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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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La transhumance des abeilles

Posté par francesca7 le 12 novembre 2015

 

AbeilleDe nombreux apiculteurs pratiquent ce qu’on appelle l’apiculture pastorale en référence au mode d’élevage méridional des moutons. Ils transhument leurs ruches plusieurs fois au cours de l’année pour faire bénéficier leurs abeilles des floraisons successives et de la diversité des espèces mellifères, sauvages ou cultivées. En se déplaçant progressivement du Sud vers le Nord, en passant peu à peu des plaines aux collines puis aux montagnes, ils arrivent à faire plusieurs récoltes de miel. Certains font voyager leurs colonies pour offrir à leurs butineuses des menus diversifiés et obtenir ainsi des miels spécifiques, mono ou polyfloraux, particulièrement recherchés des amateurs. D’autres fuient leurs régions d’hivernage au moment où les agriculteurs traitent leurs cultures, craignant l’impacte des pesticides sur la santé de leurs abeilles : ils recherchent des étendues de friches, des zones pastorales, des espaces de campagne où la végétation n’a pas été polluée.

Autrefois les ruches étaient portées à dos d’homme, de mulet ou sur des charrettes tirées par des bœufs ou des chevaux et déposées un peu plus loin, les déplacements étant limités par la lenteur du voyage. Elles sont aujourd’hui transportées sur des camions à plateau et sur des grandes distances. Chargements et déchargements sont maintenant mécanisés et permettent de transporter en un seul voyage un grand nombre de ruches.

Ce déplacement se fait le plus souvent de nuit, quand les colonies sont rentrées. Il faut éloigner les ruches à plus de trois kilomètres à vol d’abeilles pour éviter que les butineuses reviennent à leur ancien emplacement de récolte de pollen. On fait voyager les abeilles « ruches fermées » ou ruches « ouvertes ». La première technique, la seule employée jusqu’à une période récente, consiste à enfermer les abeilles et à les libérer à l’arrivée sur leur nouveau lieu de vie. Aujourd’hui on préfère laisser les ruches ouvertes, ce qui évite l’étouffement des colonies surtout s’il fait chaud et si le voyage dure plusieurs heures. Cependant, en cas de panne ou d’accident, les abeilles risquent de sortir et d’attaquer le chauffeur et les habitants alentours.

Le déplacement des ruches entre départements est soumis à la même réglementation que celui des troupeaux de moutons ou de vaches. Les apiculteurs qui veulent transhumer leurs ruches doivent le signaler à la direction des services vétérinaires de leur département afin d’obtenir une carte annuelle d’apiculteur pastoral. L’état sanitaire de leur rucher est inspecté et à la veille du départ, un « certificat sanitaire de provenance » leur est délivré, valable seulement 48 heures.

Les abeilles noires et les ruches troncs des Cévennes

Une ruche tronc est un modèle d’apiculture très ancien directement inspiré du processus de nidification des abeilles dans des troncs d’arbres creux. Au fil des siècles et des millénaires, ce savoir-faire dérivé de l’observation de la nature s’est enrichi et a conduit à la constitution de ruchers troncs, des ensembles architecturaux de taille variable selon les ressources du milieu et pouvant regrouper jusqu’à plusieurs centaines de ruches.

Ces ensembles de ruches troncs, appelés en Cévennes « apio » existent toujours, à l’état de traces ou en cours de restauration et de repeuplement. Ils représentent souvent le résultat de plusieurs siècles de travail, de générations et de générations d’apiculteurs de la montagne. Ils abritent encore quelques colonies d’abeilles noires résistantes qui ont survécu à une phase d’abandon partiel ou total de ces ruchers.

A voir Site de l’association l’Arbre aux Abeilles : http://www.ruchetronc.fr

 

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Histoire de la Faïencerie de Gien

Posté par francesca7 le 12 novembre 2015

 

 

gien_5La faïencerie de Gien est fondée en 1821 par Thomas Hulm. Depuis près de deux siècles, son savoir-faire se développe et s’enrichit grâce aux innovations techniques et artistiques, et la faïencerie maîtrise l’intégralité des étapes nécessaires à la fabrication des pièces.

En 1821, Thomas Hulm dit « Hall » fonde la manufacture de la Faïencerie. C’est à ce moment l’époque de la terre de pipe, terre blanche qui servait à fabriquer les pipes, d’où son nom, et utilisée à Gien pour confectionner la vaisselle blanche, assiettes et bols avec des décors imprimés.

De 1829 à 1849 apparaissent les premières améliorations techniques et artistiques. En 1834, la terre de pipe est supplantée par la faïence fine, plus dure et résistante. Toujours axée sur la vaisselle, la production s’améliore. Ces efforts sont récompensés par une mention à l’Exposition Universelle de Paris en 1839.

C’est entre 1853 et 1865 qu’apparait l’imitation des décors du XVIIIe siècle imprimés et colorés. Réalisée entièrement à la main, cette technique qui lui apporta une médaille d’argent à l’Exposition universelle de Paris en 1867 est toujours utilisée aujourd’hui.

C’est alors qu’apparaissent le « nacré » et les décalcomanies sous émail pour les décors de « Saxe » et de « Marseille ». Quelques années plus tard, de nouvelles réalisations telles que les émaux translucides, les émaux de Longwy, les décors japonais et persans, sont lancées.

Ce sont les 20 dernières années du XIXe qui voient la Faïencerie se distinguer à travers sa créativité et sa performance technique qui permettent la réalisation de pièces monumentales et originales. La manufacture reçoit une médaille d’or à Philadelphie et à l’Exposition universelle de 1900.

Parallèlement, la production industrielle de la vaisselle, du carrelage ainsi que des carreaux du métro parisien (qui sera arrêtée en 1980) est en plein essor.

fac3afencerie-de-gien-photo-65-jeff-grossinLa Grande Guerre ralentit l’activité, mais de 1920 à 1938, de nombreuses grandes familles françaises et d’Europe commandent des services à leurs armoiries.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’exploitation contemporaine se développe. Les années 1970 apportent la concurrence étrangère qui fait régresser la faïence au profit de la porcelaine et de matériaux nouveaux.

La Faïencerie continue aujourd’hui à perpétuer sa tradition tout en exploitant de nouvelles voies dans la création contemporaine.

GILLARD, Michèle-Cécile. Faïence de Gien 1821-1900. Paris : Massin, 2008, 272 p.

190 ans d’histoire et d’émotions [en ligne]. Gien France. 
Disponible sur : <http://www.gien.com/ > (consulté le 12/09/2012)

 

« La céramique fut inventée vers six mille ans av. J.-C. au Proche Orient. Tepe Sialk et Shahr-e Soukhteh, situés en Iran, font partie des sites archéologiques les plus importants attestant ce fait. Le tour de poterie (mû à la main) fut inventé en Iran au cours du IVe millénaire av. J.-C., et créa une révolution dans la fabrication de la céramique. Farideh Tathiri-Moghaddam [...] crée des objets en céramique sur lesquels elle trace des dessins inspirés de l’ensemble des arts traditionnels iraniens (architecture, kilim, ornementations des livres anciens, miniature, etc.). Elle considère que la terre est le premier matériau que l’homme-artiste a utilisé pour raconter une histoire ; la sienne ou celle de son pays. Cette capacité de narration est d’après elle la caractéristique principale de l’art iranien, quel que soit son support. Pour elle, la force narrative des dessins iraniens vient du fait que plusieurs espaces sont mis les uns à côté des autres sur une même surface. La terre devient ainsi une toile de peinture, d’où le nom Naghsh o Khâk (dessin et terre) du groupe composé des céramistes qu’elle a formé dans la province d’Azerbaïdjan de l’Est. La terre que ce groupe utilise est celle d’une mine située à Zonouz, à proximité de la ville de Marand ; une terre blanche, riche en kaolin, qui a été longtemps utilisée pour fabriquer des céramiques très ressemblantes à de la porcelaine, et qui donne un éclat particulier à l’émail turquoise. Selon Farideh Tathiri-Moghaddam, conserver l’héritage culturel d’une région, d’une province ou d’un pays ne signifie pas imiter éternellement les mêmes dessins et les mêmes formes. Par contre, retrouver les méthodes des anciens et transmettre leur savoir-faire aux générations futures est indispensable pour ne pas perdre cet héritage, qui est une part de l’identité culturelle de chacun ; en découle l’idée du musée vivant de la céramique, que Farideh Tathiri-Moghaddam et ses élèves ont créé dans une ancienne maison d’habitation restaurée à Tabriz. Ici, les visiteurs voient en pratique les différentes étapes de la fabrication de la boue et sa cuisson selon les méthodes traditionnelles en Azerbaïdjan. »

ZIA, Djamileh. La céramique en Iran, une exposition du groupe Naghsh o Khâk au centre Sabâ [en ligne]. La revue de Téhéran, n°50, janvier 2010. 
Disponible sur : <http://www.teheran.ir/spip.php?article1104> (consulté le 12/09/2012)

 

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L’ardoise en Ardennes

Posté par francesca7 le 10 novembre 2015

 

Ardoise en ArdennesCe savoir-faire du travail de l’ardoise s’offre ici à la vue de tous et a modelé le paysage local. Fontaines, marches d’escaliers, dalles de pavage, perrons, façades, pignons, toitures, cheminées, lucarnes, mais aussi dalles funéraires ou plaques décoratives, ici tout témoigne de la richesse du sol et du savoir-faire ancestral. Châteaux, églises, maisons, ou places, partout où le regard se porte se révèle l’histoire de la région à travers les ardoises.

Le massif ardennais est composé de roches schisteuses qui, lors de plissements de l’ère primaire, ont subi des transformations qui lui ont conféré ses qualités et particularités : dureté, imperméabilité, compacité et plans de clivage parallèles. Affleurant le sol, la roche s’est ainsi offerte à l’homme, qui l’a utilisée dès la Préhistoire et a su profiter des richesses de son sol en développant son savoir-faire au point de l’exporter à l’étranger dès le Moyen Âge, par voie fluviale.

Les ardoises ardennaises, loin du noir de celle de l’écolier, sont grises ou argentées et avec des nuances de vert, de bleuté ou de violet. Lorsqu’elles se parent de teintes gris-violet, elles sont alors appelées « violines ».

Autrefois, l’ardoise était posée au clou en cuivre sur les planches jointives d’une charpente, mais à partir du XIXe siècle, le crochet sur liteaux se répand. Cependant, le clou reste actuel pour des ouvrages complexes demandant une souplesse d’utilisation ou une finesse des détails, comme les dômes, tourelles ou lucarnes ainsi que pour le patrimoine ancien, parfois protégé au titre de monument historique tel que les châteaux, les églises ou les fermes fortifiées.

L’extraction se faisait dans des mines par une galerie principale équipée d’une voie ferrée et creusée en pente suivant l’inclinaison de la veine rocheuse. Des galeries secondaires menaient aux chambres d’exploitations où étaient extraites les roches. Les mineurs, à l’aide d’explosifs de machines à couper, de détonateurs et de perforateurs, détachaient les blocs du toit, qui étaient débités par les mineurs débiteurs à l’aide de poudre, de pics, de scies à mains, burins, masses ou tenailles, de façon à ce qu’ils puissent être transportés par wagonnets. Appelée bourlotte, la distribution des blocs aux ouvriers de surface se faisait par tirage au sort.

Une fois dans les ateliers de fendage, suivaient les opérations de sciage, quernage et fendage par les scieurs et fendeurs qui à l’aide de scies circulaires ou de scies à main, de burins appelés poignées, de maillets et de ciseaux, fendaient les blocs de schiste appelés spartons, pour les transformer en ardoise de couvertures épaisses de quelques millimètres. Les fendeurs et apprentis prenaient en charge le découpage, qui se faisait à l’aide de moules et donnait à l’ardoise, sa forme définitive.

 

L’ardoise ardennaise n’est plus exploitée aujourd’hui, mais le savoir-faire est toujours vivant. Importée d’Angers, d’Espagne, du Pays de Galles ou du Canada, l’ardoise est toujours utilisée et les couvreurs de la région travaillent encore ce matériau aux reflets lumineux, afin de préserver un patrimoine architectural d’une grande richesse ou simplement lors de constructions neuves, par envie esthétique, ou par souci de conserver une homogénéité dans le paysage.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsSitué à 12 km de Charleville-Mézières, Elan est un petit village de Champagne-Ardenne de 77 habitants en 2012, qui détient un riche patrimoine : Notre-Dame d’Elan, le témoin de l’ancienne abbaye cistercienne. En effet, l’abbaye d’Elan a été fondée en 1148 par le moine Roger, d’origine anglaise qui lui donna le nom d’Estland, « terre de l’est ». Entourés de forêt de hêtres et de sources, les Cisterciens défrichent, bâtissent et créent moulin à grains, forges et canaux. Aux alentours, ils exploitent des carrières, plantent des vignes, creusent des étangs. Mais au XVIe siècle, les abbés sont désignés par les rois et prélèvent alors la moitié des revenus des abbayes. La situation devient donc critique. En 1710, la majeure partie de l’abbaye est délaissée à une riche famille. La chapelle Saint-Roger est alors édifiée. En 1791, les derniers moines quittent le site et les bâtiments sont mis en vente et divisés entre plusieurs familles.

En 1840, l’église abbatiale est préservée afin d’en faire l’église paroissiale qu’on connait aujourd’hui. En juin 2012, après de nombreux mois de restauration, dont celle de la toiture complète en ardoise, un nouveau coq, est installé tout en haut du clocher.

Histoire et exploitation de l’Ardoise en Ardennes

 

Dès les époques magdaléniennes et néolithiques dans la région, les hommes ont su extraire l’ardoise qui affleurait à la surface du sol, pour l’utiliser comme support de leurs productions matérielles puis pour les constructions. Les Romains l’extractent et l’utilisent également comme pavage. Puis l’exploitation est abandonnée et doit attendre l’expansion monastique qui lui redonne un essor décisif.

À partir du XIIe siècle, les moines obtiennent des seigneurs l’autorisation d’extraire l’ardoise. L’activité économique s’organise. Puis les moines sont remplacés par des entreprises privées qui développent une véritable industrie permettant aux habitants de la région d’avoir du travail là où l’agriculture et les exploitations forestières devenaient insuffisantes. Les couches souterraines exploitées sont plus profondes et la roche extraite de meilleure qualité.

Au XVIIIe siècle les Encyclopédistes s’intéressent de près à l’étude des ardoisières de Rimogne et en font des relevés précis. Les exploitants se regroupent en sociétés. Le XIXe et le début du XXe sont marqués par une intense activité, mais celle-ci décline à partir des années 1930. Les charges s’alourdissent, les problèmes de la main d’œuvre, la concurrence étrangère, les nouveaux matériaux lui assènent son coup de grâce, et la dernière fosse ferme en 1971.

 L'ardoise en Ardennes dans ARTISANAT FRANCAIS 220px-LochesToitArdoise

Le paysage est aujourd’hui toujours empreint de cette époque industrielle et de ce savoir-faire, et même si beaucoup de sites liés à l’exploitation de l’ardoise ont été détruits, il reste tout de même certains témoins de l’implantation industrielle, des ensembles architecturaux, les couvertures et bardages des maisons, ainsi que les verdoux et bien entendu les nombreuses ouvertures des galeries des exploitations en sous-sol qui elles, bien qu’invisible, resteront à jamais marquées par le passage de l’homme.

Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. Portail Lexical [en ligne].
Disponible sur : <http://www.cnrtl.fr/portail/

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Le savoir-faire des faïenciers de Quimper

Posté par francesca7 le 10 novembre 2015

 

 

FAIENCERIEC’est en 1690 que le maître faïencier Jean-Baptiste Bousquet quitte le Var pour s’installer à Locmaria et marque ainsi le début de l’histoire de la faïencerie quimpéroise. La région offre effectivement de grands avantages : argile en abondance, rivière navigable, grand bois pour alimenter les fours et une main-d’oeuvre bon marché. Son fils reprend le flambeau, puis Pierre Bellevaux, un nivernais et enfin Pierre Clément Caussy de Rouen qui apporte la décoration polychrome très à la mode au XVIIIe siècle.

Face à la Révolution, la production d’objets luxueux n’est plus favorable et on voit surgir la fabrication d’objets usuels. La production de grès s’intensifie. Les motifs très simples sont peints directement au doigt.

En 1872, le peintre et photographe Alfred Beau révolutionne l’art du décor de la faïence en y réalisant de véritables tableaux. Il développe également des décors botaniques et animaliers et se trouve très certainement à la naissance des scènes de genre bretonnes toujours très prisées aujourd’hui, sur lesquelles on peut admirer des personnages aux costumes traditionnels.

Au début du XXe siècle, les manufactures quimpéroises font appel à de nombreux artistes afin de se renouveler et de produire de nouvelles oeuvres. Cependant, la thématique bretonne représente toujours l’essentiel de leur succès.

Fort d’une passion et d’une connaissance longue de trois siècles d’expériences, la faïencerie de Quimper enrichie par de nombreux artistes, se dirige vers de nouveaux horizons comme le bijou, la décoration ou les objets d’art en série limitée.

La poterie berbère

La poterie berbère est un art authentique exclusivement pratiqué par les femmes des sociétés rurales. Elle s’étend du Maroc à la Tunisie et au nord de l’Algérie. C’est en Kabylie qu’on trouve les décors et les formes les plus élaborés.

Généralement conçus pour les besoins quotidiens du foyer, ces objets modelés aux formes arrondies et au décor peint se rapprochent de certaines pièces du néolithique. Découvertes au moment de la colonisation il y a 130 ans, les origines de la poterie berbère remontent très loin. La fragilité des pièces n’a pas permis une longue sauvegarde, et on ne trouve pas de pièces très anciennes. Nonobstant, ses techniques de fabrication en font un art archaïque, et malgré l’influence méditerranéenne et africaine qu’on peut y déceler, il reste difficile de tracer son parcours.

Certains symboles de décoration ont traversé les âges, inchangés. Les motifs souvent géométriques et les couleurs sont porteurs de symboles aux significations ancestrales. Richesse de la culture berbère, ces objets sont non seulement utilitaires, décoratifs, mais également identitaires, chaque village ayant ses propres symboles.

Pour les femmes berbères, la poterie est une tâche ménagère. Les pièces conçues sont utilisées dans leur foyer et ne sont vendues qu’en cas de réel besoin.

quimper_1« Tout au long de son histoire, Quimper a été à la fois un abri et un lieu de passage. Au fond d’une ria d’une vingtaine de kilomètres, un site vallonné entouré de collines abrite dès l’époque gauloise différents lieux de peuplement sur les hauteurs. La conquête romaine fait de Locmaria au bord de l’Odet et à proximité d’un gué, un lieu urbanisé où s’organise un port.

Les Bretons christianisés, après l’effondrement du monde romain, privilégient un autre centre urbain en amont au niveau du confluent (Kemper : confluent en breton). La puissance du comte de Cornouaille et la naissance du siège épiscopal (sans doute vers le IXe siècle) tout en renforçant le rôle de la ville, déterminent une véritable partition du sol entre pouvoir laïque et pouvoir religieux : une ville épiscopale et, sur l’autre rive du Steïr, un faubourg organisé autour d’une place dépendant du duc de Bretagne (la terre au Duc). Sous la même dépendance ducale à Locmaria, une abbaye bénédictine regroupe autour d’elle une petite urbanisation.

La construction de la cathédrale structure la ville au croisement de deux axes de circulation où se rencontrent toutes les activités.

Le XVIe siècle et le rattachement de la Bretagne à la France vont après les guerres de religion modifier cet équilibre urbain. La mise en place de l’administration royale, notamment l’installation du présidial dans la terre au Duc, cherche à concurrencer et à limiter le pouvoir des évêques. Au XVIIe siècle, les ordres religieux liés à la Contre-réforme s’installent eux aussi sur la terre au Duc. À Locmaria, la reconstruction du prieuré va de pair avec le développement des manufactures de faïence (1690).

À partir de la Révolution, Locmaria est rattaché à la commune de Quimper. Le développement du port favorise l’aménagement des quais tandis que le choix de la ville comme chef-lieu du département puis comme préfecture inaugure un siècle de constructions et d’aménagements. La préfecture (1802) et le tribunal (1829) s’établissent à l’extérieur du rempart, le long de l’Odet qui devient l’axe de développement de la ville. À l’intérieur de la vieille ville, mairie (1831) et halles (1843) sont à l’origine de vastes opérations d’urbanisme.
L’arrivée du chemin de fer en 1864 entraîne le prolongement du quai le long du rempart sud. Dans le même temps, les premières implantations industrielles alliées aux lotissements ouvriers au cap Horn en face de Locmaria accentuent le développement de la ville vers l’ouest le long de la rivière.

En 1960, la ville se dote de moyens pour son expansion en s’associant aux communes voisines de Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars. Le grand Quimper passe alors de 20.000 à 60.000 habitants.

Le port du Corniguel, la Zac de Creach Gwen se développent vers l’ouest, tandis que la route à quatre voies Nantes-Brest suscite une nouvelle extension vers le nord avec la cité administrative de Ty Nay et la zone commerciale de Gourvilly. Les projets actuels tendent à relier tous ces pôles entre eux sans perturber l’équilibre du centre ancien. »

Ville de Quimper. -L’histoire de Quimper. -[réf. du 26 août 2011], [en linge], disponible sur internet :http://www.mairie-quimper.fr/40010299/0/fiche___pagelibre/&RH=DECOUVQUIMP&RF=DECOUVHISTOIRE

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La naissance de la charpenterie

Posté par francesca7 le 8 novembre 2015

 

 Charpente.Notre.Dame.Paris.3

Dès que l’homme a cherché à se sédentariser, il a construit des abris avec les ressources naturelles qui l’entouraient. S’abriter et se déplacer sont donc les deux fonctions qui ont prévalu à la naissance du métier de charpentier. Jusqu’au Moyen Age, les artisans du bois ne sont pas spécialisés, ils savent à la fois couper le bois, fabriquer une charpente, un meuble ou un tonneau. Ce n’est qu’au XIIIe siècle que les différents corps de métiers du bois vont se structurer et se spécialiser en recevant des statuts particuliers. La corporation des charpentiers exerçait son autorité sur plusieurs métiers du bois : les huchiers, les tonneliers, les charrons, les couvreurs et les tourneurs. Au début du XIVe siècle ces prérogatives sont abolies et la corporation des charpentiers se divise en deux, d’un côté les charpentiers dits « de la petite cognée » qui réalisent les menus ouvrages en bois d’où le terme de « menuisier » de l’autre les charpentiers dits « de la grande cognée » qui réalisent les ouvrages de gros bois de charpente. L’apprentissage d’un charpentier durait six ans. Les charpentiers sont sous le saint-patronage de saint Blaise ou de saint Joseph.

« L’Antiquité. […] Sous le règne d’Auguste, au premier siècle de notre ère, les Romains fondent une ville sur la rive droite de la Seine, rive protégée des inondations, alors que la rive gauche était marécageuse et les îles instables. Cette ville, baptisée Rotomagus, se développe grâce à sa situation favorable : reliée par la Seine à Lutèce (Paris) et Juliobona (Lillebonne, qui était à l’époque romaine le port d’estuaire de la Seine, rôle rempli plus tard par Harfleur puis Le Havre). 
[…] Dans le courant du IIIe siècle, les quartiers périphériques sont abandonnés et la ville se rétrécit dans une enceinte carrée : c’est un castrum, c’est à dire un camp militaire. Cette transformation est la conséquence des premières invasions qui déferlent sur la Gaule. […]

Le Moyen Age. En 841, les Vikings remontent la Seine et attaquent Rouen. Ce n’est qu’avec le traité de Saint-Clair-sur-Epte, qui cède la Normandie aux Vikings, que la ville peut de nouveau se développer. Le chef Viking Rollon devient le premier duc de Normandie et fait de Rouen sa capitale. La ville s’intègre ainsi à l’espace commercial du monde viking, qui comprend toute l’Europe du Nord et les îles britanniques. […]. 

Le rayonnement de Rouen se mesure à la présence d’un atelier monétaire dont les monnaies se retrouvent jusqu’en Russie ou dans les États Latins d’Orient, les Normands du XIe siècle ayant conquis la Sicile puis participé aux Croisades. 

[…] Le commerce est très actif, grâce aux relations avec la région parisienne et l’Angleterre : les Rouennais vendentdu sel et du poisson aux Parisiens et commercialisent le vin de Normandie en Angleterre. Ils ont aussi des liens commerciaux avec l’Irlande. La ville est en outre un centre intellectuel et artistique, stimulé par la construction de la cathédrale. 
La conquête de la ville par Philippe Auguste et le rattachement de la Normandie à la France ne freinent pas la prospérité rouennaise. Philippe Auguste maintient les privilèges communaux et laisse aux Rouennais le monopole du commerce sur la Basse Seine. La ville s’accroît et devient la seconde ville du Royaume, une place qu’elle conservera longtemps. […]
La cathédrale est construite tout au long du XIIIe siècle, après l’incendie de 1200. […]

Comme ailleurs en France, l’essor des XIe, XIIe et XIIIe siècles se trouve brisé au début du XIVe siècle par le retour desfamines et des épidémies et par les conséquences de la guerre de Cent Ans, qui commence en 1337. La guerre désorganise le commerce, mais c’est surtout la Peste Noire, qui touche Rouen en 1349, qui constitue la plus grande catastrophe. […] Les difficultés de l’époque amènent en 1382 une grave révolte urbaine connue sous le nom de Harelle. La répression royale sera très dure […] provoquant la fuite de nombreux habitants. […]. 

À la suite de la défaite d’Azincourt en 1415, les Anglais mettent le siège devant Rouen, qui doit capituler au bout de six mois en 1419. C’est dans une ville tenue par les Anglais que Jeanne d’Arc est jugée et condamnée […] le 30 mai 1431. Les Français reprennent la ville en 1449 et Charles VII fait réhabiliter Jeanne d’Arc en 1456. Le retour à la paix provoque une phase d’expansion de la ville […].

Rouen à la Renaissance. L’histoire de Rouen au début de la Renaissance, c’est celle d’une ville dynamique, la seconde du royaume, dominée par la personnalité de ses deux cardinaux successifs, Georges Ier d’Amboise de 1494 à 1510, puis son neveu Georges II, de 1510 à 1550 ; ils sont à l’origine de l’éclosion de la Renaissance à Rouen. […] Ce foisonnement est rendu possible par l’essor économique de la ville depuis la fin du XVe siècle : la draperie se développe, […] mais aussi la soierie, la métallurgie… Les Rouennais envoient leurs navires pêcher le hareng en Baltique, la morue à Terre-Neuve. […] Le commerce n’est pas seulement maritime, il est aussi fluvial et terrestre, grâce à l’amélioration des communications : on ne met qu’une semaine pour aller de Rouen à Lyon ! 

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[…] La ville est alors une ville très ouverte sur le monde, les étrangers sont nombreux à s’y installer, en particulier les Espagnols et les Italiens. […] Cette ouverture est aussi intellectuelle : l’imprimerie apparaît en 1484 et l’on compte déjà 10 ateliers en 1500. […]

Les guerres de religion (1562-1598) mettent fin à cette période brillante. La ville est investie par les calvinistes en 1562, puis reprise par les catholiques, puis en 1591-92, ce sont de nouveau les protestants d’Henri de Navarre, futur Henri IV, qui assiègent la ville, mais ils échouent. Pour reprendre du terrain aux protestants, les catholiques de la contre-réforme établissent des couvents et des collèges d’enseignement. […] 

Rouen au XVIIe siècle. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Rouen demeure la seconde ville du royaume de France et compte environ 75 000 habitants, mais à partir du milieu du XVIIe siècle, sa population stagne et la ville perd son dynamisme. Cependant, les Rouennais restent actifs sur toutes les mers, en particulier dans le nord de l’Europe, sur la côte d’Afrique et aux Antilles, ainsi qu’en Nouvelle France, où partent colons et religieux. […] 

Rouen au XVIIIe siècle. Au XVIIIe siècle, Rouen continue d’être un grand port et un centre industriel textile. Le commerce triangulaire, qui consiste à échanger des produits de peu de valeur contre des esclaves en Afrique, puis de vendre ceux-ci aux Antilles contre du sucre, cédé au retour en Europe à un prix élevé, enrichit les armateurs. […] On décèle les prémices de la révolution industrielle dès le milieu du XVIIIe siècle, avec le développement des indiennes, tissus de coton imprimé bon marché. Ces nouvelles fabrications se font dans des manufactures, qui s’installent dans les faubourgs de la ville […].

Rouen pendant la révolution et l’Empire. Les débuts de la révolution à Rouen se déroulent sur fond de crise économique et sociale. La faim connaît son paroxysme au moment de la soudure, pendant l’été 1789, ce qui entraîne des émeutes. Les cahiers de doléances pour les états généraux sont rédigés au printemps ; celui du Tiers État, rédigé par Thouret, fait peu de place aux aspirations des plus pauvres et représente essentiellement les souhaits de la grande bourgeoisie de la ville. La noblesse et le clergé campent sur la défense de leurs privilèges. […] Après l’été agité de 1789, les nouvelles institutions se mettent en place, en particulier le conseil général de la commune, élu par les citoyens actifs. Rouen devient le chef-lieu du département de la Seine-Inférieure. […]
Pendant la période jacobine, Rouen, bien que plutôt favorable aux Girondins, ne participe pas à l’insurrection fédéraliste, qui se déroule pourtant dans des régions proches, en particulier en Basse-Normandie. […] La Terreur a surtout pour effet l’application du maximum des prix et des salaires et la déchristianisation : la cathédrale est transformée en temple de la Raison et Saint-Ouen en manufacture d’armes. De même que la période jacobine fut relativement modérée, la période thermidorienne ne voit pas à Rouen l’équivalent de la terreur blanche. Comme ailleurs, la misère est grande de 1794 à 1797 ; en l’an III, on recense à Rouen 50000 indigents sur une population de 80000 habitants. Cela amène de nombreuses émeutes populaires. La situation s’améliore à partir de 1797. 

Rouen du XIXe siècle à 1939. Le XIXe siècle est à Rouen comme ailleurs en France celui de la Révolution industrielle. Elle est basée dans la région sur l’industrie textile, plus précisément le coton. […] Rouen est reliée à Paris par le chemin de fer dès 1843. Les conditions de travail des ouvriers entraînent de nombreux conflits et la participation de Rouen à la révolution de 1848. […] Le Second Empire est une période de transformations importantes.[…]

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, Rouen est occupée par les Prussiens. L’essor de la ville se poursuit ensuite sous la IIIe république, avant et après la guerre 1914-18. 

De nouvelles constructions contribuent à modifier la ville. […]. C’est surtout par la vie culturelle que Rouen continue à rayonner tout au long du XIXe siècle, grâce à des écrivains comme Flaubert ou Maupassant, par les impressionnistes del’2cole de Rouen et la série des « Cathédrales de Rouen » de Monet, par la qualité de sa vie musicale symbolisée par le Théâtre des Arts. […]. Pendant la première guerre mondiale, la ville est une des bases arrières du front, et voit affluer les réfugiés du Nord de la France et de Belgique, puis les troupes et le matériel de l’armée britannique, qui contribuent à l’essor du port. L’entre deux guerres voit se poursuivre le développement de l’industrie sur la rive gauche : sidérurgie, industries chimiques, raffinerie de pétrole, chantiers navals, alors que se maintient l’activité textile, jusqu’à la crise de 1929, qui la touche durement. 

Rouen pendant la seconde guerre mondiale. Le 9 juin 1940, les troupes allemandes entrent à Rouen. L’armée française a fait sauter le pont pour empêcher le passage sur la rive gauche, mais n’a pu éviter l’occupation de la ville. […] Pendant 4 années, les Rouennais subissent la terreur nazie, les arrestations d’otages, les tortures, les exécutions, les déportations, les privations. À cela s’ajoutent les bombardements […] On compte 2000 victimes et 40000 sinistrés. Le 30 août 1944, les Canadiens libèrent Rouen. La ville est un champ de ruines. 

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Rouen depuis 1945. Les années d’après guerre sont celles de la reconstruction. […] Le choix est fait de conserver le plan ancien de la ville et la même largeur de rues. La croissance démographique et la crise du logement entraînent la construction de nouveaux quartiers.
Les transformations de la ville dans les années 70-80 sont liées à l’action de JeanLecanuet, maire de 1968 à 1993. Dans les années 70, on commence à restructurer le centre ville, […] Cependant, on prend vite conscience de la valeur architecturale des quartiers anciens […]. C’est l’époque de la restauration des façades, de la création des rues piétonnes. […] Les années 90 sont celles de la mise en service du métrobus de l’agglomération rouennaise, […] puis de l’Armada du Siècle (1999), et enfin de l’Armada Rouen 2003, de la poursuite des aménagements urbains, en particulier la transformation des quais rive droite en promenade urbaine, le retour des facultés de médecine et de droit en ville.

Rouen compte aujourd’hui près de 111.000 habitants. Elle était la ville la plus importante de la Communauté de l’agglomération de Rouen, établissement public de coopération intercommunale créé le 1er janvier 2000 et regroupant 45 communes. 

Depuis le 1er janvier 2010, cet établissement public s’est élargi pour devenir la Communauté d’agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (La CREA) qui regroupe 71 communes ; avec près de 500.000 habitants, c’est la première communauté d’agglomération française. ». 

(Texte de Jean Braunstein, agrégé d’histoire ).

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Histoire de la verrerie à Bayel

Posté par francesca7 le 8 novembre 2015

 

Bayel, cité du cristal, est un village situé sur la rive gauche de l’Aube en Champagne-Ardenne.

La prononciation de son nom a fortement évolué depuis les débuts du XXe siècle, car à l’époque le « l » final était muet, et un « e » remplaçait le « a ». On prononçait alors « Béyé ».

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C’est en 1300 que fut donnée la première autorisation du roi Philippe le Bel à Philippe de Casqueray pour établir une verrerie en Normandie. À l’époque, la verrerie était considérée comme un art noble. Le comte Thibaut de Champagne, célèbre pour avoir achevé l’Abbaye de Clairvaux, comprit le premier l’importance de permettre aux gentilshommes de s’installer dans sa province. Les verreries s’installaient aux abords de forêts afin de trouver le bois nécessaire aux fours. La région de Bayel était riche de toutes les matières premières requises pour la fabrication du verre (bois, fougères, sables, chaux, glaise) qui permettaient d’obtenir un verre d’une grande pureté. De très grands privilèges furent accordés aux verriers, et certaines ordonnances royales les assimilaient aux nobles.

En parallèle, depuis environ 1200, se développe la verrerie sur l’île de Murano à Venise, où l’art du verre atteint des sommets jamais inégalés.

En France, il faut attendre Colbert, premier ministre de Louis XIV pour voir apparaître la verrerie d’art. C’est à cette époque que Jean-Baptiste Mazzolay, verrier de Murano venu vivre à Paris et repéré par le roi, reçut l’autorisation d’ouvrir une verrerie en province. Il fonda alors en 1678 sa manufacture qui avait le privilège de fournir la cour des objets usuels jusqu’en 1727. La présence d’autres gentilshommes verriers aux alentours permit l’ouverture de la manufacture à Bayel et ils reçurent l’exclusivité de la production et de la vente entre Chaumont et Paris. Après une production florissante, la verrerie sombra petit à petit et en 1853, on ne contait plus qu’un seul maître-verrier à la manufacture. C’est alors qu’elle est rachetée par Alexis Marquot qui lui redonne vie, aidé par la construction du chemin de fer qui permettait de désenclaver le site.

À partir de 1955, Bayel devient progressivement une cristallerie, et délaisse définitivement le travail du verre au profit du cristal en 1966.

D’après les brochures du Musée du Cristal de Bayel :

  • De la manufacture royale en cristaux de Bayel à la cristallerie royale de champagne. Bayel : Musée du cristal de Bayel, [S.d],
  • Cristallerie royale de champagne de Bayel, guide de visite . Bayel : Musée du cristal de Bayel, [S.d]

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Le Cristal de Roche, un patrimoine méditerranéen

« Le cristal de roche, quartz pur, que les Grecs regardaient comme de la « glace » (krustallos), créée par les dieux, prend place parmi ces gemmes aux propriétés merveilleuses, qui, une fois taillées, évidées et polies, produisent des objets étonnants et fastueux. Les cours de l’Antiquité tardive les ont hautement appréciées, à la fois comme parures et comme talismans. À la veille des conquêtes islamiques du VIIe siècle, la Perse des rois sassanides était connue pour ses ouvrages en quartz : coupelles, gobelets, perles, sceaux, médaillons figuratifs en intaille, flacons gravés en nids-d’abeilles. Objets de belle facture, ils semblent avoir été réalisés sur la frange irakienne du royaume, si l’on en juge par l’abondance des cristaux sassanides découverts en Mésopotamie. Dès le Haut Moyen Âge, certains exemplaires iraniens préislamiques parviendront en Occident, comme la « Tasse de Salomon » et le « Vase d’Aliénor » déposés dans le trésor de Saint-Denis.

Après l’avènement de l’islam, les califes omeyyades et abbassides poursuivront les traditions iraniennes. Des écrivains arabes décrivent l’admiration d’un Bédouin devant la lampe en cristal (billawr), que le calife omeyyade al-Walîd avait fait placer dans la Grande Mosquée de Damas, au-dessus du mihrab des Compagnons du Prophète. Elle était si imposante que, plus tard, le calife abbasside al-Amîn, très amateur de cristaux, la fera transporter clandestinement à Bagdad. Au Xe siècle, l’encyclopédiste al-Birûnî, dans son livre sur les pierres précieuses, mentionne Basra comme étant un important foyer de lapidaires. Une lampe en forme de barque, ornée d’une tige d’acanthe, conservée à l’Ermitage, atteste ses liens avec l’art décoratif de Samarra et pourrait provenir d’un atelier irakien. Mais c’est en Égypte, pendant le règne des Fatimides (969-1171), et sans doute pour des raisons d’ordre ésotérique, que la taille du cristal de roche atteint une perfection inégalée et devient une véritable industrie, stimulée par les usages somptuaires des califes. Avec une habileté consommée, les lapidaires égyptiens ont donné naissance à une gamme d’objets divers et souvent de grand format. [...] Quelque deux cents oeuvres ont subsisté sur les milliers d’objets mentionnés par les chroniqueurs. L’Égypte, au tournant des Xe et XIe siècles est ainsi à la source de la plupart des objets en cristal de roche parvenus dans les trésors médiévaux de l’Occident. [...] »

R.G. Le cristal de roche [en ligne]. Quantara : patrimoine méditerranéen. Disponible sur : <http://www.qantara-med.org/qantara4/public/show_document.php?do_id=580> (consulté le 21/09/2012)

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Les Maîtres saintiers à Saint-Jean De Braye

Posté par francesca7 le 6 novembre 2015

 

 

Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux,
Qui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante,
Jette fidèlement son cri religieux,
Ainsi qu’un vieux soldat qui veille sur la tente ! »
Baudelaire

Extrait de La cloche fêlée, Les Fleurs du Mal

« Ainsi la voix des cloches exprime-t-elle, en quelque sorte,
les sentiments du peuple de Dieu, quand il exulte et qu’il pleure, quand il rend grâce
ou qu’il supplie, quand il se rassemble et manifeste le mystère de son unité dans le Christ »
Livre des bénédictions, chapitre XXX, n° 1032

 

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L’usage liturgique des cloches dans le rite romain

 « C’est un usage qui remonte à l’Antiquité, de convoquer le peuple chrétien à  l’assemblée liturgique et de l’avertir des principaux événements de la communauté locale par un signal sonore. Ainsi la voix des cloches exprime-t-elle, en quelque sorte, les sentiments du peuple de Dieu, quand il exulte et qu’il pleure, quand il rend grâce ou qu’il supplie, quand il se rassemble et manifeste le mystère de son unité dans le Christ » (Livre des bénédictions, chapitre XXX, n° 1032)

 C’est en ces termes que s’ouvre l’introduction du Rite de la bénédiction d’une cloche promulguée à Rome en 1984, dont l’édition en langue française sera officiellement reconnue par la Congrégation du Culte divin le 22 décembre 1986.

Un regard sur les origines : Comptant parmi les plus vieux instruments sonores, les cloches ont toujours été associées à la Chrétienté dès les premiers siècles de son essor, « proclamant Dieu à l’horizon » (Charles Péguy).

Il semble bien que les moines et les moniales furent les premiers à se servir des cloches pour leur vie religieuse ainsi qu’il est rapporté dans la règle de saint Césaire d’Arles datant de 513 (Vita lupi, c.v, n°21, dans Acta sanct. sept.t.I, p.292) et dans une lettre d’un diacre de l’Église de Carthage, écrite en 515 (Regula sanctarum virginum, II, 843).

La cloche s’appelle alors « signum » d’où l’expression « signum tangere » qui se traduit par « toucher la cloche ». Son emploi est mentionné sur plusieurs documents hagiographiques du VIe et IXe siècle. On traduira le latin tangere « toucher » par « sonner » (Dictionnaire d’Archéologie Chrétienne et de Liturgie, T.3, Letouzey-Ané, p. 1960).

Dans les monastères, la cloche devient l’observance comprise de tous. L’instrument d’airain est un reflet de la vie monastique (Cf. « Les cloches dans la vie monastique de l’abbaye de Fontgombault » ; p.60).  Cette fonction demeure aujourd’hui : elle signale les exercices communs de la vie quotidienne depuis le réveil jusqu’au coucher, incluant les offices, les repas, le chapitre, le commencement ou la fin du travail ainsi que les circonstances exceptionnelles liées au temps liturgique ou à des événements de la vie conventuelle… 

La convocation des frères avec « exactitude » est précisée dans la règle de saint Benoît au chapitre 47 : « La charge d’annoncer l’Œuvre de Dieu, aussi bien le jour que la nuit, incombe à l’abbé. Il l’exercera lui-même, ou la confiera à un frère si ponctuel que l’office se fasse toujours aux heures prescrites. » L’exactitude et la régularité soulignent l’importance première dans la vie monastique de ne rien préférer à l’Œuvre de Dieu, à l’Office divin, rythmant ainsi le temps sacré.

Le tintement de la cloche permet aussi aux frères convers qui ne participent pas à tous les offices de pouvoir s’associer à la prière des frères de chœur célébrée à l’église du monastère. 

Un autre témoignage provient de saint Grégoire, évêque de Tours de 573 à 594, ville dans laquelle l’évêque est accueilli à son entrée « cum signis » (Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie, T.3, Letouzey-Ané, T.3, p. 1960).

Bundesarchiv Bild 183-2005-0724-528, Bochum, Glockengießerei.jpgÀ l’époque carolingienne, des conciles régionaux d’Aix-la-Chapelle (801 et 817) déclarent que la sonnerie des cloches est à considérer comme un acte sacré qui revient aux prêtres. Une ordonnance demande que chaque église paroissiale soit munie de deux cloches et chaque cathédrale d’au moins six cloches.

Tout en rythmant l’écoulement des heures depuis le Moyen-âge, leur fonction première est liturgique : par leurs volées et leurs tintements, elles appellent les fidèles à se rassembler et à prier, associant leurs chants aux joies et aux peines de la communauté chrétienne. La cloche ne ressemble-t-elle pas à la voix du berger qui rassemble son troupeau ?

Cet usage a traversé les âges. C’est ainsi que l’on peut lire encore aujourd’hui cette inscription gravée : « Ma voix annonce les fêtes, combattant tout ce qui pourrait causer un oubli pernicieux » (Chroniques d’art sacré, n° 46, p.10) ou encore cette autre tirée d’un verset de l’Écriture Sainte : « Aujourd’hui si vous entendez ma voix, ne fermez pas votre cœur » (Psaume 94, Bible de la liturgie). On peut noter la double compréhension possible : 
« Entendez ma voix » peut s’attribuer à  « Dieu qui parle » ou à « la cloche qui sonne » !… » (*)

 

(*)  Chanoine Norbert HENNIQUE. L’usage liturgique des cloches dans le rite romain [en ligne]. Portail de la liturgie catholique. Disponible sur : <http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/Texte_P.H_Cloches.pdf> (consulté 20/09/2012)

 

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Histoire de la forêt de Saoû

Posté par francesca7 le 6 novembre 2015

 

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La forêt de Saoû appartient aux Préalpes du Sud. Elle est un Espace Naturel Sensible du département de la Drôme.

Ceinturé par de hautes falaises calcaires, le synclinal perché, pli géologique en forme de gouttière, est une vallée encaissée d’une longueur de près de 13 km sur 2 à 3 km de large. Il est l’un des plus hauts d’Europe, qui culmine au Veyou (1589 m). Son relief est très particulier. D’après le géographe Raoul Blanchard, la formation du synclinal perché lui donne un aspect de « vaisseau de haut bord que soulèvent les vagues du Diois », en allusion à la falaise de calcaire blanc qui l’entoure. Sa direction est-ouest est une autre de ses particularités car le plissement alpin s’est fait dans le sens nord-sud. 

La forêt a joué au cours des siècles un double rôle de ressource et d’asile. La forêt de Saoû a été occupée par l’homme dès l’âge de Bronze. Le village de Saoû daterait du haut Moyen Âge et son abbaye aurait été fondée vers 890.

À l’époque médiévale, la forêt a fourni aux paysans de Saoû les ressources nécessaires pour vivre ainsi que les bancs d’argile et de sable blanc au domaine royal, qui ont permis de développer la fabrication de la poterie et du verre.

Au XVIe siècle, Diane de Poitiers tente de lutter contre l’exploitation excessive de la forêt, mais sans succès. Puis éclatent les guerres de Religion. Beaucoup d’habitants vont s’installer dans la forêt probablement afin de se rapprocher de leurs ressources et il faudra un siècle pour régulariser la situation qui entraînait des abus de pâturage et des dégâts divers. En 1661, le défrichement est interdit.

À la fin du XVIIe siècle, la forêt est utilisée comme lieu de refuge et de culte par les protestants clandestins de la région, pourchassés par les cavaliers sous l’ordre de M. De Saint-Ruth puis par les soldats du roi. En 1731, le roi déclare que la forêt fait toujours partie du domaine royal. Il confisque les 28 maisons construites à l’intérieur, interdit la coupe du bois et les pâturages, mais sous l’opposition des Saouniens, la sentence ne sera jamais appliquée. Louis XV en fait don à Pierre Guillaume de Bonnafau de Presque et s’ensuit une lutte acharnée entre ses gardes et la population, qui n’entend pas se faire retirer le droit au pâturage ni au défrichage. La famille de Presque finit par renoncer.

La forêt continue à être dévastée tout au long du XIXe siècle, au point où deux tiers de sa superficie ne possèdent plus d’arbre. Elle sert de refuge aux conscrits réfractaires sous l’Empire, puis en 1851, aux insurgés Républicains qui fuyaient la répression menée par Louis-Napoléon Bonaparte.

En 1850, Monsieur Crémieux, Ministre de la Justice sous la Seconde République achète la forêt et y fait construire la villa Tibur, qui sera détruite par un incendie puis rasée dans les années1970. La totalité de la forêt est revendue en 1924, à un riche industriel alsacien, amoureux de la forêt, Monsieur Burrus. Il empierre 27 km de circuit touristique sur les flancs du synclinal, fait construire l’ auberge des Dauphins en 1930 et installe des bancs et des tables en dur sur les bords des routes afin d’accueillir le promeneur.

Bâtisseurs et aménageurs, ces deux propriétaires marqueront profondément la forêt de leurs multiples aménagements. Pour ce, ils font appel à une main-d’œuvre étrangère, maçons, bûcherons et ouvriers italiens, autrichiens, alsaciens, ukrainiens se succèderont par vague entre 1850 et 1972. Ces immigrés, fuyant la pauvreté ou l’instabilité de leur pays, sont logés sur place ou dans le bourg de Saoû. Ils s’intègrent petit à petit à la population locale. La crise économique de 1936 pousse certains d’entre eux à quitter la forêt pour d’autres régions de France, les autres se fixent à Saoû. Les héritiers de Burrus continuent dans l’exploitation intensive de la forêt et font appel à des charbonniers et bûcherons italiens, souvent saisonniers, ainsi qu’à des familles espagnoles.

Les propriétaires se succèdent jusqu’en 1981, date à laquelle elle est vendue à un groupement forestier.

En 1989, celui-ci lance un projet de chasse privée à but commercial qui sera abandonné sous la pression de la population. Une « convention d’organisation de l’accès des promeneurs » est négociée entre la commune, le département et le Groupement forestier.

En 2000, le Conseil Général lance une procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique avec pour objectif la mise en œuvre d’une politique de préservation d’un patrimoine exceptionnel et l’amélioration des conditions d’ouverture au public. Il en deviendra propriétaire en décembre 2003

D’après la documentation du département de La Drôme et :

CLAPPIER, Anne-Marie (dir.). La forêt de Saoû et l’auberge des Dauphins. Valence : Département de la Drôme, 2012, 117 p.

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LES TRADITIONS en France

Posté par francesca7 le 4 novembre 2015

 

Car on aime bien célébrer des fêtes en France, chaque région a ses danses, plats, costumes, légendes, animaux, et jeux caractéristiques.

La Provence est célèbre pour ses ferias tauromachiques qui sont célébrés à Nîmes et à Arles du mois d’avril au mois de septembre et qui sont très fréquentés.

TRADITIONS PROVENCALES EN PAYS D'ARLES

Les fêtes publiques ont lieu à Arles, Aix-en-Provence, Avignon, Orange, Vaison-la-Romaine, Carpentras et à Salon. Là, il se trouve toujours des musiciens en costume qui jouent du tambourin ou du galoubet (petite flûte). Pendant qu’ils jouent de ces instruments on danse la farandole, une danse méditerranéenne qui est très vieille, car on la danse depuis le Moyen Âge. Les jeunes filles et garçons se tiennent par la main ou par un mouchoir en effectuant des figures mouvantes sur un rythme vif en six temps.

En Provence, on raconte beaucoup de légendes et le christianisme a apporté son lot d’histoires merveilleuses.

Les fêtes de Noël commencent avec le 4 décembre, à la Sainte Barbe, et se terminent le 2 février, Chandeleur. Durant ce temps, les Français et Françaises mangent beaucoup de choses différentes : les uns mangent des dindes, les autres mangent des huîtres.

A Marseille, on mange les navettes, biscuits en forme de barque, évoquant l’arrivée des Saintes Maries en Provence.

A chaque moment – en été, au printemps, en automne et en hiver – la Provence est le centre de la vie culturelle française et d’innombrables festivals sont célébrés. Dans de nombreux magazines on peut s’informer des fêtes ou d’autres manifestations.

Le théâtre de Nice et le théâtre de Marseille : Les plus grands centres dramatiques de France sont le « Théâtre de Nice » et le « Théâtre de Marseille ». L’opéra de Nice est un des meilleurs de France. « Le Festival international de la musique » se tient tous les ans, de mai à juillet à Toulon. Et « Le festival de Cannes », un concours international de film, où le meilleur film présenté recevra la Palme d’or, se déroule en ce moment, au mois de mai à Cannes.

Si on est en Provence en vacances, on achète sûrement des souvenirs, p. ex. on peut acheter des tissus provençaux traditionnels. Les savons de lavande qu’on fait à Marseille sentent aussi très bon. On trouve beaucoup de petits magasins où on peut acheter ces produits. Si on aime manger bien, on prend du fromage de chèvre, qui a mûri dans des feuilles de châtaigner ou des marrons glacés des Maures. Pour le petit déjeuner on y trouve du miel de lavande. Et à ne pas oublier, l’huile d’olive, c’est la Provence en bouteille. Dans les marchés alimentaires provençaux typiques, on en a un grand choix. Là, on peut aussi trouver de la lavande, qui est un symbole de pureté et de fraîcheur et, naturellement les fameuses herbes de Provence. La poterie, verrerie et d’autres travaux manuels p. ex. le couvert fait partiellement ou entièrement de bois d’olivier.

Les traditions et expressions orales des régions de France englobent les légendes, les contes, les récits populaires ou épiques, les chansons et les pratiques musicales propres à chaque région. On y retrouve aussi les langues, les patois et les parlers régionaux.

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La petite histoire de la lentille

Posté par francesca7 le 4 novembre 2015

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La lentille est originaire du Moyen-Orient. C’est l’un des légumes les plus anciens cultivés par l’homme probablement depuis 10 000 ans. Cultivée depuis la Haute Antiquité on en retrouve des traces sans de nombreux sites archéologiques, notamment en Syrie sur les bords de l’Euphrate.
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On en trouve trace dans la Bible :Esaü vendit son droit d’aînesse à son frère Jacob contre un bon potage de lentilles. Des lentilles rouges, connues au Proche-Orient sous le nom demujaddarah.

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En Egypte ancienne la culture de la lentille était florissante le long des bords du Nil. Les habitants s’en nourrissaient et elle apportait la quantité de nutriments nécessaires étant très riche en protéines. Le très connu naturaliste romain Pline l’Ancien révèlent l’existence d’une recette à base de lentilles pilés qui date du IV ème siècle avant J.-C. Certaines fresques de Ramses II montrent des bols de soupe de lentilles.

Chez les Assyriens des documents montrent que la lentille était cultivée dans les fameux jardins suspendus de Babylone soit VIIIe siècle avant JC.
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À Rome la lentille fait partie de la nourriture de base des pauvres. À la fin du Moyen-Âge, elle sera davantage consommée et reconnue sur la table.
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Elle est apparue en Europe grâce les Phéniciens, Carthaginois et Romains.
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Elle s’est développée ensuite vers l’Inde où elle est incontournable dans des plats typiques comme le « dhal ».

La lentille se retrouve sous 4 variétés :

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La verte qui vient du Puy en Velay et bénéficie d’une AOC et celle du Berry qui elle bénéficie d’un label de qualité. 80 % de la production se trouve en Haute Loire.
La blonde, un peu lus grosse que la verte, pas du tout cultivée en France.
La rouge assez rare que l’on cultive en Champagne, mais l’essentiel de la production provient du Canada qui est le plus grand exportateur de lentilles au monde après l’Inde.
La corail, d’une jolie couleur saumon, produite essentiellement en Afrique du Nord et au Moyen Orient.
La lentille se retrouve toute l’année, séchée ou en conserves.

Un peu de botanique
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La lentille appartient à la famille des Fabaceae c’est-à-dire les légumineuses. C’est une plante annuelle dite herbacée de 20 à 72 cm de haut. Ses fruits se présentent sous forme de gousses renfermant deux graines aplaties.
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La production mondiale de lentilles s’élève à 2,8 millions de tonnes provenant d’Inde, du Proche Orient et du Canada premier producteur mondial avec (1 880 500 t).
En France, la lentille est la légumineuse la plus consommée : en moyenne 1,7 kg par habitant et par an.
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Le terme « lentille », qui vient du latin lenticula, diminutif de lens, apparaît dans la langue française au XIIe siècle. À cause de sa forme, elle donnera son nom aux objets de verre qui entrent dans la fabrication des instruments d’optique, puis aux lunettes et aux verres de contact.

Lentilles germées
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On a tous fait germer des lentilles ou des haricots sur un bout de coton pour nos cours de sciences naturelles à l’école afin de voir évoluer cette plante.
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De nos jours, on fait germer des lentilles dans des germoirs à des fins de consommation surtout très prisée par les adeptes de l’alimentation biologique. En effet les graines germées sont très en vogue.
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Il est très facile de les faire germer chez soi.
lentilles
On les consomme crues en salade et elles sont beaucoup plus riches en vitamines que les lentilles cuites.

Source : http://www.energie-sante.net/as/?p=1686

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