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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Mardi 10 novembre 2015

L’ardoise en Ardennes

Posté par francesca7 le 10 novembre 2015

 

Ardoise en ArdennesCe savoir-faire du travail de l’ardoise s’offre ici à la vue de tous et a modelé le paysage local. Fontaines, marches d’escaliers, dalles de pavage, perrons, façades, pignons, toitures, cheminées, lucarnes, mais aussi dalles funéraires ou plaques décoratives, ici tout témoigne de la richesse du sol et du savoir-faire ancestral. Châteaux, églises, maisons, ou places, partout où le regard se porte se révèle l’histoire de la région à travers les ardoises.

Le massif ardennais est composé de roches schisteuses qui, lors de plissements de l’ère primaire, ont subi des transformations qui lui ont conféré ses qualités et particularités : dureté, imperméabilité, compacité et plans de clivage parallèles. Affleurant le sol, la roche s’est ainsi offerte à l’homme, qui l’a utilisée dès la Préhistoire et a su profiter des richesses de son sol en développant son savoir-faire au point de l’exporter à l’étranger dès le Moyen Âge, par voie fluviale.

Les ardoises ardennaises, loin du noir de celle de l’écolier, sont grises ou argentées et avec des nuances de vert, de bleuté ou de violet. Lorsqu’elles se parent de teintes gris-violet, elles sont alors appelées « violines ».

Autrefois, l’ardoise était posée au clou en cuivre sur les planches jointives d’une charpente, mais à partir du XIXe siècle, le crochet sur liteaux se répand. Cependant, le clou reste actuel pour des ouvrages complexes demandant une souplesse d’utilisation ou une finesse des détails, comme les dômes, tourelles ou lucarnes ainsi que pour le patrimoine ancien, parfois protégé au titre de monument historique tel que les châteaux, les églises ou les fermes fortifiées.

L’extraction se faisait dans des mines par une galerie principale équipée d’une voie ferrée et creusée en pente suivant l’inclinaison de la veine rocheuse. Des galeries secondaires menaient aux chambres d’exploitations où étaient extraites les roches. Les mineurs, à l’aide d’explosifs de machines à couper, de détonateurs et de perforateurs, détachaient les blocs du toit, qui étaient débités par les mineurs débiteurs à l’aide de poudre, de pics, de scies à mains, burins, masses ou tenailles, de façon à ce qu’ils puissent être transportés par wagonnets. Appelée bourlotte, la distribution des blocs aux ouvriers de surface se faisait par tirage au sort.

Une fois dans les ateliers de fendage, suivaient les opérations de sciage, quernage et fendage par les scieurs et fendeurs qui à l’aide de scies circulaires ou de scies à main, de burins appelés poignées, de maillets et de ciseaux, fendaient les blocs de schiste appelés spartons, pour les transformer en ardoise de couvertures épaisses de quelques millimètres. Les fendeurs et apprentis prenaient en charge le découpage, qui se faisait à l’aide de moules et donnait à l’ardoise, sa forme définitive.

 

L’ardoise ardennaise n’est plus exploitée aujourd’hui, mais le savoir-faire est toujours vivant. Importée d’Angers, d’Espagne, du Pays de Galles ou du Canada, l’ardoise est toujours utilisée et les couvreurs de la région travaillent encore ce matériau aux reflets lumineux, afin de préserver un patrimoine architectural d’une grande richesse ou simplement lors de constructions neuves, par envie esthétique, ou par souci de conserver une homogénéité dans le paysage.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsSitué à 12 km de Charleville-Mézières, Elan est un petit village de Champagne-Ardenne de 77 habitants en 2012, qui détient un riche patrimoine : Notre-Dame d’Elan, le témoin de l’ancienne abbaye cistercienne. En effet, l’abbaye d’Elan a été fondée en 1148 par le moine Roger, d’origine anglaise qui lui donna le nom d’Estland, « terre de l’est ». Entourés de forêt de hêtres et de sources, les Cisterciens défrichent, bâtissent et créent moulin à grains, forges et canaux. Aux alentours, ils exploitent des carrières, plantent des vignes, creusent des étangs. Mais au XVIe siècle, les abbés sont désignés par les rois et prélèvent alors la moitié des revenus des abbayes. La situation devient donc critique. En 1710, la majeure partie de l’abbaye est délaissée à une riche famille. La chapelle Saint-Roger est alors édifiée. En 1791, les derniers moines quittent le site et les bâtiments sont mis en vente et divisés entre plusieurs familles.

En 1840, l’église abbatiale est préservée afin d’en faire l’église paroissiale qu’on connait aujourd’hui. En juin 2012, après de nombreux mois de restauration, dont celle de la toiture complète en ardoise, un nouveau coq, est installé tout en haut du clocher.

Histoire et exploitation de l’Ardoise en Ardennes

 

Dès les époques magdaléniennes et néolithiques dans la région, les hommes ont su extraire l’ardoise qui affleurait à la surface du sol, pour l’utiliser comme support de leurs productions matérielles puis pour les constructions. Les Romains l’extractent et l’utilisent également comme pavage. Puis l’exploitation est abandonnée et doit attendre l’expansion monastique qui lui redonne un essor décisif.

À partir du XIIe siècle, les moines obtiennent des seigneurs l’autorisation d’extraire l’ardoise. L’activité économique s’organise. Puis les moines sont remplacés par des entreprises privées qui développent une véritable industrie permettant aux habitants de la région d’avoir du travail là où l’agriculture et les exploitations forestières devenaient insuffisantes. Les couches souterraines exploitées sont plus profondes et la roche extraite de meilleure qualité.

Au XVIIIe siècle les Encyclopédistes s’intéressent de près à l’étude des ardoisières de Rimogne et en font des relevés précis. Les exploitants se regroupent en sociétés. Le XIXe et le début du XXe sont marqués par une intense activité, mais celle-ci décline à partir des années 1930. Les charges s’alourdissent, les problèmes de la main d’œuvre, la concurrence étrangère, les nouveaux matériaux lui assènent son coup de grâce, et la dernière fosse ferme en 1971.

 L'ardoise en Ardennes dans ARTISANAT FRANCAIS 220px-LochesToitArdoise

Le paysage est aujourd’hui toujours empreint de cette époque industrielle et de ce savoir-faire, et même si beaucoup de sites liés à l’exploitation de l’ardoise ont été détruits, il reste tout de même certains témoins de l’implantation industrielle, des ensembles architecturaux, les couvertures et bardages des maisons, ainsi que les verdoux et bien entendu les nombreuses ouvertures des galeries des exploitations en sous-sol qui elles, bien qu’invisible, resteront à jamais marquées par le passage de l’homme.

Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. Portail Lexical [en ligne].
Disponible sur : <http://www.cnrtl.fr/portail/

Publié dans ARTISANAT FRANCAIS, Autre région | Pas de Commentaire »

Le savoir-faire des faïenciers de Quimper

Posté par francesca7 le 10 novembre 2015

 

 

FAIENCERIEC’est en 1690 que le maître faïencier Jean-Baptiste Bousquet quitte le Var pour s’installer à Locmaria et marque ainsi le début de l’histoire de la faïencerie quimpéroise. La région offre effectivement de grands avantages : argile en abondance, rivière navigable, grand bois pour alimenter les fours et une main-d’oeuvre bon marché. Son fils reprend le flambeau, puis Pierre Bellevaux, un nivernais et enfin Pierre Clément Caussy de Rouen qui apporte la décoration polychrome très à la mode au XVIIIe siècle.

Face à la Révolution, la production d’objets luxueux n’est plus favorable et on voit surgir la fabrication d’objets usuels. La production de grès s’intensifie. Les motifs très simples sont peints directement au doigt.

En 1872, le peintre et photographe Alfred Beau révolutionne l’art du décor de la faïence en y réalisant de véritables tableaux. Il développe également des décors botaniques et animaliers et se trouve très certainement à la naissance des scènes de genre bretonnes toujours très prisées aujourd’hui, sur lesquelles on peut admirer des personnages aux costumes traditionnels.

Au début du XXe siècle, les manufactures quimpéroises font appel à de nombreux artistes afin de se renouveler et de produire de nouvelles oeuvres. Cependant, la thématique bretonne représente toujours l’essentiel de leur succès.

Fort d’une passion et d’une connaissance longue de trois siècles d’expériences, la faïencerie de Quimper enrichie par de nombreux artistes, se dirige vers de nouveaux horizons comme le bijou, la décoration ou les objets d’art en série limitée.

La poterie berbère

La poterie berbère est un art authentique exclusivement pratiqué par les femmes des sociétés rurales. Elle s’étend du Maroc à la Tunisie et au nord de l’Algérie. C’est en Kabylie qu’on trouve les décors et les formes les plus élaborés.

Généralement conçus pour les besoins quotidiens du foyer, ces objets modelés aux formes arrondies et au décor peint se rapprochent de certaines pièces du néolithique. Découvertes au moment de la colonisation il y a 130 ans, les origines de la poterie berbère remontent très loin. La fragilité des pièces n’a pas permis une longue sauvegarde, et on ne trouve pas de pièces très anciennes. Nonobstant, ses techniques de fabrication en font un art archaïque, et malgré l’influence méditerranéenne et africaine qu’on peut y déceler, il reste difficile de tracer son parcours.

Certains symboles de décoration ont traversé les âges, inchangés. Les motifs souvent géométriques et les couleurs sont porteurs de symboles aux significations ancestrales. Richesse de la culture berbère, ces objets sont non seulement utilitaires, décoratifs, mais également identitaires, chaque village ayant ses propres symboles.

Pour les femmes berbères, la poterie est une tâche ménagère. Les pièces conçues sont utilisées dans leur foyer et ne sont vendues qu’en cas de réel besoin.

quimper_1« Tout au long de son histoire, Quimper a été à la fois un abri et un lieu de passage. Au fond d’une ria d’une vingtaine de kilomètres, un site vallonné entouré de collines abrite dès l’époque gauloise différents lieux de peuplement sur les hauteurs. La conquête romaine fait de Locmaria au bord de l’Odet et à proximité d’un gué, un lieu urbanisé où s’organise un port.

Les Bretons christianisés, après l’effondrement du monde romain, privilégient un autre centre urbain en amont au niveau du confluent (Kemper : confluent en breton). La puissance du comte de Cornouaille et la naissance du siège épiscopal (sans doute vers le IXe siècle) tout en renforçant le rôle de la ville, déterminent une véritable partition du sol entre pouvoir laïque et pouvoir religieux : une ville épiscopale et, sur l’autre rive du Steïr, un faubourg organisé autour d’une place dépendant du duc de Bretagne (la terre au Duc). Sous la même dépendance ducale à Locmaria, une abbaye bénédictine regroupe autour d’elle une petite urbanisation.

La construction de la cathédrale structure la ville au croisement de deux axes de circulation où se rencontrent toutes les activités.

Le XVIe siècle et le rattachement de la Bretagne à la France vont après les guerres de religion modifier cet équilibre urbain. La mise en place de l’administration royale, notamment l’installation du présidial dans la terre au Duc, cherche à concurrencer et à limiter le pouvoir des évêques. Au XVIIe siècle, les ordres religieux liés à la Contre-réforme s’installent eux aussi sur la terre au Duc. À Locmaria, la reconstruction du prieuré va de pair avec le développement des manufactures de faïence (1690).

À partir de la Révolution, Locmaria est rattaché à la commune de Quimper. Le développement du port favorise l’aménagement des quais tandis que le choix de la ville comme chef-lieu du département puis comme préfecture inaugure un siècle de constructions et d’aménagements. La préfecture (1802) et le tribunal (1829) s’établissent à l’extérieur du rempart, le long de l’Odet qui devient l’axe de développement de la ville. À l’intérieur de la vieille ville, mairie (1831) et halles (1843) sont à l’origine de vastes opérations d’urbanisme.
L’arrivée du chemin de fer en 1864 entraîne le prolongement du quai le long du rempart sud. Dans le même temps, les premières implantations industrielles alliées aux lotissements ouvriers au cap Horn en face de Locmaria accentuent le développement de la ville vers l’ouest le long de la rivière.

En 1960, la ville se dote de moyens pour son expansion en s’associant aux communes voisines de Ergué-Armel, Kerfeunteun et Penhars. Le grand Quimper passe alors de 20.000 à 60.000 habitants.

Le port du Corniguel, la Zac de Creach Gwen se développent vers l’ouest, tandis que la route à quatre voies Nantes-Brest suscite une nouvelle extension vers le nord avec la cité administrative de Ty Nay et la zone commerciale de Gourvilly. Les projets actuels tendent à relier tous ces pôles entre eux sans perturber l’équilibre du centre ancien. »

Ville de Quimper. -L’histoire de Quimper. -[réf. du 26 août 2011], [en linge], disponible sur internet :http://www.mairie-quimper.fr/40010299/0/fiche___pagelibre/&RH=DECOUVQUIMP&RF=DECOUVHISTOIRE

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