La potée bourguignonne et son histoire
Posté par francesca7 le 16 janvier 2016
La potée bourguignonne, où se confondent jarret de porc, lard salé, saucisse à cuire, chou, carotte, navet, poireau, pomme de terre, fait à la fois office de soupe et de plat de résistance.
Bien entendu, les ingrédients restent à la discrétion de chaque cuisinier (d’aucuns rajoutant du céleri, des haricots blancs ou des haricots verts). Les viandes cuiront d’abord dans une marmite d’eau, avant d’être rejointes par des oignons, un ou deux clous de girofle, une branche de thym, du laurier, ainsi que les autres légumes, lavés et coupés en quartiers, puis les saucisses fraîches. Les pommes de terre seront cuites en dernier.
Dans l’assiette
Cette potée, réservée aux grande réunions festives ou familiales, se sert en deux temps: d’abord le bouillon, sur des tranches de pain, ensuite les viandes et légumes sur un plat.
La potée désigne un type de préparation culinaire dont le nom vient du pot en terre dans lequel on la faisait cuire à l’origine. On désigne généralement par potée un mélange de viande ou de charcuterie, de légumes et de pommes de terre cuit dans le bouillon qui est absorbé par les ingrédients. Le plat est traditionnellement cuit à feu doux pendant plusieurs heures dans une cocotte par exemple et servi en plat unique.
La potée est un plat ancien et populaire et que l’on trouve avec diverses variations locales dans toutes les régions d’Europe et qui y porte diverses appellations (telle que hochepot). Il se rapproche de la garbure et du pot-au-feu mais s’en distingue par son aspect solide.
La viande utilisée est principalement le porc, sous diverses formes (lard, tête, poitrine, jarret, queue, saucisse, jambon), mais on rencontre également le bœuf, le mouton, l’agneau, le veau, le poulet, l’oie ou le canard. Les légumes utilisés sont souvent des légumes d’hiver tels que chou, carottes, navets, céleris, … et, bien sûr, des pommes de terre.
En Bourgogne, pays par excellence de l’hospitalité cordiale et généreuse, la bonne chère est de règle. Dans sa capitale comme dans ses grands centres, on trouve, aussi bien que dans la capitale de la France, des artistes culinaires qui, comme leurs collègues parisiens, ont la maîtrise des méthodes et le talent inné des hautes conceptions gourmandes. Mais ce n’est pas de la grande cuisine classique que nous voulons parler ici : c’est de la cuisine locale, des vieux plats dont quelques-uns sont sans doute oubliés.
Citons d’abord la potée, où se confondent choux, carottes, navets, pommes de terre, lard salé et cervelas, à la fois soupe et plat de résistance, la potée qui sera éternelle comme la Bourgogne où elle est née.
Par définition, une potée c’est le contenu d’un pot.
A l’origine, c’était généralement une sorte de soupe paysanne cuite dans un pot de terre.
Il n’y a pas véritablement d’origine géographique de la potée, chaque Région, chaque terroir a « sa » potée.
Son origine calendaire elle se situerait vers le moyen âge. Le hochepot (pot-au-feu de la région Nord-Pas-de-Calais) que l’on pourrait lui assimiler pour la circonstance, est cité quant-à lui dans le Manuscrit de Sion, plus ancien traité de cuisine rédigé en langue française et datant de l’an 1300. La table morvandelle est plutôt « réconfortante »
Cette potée est un plat de viandes, travers de porc, palette de porc, jambonneau, queue de cochon, lard et saucisses fumées, accompagnées de choux verts, de pommes de terre, de carottes, de navets et d’oignons cuits dans un bouillon.
Comme tous les plats d’hiver, il est servi très chaud.
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