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C’EST LA VIE D’UN DECAPSULEUR

Posté par francesca7 le 20 mars 2016

Décapsuleur

Le procédé d’obturation par capsule fut inventé en 1891 par l’américain William Painter (1838-1906) qui associa une plaque de métal et une couche de liège pour former le « bouchon couronné » par emboutissage.

La méthode consiste à agripper le bord de la couronne puis, par un effet de levier prenant son appui au centre de la capsule, de plier le métal de manière à le désengager du rebord en verre du goulot de la bouteille.

En effet, en 1891 le prolifique inventeur américain William Painter conçoit le bouchon couronné : la fameuse capsule, garantissant une meilleure étanchéité que le bouchon de liège aux bouteilles de boissons gazeuses, alors en vogue à l’époque. En tôle emboutie, doublée de liège, elle est non toxique pour le liquide et économique. Il fallut néanmoins que les fabricants de bouteilles s’adaptent à ce nouveau standard…

Après le dépôt de deux brevets en 1892, Painter inventa une machine à pédale pour sertir les bouteilles de ses capsules. Mais le consommateur, comment fait-il pour ouvrir sa bouteille ? Avec le décapsuleur bien-sûr, mis au point par l’Américain en 1894. Si les premiers décapsuleurs (dits « à lame ») ressemblaient à ceci… vers 1925 on a pu découvrir aux États Unis des modèles muraux qui permirent de diminuer les tendinites des barmen…

Dans les années 50 apparut le Bar blade, populaire dans les bars New Yorkais : Aujourd’hui, un décapsuleur ressemble à ce modèle datant des années 80 : D’autres plus modernes sont commercialisés, …

Types de décapsuleurs

Il existe deux principaux types de décapsuleur : les décapsuleurs à lames ou à lèvre et les décapsuleurs à fourche, griffe, dent ou crochet.

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Décapsuleur à lame ou à lèvre

 Un décapsuleur en place, avant ouverture de la capsule.

Il est constitué d’un manche percé à une de ses extrémité d’une lumière rectangulaire suffisante pour permettre le passage partiel de la capsule. Cette lumière est souvent arrondie ou évasée sur ses côtés.

L’opérateur doit engager la capsule dans la lumière de manière que la lame prenne appui sous la couronne et que son côté opposé repose au centre de la capsule. Par une pression de bas en haut, la lame entraîne quelques dents, ce qui déforme le métal et libère le col de verre enserré.

Le manche de l’instrument est parfois habillé de bois ou de plastique. C’est également un support de publicité. Les professionnels utilisent souvent des modèles dépouillés et de petite dimension. Un second trou percé dans le manche permet d’enfiler un lien, cordelette ou chaînette, destiné à l’accrocher à une ceinture ou à un bouton pour éviter de l’égarer.

Décapsuleur à fourche, griffe, dent ou crochet

 

Décapsuleur d’un couteau suisse.

Il est constitué d’une petite lame métallique ayant une pointe découpée en opposition d’un point d’appui. Le tout forme une sorte de pince rigide.

L’opérateur engage la pointe sous un des plis de la collerette et place le bord opposé au centre de la capsule. Le mouvement suivant est identique à celui de l’autre modèle.
Cette forme de découpe est aussi souvent pratiquée dans un outil domestique à usages multiples combiné avec ouvre-boîte de conserve, perforateur de canette métallique, enrouleur de couvercle de boîte à sardines, etc.

Ce modèle est fréquemment inséré dans les couteaux à lames multiples (couteau suisse).

Décapsuleur mural

Il combine les deux procédés : une pince fixe élargie avec une lame d’accroche, le corps de la bouteille faisant office de levier. Un récupérateur de capsule disposé sous le décapsuleur complète le dispositif. Ce type d’appareil est généralement implanté derrière le comptoir des débits de boissons.

williampainter

SANS OUBLIER BIEN SUR : l’inventeur de la capsule

William Painter (1838-1906) est un Américain d’origine Irlandaise, à l’age de 20 ans, à la recherche de nouvelles opportunités, il émigre en Amérique ou il s’installe à Baltimore dans le Maryland.

William Painter à déposé au cours de sa vie, 85 brevets sur des thèmes très différents comme le siège éjectable pour les passagers de trains ou la machine à détecter les faux billets, mais sa grande invention, c’est le bouchon couronné.
Dans les années 1880, en pleine mode pour les boissons gazeuses (limonades, sodas), aucun procedé de bouchage ne permettait de garantir l’étanchéité des bouteilles chargées en gaz.

Malgré plusieurs centaines de brevets déja déposés aux Etats Unis, un pourcentage important des boissons devenaient impropre à la consommation, voire même toxiques, car contaminées par les bouchons métalliques existants.
William Painter eut l’idée en 1891, d’utiliser une fine feuille de métal emboutie en couronne et doublée d’une couche de liège pour assurer l’étanchéité et la protection du liquide, d’ou le nom de son invention « crown cork ». Il déposa deux brevets N° 468.258, et N° 468.226 le 2 février 1892.

Les points positifs de son invention par rapport aux procédés concurrents, étaient tout d’abord d’avoir un bouchon à usage unique, jetable, simple à utiliser, avec une étanchéité excellente, et surtout tres économique.
Painter a eu beaucoup de difficultés à convaincre les fabricants de bouteilles, pour qu’ils acceptent son système révolutionnaire, en effet, cela demandait de créer des bouteilles « spéciales » avec une collerette pouvant recevoir la capsule. Mais une fois lancé, le projet supplanta tous les autres procédés de bouchage connus.

Il déposa également des brevets pour une machine à sertir les capsules à pédale, en 1898 (photo de droite), et le fameux décapsuleur en 1894, indispensable pour oter les capsules.

Il fonda sa propre manufacture Bottle Seal Company à Baltimore, qui devint par la suite The crown Cork & Seal Company Inc. En 1906, sa société implantait des usines en France, en Allemagne, au Japon, au Brésil et bien d’autres pays. C’est également en 1906, qu’il mourut apres une vie bien remplie.

Dans les decennies qui suivirent, sa société continua à prospérer, et en 1930 elle fournissait pres de la moitié de la terre en capsules. Aujourd’hui la Crown Holdings Inc. leader du marché, represente 155 usines dans 42 pays, avec 23400 employés.

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L’HISTOIRE DE LA LOUCHE

Posté par francesca7 le 20 mars 2016

 

La louche est un instrument de cuisine composé d’un manche relativement long et d’un cuilleron (tête hémisphérique plus ou moins grande mais assez profonde), formant une grande cuiller à long manche. Son utilité première est de permettre de prélever une certaine quantité de nourriture, d’ingrédients ou de condiments dans un récipient profond (d’où le manche), à l’origine la marmite de soupe.

Le mot louche est apparu au XIIIe siècle, dérivé de louce mot de la langue francique, mais on a continué encore longtemps à l’appeler cuillère à pot qui désignait une grosse louche.

 les louches

Les louches métalliques européennes les plus anciennes connues sont celles fabriquées par les bronziers gaulois, dès la période du Hallstatt ou du premier âge du fer suivant les modèles. Leur forme, une petite coupe sertie au bout d’un long manche est restée identique durant deux millénaires.

Les différentes louches

Il en existait de plusieurs types, la louche commune, la plus courante, louche dégraisseuse munie d’une tubulure latérale pour se remplir en laissant la couche supérieure, la louche à bec verseur latéral.

Le manche peut avoir une extrémité élargie en spatule gravée d’armoiries, le fût ciselé (moulures de type canaux, filets). Le cuilleron peut être à bord simple ou ourlé.

En ce qui concerne sa capacité, elle est généralement située entre la cuillère et le bol, et bien qu’il n’y ait pas de mesure précise, la louche traditionnelle contient un quart de litre mais les louches actuelles sont souvent beaucoup plus petites.

D’abord en fer battu étamé, en étain, ou en argent, puis en fer émaillé, en aluminium, en inox, même en verre pour servir les desserts, en plastique.

On peut également s’en servir dans d’autre domaines que la cuisine, dans le même but de prélèvement. Elle permet de manipuler des ingrédients divers tout en les gardant dans leur bain d’origine.

Dans le film Le Dîner de cons, « sortir l’historique de la louche à travers les âges » est vu comme une activité inutile et pouvant être assimilée à une perte de temps.

Souvent associée à l’idée de ripaille, de nourriture en abondance, la louche est un élément de la batterie de cuisine.

Une cassotte — appelée aussi couade ou coussotte — est une sorte de louche avec un manche tubulaire, permettant de se servir de l’eau à partir d’un seau. La cassotte pourrait être considérée comme un ancêtre du robinet.

La fête des Louches est une fête historique Cominoise célébrée chaque année le deuxième week-end d’octobre et ce depuis 1884.

Une légende locale datant du moyen-âge raconte qu’un seigneur est emprisonné dans une tour de son château pour le soustraire de ses biens. Il a l’idée de jeter sa cuiller frappée des armoiries à des couvreurs qui travaillent sur un toit en dessous de son cachot. La nouvelle de sa présence se répand et c’est ainsi que le prisonnier est libéré par la population.

Afin de commémorer cet évènement, des louches sont jetées sur le parcours du cortège ainsi que sur la grand place de Comines.

A travers ce site, découvrez le programme de cette édition 2015 placée sous le thème Les Louches dans la tourmente ainsi que l’actualité, l’histoire et les origines de la Fête Historique des Louches.

Si vous désirez vous rendre à la fête, consultez les informations pratiques et le plan d’accès.

Origine de la Fête

A Comines, chaque année le second dimanche d’octobre, des louches en bois sont jetées du haut de l’hôtel de ville. Cette fête est l’écho d’une très ancienne légende locale.

On raconte en effet qu’un seigneur fut emprisonné dans une haute tour de son château. Sa famille le recherchait en vain. Il eut alors l’idée de jeter sa cuiller frappée des armes de la famille depuis son cachot. Le siège fut mis devant la tour et le prisonnier fut délivré. Pour commémorer cet événement, Comines a gardé l’usage de jeter des louches à l’occasion du franc-marché suivant la fête de Saint-Denis.

D’autres interprétations historiques précisent que cette coutume date de Jean Ier de la Clyte. Prisonnier des Anglais à l’issue de la bataille d’Azincourt en 1415, il fut délivré moyennant une forte rançon payée par les citoyens de Comines. Pour les remercier, son fils Jean II demanda et obtint en 1456 de Philippe le Bon le privilège de commercer librement le jour de Saint-Denis, date de la Franche-Foire. Quant au jet des louches, il aurait eu une origine commerciale : pour ouvrir la Franche Foire, les camelots lançaient quelques poignées de cuillers, espérant attirer les badauds.

La tradition du jet de louches est donc un fait inscrit de longue date qui avait lieu par intermittence. Mais ce n’est qu’en 1884 qu’est créé le comité de la Fête des Louches.

Déroulement
La Fête est marquée par 3 jours de festivités chaque deuxième weekend d’octobre. Le dimanche la fête des Louches est à son apogée avec un imposant cortège en tableaux illustrant les légendes et l’histoire de la ville accompagné du défilé des géants ; puis s’abat une pluie de louches en bois sur la foule au pied de l’hôtel de ville et de son beffroi qui rappelle les traditionnels jets d’objets depuis les hôtels de ville et les beffrois de nombreuses villes de la région.

Enfin le lundi, un franc-marché commémore la franche foire médiévale qui avait été instaurée en 1456 par Philippe Le Bon

Le costume de la Confrérie de la Franche Louche
La Confrérie de la Franche Louche a pour mission de perpétuer la tradition cominoise.

Les membres arbore le costume médiéval : inspiré du XVème siècle, il reprend les armoiries de la Clyte (les couleurs rouge et or, le chevron, les coquilles St Jacques du collier) et le blason de Comines sur la manche gauche.

L’emblème de la confrérie figurant sur la bannière et sur le médaillon des dignitaires est le phénix sur bûcher des louches symbolisant la perpétuelle renaissance d’une fête traditionnelle plus de cinq fois séculaire.

La bannière
En général portée par le héraut à cheval, elle reprend, sur fond de croix de Saint André des ducs de Bourgogne, le blason de la famille de la Clyte, les armoiries de Comines (clefs et quintefeuilles), de la châtellenie de Lille (fleur de Lys), du royaume de France (fleurs de Lys) puis le château aujourd’hui disparu, et enfin les armoiries de la Flandre(le lion), de la châtellenie d’Ypres (Croix) et du Ferrain (botte de blé).

Pour aller plus loin…
Visitez le site officiel de la fête des Louches : www.fete-des-louches.com   

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Moulé à la louche

Appellation de certains fromages, du type du camembert, pour signifier que le caillé a été moulé à la louche, qui peut être alors un accessoire d’une machine industrielle qui en possède de multiples.

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LES BRUITS DU PERCOLATEUR

Posté par francesca7 le 19 mars 2016

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Une machine à café est un appareil qui sert à préparer une boisson chaude .

Qui dit café, dit machine à café. Il existe plusieurs types de machines à café. Du café-filtre à la machine sophistiquée, il y a l’embarra du choix.

D’un point de vue historique aussi il y a l’embarra du choix, le percolateur aurait été inventé en 1806 aux Etats Unis par Benjamin Rumford , en 1818 un certain M. Laurens aurait conçu a première machine à café, l’ancêtre de la machine espresso aurait été présenté en 1855.

Ce qui est sûr, c’est que ce sont dans les années 60 que les premières machines à filtre ont été mises au point et qu’elles n’ont cessé d’être améliorées depuis.

 Connue aujourd’hui pour sa gamme de machines à café de bar et ses innovations technologiques toujours au service de la simplicité d’utilisation et de la qualité d’extraction (telle que le filtre« micro sieve » sorti récemment), Reneka est une des dernières entreprises françaises oeuvrantdans les (vraies) machines à expresso. Elle se trouve être aussi une des premières, ayantcommencé à fabriquer des percolateurs dans les années 30 au côté des Grouard Frères, Chabaud, Devos, Bertrand, Baudon et Maréchal, Janet, Loupot, Smoliak et autres Roch, Sonnet, Langlois etVienne ou Vassal dont il ne reste aujourd’hui que le nom et quelques machines à café classéesdans les objets de collection.

Impossible de dissocier la marque Reneka de son fondateur, René Kauss, brillant industriel strasbourgeois, dont les décisions audacieuses ont amené sa petite fabrique de chaussures à la production de machines à expresso suivant un chemin sinueux, mais d’une logique implacable.

La société Reneka n’était alors connue pour la fabrication de machines à café qu’auprès du monde hôtelier, pour qui elle a commencé très tôt à fabriquer des percolateurs de grande taille, comme cela se faisait à l’époque. Elle prend ses marques en 1935, avec l’introduction d’une machine à café de type percolateur de petit format (elle fait quand même autour d’ 1 m 20 de hauteur). Cette machine professionnelle entièrement chromée est murale et électrique. Son fonctionnement, très ingénieux pour l’époque, est équipé d’un coupe-circuit réglable, à bascule et signalé par un témoin lumineux, pour arrêter la chauffe après l’extraction. Son principe est décrit dans le tout premier brevet déposé par René Kauss en 1935:

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« La nouveauté de l’appareil, objet de la présente invention, réside en ce que sa bascule est combinée avec un système compensateur, de préférence à ressorts, commandé par un levier et coopérant avec le fléau de la bascule, ce système étant susceptible de recevoir une tension préalable réglable, de telle sorte que le basculement du récipient de chauffage en vue de la mise en circuit des corps de chauffe, est plus ou moins retardé, selon l’importance de la charge d’eau que le récipient doit recevoir. De cette sorte, le fonctionnement de l’appareil est rendu tout à fait automatique. »

On retrouve dans ce brevet le souci qu’avait René Kauss de faciliter la vie de l’utilisateur afin de permettre à tout cafetier d’obtenir le meilleur résultat sans trop de manipulations.

Lire le dossier en son entier sur : http://machines.cafeslevier.free.fr/histoirereneka.html

Comme les cafetières ou percolateurs, la machine à café fonctionne sur le principe de la percolation.

Elle est utilisée dans les lieux publics où sont servies des boissons chaudes, tels que les débits de boisson, les restaurants ou les entreprises. Elle est aussi employée par les particuliers, à domicile, pour le petit-déjeuner par exemple.

 

La fin des années 50 (et la fin du brevet de Gaggia) connaît un déferlement de machines à expresso italiennes et la concurrence d’autres fabricants français (en particulier Unic). Reneka se doit de réagir avec une innovation. Pour y parvenir, elle engage un ingénieur italien nommé Pietro Moretti qui développe un nouveau groupe à piston entièrement automatique.

Cette première machine à expresso de bar est achevée en 1959 et fabriquée en 4 variations (munies de 1 à 4 groupes). L’Européenne, c’est son nom, avec son système à hydrocompression tout à fait novateur, est inaugurée le 8 septembre 1959.

   

 

« Cette nouveauté la machine à café d’une conception technique révolutionnaire. En effet, cette machine est équipée d’un ou de plusieurs groupes pistons entièrement automatiques qui, par simple poussée d’un bouton, permettent de faire automatiquement à volonté une ou 2 tasses de café, alors que jusqu’à ce jour il fallait, pour obtenir 2 tasses, deux ou même plusieurs manoeuvres.

Cet avantage pourtant n’est pas la grande nouveauté de ce groupe piston automatique, celle-ci réside dans l’infusion automatique de la poudre de café. Je m’explique : En appuyant sur un bouton, il se produit une injection d’eau chaude, non bouillante, sur la poudre de café. Cette poudre de café absorbe une certaine quantité d’eau qui varie suivant la finesse de la mouture et suivant la nature du café qui peut être sec ou gras. Il se forme donc automatiquement, en l’espace de quelques secondes, une macération de la mouture du café qui détermine le véritable procédé d’infusion. Lorsque cette mouture a absorbé l’eau nécessaire et s’est suffisamment gonflée, c’est ce gonflement qui provoque automatiquement le déclenchement du piston qui expulse sous pression hydraulique le liquide infusé. Cette pression est calculée de telle façon qu’elle permet l’extraction totale de l’essence aromatique et tonique du café, tout en empêchant une grande partie de la caféine de passer à travers le marc de café compressé.»

Ainsi le grand secret de ce groupe piston se trouve dans le réglage automatique de la durée d’infusion, durée qui est variable suivant les qualités organiques du café; ce réglage automatique de l’infusion constitue l’incomparable supériorité de notre nouveau groupe piston, car l’infusion n’est plus faite au bon gré d’un barman, plus ou moins pressé. Une infusion de trop courte durée empêche les huiles aromatiques de se dégager complètement, et une durée d’infusion trop longue peut les faire évaporer. Avec notre nouveau groupe, en employant un café évidemment de bonne qualité courante, et une mouture appropriée, il est absolument impossible d’obtenir autre chose qu’un café parfait.

Un autre avantage unique de cette nouvelle machine à café est de pouvoir fonctionner normalement à partir de 0,8 kg de pression d’eau de ville, alors que jusqu’a présent il fallait un minimum de 1,5 à 2 kg de pression; pour cette raison ce nouveau type de machine fonctionne sans moteur, sans compresseur et sans pompe, mais uniquement avec la pression de l’eau de ville.

D’autre part, les pistons automatiques actuellement sur le marché mettent environ 48 secondes pour obtenir 2 tasses de café, alors qu’avec notre nouveau groupe on ne met que 22 secondes chronométrées ce qui permet d’obtenir un rendement par groupe de 130 à 150 tasses à l’heure.
Une machine comme celle que nous vous présentons ici permet de faire facilement entre 500 à 600 tasses à l’heure, suivant l’habileté de celui qui s’en sert.

   

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Dans les entreprises, le café fourni par l’employeur est généralement gratuit ou vendu à un prix très abordable. Traditionnellement, les machines à café sont des endroits de convivialité.

Certaines machines à café en service dans les entreprises proposent des gobelets métalliques qu’il est possible de réutiliser. Ce geste écologique permet d’éviter le gaspillage que constitue l’utilisation massive de gobelets jetables en matière plastique ou en carton. Des études montrent en effet que l’utilisation de gobelets réutilisables permet de réduire considérablement l’impact environnemental lié à l’usage des gobelets.

La série télévisée française Caméra Café a pour décor unique les alentours d’une machine à café dans une entreprise….

 

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L’ère du pain français

Posté par francesca7 le 19 mars 2016

 

 

À partir de la fin du XIXe siècle, le pain « français » se distingue.

À la question, « dans quel pays mange-t-on le plus et le meilleur pain ? »,

Les réponses sont unanimes : “ c’est en France ! », c’est le pain « le plus blanc, fait exclusivement avec de la farine de froment » comme le précise A. Scheibenbogen.

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Pourtant, c’est aussi l’époque où les critiques se font de plus en plus virulentes. De nombreuses campagnes de presse critiquent ce pain blanc « qui dans notre estomac se résout en une bouillie semblable à l’empois de la blanchisseuse, ou à la colle de l’afficheur ». (Le pain / Achille Magnier, 1907).

 

Livres et articles sur le sujet se multiplient. Les titres sont évocateurs : “Le Vrai pain de France, ou la question du pain sur le terrain pratique” (Dr Montenuis,1917), “Le Problème du pain” (Castex J., 1926), Pain bis ou pain blanc (Bouvier, 1927), “Le préjugé du pain blanc” (Beaufour, 1931), “La Renaissance du bon pain” (Paul Bernard, 1941)

Le Pain Français

- On prend généralement quatre livres de pâte à la deuxième fournée, à condition que ce soit du français. Ces quatre livres de pâte se dénomment le chef, lequel, réservé, est couvert soigneusement afin qu’il ne croûte pas. 

- Dix ou douze heures après, environ, on reprend ce levain.On coule suivant l’importance du travail, de huit à douze litres d’eau, on boulange très ferme, nettement plus raide que la pâte, mais non bloqué. 

- Une fois bien travaillé, on descend ce levain dans un tonneau, ou dans un baquet, et l’on coule par-dessus un bassin d’eau froide afin de le maintenir frais. 

- À la reprise des opérations, dix ou quatorze heures après, on verse le tout dans le pétrin après avoir coulé dessus un demi seau d’eau pour garder les gaz, qui donnent autant de fermentation que le levain lui-même. 

- Puis on ajoute le sel et deux cent cinquante grammes de levure pour une fournée de cinquante-quatre pains de quatre livres… 

- On boulange. Au français, je recommande de ne pas barboter, c’est-à-dire boulanger sans farine, surtout si le levain est jeune. 

On devra bien surveiller son pétrin surtout pendant la frase car c’est là pour cette pâte le point délicat. (Depuis la suppression du pétrissage à bras, on a conservé dans certaines maisons la mauvaise habitude de trop travailler avec le pétrin mécanique les pâtes de pain français. Si l’on peut laisser tourner trente minutes certains pétrins qui frasent lentement, d’autres plus rapides et mieux conçus boulangeront en beaucoup moins de temps). 

- Après avoir bien laissé travailler, avec toute la farine, si possible, on arrête, puis on donne un deuxième tour deux minutes après et l’on arrête définitivement. 

- On pose une minute pour laisser la pâte se détendre et l’on met la première fournée en planches, en laissant dans le pétrin

le levain de la deuxième… 

- Pour la tourne du pain français, on procède comme suit : d’abord les pains à café, les flûtes crevées, les nattes, puis les pains d’une demi-livre, ceux d’une livre, et enfin ceux de deux livres. On finit la fournée par les gros pains ;si parmi ces gros pains figurent des boulots, des saucissons, on les tourne avant les fendus

 

- Dans le pain français, il doit y avoir des trous, et des grands…

Traité pratique de panification française et parisienne /E.Dufour, 1935

Le pain à travers le temps

1955 : découverte du pétrissage intensifié par Joseph Abert.

1960 : la mie toujours plus blanche. Le pétrissage intensifié se généralise. L’acide ascorbique et la farine de fèves se généralisent.

1963 : instauration des « types » de farine, basés sur la teneur en cendres.

1970 : retour à une production de pains de « campagne », puis de pains spéciaux.

1972 : inauguration à Rouen de l’INB (Institut National de la Boulangerie).

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L’INVENTION DE LA MARMITE

Posté par francesca7 le 16 mars 2016

 

Née au cœur de la Bourgogne en 1857 , la société Seb (Société d’Emboutissage de Bourgogne) n’a cessé de se développer depuis en France.

Créatrice d’innovations qui ont marqué les générations, Seb est à l’origine de la Super Cocotte en 1953, mais aussi de la friteuse sans odeur, du grille-tout-pain ou du cuiseur vapeur électrique.

1857 :

Antoine Lescure, rétameur ambulant, ouvre à Selongey (Bourgogne, France) un atelier de ferblanterie. Il fabriquera, jusque dans les années 50, des seaux, arrosoirs, déclitres, moules et passe-lait. 

1944 :

La société Lescure Petit-fils devient la Société d’Emboutissage de Bourgogne : la S.E.B. est née

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La société SEB (Société d’Emboutissage de Bourgogne) a inventé le nom de « Cocotte minute » pour appeler l’autocuiseur que les frères Lescure avaient créé. De plus, ils étaient les propriétaires de l’entreprise en ces temps-là et leur invention a vite trouvé une grande renommée non seulement dans les foyers français mais partout dans le monde entier. Déjà en 1679, Denis Papin après avoir inventé la machine à vapeur a pensé élargir ses recherches en créant une marmite comme «digesteur d’aliments ».

Le couvercle de la marmite était muni d’une soupape de sécurité et bloquée par une traverse à vis dans le but de ne pas dégager la vapeur. Le but était que la vapeur sous la pression de la température permettrait d’activer la cuisson des os et des viandes. Mais ce n’est que vers les années 1950 que cette idée a été complètement réalisée. Plus précisément en 1953, la cocotte-minute a été adaptée aux ménages et commercialisée, par les frères Lescure de l’entreprise SEB. En effet, il s’agissait d’un autocuiseur en ferblanterie inventé sur la base du principe de Denis Papin. Une année plus tard, l’ustensile a été présenté pour figurer dans le Salon des Arts Ménagers mais le Directeur Monsieur Breton n’a pas approuvé cette idée. Cependant, Frédéric Lescure, obstiné à commercialiser son produit, décida de l’exposer en public tout en faisant une publicité en chansonnette en dehors de ce Salon. Le courage a apporté ses fruits car la même année, 130.000 exemplaires ont pu être vendus pour atteindre 500.000 six ans après. En 1965, la version Super Cocotte Inox a été créée avec des caractéristiques plus simplifiées et brillantes.

L’utilisation du fer inoxydable permet la surbrillance et la durabilité de l’article tout en gardant ses caractéristiques originales. Quatre ans plus tard, environ 10 millions d’exemplaires sont vendus dans le monde. L’année 1973 fut sortie la version Super Cocotte Décor dont l’exemplaire était muni de décoration. En 1983, le type « Sensor, l’Ultracuiseur » est présenté au public avec comme spécificité l’autocuiseur avec minuterie et un système d’ouverture à baïonnettes et des vitesses de cuisson.

Dix ans après cela, la vitesse de cuisson a encore été amplifiée en Turbo et l’article est équipé d’une soupape silence. On nomma cet exemplaire « Clipso ». En 2003, une nouvelle version « Clipso Control » permet l’ouverture du couvercle avec une seule main et qui donne un sifflement à la fin de la cuisson. Cinquante ans après sa création, la société SEB comptait 55 millions d’autocuiseurs vendus dans le monde. Son principe de fonctionnement est de porter à ébullition l’eau et les aliments jusqu’à obtenir de la vapeur d’eau qui devrait être retenue hermétiquement dans la marmite afin de créer une pression importante pour que la température de l’eau atteigne jusqu’à plus de 100°C permettant la diminution du temps de cuisson des aliments. Quelques années après, le principe général de cuisson est toujours maintenu mais les inventions se sont améliorées. Il y a la création de la minuterie pour mesurer le temps de cuisson, la facilité d’ouverture et de fermeture ainsi que les vitesses de cuisson. D’autre part, on peut faire autre chose avec l’autocuiseur comme la cuisson à la vapeur, braiser, mijoter, faire des soupes et même préparer des desserts (flans).

 La taille de l’autocuiseur dépend des membres de la famille : pour une famille de cinq personnes, choisir celui à 6 litres. On peut en choisir un pouvant contenir une plus grande quantité selon le nombre des dénominateurs. Il est évident que d’autres sociétés ont créé des articles similaires à l’autocuiseur SEB mais elles ont mis d’autres marques même si le principe de fabrication est presque le même. Il y a même des autocuiseurs électriques spécialisés pour la cuisson de soupes, de poissons et de féculents. Les systèmes de fermeture des couvercles sont de différents types : la baïonnette, le couvercle rentrant, le bouton-poussoir et l’étrier. L’arrivée de la cocotte minute dans le foyer a apporté des changements au niveau de la cuisson et de la gestion du temps de cuisson. Elle permet d’avoir plus de temps libre pour pouvoir se consacrer aux membres de la famille et de confectionner des petits plats savoureux sans trop d’efforts à dépenser. Toutefois, il y a certaines personnes qui préfèrent encore garder le style et le rythme traditionnel de la marmite faite en fonte pour cuisiner leur plat. Chacun peut choisir le mieux qui lui convient dans la vie.

Marmite de papin

De la « Marmite de Papin » à l’autocuiseur

Issu d’une famille protestante, il fit des études de médecine et devint en 1673 assistant de Huygens à Paris. En 1679 il imagina son digesteur (ou marmite de Papin), ancêtre de l’autocuiseur, pour lequel il créa la soupape de sûreté. Après 1685 et la révocation de l’édit de Nantes, il abandonna la France pour l’Allemagne, puis l’Angleterre. De 1690 date sa conception capitale, prototype de la machine à vapeur à piston. Au fond d’un cylindre vertical, dans lequel peut se mouvoir un piston, est placée de l’eau que l’on fait bouillir. On laisse la vapeur se condenser, et sous l’effort de la pression atmosphérique, le piston descend en soulevant une charge par l’intermédiaire d’une poulie. En 1707, Papin construisit un bateau mû par des roues à aubes, dont les roues étaient actionnées à bras.

Le Blésois Denis Papin, « l’homme de la marmite », est-il vraiment un génie méconnu ? Après avoir été carrément négligé de son vivant, puis longtemps mis aux oubliettes, il a subi au XIXe siècle une mythification exemplaire. La France avait besoin d’un inventeur de la machine à vapeur ; Papin fit l’affaire, après qu’on lui eut taillé une légende sur mesure Les laboratoires de physique n’étant guère nombreux en 1675, on ne s’étonne pas de retrouver le jeune Blésois à Londres, chez Robert Boyle, aristocrate fortuné passionné de mécanique. Muni d’un contrat assez avantageux mais stipulant le secret, Papin construit pour son nouveau maître des pompes d’un genre nouveau deux cylindres jumelés conduits par un levier commun permettent une aspiration continue avec lesquelles il finit par effectuer lui-même les expériences. Boyle ne cachera jamais ce qu’il doit à son technicien français, qu’il cite abondamment dans ses publications mais dont, précise-t-il, il réécrit systématiquement les textes.

C’est dans ce laboratoire que la gloire vient couronner la double obsession, mécanique et culinaire, de Papin. Adaptant une soupape de sûreté qu’il invente pour l’occasion sur un récipient métallique hermétiquement clos par deux vis, il crée le « digesteur », ou « bain-marie à vis » qui deviendra Cocotte-minute, dont la vapeur siffle bientôt dans les cuisines du roi d’Angleterre et dans la salle des séances de l’Académie royale de Paris. « Par le moyen de la machine dont il s’agit icy , explique Denis, la vache la plus vieille et la plus dure se peut rendre aussi tendre et d’aussi bon goust que la viande la mieux choisie  » , et l’on conçoit mal aujourd’hui l’impact que pouvait avoir un tel discours : en 1680, à l’âge de 33 ans, Papin est élu membre de la Royal Society, à l’égal de ses célèbres maîtres, même si son niveau de vie reste celui d’un technicien. Bien qu’un système de brevets ait été mis sur pied en Angleterre dès 1617, Papin ne juge pas utile de s’y intéresser. Tandis que les artisans anglais font fortune en fabriquant sa marmite, il demande à Colbert une rente à vie… qui lui est refusée. Le voilà tout de même lancé dans la jet set intellectuelle de l’époque. On le voit disserter sur la circulation du sang chez Ambrose Sarotti, à Venise, expérimenter avec Huygens à Paris sur la pompe balistique un lourd piston mis en mouvement par une charge de poudre et poser à Londres sa candidature au secrétariat de la Royal Society.

SUITE de l’histoire ici : http://www.larecherche.fr/savoirs/figure-du-passe/denis-papin-marmite-au-mythe-01-05-2001-77288

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Une marmite (substantivation de l’adjectif marmite, « hypocrite », car son contenu est caché) est un ustensile de cuisine cylindrique, muni d’un couvercle et de poignées ou anse(s) latérales, généralement en métal, utilisé pour faire cuire des aliments. D’une capacité de quelques dizaines de litres, elle peut faire cuire une grande quantité d’ingrédients à l’eau.

Elle a pour variante le faitout, la cocotte. L’autocuiseur est parfois appelé « marmite à pression ».

Traditionnellement la marmite dite huguenote est une marmite de terre sans pieds où l’on fait cuire les viandes sans bruit, sur un fourneau : on prétend que les huguenots de France pratiquaient cette cuisson en cachette pour éviter le scandale des jours de jeûne.

 

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Les Pissenlits de nos campagnes

Posté par francesca7 le 16 mars 2016

 

Pissenlit_commun

On appelle « pissenlit » diverses plantes à tige généralement creuse et dont l’inflorescence est un capitule plat et jaune. Ce capitule est généralement à fleurons ligulés. C’est la couleur jaune du capitule et sa forme plate qui déterminent généralement l’emploi du nom « pissenlit » pour désigner telle ou telle espèce.

Les pissenlits « véritables » sont des espèces du genre Taraxacum.

Il est courant de faire un vœu lorsque l’on souffle sur les pistils de ce petit génie. Le rituel est similaire à celui de la lampe à huile, de l’étoile filante ou du bouton d’or.

L’image représentant une femme soufflant sur les aigrettes de pissenlits est la marque du dictionnaire Larousse, symbole de « la connaissance semée à tout vent ».

Dans le calendrier républicain français, le 26e jour du mois de ventôse, est officiellement dénommé jour du Pissenlit.

Pissenlit vient de « pisse-en-lit ». Il porte ce nom parce qu’il est diurétique : il donne envie de faire pipi.

En anglais, pissenlit se dit « dandelion ». Ce nom m’a toujours paru bizarre jusqu’à ce que je réalise, tout récemment, que cela venait simplement du français : « dent de lion ». Dent de lion est d’ailleurs un autre nom du pissenlit en français. Les Suisses utilisent souvent ce nom. C’est bien sûr à cause de la forme des feuilles de cette plante, qui ressemblent à une dentition de carnassier :

Le pissenlit fait partie, comme le chardon, de la famille astéracée, ces plantes qui ont une forme d’étoile quand on les regarde du dessus (aster = étoile en latin). C’est en fait un chardon sans piquants, ce que tous les enfants ont remarqué.

Contre l’hypertension et la rétention d’eau

On sait que les médecins donnent des médicaments diurétiques aux personnes souffrant d’hypertension. L’hypertension se produit quand les artères, trop rigides, se dilatent mal et que la pression du sang augmente. Manger du pissenlit, qui est naturellement diurétique, est donc une saine habitude pour les personnes qui ont trop de pression dans les artères.

Mais les diurétiques ne servent pas que contre l’hypertension.

Par définition, ils sont utiles pour traiter tous les problèmes de rétention d’eau : jambes lourdes, pieds qui gonflent. L’idéal dans ce cas est de préparer une infusion avec des feuilles de pissenlit. Il suffit de mettre 4 à 10 g de feuilles séchées dans 150 ml d’eau, jusqu’à trois fois par jour. Mais l’efficacité de cette tisane peut être renforcée en y mettant des queues de cerise et de la piloselle, une cousine du pissenlit dont nous parlerons une autre fois.

Feuille

Feuilles ou racines ?

Traditionnellement, c’est la racine du pissenlit qui était consommée de préférence.

Elle était récoltée à l’automne ou au printemps, lorsque la plante a au moins deux ans. C’est alors que la racine est de belle taille.

Elle était consommée crue ou séchée, bouillie ou cuite à la vapeur, en décoction ou en teinture-mère. La décoction consiste à cuire la plante longuement dans l’eau, la teinture-mère à la faire mariner dans l’alcool. On préparait autrefois un café de pissenlit après torréfaction (brûlure) de la racine.

Elle était surtout utilisée pour stimuler la digestion et nettoyer le foie. Elle n’était pas consommée toute l’année mais en cure de quelques jours, aux changements de saison.

Elle a des propriétés anti-inflammatoires. Elle est prescrite au Japon pour soulager l’arthrite.

Le goût de l’amertume

Mais les feuilles de pissenlit sont aussi excellentes. On peut les faire sécher pour les conserver et en faire des tisanes plus tard dans la saison.

L’habitude de les récolter au printemps ne s’est pas perdue, d’ailleurs. Chaque année nos yeux sont réjouis par le spectacle émouvant de familles qui remplissent des paniers de pissenlits qu’elles récoltent sur les talus. Mais c’est aussi avec joie que je vois les supermarchés vendre de plus en plus de feuilles de pissenlit cultivés. En effet, les feuilles de pissenlit font de délicieuses salades. Elles sont très amères, mais c’est pour ça qu’elles sont importantes.

Le goût amer, qui a été pourchassé par l’industrie agro-alimentaire moderne, est indispensable, vital même pour stimuler la digestion et le fonctionnement du foie, la production de la bile. J’y reviens plus loin. Mais permettez-moi d’insister quelques instants sur le problème de la disparition de l’amertume dans notre nourriture.

Autrefois, les adultes recherchaient l’amertume. De nombreux plats et boissons populaires étaient amers : les artichauts, les endives, la chicorée, le chou de Bruxelles, le céleri, l’huile de ricin ou d’olive, les amandes amères, la bière, le café et de nombreux vins.

On n’oubliait pas d’ajouter de nombreux aromates à la cuisine, souvent aussi appelés « herbes amères » : achillée, bardane, calendule, laurier, myrrhe, plantain, séné, verveine cataire, romarin et bien d’autres. Mais il est vrai que c’est une saveur qu’on ne peut apprendre à apprécier que si l’on a été un peu forcé au départ.

Les enfants commençaient par faire la grimace devant leurs endives ou leurs artichauts. Il y avait des pleurs et souvent même des punitions. Mais bientôt tout le monde s’y mettait, et à l’âge adulte, on appréciait les vertus « roboratives » (fortifiantes) d’un plat ou d’une boisson bien amers.

Le goût amer s’était largement perdu ces dernières années. Biberonnés au Coca-Cola, aux bonbons Haribo, aux Corn-Flakes et au ketchup, les jeunes générations ne le supportaient plus et recherchent désormais le sucre, même adultes (autrefois, on considérait que seuls les enfants aimaient le sucre).

Les endives n’ont plus de goût, les artichauts sont doux, le café se boit dilué à l’américaine, les olives sont juste salées, et les bières elles-mêmes ressemblent de plus en plus à de l’eau pétillante.

Et que dire des concombres ? Qui se souvient qu’autrefois le concombre était si amer qu’il était pratiquement immangeable tel quel ? C’est pour ça qu’on le mettait en saumure, pour en faire de gros cornichons, comme les olives qui, sans cela, sont immangeables.

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Les vertus de l’amertume pour le foie

L’amertume nettoie et simule le foie, cet organe indispensable dont on oublie toujours de s’occuper (jusqu’à ce qu’il tombe malade). Pourtant, je me permets de le rappeler, le foie :

Produit des hormones, des enzymes, du cholestérol et de la bile, tous essentiels à une bonne santé.

Emmagasine le glucose pour faciliter le contrôle de la glycémie. Les athlètes comptent sur la libération de cette énergie lorsqu’ils se mettent en action.

Contribue à la qualité du sang en veillant à ce qu’une quantité suffisante de globules rouges soit disponible à mesure que les vieilles cellules sont remplacées.

Purifie le sang des médicaments, de la caféine, de l’alcool et autres toxines qui peuvent s’y trouver. C’est lui qui se charge de détoxifier l’organisme.

S’occupe de filtrer toutes les substances ingérées et ne permet qu’aux particules inoffensives d’accéder au système circulatoire.

Se répare tout seul, pourvu qu’on cesse de consommer les aliments ou les boissons qui lui sont néfastes et qu’on prenne les mesures nécessaires pour assurer sa régénération.

Régule les fluides corporels ainsi que la température de l’organisme.

Et comme si cela ne suffisait pas, qui se charge de filtrer quotidiennement 600 litres de sang !

Et manger du pissenlit permet de stimuler toutes ces fonctions à la fois, en augmentant l’excrétion, ou production, de bile.

C’est la raison pour laquelle je vois d’un si bon œil le retour du pissenlit dans nos étals.

« C’était mon ami, et je ne le savais pas »

Alors, comme son cousin le chardon, apprenez à aimer le pissenlit trop souvent accablé car accusé « d’envahir » le stérile gazon.

Contrairement au gazon, le pissenlit peut vous nourrir, vous soigner.

C’est un ami, qui vous veut du bien. Oui, il est banal, mais ce n’est pas une raison pour le mépriser, et encore moins l’éradiquer.

S’il s’obstine éternellement à revenir, malgré les coups de bêche et les désherbants prétendument « sélectifs », c’est qu’il sait que vous avez besoin de lui, même si vous n’aviez peut-être pas complètement réalisé à quel point.

Il est facile à reconnaître. Veillez simplement à éviter les zones trop proches des routes passantes, ou régulièrement traitées aux herbicides. Si vous avez un doute, demandez à n’importe quel enfant qui aime en souffler les pistils et les voir s’envoler dans le vent. Il n’y a aucun risque de le confondre avec une plante toxique. Armez-vous d’un petit couteau acéré et d’un panier, et faites de belles récoltes, préférablement au début du printemps.

Et n’oubliez pas de les assaisonner avec de l’ail et de petits lardons bien grillés !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Pour en savoir plus :

https://www.santenatureinnovation.com/le-pissenlit-soigne-nourrit-et-purifie/#moz  

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HISTOIRE DE POÊLE

Posté par francesca7 le 13 mars 2016

 

Une poêle est un ustensile de cuisine utilisé pour la cuisson d’aliments solides tels que la viande, les légumes, les œufs…

On parle alors de « cuisson à la poêle », ou « faire sauter à la poêle ». On peut aussi utiliser le verbe du premier groupe poêler.

Cet ustensile de cuisson à plat peut être rapproché de la cuisson ancestrale sur pierre mais trouve surtout ses sources dans l’ancienne Mésopotamie et lors de l’antiquité ou elle se nomme tagēnon (τάγηνον) en Grèce (d’où dérivera d’ailleurs le mot tajine) et patella ou sartago dans la Rome Antique. Elle est réinventée au XIe siècle permettant ainsi de nouvelles recettes, dont l’œuf au plat.

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Types de poêles

Il existe différents types de poêles : la poêle à frire, la poêle à poisson, le poêlon, etc., pourvues d’un seul long manche, d’un manche et d’une poignée, ou de deux poignées. Elles peuvent être fabriquées en divers matériaux : fonte, acier, cuivre, pyrex, inox… Grâce à leur fond composé de plusieurs couches, les poêles modernes conviennent souvent à plusieurs sources de chaleur : gaz, induction, etc.

Poêles avec revêtement

La poêle antiadhésive est généralement en aluminium (bon conducteur de chaleur et léger) et recouverte d’un fin film antiadhésif le plus souvent en téflon, en céramique ou plus rarement en carbone amorphe. Cette propriété permet de diminuer l’adhérence des aliments et donc de réduire l’utilisation de matières grasses, mais aussi de simplifier le nettoyage.

Revêtement en téflon

Le premier revêtement antiadhésif et aussi le plus répandu est à base de polytétrafluoroéthylène (PTFE), dont l’un des noms de marque est le téflon, qui a donné « téflon » dans le langage courant.

Bien que le téflon ait été inventé en 1938 par Roy Plunkett pour DuPont, il aura fallu attendre 1954 pour que l’ingénieur Français Marc Grégoire (conseillé par son épouse Colette) dépose le brevet de la poêle en aluminium recouverte d’un film en téflon. Puis, en 1956, il fonde l’entreprise Tefal (mot-valise de téflon et aluminium) avec Louis Hartmann.

Cependant, en 2005, l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis découvre que l’acide perfluorooctanoïque (PFOA), un produit chimique nécessaire à la fabrication du teflon, est cancérigène. En 2009, l’université de Copenhague découvre que les hommes qui ont du PFOA dans le sang ont plus de risque d’être stériles. En 2010, une étude montre une corrélation entre l’AFPO et le cholestérol. En 2011, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies publient que le sang de 98 % des Américains contient du PFOA. Or, le PFOA peut se retrouver à l’état de traces dans les poêles au téflon. La nourriture serait contaminée lorsque le revêtement est rayé (utilisation de couverts métalliques) ou qu’il est usé (chauffé à plus de 260 °C ou après un nombre important de passages au lave-vaisselle), d’où l’importance de remplacer régulièrement ses poêles.

En conséquence, DuPont annonce en 2006 la suppression du PFOA pour 2015. C’est ce type de risque de contamination qui avait conduit DuPont à ne pas développer d’ustensile en téflon pour le grand public (dégagement de gaz toxique quand le téflon est chauffé à plus de 315 °C).

Néanmoins, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments considère ce risque comme négligeable. Aucune trace de PFOA n’aurait été détectée lors de la cuisson avec un échantillon de ce type de poêles.

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Revêtement en céramique

Les poêles avec un revêtement en céramique sont en vogue depuis que les dangers du téflon ont été étudiés. La céramique des ustensiles de cuisson est composée principalement de silice et d’eau et ne contiendrait pas de composé toxique, mais les marques ne communiquent pas sur les liants utilisés en addition. Compte tenu de leur mise sur le marché encore récente, les effets sur la santé de ce type de poêles sont peu connus.

La fabrication des poêles en céramique rejette moins de CO2 que celle des poêles au PTFE. Le revêtement en céramique, qui supporte sans dommage une température de 400 °C, permet toutefois de cuire à plus basse température (200 °C), ce qui réduit la consommation d’énergie.

Revêtement en carbone amorphe

Les poêles avec un revêtement en carbone amorphe (Diamond-Like Carbon en anglais) permettent une cuisson à 300 °C.

Poêles sans revêtement

Ce type de poêle n’utilise pas de revêtement de surface destiné à améliorer ses propriétés antiadhésives.

Poêle en acier

La poêle en acier, plus couramment appelée poêle en fer, est le type de poêle le plus simple, c’est la poêle de nos grands-mères. Elle est généralement constituée d’une tôle d’acier emboutie à la presse à laquelle est fixée un manche (par rivetage, soudure ou vissage).

Comme tout ustensile en fer, cette poêle peut rouiller, il ne faut donc pas la nettoyer avec un détergent (pas de passage au lave-vaisselle) ni la faire tremper. Un poêle en fer se nettoie simplement en la rinçant à l’eau chaude et éventuellement en la frottant (une brosse en fer peut être utilisée : cette poêle ne craint pas les ustensiles en métal).

Pour la protéger de la rouille et la rendre antiadhérente la poêle en fer doit être culottée. Pour cela on chauffe de l’huile dans la poêle. Cette huile va imprégner les pores du métal et former une couche protectrice qui s’améliorera culottage après culottage. La poêle présente alors un aspect noir et lisse, elle ne rouille pas et possède de bonnes propriétés antiadhérentes.

La bonne conductivité thermique du fer permet à cet ustensile une montée rapide en température, ce qui la rend idéale pour saisir une viande, dorer un œuf ou une omelette. L’innocuité sanitaire du matériau en fait également une alternative intéressante face aux interrogations que suscitent les poêles à revêtement.

Le fer est compatible avec tout mode de cuisson, dont l’induction.

Poêle en fonte

La poêle en fonte possède des caractéristiques similaires à la poêle en fer, mais possède une inertie thermique (et une masse) bien supérieure. Elle est donc adaptée au mijotage.

La fonte peut-être émaillée ou naturelle, dans ce dernier cas elle nécessite comme la poêle en fer un culottage pour la rendre antiadhésive et impose les mêmes contraintes d’entretien.

Poêle en inox

La poêle en inox est intéressante d’un point de vue hygiénique. L’inox étant en effet un matériau biologiquement neutre qui s’entretient facilement à l’eau et au détergent. L’inox alimentaire couramment utilisé est du 18/10 : 18 % de chrome, 10 % de nickel.

En revanche l’inox est un mauvais conducteur thermique et attache davantage que les autres types de poêles (il faut graisser la poêle avant usage ou bien choisir ses aliments et la température de cuisson). Les poêles en inox possèdent donc souvent une base faite de couches de métal (aluminium pour la diffusion de chaleur, fer pour la rendre compatible à l’induction…) pressées et encapsulées dans un corps en inox pour pallier sa faible conductivité thermique.

Poêle en cuivre

La poêle en cuivre bénéficie d’une excellente conductivité thermique et permet donc une très bonne réactivité à la source de chaleur. Elle chauffe et se refroidit rapidement ce qui permet un contrôle très précis de la cuisson. En revanche l’oxyde de cuivre qui se forme au contact d’aliments acides ou salés est toxique, les ustensiles de cuisine en cuivre sont donc recouverts d’un matériau protecteur : plaque d’inox ou étamage. L’entretien et les caractéristiques antiadhésives dépendent donc de ce matériau.

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l’INVENTION DU BRIQUET

Posté par francesca7 le 13 mars 2016

 

Une méthode très ancienne pour faire du feu, encore utilisée de nos jours est d’utiliser un briquet en métal, frappé contre un éclat de silex à bords tranchants. Les morceaux d’acier arrachés par le silex se mettent à brûler dans l’air et la gerbe d’étincelles ainsi créée pourra communiquer sa chaleur à un initiateur (amadou, mèche de coton trempée dans une solution de chromate de plomb ou de salpêtre) pour démarrer la combustion. Ce même principe était utilisé par les premiers fusils.

Ces briquets prennent plusieurs formes : briquet rotatif, horloge-briquet, pistolet-briquet.

Briquet

Briquets modernes

Briquets électriques à résistance chauffante

Briquet imaginé en 1874 par Gaston Planté : « briquet de Saturne » il est constitué d’une pile fournissant un courant électrique qui fait rougir un fil de platine.

Briquets à arc électrique

Les briquets à arc électrique sont constitués d’une pile fournissant un courant électrique qui alimente un transformateur délivrant du courant électrique de haute intensité à deux électrodes en laiton produisant un arc électrique en continu.

Briquets à essence

Allumage d’un briquet à essence Zippo.

Les briquets à essence sont répandus, et conviennent à tous types d’usage. Démocratisés grâce entre autres aux soldats de la Première Guerre mondiale et à l’invention à la fin du XIXe siècle de la pierre à briquet par Carl Auer von Welsbach.

Les briquets à essence présentent une large autonomie et sont rechargeables. Le combustible employé, souvent de l’essence  ou de l’alcool à brûler, imbibe une mèche par capillarité. Un ressort presse une pierre à briquet contre la molette. En actionnant la molette avec le pouce, on produit une gerbe d’étincelles qui allume les vapeurs du combustible. La flamme, de grande taille, résulte d’une combustion incomplète : elle est jaune-orangé, et produit des vapeurs noirâtres.

Briquets à amadou

 Briquet à amadou moderne

Version moderne où la mèche de coton / chromate de plomb est allumée par l’étincelle d’une molette acier et pierre à briquet. La perle d’acier fixée à la mèche par une chainette sert, en tirant sur la mèche, a étouffer le feu après usage.

Briquets à gaz

 Lighters

Un briquet à gaz jetable.

Le briquet à gaz est une invention française (de Henry Pingeot). C’est Marcel Quercia, directeur de la firme Flaminaire (Bic, Flamagas) qui lance les premiers modèles, un de table et un autre de poche nommés respectivement le Gentry et le Crillon en 1948.

Les briquets à gaz sont les plus courants : produits en quantité industrielle dès les années 1960, notamment par le fabricant Cricket et plus tard BiC, ils consistent pour la plupart à provoquer l’ignition d’un gaz inflammable, souvent du butane, de la même manière que pour les briquets à essence décrits plus haut. Ces briquets classiques, bon marché, entrent en concurrence avec les deux autres types de briquets à gaz.

Briquets automatiques

Les automatiques provoquent la production d’une étincelle via un dispositif électronique, généralement piézoélectrique. Une simple pression sur un bouton poussoir suffit à relâcher le gaz combustible et à provoquer une étincelle.

Briquets tempête

Les briquets tempêtes tirent leur nom de l’invention de marins, pour qui les vents et les éléments, lorsqu’ils sont en mer, empêchent l’ignition du gaz combustible du fait de sa dispersion. Contrairement à l’opinion populaire, le butane contenu dans les briquets tempêtes n’est pas à une pression très élevée. Les briquets à l’épreuve du vent font un meilleur mélange du combustible avec l’air, et parfois, font passer le mélange air-butane à travers un catalyseur, ce qui provoque une combustion complète du carburant, avec une flamme bleutée. La chaleur ainsi dégagée peut avoisiner les 1 200 °C à 1 500 °C. La flamme initialement bleue peut être teinte en rouge ou en vert en vaporisant sur son passage un filament de métal (par exemple, du cuivre pour obtenir une flamme verte).

Briquets pneumatiques

Ils sont composés d’un cylindre et d’un piston dont l’extrémité inférieure est une logette qui permet d’accueillir un initiateur. Le piston est muni d’un joint graissé (caoutchouc, cuir, filasse) pour assurer l’étanchéité lors du déplacement du piston dans le cylindre. Lorsqu’on appuie fortement et rapidement sur le piston, l’air enfermé dans le cylindre est comprimé et sa température augmente (compression adiabatique). Cet échauffement est suffisant pour atteindre la température d’auto-inflammation dans l’air de substances telles que le tissu carbonisé ou l’amadou. Un briquet pneumatique permet d’obtenir une braise en un seul geste vif. Il faut ensuite retirer rapidement le piston afin de permettre à l’initiateur embrasé de se consumer dans l’air et d’allumer un autre combustible. C’est cela qui a inspiré Rudolf Diesel pour son moteur.

Briquets solaires

Le briquet solaire fonctionne par concentration de la lumière du soleil sur un point précis, il nécessite l’utilisation d’un miroir concave ou d’une lentille. Il existe des briquets solaires depuis fort longtemps, on trouve un brevet pour un appareil dit briquet solaire en 1878 et un autre brevet pour un briquet solaire en 1885.

Différents briquets solaires en plastiques ont été mis sur le marché à partir de 1970. Actuellement le briquet solaire se décline sur la base d’un miroir parabolique en aluminium à l’intérieur d’une coque, celui-ci présente un intérêt indéniable, absence totale de mécanisme, combustible, mèche, pierre, etc., et un inconvénient majeur, le briquet solaire ne peut pas fonctionner par temps couvert et la nuit.

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HISTOIRE DE LA CASSEROLE

Posté par francesca7 le 12 mars 2016

Le mot viendrait du moyen français casse, tiré de l’occitan cassa, lui-même du latin médiéval cattia, du grec kyathion, diminutif de kyathos (« écuelle »).

L’invention de la casserole vient de la préhistoire où l’homme homo sapiens trouva une solution à la cuisson de petits aliments qui ne pouvaient être enfilés sur une broche, jusqu’alors la seule méthode de cuisson d’aliments sur le feu.

Casseroles_cuivre

L’HISTOIRE DE LA CASSEROLE, élément central de notre culture moderne, est un récit bien souvent absent ou tronqué des livres d’Histoire officielle. Cet oubli, qui pourrait faire sourire, n’est pas dû au hasard: c’est le résultat d’une occultation volontaire pratiquée par des générations successives d’historiens d’un passé peu glorieux de l’Histoire de l’humanité.

    Notre histoire commence il y a bien longtemps, aux temps «précasseroliques». À l’époque, on faisait cuire les aliment à la broche au dessus d’un feu de bois, le gaz n’étant pas encore à la mode. Seulement, pour les petits pois, c’était très très long de les enfiler un par un sur un bâton tordu, et bien embêtant. L’invention de la Casserole date de nos ancêtres Sapiens-sapiens qui, passant leurs journées à réfléchir, étaient bien plus intelligents que les Homo-erectus qui ne pensaient qu’à forniquer. Eh oui, les hommes pensaient, en regrettant un peu le temps d’avant, mais bon, il fallait bien faire avancer l’Humanité. Or donc, la première étape fut la création de la poêle. Celle-ci présentait un avantage certain pour la cuisson des aliments plats (comme les crèpes, le steack de mammouth, la raie), mais posait toujours problème : d’une part il était encore très difficile en ces temps reculés de trouver un bon steack de raie quand on n’avait pas le pied marin, et d’autre part, il était impossible de faire cuire des éléments plus liquides, et aussi, forcément, les petits pois, qui débordaient systématiquement. La présence des premières casseroles (en fait une poêle à large bord) est attestée par des peintures rupestres de la grotte de Lascaux. Ces dernières représentent la bataille sanglante qui opposa sur les contrefort de Castelnaudary les Casserolistes, partisans de la cuisson en sauce, et les Poêlistes, attachés aux traditions culinaires – car la cuisson à la poêle attache.

    Les Casserolistes vainquirent et firent mijoter des heures et des heures les restes de leurs prisonniers; ils ne savaient pas, les barbares, qu’ils venaient d’inventer le Cassoulet. Le reste des troupes Poêlistes fut exilé bien loin du monde civilisé, en Armorique, où elles résistent encore et toujours à l’envahisseur, et cuisent encore et toujours des crèpes et des steacks de raie – et ça, ça fout les j’tons. Malheureusement, quelques années plus tard un petit sauvageon admirateur de Pink Floyd, sous l’emprise de stupéfiants, taga la splendide reconstitution picturale de Lascaux avec des vaches rouges et autres bestes estranges, fruits sans doute de son imagination délabrée…

 

Batterie de casseroles en cuivre

Traditionnellement les casseroles sont généralement utilisées dans la fabrication de recettes à base de liquides, mais aussi pour la cuisson en général. Elles peuvent servir à faire cuire du riz, des pâtes, des sauces, voire de la viande. En vocabulaire professionnel, la casserole traditionnelle des foyers, à bords droits et hauts, est appelée « russe » pour la différencier des autres récipients de cuisson.

 La casserole peut aussi être utilisée à des fins plus insolites. Par exemple tambourinée à l’aide d’une baguette ou d’une cuillère la casserole devient un instrument de musique à percussion. Il faut noter que ce mode d’expression bruyamment pacifique est déjà répandu dans les pays hispanophones (cacerolazo ou cacerolada), en Espagne, en Argentine ou au Chili, notamment, où il est un symbole politique fort de la lutte des classes inférieures contre le pouvoir ainsi qu’au Canada, en particulier au Québec. Ce type de manifestation populaire, la casserolade dans laquelle les personnes protestant frappent des ustensiles domestiques de métal, dont des casseroles, a aussi fait son apparition en France, parallèlement au mouvement des indignés.

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Four à pain et son histoire en France

Posté par francesca7 le 12 mars 2016

 

Ouvrage en maçonnerie, généralement voûté, ouvert par devant, pour faire cuire le pain, la pâtisserie… Four banal : au Moyen Âge, four d’un seigneur où les vassaux devaient faire cuire leur pain moyennant une redevance.

Dans les campagnes un petit four artisanal en forme de dôme servait à cuire le pain. Anciennement chaque ferme possédait son four à pain.

À l’époque féodale, selon les régions, le four à pain était parfois un privilège de seigneur dont il tirait profit en prélevant une taxe sur chaque cuisson (appelée banalité).

four-a-pain

Avec la multiplication des boulangeries dans les communes, ainsi que les facilités de transport, les fours de campagne vont peu à peu tomber dans l’oubli.

Durant la Seconde Guerre mondiale, à cause des restrictions alimentaires, certains fours ont été restaurés pour servir de nouveau.

À cette même époque, certains boulangers bretons, pour court-circuiter les règlements du régime de Pétain, échangeaient directement, sans tickets de rationnement, le blé ou la farine contre du pain. La farine était livrée lors de la moisson et le pain distribué les mois suivants. Pour en tenir le compte, le boulanger confectionnait une baguette de noisetier (bois qui servait par ailleurs à la cuisson) sur laquelle était symbolisée la quantité de pain à livrer; puis elle était, tel le symbole grec, fendue en deux sur toute sa longueur : l’un des exemplaires restait à la boulangerie alors que l’autre passait aux mains de l’agriculteur. À chaque « achat » de pain, une marque était gravée sur les deux demi-baguettes, jusqu’à épuisement de la quantité prévue !.

En Normandie il est courant de rencontrer des fours en brique naturelle non réfractaire, à l’époque on construisait avec ce que l’on trouvait sur place et le réfractaire n’est pas nécessaire pour cuire du pain. Pour faire une brique naturelle en argile (glaise), il faut la cuire à mille degrés au moins, quand on chauffe un four à pain la température est de 300 à 400 degrés maximum, de plus la brique naturelle reste souple, elle se dilate sous l’effet de la chaleur sans casser. La brique réfractaire est plus rigide.

On y enfourne la pâte à pain en commençant par enfourner les gros pains sur les côtés car ils sont plus long à cuire et on termine par les petites pièces. il est possible de faire plusieurs cuissons à la suite en terminant par les tartes ou les pizzas qui ont besoin de moins de chaleur. Dans certaines régions de France, c’est le cas dans les Mauges, les enfants jetaient de petites galettes de pâte pour vérifier la température du four. Ce sont des fouées qui gonflent sous l’effet de la chaleur intense, 300° environ, et qui peuvent être mangées chaudes en les fourrant de mogettes, de rillettes, de confiture ou toutes sortes de bonnes choses. Ces fouées sont dégustées dans certains restaurants des pays de Loire

FOURS

Aujourd’hui

Les descendants des premiers colons, plus fortunés,

construisirent des fours à pain avec une base de ciment ou de pierres et une sole en ciment recouverte de briques réfractaires. Les amateurs du four à pain traditionnel vont continuer à utiliser la glaise pour la confection de la chapelle pour ses propriétés thermiques : apparemment le pain est de meilleur goût avec le four en glaise. La porte est fabriquée en fonderie avec de la fonte.

En plus d’avoir une voûte en glaise (argile) le four québécois se caractérise par l’absence d’une cheminée évacuant la fumée, en effet cette dernière sort par l’entrée du four (gueule). Cette manière de procéder est plus économique évitant les pertes thermiques d’une cheminée conventionnelle après la chauffe, par contre le four prend plus de temps à se réchauffer qu’avec une cheminée. L’épaisseur de la glaise garantit un bon rendement calorique du four, elle est distribuée de la manière suivante : une sole de 30 centimètres et une voûte de 15 centimètres d’épaisseur. Il existe aujourd’hui des petits fours à pain en briques que l’on peut installer au fond du jardin.

On se rappelle : Le pain à travers le temps

VIe siècle : introduction en France des moulins à eau.

VIIIe siècle : implantation des premières boulangeries publiques dans les villes. A p p a rition des premiers moulins à vent en Fra n c e.

Philippe-Auguste (1180-1223) permet aux boulangers d’avoir un four chez eux.

XIIIe siècle : création de la corporation des boulangers. Elle comprend des maîtres (qui achètent leur maîtrise au Roi), des compagnons

et des apprentis.

Saint-Louis (1226-1270) dispense les villes de la banalité des fours.

Le 19 janvier 1322, une ordonnance prévoit le travail de nuit des boulangers “Travailler la nuit quand ils verront que bon sera”.

Jean II Le Bon (1350 à 1364) établit trois sortes de pains obligatoires, classés suivant leur blancheur et leur qualité :le plus blanc, le pain

de Chailly, ensuite le pain coquillé, enfin le pain bis.

XVe siècle : développement de l’utilisation de la levure dans le pain.

Dans le fournil : Pour la boulangerie aussi, le XVIIe siècle apporte un nouvel essor. L’usage de la levure est autorisé définitivement.

Les farines sont de plus en plus blanches : en découle une amélioration de la fabrication ainsi qu’un développement important quant à la variété des pains. La forme jusqu’alors ronde, commence à se diversifier. Aux pains à pâte ferme, de bonne conservation, succèdent des pains plus légers, aux pâtes plus hydratées. Le client commence alors à se procurer son pain au quotidien.

Four-a-pain-utilisation.jpg

Au XVIIIè siècle : Pain à la reine et ses déclinaisons

- Faites un bon levain à levure de bière.

- Quand il sera prêt, façonnez votre pâte toute ensemble.

- Après l’avoir un peu travaillée, faites les petits pains, qu’on appelle aussi pains à café ; travaillez votre pâte derechef ; battez-

la avec la main.

- Levez-la du pétrin ; placez-la dans une sébile ;couvrez-la avec des sacs ou bannes.

- Renforcez le reste de votre pâte avec de la farine.

- Détournez-en ensuite une portion pour les pains de sigovie et pour les pains cornus.

- Cela fait, achevez votre pain à la reine avec du beurre.

- Le beurre mis, travaillez-le encore un peu ;ensuite tirez la pâte du pétrin ;couvrez-la pour la faire entrer en levain.

- Alors revenez au sigovie. Vous en renforcerez la pâte un peu plus qu’au pain à la reine. Vous en tournerez les pains les derniers.

- Après quoi, de la ratissure du pétrin, vous faites votre pain cornu avec un peu de beurre. Vous en travaillez la pâte, et vous

la mettez dans une sébile.

- Vous ferez les artichaux de la même pâte que les pains cornus ; les pains cornus les premiers, les artichaux les seconds, les pains à café les troisièmes, les pains à la reine les quatrièmes, les pains de sigovie les derniers.

- Vous enfournerez les pains à café les premiers ;puis les pains cornus, ensuite les artichaux ; après ceux-ci les pains à la reine ; enfin, les pains de sigovie qui se trouveront à la bouche du four.

Encyclopédie méthodique:arts et métiers mécaniques :l’art du boulanger, 1782

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