Pourquoi le Bœuf est Bourguignon
Posté par francesca7 le 13 janvier 2016
Le célèbre bœuf bourguignon, indissociable de la cuisine régionale au même titre que le coq au vin à la bourguignonne, est un mets qui présidait la table des paysans les jours de fête. Devenu un plat dominical classique, servi en famille pour les repas de fête ou les repas ordinaires, ainsi que dans les restaurants, les cantines, il se voit également proposé en conserve, sous vide, surgelé.
Plat dominical traditionnel, le bœuf bourguignon est un mets originaire de Bourgogne, en France. Il tient son nom des deux produits bourguignons qui le composent : le bœuf et le vin rouge. La Bourgogne étant réputée pour ses élevages bovins, en particulier de charolais et la réputation des vins de son vignoble, en particulier des vins du vignoble de la côte de Nuits et du vignoble de la côte de Beaune. Le bœuf bourguignon est un plat emblématique de la cuisine bourguignonne et de son terroir.
Composé de morceaux de viande de bœuf cuits à la cocotte dans du vin rouge avec une garniture aromatique composée d’oignons, d’ail, de lardons et d’un bouquet garni (qui n’est pas conservé lors de la présentation finale du plat). La cuisson est lente et à feu doux. Les aliments mijotent ainsi en s’imprégnant de vin, lequel, lié avec un peu de farine répartie sur la viande, donne la sauce au vin du plat. Traditionnellement servi avec du pain grillé à l’ail, il peut toutefois être servi avec des pommes de terre vapeur, pâtes (macaroni, tagliatelles) ou avec une garniture bourguignonne, composée de champignons, lardons et petits oignons glacés à brun.
Le vin est traditionnellement un vin rouge de bourgogne. La qualité du plat dépend essentiellement de celle de la viande et du vin. Le bourguignon est servi et consommé chaud comme mets de résistance.
Plat emblématique de la province dont il se revendique, le bœuf bourguignon est une estouffade de morceaux de viande longuement mijotée au vin rouge de Bourgogne et accompagnée d’une garniture de champignons et de petits oignons, auxquels s’associent généralement des lardons, des carottes ou/et des pommes de terre.
La viande (paleron, macreuse, collier ou gîte à la noix… si possible de bœuf charolais), détaillée en cubes, cuira 3 à 4 heures à feu doux en cocotte dans du vin rouge (un pommard, un givry d’une demi-douzaine d’années étant le nec plus ultra !) avec une garniture aromatique composée d’oignons, carottes, ail et bouquet garni. Les aliments s’imprégneront du vin, lequel, lié avec un peu de farine, donnera en épaississant une sauce onctueuse et brunâtre bien enrobante.
Dans l’assiette
Le “bourguignon” se sert bien chaud, en plat de résistance, avec des pâtes (macaronis, tagliatelles) ou avec une garniture bourguignonne de champignons, lardons et petits oignons.
Procédure
Couper la viande en cubes d’environ 5 centimètres de côté. Eplucher carottes et oignons, petits oignons et ail. Tailler les carottes et les oignons en rondelles. Rincer les champignons, ôter le bout de la queue et les couper en lamelles. Ecraser une gousse d’ail. Faire chauffer l’huile dans une cocotte et y placer les cubes de viande. Les dorer sur chaque face et ajouter les lardons pour qu’ils dorent à leur tour. Ajouter ensuite les carottes et les oignons en rondelles et les faire revenir à feux doux. Saler, poivrer et saupoudrer de farine. Bien mélanger et laisser un peu brunir. Verser le vin avec, éventuellement, un petit verre d’eau. Ajouter l’ail écrasé, le bouquet garni et mélanger. Cuire à couvert, très doucement, 3 à 4 heures. Durant la cuisson de la viande, dans une casserole, cuire les champignons une dizaine de minutes dans la moitié du beurre et les réserver. Les remplacer dans la casserole avec le restant du beurre par les petits oignons. Recouvrir d’eau à hauteur, saupoudrer du sucre et d’une pincée de sel. Laisser cuire une dizaine de minutes pour faire réduire le liquide jusqu’à l’obtention d’une consistance sirupeuse. Y rouler les petits oignons et les laisser dorer 5 minutes. Préparer (facultativement) des croutons, dorés et frotté d’ail. Servir le tout chaud, après avoir ôté le bouquet garni.
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