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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Vendredi 27 novembre 2015

Les RÉSEAUX et les FEMMES

Posté par francesca7 le 27 novembre 2015

 

Étudier les réseaux que des femmes ont pu mettre en place de l’époque moderne à nos jours et leur présence au sein de réseaux rassemblant des individus des deux sexes permet d’envisager l’histoire des femmes sous un double aspect. Il s’agit de contribuer à l’histoire des femmes, en tant que groupe ayant son identité, ses normes, ses préoccupations et ses spécificités par rapport aux hommes, mais aussi, de réfléchir, à travers les réseaux mixtes, dans une perspective de genre, de comparaison entre les deux sexes. Par leur nature et par leur objet, les réseaux sociaux impliquant des femmes sont multiples, ce projet concerne donc les champs de l’histoire politique, économique et sociale – tant celle des élites que des catégories plus modestes – culturelle et religieuse.

MAINS FEMMES

Le terme de réseau devra être affiné à partir de son étymologie latine, rétis, soit le filet. Il sera pris dans son sens le plus large de relations entre les individus, englobant les différentes parentés, les clans et clientèles, les liens de sociabilités, jusqu’aux groupes de pression en passant par les différentes formes d’engagement et d’action politique – dont les partis pour l’époque contemporaine. Ces liens entre les individus – plus ou moins structurés selon leur nature, l’espace et le temps dans lequel ils s’inscrivent – ne créent pas tous de véritables réseaux sociaux (social network) au sens où l’entendent les sociologues. Pour dépasser la simple métaphore, il est nécessaire que ces réseaux soient exploités –voire instrumentalisés – sous une forme ou une autre.Il s’avère donc essentiel de cerner finement l’objet « réseau » et ses limites (seuil numérique, frontière par rapport au lien) avant de le confronter au sujet « femmes ».

Les réseaux féminins

Au-delà d’un effort d’inventaire, aux différentes époques, des réseaux mis en place par des femmes et dont elles constituent les seuls membres mais également des secteurs concernés, il conviendra de questionner leur délimitation. Sont-ils exclusivement composés de femmes par nature, par nécessité ou par volonté d’exclure les hommes ? Les conditions entourant la naissance de ces réseaux sont diverses : passé commun, activité partagée ou projet de nature religieuse, politique ou de promotion de la femme. Les modalités d’adhésion ou de recrutement peuvent être multiples ; les formes prises par le réseau varient de la correspondance aux rencontres plus ou moins formalisées. De l’appartenance à un ou plusieurs de ces réseaux découlent des solidarités multiples. Des liens personnels plus ou moins profonds ont pu naître à la faveur d’un réseau : amitiés, alliances ou parentés spirituelles.

De ces différents constats découle toute une série de questionnements liée à l’insertion de ces réseaux dans la vie des sociétés les englobant. Certaines périodes et certains milieux ont-ils été plus favorables à la naissance de réseaux féminins? Les élites nobiliaires et bourgeoises sont les seuls groupes où, à l’époque moderne, les sources permettent de repérer des embryons de réseaux féminins. Mais les solidarités entre femmes analphabètes et préoccupées de la survie quotidienne de leur famille peuvent-elles être qualifiées de réseau ? Au XXe siècle, la féminisation progressive de certains métiers ou secteurs entraîne‑t‑elle la création de réseaux spécifiquement féminins ou l’insertion dans des réseaux mixtes ? Un milieu fortement masculin – la politique jusqu’à une période très récente, les cadres supérieurs ou les hauts fonctionnaires – ne conduit-il pas souvent à l’existence de réseaux de femmes, plus ou moins connus et plus ou moins puissants ?

Enfin deux dimensions ne doivent pas être négligées. Comment le reste de la société se représente-t-il ces réseaux féminins ? Comment sont‑ils décrits ou mis en image  par les contemporains ? Quant à la comparaison avec les réseaux masculins, elle est indispensable. Par exemple, les formes de solidarité entre les femmes de ces réseaux sont-elles identiques à celles nées de réseaux strictement masculins ?

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Les réseaux mixtes

Étudier les réseaux impliquant des hommes et des femmes nécessite un effort d’identification et d’inventaire. À l’époque moderne, ces réseaux s’appuient souvent sur des parentés étroites ou élargies, sans oublier les parentés spirituelles. La distance peut séparer ces parents entre villes et campagne, entre capitale et province. L’éloignement peut être encore plus important et les liens affectifs entretenus par la correspondance et le partage d’activités professionnelles. Ces réseaux mixtes peuvent, à toute époque, être de nature professionnelle, religieuse, politique, syndicale ou encore intellectuelle. D’aucuns sont officiels et ont « pignons sur rue » comme certains groupes de pression, d’autres sont virtuels voire clandestins.

Les modes d’insertion des femmes dans des réseaux primitivement masculins interrogent aussi l’historien. L’accès des femmes à l’enseignement secondaire puis supérieur, la mixité des établissements scolaires, la féminisation de nombreuses professions a-t-elle ouvert aux femmes l’accès à des réseaux masculins ? Certains réseaux masculins restent fermés aux femmes : quels sont alors les discours tenus à leur propos par les femmes ? Quelles stratégies de contournement ont-elles imaginées ? Inversement, quelle est l’attitude des femmes face à l’entrée des hommes dans des réseaux liés à des métiers traditionnellement féminins ou à la promotion de la femme ?

Quelles que soient la nature, les conditions de naissance et de développement, d’accession à la mixité de ce type de réseaux, les questions fondamentales restent identiques : quelle est la place dévolue aux femmes et quel est leur poids numérique ? Leur position y est-elle subalterne ou motrice ? Enfin, les rapports entre les sexes au sein de ces structures reproduisent-ils les schémas de la société environnante ou bien sont-ils des champs d’expérimentation de rapports différents en particulier au sein de réseaux clandestins?

Parmi des réseaux mixtes, une place particulière sera faite aux réseaux élitaires et aux réseaux éducatifs. Dans les premiers, peut-on repérer une participation féminine et si oui, sous quelle forme et quelles sont alors les conditions de la reconnaissance de leur rôle ? Au sein des mêmes élites, se repèrent dès l’époque moderne, des réseaux éducatifs : certaines familles placent leurs enfants dans les meilleurs établissements à la faveur de puissants liens de clientèle. À l’université, la période contemporaine a vu se développer de multiples réseaux nés de la fréquentation d’une même faculté.

Enfin comme pour les réseaux féminins se pose le problème de leur représentation dans le reste de la société. Comment sont-ils perçus par les contemporains qui n’en font pas partie ? Ces réseaux sont‑ils dévalorisés ou valorisés par leur mixité ? Le regard porté par les générations suivantes est-il identique ?

Les femmes de réseaux

Reste à étudier les femmes ayant peuplé ces réseaux à travers une démarche sociologique, biographique et prosopographique. Plus que la notice individuelle, on cherche ici à répertorier l’existence ou non de déterminants sociaux, culturels ou politiques pour expliquer l’insertion de femmes dans tel type de réseau à un moment donné.

Pour l’époque moderne, l’appartenance aux élites nobles et bourgeoises n’entraîne pas nécessairement pour une femme l’insertion dans un réseau. Quels en sont donc les facteurs ? Le milieu familial et la culture qui lui est propre, les activités professionnelles et/ou politiques du père et l’éducation reçue semblent jouer un rôle essentiel. Dans les réseaux négociants, par exemple, la place des femmes s’explique par leur situation familiale comme fille, femme ou veuve de marchand. Le questionnement est du même type à l’époque contemporaine : il s’agit d’estimer le poids du milieu social, de l’origine géographique, de l’éducation mais aussi des facteurs religieux et culturels.

L’appartenance à un réseau peut avoir eu une incidence momentanée ou durable sur la vie de ces femmes. À toutes les époques, elles ont pu y rencontrer un homme, une femme avec qui elles ont noué des liens qui ont pu laisser des traces dans leur vie : choix du conjoint, maternité, homosexualité, inspiration littéraire ou artistique née de ces rencontres. Dans leur vie professionnelle, le maintien de relations avec d’ancien(nes) camarades de classes a pu jouer un rôle déterminant dans l’évolution d’une carrière. Un moment clé mérite d’être étudié avec soin, celui du passage pour certaines du réseau caritatif, associatif à l’engagement politique, puis à l’action publique en tant qu’élues.

On ne saurait enfin laisser de côté le regard des autres contemporains et générations suivantes. Qu’en est-il de la perception de ces femmes par le reste du corps social, par les hommes et par les femmes de leur temps qui n’ont pas voulu ou n’ont pas pu entrer dans ces réseaux ? La postérité a-t-elle été plus critique ou plus indulgente à leur égard ?

Carole CARRIBON, Bernard LACHAISE, Dominique PICCO

 

source : http://cemmc.u-bordeaux3.fr/ports.html

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La France, un pays pionnier

Posté par francesca7 le 27 novembre 2015

 

FRANCELe législateur français reconnaît depuis longtemps l’usage d’un nom géographique pour identifier et protéger des contrefaçons un produit dont le caractère est lié à un terroir et à un savoir-faire. Le concept d’Appellation d’origine contrôlée (AOC) sur lequel repose cette réglementation s’est forgé peu à peu – et souvent dans la douleur – à travers les multiples crises viticoles qui s’égrènent au début du XXe siècle.

La loi de 1919 fait émerger la notion d’appellation d’origine et l’associe à un droit collectif de propriété, sans qu’une définition légale n’en soit donnée ; elle reconnaît officiellement les syndicats de défense de l’appellation. Le décret-loi de 1935 enfin, par la création d’un Comité qui deviendra l’Institut national des appellations d’origine (INAO) en 1947, constitue le fondement des Appellations d’origine contrôlée. Désormais, aucune AOC viticole ne pourra voir le jour si le Comité n’a pas pris une décision favorable, en approuvant un texte la définissant. La loi du 2 juillet 1990 élargit l’Appellation d’origine contrôlée à l’ensemble du secteur agroalimentaire et la fait reposer sur les mêmes règles. Un règlement communautaire La mise en place du marché unique, ouvrant les frontières et donnant l’opportunité aux producteurs des différents pays de l’Union Européenne de vendre librement leurs produits aggravait les risques de détournement de nom.

Cela posait le problème du devenir de ces productions « de qualité particulière » et, plus largement, de celles qui sont spécifiques à chaque pays. C’est dans ce contexte général que le Conseil des Communautés Européennes arrêta le 14 juillet 1992 deux règlements relatifs, l’un à la protection des indications géographiques et des appellations d’origine, l’autre aux attestations de spécificité des produits agricoles et des denrées alimentaires.

L’Appellation d’origine protégée (AOP) et l’Indication géographique protégée (IGP) assurent la protection d’une relation à un lieu. Elles désignent toutes deux « le nom d’une région, d’un lieu déterminé ou dans des cas exceptionnels, d’un pays, qui sert à désigner un produit agricole ou une denrée alimentaire originaire de cette région, de ce lieu déterminé ou de ce pays ». Dans le cas de l’AOP, « la qualité ou les caractères sont dus essentiellement ou exclusivement au milieu géographique comprenant les facteurs naturels et humains, et la production, la transformation et l’élaboration ont lieu dans l’aire géographique délimitée ».

Cette définition est très proche de celle de l’AOC. Dans le cas de l’IGP « une qualité déterminée, la réputation ou une autre caractéristique peut être attribuée à cette origine géographique et la production et/ou la transformation et/ou l’élaboration ont lieu dans l’aire géographique délimitée ». La philosophie de l’AOP est de protéger, à travers un nom, un produit unique et non reproductible dans un autre terroir. L’ensemble du processus de production doit se faire dans une seule et même zone dont il faut démontrer la cohérence et l’influence vis-à-vis des caractéristiques du produit. L’IGP, qui protège aussi un nom géographique, se fonde plutôt sur la réputation du produit, sur son histoire, liée à celle d’une localité, et sur des caractéristiques ou des qualités particulières. Elle n’impose pas une zone unique où doit se dérouler l’ensemble des opérations : les matières premières en particulier peuvent provenir d’ailleurs

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Label rouge et Certification de produit

Le Label rouge a été créé en France dans le cadre de la loi d’orientation agricole du 5 août 1960.

Il atteste qu’un produit possède un ensemble distinct de qualités et caractéristiques spécifiques préalablement fixées dans un cahier des charges et établissant un niveau de qualité supérieur.

 La Certification de conformité produit (CCP) date de 1990 et atteste qu’une denrée alimentaire est conforme à des caractéristiques spécifiques ou à des règles préalablement fixées portant sur la fabrication, la transformation ou le conditionnement.

Label rouge et Certification de conformité sont des démarches volontaires coûteuses et complexes. Depuis la loi d’orientation agricole du 5-01-2006 la Certification de conformité produit est devenue Certification de produit et n’est plus un signe de qualité géré par l’Etat, en revanche il reste sous sa responsabilité.

Le terroir Attesté dès le début du XIIIe siècle, le « terroir » est d’abord synonyme d’espace de terre, de territoire, dont il serait une altération linguistique. Le concept va se préciser scientifiquement dès la fin du XIXe dans le cadre de l’émergence de la pédologie, instaurant la notion de vocation des sols. Le terroir est alors donné comme immanent. Il est préexistant à l’homme qui ne fait qu’en révéler les potentialités. Dans Le paysage et la vigne (1990), Roger Dion, prenant l’exemple des terroirs viticoles, relativise le poids des facteurs d’ordre pédologique. Il fait remarquer que la qualité des vins est l’expression d’un milieu social et de ce qu’il appelle le « vouloir humain ». Ainsi ce sont les incessantes allées et venues entre l’agrosystème, le produit et l’homme qui aboutissent à « la subtile dialectique entre le complexe écologique et le complexe historico-économique », pour reprendre l’expression de Georges Bertrand (1975) dans l’Histoire écologique de la France rurale. Le terroir apparaît comme un concept polysémique. Selon qu’il intègre ou non la dimension humaine, il renvoie à l’épaisseur du temps et donne un autre sens à la relation au lieu. Le vocable n’existe pas en tant que tel dans les autres pays européens. Les Italiens parlent de « produtti tipici » ou « nostri » (de chez nous), les Espagnols de « productos de la tierra ».

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