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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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C’est quoi l’ESPRIT FRANÇAIS

Posté par francesca7 le 3 mars 2016

Esprit français

Quiconque eut à faire des conférences à l’étranger, ou des cours pour ces étudiants qui, de tant de pays, reviennent aujourd’hui vers nos Universités, n’a pu qu’être frappé de l’espèce d’avidité avec laquelle les auditeurs demandent une définition de ce qui est à leurs yeux non pas seulement la parure, mais le ressort intérieur, la force profonde de notre civilisation : l’esprit français. 

« Qu’est-ce donc que l’esprit français ? » C’est la question que tous ont sur les lèvres. 

Question singulièrement embarrassante, il faut l’avouer. Le Français qu’on interroge et qui s’interroge sur la façon de penser propre à son pays est le plus souvent frappé, pour sa part, des diversités, sinon des contradictions que présentent les façons de penser des Français, de ceux d’autrefois comme de ceux d’aujourd’hui ; et la peur d’être injuste en étant incomplet l’empêche d’aboutir aux formules synthétiques qu’on attend de lui. 

N’est-ce pas le moment d’appeler à l’aide les maîtres divers de la pensée française, d’aujourd’hui comme d’autrefois ? Beaucoup d’entre eux ont osé s’essayer un jour, ramassant les résultats de leurs expériences, à composer comme un portrait moral du génie de leur nation. D’où une série d’esquisses, assez variées sans doute, et qui mettent en lumière tantôt un aspect, tantôt un autre du modèle : mais celle variété même est révélatrice…

«… Examinons quels avantages d’ambition on trouvait en France à se distinguer par le charme de la grâce et de la gaîté, et nous saurons pourquoi ce pays offrait de 1′une et de l’autre tant de parfaits modèles… » 

Après avoir passé en revue les pays étrangers et énuméré les raisons qui rendaient leurs gouvernements insensibles à ces agréments, Mme de Staël écrit : 

« Ce n’était donc qu’en France où, l’autorité des rois s’étant consolidée par le consentement tacite de la noblesse, le monarque avait un pouvoir sans bornes par le fait, et néanmoins incertain par le droit. Cette situation l’obligeait à ménager ses courtisans mêmes, comme faisant partie de ce corps de vain­queurs, qui tout à la fois lui cédait et lui garantissait la France, leur conquête [1]. 

« La délicatesse du point d’honneur, l’un des prestiges de l’ordre privilégié, obligeait les nobles à décorer la soumission la plus dévouée des formes de la liberté. Il fallait qu’ils conservassent dans leurs rapports avec leur maître une sorte d’esprit, de chevalerie, qu’ils écrivissent sur leur bouclier : « Pour madame et pour mon roi », afin de se donner l’air de choisir le joug qu’ils por­taient ; et mêlant ainsi l’honneur avec la servitude, ils essayaient de se courber sans s’avilir. La grâce était, pour ainsi dire, dans leur situation, une politique nécessaire ; elle seule pouvait donner quelque chose de volontaire à l’obéis­sance… 

« … Lorsque le gouvernement est assez modéré pour qu’on n’ait rien de cruel à en redouter, assez arbitraire pour que toutes les jouissances du pouvoir et de la fortune dépendent uniquement de sa faveur, tous ceux qui y prétendent doivent avoir assez de calme dans l’esprit pour être aimables, assez d’habileté pour faire servir ce charme frivole [2] à des succès importants. Les hommes de la première classe de la société en France aspiraient souvent au pouvoir, mais ils ne couraient dans cette carrière aucun hasard dangereux ; ils jouaient sans jamais risquer de beaucoup perdre : l’incertitude ne roulait que sur la mesure du gain ; l’espoir seul animait donc les efforts : de grands périls ajoutent à l’énergie de l’âme et de la pensée, la sécurité donne à l’esprit tout le charme de l’aisance et de la facilité. 

« La gaieté piquante, plus encore même que la grâce polie, effaçait toutes les distances sans en détruire aucune ; elle faisait rêver l’égalité aux grands avec les rois, aux poètes avec les nobles, et donnait même à l’homme d’un rang supérieur un sentiment plus raffiné de ses avantages ; un instant d’oubli les lui faisait retrouver ensuite avec un nouveau plaisir ; et la plus grande perfection du goût et de la gaieté devait naître de ce désir de plaire universel. 

« La recherche dans les idées et les sentiments, qui vint d’Italie gâter le goût de toutes les nations de l’Europe, nuisit d’abord à la grâce française ; mais l’esprit, en s’éclairant, revint nécessairement à la simplicité. Chaulieu, La Fontaine, Mme de Sévigné, furent les écrivains les plus naturels, et se montrè­rent doués d’une grâce inimitable

« La gaieté ramène à des idées naturelles, et quoique le bon ton de la société de France fût entièrement fondé sur des relations factices, c’est à la gaieté de cette société même qu’il faut attribuer ce qu’on avait conservé de vérité dans les idées et dans la manière de les exprimer. »

Extrait de Germaine Necker, plus tard baronne de Staël, apprit dans le salon de son père, le ministre de Louis XVI, et dans les livres de ses maîtres, les philosophes du dix-huitième siècle, à se passionner pour les questions sociales et la recherche philosophique. C’est à ce point de vue qu’elle se plaçait, quand, en 1802, elle étudiait, dans son grand ouvrage, la Littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales

LIRE LA SUITE ici : Qu’est-ce que l’esprit français – Les Classiques des sciences …

classiques.uqac.ca/classiques/…/esprit_francais/bougle_esprit_francais.do…


[1]      Les nobles ont longtemps été considérés en France comme les descendants des Francs : et c’est par une sorte de droit de conquête qu’on s’efforçait, souvent, de justifier leurs privilèges.

                V. Augustin THIERRY, Récits des temps mérovingiens, t. I.

 

Publié dans EXPRESSION FRANCAISE, FONDATEURS - PATRIMOINE, LITTERATURE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

A LA PAQUES DES ROSES

Posté par francesca7 le 3 mars 2016

 

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La Pentecôte (du grec pentecosté, cinquantième), que l’on appelait autrefois Pâques des Roses — sans doute parce qu’elle a lieu à l’époque des roses —, est destinée à rappeler aux chrétiens la descente du Saint-Esprit sur les apôtres, qui eut lieu cinquante jours après la résurrection de Jésus-Christ. Elle donna souvent lieu à de singulières pratiques.

Le mot Pentecôte, d’origine grecque, signifie cinquantaine, et désigne à la fois la période de cinquante jours qui suit Pâques, et le dimanche qui marque et solennise l’achèvement de cette période. Sous le nom de Pentecôte, les Juifs contemporains de Jésus célébraient à la fois une fête de la moisson et l’anniversaire (supposé) du don de la Loi au Sinaï. Dans les Actes des Apôtres (2, 1-4), il est dit explicitement que « le jour de la Pentecôte étant arrivé », l’Esprit-Saint descend sur les Apôtres sous forme de langues de feu.

Ce serait cependant une erreur d’imaginer que, dès les origines, les chrétiens ont célébré cinquante jours après Pâques une fête de la Pentecôte ayant pour objet cette venue spectaculaire de l’Esprit-Saint. Les chrétiens des premières générations n’ont pas de calendrier liturgique, et c’est seulement au début du IIe siècle qu’ils choisissent un dimanche de printemps pour célébrer Pâques comme fête annuelle de la Résurrection du Christ. Très rapidement, cette unique fête du calendrier se prolonge pendant les cinquante jours qui la suivent. Le prêtre Tertullien de Carthage, vers l’an 200, parle de ce temps de Pentecôte (spatium Pentecostes) tout empreint de la joie pascale.

Il faut du souffle cependant pour faire la fête pendant cinquante jours, pour vivre une aussi longue période dans le dynamisme de la Résurrection et l’inspiration de l’Esprit-Saint. Peu à peu, c’est donc le dernier jour de la Cinquantaine, qui tombe obligatoirement un dimanche, qui est solennisé comme dimanche de la Pentecôte, célébrant la venue de l’Esprit-Saint. La fête est attestée à Rome et à Milan vers 380, et peut-être était-elle déjà connue en Espagne dès le début du IVe siècle.

La Pentecôte est donc liée à la fête de Pâques, qu’elle prolonge et achève : le don de l’Esprit est présenté comme un fruit et une conséquence de la résurrection du Christ, de son passage du monde terrestre à une condition toute spirituelle. Par la suite, la fête de la Pentecôte sera pourvue d’une veillée, qui constitue une sorte de seconde édition de la Veillée pascale : on peut baptiser à ce moment-là les candidats qui n’auraient pu l’être dans la nuit de Pâques, et l’on compose une messe qui figure toujours dans le Missel et qui vient enrichir notre florilège de textes liturgiques sur le mystère de la Pentecôte.

Dans l’Église primitive, ce jour était particulièrement choisi pour donner le baptême aux adultes et faire l’onction du chrême. Les néophytes se présentaient à l’église vêtus de blanc, avec un cierge allumé et étaient reçus par un parrain.

L’écrivain et compilateur François-Alexandre de La Chesnaye-Aubert (1699-1784) nous apprend que longtemps on s’est fait un scrupule de jeûner la veille de la Pentecôte, « parce que l’espace entre Pâques et la Pentecôte était regardé comme une suite de fêtes, auxquelles il était défendu de jeûner et plier le genoux. » Cet usage dura jusqu’au Ve siècle.

Cette fête était célébrée autrefois avec des cérémonies particulières qui avaient pour but de rappeler la descente du Saint-Esprit. Ainsi, lorsqu’on entonnait le Veni Creator, des gens, placés à la voûte de l’église, faisaient descendre sur le peuple des étoupes enflammées, et lui jetaient en même temps des nieules, espèce de pâtisseries légères en usage au Moyen Age.

Si nous pénétrons dans le domaine de l’histoire, nous y voyons que la Pentecôte donna lieu, le 31 décembre 1578, à la création d’un ordre de chevalerie qui subsista longtemps sous le nom d’Ordre du Saint-Esprit. Cet ordre fut institué par Henri III, en mémoire de ce qu’il était parvenu au trône de Pologne (1573) et à la couronne de France (1574) le jour de la Pentecôte. Le nombre des chevaliers fut limité à cent, dont neuf ecclésiastiques. Les insignes étaient une croix portant une figure du Saint-Esprit et suspendue à un large cordon bleu. On ne pouvait être fait chevalier du Saint-Esprit sans avoir déjà reçu l’ordre de Saint-Michel, créé par Louis XI. L’ordre du Saint-Esprit fut aboli lors de la tourmente révolutionnaire de 1789. Il ne reparut que sous la Restauration pour disparaître de nouveau en 1830.

Les Vosges pittoresques nous apprennent quels usages étaient pratiqués autrefois dans cette contrée lors de la Pentecôte. A Remiremont, l’abbaye avait institué de sa propre autorité une fête annuelle qui se célébrait le lendemain de la Pentecôte, sous le nom de Kyriolés (nom dérivé de Kyrie eleison).

Pentecote

Dans cette fête, la religion et la féodalité faisaient éclater aux yeux des fidèles et des vassaux toute leur pompe et leur suprématie. L’abbesse, ce jour-là, trônant majestueusement au milieu des dignitaires et des dames de son chapitre, de son clergé, de ses grands officiers, des autorités de la ville, ayant devant elle les rangs serrés de la population, recevait les hommages et les félicitations de plusieurs de ses paroisses qui venaient processionnellement lui offrir les premiers rameaux verts du printemps.

Saint-Nabord lui présentait des branches de rosier sauvage ; Dommartin, des branches de genièvre ; Raon-aux Bois, des branches de genêt ; Saint-Amé, des branches de lilas ; Saint-Étienne, des branches de cerisier ; Saulxures, des branches de saule ; Vagney, des branches de sureau. Chaque procession, bannière en tête, défilait devant l’abbesse et sa cour, en chantant un Kyriolé où les populations appelaient, sur le chapitre, sur le duc de Lorraine, sur le roi de France, sur elles et leurs biens, la protection de Dieu, de la Vierge, de saint Amé, de saint Romaric, de saint Urbain et des autres saints qu’ils invoquaient ordinairement. Voici un des couplets qu’à recueilli Charton :

Kyrie, sire saint Pierre,
Qu’à Rome sied en chaire,
De céans êtes le patron.
A vous nous nous présentons
Kyrie, chanter devons
Par bonne dévotion.

Un autre impôt, non moins singulier, était exigé le même jour, du village de Saint-Maurice. Il consistait dans deux rochelles (espèce de hottes faites d’écorce de sapin) qu’on remplissait de neige et que le marguillier du lieu était obligé d’apporter au chapitre, au nom des habitants. Lorsque la neige faisait défaut, ce tribut était remplacé par deux bœufs blancs. Mais cette substitution se faisait très rarement, paraît-il ; elle ne s’opéra même que deux fois dans l’espace d’un siècle et demi. Les deux rochelles étaient présentées à la grand’messe par le lieutenant du grand sénéchal qui, avant le Graduel, entrait au chœur et déposait la première rochelle devant la stalle de l’abbesse et la seconde devant celle de la doyenne. Le chapitre, en échange de cette redevance, payait le dîner du marguillier et lui donnait en outre dix-huit deniers et un petit picotin d’avoine pour son cheval.

Dès 1570, cet hommage féodal était déjà remarqué, et un procès intenté par le chapitre de Remiremont aux habitants de Saint-Maurice qui avaient négligé ou refusé cet hommage en 1732, prouve que cet usage était encore en vigueur au XVIIIe siècle. Les habitants de Saint-Maurice furent condamnés par la cour souveraine de Nancy, le 9 mars 1733, à verser au trésor de l’abbaye, pour l’année 1732, cent francs de Lorraine représentant la valeur des deux bœufs blancs. On leur appliquait ici le tribut extraordinaire à cause de leur mauvais vouloir ; ils durent en outre payer une forte amende et les frais de procédure.

(D’après « Les fêtes chrétiennes en Occident », paru en 2003
et « Essai sur les fêtes religieuses et les traditions qui s’y rattachent », paru en 1867)

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