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  • > Archives pour le Dimanche 10 janvier 2016

Une prison cellulaire du XIXe siècle

Posté par francesca7 le 10 janvier 2016

Vers 1830, l’Etat décide de « doter chaque département d’une prison de type cellulaire apte à faire réfléchir les prisonniers sur leurs crimes ». C’est dans ce contexte qu’est construite la prison de Dijon. En projet dès 1847, les plans de l’architecte du département, Jean-Philippe Suisse, sont approuvés en 1851. La totalité des matériaux utilisés et toutes les entreprises présentes pour la construction des bâtiments proviennent du département. Les travaux prennent fin en 1852. Adoptant le système cellulaire de type pennsylvanien, la prison de Dijon est considérée au XIXe siècle comme l’une des plus modernes de France.

cellule-sante-1898-criminocorpus

 Avant 1850, la ville de Dijon réutilisait d’anciens bâtiments comme des hôtels ou des couvents, pour emprisonner des condamnés. Peu de temps après l’ouverture de la prison, en 1860, une place semi-ovale est aménagée devant les bâtiments. La prison est la propriété du département jusqu’en 1945 date à laquelle le site est cédé à l’Etat.

L’amélioration des conditions de vie des détenus et du personnel pénitencier poussée par une émeute

Peu entretenue, la maison d’arrêt de Dijon se dégrade petit à petit au cours du XXe siècle. Dans les années 1980, malgré l’agrandissement de l’enceinte pour reconstruire le quartier des femmes, la surpopulation est plus que jamais la réalité de la prison avec un taux d’occupation de plus de 250 %. Les détenus sont souvent trois ou quatre dans des cellules de 9 m2. C’est donc sans véritable surprise, qu’éclate, en 1996 à la Maison d’Arrêt de Dijon, l’une des plus importantes mutineries qu’ait connue la France.

Le 7 avril 1996, en plein après-midi, un détenu ceinture un surveillant au retour de la promenade pendant qu’un autre s’empare de son trousseau de clés. L’émeute préparée par un noyau dur, est rapidement suivi par d’autres détenus. Les prisonniers saccagent et incendies les locaux. Les forces de l’ordre sont obligées d’intervenir. 8 heures après le début de la mutinerie, la Maison d’Arrêt est totalement évacuée pour la première fois de son histoire. Un policier, un surveillant et cinq détenus seront blessés durant cet événement. À cause des incendies, l’Administration Pénitentiaire est dans l’obligation de rénover complètement la Maison d’Arrêt. Ce qui coûtera 25 millions de francs soit près de 4 millions d’euros. Pendant ces mois de travaux, la prison est quasiment fermée. Elle reprendra son activité normale qu’en 1999. Par ces travaux, on essaye de faire en sorte qu’une telle émeute ne se reproduise plus en améliorant la sécurité mais surtout en agissant à la source du problème : les mauvaises conditions de vie des détenus. Le nombre de surveillants est augmenté, les cellules sont équipées de séparations avec les toilettes, les douches sont rénovées et les loisirs sont diversifiés. Mais ces modernisations ont-elles été suffisantes ? C’est la question qui se pose aujourd’hui.

La fermeture de la Maison d’Arrêt de Dijon, une bonne ou une mauvaise chose ?

En avril 2010, la garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, a décidé que la maison d’arrêt de Dijon fermerait ses portes au plus tard en 2015. Elle devrait être remplacée d’ici-là par la construction d’un nouveau bâtiment.

Certains voient cette fermeture comme une bonne nouvelle. Le problème de surpopulation à la maison d’arrêt de Dijon est toujours d’actualité. Le nombre de détenus était de 317 au 1er janvier 2010 pour 188 places théoriques, soit un taux d’occupation de plus de 165 %. Aujourd’hui, il y a un délai de 7 à 8 mois entre le moment où une peine de prison ferme est prononcée et le moment où elle est exécutée. Les normes européennes ne sont donc pas respectées. La nouvelle prison sera construite dans l’agglomération dijonnaise. Les liens familiaux pourront donc être maintenus. C’est aussi une bonne nouvelle pour les entreprises locales qui devraient être sollicités pour bâtir les nouveaux établissements carcéraux. Certains voisins de l’actuelle maison d’arrêt sont aussi satisfaits par cette annonce. En effet, certains se plaignent des nuisances sonores causées par les détenus qui s’insultent ou sifflent les collégiennes qui s’entraînent sur le terrain de sport à côté mais aussi par les proches des détenus qui crient à l’extérieur de la prison pour être entendus des prisonniers.

Mais tout le monde n’est pas de cet avis. Le personnel pénitencier s’oppose catégoriquement à la fermeture de la maison d’arrêt. Pour eux, l’abandon de ce site est un gaspillage. En effet, la maison d’arrêt a été en grande partie rénovée et modernisée après la mutinerie de 1996. 

En 2009, deux millions d’euros ont également été attribués au secteur pénitentiaire de Dijon dont la majeure partie était destinée à la rénovation de la prison. Entre deux, d’importantes sommes avaient été versées pour la toiture, le système de vidéosurveillance et la visioconférence. Des aménagements récents qui montrent que le site n’est pas aussi vétuste que l’on croit. Les surveillants de Dijon parlent de la maison d’arrêt comme d’ « une structure à taille humaine » et d’ « un outil de travail de qualité ». Les coursives sont propres et l’ensemble est bien entretenu. Certes, la prison est surpeuplée mais bien moins qu’un grand nombre de prisons françaises. 

Le site est tout à fait viable. Certains prisonniers affirment eux-mêmes que les conditions de vie en détention ne sont pas si mauvaises. Les commerçants du quartier se plaignent aussi de cette fermeture. Ils craignent l’impact économique que risque d’entraîner cette fermeture.

 

Source de l’article : http://criminocorpus.hypotheses.org/7241

 

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La tentation d’une cité idéale

Posté par francesca7 le 10 janvier 2016

Eglise_Saint-Louis_Dès l’antiquité, les hommes rêvent d’édifier une cité idéale comme en témoigne le mythe de la Tour de Babel. Le sujet apparaît chez les philosophes grecs dans le contexte particulier de la cité-état, La République de Platon (427 à 348 av. J.-C.) en étant le plus célèbre exemple. Or, de fait, à partir du VIIe siècle av. J.-C., certaines volontés de rationaliser l’organisation spatiale de la ville se manifestent, notamment dans les villes nouvelles. Un plan orthogonal à damier encore grossier, dit plan hippodamien apparaît dans plusieurs colonies grecques telles que Sélinonte. On le retrouve par la suite aussi bien dans les villes antiques, et contemporaines. Cette rationalisation de l’espace urbain, dont la paternité a longtemps été attribuée à Hippodamos de Milet (Ve siècle av. J.-C.), montre un souci de planification et d’optimisation de la gestion de la forme urbaine qui rejoint les préoccupations des philosophes. Selon Aristote, Hippodamos est à la recherche de la cité idéale au sens où l’organisation de l’espace urbain s’applique à traduire l’organisation de la république idéale, et on lui attribue le plan en damier du Pirée, ainsi qu’en -479 av. J.-C. la reconstruction de Milet, incendiée par les Perses.

L’organisation sociale et urbanistique de la cité idéale est également au cœur des réflexions d’Aristote qui, dans sa Politique, s’intéresse, après l’avoir critiqué, à la République de Platon ainsi qu’aux cités existantes. Organisation de l’espace, organisation sociale et organisation politique rationnelles sont les axes selon lesquels les philosophes pensent la cité idéale, à laquelle les architectes et les premiers urbanistes se sont déjà attaqués sur le terrain.

La fondation des villes par les colons romains, telle que la décrit Pierre Grimal, est effectuée selon un plan idéal obéissant à plusieurs exigences : rationalisation de l’espace par un réseau de rues en damier à partir d’un axe majeur fourni par l’intersection à angle droit du decumanus et du cardo dont les extrémités vont être les quatre accès principaux à la ville; découpage de l’espace en ilots qui seront répartis selon le rang et la fonction des futurs occupants dans un esprit de justice et d’égalité ; enfin orientation selon un plan est-ouest (decumanus) et nord-sud (cardo), déterminé par rapport au soleil, qui indique la dimension sacrée de la ville et peut-être son rapport au monde. La cité idéale romaine est une sorte de matrice, l’essence de la ville-mère, l’Urbs, Rome. Traduite sur le terrain, la ville romaine doit permettre aux citoyens de circuler, d’habiter, de travailler et d’être sous la protection des dieux. Pierre Grimal cite l’exemple de Timgad, aujourd’hui inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

Au Moyen Âge, le plan hippodamien est toujours utilisé dans la création des villes nouvelles, par exemple les bastides (à noter : Marciac, bastide du Gers, est en particulier dotée d’un plan parfaitement régulier et symétrique). Selon ce site, il existerait une vision de la cité idéale égalitaire qui se traduit dans le plan de ces villes nouvelles. Le site fait référence (mais avec une orthographe que l’on ne retrouve pas ailleurs), à Francesc Eiximenis, auteur d’un Regime[n]t de la cosa publica, dont le facsimilé est disponible ici. Cette grille hippodamienne est aussi celle du jeu d’échecs qui sert au dominicain Jacques de Cessoles à décrire l’organisation idéale de la cité ceinturée dans ses murs symbolisés par les quatre tours d’angle. Selon Jacques Heers, le fractionnement de l’espace urbain en espaces privés, l’absence d’un pouvoir central fort, s’opposent à la La tentation d’une cité idéale dans ARTISANAT FRANCAIS New_Harmony_by_F._Bate_%28View_of_a_Community%2C_as_proposed_by_Robert_Owen%29_printed_1838conception et la réalisation de grands projets publics au cours du Moyen Âge.

Quoi qu’il en soit, le christianisme, s’appuyant sur le texte de l’Apocalypse de Saint Jean, offre aux fidèles la promesse d’une cité idéale qui n’est pas de ce monde, la Nouvelle Jérusalem. La cité idéale à laquelle les hommes doivent travailler, c’est La Cité de Dieu de Saint Augustin

Un exemple intéressant de réalisation du XIXe siècle est la ville Napoléonienne de La Roche-sur-Yon (Vendée), en effet, cette dernière est largement inspirée des idées des architectes Pierre Patte et Jean-Jacques Huvé avec des rues rectilignes, une vaste place civique, ou encore de nombreux espaces publics.

Voir le site de Bernard Werber : http://www.arbredespossibles.com/UtopiesTerre.html

Publié dans ARTISANAT FRANCAIS, HISTOIRE DES REGIONS, HUMEUR DES ANCETRES | Pas de Commentaire »

 

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