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La coutume d’applaudir est aussi vieille que l’humanité

Posté par francesca7 le 16 février 2016

 

 Elle s’étend à des formes variées de moyens de faire du bruit (par exemple, taper des pieds ou frapper sur une table).

D’après un forum en ligne, l’explication serait la suivante. Comme chez les primates, l’homme qui veut remercier ou féliciter affectueusement un congénère, le prend dans ses bras et lui tape dans le dos. Quand cette démarche ne peut pas se faire avec contact (à cause de la distance ou du trop grand nombre de personnes), le geste de claquement des mains dans le dos se transforme en claquement entre les deux mains. L’applaudissement signifie donc que l’on veut se rapprocher ou toucher une autre personne.

En Biélorussie, applaudir sans une autorisation d’un personnel défini est interdit.

applaudire

Le silence est d’or… Mais ne l’était pas il y a quelques siècles. Les concerts de la période baroque ne ressemblent en rien à ce que l’on peut vivre aujourd’hui. Bach faisait découvrir ses œuvres soit à l’église, soit chez des particuliers où l’on se retrouvait pour manger, boire, passer du temps entre amis, attraper les derniers ragots et — accessoirement — écouter de la musique.

Un comportement que l’on retrouve du temps de Mozart où les applaudissements surgissent au bon vouloir du public. Lors d’un séjour à Paris, le compositeur écrit à son père dans une lettre extraite du Discours musical du chef d’orchestre Nikolaus Harnoncourt : « Juste au milieu du premier Allegro, il y a tout un passage [sic] que je savais bien devoir plaire : tous les auditeurs en furent transportés… et il y eut un grand applaudissement [sic]… Comme je savais bien, quand je l’écrivis, quel sorte d’effect [sic] il ferait, je l’avais ramené une seconde fois, à la fin… »

Non seulement les applaudissements sont les bienvenus, mais ils sont sollicités par les compositeurs eux-mêmes. Il faut dire que le public parisien au XVIIIe siècle est réputé pour faire beaucoup de bruits pendant les concerts. Même dans les lieux sacrés, les assemblées sont tentées de saluer les œuvres jouées par des cris et des applaudissements.

À l’époque de Bach et Mozart, les applaudissements et les cris en cours de concert sont habituels, voire sollicités par les compositeurs, y compris dans les lieux sacrés. C’est tout particulièrement le cas en France. Au xixe siècle, les compositeurs du grand opéra et de la musique romantique ne cherchent plus à divertir le public mais à l’émouvoir, et conçoivent leur œuvre comme une seule pièce. En 1835, Robert Schumann affirme ainsi son souhait « d’organiser des concerts pour les sourds-muets, comme ça nous pourrions apprendre d’eux à bien se comporter pendant les concerts, surtout quand la musique est très belle ». Richard Wagner est le premier compositeur à imposer le silence lors de ses concerts. Pendant les concert, les grandes salles parisiennes mettent en place des « claqueurs » (aussi appelés « romains »), chargés d’indiquer au public quand applaudir ; ils disparaissent au début du xxe siècle face à l’émergence d’un public mélomane. Après 1945, les manifestations sonores sont prohibées entre les mouvements des symphonies ou des concertos et seulement autorisées pour les opéras, ce que l’universitaire Jérôme-Henri Cailleux explique par l’arrivée de la radio qui permet d’écouter des œuvres sans interruption. Sacha Guitry déclare ainsi : « Quand on a entendu du Mozart, le silence qui suit est encore du Mozart ». Cette règle tacite est parfois remise en cause aujourd’hui à la faveur de nouvelles formes de concert et par l’apparition dans les salles d’une nouvelle génération qui ne connaît pas tous les codes de la musique classique.

Un applaudissement est le battement des mains (plus ou moins rapide, plus ou moins vigoureux et sonore), généralement paume contre paume, d’un individu, d’un groupe ou de toute une foule pour exprimer son approbation, son admiration ou son enthousiasme. On entend des applaudissements, par exemple, en fin de spectacle (concert, pièce de théâtre), en fin ou au cours d’une réunion politique, lors de la remise d’un diplôme ou d’une médaille (à l’issue d’une compétition sportive), ou encore lors du passage du convoi funèbre d’une personnalité estimée.

Les applaudissements peuvent être accompagnés de « bravos », proférés très énergiquement voire criés. Quand l’enthousiasme du public est particulièrement vif, on dit par exemple de l’intervenant à la tribune qu’il « déclenche un tonnerre d’applaudissements ».

Parfois, les applaudissements sont loin d’être spontanés. Il en est de même des rires lors d’émissions de radio ou de télévision (enregistrées ou en direct). Les applaudissements, jugés nécessaires à la bonne humeur revendiquée et pas toujours obtenue par les animateurs ou les concepteurs, sont donc ajoutés par montage-son ou provoqués par un chauffeur de salle, qui par un signal (geste ou panneau brandi à bout de bras) incite le public à se manifester en battant des mains, parfois selon le rythme qu’il impose.

Publié dans AUX SIECLES DERNIERS, HUMEUR DES ANCETRES | Pas de Commentaire »

Les secrets du Savon de Marseille

Posté par francesca7 le 16 février 2016

 
 
À Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), le quartier des savonniers est ensoleillé, en plein mois de janvier. Producteurs d’huile d’olive, parfumeurs, maîtres savonniers, autrefois étaient les rois et faisaient battre le cœur de la ville. De ce passé faste, il reste encore de très belles demeures

Aujourd’hui, une usine fonctionne encore à plein temps. Chez Marius Fabre, on est savonnier depuis 115 ans. Ici on fabrique le véritable savon de Marseille. « Il est fabriqué uniquement à partir d’huiles végétales, sans aucun autre additif, sans colorant, sans conservateur, sans additif chimique donc c’est un produit naturel et qui est bon pour la peau », explique Julie Bousquet-Fabre, codirectrice de la savonnerie.

En 115 ans, la savonnerie n’a quasiment pas changé. Le processus de fabrication du savon est lui aussi très authentique. Chaque année, 1 000 tonnes de savon sortent des chaudrons Marius Fabre. Et l’aventure familiale n’est pas près de s’arrêter. Avec l’envolée du naturel et des produits bio, cette savonnerie 100% provençale a de beaux jours devant elle.

(Source : France Télévisions)

Site Internet : http://www.marius-fabre.com

Savons_de_Marseille

Le premier savonnier dans la région est recensé en 1370. La formule de ce savon a été réglementée au xviie siècle sous le roi Louis XIV. En 1688, Colbert passe un édit limitant l’utilisation du nom « savon de Marseille » aux savons fabriqués à l’huile d’olive dans la région de Marseille.

La région de Marseille compte 90 savonneries au xixe siècle et connaît son apogée en 1913 avec 180 000 tonnes produites. Après 1950, l’essor des détergents de synthèse précipite son déclin.

L’origine du savon de Marseille provient du savon originaire d’Alep en Syrie, existant depuis des milliers d’années. Le mode de fabrication de celui-ci, à base d’huile d’olive et de laurier s’est répandu à travers le bassin méditerranéen, à la suite des Croisades, en passant par l’Italie et l’Espagne, pour atteindre Marseille.

La cité phocéenne possède des manufactures de savon à partir du xiie siècle qui utilisent comme matière première l’huile d’olive extraite en Provence la plus proche. La soude, terme qui à l’époque désigne un carbonate de sodium plus ou moins pur, provient des cendres des plantes des milieux salins, en particulier la salicorne. Crescas Davin est au xive siècle le premier savonnier officiel de la ville. En 1593, Georges Prunemoyr, dépassant le stade artisanal, fonde la première fabrique marseillaise.

Au début du xviie siècle, la production des savonneries marseillaises peine à satisfaire la demande de la ville et son terroir. Le port de Marseille reçoit même des savons de Gênes et d’Alicante. Mais la guerre rompant l’approvisionnement d’Espagne, les savonniers marseillais doivent augmenter leur production de façon à pouvoir fournir l’Europe occidentale, d’abord le nord du Grand Royaume de France, les îles britanniques, la Hollande et surtout l’Allemagne, où les acheteurs pressent leurs commandes avant le grand collapsus de la Guerre de Trente Ans.

En 1660, on compte dans la ville sept fabriques dont la production annuelle s’élève à près de 20 000 tonnes. Sous Louis XIV, la qualité des productions marseillaises est telle que « le savon de Marseille » devient un nom commun. Il s’agit alors d’un savon de couleur verte qui se vend principalement en barre de 5 kg ou en pains de 20 kg.

Le 5 octobre 1688, un édit de Louis XIV, signé par Jean-Baptiste Colbert de Seignelay fils de Colbert, secrétaire de la Maison du Roi, réglemente la fabrication du savon. Selon l’article III de l’édit : « On ne pourra se servir dans la fabrique de savon, avec la barrille, soude ou cendre, d’aucune graisse, beurre ni autres matières ; mais seulement des huiles d’olives pures, et sans mélange de graisse, sous peine de confiscation des marchandises ». Les manufactures de savons doivent cesser leur activité l’été car la chaleur nuit à la qualité du savon. Le respect de cette réglementation assure la qualité du savon et fait la renommée des savonneries marseillaises.

Dans le même temps, des fabriques de savon s’installent dans la région, à Salon-de-Provence, Toulon ou Arles.

À partir de 1820, de nouvelles matières grasses sont importées et transitent par le port de Marseille. Les huiles de palme, d’arachide, de coco et de sésame en provenance d’Afrique ou du Moyen-Orient sont utilisées pour la fabrication du savon.

Les savonneries marseillaises subissent la concurrence des savonneries anglaises ou parisiennes, ces dernières emploient du suif qui donne un savon moins cher.

Au début du xxe siècle, la ville de Marseille possède quatre-vingt-dix savonneries. François Merklen fixe en 1906 la formule du savon de Marseille : 63 % d’huile de coprah ou de palme, 9 % de soude ou sel marin, 28 % d’eau. Cette industrie est florissante jusqu’à la Première Guerre mondiale où la difficulté des transports maritimes des graines porte gravement atteinte à l’activité des savonniers. En 1913, la production représente 180 000 tonnes et n’est plus que 52 817 tonnes en 1918.

Après la guerre, la savonnerie bénéficie des progrès de la mécanisation bien que la qualité du produit reste due à l’emploi des anciens procédés et la production remonte pour atteindre 120 000 tonnes en 1938. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Marseille assure encore la moitié de la production française mais les années qui suivent sont désastreuses. Le savon est supplanté par les détergents de synthèse et les savonneries marseillaises ferment les unes après les autres.

Dans la région marseillaise, seules quatre savonneries continuent à fabriquer du savon comme il se fabriquait il y a trois siècles et produisent encore le fameux cube de 600 grammes estampillé avec le nom de la savonnerie et la mention « 72 % d’huile » parmi lesquelles la Savonnerie du Midi et la savonnerie Marius Fabre.

Savonnerie

Marius Fabre est une entreprise fondée en 1900 et porte le nom de son fondateur : Marius Fabre. Aujourd’hui l’entreprise est toujours gérée par la famille Fabre, plus précisément les deux arrière-petites-filles de Marius Fabre. La savonnerie Marius Fabre emploie aujourd’hui 30 personnes mais a employé jusqu’à 70 personnes dans les années 1930.

La savonnerie Marius Fabre fait partie des quatre derniers fabricants de savons de Marseille installés dans le sud de la France à Salon de Provence (avec le Sérail, le fer à cheval et la savonnerie du midi à Marseille) et fait partie de l’Union des Professionnels du Savon de Marseille qui défend un savon de Marseille fait dans la région de Marseille, avec un process respectueux de la tradition du XVIeme siècle avec une saponification en chaudrons et uniquement avec deshuiles végétales.

En effet, l’Edit de Colbert depuis 1688 à posé les règles du vrai savon de Marseille. Les matières grasses utilisées dans le véritable savon de Marseille, sont uniquement à base d’huiles végétales, olives, coprah, palme…. et les 4 derniers fabricants du « véritable savon de Marseille » utilisent encore le procédé « marseillais » en 5 étapes et la saponification en chaudrons à ciel ouvert.

 

Le savon de Marseille est d’abord un produit de propreté dont l’usage corporel quotidien est avéré depuis plusieurs siècles, en particulier pour les mains et le visage. Il sert aussi comme nettoyant ménager et pour le lavage du linge. On trouve des paillettes de savon de Marseille pour la lessive. On l’emploie notamment pour laver le linge des personnesallergiques et des bébés parce qu’il ne contient pas d’ingrédients allergisants. Antimite et bactéricide, il a contribué à la baisse de la mortalité infantile au xixe siècle. Selon une croyance populaire, mis au fond d’un lit il éviterait d’avoir des crampes

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Les bienfaits de la noix sur notre santé

Posté par francesca7 le 14 février 2016

Ce que l’on sait moins c’est qu’il n’y a pas que le fruit qui est bon dans le noyer, les feuilles sont elles aussi très intéressantes. Petit rappel.

Le noyer est une espèce thermophile, cultivée autrefois pour sa ressource oléagineuse (noix récoltées en octobre-novembre) et son bois dur, en particulier pour l’ameublement. Par exemple, en Alsace et dans la plaine rhénane, s’il était rare dans les plaines loessiques, il résistait bien isolé dans les finages d’Outre-forêt, les collines sous-vosgiennes, les glacis de piémont vosgien souvent couvert de vignobles, voire dans le Ried s’il était au sec et dans les terrasses rhénanes limoneuses d’Eschau et deRhinau.

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Le noyer commun peut pousser jusqu’à 1 000 m d’altitude en zone tempérée, mais il lui faut un emplacement à l’abri des vents forts. Il tolère les sols légèrement acides à calcaires alors que le noyer noir nécessite des terrains frais et légèrement acides. Le noyer est un arbre facile d’entretien mais il a besoin d’un sol riche. Il faut surtout veiller à ce qu’il ait assez d’eau au mois de juin car s’il en manque, les noix seront petites. C’est aussi le moment où se prépare l’induction florale (les futures fleurs de l’année suivante). Une sécheresse à ce moment précis compromet donc aussi la récolte de l’année suivante.

Le noyer n’apprécie pas la taille. On se contentera donc de tailler les bois morts à la fin de l’automne si on veut éviter les écoulements de sève.

Les feuilles de noyer produisent du juglon qui après lessivage par les pluies, par un phénomène d’allélopathie, empêche les autres plantes de pousser autour du noyer. Toutes les plantes ne sont pas affectées négativement par la juglone. Myosotis, Pachysandra terminalis, Barbe de bouc , alchémille, hosta, heuchère, bugle rampante ( et la majorité des bulbespeuvent constituer un joli décor au pied de cet arbre.

Une étude américaine indique que les vergers de noyers où sont aussi plantés des Elaeagnus umbellata ou des aulnes glutineux ont une production de noix augmentée de 20 %. Cela est dû à l’azote apporté dans le sol par ces espèces.

L’alliance de la vigne et du noyer est une constante culturelle en Alsace, depuis la civilisation gallo-romaine implantant la vigne. L’arboriculture traditionnelle pouvait associer au noyer le châtaignier calcifuge, mais aussi et surtout les autres arbres fruitiers thermophiles : la pêche de vigne, le néflier, le cormier (sorbier domestique), l’amandier. C’est l’association du vin et de la noix qui a fondé la fête du vin.

Une croyance alsacienne maintient qu’une femme qui veut garder son mari se doit de garder en son soulier senestre feuille de gauguier cueillie la nuit de la Saint-Jean. Les noms alsaciens du noyer sont Nussbaum ou Wallnuss.

Le noyer magique de la Saint-Jean aurait, en plusieurs provinces françaises, la particularité d’émettre ses feuilles et quasiment ses fruits tous d’un coup le jour de la Saint-Jean (le 24 juin), d’où son nom.

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Avoir un petit coup de fatigue, ça arrive à tout le monde. Surtout lorsque le souvenir des vacances commence doucement à s’évanouir. Il faut s’occuper de mille choses, et parfois même en plus des enfants.

C’est le cas de mon ami Paul, qui a pris ses vacances en juillet. À la rentrée, il a mis ses jumelles à la maternelle pour la première fois. Je le tance pour qu’on aille boire un café, il en prend deux. De son propre aveu, il est déjà « cuit », et la Toussaint est encore loin, pour lui en tous cas.

Je lui conseille de prendre des compléments alimentaires, mais il ne veut pas en entendre parler, car il se connaît, il a du mal à y penser – ou alors, quand il y repense, il en prend trop d’un coup. Je réfléchis alors à une solution, et une idée me vient à l’esprit : les noix.

En effet, rien n’est si bon pour l’organisme et l’intellect que les noix. Pourtant, on n’y pense jamais. Le plaisir que nous avions étant petits à en écraser les coquilles nous paraît désormais un effort de trop. « Et puis les noix, c’est gras », me dit Paul.

« Arrête de manger des cacahuètes à l’apéro », lui ai-je aussitôt répondu. « Et fais-moi confiance. » Trois jours plus tard, j’ai reçu un message. Paul me remerciait : c’était le petit plus énergétique dont il avait besoin.

À vous la robustesse du noyer

Non, le noyer ne sert pas qu’à décorer les tableaux de bord des voitures haut de gamme. Cet arbre originaire d’Iran, au port majestueux, pousse partout et atteint parfois l’âge de 1000 ans.

On le plantait souvent près des monastères pour ses fruits nourrissants, pour le brou vert (pigment naturel de l’écorce) qui les protège, ainsi que pour les propriétés médicinales de ses feuilles.

Attention toutefois, si vous voulez en planter un chez vous, la juglone qui s’échappe lors de la décomposition des feuilles peut persister plusieurs mois dans le sol et se révèle toxique pour les autres plantes. D’où la tradition selon laquelle on ne doit pas s’endormir sous un noyer, ce qui pourrait occasionner des maux de tête – mais pour tout vous dire, je ne l’ai jamais fait…

Les noix recèlent de nombreux éléments aux notables vertus thérapeutiques : la naphtoquinone (dans les feuilles et le brou), des tanins et des flavonoïdes, bien sûr, mais aussideux acides particulièrement utiles, l’ellagique et le gallique, ainsi que des huiles volatiles.

Les feuilles, en plus des flavonoïdes, sont riches en vitamine C. Quant aux noix, leur huile est très riche en acides gras polyinsaturés (linoléique, oléique et linolénique), nécessaires au renouvellement des cellules. Hélas, l’huile de noix rancit très vite.

Superaliment, au travail !

Les noix sont, selon les spécialistes de la phytothérapie, un « superaliment ». Elles sont riches en vitamines (B1, B2, B3, B5, B6) et en minéraux (sélénium et manganèse). Surtout, elles fournissent un excellent apport en acides gras oméga 3, qui protègent le cœur et favorisent la fonction cognitive. Ce qui a été supputé depuis longtemps en vertus de la Théorie des signatures

(lire l’article dans le nouveau Plantes et Santé de novembre), puisque les cerneaux de noix ressemblent à des cerveaux.

Les acides gallique et ellagique sont des composants phénoliques aux puissants pouvoirs antioxydants car ils stimulent les enzymes chargés de nettoyer les éléments cancérigènes de notre organisme.

Ce pouvoir anti-âge donne aux noix une place de premier plan dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Car les acides gallique et ellagique inhibent l’agrégation plaquettaire et décomposent les plaques amyloïdes formées dans le cerveau par cette maladie – diminuant ainsi le risque d’attraper la maladie et retardant son apparition.

Les noix, en tant que source conséquente d’oméga 3 et d’acide linolénique, ont une action efficace sur le système immunitaire, sur le cœur, la circulation et les affections dégénératives. En outre, elles font diminuer le mauvais cholestérol, ce qui ravira les gourmands.

L’huile de noix a été prescrite dans l’Antiquité, notamment par Galien et Dioscoride, même si on l’utilisait déjà vieille d’un an, c’est-à-dire tout à fait rance. Elle soignait alors le ver solitaire, les coliques néphrétiques et les calculs de la vessie. Mêlée à parts égales avec de l’eau de chaux, elle calmait et guérissait les brûlures.

Enfin, le vinaigre de jeunes noix marinées prouve encore son efficacité comme gargarisme pour le mal de gorge.

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Le pouvoir des feuilles

Dans le noyer, il n’y a pas que les noix. Il y a aussi les feuilles, et le brou de noix, c’est-à-dire la carapace verte et plus tendre qui entoure la coquille.

Traditionnellement, les propriétés stimulantes, stomachiques et dépuratives des feuilles de noyer les ont fait recommander pour traiter le rachitisme, l’apathie chronique, ainsi que les tuberculoses pulmonaire et osseuse. Elles régulent l’appareil digestif, favorisent le tonus musculaire, stimulent le foie et épurent le sang.

Leurs propriétés anti-inflammatoires sont utiles en cas d’asthme et de polyarthrite rhumatoïde. Elles tiennent également lieu d’antibiotiques contre l’anthrax, autrefois courant dans les campagnes, inoculé par les animaux errants.

Les feuilles sont également à recommander pour les personnes atteintes de diabète hépatique : elles rééquilibrent les métabolismes perturbés, font baisser la glycémie, réduisent la soif et les mictions trop fréquentes des diabétiques, et évitent les complications. Les macérats de bourgeon sont désormais utilisés à cette fin de nos jours.

Pour la peau, la décoction des feuilles de noyer est efficace contre l’eczéma, les croûtes de lait, les ulcères, les plaies variqueuses, les angines, l’irritation des paupières, les pellicules et la chute des cheveux. On utilisait cette préparation en Angleterre pour laver les chevaux et les mettre à l’abri des piqûres d’insectes.

L’action astringente des feuilles combat l’irritation et l’inflammation de la muqueuse intestinale, soulage l’indigestion, la gastro-entérite, la nausée et les diarrhées. On l’utilise encore comme vermifuge et pour abaisser la glycémie. Elles éliminent en outre le mucus et la toux catarrhale.

L’infusion de feuilles sert de lotion pour les boutons de fièvre, le zona, les engelures, la transpiration excessive des mains et des pieds, les hémorroïdes, les varices, les ulcères, les inflammations des yeux comme les orgelets, ainsi que les maux de gorge.

Dosée un peu plus lestement, la décoction de feuilles peut être utilisée en douche, pour traiter les pertes blanches et les inflammations de l’utérus. Vous pouvez aussi vous préparer un bain avec, qui rendra votre peau douce et apaisera les démangeaisons.

L’écorce du noyer a des vertus détoxifiantes qui favorisent le système lymphatique, remédient à la congestion lymphatique, aux ganglions enflés et à l’acné.

Enfin, le brou bouilli dans l’eau était utilisé traditionnellement comme teinture sombre et comme soin pour les cheveux, en les épaississant. Tonique, stomachique, dépuratif comme les feuilles, il est également vermifuge, antisyphilitique, et entrait dans la tisane de Pollini, réputée efficace contre les affections vénériennes.

Le suc de brou vert était épaissi au miel, afin de produire un sirop, le rob nucum, prescrit contre les maux de gorge, les inflammations et les abcès des amygdales, mais aussi contre la teigne et les verrues.

Des préparations thérapeutiques et gourmandes

Vous l’aurez compris, il suffit de descendre au marché en bas de chez vous pour vous procurer des noix. Obtenir des remèdes avec ces fruits n’est guère plus compliqué.

Pour l’infusion de feuilles, placez 20 g par litre d’eau et faites infuser 15 minutes. 3 ou 4 bols par jour atteindront l’effet recherché. Si vous voulez avoir les effets sans vous embarrasser à chercher des feuilles de noyer, pas si facile à trouver dans certaines villes, le macérat de bourgeons de noyer est particulièrement efficace, surtout pour les diabétiques. 

Le sirop dépuratif de noyer est aussi recommandé pour l’estomac : faites macérer 15 jours dans leur volume d’eau-de-vie des feuilles fraîches tassées, filtrez et ajoutez un sirop de sucre à raison de 180 g de sirop pour 100 g d’alcoolature.

L’huile se prend à la dose de 60 g le soir dans une salade de pommes de terre par exemple, pour expulser le ver solitaire. Contre les calculs rénaux et urinaires, la dose doit être jusqu’à 50% plus grande.

Il existe également des préparations alcoolisées, comme le vin de noix et le ratafia de brou de noix, sans parler de l’excellent Nocino, une liqueur de noix fabriquée en Italie. S’il ne s’agit pas à proprement parler de recettes thérapeutiques, elles prouvent que la noix est aussi bonne pour le gosier que pour le corps. 

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La PAQUERETTE DU MORVAN

Posté par francesca7 le 14 février 2016

Pâquerette

En Morvan, la Pâquerette était utilisée pour confectionner des bouquets de fleurs bénies que les fidèles déposaient au pied des croix balisant l’espace communal les jours de processions, lors de la Fête-Dieu.

En mélange avec le Tussilage, le Bouillon blanc, la Pensée sauvage, la Violette, la Bourrache et le Coucou, cette tisane aide à mûrir le rhume et réchauffe également. Elle rend la toux grasse et évite qu’elle ‘tombe’ sur la poitrine.

La pâquerette est une petite plante herbacée vivace. L’espèce la plus commune, dans nos régions, est la pâquerette des prés que l’on trouve, dès la fin de l’hiver, dans toutes les pelouses de nos jardins. Les feuilles persistantes, vertes, de forme ovale spatulée, sont regroupées en rosette. Juché sur un pétiole pubescent et long d’une dizaine de centimètres, son petit capitule, formé de fleurs tubulées jaunes, au centre, et de fleurs ligulées blanches sur le pourtour, annonce le printemps et s’installe pour une longue saison. On a, presque, mal au coeur de la tondre en même temps que le gazon !

Grâce au travail des horticulteurs, on peut trouver, dans les jardineries, de nombreux cultivars de pâquerettes dont les gros capitules forment de jolis pompons, comme la ‘Pomponnette’ avec ses feuilles roulées, ou la ‘Robella’, dont le joli capitule rond de couleur saumon est perché sur une tige de plus de 15 cm.

Moins rustiques que l’espèce type, les variétés horticoles sont cultivées comme des plantes bisannuelles.

Comment multiplier la pâquerette ?

Bellis perennis se ressème toute seule et tend à devenir, très rapidement, envahissante. Mais pour multiplier les beaux cultivars, vous pouvez procéder aux semis au cours du mois de juillet. Ils se font à l’ombre et en pépinière ; le repiquage intervient dès que les plants sont assez forts (septembre). Espacez les pieds de 20 cm en tous sens.

Petites fleurs à petits besoins

La pâquerette se contente de peu : un emplacement au soleil ou à la mi-ombre et un sol ordinaire, plutôt compact. Une fois plantée, arrosez-la les premiers mois, puis oubliez-la ; elle fera son chemin… au sens propre comme au figuré !

Spéciale « jardin de printemps »

Au printemps, les pâquerettes occupent la place : accompagnées de bulbes printaniers (tulipe, jonquilles, muscaris…), de pensées ou de myosotis, elles s’invitent dans les pelouses, ornent les massifs et bordures, et remplissent les jardinières et corbeilles.

Conseil : pour encourager l’apparition de nouvelles fleurs sur les plants cultivés en jardinière, n’oubliez pas de couper les fleurs fanées.

Le saviez-vous ?

Fleurs et feuilles de Bellis perennis sont comestibles : avec une salade verte ou de fruits, dans un potage, ou, encore, les boutons floraux confits façon câpre…

La pâquerette est connue pour ses propriétés médicinales ; elle est, notamment, utilisée pour traiter les bronchites, les angines, et les troubles des voies respiratoires.

salade de paquerettes

MANGEZ des Pâquerettes –

On ne se rend pas toujours bien compte de l’immense diversité végétale de ce que nous mangions il y a encore cent ans. Depuis, quelle monotonie croissante, quelle banalité congrue dans notre alimention ! Si nous ne réagissons pas, nous en seront réduit à quelques dizaines de légumes « sélectionnés » issus de variétés de légumes hybrides F1, par ailleurs bourrés de substances pesticides – invisibles certes, mais oh combien dangereuses pour notre santé.

Pour sortir de la banalité, la cuisine des fleurs offre une alternative intéressante à ceux qui – comme moi – aime sortir des « autoroutes à péage » d’un consommation alimentaire standardisée, malsaine et écologiquement insoutenable dont je prédis – avec tant d’autres - la faillite à moyen terme. Nous sommes de plus en plus nombreux à aimer la cuisine des fleurs, et cet intérêt va bien au delà d’une tendance de mode.

J’imagine que plusieurs d’entre vous se diront que c’est vraiment pas la saison, qu’il n’y a pas de fleurs en hiver, et que mon propos est anachronique. Détrompez-vous, il est une fleur comestible particulièrement rustique et universellement connue qui – si elle est surtout abondante vers Pâques – peut fleurir pratiquement toute l’année. Qui ne connaît pas les petites fleurs blanches au coeur jaune de la pâquerette ?  Qui n’en a pas cueilli quand il était enfant ?

Le nom scientifique de la pâquerette vivace est Bellis perennis Linné. Elle appartient à la famille botanique des astéracées. Dans la langue vernaculaire, on l’appelle souvent « petite marguerite de Pâques« .

La pâquerette est si avide de la lumière qu’elle croit et fleurit en direction du soleil; c’est ce que l’on appelle un plante phototrope

Oui, bien sûr, cette vivace est très menue et discrète en cette saison. Ses petites rosettes se protègent dans les herbes des pâturages roussies par le gel, et si vous prenez le temps de les observer, vous pourrez apercevoir de petites fleurs en boutons qui n’attendent qu’un peu d’ensoleillement prolongé pour s’épanouir en colonie dans les prés, les clairières et les pelouses (sauf si l’on a répandu de l’herbicide sélectif dessus pour détruire cette prétendue « mauvaise herbe« ). Lorsque les fleurs s’ouvrent et que le temps est froid, elles présentent la particularité des pétales ne sont pas uniformément blancs et que leurs extrémités peuvent se teinter d’une couleur rouge vineuse.

Dans les campagnes, et pendant des siècles, nos ancêtres n’ont pas hésité à consommer les feuilles et les fleurs de cette petite plante sauvage, et ils s’en portaient plutôt bien. Tonique, la pâquerette a aussi des propriétés calmante, dépurative et très rafraîchissante. Une autre de ses vertus est de combattre la constipation.

En cuisine, on peut consommer la pâquerette – crue ou cuite – comme un légume vert. Jadis, les feuilles entraient dans la préparation de potages aux herbes. Les fleurs servaient à la préparation de bonbons et de friandises. On les utilise aujourd’hui pour garnir les plats avec originalité. 

Quant au goût – s’il déconcerte pour son peu d’analogie avec les légumes que nous consommons habituellement – il est franchement doux et agréable. Personnellement, c’est crue et ciselée dans la salade, que j’apprécie le plus les fleurs et les petites feuilles. Mais je me souviens avec plaisir du jour où – à Ustariz -j’avais consommé un pigeonneau cuit au four après avoir été farci.  Comme je me délectais, je me suis bien sûr enquis de la nature de la farce, et à ma grande surprise, j’ai appris que c’était – pour l’essentiel – un mélange de feuilles et de fleurs de pâquerettes hachées.

Je ne voudrais pas faire l’apologie de la pâquerette sans cependant vous mettre en garde. Cette charmante petite plante sauvage, très résistante au piétinement, pousse parfois dans des sols beaucoup trop pollués, comme des talus des bords de route par exemple. Il ne faut jamais les récolter à de tels endroits; pas davantage dans les prairies où paissent régulièrement des vaches, des chevaux ou des ovins.

Finalement, comme sa culture ne présente aucune difficulté, il n’est pas utopique de faire pousser la pâquerette à un endroit bien ensoleillé du potager. Vous aurez plus de garantie sanitaire, et elles se multiplieront rapidement, au point de devenir parfois franchement envahissantes si vous n’en consommez pas assez.

SOURCE / http://lesjardinsdepomone

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De Vézelay à Autun – Chemins Pèlerins

Posté par francesca7 le 12 février 2016

 

2 circuits de randonnée de Vézelay à Autun, l’un par l’Est passant par Saulieu, l’autre par l’Ouest passant par Château-Chinon et les lacs.

Au cœur de la Bourgogne, voici le MORVAN !

VEZELAY AUTUN

Ses forêts, ses lacs et rivières et son étonnant patrimoine …

Les Chemins pèlerins vous proposent de marcher en pleine nature, au sein du Parc Naturel Régional du Morvan, de vous rafraîchir aux sources « guérisseuses », de faire halte près de petites chapelles ou de sites gallo-romains … et de découvrir les trois joyaux de l’art roman bourguignon que sont les basiliques de Vézelay, de Saulieu et la cathédrale Saint-Lazare d’Autun.

Deux Itinéraires, par Saulieu à l’Est, par Château-Chinon à l’Ouest, choisis et balisés pour vous.

 Un clic sur le Mode d’emploi et à vous, cartes et topoguides ! …
Le Guide pratique Est et Ouest vous permet de choisir et réserver à l’avance votre hébergement, l’Agenda festif Est et Ouest apporte le petit supplément convivial à votre parcours …

Vous voilà prêts à vous laisser guider par le petit randonneur de couleur orange, symbole de nos Chemins pèlerins qui identifie notre balisage, pour vous oxygéner, vous ressourcer, seul, en famille, en groupe … 
Randonneurs amoureux de la nature ou pèlerins en quête de spiritualité, vous êtes les bienvenus puisque nos chemins sont ouverts à tous pourvu que la nature et les autres y soient respectés.

Itinéraires ICI : http://www.cheminpelerin-vezelay-autun.fr/index.php/itineraire-ouest

De Vézelay à Autun – Chemin de Cluny

Au départ de l’abbaye de Vézelay, ce parcours traverse du nord-ouest au sud-est le Parc Naturel Régional du Morvan marqué par un réseau hydrographique dense, avec notamment de nombreux lacs artificiels. Massif montagneux le plus proche de l’agglomération parisienne, il est considéré comme une avant-garde granitique du Massif central. Son point culminant est le Haut Folin à 901 mètres d’altitude. Le périple s’achève à Autun, ville d’art et d’histoire qui conserve de son passé antique et médiéval un riche patrimoine qui en fait par ailleurs un important site touristique au coeur de la Bourgogne.

Vézelay, berceau des premiers Franciscains… Cluny, phare des Bénédictins…
Après la visite de Vézelay classé au « Patrimoine Mondial », cette première partie s’attachera à parcourir le Morvan sauvage du nord au sud. Vous retrouverez régulièrement le cours de la Cure qui rythmera votre parcours. La traversée des villages disséminés au coeur des grandes forêts alternera avec des points de vue remarquables et le passage au beau Lac des Settons.

Pour voir le circuit suivant :  « De Autun à Cluny »

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Le yam attaque sur tous les fronts

Posté par francesca7 le 12 février 2016

 

Le contraceptif des Aztèques au secours des femmes souffrant de pré-ménopause

Loin d’être une maladie, la ménopause est un moment difficile pour la plupart des femmes. Elle s’accompagne de divers symptômes d’ordre psychologique et physique. Elle est souvent précédée d’une période dite de pré-ménopause, qui peut aller de quelques mois à quelques années, pendant lesquels les premiers symptômes apparaissent : suées nocturnes, bouffées de chaleur, gonflement des seins, maux de ventre, règles irrégulières ou douloureuses (attention on confond souvent ce symptômes avec celui de l’endométriose, qui se traite différement). Cette période est une étape naturelle qui survient en général vers 50 ans et, outre les désagréments divers, elle augmente le risque d’ostéoporose et d’infarctus.

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Les femmes en pleine tempête

Le plus fréquemment, les femmes qui abordent la ménopause se plaignent de bouffées de chaleur, de diminution de l’énergie, de fatigue,  de diminution des capacités de concentration ou de prise de poids. Cette période s’accompagne aussi d’une baisse du système immunitaire et d’un vieillissement de la peau. Les responsables de tous ces troubles sont les œstrogènes et la progestérone.

Au moment de la ménopause, la production de ces hormones se trouve diminuée de façon notable. Il faut donc trouver un moyen d’en procurer au corps afin d’éviter les déséquilibres.

 

Un tubercule millénaire

Vous avez certainement vu en Afrique les femmes autour d’un gros mortier de bois qui réduisent en poudre une chair blanche à l’aide de gros bâtons. Cette chaire blanche n’est autre que la racine de l’igname, produit de grande consommation en Afrique noire, qui a son origine dans diverses régions tropicales et subtropicales de la terre. Certaines proviennent d’Afrique, d’autres de Chine, d’Indonésie, des Philippines et de Malaisie. L’ordre biologique doit son nom à «Pedanios Dioscurides», un médecin grec du premier siècle. Il a vécu à l’époque des empereurs Claude et Néron dans le service romain et est le plus célèbre pharmacologue (science de l’interaction entres les substances et l’organisme) de l’Antiquité.

 

La plante « gracieuse »

Il existe beaucoup de sortes différentes d’ignames, mais la seule qui possède des vertus thérapeutiques se trouve en Amérique du Sud. Les Aztèques se servaient de la racine d’igname comme d’un médicament régulateur de grossesses et produit rajeunissant. Les chamans séchaient les racines et en réduisaient ensuite la pulpe dans un mortier. Cette poudre, distribuée selon des quantités bien précises, permettait d’empêcher aux plus jeunes femmes de se retrouver enceintes. Pour celles plus âgées, la poudre était donnée en moindre quantité comme médicament et produit rajeunissant. Chaque femme s’épanouissait donc grâce à la consommation de l’igname et les Aztèques l’avaient même qualifié de plante « gracieuse ».

 

Une racine qui permet de fabriquer naturellement de la DHEA

En 1939, des chercheurs de la prestigieuse Université de Pennsylvanie, ont mis en évidence laprésence dans les tubercules d’igname (aussi appelé le Yam en anglais), d’une quantité importante d’un précurseur hormonal : la diosgénine, une substance naturelle très proche des hormones produites par l’organisme de la femme. Cette substance stimule les synthèses de la DHEA (l’hormone qui ralentit le vieillissement et nous garde jeune plus longtemps) et de la progestérone. La  production habituelle de progestérone par les ovaires pendant la deuxième partie du cycle, diminue de façon  très importante dès la pré-ménopause. Cette diminution s’accentue à la ménopause et un complément est alors nécessaire pour éviter les conséquences du déséquilibre  hormonal. Pendant plus de vingt ans, un médecin américain, le Docteur John Lee, a étudié les propriétés de l’hormone naturelle qu’est la diosgénine, ce qui lui a permis d’atténuer sensiblement chez ses patientes, les troubles de la ménopause et d’enregistrer des succès notables dans le traitement de l’ostéoporose.

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Le yam attaque sur tous les fronts

Mais les propriétés extraordinaires du yam ne s’arrêtent pas là, il présente des effets :

 cholérétiques, c’est à dire comme l’artichaut et diverses autres plantes il stimule la fabrication de bile et améliore la digestion des matières grasses ingérées.

 légèrement amaigrissants (ainsi que les extraits de soja), antiœdémateux et anti-cellulitiques, peut-être dus à une action sur le rein (diurétique) et cardioprotectrice.

 anti-inflammatoires légers, probablement du fait de la présence de « saponines », qui permettent de soulager, à terme et en association avec d’autres traitements ou suppléments nutritionnels, certaines douleurs articulaires.

Il contient certains alcaloïdes qui agissent comme antispasmodiques sur l’intestin et permettent ainsi d’aider certains colitiques. Le « kava kava » est une autre plante qui complète bien les effets calmants du yam.

En outre, la racine d’igname fournit beaucoup de potassium pour les muscles et les nerfs, de la vitamine C contre le stress et les refroidissements, de la B1 pour des nerfs solides, de la B6 et de l’acide folique pour le cœur, du phosphore et du cuivre pour la santé mentale.

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Les Sarrasins impriment leurs marques sur le jeu de cartes français

Posté par francesca7 le 10 février 2016

jeu de cartes

Rappelons-nous que le premier jeu de cartes créé aux saveurs de la France fut celui du Roi Charles VI, peint en 1392 par Gringonneur. Ce jeu était encore un jeu de tarots (arcanes mineurs), composé des figures traditionnelles de la Cour mais on remplace le Cavalier par la Reine. Donc Roi, Reine et Valet; puis les cartes numérales de 1 (As) à 10. Soit 13 cartes par suite (52 cartes), chaque suite ayant son enseigne ou sa couleur: Coupes, Bâtons, Deniers et épées. Il était usité pour les jeux de cartes en société, et pour prédire l’avenir. Peint à la main, il était hors de prix et inabordable pour la classe populaire.

Et c’est vers les années 1400 et suivantes, que les Allemands, Italiens et Français développent de nouvelles façons de faire plus économiques, pour créer des jeux de cartes. Puis en même temps en France, la légende raconte que le dénommé Vignoles Etienne dit La Hire, premier chevalier du Roi Charles VII, aurait inventé un jeu plus simple et plus pratique.

Pour ce faire, l’on retranche du jeu de 52 cartes les cartes numérales 2, 3, 4, 5, 6 et ce qui donne un nouveau jeu de 32 cartes: le jeu de piquet. Et pour faciliter l’impression à plus grande échelle, on simplifie les dessins et couleurs des suites originales — c.à.d. des jeux de tarots, puisqu’ils sont ordinairement utilisés — pour obtenir les enseignes coeur, carreau, trèfle, pique. Ce jeu est connu sous le nom de “Le Piquet de Charles VII”; ou parfois “Coursube”, à cause de l’illustration du Roi de Carreau, Coursube (Cursube ou Corsoès), un Roi Sarrasin (probablement Roi de Perse).
* Notons que ce nouveau jeu se trouve aussi en version de 52 cartes.

C’est ainsi qu’en se basant sur la symbolique originale, que sont inventés les enseignes françaises. Donc les Coeurs remplacent les Coupes du jeu de tarots; les Carreaux, les Bâtons; les Trèfles, les Deniers; et les Piques, les épées. Toutefois puisqu’archétype chargé de sens, l’on conserve le sens original qui est associé à chaque enseigne; soit pour les Coeurs/Coupes, ceux qui guérissent et enseignent (amour, sentiments, bonheur); les Carreaux/Bâtons, ceux qui produisent et fabriquent (affaires, voyages, initiatives, mouvement); les Trèfles/Deniers, ceux qui vendent et font circuler l’argent (patrimoine, propriétés, argent); les Piques/épées, ceux qui défendent et gouvernent (actions, luttes, batailles, difficultés).

Sous le règne du Roi Charles VII, bien qu’il soit dit qu’il fut fabriqué vers 1425 (voir l’image du Roi de Carreau), il est avéré parce que documenté — dont par l’estampe satirique le “Revers du jeu des Suysses” (Le Revers du jeu des Suisses), datée de 1499, et où des joueurs de cartes utilisent un jeu aux nouvelles couleurs françaises — qu’effectivement, ce jeu est en circulation en 1499, est reconnu comme étant un jeu français et en conséquence, en usage bien avant.

Revendiquée par la France, le Revers du jeu des Suysses (1499) est une estampe publiée au moment où le Roi de France Louis XII, méditant l’expédition en Italie pour réunir la couronne de Naples à celle de France, cherchait à se ménager les Suisses, que l’Angleterre et les Pays-Bas soutenaient contre lui. Rappelons qu’à cette date, Louis XII ne comptait pas encore une année de règne. Il venait tout juste d’épouser Anne de Bretagne et envisageait faire une expédition en Italie pour réunir les deux couronnes. Il va sans dire qu’une pareille expédition risquait de léser de nombreux intérêts politiques; et c’est pourquoi Louis XII eut à user de diplomatie avec les pays voisins, dont plusieurs étaient radicalement opposés à ses projets ambitieux. Les Suisses, qui étaient secrètement soutenus par l’Angleterre et les Pays-Bas, se montrèrent particulièrement hostiles au projet. Malgré tout, Louis XII triompha de leur opposition, réussissant de plus à renouer l’alliance qui était expirée sous Charles VIII, son prédécesseur.

sarrasinsGrâce au développement et à l’industrialisation quant à la fabrication des cartes, et grâce au design simplifié des enseignes (coeur, carreau, trèfle, pique), les coûts de fabrication sont moins élevés et en conséquence, le prix d’un jeu de carte devient enfin abordable. La France devient d’ailleurs assez rapidement, un chef de file au niveau européen, pour la fabrication des cartes; même si plusieurs entreprises sont florissantes en Italie, en Espagne et en Allemagne particulièrement. Parmi les premiers cartiers Français, on retrouve F. Greffier (1485-1496), Jean de Dale (actif de 1485 à 1515), Jean Personne (1493-1497), Antoine de Logiriera (Toulouse, 1495-1518), Gué Martial (Limoges, vers 1538) et Pierre Mareschal. (Source: wopc.co.uk/france)

Grâce à ses fabriques, le jeu français connaît dès lors une popularité foudroyante, tant en Europe que dans les colonies où il est exporté. C’est ainsi qu’au cours des années subséquentes, il devient la norme pour un jeu de cartes à jouer populaire; qui servent aussi de cartes à prédire l’avenir (cartomancie). Même les pays Anglo-Saxons — tels l’Angleterre et ses colonies — l’adoptent d’emblée. Avec une petite nuance cependant, au niveau du symbolisme: fort important en divination; soit, une inversion du sens des cartes de carreau et de trèfle. Cette inversion du sens initial, d’ailleurs, cause encore polémique de nos jours.

SOURCE  : http://www.unicorne.com

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LA PLANTE de VENUS

Posté par francesca7 le 10 février 2016

 

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Le tilleul est efficace pour soigner la grippe, l’insomnie, les troubles du système nerveux, les vertiges et bien plus. Découvrez ses nombreuses autres propriétés ainsi que les différentes manières de l’utiliser. Cet hiver, le tilleul,  vous ne pourrez pas vous en passer.

Pour des raisons qui échappent encore en partie, ayant passé l’année dernière un hiver d’enfer, criblé d’insomnies pendant lesquelles je restais allongé dans mon lit, alerte, bien trop alerte… Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, une grippe agressive m’a cueilli par surprise pendant les fêtes. Il fallait bien que ça arrive.

En essayant de régler le premier problème, j’ai réussi, à mon grand étonnement, à bien canaliser le second. Comment je me suis soigné ? Avec des infusions de tilleul, tout simplement.

Bien sûr, le tilleul, ce n’est pas que des infusions, et ses pouvoirs curatifs rentrent depuis longtemps dans de nombreux remèdes hivernaux.

S’il est vrai que l’hiver ne nous a pas encore amené la grippe, je ne doute pas qu’elle se tienne en embuscade et ne tardera pas à nous tomber dessus. Quant à l’insomnie, elle ne connaît hélas pas de saison. Heureusement, le tilleul est là…

La plante de Vénus

Le tilleul était dédié à Vénus et a toujours été très utilisé en Europe continentale, tant en médecine qu’en sorcellerie.

Seuls soignent les tilleuls à grandes ou petites feuilles. Il existe aussi une variété de type intermédiaire, le tilleul argenté. Seul connu des Grecs et des Latins, ses propriétés thérapeutiques l’étaient moins.

Il faudra attendre la Renaissance pour que ses usages curatifs soient consignés. Pierandrea Matthioli, dit Matthiole (1501-1577), utilisait l’écorce mâchée en emplâtre sur les plaies, ainsi que les fleurs broyées sur les tumeurs. Dans ces mêmes années, on commença à utiliser les fleurs de tilleul contre les troubles nerveux, les vertiges et l’épilepsie, même si cette dernière vertu est aujourd’hui désavouée.

Le tilleul est aussi un bois de sculpture, très apprécié en papeterie et dont le charbon sert à la fabrication de la poudre et du fusain des dessinateurs. Son écorce était très utilisée en Russie et en Scandinavie pour fabriquer des cordes, des cordages, des paillassons, des filets de pêche, des chaussons et des sandales. Le jute (Corchorus capsularis), dont on fait la célèbre toile, est une variante orientale du tilleul.

En outre, ce grand arbre pousse dans la forêt, le long des avenues, dans les jardins. Très commun en France, il mesure de 20 à 30 mètres de haut et sa longévité peut dépasser 1000 ans.

Les fleurs renferment des tanins condensés, des acides-phénols et des flavonoïdes, dont la quercétine et le kaempférol, deux excellents antioxydantsElles contiennent aussi une huile essentielle, le farnésol, utilisée dans l’industrie de la parfumerie.

Riches en vitamine C, les fleurs se consomment jeunes, en salade. On peut également en aromatiser les salades de fruits, les desserts et les boissons.

 

 TILLEUL

Cet arbre est probablement le champion de son espèce. Selon Thomas Parkenham, auteur du Tour du monde en 80 arbres, c’est l’un des plus beaux arbres qu’il lui a été donné de voir. Pendant plus d’un siècle cet arbre porta le nom de Wolframslinde, c’est-à-dire le tilleul de Wolfram von Eschenbach, troubadour auteur de la version originale allemande de Parzival. Le poète fit de longs séjours au château voisin de Haidstein, où il tomba amoureux de la châtelaine. Certains prétendent que quantité de ses poèmes, y compris Parzival, ont été écrits en son honneur, dont certains alors que le poète était installé sous ce tilleul.

Selon l’estimation des historiens, cet arbre aurait mille ans. Il semble que ce soit là un maximum, le bois de tilleul étant trop tendre pour être résistant. Toutefois, il possède une capacité de régénération importante qui lui permet de rétablir une tête arrachée par une tempête. La majorité des tilleuls ne dépassent guère 400 ans, et les tilleuls à grandes feuilles semblent être les plus résistants

 

Le bois de tilleul est homogène, aux limites de cernes peu marquées. L’aubier et le bois de cœur sont non distincts. Il est jaunâtre à roussâtre, blanchâtre ou rosâtre, parfois veiné de vert avec quelques taches médullaires. Il a une odeur de poussière.

Le bois est de densité faible pour les espèces européennes, et moyenne pour celles d’Amérique du Nord. Il est tendre et facile à travailler, à scier, tourner et sculpter. Au séchage, il se rétracte fortement. Une fois sec et mis en œuvre, il est très stable. Ce bois est peu durable et inadapté aux utilisations extérieures, mais est correctement durable à l’état sec.

En Europe, le bois de Tilia cordata est plus apprécié que celui de Tilia platyphyllos, car ce dernier est réputé pour être plus tendre et moins résistant, le tronc souvent plus large mais présentant des formes moins satisfaisantes. Faute d’étude scientifique, il est actuellement impossible de distinguer avec certitude le bois de Tilia platyphyllos de Tilia cordata.

Apprécié pour son homogénéité et son travail facile, le bois de Tilia cordata ne convient pas là où une forte résistance mécanique est nécessaire. Il a néanmoins de nombreuses utilisations.

 

Contre la grippe et l’insomnie

Le docteur Henri Leclerc, éminent phytothérapeute et médecin du général Foch durant la Première Guerre mondiale, le prescrivait en cas d’artériosclérose afin de fluidifier le sang. Il préparait également des boissons à base de tilleul pour calmer les soldats et les aider à dormir.

Le tilleul est efficace pour soigner la grippe, entre autres parce qu’il favorise la transpiration. L’ethnobotaniste Pierre Lieutaghi nous fait remarquer qu’en 1957, année de forte grippe, on en infusa en France 500 tonnes (100 de plus que la consommation annuelle moyenne).

Il est surtout reconnu pour ses propriétés sur le système nerveuxHypnotique et sédative douce, la tisane de fleurs de tilleul est particulièrement recommandée pour rentrer dans le sommeil, en particulier pour les personnes qui ont une fâcheuse tendance à cogiter.

La plante apaise plus globalement le stress dû au surmenage intellectuel, en ne causant ni accoutumance, ni dépression par contrecoup. Toutefois, une mise en garde : des dosages trop forts peuvent au contraire exciter et provoquer des insomnies.

Ses fleurs ont en outre des vertus antispasmodiquesElles favorisent les digestions difficiles, surtout celles dues à la nervosité, ainsi que les spasmes gastriques.

Pour l’infusion de fleurs, il suffit de prendre 3 tasses par jour d’une infusion de 50 g de fleurs. Cela soigne les troubles digestifs d’origine nerveuse, les migraines, les palpitations, les vertiges et l’insomnie.

On retrouve ces deux propriétés des fleurs de tilleul,antispasmodique et hypnotique, dans son bourgeon, comme le relève le spécialiste de gemmothérapie Max Tétau. Particulièrement douce, cette forme n’a pas de contre-indication et conviendra bien aux enfants ou aux personnes âgées.

Diurétique, draineur et protecteur

Le tilleul est par ailleurs l’ami de vos reins et de votre foie du fait de ses propriétés drainantes. Pour ces indications, on s’orientera plus particulièrement vers l’aubier de tilleul, en décoction ou en ampoules.

C’est donc d’abord un diurétique de premier choix. De ce fait, une cure d’aubier de tilleul constituera un remède de fond pour accompagner toutes les pathologies liées à l’excès d’acidité telles que la goutte, les excès d’acide uriquel’arthrite ou les rhumatismes.

Tilia_cordata,_inflorescenceMais c’est également un draineur hépatobiliaire et un protecteur vasculaire, réduisant le mauvais cholestérol et la tension artérielle. Par extension, ces propriétés pourront s’avérer utiles en réponse aux digestions paresseuses et aux migraines, souvent liées aux surcharges hépatiques.

Enfin, c’est un antispasmodique puissant qui soulagera les colites hépatiques et néphrétiques. Un de ses principes actifs, le phloroglucinol, est d’ailleurs aussi celui du Spasfon.

On l’aura compris : l’aubier de tilleul sauvage nettoie l’organisme en profondeur. Il augmente le filtrage des déchets et des toxines en soutenant les fonctions essentielles de nos reins et de notre foie. Même s’il devient plus difficile à dénicher de nos jours, on pourra en trouver ici.

Pour profiter des vertus de l’infusion d’aubier, versez 20 grammes dans un demi-litre d’eau froide puis faites bouillir et laissez frémir une dizaine de minutes. Buvez deux à trois tasses par jour, sucrées au miel, pour profiter de ses effets purificateurs.

Un bain apaisant

Une utilisation originale des inflorescences de tilleul consiste à l’utiliser en externe. Leur richesse en mucilages apaisants les rend particulièrement utiles pour les affections dermatologiques comme les prurits ou les démangeaisons de l’eczéma, voire pour apaiser les brûlures.

Contre la nervosité, pourquoi ne pas essayer le bain de tilleul, ce remède ancien conseillé par Pierre Lieutaghi ? Faites infuser 500 g de fleurs protégées par un sachet de toile lâche ou de mousseline que vous plongerez dans 10 litres d’eau très chaude pendant une demi-heure. Ensuite, ajoutez cette préparation à l’eau de votre bain et prélassez-vous le plus longtemps possible dedans… Ce bain pourrait bien aussi apaiser les enfants un peu trop turbulents !

 source : http://www.plantes-et-sante.fr/

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La MONTGOLFIERE EN REGION BOURGOGNE

Posté par francesca7 le 9 février 2016

 

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            En compagnie de Vincent Dupuy (double champion du monde de dirigeable et pilote des émissions de télévision Ushuaïa et Okavango depuis 1987.) et de son équipe, embarquez pour un vol magique en montgolfière au-dessus de la Bourgogne.

L’une des régions les plus propices aux vols en montgolfière en raison de son relief doucement valonné qui protège nos ballons du vent.

Au détour d’une vallée, vous découvrirez depuis votre montgolfière, ici un château, ici un clocher qui se cache dans la brume…,  le Canal de Bourgogne, à l’ouest les Monts du Morvan, et bien sur les célèbres vignobles de la Bourgogne

Les montgolfières exploitent d’une part le principe d’Archimède et, d’autre part, la caractéristique des gaz selon laquelle le produit de la pression du gaz par son volume est toujours proportionnel à sa température. Ce deuxième principe est décrit par l’équation d’état des gaz parfaits.

La poussée d’Archimède est la force reçue d’un corps plongé dans un gaz égale au poids du volume déplacé de ce gaz.

Sous l’action de la chaleur, l’air se dilate. Sa masse volumique diminue : donc, à pression constante, l’air chaud prend plus de place pour le même poids, ou pèse moins lourd pour le même volume que l’air froid. On peut vérifier ce phénomène, dans une pièce calme, en plaçant un thermomètre au sol et un autre au plafond. On constate ainsi qu’il y a une légère différence de température et que l’air au plafond est plus chaud que l’air au sol.

Le poids de l’ensemble {ballon + air} dépend du poids de l’air contenu dans l’enveloppe. Si l’on diminue la masse volumique de cet air, le poids de l’ensemble diminue et le ballon peut « flotter dans l’air », car le poids va devenir inférieur à la poussée d’Archimède qui est une force constante et dirigée vers le haut (poids de l’air déplacé).

La pression atmosphérique diminuant avec l’altitude (d’environ 1 hPa par 28 pieds au niveau de la mer, soit environ 1 mbar par 8,53 m), la masse de l’air déplacé par le ballon se réduit avec l’élévation du ballon. Le point d’équilibre sera atteint lorsque le poids de la montgolfière sera égal au poids de l’air déplacé. De l’air s’échappe de l’enveloppe du ballon lorsque la pression atmosphérique diminue : le ballon est dit « ouvert » (donc non pressurisé).

Aujourd’hui, des sociétés commerciales ayant la licence de transport proposent de brèves excursions en montgolfière, généralement autour d’une heure de vol. Il s’agit d’un loisir assez onéreux.

Voler à titre autonome est un petit investissement puisque, outre l’acquisition du ballon et l’obtention du brevet d’aérostier, une remorque (ou une camionnette) est indispensable pour transporter à la fois l’enveloppe repliée dans un gros sac, la nacelle et ses brûleurs, les bouteilles de propane et au moins un ventilateur autonome puissant. Après l’atterrissage, le même véhicule doit aller récupérer la montgolfière, le pilote ainsi que ses passagers éventuels.

La plus grosse montgolfière au monde peut transporter 36 passagers.

Il est aussi possible d’acquérir sa propre montgolfière, neuve ou d’occasion, seul(e) ou à plusieurs, avec ses fonds propres ou à l’aide d’un commanditaire, les ballons offrant une importante surface, souvent exploitée par les publicitaires.

Une alternative est de pratiquer l’autoconstruction en réalisant soi-même son ballon, pour une somme bien inférieure aux prix du marché, mais en contrepartie d’environ 200 heures de travail.

A Pouilly en Auxois, Les décollages ont généralement lieu au Château de Chailly, à proximité de Pouilly en Auxois.  

                                                                                                

 Aerial_observer_in_balloon_gondola,_1918

     Programme du vol               

                               

  • Accueil des passagers
  • Briefing météo
  • Mise en place et gonflage du ballon
  • Embarquement pour un vol libre d’une heure
  • Mise en sac du ballon
  • Remise d’un certificat d’ascension en montgolfière autour du toast de l’aéronaute (Petit déjeuner pour les vols du matin, rafraichissement pour les vols du soir)
  • Retour au point de départ en 4×4

 

UN SITE REFERENCE / http://www.oosky.fr/vols-en-montgolfiere-bourgogne

 

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Les Arts divinatoires Tsiganes, une voie ésotérique méconnue

Posté par francesca7 le 6 février 2016

 

Tel qu’exposé précédemment, dès leur immigration en Europe occidentale les Tsiganes (Tziganes) constituaient une communauté fort riche à tous points de vue. Ce peuple avait ses propres rois et reines, ses propres compétences — notamment au niveau de leur savoir-faire quant à divers métiers —, ses propres traditions initiatiques. Ces gens étaient des experts dans plusieurs formes de divertissement, dans le dressage et dans les soins vétérinaires des animaux, de même que dans l’art de la divination.

Voyante

En provenance de l’Orient, leurs méthodes de divination semblaient inhabituelles aux peuples de l’Occident. Ces pratiques divinatoires comprenaient entre autres, la “lecture” de divers éléments tels que les boules de crystal (cristallomancie), les feuilles de thé (thédomancie ou tasséomancie), les nuages (néphalomancie), la formation de sable dans les lits des cours d’eau, les reflets de la pleine lune sur l’eau (sélénomancie), etc. Ils lisent aussi dans les paumes de la main (chiromancie) et utilisent d’autres techniques physionomiques. Malheu­reu­sement, les Tsiganes étant un peuple de tradition orale en marge de la littérature européenne, plusieurs des différents arts divinatoires qu’ils ont développé furent faussement attribués aux alchimistes, aux Rose-Croix et autres occultistes de Prague ou de Bohême.

En ce temps d’ailleurs, la Bohême était considérée Terre Mère de plusieurs traditions ésotériques européennes. Rien d’étonnant en soi. Les tsiganes étaient un peuple nomade et chaque année, leurs itinéraires de voyage les amenaient en Europe via la Bohême; de ce fait, ils furent largement connus comme “Bohémiens”.

En fait, les Tsiganes se déplaçaient dans toute l’Europe et dans les régions slaves: allant vers le Sud pour l’hiver, et vers le Nord pour l’été; et organisant en cours de route des carnavals et des spectacles d’animaux savants, ainsi que des prédictions faites par divers types de “diseurs de bonne aventure”, “donneuses de bonne aventure” ou “tireuses de cartes”, et consenties pour une rétribution.

Il est donc avéré que l’art de dire la bonne aventure par les cartes à jouer ou cartomancie, fut surtout popularisé par les femmes Tsiganes — des cartomanciennes qu’on appelait Bohémiennes — dans l’Europe médiévale, suivant la dissémination des cartes à jouer, à compter du XIVième siècle surtout. Et probablement d’ailleurs, en utilisant ces cartes qu’elles avaient amenées avec elles en partance de leur terre natale, l’Inde; cartes qu’elles avaient vraisemblablement adaptées aux réalités sociales de leur nouvelle terre d’adoption. Et bien qu’elles utilisent généralement un jeu de 36 ou de 32 cartes, nous savons qu’elles ont également utilisé les Tarots. En conséquence les autorités en la matière et les véritables enseignantes de la cartomancie étaient et sont toujours… les Tsiganes.

* Cartomancie Bohémienne — Selon Paul Boiteau d’Ambly (Les cartes à jouer et la cartomancie, Paris 1854), « Les cartes sont venues de l’Orient et ont été introduites en Europe par les Bohémiens (venant de l’Inde). ». En page 320, il ajoute: « Pour ce qui est de la cartomancie inférieure pratiquée dans les foires, on peut, on doit même affirmer qu’elle date juste du jour où les cartes ont été introduites en Europe. C’était, comme on l’a vu, vers la fin du moyen âge, entre l’année 1275 et l’année 1325. Les Bohémiens en firent leur gagne-pain (…) ».

* Bohémienne cartomancienne, diseuse de bonne aventure — Selon une mention du site tsigane “Fils du Vent sans Pays”, la cartomancienne est l’un des métiers des Bohémiens. Bobareasa : femme tsigane, diseuse de bonne aventure (par des grains de maïs, des haricots, des cartes, ou au moyen d’un coquillage). In Les Tsiganes, C. J. Popp Serboïanu, Payot, 1930.

* Divination Bohémienne — L’imagerie populaire associe la “diseuse de bonne aventure bohémienne” à la lecture dans les lignes de la main (chiromancie); aux prédictions faites grâce à la boule de crystal (cristallomancie); ou à une lecture divinatoire des symboles et des dessins formés par les feuilles de thé dans la tasse après qu’on en ait bu le thé (thédomancie). Ce qui est avéré. Toutefois, lorsque les cartes furent mieux connues en Europe, les tsiganes bohémiennes utilisaient aussi la cartomancie — cartes à jouer et tarots — pour prédire l’avenir. Les prédictions réalisées portaient souvent sur des questions relatives aux perspectives d’avenir romantique (ex: rencontre amoureuse, mariage, divorce, etc), financier (possibilités d’emploi, prospérité financière, affaires et entreprises, héritages, etc), la santé et la maladie, la procréation, etc. Plusieurs diseuses de bonne aventure donnaient aussi des “lectures de caractère” grâce à la numérologie, la chiromancie, la graphologie, la morpho-physionomie et l’astrologie: parfois pour aider le client à mieux se connaître, mais parfois aussi pour évaluer la compatibilité matrimoniale entre deux personnes.

* Cosmographia Universalis (Cosmographie Munster), Bâle (1550), par Sebastian Münster — Cité par le site “Fils du Vent sans Pays” ‹ Rapporté par Auguste Stoeber dans Contes populaires et légendes d’Alsace, Presses de la Renaissance, 1979) ›, un certain passage de Sebastian Münster nous informe que les tziganes disaient la bonne aventure bien avant le XVIIIième siècle. La citation va comme suit: « Quand on comptait, depuis la naissance du Christ, mille quatre cent et dix-sept, on a pour la première fois vu les Tziganes (…). Leurs vieilles femmes se mêlent de dire l’avenir (…) ».

tarot-tziganeEn parallèle mais beaucoup plus tard, au cours du XVIIIième siècle, alors que l’Inquisition était sur le déclin, un vent de renouveau flotte sur l’Europe occidentale en ce début de Renaissance; faisant éclore une certaine “mode spiritualiste”. Diverses publications et textes dits magiques, alchimiques ou ésotériques sont achetés par la noblesse, tels les recueils de traités mystico-philoso­phiques “Corpus Hermeticum” attribués dans l’Antiquité au mythique Hermès Trismégiste: qui met à l’avant-plan l’ancien savoir mytique de l’Égypte ancienne. ‹ La traduction française des 17 Livres du Corpus Hermeticum est disponible ICI sur le site de de Claude Le Moal, grâce à la collaboration des Éditions du Septénaire et des Éditions Rozekruis Pers. ›; et la popularisation d’artefacts égyptiens hiératiques tels la Mensa Isiaca (la table d’Isis) publiée par Athanasius Kircher, égyptologue.

Dès lors, suivant cette mode, à-peu-près toutes les connaissances divinatoires et ésotériques furent attribuées à l’Égypte ancienne: et tous, depuis la franc-maçonnerie jusqu’aux mesmériens, revendiquaient leurs racines dans les antiquités de la vieille Égypte. Et c’est dans ce courant que les écrits de Court de Gébelin (voir son essai portant sur le Tarot de Marseille, Le Monde primitif, publié en 1781) et que la cartomancie d’Etteilla ont pû fleurir: puisque selon ces deux “tarologues” particulièrement, la divination avec des cartes de Tarot était supposée être d’origine “égyptienne”. Et c’est aussi dans ce courant que le savoir traditionnel tsigane devint très en demande par les nobles et la classe moyenne; alors que les Tsiganes étaient heureux d’obliger les européens crédules, avec des histoires de leurs origines en Egypte… ce qui en fait n’était pas tout-à-fait faux: puisqu’ils appelaient leur terre patrie “La Petite Égypte”, soit une région située dans le Péloponèse des îles grecques occidentales. D’où leur appellation de “gypsies”, ou gitans; terme découlant du mot Égypte.

Les Tsiganes au XXIe Siècle

Couleurs criardes des roulottes, caravanes et verdines gitanes

Quelle grande fascination elles exercent ces maisons nomades, ces demeures errantes habitées par les Gitans, ces verdines, ces caravanes traditionnelles, ces roulottes d’habitation, ces roulottes tziganes-gitanes qu’on voit parfois encore sillonner les routes du pays au pas lent des chevaux…

La tradition veut que les tsiganes qu’on voit traverser les villages de temps à autre, arborent des couleurs de roulotte ou de caravane un peu criardes, quoi que très attirantes à l’oeil. Certains pensaient alors: “Quel mauvais goût”, ou “Quel gens bizarres” ou encore, “Ils ont dû avoir des prix sur de la peinture que personne ne voulait”.

Ces couleurs criardes furent en fait imposées par les “gadje” — les gens qui sont sédentaires et non-gitans — pour que les les gens puissent voir arriver de loin ces “voleurs de poules“ Tsiganes et ainsi protéger ce qui pouvait l’être.

Source: Jan Yoors, Tsiganes, Phébus, 1990.

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