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Peindre avec Maurice Utrillo

Posté par francesca7 le 20 février 2016

Ce peintre français (1883-1955)   est le fils de Marie-Clémentine Valadon, connue sous le nom de Suzanne Valadon. Sa mère est peintre et modèle à Montmartre. Elle élève seule Maurice qui est né de père inconnu (il s’agit en fait de Maurice Boissy, peintre raté, marginal et alcoolique). Pourtant, à l’âge de 8 ans, Miguel Utrillo y Molins lui donne un nom, le sien. Artiste de talent évoluant à Barcelone, cette adoption pourrait être une aubaine pour le jeune garçon. Il n’en est rien : bien que faisant ses études au collège Rollin, il fugue et s’alcoolise.

L’enfance de Maurice se déroule auprès de sa grand-mère, à qui sa mère l’a confié, villa Hochard à Pierrefitte-sur-Seine (actuelle Seine-Saint-Denis). À partir de l’âge de 18 ans, il fait plusieurs séjours à l’asile. Il sombre progressivement dans l’alcool, qui provoque chez lui de nombreux troubles (violence, démence). Ses études en sont affectées. Cependant, ses occupations thérapeutiques contribuent peut-être à révéler son génie. En tout cas, il reçoit les encouragements de sa mère lorsqu’elle pense découvrir en lui du talent.

utrillo

Revenu à la ville de son enfance, il y croque ainsi Le Café « le Chat sans queue » ou La Guinguette.

Sa scolarité écourtée, un coup de pouce de l’entourage de sa mère lui permet de devenir employé de banque. Les débuts sont prometteurs mais ses sautes d’humeur font qu’il perd son emploi. Violent, querelleur, il est hospitalisé à Sainte-Anne dans le but de le désintoxiquer.

La psychanalyse en est à ses débuts mais à Paris on parle déjà de la méthode freudienne. Un psychiatre insiste pour que Suzanne Valadon initie son fils à la peinture afin d’exprimer son mal-être sur la toile. Maurice Utrillo accepte et adore recouvrir le support d’une matière d’une rare épaisseur. Le travail du peintre en herbe interpelle notamment Clovis Sagot, marchand réputé. C’est plus qu’un encouragement. Utrillo va mieux, la toile claircit. De 1910 à 1915, il développe ce qu’il appelle sa « période blanche ».

Si Libaude, autre marchand réputé, l’exploite, il lui permet aussi de rencontrer Francis Jourdain et Octave Mirbeau qui parlent à leur tour d’Utrillo comme d’un talent exceptionnel. Sa carrière démarre véritablement : en 1909, le Salon d’automne l’accueille. Malheureusement, il vit pauvrement, traîne dans le Bistrot du Casse-Croûte et boit de plus en plus. Il fait une nouvelle cure de désintoxication qui le tient éloigné des débits de boisson pendant deux mois. À sa sortie d’hospitalisation, Maurice a envie de peindre plus que jamais. Sa mère le conseille et le pinceau sur la toile laisse apparaître maintenant des formes plus structurées. Cependant, son état mental se dégrade et il retourne à l’asile psychiatrique.

En 1919, Utrillo va mieux, au point que la galerie Lepoutre l’expose. C’est un succès. Le moral s’en ressent favorablement, les finances aussi ! Conscients de ses défaillances psychiques et de son génie pictural, certains galeristes en profitent. Le déséquilibre se renforce. Utrillo fait alors une tentative de suicide. Suzanne Valadon cherche à couper son fils de Montmartre et y parvient. Il se marie en 1935 avec Lucie Valore. C’est une bonne chose car son épouse surveille sa santé, ses finances et les marchands ! Entre temps, Maurice Utrillo est devenu un peintre célèbre. Il est décoré de la Légion d’Honneur en 1928 par le ministre Édouard Herriot en personne. En ce qui concerne son style, les avis divergent. Indépendamment de l’œuvre assez impressionnante qu’il a laissée, sa peinture présente une caractéristique de mouvements unique : un tableau d’Utrillo est animé, vivant, invitant le chaland à descendre une ruelle avec lui ou à emprunter une rampe d’escalier.

Sans doute poussé par sa mère, il épouse en 1935, à l’âge de 51 ans, Lucie Valore avec laquelle il s’installe au Vésinet d’abord 27, Route de la Plaine puis en 1936 au 18, route des Bouleaux (villa La Bonne Lucie) jusqu’en 1955, année de la mort du peintre. Celle-ci joue un rôle dans la gestion des finances du couple et surveille Maurice afin d’éviter sa rechute dans l’alcoolisme et le pousser à travailler. Sa mère meurt trois ans plus tard.

Un jour d’été 1945, le frère de son épouse lui présente un jeune peintre débutant, Charles Féola, rencontré alors qu’il peignait place du Tertre à Paris. Il se sent alors l’âme d’un mentor et l’accueille chez lui au Vésinet pendant quelques mois, le temps de mettre à profit pour Féola les conseils techniques de Maurice Utrillo, devenu son ami, et de développer son propre style. Il gardera avec son élève des liens indéfectibles. Il assistera à ses expositions montmartroises et patronnera même quelques-unes de ses expositions à Londres, New York, Rio, Le Caire, Tel-Aviv, Tokyo et en Scandinavie

Pour certains, l’artiste fait montre d’impressionnisme. Utrillo ne s’y opposait d’ailleurs pas, lui qui aimait le travail de Sisley. Mais une de ses singularités éclate dans sa capacité à représenter la noirceur de sa banlieue parisienne. Utrillo est le pinceau lui-même. Sa mélancolie est support (Rue du Mont-Cenis, 1914).

Maurice est malade, il le fait savoir par son travail. Il implicite ici que beaucoup d’autres sont malades, comme lui, ceux qu’il a rencontrés lors de ses nombreux séjours en asile et qui n’ont pas eu la chance d’avoir été initiés par une mère peintre. C’est pour eux qu’il peint, c’est à eux qu’il est relié en permanence. Maurice Utrillo est fou certes mais il offre sa folie à ses compagnons de route. Autodidacte il était et de cela, il n’avait « cure » car Utrillo a avant tout représenté les méandres de l’inconscient quand le nom du père et le Nom-du-Père font défaut. Cette forme de désespoir peut se partager. Il y est parvenu.

 Musées

Utrillo-Belle-GabrielleLe musée Utrillo-Valadon situé à Sannois, ville du Val-d’Oise, présente actuellement trois toiles d’Utrillo ainsi que cinq œuvres de sa mère, Suzanne Valadon, et deux d’André Utter.

La Pinacothèque de Paris a organisé en 2009 une exposition consacrée à Maurice Utrillo et à sa mère Suzanne Valadon.

En 2010, son testamentaire Jean Fabris – qui a rompu avec le musée Utrillo-Valadon de Sannois – inaugure l’espace Utrillo, comprenant une quinzaine de tableaux, 15 000 photographies et de nombreux documents. En 2015, repartant sur de nouvelles bases avec la commune de Sannois, Fabris envoie deux œuvres du musée Utrillo-Valadon rejoindre 80 autres peintures au Japon dans le cadre d’une exposition destinée à faire connaître la mère d’Utrillo; Maurice étant déjà bien-aimé en terre nippone à tel point que des cafés portent son nom.

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Morgeline, l’herbe du roi

Posté par francesca7 le 20 février 2016

 

Le nom latin de la Morgeline vient de « stella » qui signifie « étoile » car les fleurs en ont la forme. Son nom usuel vient de « mordre » et de « geline » en raison du goût qu’a la volaille pour cette plante.

 

Stellaria vient du latin « stella », étoile par allusion à l’aspect de la fleur et « media », de sa taille moyenne. “Morgeline” vient de mordre et de géline, poule car poules et poussins raffolent de la plante et de ses graines, d’ailleurs « mouron » vient du vieux nom de la poule, “moure”. Le mouron était employé pour faire sortir les fers de flèches engagés dans les blessures d’où son nom générique d’anagalis, dérivé du grec « anago », tirer.

Le mouron serait le symbole de la famille et l’herbe des amoureux : il leur est recommandé de porter à même la peau un sachet de graines de mouron des oiseaux pour filer le parfait amour. Bien qu’il ait été couramment consommé par les paysans, on ne trouve pas  mention d’une utilisation médicinale ancienne du mouron. Ce n’est qu’au XIXe siècle que l’on commencera à s’y intéresser pour ses vertus calmantes des voies respiratoires.

 mouron

On utilise la plante ou son suc frais de mai à septembre.
La plante est diurétique : elle a été préconisée dans l’éléphantiasis, les inflammations des reins et de la vessie et même les hémorroïdes.

Elle est expectorante et était utilisée jadis contre les crachements de sang et la tuberculose .
En usage externe, c’était un vulnéraire adoucissant, un peu astringent, détersif, purifiant : on l’employait pour soigner les lupus, les plaies ouvertes, les maladies de peau et les mauvais ulcères.
En homéopathie, la plante est prescrite pour soigner rhumatismes, goutte, hépatite, psoriasis, congestions et névralgies.
C’est une ancienne plante potagère, ses tiges feuillées sont bonnes cuites ou en salade.
Ses graines sont très recherchées par les petits oiseaux. Mais il faut prendre garde de ne pas la confondre avec le « mouron rouge « (ou bleu) qui est une plante de la famille des primevères, toxique pour les oiseaux, les perroquets en particulier ; ce mouron est considéré comme alimentaire au Tibet.

Il est devenu une mauvaise herbe, très commune et envahissante. 

 

C’est une plante annuelle dont les tiges sont rampantes ou redressées, molles et en touffes. Les feuilles sont pétiolées, opposées et à bord lisse. Les fleurs blanches sont petites et s’épanouissent dès le mois de Février et jusqu’en Novembre.

La Morgeline est constituée de sels minéraux (potassium, silicium…).

En phytothérapie, toutes les parties de la plante sont utilisées ainsi que le suc frais. Le séchage doit être effectué à l’abri de la lumière et dans un endroit bien ventilé.

On la trouve en Europe jusqu’à environ 2000 m d’altitude. C’est une plante courante que l’on peut rencontrer un peu partout, dans les jardins, les champs, les chemins… 

Avant le règne de Charles VI, la morgeline, appelée également mouron des oiseaux ou encore stellaire, était volontiers qualifiée de mauvaise herbe que chacun foulait aux pieds sans y prendre garde s’il la rencontrait sur son chemin. Lorsqu’on eut recouru inutilement à toutes les ressources de la médecine… cette Plante à petites fleurs et à feuilles pointues, que l’on nomme autrement alsine (genre de caryophyllées). Morgeline d’été, le mouron des champs. 

Mors, ancien mot signifiant morsure, et geline, poule : la morsure de la geline, plante ainsi nommée parce que les poules l’aiment (ital. mordigallina).

Le saviez-vous ?

La Stellaire intermédiaire est une plante sauvage comestible. Riche en potassium, magnésium, fer et vitamines, elle se consomme crue en salade ou cuite en potages.
Ses graines font le délice des oiseaux, d’où son surnom de Mouron des oiseaux.

La plante est comestible pour l’homme, on peut par exemple en faire une soupe1. Il s’agit aussi de l’une des meilleures salades sauvages : douce, pas amère et renfermant calcium, silice, magnésium, vitamine C. Au Japon, elle fait partie de la traditionnelle salade en début d’année : la salade aux 7 herbes (voir la fête du Nanakusa-no-sekku).

mouron des oiseaux à l’oignon

Ingrédients :
1 kg de mouron
1 gros oignon
4 cuillères à soupe de beurre
sel, poivre

Mettez les feuilles de mouron dans une casserole et recouvrez-les à peine d’eau. Faites-les bouillir 2 ou 3 minutes et égouttez-les bien. Mettez-les dans un plat. Hachez l’oignon cru et mélangez-le au mouron. Salez, poivrez, arrosez de beurre fondu.

Récoltez le mouron avant la floraison. En effet, lors de la floraison, le mouron présente des tiges allongées et bien moins tendres que les feuilles.
Prenez soin de couper le mouron avec des ciseaux : ainsi il ne sera pas encombré de vieilles feuilles et de racines.
Lavez-le rapidement avant d’utiliser de cette herbe jolie et délicieuse.

Publié dans FLORE FRANCAISE, GASTRONOMIE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

 

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