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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Les Maîtres saintiers à Saint-Jean De Braye

Posté par francesca7 le 6 novembre 2015

 

 

Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux,
Qui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante,
Jette fidèlement son cri religieux,
Ainsi qu’un vieux soldat qui veille sur la tente ! »
Baudelaire

Extrait de La cloche fêlée, Les Fleurs du Mal

« Ainsi la voix des cloches exprime-t-elle, en quelque sorte,
les sentiments du peuple de Dieu, quand il exulte et qu’il pleure, quand il rend grâce
ou qu’il supplie, quand il se rassemble et manifeste le mystère de son unité dans le Christ »
Livre des bénédictions, chapitre XXX, n° 1032

 

Les-maitres-saintiers 

L’usage liturgique des cloches dans le rite romain

 « C’est un usage qui remonte à l’Antiquité, de convoquer le peuple chrétien à  l’assemblée liturgique et de l’avertir des principaux événements de la communauté locale par un signal sonore. Ainsi la voix des cloches exprime-t-elle, en quelque sorte, les sentiments du peuple de Dieu, quand il exulte et qu’il pleure, quand il rend grâce ou qu’il supplie, quand il se rassemble et manifeste le mystère de son unité dans le Christ » (Livre des bénédictions, chapitre XXX, n° 1032)

 C’est en ces termes que s’ouvre l’introduction du Rite de la bénédiction d’une cloche promulguée à Rome en 1984, dont l’édition en langue française sera officiellement reconnue par la Congrégation du Culte divin le 22 décembre 1986.

Un regard sur les origines : Comptant parmi les plus vieux instruments sonores, les cloches ont toujours été associées à la Chrétienté dès les premiers siècles de son essor, « proclamant Dieu à l’horizon » (Charles Péguy).

Il semble bien que les moines et les moniales furent les premiers à se servir des cloches pour leur vie religieuse ainsi qu’il est rapporté dans la règle de saint Césaire d’Arles datant de 513 (Vita lupi, c.v, n°21, dans Acta sanct. sept.t.I, p.292) et dans une lettre d’un diacre de l’Église de Carthage, écrite en 515 (Regula sanctarum virginum, II, 843).

La cloche s’appelle alors « signum » d’où l’expression « signum tangere » qui se traduit par « toucher la cloche ». Son emploi est mentionné sur plusieurs documents hagiographiques du VIe et IXe siècle. On traduira le latin tangere « toucher » par « sonner » (Dictionnaire d’Archéologie Chrétienne et de Liturgie, T.3, Letouzey-Ané, p. 1960).

Dans les monastères, la cloche devient l’observance comprise de tous. L’instrument d’airain est un reflet de la vie monastique (Cf. « Les cloches dans la vie monastique de l’abbaye de Fontgombault » ; p.60).  Cette fonction demeure aujourd’hui : elle signale les exercices communs de la vie quotidienne depuis le réveil jusqu’au coucher, incluant les offices, les repas, le chapitre, le commencement ou la fin du travail ainsi que les circonstances exceptionnelles liées au temps liturgique ou à des événements de la vie conventuelle… 

La convocation des frères avec « exactitude » est précisée dans la règle de saint Benoît au chapitre 47 : « La charge d’annoncer l’Œuvre de Dieu, aussi bien le jour que la nuit, incombe à l’abbé. Il l’exercera lui-même, ou la confiera à un frère si ponctuel que l’office se fasse toujours aux heures prescrites. » L’exactitude et la régularité soulignent l’importance première dans la vie monastique de ne rien préférer à l’Œuvre de Dieu, à l’Office divin, rythmant ainsi le temps sacré.

Le tintement de la cloche permet aussi aux frères convers qui ne participent pas à tous les offices de pouvoir s’associer à la prière des frères de chœur célébrée à l’église du monastère. 

Un autre témoignage provient de saint Grégoire, évêque de Tours de 573 à 594, ville dans laquelle l’évêque est accueilli à son entrée « cum signis » (Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie, T.3, Letouzey-Ané, T.3, p. 1960).

Bundesarchiv Bild 183-2005-0724-528, Bochum, Glockengießerei.jpgÀ l’époque carolingienne, des conciles régionaux d’Aix-la-Chapelle (801 et 817) déclarent que la sonnerie des cloches est à considérer comme un acte sacré qui revient aux prêtres. Une ordonnance demande que chaque église paroissiale soit munie de deux cloches et chaque cathédrale d’au moins six cloches.

Tout en rythmant l’écoulement des heures depuis le Moyen-âge, leur fonction première est liturgique : par leurs volées et leurs tintements, elles appellent les fidèles à se rassembler et à prier, associant leurs chants aux joies et aux peines de la communauté chrétienne. La cloche ne ressemble-t-elle pas à la voix du berger qui rassemble son troupeau ?

Cet usage a traversé les âges. C’est ainsi que l’on peut lire encore aujourd’hui cette inscription gravée : « Ma voix annonce les fêtes, combattant tout ce qui pourrait causer un oubli pernicieux » (Chroniques d’art sacré, n° 46, p.10) ou encore cette autre tirée d’un verset de l’Écriture Sainte : « Aujourd’hui si vous entendez ma voix, ne fermez pas votre cœur » (Psaume 94, Bible de la liturgie). On peut noter la double compréhension possible : 
« Entendez ma voix » peut s’attribuer à  « Dieu qui parle » ou à « la cloche qui sonne » !… » (*)

 

(*)  Chanoine Norbert HENNIQUE. L’usage liturgique des cloches dans le rite romain [en ligne]. Portail de la liturgie catholique. Disponible sur : <http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/pdf/Texte_P.H_Cloches.pdf> (consulté 20/09/2012)

 

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Histoire de la forêt de Saoû

Posté par francesca7 le 6 novembre 2015

 

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La forêt de Saoû appartient aux Préalpes du Sud. Elle est un Espace Naturel Sensible du département de la Drôme.

Ceinturé par de hautes falaises calcaires, le synclinal perché, pli géologique en forme de gouttière, est une vallée encaissée d’une longueur de près de 13 km sur 2 à 3 km de large. Il est l’un des plus hauts d’Europe, qui culmine au Veyou (1589 m). Son relief est très particulier. D’après le géographe Raoul Blanchard, la formation du synclinal perché lui donne un aspect de « vaisseau de haut bord que soulèvent les vagues du Diois », en allusion à la falaise de calcaire blanc qui l’entoure. Sa direction est-ouest est une autre de ses particularités car le plissement alpin s’est fait dans le sens nord-sud. 

La forêt a joué au cours des siècles un double rôle de ressource et d’asile. La forêt de Saoû a été occupée par l’homme dès l’âge de Bronze. Le village de Saoû daterait du haut Moyen Âge et son abbaye aurait été fondée vers 890.

À l’époque médiévale, la forêt a fourni aux paysans de Saoû les ressources nécessaires pour vivre ainsi que les bancs d’argile et de sable blanc au domaine royal, qui ont permis de développer la fabrication de la poterie et du verre.

Au XVIe siècle, Diane de Poitiers tente de lutter contre l’exploitation excessive de la forêt, mais sans succès. Puis éclatent les guerres de Religion. Beaucoup d’habitants vont s’installer dans la forêt probablement afin de se rapprocher de leurs ressources et il faudra un siècle pour régulariser la situation qui entraînait des abus de pâturage et des dégâts divers. En 1661, le défrichement est interdit.

À la fin du XVIIe siècle, la forêt est utilisée comme lieu de refuge et de culte par les protestants clandestins de la région, pourchassés par les cavaliers sous l’ordre de M. De Saint-Ruth puis par les soldats du roi. En 1731, le roi déclare que la forêt fait toujours partie du domaine royal. Il confisque les 28 maisons construites à l’intérieur, interdit la coupe du bois et les pâturages, mais sous l’opposition des Saouniens, la sentence ne sera jamais appliquée. Louis XV en fait don à Pierre Guillaume de Bonnafau de Presque et s’ensuit une lutte acharnée entre ses gardes et la population, qui n’entend pas se faire retirer le droit au pâturage ni au défrichage. La famille de Presque finit par renoncer.

La forêt continue à être dévastée tout au long du XIXe siècle, au point où deux tiers de sa superficie ne possèdent plus d’arbre. Elle sert de refuge aux conscrits réfractaires sous l’Empire, puis en 1851, aux insurgés Républicains qui fuyaient la répression menée par Louis-Napoléon Bonaparte.

En 1850, Monsieur Crémieux, Ministre de la Justice sous la Seconde République achète la forêt et y fait construire la villa Tibur, qui sera détruite par un incendie puis rasée dans les années1970. La totalité de la forêt est revendue en 1924, à un riche industriel alsacien, amoureux de la forêt, Monsieur Burrus. Il empierre 27 km de circuit touristique sur les flancs du synclinal, fait construire l’ auberge des Dauphins en 1930 et installe des bancs et des tables en dur sur les bords des routes afin d’accueillir le promeneur.

Bâtisseurs et aménageurs, ces deux propriétaires marqueront profondément la forêt de leurs multiples aménagements. Pour ce, ils font appel à une main-d’œuvre étrangère, maçons, bûcherons et ouvriers italiens, autrichiens, alsaciens, ukrainiens se succèderont par vague entre 1850 et 1972. Ces immigrés, fuyant la pauvreté ou l’instabilité de leur pays, sont logés sur place ou dans le bourg de Saoû. Ils s’intègrent petit à petit à la population locale. La crise économique de 1936 pousse certains d’entre eux à quitter la forêt pour d’autres régions de France, les autres se fixent à Saoû. Les héritiers de Burrus continuent dans l’exploitation intensive de la forêt et font appel à des charbonniers et bûcherons italiens, souvent saisonniers, ainsi qu’à des familles espagnoles.

Les propriétaires se succèdent jusqu’en 1981, date à laquelle elle est vendue à un groupement forestier.

En 1989, celui-ci lance un projet de chasse privée à but commercial qui sera abandonné sous la pression de la population. Une « convention d’organisation de l’accès des promeneurs » est négociée entre la commune, le département et le Groupement forestier.

En 2000, le Conseil Général lance une procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique avec pour objectif la mise en œuvre d’une politique de préservation d’un patrimoine exceptionnel et l’amélioration des conditions d’ouverture au public. Il en deviendra propriétaire en décembre 2003

D’après la documentation du département de La Drôme et :

CLAPPIER, Anne-Marie (dir.). La forêt de Saoû et l’auberge des Dauphins. Valence : Département de la Drôme, 2012, 117 p.

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