dans les vastes greniers s’entassent les récoltes provenant du domaine propre du seigneur, exploité à l’aide des corvées, ainsi que les graines que les tenanciers livrent au titre des redevances. À Oricourt, cette fonction agricole a toujours existé, à côté de son rôle purement militaire. La ferme cesse d’être exploitée en 1990, seulement.
Après le succès du potager sur le toit des immeubles, place au phénomène du poulailler pour particulier, en ville comme à la campagne. Voilà une tendance qui allie parfaitement économie et écologie !
Les poules (ou gallinacés pour les plus scientifiques d’entre nous…) passent la plupart de leur temps dans leur abri préféré : le poulailler, que ce soit pour dormir, s’abriter, pondre ou couver leurs œufs. Contrairement aux idées reçues, installer un poulailler ne coule par toujours de source, car cela exige quelques ressources, que l’on choisisse de le fabriquer soi-même ou d’acheter un poulailler en kit, en bois ou même en plastique, déjà tout prêt et bien souvent plus joli, plus design et surtout plus pratique qu’un abri fait maison.
Autre chose à ne pas oublier : un bon abri devra être équipé d’accessoires pour le confort de vos volailles et pour celui de leur propriétaire. Parmi ces accessoires pour poulailler, on retrouve notamment l’abreuvoir, la mangeoire, le perchoir mais aussi la porte (qui peut être automatique, électrique ou manuelle) ainsi que le chauffage pour poulailler et le grillage ou filet qui permettra d’éviter aux poules de s’enfuir mais aussi aux prédateurs (renard, chats et chiens) de venir chasser vos précieuses poules pondeuses…
Pour trouver le meilleur modèle de poulailler, il faut savoir que la conception d’un abri pour 2, 3, 4 poules (ou plus si vous voulez un grand poulailler ou même un poulailler XXL pour plus de 10 poules) doit remplir certaines conditions : confort, sécurité, bien-être et propreté ! Voici également d’autres critères à prendre en compte avant l’achat d’un poulailler pour profiter d’oeufs frais toute la semaine chez soi : la taille, la matière à utiliser (bois, plastique ou autre) et le type de poulailler (avec volière, avec porte ou trappe automatique, avec pondoir et perchoir) ce dernier pouvant être mobile, fixe ou en kit.
À l’ère du bio et des préoccupations écologiques aussi bien en ville qu’en campagne, la dernière tendance est l’installation dans son jardin d’une cabane design en guise de poulailler. Désormais, les gallinacés, poules, coqs et poulets s’invitent dans nos jardin, et même sur nos terrasses en ville. Mais où donc acheter un poulailler pratique et pas cher ? Sachez qu’avec les avancées technologiques, il est désormais possible de trouver des poulaillers discount et en promo dans certains magasins spécialisés, mais les meilleurs modèles et les meilleurs prix se trouvent surtout sur internet !
Avant de vous lancer dans l’achat d’une cage à poules, suivez donc les conseils, test, avis, comparatif et guide pratique de Meilleur Poulailler qui vous aideront dans votre choix et dans l’achat d’un poulailler, petit ou grand, mais toujours de qualité.
bibliographie : Jean-Claude Périquet, Les cahiers de l’élevage – Créer une basse-cour, Rustica Éditions, Paris, 1999
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