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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Jeudi 3 décembre 2015

La vie Monastique en France

Posté par francesca7 le 3 décembre 2015

 

Benedictines--officeCelui qui, se posant la question d’une vocation monastique, se présente au monastère, est tout d’abord accueilli à l’hôtellerie pour un ou plusieurs séjours à proximité de la communauté. Il est alors appelé « regardant ».
Après ces quelques séjours, s’il ressent toujours un appel, il entrera au noviciat (lieu du monastère où vivent les novices) sous la direction du Père Maître : il devient « postulant ». Le maître des novices est choisi en fonction de son aptitude à gagner les âmes ; il doit être prudent, bien imprégné de la discipline monastique, sachant communiquer aux jeunes la sagesse des Pères et capable de leur servir de guide.

Au bout d’un an, si la communauté l’accepte, il prendra l’habit monastique et deviendra novice. Chez les cisterciens, l’habit de novice se compose d’une robe, d’un scapulaire et d’une chape blanche, en plus d’une ceinture. Le maître des novices aide les débutants à s’intégrer dans la famille monastique. Il les initie aux pratiques monastiques, particulièrement à l’œuvre de Dieu, à la lectio divina, à la prière et au travail manuel. Par leur prière et leur exemple, tous les frères les soutiennent et les entraînent à persévérer.

Au cours du noviciat on examine soigneusement si le novice tire un profit spirituel de sa participation à la vie monastique. Si vraiment il cherche Dieu, s’il est empressé à l’œuvre de Dieu, à l’obéissance, et, s’il est apte à vivre correctement, dans la solitude et le silence, les relations communautaires qui tissent la vie cistercienne dans l’Ordre, la communauté pourra l’admettre à la profession temporaire s’il le demande librement et une fois le noviciat accompli.

La profession temporaire est habituellement d’une durée de trois ans. Le scapulaire du jeune profès est noir et sa ceinture en cuir. Les vœux du moine sont au nombre de trois : vœu de stabilité, vœu de conversion de vie (chasteté et pauvreté) et vœu d’obéissance.
Après un ou deux ans, ou parfois quelque temps seulement avant sa profession solennelle, le jeune profès quittera le noviciat pour prendre sa place parmi les frères de la communauté. Il ne sera plus sous la direction du Père Maître, mais directement sous celle du Père Abbé.
La formation monastique se poursuit pendant le temps des vœux temporaires. Celle-ci est élaborée de telle sorte que, de plus en plus, les nouveaux profès entrent dans la connaissance du mystère du Christ et de l’Église ainsi que dans celle du patrimoine cistercien qu’ils s’efforcent de les faire passer dans leur vie.

Au terme de la période des vœux temporaires, après avoir mûrement réfléchi et pris conscience de la gravité de l’acte qu’il s’apprête à poser, le frère, en toute liberté, présente à l’abbé sa demande en vue de la profession solennelle. Si celui-ci le juge apte, il l’y admet. Le profès pourra alors prononcer ses vœux solennels et être définitivement membre de la communauté monastique. Il revêtira alors la « coule » (une aube à longues manches), véritable habit du moine. Certains enfin, selon les besoins de la communauté et selon leurs désirs propres, seront appelés au sacerdoce.

Tout au long de leur vie, les frères exerceront différentes charges au service de la communauté dans une inlassable recherche de Dieu. Animés du souffle de son Esprit, dans la charité fraternelle et la fidélité à l’égard de l’Église, ils s’acheminent joyeusement vers la plénitude de l’amour, sous la protection de la bienheureuse Vierge Marie, Reine de Cîteaux, à la rencontre du Père.

La vie monastique est facilement associée au Moyen Age, une époque où elle avait un rôle important dans la société. Mais ce rôle a disparu et les moines existent toujours. 

Ce simple fait indique que l’importance de la vie monastique se situe sur un autre plan que celui de l’action extérieure. Le monachisme se dédie à l’humilité plus qu’au prestige, au silence habité plus qu’à la prédication, au retrait plus qu’à la visibilité. 

La vraie aventure de ces hommes et de ces femmes est avant tout intérieure : par la prière, par le renoncement, dans la foi, l’espérance et l’amour, surtout avec l’aide de Dieu lui-même, moines et moniales cherchent à ouvrir leur coeur de plus en plus à l’amour de Dieu et des hommes.

TOUTE UNE HISTOIRE

Dès la fin du IIIe siècle de notre ère, c’est-à-dire à une époque où le christianisme est encore interdit et réprimé dans l’Empire romain, des groupes de chrétiens vivent une existence ascétique dans les déserts d’Egypte et de Palestine, dans la chasteté, la mise en commun des biens et le renoncement au superflu, et surtout la recherche de Dieu

moines-repasAu IVe siècle, les moines Antoine (pour les ermites) et Pacôme (pour les moines qui vivent à plusieurs) sont les pionniers de l’institution monastique, qui se diffuse très vite dans tout l’Empire où les chrétiens ne sont plus persécutés. On trouve déjà des moines en Gaule, notamment sur les îles de Lérins, et près de Tours, où saint Martin a créé un monastère. 

Au Ve siècle, les invasions germaniques et la chute de l’Empire romain d’Occident n’arrêtent pas la diffusion du monachisme. Il est très actif notamment en Irlande, dont les monastères rayonnent sur l’Europe, grâce à des moines comme saint Patrick et saint Colomban

Au VIe sièclesaint Benoît de Nursie écrit sa Règle, qui influencera profondément le monachisme d’Occident. 

Au VIIIe siècle, les monastères sont déjà nombreux en Gaule. 

Au IXe siècle, les invasions des Vikings détruisent de nombreuses abbayes. Mais les moines ne renoncent pas.
Par décision de l’empereur Louis le Pieux, la Règle de Saint Benoît est étendue à tous les monastères d’Occident. 

Au Xe siècle, fondation de l’abbaye de Cluny et installation des premiers moines au Mont Athos, la sainte Montagne. 

Au XIe siècle, fondation de la Chartreuse, de Cîteaux et de Grandmont, qui donnent naissance aux Ordres monastiques correspondants. 

Au XIIe siècle, l’Ordre de Cîteaux crée plusieurs centaines d’abbayes en Europe. 

Au XIIIe siècle, tandis que l’apparition des Ordres mendiants (Dominicains, franciscains) donne un nouveau visage à la vie religieuse, sainte Claire d’Assise renouvelle la place de la pauvreté dans la vie monastique féminine, en fondant l’Ordre des Clarisses

Au XVIe siècle, sous l’impulsion de la moniale carmélite sainte Thérèse d’Avila, l’Ordre du Carmel connaît une nouvelle vitalité: de nombreux monastères de Carmélites sont fondés. 

Au XVIIe siècle, les bénédictins et les cisterciens connaissent eux aussi des mouvements de réforme et de revitalisation. 

Au XVIIIe siècle, la Révolution française entraîne la fermeture de tous les monastères de France et des pays atteints par les troupes françaises. Mais certaines communautés s’enfuient en Europe centrale (les Trappistes), pendant que des communautés féminines se cachent pour continuer la vie monastique en secret. La Révolution permet d’autre part de redistribuer les richesses amassées en excès par certains monastères, et de supprimer certains abus, ce qui finalement aura rendu un service évident à l’institution monastique. 

Au XIXe siècle, les monastères renaissent en France, dans la pauvreté qui convient à des moines mais avec une grande vitalité. 

Au XXe siècle, les Ordres et congrégations contemplatives (notamment ceux réapparus en France au XIXe siècle, l’Ordre cistercien de la Stricte Observance, Congrégation de Solesmes, filiation de la Pierre-qui-Vire…) essaiment sur tous les continents

Aujourd’hui, la vie monastique catholique recrute moins dans les pays de « vieille chrétienté » (Europe, Amérique du Nord), et davantage là où le christianisme est plus jeune. 

Mais l’essentiel se trouve au-delà des statistiques: dans le coeur de chaque moine ou moniale, 
où brûle l’appel du Seigneur à Le chercher sans partage. 

site à visiter : http://www.abbaye-aiguebelle.cef.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=26:nous-rendre-visite&catid=27:nous-rendre-visite&Itemid=485

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Persistance des Celtes

Posté par francesca7 le 3 décembre 2015

 

 

construction_murailleSoumis à Rome, les Celtes ont adopté la civilisation romaine, principalement dans les villes, tout en conservant leur part d’originalité : cultes traditionnels assimilés au panthéon romain, survivances linguistiques jusqu’au Bas-Empire, communication au monde méditerranéen des techniques inventées en pays celte, part considérable prise à l’activité économique. Mais ils se sont aussi regroupés dans les « finistères » de l’Europe occidentale, où ils ont reflué, poussés par d’autres peuples : Bretagne française, pays de Galles, Écosse et surtout Irlande, qui n’a jamais été touchée par Rome et où la civilisation celtique a pu demeurer vivace, sinon tout à fait intacte, pendant le Moyen Âge, après que ce pays eut été, dès l’Antiquité, avec l’archipel britannique dans son ensemble, considéré comme le pays par excellence de la sagesse druidique. L’Irlande possédait alors les structures celtes, qu’elle conserva ensuite : la division en tribus et clans, la clientèle, enfin le druide, qui laissa sa place au barde avec les progrès du christianisme.

L’évangélisation par saint Patrick, au ve s., allait ouvrir la voie à une chrétienté originale, qui eut un certain mal à vaincre les druides, mais qui s’installa dans le monde celtique : l’abbé, devenu le chef d’un clan monastique, se recrutait souvent dans le même clan que son prédécesseur. On lui accordait une autorité considérable, auprès de laquelle l’évêque avait peu de poids. Les monastères étaient bâtis en pans de bois, dans la meilleure tradition technique celte. La tonsure des moines celtes était en demi-lune, d’oreille à oreille : les gens du continent lui reprochaient d’être une tonsure druidique ! Érudits, ces moines copièrent d’admirables manuscrits, comme le Livre de Kells (viie s.), dont les miniatures à entrelacs évoquent à la fois les stylisations des monnaies gauloises et une manière orientalisante introduite avec le monachisme lui-même. Enfin, ce furent des apôtres actifs et voyageurs qui allèrent évangéliser le continent : parmi eux, saint Brendan et ses compagnons, et surtout saint Colomban, dont les fondations monastiques (Luxeuil, Bobbio) devinrent des foyers de christianisme fervent.

La population celte d’Armorique reçut vers le même temps un contingent de fuyards de Bretagne insulaire, « formant le mélange le plus celtique qu’il soit possible de concevoir » (A. Rivoallan).

Quant aux langues celtiques, elles ont subsisté sous la forme du gaélique, du gallois et du breton.

Avec l’expansion des peuples celtes au cours du iie et du ier millénaire av. J.-C., le celtique connut une large diffusion dans toute l’Europe de l’Ouest et pénétra en Espagne (Celtibères), en Turquie (Galates) et jusqu’en Irlande et en Écosse. Il y avait de tels liens entre le vieux celtique et l’italique qu’on a pensé que, vers la fin du IIe millénaire avant J.-C., ils formaient une langue unique.

Le celtique s’est subdivisé en plusieurs idiomes, qu’on répartit traditionnellement en deux groupes : le premier est formé par le celtique continental, ou gaulois ; le second rassemble deux types de dialectes : d’une part le gaélique, qui comprend l’irlandais, le gaélique d’Écosse et le manx ; d’autre part le brittonique, auquel appartiennent le breton, le gallois et le cornique. Le cornique et le manx sont aujourd’hui éteints, les autres langues sont encore utilisées par près d’un million et demi de personnes. Le breton a été apporté (entre le ve et le viie s.) par des peuplades d’outre-Manche qui colonisèrent l’Armorique, où le gaulois était peut-être encore parlé.

Littérairement, la tradition celtique a connu de longues périodes de léthargie et de brusques renouveaux. Les fondements débouchent, à travers la christianisation, sur l’épopée gaélique (Mabinogion, cycle d’Ulster, cycle d’Arthur), tandis que le mythe de Tristan cristallise pour toute l’Europe la naissance du lien d’amour et de courtoisie. La première résurrection celtique sera, au xviie siècle, dans le domaine anglais, l’œuvre d’érudits au moment même où disparaissent les autonomies (Écosse, Irlande, Cornouailles). Mais les créateurs celtes continueront à tenter de s’imposer en anglais, avec succès d’ailleurs comme en témoignent Wilde, Synge, Yeats, Joyce ou McDiarmid.

En Bretagne, après la redécouverte du folklore populaire, la renaissance celtique du xxe siècle est l’œuvre des intellectuels et de revues littéraires particulièrement actives.

 

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