Ces lieux qui soignent
Posté par francesca7 le 21 décembre 2015
Les édifices religieux, tout comme les temples païens, seraient orientés en fonction des influences cosmo-telluriques. Spécialiste en géobiologie, Jacques Bonvin a publié plusieurs ouvrages sur la question.
Dans un ouvrage en préparation, il raconte l’histoire de l’église de Thuret, en Auvergne. Seule église de toute la chrétienté consacrée pour la guérison des cancers, elle est toujours le théâtre de guérisons, dont témoignent de nombreux ex-votos, mais il s’agit aussi et avant tout d’élévation spirituelle.
Selon l’auteur Gilles Gandy, certains lieux sacrés sont « pollués » par les pensées liées au pouvoir, au dogme, etc. Il existe en revanche « quantité de lieux sacrés méconnus ou inutilisés car un peu éloignés des routes, explique-t-il. Par exemple, la plupart des pierres dites “du diable”, “à sacrifice”, “de l’enfer”… sont en fait de magnifiques lieux de guérison ».
Attention ! « Protégés par des auras très fortes, ils interdisent à toute personne d’approcher sans conscience, ce qui leur a valu au cours des siècles leur réputation sulfureuse. » .
Dans l’église de Thuret, village de Limagne, on célèbre deux cultes, celui de saint Bénilde et celui des ondes cosmo-telluriques. Ces cultes font de cette église un lieu connu dans la France entière, et au-delà.
Thuret attire tous les ans des centaines d’adeptes des ondes cosmo-telluriques (**). L’église est célèbre jusqu’en Amérique. Chaque jour, des hommes et des femmes se frottent contre les colonnes à la manière des chats. Ils se rechargent. Comme des batteries de voiture, ils font le plein d’énergie. Au fond de l’église, saint Bénilde pose un regard bienveillant sur eux. N’est-il pas le « saint de tout le monde » ?
Saint Bénilde, alias Pierre Romançon, naquit à Thuret en 1805, et mourut cinquante-sept ans plus tard à Saugues (Haute-Loire), en odeur de sainteté. Frère des Ecoles Chrétiennes, cet instituteur religieux incarnait l’humilité, la persévérance, le dévouement et le courage. Le pape Paul VI le canonisa en 1967.
Dès sa mort on lui imputa des guérisons miraculeuses. Une femme paralysée se leva au passage de son cortège funèbre et se joignit à la foule qui accompagnait sa dépouille au cimetière de Saugues. Comme on sait, il ne peut y avoir de saint sans miracle. Dans la maison natale de saint Bénilde, à Thuret, les remerciements pour guérison remplissent des cahiers entiers.
Thuret, l’un des plus importants pèlerinage d’Auvergne
Si le culte de saint Bénilde a pris racine en Haute-Loire au XIXe siècle, son rameau puydômois n’émargea qu’à partir de 1961, sous l’impulsion du père René Chabrillat (1920 – 2011), qui institua cette année-là le pèlerinage de Thuret. Ce pèlerinage, l’un des plus importants d’Auvergne, rassemble chaque deuxième dimanche de juillet des milliers de fidèles autour des reliques du saint (***).
Aussi habile que dévoué à son sacerdoce, le père Chabrillat était un prêtre traditionaliste, qui savait cependant ne pas tomber dans les excès de Mgr Lefebvre, l’évêque d’Ecône. Pour promouvoir le pèlerinage, il diffusait dans toute la France un bulletin appelé le Trait d’Union, lequel compta jusqu’à 17 000 abonnés. Dans ce bulletin, il disait ce qu’il pensait, fustigeant notamment les mœurs modernes dans un style abrupt qui soulevait bien des réprobations. Mais lorsqu’il apprenait, par exemple, que des propos racistes avaient été tenus à l’encontre de pèlerins gitans, son sang ne faisait qu’un tour : « Tous les hommes sont enfants du même Père des Cieux et Jésus est mort pour tous. Certains ont besoin de refaire leur éducation chrétienne dont l’humilité est la vertu magnifiée par saint Bénilde » (****). Par ce ton, par les propos qu’il tenait, par son indéniable charisme également, le père Chabrillat fédéra autour de lui et de saint Bénilde une communauté fidèle, unie dans la dévotion.
L’église Saint-Martin, classée monument historique, date du XIIème siècle. Elle est très intéressante en raison notamment de sa décoration : le linteau du portail sud abrite un Christ bénissant, nimbé dans une mandorle et entouré des archanges Michel et Gabriel, à l’intérieur, de très curieux chapiteaux historiés, comme celui de l’homme enchaîné à son péché. L’église abrite la châsse de saint Bénilde dont Thuret est le village natal. Un pèlerinage a lieu chaque année au mois de juillet.
Vous pouvez visiter l’église Saint-Martin de Thuret également en toute liberté à travers notre circuit audioguidé où vous aurez sur chaque point d’intérêt des photos, de l’audio et des vidéos.
Alain Bouchet a écrit:
« Il faut savoir que de tous temps, la médecine — la thérapie — a été associée au sacré, ce qui s’expliquait très bien dans les anciennes civilisations par le fait que le thérapeute était généralement prêtre, astronome et devin ; il y avait donc association entre le sacré et la thérapie. Il est donc normal que ces hauts-lieux sacrés ou sacralisés aient été, en même temps, des lieux de thérapie. N’oublions pas qu’à cette époque, il n’y avait pas d’hôpitaux ; de ce fait, contrairement à ce que l’on pense, la thérapie était de type énergétique bien plus que physique. On croit avoir découvert, au cours des dernières décennies, les médecines énergétiques, mais elles ont en fait toujours existé.
Article à lire ICI : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/2006/05/24/1945499.html
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